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“La Saint-Valentin des animaux” organisée dans les refuges de Normandie tout ce week-end.
« N’attendez pas l’amour, adoptez-le » : c’est le slogan de la SPA pour la Saint-Valentin 2019, c’est une première. Le nombre de petits pensionnaires recueillis a augmenté en 2018, les 62 refuges de France cherchent donc des foyers pour les adopter. C’est d’autant plus important que le Noël des Animaux, prévu en décembre 2018 place de la République à Paris, a du être annulé pour cause de manifestations.
235 « coeurs à prendre »
Les 9 et 10 février 2019, il y avait des coeurs à prendre dans les 4 refuges normands (Cabourg, Etalondes, Cherbourg et la Chevrie). Pour cette opération coup de coeur, les 4 étaient ouverts plus longtemps que d’habitude, certains organisaient des animations ou des petits goûters.
Chies, chats et nouveaux animaux de compagnie (NAC) sont à adopter tout ce week-end dans les refuges de la société protectrice des animaux. / © Campagne de communication – SPA
A Cabourg par exemple, le refuge SPA était ouvert de 10h à 17h sans interruption les 9 et 10 février. Il y a précisément 39 chiens et chats à adopter !
Nous, on a misé sur la déco du refuge, avec des petits gâteaux. C’est pour donner envie aux gens de venir, il y a déjà beaucoup de visiteurs. Mon directeur est d’ailleurs en train de finaliser une adoption – Elisa Morlais – Agent animalier
Au refuge d’ Etalondes, en Seine-Maritime, près de 80 animaux étaient aussi à adopter. Et de futurs maîtres et maîtresses étaient bien au rendez vous.
Saint Valentin des animaux à la SPA d’Etalondes
Refuges de la SPA à proximité de Caen (14)
À proximité de Caen, l’équipe du refuge de la SPA de Cabourg prend quotidiennement soin des animaux qu’elle recueille, abandonnés ou maltraités. Grâce aux soins et aux attentions apportés par les salariés et les bénévoles, les animaux retrouvent confiance en l’Homme et se voient offrir une seconde chance auprès d’adoptants aimants et bienveillants.
La SPA au plus près des adoptants
La SPA de Cabourg, aux environs de Caen est à votre écoute et vous conseille pour l’adoption d’un chat, d’un chien ou d’un NAC. Venez rencontrer les animaux de notre refuge et dialoguer avec notre équipe !
Vous pouvez également vous engager pour la cause animale à proximité de votre domicile et devenir bénévole pour la SPA de Cabourg. Nous avons besoin de vous !
Les refuges de la SPA à proximité de Caen
Refuge de Cabourg (14) :
Les travaux du refuge qui ont démarré en 2015 ont pris fin à l’été 2017. Ils comprenaient 3 parcs de détente pour les chiens, un espace dédié aux chiens de petite taille mais également un espace pour pratiquer l’éducation positive et pour rencontrer les futurs adoptants. Les chiens profitent aussi de niches chauffées pour garantir leur confort en hiver.
Les chats apprécient eux aussi les nouvelles installations ! Ils peuvent désormais se dégourdir les pattes dans les trois nouvelles chatteries offrant un accès sur l’extérieur.
Le chien Inca avait été poignardé le 1er avril 2017 à la SPA de Verson, près de Caen (Calvados). (©DR)
Le » serial cat killer » a été condamné à deux reprises devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados) pour des sévices commises sur une trentaine de chats entre le nord de Caen et la Côte de Nacre.
Le 27 juin 2018, il a d’abord écopé de 18 mois de prison dont 9 ferme, une condamnation dont il a fait appel. La 18 juillet, lors de son deuxième procès, il a été condamné à deux ans de prison dont un an avec sursis, interdiction définitive de posséder un animal domestique, 30.000 € d’amende, ainsi que de rembourser aux victimes les différents frais de soins.
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Une confusion des peines pour ses deux premiers procès ?
En revanche, le tortionnaire a échappé à la mise en détention immédiate, selon la décision des juges. C’est le juge d’application des peines qui définira la façon dont l’ingénieur de 50 ans purgera sa peine : la semi-liberté, le port d’un bracelet électronique mais également l’incarcération font partie des possibilités.
Les affaires étant distinctes, les deux peines se cumulent pour l’instant. Toutefois, le prévenu pourra demander ultérieurement une confusion de peine car les faits pour lesquels il a été jugé se sont déroulés dans le même laps de temps. Il devrait alors purger la plus lourde.
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Il a reconnu avoir poignardé le chien en garde à vue
Lors de sa garde à vue, juste avant son deuxième procès, le quinquagénaire a reconnu avoir poignardé le chien Inca à la SPA de Basse-Normandie à Verson, le 1er avril 2017. » L’enquête est toujours en cours « , indique la procureur de la République Carole Etienne.
Une fois cette dernière terminée, il sera convoqué devant la justice pour un troisième procès, qui pourrait avoir lieu avant la fin de l’année 2018.
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Le tortionnaire de chats de l’agglomération de Caen (Calvados) était de retour devant le tribunal, lundi 25 mars 2019.
Cet ingénieur de 51 ans, déjà condamné à deux reprises pour des sévices graves sur une trentaine de félins, devait comparaître pour la mort d’un chien. Il est soupçonné d’avoir poignardé l’animal, un croisé beauceron prénommé Inca, lors d’une journée portes ouvertes à la SPA de Verson, près de Caen, 1er avril 2017.
Audience renvoyée
Plusieurs associations de défense des animaux sont parties civiles dans cette affaire. Parmi elles, l’association Stéphane Lamart, qui entend demander 2 000 euros de dommages et intérêts, ainsi que 1 200 euros au titre de frais judiciaires. « Le prévenu est susceptible d’encourir deux ans de prison et 30 000 euros d’amende », précise cependant l’association.
Ce lundi, l’avocat de la défense a demandé un délai pour réaliser une expertise neurologique de cet ingénieur de 51 ans. Pour lui, les médicaments consommés par le prévenu contre la maladie de Parkinson ont pu avoir une influence sur ses gestes. La justice a fait droit à sa demande et va désigner un expert de la cour de cassation. L’audience est renvoyée au 5 juillet prochain.
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Un ingénieur de 50 ans comparaissait le 5 juillet 2019 devant le tribunal correctionnel de Caen pour avoir abattu un chien à l’aide d’un tournevis, lors d’une journée portes ouvertes de la SPA de Verson, comme le rapporte le site d’informations France 3.
Inca, un chien croisé Beauceron de 4 ans, avait succombé après avoir eu le cœur et les poumons perforés. Mais ce n’est pas la première fois que le prévenu se retrouvait face à la justice.
Source : SPA de Verson
Interpellé en juin 2018, il avait reconnu avoir attrapé, puis torturé une quarantaine de chats dans la région caennaise. Les forces de l’ordre avaient rapidement fait le lien avec la mort d’Inca. Carole Etienne, la procureure, explique :
Lors de l’audience, je lui ai demandé moi-même s’il était bien présent à la SPA de Verson dans le créneau horaire qui correspond à la mort d’Inca, le chien beauceron poignardé. Et il me l’a confirmé.
L’homme, père de famille jusqu’alors inconnu de la justice, a attribué ses comportements au traitement contre la maladie de Parkinson, dont il est atteint. Le Requip est connu pour provoquer des effets secondaires. Mais compte tenu des nombreux chefs d’accusation, la présidente du tribunal a estimé qu’on » on ne peut plus parler de pulsion « .
Une nouvelle expertise a été demandée dans le cadre du procès concernant la mort d’Inca. L’association Stéphane Lamart, qui s’est portée partie civile, réclame 2 000 euros de dommages et intérêts ainsi que 1 200 euros au titre de frais judiciaires. En France, la cruauté envers les animaux est punie, dans les cas les plus graves, de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.