Table des matières
- Les mammifères
- Les écureuilsen France
- Peut-on adopter et apprivoiser un écureuil sauvage ?
- Qui est l’écureuil sauvage ?
- Un solitaire doué pour faire des réserves
- Reproduction de l’écureuil sauvage
- Ecureuil sauvage : une espèce protégée
- Ne pas adopter ni apprivoiser un écureuil !
- définition – (écureuil) signaler un problème
- Caractéristiques
- Noms français et noms scientifiques correspondants
- Symbolisme de l’écureuil
- L’écureuil dans la culture populaire
- État, pression (et réponses), dynamiques de populations
- Notes et références
- Voir aussi
- Des menaces mineures, plébiscité en animal de compagnie
- Comment vit un capybara ?
- Jusqu’à 50 kg à l’âge adulte
- L’animal aperçu dans plusieurs communes
- Classification des écureuils
- Écureuil
- L’écureuil n’adopte qu’un membre de sa famille
Les mammifères
- Le loup, animal sauvage controversé Le loup commun ou loup gris (Canis lupus) se distingue avec la sous-espèce rencontrée notamment en France, du loup européen ou loup gris commun (Canis lupus lupus). Cet animal sauvage a toujours…
- Le raton laveur, un opportuniste venu d’Amérique Le raton laveur commun (Procyon lotor) est arrivé en Europe entre les deux guerres mondiales, tout droit venu d’Amérique où la fourrure ce mammifère carnivore a toujours été convoitée….
- Le chien viverrin, un carnivore nuisible venu d’Asie Le chien viverrin (Nyctereutes procyonoides) est appelé Racoon dog par les Anglais, soit chien raton laveur en France ou encore chien martre, et Tanuki au Japon où il est le symbole de la…
- Le lapin de garenne, redoutable au jardin Le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) ou lapin commun fait partie des lagomorphes comme le lièvre. Ce mammifère de la famille des Léporidés tire son nom des garennes, nom donné autrefois…
- Le lièvre d’Europe, rapide et sauvage Le lièvre d’Europe (Lepus europaeus), également appelé lièvre brun est un mammifère herbivore de la famille des léporidés à laquelle appartient également les lapins. Bien que la plupart…
- Le castor, une espèce-ingénieur protégée Le Castor commun ou Castor d’Europe (Castor fiber) appartient à la famille des Castoridés. Il s’agit d’un mammifère, le plus grand des rongeurs, semi-aquatique de surcroit, bien connu pour…
- La martre des pins (Martes martes) ou marte, loin du jardin La martre ou marte, dont le vrai nom est la martre des pins (Martes martes), appartient à la famille des Mustélidés, comme la fouine (Martes foina). S’ils sont tous deux des petits mammifères…
- Le loir, un rongeur qui s’installe dans les toitures Le loir (Glis glis) est le plus gros des rongeurs de la famille des Gliridés à côté du lérot et du muscardin. Appelé loir gris, loir commun ou loir vulgaire, ce petit mammifère est…
- Le muscardin, un petit rongeur protégé Le Muscardin (Muscardinus avellanarius) est un petit rongeur nocturne et farouche qui fait partie des micromammifères au régime essentiellement végétarien. Comme le loir et le lérot, il…
- Le chevreuil, animal forestier de plus en plus en plaines Le chevreuil, appelé également brocard pour le mâle et chevrette pour la femelle, n’est autre que le jeune faon devenu adulte. Ce ruminant herbivore appartient à la famille des Cervidés dont…
- Le cerf élaphe, grand ruminant des forêts On parle du cerf mais en réalité son nom exact est « cerf élaphe » sachant qu’en grec élaphe est un cerf, nous voici devant un réel pléonasme. Le cerf est ce grand mammifère herbivore ruminant…
- Le rat d’égout, rat gris ou surmulot, un rongeur peu apprécié Le rat est sans doute apprécié uniquement dans le dessin animé « Ratatouille » car, en dehors de ce film d’animation, il est surtout associé à la saleté, aux maladies qu’il porte, aux égouts…
- Le sanglier, animal forestier qui retourne les sols Le sanglier n’est pas que l’animal chassé par Obélix dans les bandes dessinées d’Astérix, les chasseurs bien réels sont aussi à ses trousses, notamment lorsqu’il a tendance à devenir…
- La souris grise ou souris commune (Mus musculus), la proie du chat La souris grise est le petit rongeur le plus fréquemment rencontré, où que l’on soit, ce qui explique qu’on l’appelle également souris commune. Généralement, lorsqu’elle est découverte…
- Le hérisson, l’animal indispensable du jardin, ami du jardinier Non, si vous trouvez un hérisson dans votre jardin, ne le chassez pas ! Il n’est pas nuisible, bien au contraire, il vous aidera à protéger votre jardin de divers insectes.Le hérisson, un…
- Le renard roux, rusé et redoutable dans le poulailler Le renard roux est le plus commun des renards qui se rencontre sur pratiquement tous les continents. Dès les contes pour enfants, on évoque ce mammifère carnivore, plutôt omnivore en réalité,…
- La genette, un carnivore fugace qui rappelle le chat La Genette d’Europe ou Genette commune (Genetta genetta) est un petit animal élancé qui rappelle le chat par sa taille mais aussi par sa silhouette et son poil. Mammifère carnivore de la Famille…
- Le vison d’Europe, sa fourrure convoitée l’a rendu rare Le vison d’Europe (Mustela lutreola) est un petit mammifère carnivore faisant partie de la famille des Mustélidés, dont le nom évoque les manteaux des femmes richissimes des années 40….
- L’hermine, chasseur de rongeurs L’hermine (Mustela erminea) est un petit animal carnivore faisant partie de la famille des Mustélidés, dont la silhouette est élégante et la fourrure renommée. Elle appartient au symbolisme de…
- La loutre d’Europe, un carnivore semi-aquatique La loutre commune ou d’Europe (Lutra lutra), seule espèce vivant en Europe, est un petit mammifère carnivore semi-aquatique d’eau douce appartenant à la famille des Mustélidés, et dont…
- Le putois et sa puanteur légendaire Le putois (Mustela putorius) est un petit animal carnivore de la famille des Mustélidés reconnaissables à leur silhouette allongée tels que belette, loutre, fouine, hermine, vison, notamment. Le…
- Le rat musqué, un animal nuisible et invasif Le rat musqué (Ondatra zibethicus) est un rongeur qui est parfois appelé rat d’Amérique puisqu’il vient du nord de ce continent d’où les européens l’ont convoité pour sa fourrure, au…
- La fouine, un petit animal curieux et mal aimé La fouine (Martes foina) n’est pas que le nom d’un rappeur ! Et malgré son nom scientifique, ce n’est qu’une cousine de la martre (Martes martes) qui n’est pas de la même espèce. Non, la…
- La chauve-souris pipistrelle, une alliée contre les moustiques La chauve-souris ou chiroptère (Chiroptera) est un petit animal qui vole et qui vit la nuit. Son nom vient du grec « chiro » qui signifie « main » et « ptera » qui veut dire « aile ». D’ailleurs, elle…
- Le ragondin, un rongeur nuisible Le ragondin n’est pas vraiment l’animal qui fait rêver, dans la nature. Ce gros rat de rivière fait partie des mammifères rongeurs, connu également sous les noms de castor des marais, loutre…
- L’écureuil, infatigable cueilleur de noisettes L’écureuil roux (Sciurus vulgaris) a fait des noisettes son met de prédilection. Avec son joli pelage roux et son épaisse queue en panache, ce petit rongeur a toujours charmé tout le monde…
Les écureuilsen France
Morphologie de l’écureuil roux
Mensurations de l’Écureuil roux (adulte) en France (n=142) : moyenne ± écart-type, et valeurs extrêmes.
Arboricole, sa morphologie est caractérisée par une longueur de corps de 20 à 25 cm, une queue en panache de 15 à 20 cm qui lui sert de balancier lors de ses déplacements dans les arbres, et également d’organe de communication visuelle.
Ses membres postérieurs bien développés lui permettent de faire des bonds importants de branche en branche. Son pied postérieur (51 à 65 mm) est constitué de 5 doigts contrairement à ses mains qui n’en comptent que 4, tous munis de griffes acérées, lui permettant de grimper facilement aux arbres, aussi bien en montant qu’en descendant, la tête la première.
Dépourvue de canine, sa dentition est constituée de 22 dents.
Mâles et femelles ne sont pas différenciables à distance. Leur poids est identique, entre 300 et 385 g, les femelles étant toutefois plus lourdes lorsqu’elles sont gestantes. De même, jeunes et adultes ont une morphologie semblable et ne peuvent être différenciés que par leur gabarit, ou par le comportement » joueur » des jeunes.
Capable de distinguer les couleurs, contrairement à la plupart des mammifères, il dispose également d’un odorat développé, indispensable pour retrouver ses provisions cachées dans la litière.
Pelages de l’écureuil roux
Le pelage de l’Écureuil roux est variable selon les individus. Si une grande proportion d’individus présente un pelage roux, notamment dans les forêts de feuillus de plaine, de nombreuses autres formes sont observées, allant du roux-gris (amenant certains observateurs à le confondre avec l’Écureuil gris), au marron foncé, voire au gris-noir. Les individus foncés sont rencontrés en montagne, dans les Alpes, les Pyrénées, et moins fréquemment en plaine de basse altitude. Tous présentent un ventre blanc, ce qui permet de le différencier aisément de l’Écureuil de Pallas (localement présent en France).
Les oreilles se terminent par un pinceau de poils de 2,5 à 3 cm de long qui croît en fin d’été et est proéminant en hiver et au printemps. La queue est longue, bien fournie, en panache, de couleur uniforme, parfois avec l’extrémité blanche (en Grande-Bretagne et très rarement en France).
L’Écureuil roux mue au printemps et à l’automne, respectivement à partir d’avril et d’octobre. La période de mue est toutefois variable selon le sexe et l’âge des individus. La mue printanière commence par la tête, puis les pattes, le cou, le corps et se termine par la queue. Celle de l’automne suit un » chemin » inverse, bien que la queue ne mue pas une seconde fois.
Peut-on adopter et apprivoiser un écureuil sauvage ?
Le seul écureuil autochtone dans notre pays est l’écureuil roux. Qui est exactement ce rongeur diurne, comment vit-il ? C’est un animal très attachant que l’on aime voir sauter d’arbre en arbre avec une agilité déconcertante. Nombre de foyers rêvent d’en adopter un, ignorant toutefois si cet animal peut réellement être apprivoisé, ou ne serait qu’être élevé en captivité. Au risque d’en décevoir beaucoup, la détention d’un écureuil roux est strictement interdite.
Qui est l’écureuil sauvage ?
L’écureuil roux (Sciurus vulgaris) que l’on appelle aussi écureuil d’Eurasie est un petit rongeur arboricole qui appartient à la famille des Sciuridae.
A l’âge adulte, le mâle pèse 600 g et mesure 45 cm de longueur queue comprise, sachant que celle-ci mesure tout de même 20 cm. Elle est donc quasiment aussi longue que le corps de l’écureuil. Il possède un pinceau de poils à l’extrémité de chaque oreille. Sa robe, durant l’hiver, est beaucoup plus fournie qu’en été. La couleur de son pelage oscille du roux clair au roux brunâtre voire au brun noir. Seule la fourrure qui recouvre son ventre est blanche en toute saison.
La queue de l’écureuil est très fournie également. Il la porte en panache et quand il se déplace de branche en branche, elle lui sert de gouvernail mais aussi de balancier lorsqu’il saute. Ce que l’on sait moins c’est que la queue est parfois utilisée comme moyen de communication et comme signal optique entre mâles et femelles durant la période des amours.
L’espérance de vie d’un écureuil à l’état sauvage est de 4 à 6 ans au grand maximum. En captivité, sa longévité peut atteindre 10 ans ½.
Un solitaire doué pour faire des réserves
L’écureuil est un solitaire qui vit le jour, dans les forêts d’arbres anciens. Il est très actif du printemps à l’automne, sans cesse à la recherche de graines, de fruits, d’écorces et d’insectes. Il peut même s’approcher des habitations pour glaner de la nourriture. Il se constitue un stock et est un peu moins affairé pendant l’hiver. Grâce à son flair très développé, il sait retrouver sans difficulté ce qu’il a caché pour pouvoir faire face aux conditions météorologiques difficiles. Mais lorsque les hivers sont vraiment trop rudes, l’écureuil roux peut migrer vers des régions plus tempérées car il peut succomber aux froids extrêmes. Rappelons que cet animal n’hiberne pas.
Reproduction de l’écureuil sauvage
Avant de fonder une famille il construit plusieurs hottes en accumulant des brindilles, de petits morceaux de branches et d’écorce, puis les tapisse de mousses. Ces nids sont repérables grâce à leur ouverture toujours dirigée vers le bas afin de protéger les occupants contre les intempéries.
L’écureuil roux atteint sa maturité sexuelle à la fin de l’hiver, vers l’âge de 1 an, mais ce peut être à 6 ou 7 mois pour les individus nés au cours du printemps. Après une gestation de 37 à 39 jours, la femelle donne naissance à une portée de 1 à 9 ou 10 petits, mais dans la majorité des cas cela ne dépasse pas 4 ou 5 rejetons). Il faut noter que la femelle écureuil possède 8 mamelles. Elle ne peut donc nourrir que 8 petits au maximum. Ils sont allaités par leur mère jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de 8 semaines en moyenne et sont totalement indépendants à environ 10 semaines.
Ecureuil sauvage : une espèce protégée
Cela fait plus de trois décennies que l’espèce est protégée, pourtant le nombre d’écureuils sauvages en France reste assez faible. La menace est majeure. Il ne faut pas perdre de vue que l’écureuil est extrêmement exposé à de nombreux dangers, à savoir :
- Le trafic routier,
- La déforestation et plus précisément la destruction de son habitat du fait de la fragmentation des bocages, des bois et forêts pour y faire passer des routes,
- La pollution de tout type,
- Les parasites,
- Les prédateurs,
- La famine.
Les prédateurs sauvages et domestiques de l’écureuil roux sont les rapaces – qu’ils soient nocturnes ou diurnes -, les pies, les martres des pins, les chats, les chiens et depuis peu l’écureuil gris tout droit venu d’Amérique du Nord et introduit chez nous. Ce trouble-fête cause la mort de nombreux écureuils roux pour deux raisons. D’une part il lui transmet la coccidiose, une maladie parasitaire, et d’autre part il consomme une grande partie des ressources alimentaires de notre écureuil autochtone, entraînant une famine dont ce dernier fait largement les frais.
Ne pas adopter ni apprivoiser un écureuil !
Avant de capturer un écureuil pour l’élever en captivité ou bien d’en acheter un par quelque biais que ce soit, il faut impérativement s’informer sur le statut juridique de cet animal. En France, l’écureuil roux est protégé depuis 2010. La loi est claire : il est interdit de le capturer, de le détenir y compris en ce qui concerne les jeunes tombés du nid qui ne doivent d’ailleurs même pas être recueillis. Tout au plus peut-on leur administrer des soins d’urgence avant de prévenir obligatoirement et sans délai un centre de soins spécifiquement habilité à s’occuper de ces animaux sauvages. Il est de plus interdit de le blesser, de le tuer, de le naturaliser, de ramasser un écureuil mort.
Inutile donc d’espérer détenir un écureuil en captivité sans être hors la loi ! D’ailleurs, la vente d’écureuils est prohibée (et donc son achat). Cela tient aussi pour les autres espèces de la famille des Sciuridae. D’ailleurs, en France, nous n’avons pas le droit de relâcher dans la nature des Sciuridés autres que l’écureuil roux (Sciurus vulgaris) et la marmotte des Alpes (Marmota marmota) qui sont nos deux seules espèces autochtones.
définition – (écureuil)
signaler un problème
D’autres écureuils volants sont des rongeurs de la famille des Anomaluridae.
Caractéristiques
Leur queue, plus ou moins touffue selon les espèces, forme un panache ou un plumeau caractéristique, ainsi que leur faculté à sauter de branche en branche.
Il y aurait 264 espèces recensées dans le monde dont 56 % sont arboricoles, 12,5 % sont terrestres et 31,5 % volants. Ils ne sont absents que des îles et de certains archipels, de l’Australie et de la pointe sud de l’Amérique, ainsi que d’une zone concernant l’Est de l’Afrique du Nord et une partie du Moyen-Orient.
Leur taille varie de 13 cm pour les écureuil pygmée d’Afrique à 90 cm pour les écureuils géants d’Asie.
Sur tous les continents, en raison de leur mode de vie, les écureuils semblent jouer des fonctions écosystémiques importantes, notamment en » oubliant » des graines qui germent d’autant mieux, qu’elles sont parfois enterrées par ces animaux dans des trous où elles sont mises en contact avec des champignons symbiotes. On a récemment montré que les écureuils consomment (de nuit surtout pour certaines espèces et toute l’année (pour les espèces testées) dans les régions froides et tempérées) une grande quantité de champignons, contribuant ainsi à la propagation des spores de ces champignons, dont certains ne font que des fructifications souterraines (truffe du cerf par exemple).
Noms français et noms scientifiques correspondants
Liste alphabétique des noms vulgaires ou des noms vernaculaires attestés en français.
Note : certaines espèces ont plusieurs noms et, les classifications évoluant encore, certains noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide. En gras, les espèces les plus connues des francophones.
- Écureuil d’Abert – Sciurus aberti
- Écureuil d’Alexandre – Paraxerus alexandri
- Écureuil d’Allen – Sciurus alleni
- Écureuil-Antilope – Ammospermophilus spp
- Écureuil de Barbarie (ou de Berberie) – Atlantoxerus getulus
- Écureuil des bois de Boehm – Paraxerus boehmi
- Écureuil de Bolivie – Sciurus ignitus
- Écureuil du Brésil – Sciurus gilvigularis
- Écureuil de Carruther – Funisciurus carruthersi
- Écureuil de Collie – Sciurus colliaei
- Écureuil de Colombie – Sciurus pucheranii
- Écureuil de Corée – Tamias sibiricus (Eurasie) ou Tamias striatus (Amérique)
- Écureuil de Deppe – Sciurus deppei
- Écureuil d’Ebi – Epixerus ebii
- Écureuil d’Eurasie – Sciurus vulgaris
- Écureuil fauve – Sciurus niger
- Écureuil du Fernando Po – Paraxerus poensis-
- Écureuil de Finlayson – Callosciurus finlaysonii
- Écureuil fouisseur de Barbarie – Atlantoxerus getulus
- Écureuil de Gambie – Heliosciurus gambianus
- Écureuil géant – Ratufa spp. et par extension le plus commun du genre: Ratufa affinis
- Écureuil géant de Ceylan – Ratufa macroura
- Écureuil géant commun – Ratufa affinis
- Écureuil géant gris – Ratufa macroura
- Écureuil géant de l’Inde – Ratufa indica
- Écureuil géant de Malaisie – Ratufa bicolor
- Écureuil gétule – Atlantoxerus getulus
- Écureuil gris – Sciurus carolinensis
- Écureuil gris d’Arizona – Sciurus arizonensis
- Écureuil gris de Caroline – Sciurus carolinensis
- Écureuil gris du Mexique – Sciurus aureogaster
- Écureuil du Guayaquil – Sciurus stramineus
- Écureuil de la Guyane – Sciurus aestuans
- Écureuil des Indes – Sciurus indicus ou Sciurus palmarum
- Écureuil du Japon – Sciurus lis
- Écureuil du Junin – Sciurus pyrrhinus
- Écureuil multicolore – Sciurus variegatoides
- Écureuil du Nayarit – Sciurus nayaritensis
- Écureuil occidental – Sciurus griseus
- Écureuil des palmiers – Epixerus ebii
- Écureuil palmiste – Epixerus ebii ou Funambulus spp.
- Écureuil de Perse – Sciurus anomalus
- Écureuil de Peter – Sciurus oculatus
- Écureuil des Pins – Sciurus deppei
- Écureuil pygmée (d’Afrique) – Myosciurus pumilio
- Écureuil à queue de cheval – Sundasciurus hippurus
- Écureuil à queue rouge – Sciurus granatensis
- Écureuil de Raffles – Ratufa affinis
- Écureuil de Richmond – Sciurus richmondi
- Écureuil des rochers – Spermophilus variegatus
- Écureuil roux – Sciurus vulgaris (Europe) ou Tamiasciurus hudsonicus (Amérique)
- Écureuil roux du Canada – Sciurus hudsonius
- Écureuil roux du nord de l’Amazonie – Sciurus igniventris
- Écureuil roux du sud de l’Amazonie – Sciurus spadiceus
- Écureuil du Sanborn – Sciurus sanborni
- Écureuil de terre à quatre raies – Lariscus hosei
- Écureuil de terre à tête de musaraigne – Rhinosciurus laticaudatus
- Écureuil de terre à trois raies – Lariscus insignis
- écureuil terrestre – certains spermophiles au sein du genre Spermophilus
- Écureuil terrestre Arctique – Spermophilus parryii
- Écureuil terrestre de Californie – Spermophilus beecheyi
- Écureuil terrestre à manteau doré – Spermophilus lateralis
- Écureuil terrestre de Franklin – Spermophilus franklinii
- Écureuil terrestre du Mexique – Spermophilus mexicanus
- Écureuil terrestre nord-africain – Atlantoxerus getulus
- Écureuil terrestre à queue ronde – Spermophilus tereticaudus
- Écureuil terrestre de Washington – Spermophilus washingtoni
- Écureuil du Venezuela – Sciurus flammifer
- Écureuil à ventre rouge – Callosciurus erythraeus
- écureuil volant – qualifie la famille des Anomaluridés ou la sous-famille des Pteromyinés
- Écureuil de Wilson – Epixerus wilsoni
- Écureuil du Yucatán – Sciurus yucatanensis
- Grand écureuil de Stanger – Protoxerus stangeri
- Ecureuil Fouisseur d’ afrique
- Etc.
Symbolisme de l’écureuil
Article détaillé : Petit-gris (écureuil). Blason d’un quartier de Tübingen
En Europe, les écureuils étaient considérés autrefois avec une grande méfiance. Les mythes des Germains du Nord relatent l’existence d’un écureuil appelé Ratatöskr ( » dent de rat « ) qui ne cessait de monter et de descendre sur le tronc de l’arbre du monde Yggdrasil (voir Frêne) et semait la discorde entre l’aigle installé sur sa cime et le serpent Nidhogr, en racontant à chacun ce que l’autre avait dit de lui. L’écureuil fut aussi rapproché du dieu germain Loki. Cet animal roux qui fuit sans cesse à toute vitesse et ne se laisse jamais attraper fut considéré à l’époque chrétienne comme une véritable incarnation du Diable.
Pour les indiens d’Amérique, avoir la force de l’écureuil se dit de l’homme qui est toujours en mouvement. Rêver d’un écureuil est une invitation à se préparer pour un grand changement. Il apprend aussi à réserver son énergie pour un besoin ultérieur mais aussi à réserver son jugement pour l’avenir.
En héraldique l’écureuil est le symbole de la prévoyance, de l’agilité, de la vivacité et de l’indépendance ou bien encore des contrées boisées. S’il est d’azur, il symboliserait la foi dans le commerce, s’il est de sable il symboliserait » un homme juste qui corrige les vices « .
Nicolas Fouquet, intendant général des finances de Louis XIV, portait sur ses armes un écureuil ( » fouquet » en patois) accompagné de la devise » Quo non ascendet ? » ( » Jusqu’où ne montera-t-il pas ? « ).
L’écureuil dans la culture populaire
Article détaillé : Liste des écureuils de fiction.
- L’image de l’écureuil stockant ses noisettes est souvent associée à l’idée d’épargne. C’est pourquoi en France le logo du Groupe Caisse d’épargne est un écureuil ;
- par ailleurs cet animal est l’emblème de l’équipe nationale de football du Bénin.
C’est un terme qui entre dans la composition de plusieurs noms vernaculaires de poissons (comme merluche-écureuil, le genre Sargocentron), d’autres mammifères (comme singe-écureuil) et d’un papillon de nuit.
Expression : » agile comme un écureuil «
Selon les croyances populaires suisses, l’écureuil est aussi appelé » Heidy « . En effet, selon la légende » Heidi » aurait recueilli un écureuil en descendant chercher du lait en bas de la vallée.
État, pression (et réponses), dynamiques de populations
- De nombreuses espèces sont en régression du fait de la dégradation ou destruction ou fragmentation écologique de leur habitat. Le phénomène de roadkill (animaux écrasés sur les routes) peut être limité par la construction d’ écureuilloducs ; passerelles de cordes faisant efficacement office d’écoduc leur permettant de traverser les routes en sécurité).
- Quelques espèces introduites ou s’étant adapté aux contextes urbains prospèrent (ex : écureuil gris en Angleterre), au détriment de l’écureuil roux en Europe (Royaume-Uni et Italie principalement) qui régresse face à l’écureuil gris considéré comme invasif et qui fait aussi des dégâts sur les arbres qu’il écorce en période de sécheresse (pour boire la sève semble-t-il)
- Des études récentes montrent que beaucoup d’écureuils sont significativement mycophages . La régression des champignons, en particulier en forêt gérée avec la régression du bois-mort et de la naturalité des milieux, ou l’empoisonnement par bioaccumulation de métaux ou radionucléides bioconcentrés par les champignons (suite aux retombées des essais nucléaires, puis de la catastrophe de Tchernobyl par exemple), ou suite à l’intensification des pratiques sylvicoles,, cette régression donc, pourrait peut-être expliquer la régression de certaines populations d’écureuils.
Notes et références
- a et b Définitions lexicographiques et étymologiques de » écureuil » du TLFi, sur le site du CNRTL.
- (fr) Les écureuils introduits en France et en Europe occidentale : de la connaissance à la prévention Actes du 13e Forum des gestionnaires du 16 mars 2007 (31 p)
- Marc D. Meyer, Malcolm P. North, and Douglas A. Kelt ; Fungi in the diets of northern flying squirrels and lodgepole chipmunks in the Sierra Nevada ; Can. J. Zool. 83: 1581–1589 (2005) doi: 10.1139/Z05-156
- Attention aux appellations et traductions fantaisistes circulant sur l’Internet
- Message du ministre sur Nature et biodiversité algérienne.
- a, b, c et d Écureuil terrestre de Barbarie
- a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l (en)(es)(fr) Liste des espèces CITES, Référence aux annexes de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Revue et corrigée par Tim Inskipp & Harriet J. Gillett. 2003. Lire le document pdf p.90
- a, b, c, d et e D. Sheil et E. Meijaard. La vie reprend après les abattages OIBT Actualités des Forêts Tropicales 13/2 2005. Lire le document pdf
- d’après l’Encyclopedie des symboles La Pochothèque, Le livre de poche, ISBN 2253130109
- Les symboles des animaux dans la croyance indienne
- Les animaux totems
- écureuil sur le site Au blason des armoiries.
- L. Foulques-Delanos, Manuel héraldique ou Clef de l’art du blason(Avertissement), Limoges, oct. 1816]
- Marc D. Meyer, Malcolm P. North, and Douglas A. Kelt ; Fungi in the diets of northern flying squirrels and lodgepole chipmunks in the Sierra Nevada ; Can. J. Zool. 83: 1581–1589 (2005) doi: 10.1139/Z05-156
- Carey, A.B., Kershner, J., Biswell, B., and Dominguez de Toledo, L. 1999. Ecological scale and forest development: squirrels, dietary fungi, and vascular plants in managed and unmanaged forests. Wildl. Monogr. No. 142. pp. 1–71.
- Carey, A.B., Colgan, W., Trappe, J.M., and Molina, R. 2002. Effects of forest management on truffle abundance and squirrel diets. Northwest Sci. 76: 148–157.
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
- Les écureuils dans l’art, sur Wikimedia Commons
- Écureuil, sur le Wiktionnaire
Articles connexes
- Écureuil (homonymie)
- Écureuil volant
- Petit-gris (écureuil)
- Liste des écureuils de fiction
Liens externes
- Fiche : Écureuil, sur Terra Nova
- Site Internet : Les écureuils en France, Muséum national d’histoire naturelle
- Portail des mammifères
Les capybaras ont deux incisives pouvant couper des petites branches et infliger des blessures ! PHOTO//Richard, sur Flickr
Le capybara est un herbivore mangeant principalement des herbes et des plantes aquatiques. Parfois, les agriculteurs l’accusent de saccager les cultures de pastèques, riz, cannes à sucre et maïs qui constituent une partie de son alimentation. Il était autrefois beaucoup chassé par les éleveurs qui l’accusaient de manger l’herbe des prairies. Cette chasse a diminué, car ils ont finalement observé qu’il ne broutait pas les mêmes herbes que les vaches. Enfin sa chair, proche de celle des cochons, est très appréciée des amateurs de viande, mais les éleveurs préfèrent aujourd’hui en pratiquer l’élevage plutôt que de le chasser ou de l’exterminer. Sa peau est également appréciée pour la fourrure.
Si le capybara est herbivore, il a la particularité d’être coprophage, c’est-à-dire qu’il mange ses propres excréments. Cela l’aide à mieux digérer la cellulose des plantes qu’il ingère pour en extraire le maximum de protéines !
Des menaces mineures, plébiscité en animal de compagnie
Les capybaras rencontrent la plupart de leurs prédateurs sur terre. Il s’agit principalement de pumas et de jaguars. Pour s’en protéger, le mâle marque son territoire. Pour ce faire, il dispose d’une glande frontale sécrétant une substance odorante.
Mais c’est avant tout dans l’eau qu’il se réfugie pour fuir ses prédateurs. Ses pattes palmées jusqu’à la base des griffes en font un excellent nageur. Malheureusement, il retrouve dans l’eau d’autres prédateurs, tels que le caïman ou l’anaconda. En dernier recours, le capybara dispose de deux paires d’incisives, larges chacune de 2 cm, qui permettent d’infliger d’importantes blessures.
Les prédateurs du capybara se raréfiant, les populations sont plutôt en augmentation. L’espèce ne figure donc pas dans la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Son statut de conservation est de » préoccupation mineure « .
Avec sa morphologie particulière et attrayante, certains américains l’ont adopté comme animal de compagnie. Plusieurs postent des photos sur les réseaux sociaux…
Lire aussi : Le fennec, un animal de compagnie hors du commun
Plusieurs Américains ont un capybara domestique. Certains les déguisent pour poster des photos sur Internet…
Comment vit un capybara ?
L’espèce vit dans les forêts pluviales, les savanes en crue, les marécages, les prairies inondables, toujours à proximité d’eau. Il aime aussi le bord des lacs, des étangs et des rivières. On l’observe à l’état sauvage dans les forêts denses de l’Amazonie, au Panama, en Colombie, en Uruguay, en Argentine et dans les Andes.
Sociaux, les capybaras vivent en groupes d’environ 20 individus. Ces hardes sont constituées d’un mâle dominant, de plusieurs femelles et de leurs petits, ainsi que de jeunes mâles. Dans de telles conditions, il n’est pas rare que les jeunes d’âges divers soient confiés à l’un des adultes, mâle ou femelle. De plus, une femelle allaitante se laisse téter par tous les petits du même groupe. À la saison sèche, plusieurs groupes se rejoignent pour former des troupes temporaires plus importantes, pouvant atteindre une centaine d’individus.
Après une matinée sur terre, le capybara se rafraîchit souvent dans l’eau l’après-midi. Il peut y passer des heures, dissimulé dans la végétation flottante. Ses yeux, ses courtes oreilles noirâtres et ses narines sont situés haut sur sa tête pour lui permettre de voir et de respirer pendant qu’il nage. Ainsi, il reste souvent simplement le haut de tête émergeant de l’eau, comme les hippopotames.
Les capybaras femelles sont légèrement plus lourds que les mâles. Un capybara adulte mesure entre 1 mètre et 1,4 mètres de long et pèse jusqu’à 65 kilogrammes. La tête est grande et large avec un large museau ; les pattes sont courtes. La gestation dure entre 4 mois. Une portée donne naissance à 2 ou 8 petits, avec une moyenne de 4. Les petits sont sevrés au bout de 4 mois et atteignent leur maturité sexuelle à 18 mois.
Auteur : Matthieu Combe, fondateur du webzine Natura-sciences.com
C’est le plus gros rongeur identifié au monde. Depuis près de deux semaines, la police municipale de Merville (Nord) est sur les traces d’un capybara, ce gros animal aux airs de marmotte géante, rapporte 20 Minutes. Il a été aperçu pour la première fois le 10 juillet dernier, dans un parc de la commune.
Jusqu’à 50 kg à l’âge adulte
Originaire d’Amérique du Sud où il est élevé pour sa chair, le capybara impressionne par sa taille. À l’âge adulte, il peut mesurer plus d’un mètre de long et peser près de cinquante kilos. L’animal est herbivore, certes, mais la mairie a préféré prendre ses précautions. Un avis de recherche a été publié sur les réseaux sociaux pour avertir la population de la présence du capybara, tandis que les policiers redoublent d’efforts pour tenter de le capturer.
Des pièges ont été posés dans le parc, mais le capybara ne s’est pas laissé prendre. « Il est passé au travers et on ne l’a plus vu à Merville depuis quelques jours », indique un responsable de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) à 20 Minutes.
L’animal aperçu dans plusieurs communes
L’animal est capable de parcourir de longues distances à la nage et ne s’éloigne jamais des cours d’eau. Il se déplacerait en suivant le trajet du canal de la Lys et aurait déjà été repéré dans d’autres communes du secteur.
Le mystère demeure sur l’origine de cet animal, qui était probablement détenu de manière illégale. « Il faut un certificat de capacité pour détenir ce genre d’animal », rappelle l’ONCFS. Il est donc peu probable que son propriétaire signale sa disparition. Le capybara n’est pas agressif, mais les gendarmes déconseillent néanmoins d’essayer de le capturer seul.
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Classification des écureuils
L’écureuil est un mammifère de l’ordre des rongeurs (Rodentia), animaux à la fourrure fournie qui recouvre tout leur corps, et caractérisés par la présence de longues incisives à racines ouvertes et à croissance continue.
Ces animaux n’ont pas de canines et parfois même pas de prémolaires. Certains se nourrissent de végétaux, d’autres sont omnivores et on trouve même un carnivore : le rat australien (Hydromys chrysogaster). Le plus grand rongeur existant est le cabiai (Hydrochoerus hydrochaeris) qui peut atteindre 1,30 m de long et 60 kilos, alors que le plus petit est l’écureuil pygmée (Sciurus pusillus), qui ne dépasse pas les 47 mm et pèse environ 10 g à l’âge adulte.
Par le passé, l’ordre des rongeurs se subdivisait en deux sous-ordres : les duplicidentés ou lagomorphes d’une part, et les simplicidentés de l’autre. L’élément distinctif des membres du premier sous-ordre était la présence de deux paires d’incisives sur la mâchoire supérieure, et d’une seule paire sur l’inférieure (sur la mâchoire supérieure, seules deux incisives ont un développement similaire à celui des incisives de la mâchoire inférieure, la seconde paire étant réduite à l’extrême et située derrière l’autre).
Le péroné fondu au tibia, tous deux articulés avec le calcanéum, et les testicules externes persistants sont deux autres éléments de différenciation de ce sous-ordre auquel appartenaient lièvres et lapins. Les simplicidentés se distinguaient par contre par la présence d’une seule paire d’incisives supérieures et d’une paire d’incisives inférieures, un péroné non articulé au calcanéum et de testicules abdominaux ou temporairement inguinaux.
La classification a changé récemment et les duplicidentés, c’est-à-dire les lièvres et les lapins, ne font désormais plus partie d’un sous-ordre, mais sont considérés comme un ordre à part entière, distinct des simplicidentés ou rongeurs vrais.
L’ordre des rongeurs se divise actuellement en trois sous-ordres :
– les sciuromorphes (Sciuromorpha) dont la famille des sciuridés fait partie
– les myomorphes (Miomorpha), dont fait partie la famille des muridés, qui comprend les sous-familles des gerbillinés, des cricétinés et des murinés (rats et souris)
– les hystricomorphes (Istricomorpha) ou caviomorphes (Caviomorpha), qui comprend les caviidés et les chinchillidés (cobayes, chinchillas et hérissons).L’écureuil appartient au premier sous-ordre, la famille des sciuridés, qui comprend 49 genres et 267 espèces répandues pratiquement dans le monde entier et différentes les unes des autres. Les chiens de prairie, les marmottes et les spermophiles appartiennent à cette même famille.
Les écureuils peuvent être arboricoles, comme l’écureuil commun (Sciurus vulgaris), qui fréquente nos forêts et les parcs de certaines villes européennes, terricoles comme le Tamias striatus et l’Eutamias sibiricus, qui préfèrent creuser leur tanière dans le sol, ou volants, comme le Glaucomys volans et le Glaucomys sobrius, capables de se lancer d’un arbre à l’autre grâce à une membrane cutanée qui leur permet d’effectuer de longs vols planés.
Classification de l’écureuil
Règne : animal
Sous-règne : métazoaire
Type : chordé
Sous-type : vertébré
Classe : mammalien
Ordre : rongeur
Famille : sciuridé
Genre : Tamias
Sous-genres : Tamias, Neotamias, EutamiasCet article est-il utile, répond-il à votre problème ?
Écureuil
On appelle écureuils, les représentants de la famille des Sciuridés, un groupe de rongeurs qui compte 262 espèces que l’on retrouve en Amérique du Nord et du Sud, ainsi qu’en Eurasie et en Afrique. On en compte 22 espèces au Canada.
Principalement herbivores, les écureuils se nourrissent parfois d’insectes, d’oeufs et même de petits oiseaux (Corel Professional Photos). Le Grand Polatouche, ou Écureuil volant, possède une membrane repliée sur les flancs et reliée aux pattes qui lui permet de planer (Macmillan Illustrated Animal Encyclopedia). La plupart des écureuils terrestres hibernent, alors que les écureuils arboricoles (qui vivent dans les arbres) sont actifs toute l’année (Corel Professional Photos). Grand polatouche (en haut), Tamia mineur (à droite), Spermophile rayé (centre-gauche) et Marmotte des Rocheuses (oeuvre de Jan Sovak, 1989). Principalement herbivores, les écureuils se nourrissent parfois d’insectes, d’oeufs et même de petits oiseaux (Corel Professional Photos).
On appelle écureuils, les représentants de la famille des Sciuridés, un groupe de rongeurs qui compte 262 espèces que l’on retrouve en Amérique du Nord et du Sud, ainsi qu’en Eurasie et en Afrique. On en compte 22 espèces au Canada. Parmi elles, six sont des espèces arboricoles (Sciurus carolinensis, S. niger, Tamiasciurus hudsonicus, T. douglasii, Glaucomys volans et G. sabrinus), les deux dernières étant planeuses, et 16 sont des espèces terrestres, parmi lesquelles six sont des spermophiles (Spermophilus richardsonii, S. columbianus, S. parryii, S. tridecemlineatus, S. franklinii et S. lateralis), cinq sont des tamias, quatre des marmottes et une un chien de prairie.
Description
Les écureuils possède quatre orteils au membre antérieur et cinq au postérieur. Les écureuils arboricoles ont la queue touffue et des mains grêles alors que les espèces terrestres ont la queue moins poilue et des mains plus robustes pour creuser. Les spermophiles et les tamias transportent de la nourriture dans des abajoues. Les écureuils volants possèdent le long des flancs un repli cutané qui, relié aux membres, leur permet de planer. Les écureuils montrent beaucoup de variations dans leur taille. Le plus volumineux écureuil canadien est la marmotte des Rocheuses qui peut mesurer 80 cm de long et peser 6 kg, alors que la plus petite espèce est le tamia mineur qui ne fait que 22 cm et 50 g.
Reproduction et développement
Au Canada, la plupart des espèces ne se reproduisent qu’une fois par année. Le rut a lieu au printemps. La gestation dure de 24 jours à 44 jours, selon les espèces, et le nombre moyen de jeunes varie entre 3 et 8 par portée. À la naissance, les jeunes sont nus et peu développés. La croissance est rapide.
Habitudes
Toutes les espèces canadiennes, à l’exception des écureuils volants sont diurnes. Alors que la plupart des espèces terrestres hibernent, celles qui sont arboricoles demeurent actives à l’année. Certaines espèces sont grégaires et d’autres solitaires. Les écureuils arboricoles se construisent habituellement un nid; les espèces terrestres creusent plutôt des terriers.
Distribution et habitat
Certaines espèces de Sciuridés se retrouvent à travers le Canada et d’autres habitent des régions particulières. L’habitat préféré varie d’une espèce à l’autre : ils occupent les forêts, les prairies, les montagnes et les régions arctiques. Principalement végétariens, les écureuils ne dédaignent pas consommer occasionnellement des insectes, des oeufs et même des oiseaux et des mammifères de petite taille.
Rapports avec l’homme
Les écureuils peuvent causer des dommages aux cultures de céréales, aux équipements de collecte sous vide dans les érablières, ainsi qu’aux fils de téléphone. Les terriers et les monticules peuvent endommager la machinerie agricole et nuire au bétail.
L’écureuil n’adopte qu’un membre de sa famille
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L’écureuil roux d’Amérique (Tamiasciurus hudsonicus) est un animal solitaire qui n’accepte la présence d’un congénère sur son territoire qu’à la saison des amours. Pourtant, cet écureuil serait capable de recueillir un bébé abandonné… En 19 ans, des chercheurs canadiens ont observé cinq cas d’adoption d’écureuils juvéniles ayant perdu leur mère. Ce qui reste tout de même rare ! Fait surprenant : à chaque fois, les orphelins adoptés étaient apparentés à la mère adoptive, qui était leur tante, leur sœur ou leur grand-mère. Les écureuils roux reconnaissent donc les individus de leur famille et, selon les chercheurs, ce serait grâce à leurs cris. Ce que l’on nomme l’altruisme occasionnel persiste donc chez les mammifères asociaux. Mais l’acte de la mère adoptive reste égoïste : comme elle partage des gènes avec l’orphelin, elle favorise la transmission de ses propres gènes en l’adoptant…
Source : Jamieson C. Gorrell, Adopting kin enhances inclusive fitness in asocial red squirrels, Nature communications, 1 juin 2010.
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