Table des matières
Les écureuilsen France
Domaine vital et dispersion
L’Écureuil roux est un animal solitaire, excepté durant la période de reproduction. Son organisation sociale est fondée sur une hiérarchie de dominance entre mâles et femelles, et entre individus de même sexe. Les dominants sont généralement plus vieux et plus gros que les dominés.
L’Écureuil roux ne défend pas de territoire. Il fréquente un secteur appelé domaine vital où les individus cohabitent. Sa superficie varie en fonction du type d’habitat, de la distribution de la nourriture et du sexe des individus : entre 2 et 20 ha généralement pour les femelles et entre 5 et 30 ha pour les mâles.
Le domaine vital des mâles, plus important en période de reproduction, couvre ceux de plusieurs femelles. Il est identifié par des marquages olfactifs (urine, secrétions glandulaires, vaginales pour les femelles), renseignant notamment les mâles sur le stade de reproduction des femelles.
Les jeunes demeurent quelques mois à proximité de leur nid de naissance, puis se dispersent pour trouver un secteur propice à leur installation. Les distances parcourues sont fonction du sexe des individus, des densités et surtout des ressources disponibles. Lorsque la nourriture est abondante, les jeunes s’éloigneront peu de leur lieu de naissance.
Rythme d’activité
L’Écureuil roux est diurne, contrairement à la plupart des rongeurs, et comme la grande majorité des écureuils arboricoles. Il est actif du lever du jour au coucher du soleil. Son rythme d’activité est variable selon les périodes de l’année, avec un pic principal en fin de matinée en hiver, et deux pics aux autres saisons, un à l’aube et un avant le coucher du soleil. Ces pics sont plus prononcés en été, saison durant laquelle il est peu actif en milieu de journée, rejoignant son nid, ou somnolant sur la branche d’un arbre.
En hiver, il ne présente pas de phase d’hibernation contrairement à la Marmotte des Alpes et au Tamia de Sibérie, deux sciuridés trouvant refuge dans un terrier. Toutefois, il réduit son activité par vent violent, en cas de fortes pluies, ou de températures basses.
Son activité est associée principalement à la recherche de nourriture, à la construction des nids, à la constitution de réserves, et à la reproduction. Les mâles en particulier consacrent une partie de leur temps à parcourir leur domaine vital, de manière à connaître le statut reproducteur des femelles, afin de pouvoir les féconder durant la courte période où elles seront réceptives. Après la mise-bas, une part importante de l’activité des femelles sera consacrée au soin des jeunes dans le nid.
Le rythme d’activité des écureuils sera surtout fonction des disponibilités en nourriture. Si elles sont abondantes, les phases de repos seront plus longues.
Alimentation
Omnivore opportuniste, l’Écureuil roux adapte son alimentation aux disponibilités en nourriture, l’alimentation constituant 60 à 80% de son activité selon les saisons. Au cours de l’automne et en hiver, il se nourrit principalement de fruits d’arbres : graines de conifères, faînes, châtaignes, glands, noisettes, noix…, mais aussi de champignons, de l’écorce des arbres et de bourgeons. Au printemps et en été, son régime est diversifié : baies, fleurs, jeunes pousses d’arbres, fruits à pulpe (cerise par exemple), invertébrés (insectes, escargots), et occasionnellement œufs et oisillons.
En automne, l’Ecureuil roux constitue des réserves afin de profiter sur une plus longue période de l’abondance en nourriture. Il enterre ainsi des fruits d’arbres (glands, faînes, noisettes, noix, cônes) au hasard de ses déplacements. Il stocke également des champignons, séchés au préalable. Il redécouvre ses réserves au cours de l’hiver, lors de la recherche de nourriture. Certaines d’entre elles ne sont pas utilisées ou non retrouvées. Ainsi, comme le Geai des chênes et le Mulot sylvestre, il participe à la régénération naturelle des peuplements forestiers.
Vous est-il déjà arrivé d’observer un écureuil, en attendant l’autobus ou en flânant sur un banc de parc, et vous demandez quel goût peut avoir sa chair? Soyez satisfait, la chasse à l’écureuil est illégal au Québec, pourrait bien être permise. Le ministère des Forêts, des Faunes et des Parcs a récemment déclaré étudier la question.
Le sujet ne fait toutefois pas l’unanimité à l’Assemblée Nationale de Québec. Mieux vaut attendre avant de préparer le bouillon de votre ragoût.
Les écureuils au menu de l’Assemblée nationale
La question n’est pas aussi délicate dans le reste du pays. En Ontario, chaque citoyen a la permission de tuer cinq écureuils par jour.
Aucune législation ne fixe de limite à cette chasse du côté de la Colombie-Britannique, du Manitoba, de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse.
Classification de l’écureuil
Règne : animal
Sous-règne : métazoaire
Type : chordé
Sous-type : vertébré
Classe : mammalien
Ordre : rongeur
Famille : sciuridé
Genre : Tamias
Sous-genres : Tamias, Neotamias, Eutamias
Un mijoté d’écureuils?
Bien que la chasse à l’écureuil soit formellement interdite, certains cuisto proposent tout de même des recettes pour apprêter l’animal. C’est d’ailleurs le cas du célèbre chef, Martin Picard, dans son livre Cabane à sucre Au pied de cochon, publié en 2012, où il explique la recette de sushi d’écureuil.
Avant tout, un animal sauvage qui cause des dégâts
De son côté, À Bas Prix Extermination vous rappelle que, bien que mignons, l’écureuil est avant tout un animal sauvage…Parent au rat, il cause des dommages à votre jardin et à votre demeure.
Mieux vaut les éloigner de votre demeure, que de les attirer et de les chasser!
Avec l’arrivée de l’automne et du temps froid, plusieurs petits animaux sauvages seront attirés par la chaleur de nos foyers. C’est le cas notamment de ses cousins sciuridés, famille des mammifères rongeurs, les souris et les rats. Votre exterminateur vous donne quelques conseils de prévention.
Prévenir avant de se faire envahir
Éviter de les nourrir, soit par plaisir, ou involontairement via les mangeoires pour oiseaux. Ces » mangeurs de noisettes » sont très gourmands et habiles. Agiles grimpeurs, ils se déplacent facilement de branches en branches et sur les toitures des maisons. Ainsi, les graines, que vous croyez réserver aux oiseaux, pourraient bien être déguster davantage par les écureuils.
Histoire de leur compliquer un peu leurs déplacements, pensez à tailler les branches près de votre maison. Nettoyez aussi votre gouttière, au moins une fois par année. Enfin, vérifiez l’état de votre recouvrement de maison.
Les écureuils ont de fortes incisives, qu’ils doivent continuellement entretenir en grugeant. Ils rongent donc les matériaux pourris de votre demeure pour y pénétrer et s’installer dans votre toiture ou grenier.
Des dégâts importants
L’ampleur des dégâts causés par les écureuils dépend du temps qu’ils ont passé sous votre toit. Si vos colocataires restent plusieurs semaines, voir même plusieurs mois, attendez-vous à devoir effectuer des travaux importants.
Tout comme les souris, es écureuils se faufilent partout, entre les murs et sur la mousse isolante, la rendant de moins en moins efficace, ce qui fait grimper significativement votre facteur de chauffage. Aussi leur urine et excréments, laissés ici et là, émettent des odeurs nauséabondes et peuvent avoir un impact sur votre santé.
Les types d’écureuils
Au Québec, nous retrouvons deux types d’écureuils :
- Écureuil gris de l’Est
- Écureuil roux américain
De façon générale, ces types se ressemblent, mise à part la différence de couleur (évidemment!) et une légère nuance au niveau de la taille. Certains écureuils en milieu urbain auront l’air beaucoup plus gros que d’autres, mais gageons que ces derniers se provisionnent principalement des poubelles des chaines de restauration rapide!
Comportement et habitudes de vie
Ces animaux sont territoriaux et ont tendance à défendre leur espace contre les autres écureuils. Alors voilà pourquoi nous remarquons si souvent un écureuil en chasser un autre ou courir autour d’un arbre.
L’écureuil a une très bonne mémoire spatiale et se souvient avec précision de l’endroit où il cache ses provisions. Il construit des nids de feuilles dans les arbres. Il déménage régulièrement, afin d’éviter que des puces envahissent son nid. Il s’agit donc d’un animal relativement propre.
Gourmand, l’écureuil se nourrit de ce qu’il trouve. Il mange principalement des noix et des cocottes de conifères.
L’écureuil n’hiberne pas. Par contre, il cherche à se mettre à l’abri du froid dans nos greniers. C’est d’ailleurs durant cette période qu’ils se reproduisent.
Reproduction
Une femelle a quatre petits par portée. Ils sont sevrés durant quatre semaines et restent avec leur mère jusqu’à cinq mois. Matures, ils demeurent tout de même près de leur mère et de leur fratrie.
La durée de vie dépend de l’espèce :
- Écureuil roux vit en moyenne 6 ans
- Écureuil gris vit deux fois plus longtemps soit 12 ans
L’exterminateur peut vous aider!
À son arrivée, le technicien en extermination inspecte votre maison et grimpe sur votre toit. Il est ainsi en mesure de vous montrer les points d’entrées des écureuils. Chez À Bas Prix Extermination, notre professionnel vous remet un devis gratuit, détaillant la stratégie pour éloigner les animaux de votre domicile.
Il installe une porte d’exclusion à sens unique pour empêcher la bête de retourner à l’intérieur, une fois sorti. À son retour, il lui sera impossible de retourner à l’intérieur et devra se chercher un nouveau nid.
La stratégie de l’exterminateur est donc sans danger pour l’animal et respectueuse.
Deux semaines plus tard, le technicien sera de retour afin de retirer la porte d’exclusion et de colmater le trou.
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Ecureuil roux
Nom commun : Ecureuil roux
Nom latin : Sciurus vulgaris (Linnée, 1758)
Famille : Erinaceidae
Période d’activité / d’observation : strictement diurne et actif toute l’année, mais son activité est réduite pendant quelques jours lors de conditions défavorables.
Statut réglementaire : espèce protégée (P) / préoccupation mineure (LC).
- Descriptif et particularités
- Habitat et écologie
- Répartition en Midi-Pyrénées
- Menaces
- Références citées
- Cartographie
Descriptif et particularités
L’Ecureuil roux a les oreilles terminées de pinceaux de longs poils, plus développés en hiver ; une queue en panache qui est plus longue chez la femelle. Son pelage est brun rouge (plus fréquent dans les forêts de feuillus, en plaine) à brun sombre (dans les forêts de conifères, en altitude) – présence de noir plus ou moins marqué dans les populations d’altitude, donnant un aspect » charbonnier « .
Habitat et écologie
L’habitat de prédilection de l’Ecureuil roux se situe naturellement dans les arbres, avec une légère préférence pour les forêts de conifères matures. Il se nourrit surtout dans la frondaison mais il peut aller chercher sa nourriture au sol (où il peut y enterrer des réserves de fruits secs), même dans les jardins publics où il n’est pas rare de le croiser. Omnivore opportuniste, il montre une préférence pour les végétaux, surtout les graines de conifère, mais se nourrit également de faines, glands, noix, noisettes, fleurs, bourgeons, fruits ou baies, champignons, sève voire d’écorce. Il peut aussi être carnivore (œufs, larves, insectes, escargots) mais en bien moindre proportion.
Son comportement anti-prédateur typique et de grimper le plus vite dans un arbre au moindre dérangement où il se dissimule derrière le tronc. S’il est vraiment dérangé, il est possible de l’entendre glousser, de le voir frapper du pied nerveusement, remuer la queue et grimper par courts à-coups. Rapide et agile, il est capable de sauter de branches en branches, ce qui lui permet de se déplacer sans redescendre de son perchoir.
Sa queue fournie lui sert de balancier et de » parachute » lors de petits sauts. Il parcourt ainsi des itinéraires connus mais se montre curieux devant des éléments nouveaux.
Un Ecureuil construit plusieurs nids arboricoles faits de brindilles (boules de 30cm de diamètre à 5-15m de haut) pouvant accueillir plusieurs individus, et qui peuvent servir pour s’abriter ou pour la reproduction. Il est également possible de les voir se réfugier dans une branche creuse, un terrier de lapin ou un grenier. C’est un animal solitaire en dehors de la période de reproduction qui s’étale sur la totalité de l’année mais qui semble plus marquée de décembre à mars pour les mâles et de février à juin pour les femelles. Les femelles donnent naissances à 3-4 petits, la gestation dure 40 jours et le sevrage 8 à 12 semaines. Les périodes de dispersion pour les mâles se situent en été ou à l’automne.
Répartition en Midi-Pyrénées
En Midi-Pyrénées il peut être vu sur presque tous les habitats boisés, jusqu’en ville. En plaine, les ripisylves constituent des lieux de passages importants. Il est généralement présent en-dessous de 600m d’altitude mais peut également être observé à plus de 1 200 mètres (Laguiole) voire 2 100 mètres (Mijanès) en Ariège.
Menaces
Les dynamiques cycliques de l’espèce sont encore mal connues mais semble être conditionnées par la disponibilité en nourriture. Les facteurs responsables des menaces qui pesaient sur l’espèce avant sa mise sous protection ne semblent plus être d’actualité, à savoir les prélèvements pour l’alimentation et la coupe des jeunes arbres. La prédation (Autour des palombes, Martre des pins, voire Chat et Chien domestiques en milieu urbain), les conditions climatiques, les collisions routières et le parasitisme (coccidiose notamment), sont à l’origine d’une mortalité élevée pour l’Ecureuil roux, mortalité qui est encore plus importante la première année. La présence de Tamias de Sibérie (Tamia sibiricus), appelé Ecureuil de Corée en animalerie est également à surveiller. Ces derniers nuisent aux Ecureuils roux car ils abîment les arbres et arbustes et représente un risque sanitaire. Les sylvicultures de conifères lui ont a priori été bénéfiques en Midi-Pyrénées. L’espèce peut également être favorisée par la mise en place et le maintien d’îlots de sénescence lorsque le milieu forestier alentour ne lui est pas favorable.
Fiche rédigée par Julien Albert – mars 2016
Quel est ce bruit que j’entends la nuit dans mon grenier ?
Il s’agit souvent d’un rongeur (loir, lérot ou encore écureuil) ou d’une fouine, qui s’installe volontiers dans les bâtiments et peut occasionner des dégâts dans l’isolation. Si le dérangement devient trop important, il faut repérer les ouvertures par lesquelles les animaux passent, attendre qu’ils soient sortis puis reboucher les ouvertures. Attention, cette opération est à réaliser à l’automne, une fois que les jeunes sont indépendants et ont quitté les lieux, et après avoir installé un gîte artificiel (par exemple, de type nichoir à oiseau) plus loin dans le jardin. Pour prévenir leur installation, il est également possible d’élaguer toutes les branches à proximité du toit, de barrer tout accès aux combles et au cellier et d’enfermer hermétiquement la nourriture. Quel que soit l’animal en question, le poison est à proscrire en raison de son impact désastreux sur l’ensemble de la chaîne alimentaire.
Écureuil
Écureuil
Famille des Sciurus’
pour les espèces les plus communes d’Europe, gris ou roux
~20cm (sans compter la queue)
oui, aussi longue que le corps
langage sonore très étendu: il râle, glousse, caquette, glapit, grogne…
Selon les espèces considérées
Plus d’informations avec Wikipédia
L’écureuil désigne une famille de nombreuses espèces de rongeurs. A part quelques écureuils volants, ils sont tous de la famille des Sciuridés. Leur queue en panache et leur acharnement à faire des réserves de nourriture le rende facilement reconnaissable et plutôt populaire.. Les deux espèces que l’on peut le plus facilement rencontrer sont l’écureuil roux et l’écureuil gris. Ce dernier étant d’ailleurs plus gros et résistant mieux à certaines maladies, il a tendance à devenir invasif. De nombreuses actions sont menées pour tenter de protéger l’écureuil roux.
Mode de vie
L’écureuil est un animal arboricole. On peut dont le trouver près des bois, des forêts. Il n’a jamais de nourriture dans son nid, et cache des stocks de graines, noix, noisettes, oeufs etc. dans les creux ou les fourches des arbres, ou parfois à terre, au pied de ceux-ci. La femelle a généralement 1 ou 2 portées par an, de 3 petits. Cet animal vit dans un nid, construit avec des brindilles, et dont l’entrée est généralement orientée vers le bas. En hiver, l’écureuil n’hiberne pas. Les grands froids peuvent lui être fatals. Il a néanmoins une activité réduite pendant cette période. Les écureuils sont assez solitaire, sauf lorsque la nourriture abonde (dans les parcs de certaines villes, on peut en voir beaucoup).
Observation
Approche ou affût
Le meilleur moment pour observer l’écureuil est le début de l’automne (octobre typiquement). C’est une période pendant laquelle il est particulièrement actif : il constitue ses réserves pour l’hiver. De plus, les arbres deviennent nus : on peut donc mieux le voir dans les branches. On augmente ses chances de l’observer au petit matin. Vous le verrez évidemment mieux si vous vous allongez. Comme l’écureuil est de nature curieuse, n’hésitez pas à l’ appeler(en sifflant par exemple): il risque de se figer; vous pourrez alors prendre une photo ou profiter de ces quelques secondes pour mieux l’observer. . Essayez de repérer des pommes de pain rongées ou des noix trouées : il y a des chances pour qu’un écureuil en ai fait son déjeuner!
Il peut être amusant et utile de construire une mangeoire ou un réservoir d’eau. vous expliquera, étape par étape, comment fabriquer l’un et l’autre. En partenariat avec une association, une bonne idée peut être de construire un « écuroduc » : un chemin de passage aérien pour faciliter le déplacement des écureuils, au-dessus des routes en particulier.
Réservoir que l’on peut fabriquer soi-même (©Dominique Baillie)
Empreintes
Aspect de l’empreinte laissée par un écureuil
voir aussi la page Traces et empreintes
L’écureuil laisse de toutes petites empreintes à quatre doigts difficiles à distinguer en réalité, à part dans la neige. Elles sont groupées par 4 parce que l’écureuil se déplace en sautant. La taille des empreintes des pattes avant est 5cm environ. On peut donc chercher des crottes d’écureuil plutôt. Elles sont courtes, aplaties d’un côté et pointues de l’autre.
Anecdotes
- L’écureuil est un des rares animaux à voir correctement les couleurs.
- Pour lutter contre l’invasion de l’écureuil gris au détriment de l’écureuil roux, un restaurateur anglais a remis au goût du jour la brochette d’écureuil.
- Le mot écureuil signifie à l’origine « à l’abri de sa queue ».
Totem scout
Patrouilles
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- Le Bienheureux Marcel Callo (1921-1945) fut scout dans la patrouille de l’Écureuil (troupe SDF Jacques Cartier 5e Rennes).
- Le dessinateur Hergé (1907-1983) fut chef de la patrouille de l’Écureuil à l’unité Saint-Boniface d’Ixelles, en 1923.
Totem de personnalités
- Écureuil Attractif : Pierre Van Halteren (1911-2009), Wood Badge en 1948 et commissaire national des Boy-Scouts de Belgique (BSB).
- Écureuil Industrieux : Robert Munnich (1916-2011), responsable des Éclaireuses et éclaireurs israélites de France.
Divers
On retrouve l’écureuil dans la pédagogie des Jeannettes :
- Poilroux, qui accompagne la jeannette GDF sur le premier sentier (à partir de 1988) ;
- comme nom d’un badge de spécialité chez les Jeannettes SUF, symbole d’adresse et d’agilité.
Enfin, la mascotte du site Scoutorama est un écureuil nommé Spip.
Cet article peut aider à préparer certains badges.
Montre-moi tes fèces, je te dirai qui tu es!
Fèces, laissées, crottes, crottins, excréments… On parle toujours de la même chose: de ces petits ou gros tas de caca qu’on rencontre très souvent en plein milieu des sentiers de randonnée et en toutes saisons. Ils révèlent la présence animale aussi bien que les empreintes dans la boue ou la neige, mais leur taille, leur forme, leur couleur et surtout leur contenu fournissent une mine d’informations propres à constituer la carte d’identité de leur ex-propriétaire. Voici un guide pour vous aider à mieux identifier ces « cacas fauniques » et à ne plus confondre un crottin d’ours avec celui d’un raton laveur, une crotte de chien avec celle d’un coyote, tout en en apprenant davantage sur la bête elle-même. Laissez-vous guider dans ce jeu de pistes!
À chacun sa crotte!
D’entrée de jeu, disons que la « crotologie » (marque non déposée) est loin d’être une science exacte. « C’est tout un art de parvenir à distinguer les animaux de cette façon », estime Normand Blanchette, naturaliste au parc national de la Jacques-Cartier. De fait, il faut avoir l’œil, utiliser un bâton, voire des gants, mêler plusieurs indices (forme, dimension, contenu, emplacement, environnement…) et y aller par déduction pour mettre un nom sur l’animal dépositaire. Jeune ou vieille crotte, produite en été ou en hiver, par un jeune ou un adulte… Beaucoup de variables entrent en ligne de compte, mais il y a tout de même des marques distinctives.
Le crottin est d’abord un très bon indicateur du régime alimentaire de l’animal et peut nous permettre de déterminer s’il est carnivore, herbivore ou omnivore. Si c’est l’été et que le crottin est plein de petits fruits, de noyaux ou de débris de plantes, vous êtes forcément sur la trace d’un herbivore (orignal, caribou, cerf de Virginie, lièvre…) ou d’un omnivore (ours, renard…). L’hiver, par contre, les herbivores sont au régime sec et leurs cacas, qu’on repère aussi souvent après la fonte des neiges, le sont aussi, ressemblant quasiment à du bran de scie. C’est à l’odeur et au bout du bâton, en défaisant la crotte pour voir si elle est pleine de poils ou de petits morceaux d’os, qu’on saura s’il s’agit d’un prédateur carnivore, comme un coyote, un lynx, un renard ou un loup.
La forme du crottin est aussi caractéristique. Les cervidés herbivores (orignal, caribou, cerf) éjectent des boules rondes ou ovales, alors que les canidés (loups, coyotes) ou les félins (lynx) font plutôt des crottes torsadées, molles et effilées à au moins une extrémité.
La couleur est un autre indice, mais elle dépend de la fraîcheur du « dépôt » et de l’ingestion de certains aliments. Au printemps, par exemple, une vieille crotte d’ours ou de coyote peut être blanche, alors qu’elle sera foncée en été. Les habitudes des animaux sauvages nous donnent enfin de précieux indices. Le long des sentiers, ne cherchez pas de crottes de lynx. C’est un animal forestier, très furtif, qu’on retrouve surtout dans les sapinières. Ses crottes se voient donc plutôt en forêt, alors que le renard ou le coyote adorent marquer leurs territoires respectifs sur nos sentiers, en laissant des messages aux autres, par voie d’urine ou d’excréments, sur des points élevés et bien visibles. Le long des sentiers, on trouvera aussi facilement des crottes de lièvres, d’ours, de cerfs ou d’orignaux.
Les crottins faciles
Commençons par l’ami lièvre qui fait de petits tas de crottes en forme de boulettes, façon Smarties. Sa caractéristique est qu’il est coprophage, c’est-à-dire qu’il pratique la double, voire la triple digestion pour optimiser son apport énergétique. Son premier crottin est « tendre comme de la pâte à modeler et vert à l’intérieur », dit Jean-François Houle, responsable de la conservation et de l’éducation au parc Forillon. Il est rare d’en trouver, car le lièvre ravale tout. Après une seconde digestion, le crottin est beaucoup plus sec et clair. Il a une texture fibreuse, proche de la sciure de bois, couleur brunâtre.
Le raton laveur, omnivore très présent au Québec notamment dans les campings, a un crottin granuleux brun ou roux, parfois noir ou blanchâtre, de forme irrégulière mais souvent cylindrique et non effilée, d’environ 2,5 cm de long. Le reconnaître n’est pas toujours aisé, sauf que c’est le seul animal à avoir des W.-C. en plein air! « Il revient presque toujours au même endroit, explique Jean-François Houle. Il y fait ses latrines, généralement au pied d’un gros arbre. »
Le castor ? Vous ne verrez pas souvent son crottin, car c’est sous l’eau que ça se passe pour lui. « Il a la forme et la taille d’un petit œuf, de couleur pâle », souligne Denis Henri, garde-parc aux parcs nationaux des Îles-de-Boucherville et de Saint-Bruno. Comme le lièvre, le castor remâche son crottin pour compléter la digestion des matières végétales. Brillant.
Difficile aussi de rater les fèces de l’ours noir. « Toutes saisons confondues, le régime alimentaire de cet omnivore est constitué à 90 % de végétaux », dit Arnaud Mosnier, docteur en biologie de l’Université du Québec à Rimouski, qui a étudié le crottin des ours gaspésiens. S’il est grand amateur de faons d’orignaux, laissant donc beaucoup de poils dans son crottin, l’ours mange surtout des graminées au printemps, puis il se gave de petits fruits variés en été. Son crottin foncé est alors une vraie tarte aux petits fruits et noyaux, disposée en bouse ou en forme cylindrique d’environ 5 cm de diamètre, et sentant la confiture! Les fruits sont presque entiers dans le crottin, « signe d’un transit intestinal très rapide », souligne Hélène Jolicœur, biologiste au ministère des Ressources naturelles et de la Faune, ajoutant qu’en fin d’été l’ours mange aussi beaucoup d’insectes, de fourmis, d’œufs, de glands. Certains pensent qu’en redonnant à la nature des graines quasi intactes, l’ours contribue à disséminer certaines espèces végétales, à la manière d’une abeille. Il s’adapte aussi aux conditions climatiques, se nourrissant dans les sapins ou épinettes en forêt boréale, au sud dans les arbres à fruits plus durs et riches en gras. Après la saison des baies, il se replie sur le sorbier, au fruit riche en sucre et persistant en hiver… pour engraisser avant de rentrer dans sa tanière.
Les grands cervidés à la trace
Les cervidés herbivores ont des crottins très différents en été et en hiver, compte tenu de leur alimentation. L’orignal, par exemple, éjecte une vraie bouse de vache, molle, en été, période où il se nourrit essentiellement d’une « salade » de plantes aquatiques et de feuillages, explique Lise Gênois, coordonnatrice à l’éducation au parc national de la Jacques-Cartier. Le ruminant aux quatre estomacs adopte une nourriture de plus en plus sèche au fur et à mesure que les saisons avancent. Avec les bourgeons, les brindilles et les ramilles broutés, la bouse se transforme en boules plus compactes. En hiver, ajoute son collègue du parc national de la Gaspésie, Claude Isabel, l’orignal est carrément au régime sec et laisse derrière lui, en forêt, sur les sentiers ou au pied des conifères dans ses ravages, de petits tas de boules ovales d’à peine un pouce de long, dont le contenu est comme de la sciure de bois.
Même chose pour le cerf de Virginie et le caribou: le premier fait néanmoins des crottins plus petits que ceux de l’orignal, style boulettes de lièvre mais plus foncées et plus allongées, en amas ou séparées; le second lâche aussi l’été des fèces en forme de bouse ou de « boules rondes, grosses comme le bout du pouce et quasiment noires, ajoute Claude Isabel. On les trouve soit en petit tas, dépassant rarement la taille d’un poing, soit éparpillées », car le caribou fait ses besoins en se déplaçant.
Loup, coyote, renard, lynx ou… chien ?
L’idée première est de ne pas confondre la crotte de chien avec celle du loup, du coyote ou du renard. S’il n’y a pas de poils à y voir, vous êtes sur une mauvaise piste, celle du chien… Au royaume des carnivores, il n’est pas facile de distinguer les crottins! Pour reconnaître ceux des canidés (loup, renard, coyote) ou des félins (lynx), sachez qu’ils sont généralement cylindriques avec une extrémité étirée en pointe. Rappelez-vous ensuite qu’ils aiment marquer leurs territoires par leurs crottes aux fourches des chemins, près de touffes de graminées, sur des troncs morts, des pierres ou des monticules. Puis, pensez loup ou coyote en présence de crottes torsadées, finissant par une ou deux petites pointes effilées, et quand le poil (long) domine dans leur structure. La seule différence entre les deux est dans la longueur du crottin: de un à deux pouces pour le loup; inférieur à un pouce pour le coyote.
Comme le chat, le lynx a tendance à recouvrir ses excréments. Ils sont donc moins visibles. Quand ils le sont, on peut les confondre avec ceux du coyote, similaires par la forme (cylindrique), la taille (4 pouces de long, moins d’un pouce de diamètre) et la localisation comme marques de territoire, note Arnaud Mosnier. Le bâton s’impose pour les départager, le lynx mangeant surtout du lièvre (à poils courts) et le coyote, de plus gros animaux, à poils longs. Autres indices: celui d’un crottin un peu plus effilé pour le lynx et se détachant en morceaux de 2 cm de long, plutôt qu’en boules pour le coyote.
Le renard n’est pas plus facile à repérer par ses crottes, surtout l’hiver où ce carnivore mange toutes sortes de petits mammifères à poils. Un truc toutefois: son caca peut être tout blanc s’il a mangé beaucoup d’os. L’été, le renard devient omnivore et adore les beaux plateaux de petits fruits. Résultat: un crottin noirâtre, long de 5 à 10 cm, mêlé de poils, de plumes, d’os et parfois de fruits, avec, dixit Denis Henri, garde-parc aux Îles-de-Boucherville et à Saint-Bruno, « une extrémité pointue comme une crème glacée molle ». Bon appétit!
Attention aux crottins!
Ne touchez jamais un crottin à main nue, car certains, comme ceux du coyote ou du renard, peuvent être porteurs de bactéries ou de virus plutôt méchants. Le joli raton laveur, par exemple, est porteur d’un parasite peu sympathique qui peut provoquer des maladies graves chez l’humain. Attention donc aux jeunes enfants qui jouent dans les carrés de sable au camping! Les crottes de petits rongeurs (souris, mulots) ne sont pas moins dangereuses. Aux amateurs de coucher en refuge ou en camp forestier, Denis Masse, biologiste de la faune au parc de la Mauricie, rappelle l’importance de bien nettoyer là où on mange, car ces petites bêtes sont porteuses du hantavirus , transmis par la crotte et qui peut provoquer une pneumonie fulgurante.