Table des matières
- Baptêmes en chiens de traîneau
- Description
- Les 20 plus belles photos de chiens de traîneau
- Il n’y a pas que des chiens nordiques dans les attelages !
- Les cinq races de chiens de traineaux
- Le Saviez-vous ?
- Quelques bons principes d’éducation pour votre chien de traîneau.
- Pour moi, le chien de traîneau rime avec nature, découverte, passion.
- Le Husky de Sibérie : chien de travail et d’endurance
- Descriptif et caractéristiques du Husky de Sibérie
- Origines du Husky de Sibérie
- Caractère et comportement du Husky
- Prendre soin de son Husky
- L’alimentation du Husky
- Santé et pathologies du Husky
- Prix d’un chiot Husky
Baptêmes en chiens de traîneau
Description
Baptême en chiens de traîneau !
Réservation par téléphone de 9h30 à 18h30
En saison réservation possible sur place de 9h30 à 15h30 au chalet d’accueil installé aux Verneys.
DECOUVERTE NORDIQUE
Vous voulez passer un agréable moment en famille ? Ou en amoureux ? Partez pour une » découverte nordique » : Vous serez installé dans notre traîneau attelé d’une dizaine de chiens et nous vous emporterons pour une balade aux abords de la Valloirette.
Durée : + /- 30 min (dont +/- 25 min de traîneau et 5 min pour les photos et caresses aux chiens ou questions) Au départ des Verneys – Terminus de la navette gratuite.
Le poids total des participants d’un traineau ne peut excéder 200 kg
SLEDDOG TOUR
Vous êtes vraiment mordus ? Partez pour un » sleddog tour « . Vous serez installé dans notre traîneau attelé d’une dizaine de chiens et nous partirons ensemble pour une balade en direction du mythique col du Galibier. Les paysages sont à couper le souffle. Vous profiterez d’une petite pause pour faire plus ample connaissance avec nos chiens.
Durée : + /- 1h (inclut la balade, une petite pause thé, caresses et photos).
Au départ du hameau de Bonnenuit.
Activité ouverte à tous, dès 24 mois, sauf femmes enceintes et personnes fragile du dos.
Merci pour votre confiance et à bientôt avec les chiens !!
Les 20 plus belles photos de chiens de traîneau
Ah… les chiens de traîneau ! Si beaux et si mystérieux… Avec leur épaisse fourrure, leurs yeux magnifiques et leurs incroyables capacités, ils nous font tant rêver ! Alors rien que pour le plaisir, voici une sélection de 20 photos des plus beaux chiens de traîneau !
Qui dit chiens de traîneau dit souvent Husky. Mais les Huskies, qu’ils soient de Sibérie ou d’Alaska, sont en fait loin d’être les seuls chiens de traîneau. D’autres races sont également utilisées par les mushers (ceux qui conduisent les attelages), comme on a pu le voir lors de la course de la Grande Odyssée. Parmi ces races, on peut citer le Groenlandais ou le Malamute.
Il n’y a pas que des chiens nordiques dans les attelages !
Plus étonnant, une race bien différente a fait son apparition parmi les attelages : l’Euro-Hound. Elle a fait son apparition dans les années 1950 à l’initiative de mushers scandinaves qui souhaitaient allier les capacités des chiens nordiques aux performances des chiens de chasse. Rapides, alertes et vifs, les Euro-Hound sont souvent les gagnants des courses de chiens de traîneau telles que la Grande Odyssée…
C’est en hiver que l’on a généralement le plus de chance de croiser des chiens de traîneau. Si vous partez en vacances à la montagne, peut-être aurez-vous d’ailleurs l’occasion d’en voir… En attendant voici quelques photos qui risquent de vous donner envie de vous initier à ce sport de glisse !
> Et si vous aimez faire du sport avec votre chien, profitez-en pour participer à la première Wamiz Run !
Les cinq races de chiens de traineaux
- Un ancêtre : le loup
Ils sont merveilleux avec, toutefois, des profondes différences psychiques. Mais, tous aiment la meute et détestent la solitude. Chasseur, le chien de traîneau a un comportement et des instincts communs qui rappellent leur ancêtre, le loup. Il respecte une hiérarchie sociale dans la meute. Il communique entre eux par des attitudes, des mimiques diverses indiquant la soumission, la provocation, l’invitation au jeu. Il existe cinq races de chiens de traîneau.
- Le Malamute d’Alaska
Comment reconnaître un Malamute d’Alaska – Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Chien de traîneau originaire de l’Alaska, élevé par la tribu des Maliumiut « Homme habitant l’endroit où il y a de grandes vagues ». C’est un des plus lourds et des plus puissants. On l’appelle souvent « la locomotive des neiges ». Il est également le moins rapide, mais, il a une excellente réputation dans l’histoire des explorations polaires. D’aspect général, c’est un chien vigoureux et de grande taille.
Repos – Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Le mâle mesure en moyenne de 55 à 65 cm et pèse environ 45 kg. Il porte un masque en forme de casquette sur le haut de la tête et autour de ses yeux. Ses yeux en forme d’amandes sont toujours bruns. Son caractère indépendant nécessite une éducation très ferme. Mais, on peut en faire un compagnon très affectueux mais de préférence fait pour vivre en meute.
- Le Samoyède
Comment reconnaître un samoyède – Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Il est probablement le plus proche du chien primitif. Il provient de la tribu des Samoèdes, peuple non loin de la Laponie. Cette tribu l’a longtemps utilisé comme chien berger pour les troupeaux de rennes.
Samoyède
C’est un chien doux affectueux mais il est le plus jappeur des chiens de traîneau. Le samoyède est un chien à la fois robuste et gracieux. Son poil blanc est long et très fourni. Les yeux en amandes sont d’un brun foncé. Sa taille est d’environ 57 cm. pour les mâles et 53 cm. pour les femelles.
- Le Groenlandais
Cette race provient des peuples Inuit du Groenland. C’est le chien, comme le chien Inuit du Canada, le plus rustique et, par excellence pour les expéditions en arctique. L’Amiral Peary pour sa conquête du pôle nord en 1909 et Admundsen en 1911 pour le pôle sud employaient ce genre de chiens.
Comment reconnaître un Groenlandais – Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
C’est également ces chiens qui furent les compagnons de Paul-Emile Victor dans ses nombreuses expéditions arctiques. En 1913, les premiers Groenlandais furent importés en Suisse pour la construction de la ligne de chemin de fer de la Jungfrau, pour le transport quotidien des marchandises.
A l’écoute – Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Son corps est très musclé. Il a la mâchoire puissante, les oreilles courtes et dressées vers l’avant. Son poil long, épais, est également lourd au toucher. Les couleurs les plus rencontrées sont le corps blanc et la tête charbon ou le corps noir et la tête blanche. Il existe des types différents suivant les régions du Groenland. Celui de la côte ouest est plus lourd, plus fort, celui de la côte est (Ammassalik) plus petit et plus rapide. C’est un chien qui a besoin de beaucoup d’autorité mais il est très sociable avec l’être humain.
- Le chien Inuit du Canada, appelé anciennement Qimmiq.
Comment reconnaître un Qimmiq – Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Il s’apparente totalement au Groenlandais. Du même type et du même caractère, sa forme se rapproche beaucoup de celui de la côte est. Très bagarreur avec ses confrères, il est jaloux mais respecte l’être humain. Il faut être très ferme dans son éducation dès le plus jeune âge.
Une belle complicité – Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
On en trouvait dans tout l’arctique canadien, mais à l’apparition de la motoneige, la vraie race disparaissait. Heureusement, certains éleveurs ont préservé cette race. On en trouve encore en Terre de Baffin, à Churchil et chez moi au Centre Nature et Chiens de traîneau d’Entrelacs au Québec
- Le Sibérien-Husky
Il fut élevé par la tribu inuit des Tchouktchis qui venaient du nord-est de Sibérie. Région du lac Baïkal. Le nom « Husky » voulait dire en son temps, enroué. Cela provient du hurlement enroué de ce chien qui se rapproche de celui du loup. Chez les Tchouktchis le chien était très respecté. Ils préservaient déjà la race en n’autorisant que les bons sujets à se reproduire.
Comment reconnaître un Sibérien Husky – Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Les Russes, en 1867, vendent aux Américains le territoire Alaskan et on retrouve ces mêmes tribus de Tchouktchis en Alaska après qu’ils ont franchi le détroit de Bering. C’est 1908, que l’Américain William Goosak, marchand de fourrure, importe le premier attelage de Husky. Puis, par la suite on retrouve ces mêmes chiens dans la course All Alaskan Sweepstake, grâce à un jeune Ecossais du nom de Fox Maule Ramsey.
Plus tard, Olaf Swenson, grand utilisateur de chiens de traîneau, ramena sur la côte est des Etats-Unis, quatre de ces meilleurs Husky. Et, c’est sous son impulsion, avec Arthur Walden, que ces chiens allaient conquérir et dominer les courses en Amérique du Nord. Le premier standard de la race du Sibérien-Husky fut publié en 1932 par l’Américan Kenel Club.
Une grande intelligence – Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Par la suite le standard a été modifié et reconnu en 1939 par le Club canin canadien. C’est un chien très attachant, mais à la fois très indépendant. On l’accuse trop souvent à tort d’agressivité. C’est absolument faux de lui attacher cette étiquette. Non seulement il n’a aucune agressivité mais il aime les enfants. Il est lui-même un grand joueur, mais il ne supporte pas l’injustice.
Une personne qui devient propriétaire d’un chien a de nouvelles responsabilités et trop souvent on achète un chien pour faire plaisir aux enfants, ou pour s’extérioriser à travers le chien. Tout en éduquant le chien on doit expliquer aux enfants le comportement qu’il doit avoir envers le futur compagnon.
Quelques petites règles générales à donner aux enfants. On ne doit jamais surprendre un chien par derrière, vous risquez de l’effrayer. Évitez les mouvements brusques. Éviter de lui tirer les oreilles, la truffe, la queue, c’est autant de choses sensibles pour le chien qu’il n’aime pas se faire triturer. Mais, avant qu’un enfant joue avec un chien, je recommande toujours de demander au maître du chien comment est son chien. Il est supposé le connaître. Je vois encore trop souvent des enfants qui pourchassent le chien, tirent les oreilles, parfois lancent même des cailloux, et malheureusement c’est là que les accidents arrivent. Et bien sûr on accuse le chien !
Le Sibérien-Husky est indépendant. Il est chasseur et a le flair très développé. Sous une couche de neige très épaisse il est capable de suivre une piste à l’odeur laissée par l’animal, même après plusieurs jours. Il chasse pour son plaisir et par instinct. Le Sibérien-Husky est un fugueur, en quête de grande escapade en solitaire ou en compagnie de ses compères. Il est aussi un chien de meute, avec une hiérarchie bien établie au sein de la meute ou du clan.
Oui, le chien de traîneau est un chien de meute. Il aime donc vivre à plusieurs, en communauté, et quand la meute est importante il se crée une hiérarchie. On trouve donc des chiens dominants et des chiens dominés. Et, parmi les dominants, on va trouver le chef.
Cet instinct de domination, on le trouve déjà chez le jeune chiot dès l’âge de 6 semaines. Dans une grande meute on peut avoir des clans et chaque clan désigne le chien dominant. L’attitude de soumission chez le chien de traîneau et la même que chez le loup. Le chien dominé se couche sur le dos, les quatre pattes en l’air, et présente sa gorge. Lorsqu’une bagarre se déclenche, le chien cherche toujours à attraper l’autre à la nuque ou à la gorge. De plus, il cherche à renverser et mettre à terre son adversaire en le mordant aux cuisses et aux pattes. Dès que le chef est désigné tous les autres se soumettent à sa supériorité.
Le Saviez-vous ?
– Le Sibérien-Husky a une épaisse fourrure faite d’un sous poil qu’il perd entièrement à chaque année.
– Il est alerte, actif, espiègle.
– Il n’est pas un chien de garde et aboie rarement.
– Il n’est pas agressif envers l’être humain.
– Il est un excellent compagnon pour toute la famille et adore les enfants.
– Le Sibérien-Husky n’est pas un chien d’appartement.
– Il est un chien de travail.
– Il est intelligent et indépendant.
– Il demande beaucoup de patience et de compréhension.
– Il s’adapte à tous les climats et toutes les situations.
– Il a besoin de grands espaces pour courir et pour sa propre protection.
– Le Sibérien-Husky est fugueur et, chasseur.
– Il est un chien de meute.
Un peu de jeu – Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Quelques bons principes d’éducation pour votre chien de traîneau.
Un repos bien mérité – Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
– Ne punissez jamais votre chien quand vous sentez que vous perdez patience et vous mettez en colère.
– Ne punissez pas votre chien avec sa laisse ou tout autre objet qui signifie pour lui « plaisir ».
– N’avancez pas furtivement derrière votre chien pour le surprendre, le saisir brusquement, ne vous précipitez pas sur lui pour l’effrayer.
– Ne poursuivez pas votre chien pour l’attraper, c’est lui qui doit venir vers vous ou vous suivre.
– N’appelez pas votre chien comme pour le cajoler, puis, quand il est venu, le punir pour une sottise faite précédemment. Vous regretteriez rapidement d’agir ainsi.
Ne jouez jamais de mauvais tour à votre chien, ne l’agacez pas, ne vous moquez pas de lui.
– Il est cruel de héler un chien attaché alors qu’il ne peut pas venir.
– Ne punissez pas votre chien en lui marchant sur les pattes, elles sont très sensibles.
– Ne triturez pas ses oreilles mêmes pour le jeu.
– L’éducation que vous lui donnez doit être cohérente, sinon le chien ne vous considéra pas comme son dominant.
– Ne faites pas travailler votre chien après son repas.
– Ne perdez pas patience dans l’éducation d’un chien de moins de 6 mois. Restez calme avec les adultes.
– Ne secouez pas, ne brutalisez pas le chiot, ne le soulevez pas par la queue, la tête ou ses pattes.
– Ne faites pas travailler votre chien de façon intensif, laissez-lui des périodes de repos et de jeu entre les leçons.
– Ne vous attendez pas à ce que votre chien soit merveilleusement obéissant après seulement quelques semaines d’éducation.
– Ne donnez jamais à votre chien des morceaux de nourriture quand vous êtes à table. Donnez-lui ses repas à heure régulière, chaque jour, ainsi son estomac sera habitué à ces horaires, le chien également.
L’heure du repas – Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
– N’utilisez pas son nom pour tout et rien, son nom doit être pour lui un signal qui appelle une réaction immédiate.
J’espère que ces quelques lignes vous auront fait découvrir le monde merveilleux du chien de traîneau.
Pour moi, le chien de traîneau rime avec nature, découverte, passion.
Les chiens de traîneaux sont tous superbes, mais présentent toutefois des différences physiques et psychiques. Tous aiment vivre en meute, détestent la solitude, communiquent entre eux et ont un comportement qui rappelle parfois celui de leur ancêtre, le loup.
Ils acceptent la hiérarchie de la meute, le chef est le chien dominant, celui qui a le plus fort mental.
L’ instinct de domination se trouve déjà chez le chiot de six semaines. L’attitude de soumission du chien de traîneau s’apparente à celle du loup. Le chien dominé se couche sur le dos, les quatre pattes en l’air, et présente sa gorge.
Parfois des bagarres éclatent, les chiens cherchant à montrer leur force. Ils essaient d’attraper l’autre à la nuque ou à la gorge, de le renverser et de le mettre à terre, en le mordant aux cuisses et aux pattes.
Le musher intervient alors pour éviter qu’un chien ne soit tué par les autres et parfois, le son de sa voix, suffit à les calmer. Mais à partir du moment où un chef de meute est désigné, tous se soumettent à lui.
Un chien de traîneau doit avoir des qualités physiques et de la résistance, cependant l’attitude de son maître est déterminante. Selon sa manière d’agir avec l’animal, il conditionne son avenir. C’est à lui de développer les qualités de son chien, de le rendre fort et heureux de tirer.
Il existe cinq races de chiens de traîneau :
le Sibérien Husky
Indépendant, c’est un chasseur au flair développé. Il est capable de suivre une piste, sous une couche de neige épaisse même après plusieurs jours. Il chasse d’instinct et fugue parfois, seul ou avec ses congénères. Originaire du lac Baïkal, il doit son nom à son hurlement enroué (husky signifie enroué) qui ressemble à celui du loup.
le Samoyède
Il vient de la tribu des Samoèdes, proche de la Laponie, où il était utilisé comme chien de garde pour les rennes. Affectueux, c’est le plus primitif.
le Groenlandais
Originaire des peuples Inuit du Groenland, il est très rustique et convient parfaitement pour les expéditions en Arctique. Il est très musclé et possède une puissante mâchoire.
Très sociable avec les hommes, il a cependant besoin d’autorité.
le Chien Inuit du Canada
Il ressemble tout à fait au Groenlandais
Jaloux, il aime la bagarre mais respecte l’homme. Il faut l’éduquer très fermement dès le plus jeune âge.
Originaire du Canada, il a failli disparaître avec l’avènement des motoneiges. On en trouve encore à Baffin, et au Québec.
lE malamute
C’est un des plus lourds et des plus puissants, souvent appelé « la locomotive des neiges ». Moins rapide, qu les autres, il jouit d’une excellente réputation dans l’histoire des explorations polaires. C’est un grand chien vigoureux.
Notre expérience
Nous avons eu l’occasion lors de notre voyage en Laponie, de conduire un attelage de chiens pendant quelques heures. Il se composait de sept chiens attachés deux par deux (à l’exception du chien de tête) de chaque côté d’un trait central unique. On appelle cet attelage un tandem double.
Nos chiens étaient heureux de courir. Avant le départ, ils n’avaient qu’une hâte : partir ! Ils en étaient empêchés par une ancre plantée dans la neige. Mais dès que l’ancre a été enlevée, il a fallu monter à deux pieds sur le frein pour réprimer leur envie de filer… Ils n’attendaient que ça.
Progressivement nous avons libéré le frein, et la grande course a commencé. Nos chiens étaient très fringants, nous avons dû sans arrêt les retenir, même en montée, pour éviter qu’ils ne rattrapent l’attelage qui nous précédait.
Pendant la pause dans une kota, nous avons replanté l’ancre dans la neige et les chiens se sont couchés par terre, attendant de pouvoir repartir. Sur le chemin du retour, ils n’ont pas baissé la cadence, au contraire, ils étaient en pleine forme… A aucun moment, nous n’avons eu l’impression qu’ils souffraient. Ces chiens sont faits pour courir et tirer, et ils aiment ça !
Nous aurions aimé pouvoir continuer encore, cette balade de trois heures ayant passé comme l’éclair !
Quelques sites pour aller plus loin :
http://www.nicolasvanier.com
http://chiensettraineaux.com
Le Husky de Sibérie : chien de travail et d’endurance
Le Husky est un chien au physique sans pareil et à l’intelligence rare ; chien de traîneau à l’origine, il est aujourd’hui apprécié pour sa beauté et son tempérament amical, qui en font un formidable compagnon pour tous les amoureux des chiens. Attention cependant : son éducation n’est pas à négliger, car le Husky a la tête dure !… Si son caractère déterminé est son plus grand atout, il faut aussi apprendre à le connaître pour canaliser son énergie et établir une relation sereine et équilibrée avec lui. Vous trouverez toutes les informations à son sujet dans ce dossier, et les soins à lui apporter pour qu’il soit « bien dans ses pattes » !
- Taille : 50 à 60 cm
- Poids : 16 à 27 kg
- Poil : longueur moyenne, sous-poil épais
- Couleur : toutes robes du noir au blanc
- Espérance de vie : 12 à 15 ans
- Gestation : 63 jours
Descriptif et caractéristiques du Husky de Sibérie
Le Husky est un chien de taille moyenne, bien proportionné, à l’allure légère et vive. Son corps, compact sans être massif, musculeux et svelte à la fois, évoque bien son origine de chien de travail et d’endurance. Il arbore une fourrure épaisse, une tête malicieuse aux oreilles droites, une queue fournie dite « en brosse » caractéristique des races nordiques. Le museau est de largeur moyenne et aminci au niveau de la truffe. Les yeux sont en amande, de couleur bleue, marron ou parfois vairons. Les oreilles, attachées haut sur le crâne, petites et triangulaires, sont très alertes aux bruits de l’environnement. Ainsi, le Husky est connu pour faire penser à un loup, dont il possède aussi parfois la couleur : la robe peut présenter toutes les nuances du noir au blanc pur, en passant par divers tons de gris, argent, sable ou brun, souvent avec un masque plus clair.
Origines du Husky de Sibérie
Le Husky est un chien de type primitif : c’est une race très ancienne, qui fut utilisée durant des siècles par les tribus sibériennes pour tracter des traîneaux munis de lourdes charges sur des distances parfois très longues. D’ailleurs, le Husky est connu grâce au film Balto, qui retrace l’histoire d’une meute qui traversa l’Alaska pour apporter des médicaments contre la diphtérie au petit village de None en 1925. Aujourd’hui, le Husky est apprécié comme chien de compagnie et d’exposition ; il est aussi utilisé dans les compétitions de traîneau et pour des randonnées en montagne. Importé au XXème siècle en Amérique du Nord, où la race est officiellement reconnue depuis 1930, il est devenu extrêmement populaire dans le monde entier.
Caractère et comportement du Husky
Le Husky est un chien au caractère têtu, très énergique, jovial et plein de bonne volonté. Sociable envers les humains et avec les autres chiens, il est dénué de toute agressivité. Si certains individus adultes peuvent montrer une certaine réserve avec les étrangers, cela ne fait pas pour autant de lui un bon chien de garde ! Le Husky est un bon compagnon de jeu avec les enfants et les adolescents, mais il a tendance à ignorer les plus petits.
Quel que soit le milieu dans lequel il évolue, il est impératif qu’il puisse se dépenser plusieurs fois par jour et avoir de l’espace. De tempérament espiègle, parfois hyperactif, il est important de le dresser dès le plus jeune âge si l’on veut obtenir des résultats. Il s’entend bien avec les autres animaux, notamment les chats, mais il est nécessaire de lui faire comprendre certaines limites. Enfin, s’il accompagne avec grand plaisir son maître pour de longues balades, il se désintéresse vite en revanche des jeux de balle et de bâton.
Prendre soin de son Husky
Il est important de noter que le Husky subit deux mues annuelles ; ce changement de fourrure peut durer plusieurs semaines, durant lesquelles il est nécessaire de le brosser chaque jour. Le reste du temps, un brossage hebdomadaire suffit et il a l’avantage de ne pas perdre beaucoup de poils. Le Husky n’a pas besoin d’être lavé, c’est même déconseillé pour sa peau et pour son poil : comme un chat, il est capable de se laver tout seul. On peut couper de temps en temps les poils qui poussent entre ses doigts, et égaliser ceux qui dépassent des oreilles mais il est hors de question de lui faire subir un toilettage complet.
On portera une attention particulière aux parasites (puces et tiques) à chaque retour de balade pour éliminer les éventuels insectes vecteurs de maladies. Enfin, veiller à contrôler régulièrement l’intérieur des oreilles : si le pavillon de l’oreille rougit ou présente des croûtes, il faut consulter un vétérinaire. Contrôler également l’état des griffes et des coussinets, qui peuvent être écorchés ou irrités si le chien marche beaucoup. Si les griffes sont trop longues, elles risquent d’être arrachées : il faut alors les couper avec une pince coupe-ongle adaptée.
L’alimentation du Husky
Le Husky est un chien « économique » d’un point de vue alimentaire, car il a besoin de moins de nourriture que les autres chiens par rapport à sa taille. En fonction de son poids, on doit compter une ration de 400 à 600 g de viande par jour. Il présente une certaine fragilité digestive avec les féculents, qui sont donc à éviter à moins qu’ils ne soient bien cuits. Si on choisit de lui donner des croquettes, il faudra les sélectionner avec attention afin qu’elles répondent à ses besoins énergétiques ; certaines gammes proposent des produits adaptés aux chiens de type nordique, contenant du poisson et des légumes mais pas de céréales, qu’ils ne consomment normalement pas dans la nature. Ainsi, avec un régime adapté à ses besoins nutritionnels particuliers, le Husky se portera mieux dans son corps et dans sa tête. En dehors des repas, il appréciera un os à moelle d’origine naturelle, ou toute autre friandise à mâcher ou à ronger au cours de la journée.
Santé et pathologies du Husky
Le Husky est un chien robuste, à condition comme vu plus haut de veiller à lui apporter une alimentation équilibrée. Cela diminue les risques de troubles digestifs qui pourraient l’affecter. Il est sujet à des maladies oculaires comme la cataracte ou l’atrophie rétinienne après un certain âge, bien que la cataracte juvénile puisse malheureusement arriver. L’atrophie progressive de la rétine, elle, peut commencer tôt et conduire d’abord à une perte de la vision nocturne, puis de la vision diurne et enfin à la cécité… Outre ces défauts héréditaires susceptibles d’atteindre la race, le Husky a relativement peu de risques de troubles cardiaques et neurologiques ; il est peu concerné par l’épilepsie, et très rarement sujet à la dysplasie de la hanche.
Prix d’un chiot Husky
Le prix d’un chiot Husky va dépendre du sexe, du pedigree des parents, de la conformité aux standards de la race, etc.
- Prix d’un mâle Husky : 600 à 1400€
- Prix d’une femelle Husky : 450 à 1400€