Table des matières
- Avez-vous dit crue?
- Le bloc, une solution rapide, mais offrant peu de contrôle
- Préparer soi-même la nourriture de son chien:
- La nourriture pour chiens lyophilisée:
- BARF, Whole Prey
- Nourrir son chien à la viande crue, est-ce hygiénique ?
- La moulée sèche, une bonne option ?
- Alimentation: la viande crue peut être dangereuse pour les chiens et les chats
- Parasites
- L’Alimentation Naturelle du Chien: Comment s’y Prendre
- Manger cru : les bienfaits et les dangers des aliments crus
- Aliments crus : vitamines conservées et efforts de digestion
- Aliments crus : attention aux salmonelles
- Poisson cru : attention à l’anisakis !
- Peut-on se nourrir uniquement de viande crue?
Avez-vous dit crue?
Qu’entend-on par alimentation crue pour chien?
Exactement ceci. La nourriture qui est donnée à Pitou est crue et, idéalement, le moins transformée possible. Ce principe repose sur l’idée d’offrir une alimentation adaptée au système digestif naturel du chien.
Le régime alimentaire est constitué à la base de viande, d’os et d’abats. En général, il est suggéré de donner entre 2% et 3% de son poids à un chien adulte et en 6% et 10% pour un chiot. Et comme chaque chien est différent, un des principes du cru est d’adapter l’alimentation de votre compagnon à ses propres besoins.
Un pour tous et chacun selon ses besoins!
Il existe plusieurs façons de nourrir son chien au cru, le bloc tout préparé, le cru fait maison et le petit nouveau, le lyophilisé.
Le bloc, une solution rapide, mais offrant peu de contrôle
Le bloc tout fait, c’est comme faire livrer chez vous des petits plats préparés d’avance!
Le bloc est acheté congelé, tout prêt d’avance. La nourriture a été calculée, pesée et le tout, os, viande et abat, est généralement broyé. Il ne vous reste qu’à donner sa ration à Pitou ! C’est une solution facile qui, à part le maintien de quelques règles d’hygiène, requiert peu de votre temps.
Le bloc offre cependant peu de personnalisation du repas du chien. Si certains fournisseurs offrent de faire votre propre recette, en général vous devez prendre le bloc comme il vient. Cette solution permet donc moins de contrôle sur ce que mange votre chien et peut demander un peu plus de recherches pour trouver LA formule toute faite adaptée à Pitou.
Préparer soi-même la nourriture de son chien:
Une solution plus exigeante, mais plus adaptée
Le fait-maison, c’est se concocter chaque jour un repas équilibré basé sur nos besoins du moment.
Le fait-maison est sans doute la solution qui demande le plus d’investissement en fait de temps et d’énergie, mais offrant le plus de liberté. L’idée est de faire vous-mêmes votre » mélange » basé sur les besoins personnels de votre chien.
Il existe de nombreuses écoles de pensées sur les proportions de viande, d’os et d’abats. Comme dans le reste, le but du cru et surtout du fait-maison est d’adapter la ration de votre chien à ses besoins à lui. En général, on conseille environ 10% d’abats et entre 10 et 15% d’os, le reste en viande.
Le fait-maison vous permet d’avoir le plein contrôle sur ce que mange votre chien. En plus de pouvoir adapter l’alimentation générale de votre chien à ses besoins personnels, vous pouvez également ajuster les portions au quotidien. Par exemple, si vous avez fait beaucoup d’exercices physiques cette journée-là, vous pouvez donner plus de viande et un peu de gras. De nombreuses compagnies existent encore une fois afin de vous fournir en « matière première ». Vous pouvez par la suite supplémenter selon vos besoins chez votre épicier.
Par exemple, un bol typique en BARF(Biologicall Appropriate Raw Food) d’un chien actif de dix-huit kilogrammes: 225g de viande pure, 180g d’os charnus (80g d’os pur, 100g de viande ajoutée), 45g d’abats divers, deux cuillères à soupe de purée de légumes et fruits, deux cuillères à thé d’huile, un œuf, un peu de yogourt et un huitième de cuillère à café de varech. (Photo comme exemple d’un bol fait maison uniquement.)
La nourriture pour chiens lyophilisée:
À mi-chemin entre la croquette et la viande crue
Une nouvelle apparition sur le marché est le cru lyophilisé ou déshydraté à froid. Ce processus permettrait, selon les compagnies de cru lyophilisé, de garder tous les nutriments et bienfaits de la viande fraîche sans les côtés négatifs comme la manipulation des aliments. Il se présente généralement sous forme de croquette ou de galette. Le lyophilisé fait en ce moment l’objet de grande discussion sur les forums d’alimentation canine. Quelle que soit votre position sur le sujet, il peut être une solution très intéressante pour ceux qui croient aux bienfaits du cru sans nécessairement vouloir s’y lancer à fond ou ceux qui nourrissent au cru et partent en camping ou en visite pendant plusieurs jours. Comme les blocs tout faits, le lyophilisé ne permet pas d’adapter la recette au besoin du chien.
BARF, Whole Prey
Consommation humaine, jeûne, supplément, comprendre le jargon
Le vocabulaire du monde du cru peut-être assez déroutant pour un débutant. Qu’entend-on par BARF ou par Whole Prey. Pourquoi certains parlent-ils de jeûnes ? Quels sont les suppléments ? Est-il obligatoire de supplémenter ? Pourquoi certains donnent du » conso humaine » ? Quels sont les avantages des blocs d’équarrisseurs et quels sont les risques ?
Il existe deux » écoles de pensées » dans l’alimentation crue, le BARF et le Whole Prey Feeding. BARF signifie Biologically Appropriate Raw Food, en français » nourriture crue biologiquement appropriée « . Whole Prey se traduit par » proie entière « . Le but du modèle Whole Prey est de reproduire la proie que l’animal, à l’état sauvage, chasserait.
Ce principe veut que tout ce dont Pitou ou Minou a besoin se retrouve dans la proie reconstituée avec la viande, les os et les abats. Le BARF part d’un principe similaire, mais recommande de compléter l’alimentation du chien afin de lui assurer une meilleure santé.
Le modèle alimentaire du BARF n’est donc pas carnivore stricte, mais plutôt opportuniste. La purée de légume fait partie intégrante du régime, de même que les œufs et les huiles. Il existe de nombreux autres suppléments que vous pouvez donner selon les besoins de votre animal.
Le jeûne s’inspire également de la chasse en affirmant que l’estomac du chien n’est pas conçu pour être constamment chargé de nourriture et a besoin d’un temps de repos. Pour se faire, une journée de repas est sautée à intervalle régulier ou irrégulier afin de simuler une mauvaise journée de chasse. Le jeûne n’est pas une pratique commune chez tous ceux qui nourrissent au cru. Beaucoup trouvent le jeûne inutile et craignent qu’il n’ajoute en fait un stress à l’organisme.
Il existe deux provenances pour la viande, la viande certifiée consommation humaine et la viande dite d’équarrissage.
Le » conso humaine » est une viande qui, comme son nom le dit, respecte les règlements afin d’être propre à l’alimentation des humains. Il existe de nombreuses règles pour qu’une viande soit certifiée, dont le fait d’être toujours conservée à 4°C. Viande d’équarrissage est une expression désignant simplement une viande qui n’est pas officiellement certifiée. Certains préfèrent donner du » consommation humaine » afin de limiter la prolifération des bactéries dans la viande crue et ainsi ne pas courir de risques. D’autres disent qu’un chien n’est pas un humain et qu’il n’est pas nécessaire de lui donner une viande certifiée. Ce choix, comme dans tout ce qui touche le cru, dépend de vos besoins et de ceux de votre chien.
Nourrir son chien à la viande crue, est-ce hygiénique ?
La question qui revient souvent !
Comment nourrir son chien de manière naturelle sans que la cuisine devienne une zone sinistrée bactériologique ?
Aucune crainte, une bonne hygiène assurera que toute possibilité de contamination soit écartée. Le lavage des bols après chaque repas et de la zone où le chien mange sont bien entendu les règles de base. Pour ce qui est de la préparation, c’est simple, traitez les couteaux, bacs de décongélations, bols, ustensiles et planche à découper comme vous traitez ces mêmes outils lorsque vous manipulez de la viande en vue de faire votre propre souper ! Pas plus compliqué que ça !
Pour ce qui est de Pitou lui-même, n’ayez toujours aucune crainte! Le système digestif du chien, beaucoup plus agressif sur les aliments et les bactéries que celui des humains, est fait pour gérer les parasites, microbes et autres indésirables dans la viande crue.
De plus en plus de gens mélangent cru et croquette et n’ont pas de problèmes. La communauté autour du cru est en réflexion autour de ce sujet. Il y a beaucoup de discussions. Personnellement, je préfère toujours ne pas mélanger, mais de plus en plus de gens le font. Comme quoi tout évolue! À surveiller!
La moulée sèche, une bonne option ?
L’idée du cru est d’avoir une alimentation fraîche et appropriée aux chiens. Selon ce principe, il est certain qu’un régime dit biologiquement approprié au chien sera meilleur qu’une nourriture transformée en usine qui n’a plus rien à voir avec son origine.
Il existe en ce moment peu ou pas d’études sur le cru. La recherche sur l’alimentation canine est présentement principalement financée par les compagnies et elles ont peu d’argent à faire dans le cru. Les chercheurs indépendants s’intéressent de plus en plus au régime, mais les résultats sont longs à venir. Ceci explique pourquoi les vétérinaires sont encore craintifs étant donné le manque de données. Par contre, si l’alimentation crue n’a pas encore fait l’objet de grandes études, les observations à long terme des maîtres semblent très positives.
Les articles sur les dangers reliés aux croquettes abondent et sont souvent alarmistes. S’il est bon de se remettre en question de temps en temps et de se tenir informé, il ne faut pas tomber dans les extrêmes. Faites vos propres recherches et évaluez vos besoins. S’il est certain que l’idéal est d’offrir une alimentation le moins transformée possible, certains restent craintifs par rapport au fait de donner de la viande crue. Si le cru n’est pas pour vous, il existe présentement sur le marché de nombreuses croquettes de très bonne qualité. Si le cru est au contraire quelque chose qui vous intéresse et que vous êtes prêts à vous lancer, il existe de nombreuses ressources en ligne !
Bonne lecture, et surtout, bon appétit !
Article rédigé par Ève Laforest
Des boutiques où être conseillé afin de changer de régime, et pour poser toutes vos questions :
- Nature Animale
- Animal Vert
- Boutique Pawse
Liens externes intéressants :
- barf-asso.fr
- Groupe Facebook : L’eusse-tu cru ?
- Dogs Naturally
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Alimentation: la viande crue peut être dangereuse pour les chiens et les chats
Donner de la viande crue aux animaux domestiques peut paraître une bonne idée, sauf qu’elle est un nid à bactéries potentiellement dangereux pour la santé, ont affirmé des chercheurs vendredi. Ils pointent un risque pour la population humaine.
Chiens et chats sont friands de cette chair qu’ils digèrent mieux que si elle est cuite. Oreilles de porc, cous de poule, haché de lapin, panse de boeuf et autres abats: l’offre abonde.
Des analyses ont été réalisées sur 35 produits surgelés vendus aux Pays-Bas, où la moitié des maîtres disent donner en partie ou seulement de la viande crue à leur carnivore préféré.
Et les résultats, détaillés dans la revue Vet Record, sont préoccupants. « L’Escherichia coli O157 a été isolée sur huit produits (23%), des variétés de listeria étaient présentes dans 15 produits (43%) et de salmonelles dans sept produits (20%) », ont résumé les vétérinaires dans un communiqué.
Parasites
Parfois, cette viande transporte aussi des parasites: Sarcocystis cruzi (quatre produits, soit 11%) et Toxoplasma gondii (deux produits, 6%).
Pour les auteurs, l’étude, même avec un échantillon restreint, démontre que cette viande crue « peut être contaminée avec un ensemble de pathogènes zoonotiques bactériens et parasitaires, source éventuelle d’infections » chez les animaux domestiques.
Ils pointent « un risque pour la population humaine », si les précautions d’hygiène sont mal respectées.
Pour ceux qui craignent tous ces pathogènes, reste la nourriture industrielle, en conserve ou en croquettes, « rarement contaminée par des pathogènes », soulignent les vétérinaires néerlandais.
L’Alimentation Naturelle du Chien: Comment s’y Prendre
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* La composition des repas dépend oû vous trouvez vos conseils.
Il existe différentes philosophies. Pour en savoir plus, visitez les sites web suivants :
Un chien est principalement un chasseur, mais il aussi un omnivore opportuniste. Le régime alimentaire d’un chien peut inclure une vaste gamme d’aliments entiers d’origine animale et végétale.
Bien que chaque chien soit différent, en règle générale, chaque repas devrait être composé de :
* 50 % viandes
* 10 % abats
* 10 % légumes + 5 % fruits
* 25 % produits céréaliers
Les portions
La quantité de nourriture à donner à votre animal est calculée par rapport à son poids idéal, i.e. son poids santé et non son poids actuel.
Chien Adulte :
La directive générale est de nourrir un chien adulte actif et en bonne santé 3% de son poids santé.
Par exemple, si votre chien pèse 50 livres, il aurait besoin d’environ 1,5 livres de nourriture par jour.
* Il est important de se rappeler que ce pourcentage est seulement un point de départ, mais chaque chien est différent et que la quantité doit être ajusté dépendant si il perd ou gagne du poids.
Il est important d’apprendre le poids idéal de votre chien, puis assurez-vous de peser votre animal souvent, surtout au début, pour s’assurer que vous lui nourrissez la bonne quantité de nourriture.
Ajustez la portion, dépendant si votre chien prend du poids ou en perd.
Chiot :
Les chiots en croissance ont besoin 4 à 5 % de leur poids actuel.
Pesez-les à tous les 2 semaines et ajustez la portion en conséquence.
Répartissez la quantité en 3 à 4 repas par jour. Vers 4 ou 5 mois pour un chiot de petite race et vers 7 à 8 mois pour un chiot de grande race, graduellement diminuer à 2 repas par jour.
Lorsque le chiot a atteint sa maturité, diminué graduellement la portion à 3%.
Principaux composantes dans l’alimentation naturelle du chien
La chose la plus importante à retenir au moment de planifier une alimentation naturelle pour votre chien est de fournir la bonne combinaison d’aliments.
Bien que chaque chien soit différent, en règle générale, chaque repas devrait être composé de :
* La viande
* Les abats
* Les légumes
Les fruits
* Les produits céréaliers
* Les suppléments
La viande
La viande est une riche source de protéines et est également riche en nutriments bénéfiques pour votre chien.
Plusieurs sortes de viandes peuvent être utiliser dans le cadre d’une alimentation naturelle pour les chiens et les chats. La clé est la « variété » – essayez différents types de viandes en alternance afin que votre chien peut obtenir tous les différents éléments nutritifs contenus dans les viandes différentes.
La viande peut être servie cuite ou crue, dépendant votre préférence . Par contre, lorsque vous commencez ce régime, il faudra décider lequel vous préférez, car vous ne pouvez faire les deux. Bien sûr, une viande crue est beaucoup plus nutritive pour les animaux qu’une viande cuite. Pour plus d’information, lisez l’article sur l’alimentation crue.
Les viandes recommandées sont :
- Poulet (dos, ailes, cuisses)
- Dinde (ailes, cou)
- Bœuf
- Cheval
- Agneau
- Porc
- Lapin
- Poisson (éviter le poisson en conserve)
Seulement les viandes crues peuvent être servies avec les os ; en outre, si vous faites cuire la viande avant de servir, il faut enlever les os, car les os cuits peuvent facilement briser et c’est dangereux pour l’animal.
Lorsque vous commencez le nouveau régime de votre chien, assurez-vous d’introduire une sorte de viande à la fois. Par exemple, donnez-lui du poulet pendant une semaine, puis de l’agneau la semaine suivante, et ainsi de suite. En agissant ainsi, si votre animal est allergique à une protéine spécifique, vous pouvez facilement identifier quelle viande est le coupable.
Lorsque vous servez de la viande à votre chien, des gros morceaux sont idéales pour la mastication. De plus, ceci peut naturellement aider à nettoyer ses dents. Évidemment, si votre chien a des problèmes dentaires ou est âgé, vous pouvez dans ce cas couper la viande en plus petits morceaux.
Lorsque c’est possible, incorporez plus d’un type de viande dans un repas. Par exemple, utiliser différentes coupes de viande. En outre, si possible, utilisez de la viande biologique et/ou sans produits chimiques.
Autre que la viande, ajoutez ces sources de protéines au menu pour apporter divers nutriments nutritifs, en moyenne 3 fois / semaine :
- Œufs (avec coquille réduite en fins morceaux)
- Fromage cottage
- Yogourt nature (agit comme un probiotique)
Les abats
Les abats sont une source importante de nutriments essentiels à la santé de votre chien.
Par contre, dus à leur richesse, les abats ne doivent pas être plus de 10 % de son alimentation, mais le foie doit comprendre 50% de cette quantité.
Les abats comprennent :
- Foie
- Cœur
- Reins
- Intestins
- Estomac
- etc.
Les légumes
Certaines personnes ont la fausse idée que les chiens sont uniquement des carnivores et en tant que tel ne doivent pas manger de légumes. En effet, les chiens sont des omnivores – en plus de la viande, ils peuvent manger une variété d’aliments comme les légumes, surtout ceux qui ont un goût sucré. Les légumes sont une excellente source de vitamines, minéraux et fibres alimentaires. En outre, étant donné que les légumes sont faibles en calories, ils peuvent être ajoutés à l’alimentation de votre chien en quantité modeste, sans ajouter trop de calories.
Certains légumes peuvent être nourris à votre chien fraîche ou cuit, alors que d’autres doivent être cuits pour aider votre chien à les digérer correctement.
Les légumes suivants n’ont pas à être cuits. Ils sont mieux servis mélangés ou en purée, puisque c’est la façon dont ils seraient retrouvés dans l’alimentation sauvage (dans l’estomac des animaux morts) :
- Germes de luzerne
- Betteraves
- Poivrons
- Carottes
- Céleri
- Maïs frais
- Concombre
- Courgettes
* Occasionnellement, vous pouvez donner à votre chien une carotte entière non pelées crus à mâcher ; c’est bon pour ses dents et ses gencives.
D’autre part, les légumes mentionnés ci-dessous doivent être cuits avant de servir :
- Brocoli
- Chou-fleur
- Haricots verts
- Pois
- Pommes de terre (sans la pelure !)
Voici la liste des légumes à éviter :
- Oignons
- Avocat
- Épinards
- Rhubarbe
Au début, il est préférable de réduire les légumes en purée et les mélanger avec sa nourriture. Avec le temps, vous pouvez grossir les morceaux. Vous verrez ce que votre chien préfère.
Les fruits
Les chiens peuvent manger n’importe quel fuit, sauf les raisins. Faites-le goûter à une grande variété pour savoir ceux qu’il aime !
Les produits céréaliers
Fournit en modération, les céréales participent au bon fonctionnement du système digestif. Les grains entiers fournissent les glucides nécessaires pour alimenter le cerveau et les muscles de votre chien. En outre, ils sont riches en vitamines et minéraux, et ils sont une source de protéines bon marché aussi.
Faites cuire les céréales jusqu’à tendreté avant de les nourrir à votre chien puisque les chiens ne peuvent pas digérer les céréales aussi facilement que la viande. Les chiens (et les chats) ont un intestin beaucoup plus courts que les humains, et alors une certaine prédigestion (sous forme de cuisson) est nécessaire.
Voici quelques excellents choix de céréales à nourrir à votre chien :
- Riz brun
- Orge
- Millet
- Quinoa
- Avoine
- Couscous
- Semoule de maïs
- Purée de citrouille
Pour faciliter la digestion et favoriser l’intérêt de votre chien à les manger, présentez-lui les céréales en purée.
Les suppléments
En plus des ingrédients alimentaires mentionnés ci-dessus, les suppléments naturels devraient également être ajoutés à l’alimentation de votre chien. En particulier, les suppléments suivants sont essentiels pour s’assurer que votre chien obtienne tous les nutriments nécessaires, car ils fortifient le régime alimentaire avec des vitamines et des minéraux importants :
* Calcium
* Acides gras essentiels
* Varech (ou des algues marines)
Points importants à retenir
Lors de l’élaboration d’un régime naturel pour votre chien, gardez à l’esprit les points suivants :
* Visez la variété car cela aidera à assurer un meilleur équilibre des éléments nutritives.
* Achetez des aliments biologiques autant que possible.
* Sauf si vous utilisez des fruits et des légumes biologiques, veillez à bien laver les légumes pour enlever des traces de pesticides et d’insecticides.
Manger cru : les bienfaits et les dangers des aliments crus
La « cuisine du cru » connaît un fort engouement ces dernières années. Du sushi au maki, en passant par le carpaccio… Pourquoi manger cru ? Existe-t-il des risques pour la santé ? Des bénéfices ? Explications d’une nutritionniste.
Manger cru, cela s’appelle aussi crudivorisme ou « alimentation vivante ». Virginie Auffret, nutritionniste à l’association Défi Santé Nutrition, nous dit tout des avantages et aussi des risques qui existent de manger des aliments crus.
Aliments crus : vitamines conservées et efforts de digestion
» Les vitamines et les sels minéraux détruits par la cuisson sont préservés dès lors que vous mangez un aliment cru comme un poisson. Il en est de même pour la qualité des graisses, puisqu’il n’y a pas de dégradation liée à la cuisson. » Autre avantage : les aliments crus demandent plus d’effort à l’estomac pour la digestion. » La sensation de satiété arrive plus rapidement. » Vous avez les intestins fragiles ? Faites attention, certains nutriments irritants n’étant pas détruits par la cuisson, la digestion risque d’être plus difficile.
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Manger cru permet également de préserver sa ligne. Les sushis par exemple, se préparent sans adjonction de matières grasses : ni huile, ni beurre… Pour les crudités bien entendu, ne les noyez pas dans la vinaigrette. Tout comme vous prendrez soin de bien égoutter votre carpaccio — qui baigne dans l’huile d’olive — avant de le manger…
Un délicieux steak tartare. © ALF photo, fotolia
Aliments crus : attention aux salmonelles
Redoublez de prudence. Les aliments crus en effet exigent de votre part une hygiène irréprochable, que ce soit pour les mains bien sûr, mais aussi pour les planches à découper, le réfrigérateur… » Assurez-vous également de la fraîcheur des poissons et des viandes. Car la cuisson permet de détruire les germes pathogènes et limite ainsi les risques d’intoxication. Le consommateur ne doit pas garder plus de deux jours un poisson cru dans son réfrigérateur. » Le risque principal est en effet de voir se développer des salmonelles dans les viandes.
Poisson cru : attention à l’anisakis !
Les amateurs de poisson cru se méfieront du redoutable anisakis. Ce parasite, qui infeste beaucoup de poissons pélagiques, est à l’origine de violentes douleurs gastriques et de manifestations allergiques. Le meilleur moyen de l’éliminer est de… congeler le poisson destiné à être mangé cru. Virginie Auffret précise d’ailleurs qu’aujourd’hui » les professionnels sont formés à cette question. Et ils connaissent les techniques de congélation qui permettent de l’éliminer ».
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Peut-on se nourrir uniquement de viande crue?
D’abord, est-ce que le corps humain tolère vraiment la viande crue? Pour Beth Mayer-Davis, présidente du département de nutrition à l’université de Caroline du Nord, le cru n’est pas forcément problématique, on mange bien des sushis et du steak tartare… Mais il faut se pencher sur les risques de contamination (E coli ou d’autres bactéries) et être conscient des possibles intoxications qui augmentent avec les quantités:
« La sécurité alimentaire est très importante dans ce cas-là. »
Concernant l’équilibre de ce régime, la nutritionniste explique qu’en effet, comme l’affirme Dereck « les abats sont très riches en éléments nutritifs », mais les risques de carences sont nombreux, en fibres par exemple. Logique, « plus on limite le type d’aliments que l’on mange, plus on limite l’opportunité d’avaler des petites quantités de nutriments différents ». Et puis ne manger que de la viande crue signifie manger de très grosses quantités de protéines et de graisses saturées. Pas très recommandé pour les artères, donc.
Lisa Young, nutritionniste, auteur et prof à New York, précise au Guardian qu’on ne peut pas « extrapoler sur les résultats de ce régime. Si cet homme a survécu, tant mieux, son patrimoine génétique l’a peut-être aidé. Mais cela ne signifie pas qu’une autre personne sera capable de suivre ce régime ».
Les deux nutritionnistes ne voient « aucun avantage » à ce type de régime. Cependant, pour Dereck, elles recommandent de faire vraiment attention aux intoxications alimentaires lors de la conservation et de la préparation de la viande, et d’éviter le poulet, « porteur de salmonelle ».
En attendant, Dereck Nance va sans doute continuer tranquillement sa vie de mangeur de viande crue. Il est même récemment devenu boucher, raconte Vice, tout en donnant de temps en temps un coup de main au bar à jus de fruits de sa petite amie.
Pouvoir manger de la viande crue a entraîné chez nos ancêtres certains changements morphologiques importants au niveau du visage, clé de l’amélioration de la parole, selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature.
On sait qu’à l’époque de l’Homo erectus, il y a deux millions d’année, l’introduction de la viande a été crucial pour l’augmentation du volume du cerveau de nos ancêtres. Mais, paradoxalement, à partir du moment où il devient carnivore, ses dents se font plus petites et les muscles de la mastication plus chétifs. « Si un Homo erectus était allé chez le dentiste, ce dernier aurait vraiment mis du temps à trouver la différence avec l’homme moderne », explique Katherine Zink, de l’Université de Harvard et coauteur de l’étude. Selon l’étude publiée mercredi, ce changement au niveau de la mâchoire pourrait facilement s’expliquer si la viande était consommée cuite mais nos ancêtres ne se sont mis aux fourneaux que bien plus tard, il y a 500.000 ans. « Les humains sont incapables de mâcher de la viande crue sans aucun traitement préalable. Si vous donnez à quelqu’un un morceau de viande crue, il mâche et mâche et mâche », explique Katherine Zink.
La viande crue, plus facile à mâcher que les végétaux. Pour élucider ce mystère de l’évolution humaine, Katherine Zink et son collègue Daniel Lieberman ont mesuré l’effort musculaire nécessaire à la mastication pour ce nouveau régime alimentaire à base de viande crue. Résultats: mâcher de la viande crue demande bien moins d’effort qu’un gros volume de fibres végétales mais à une condition: qu’elle soit découpée et écrasée à l’aide d’outils. Les dents des chimpanzés sont très semblables aux nôtres mais ce singe est incapable de travailler la nourriture. Il évite de manger de la viande (2/3% de son alimentation) et pour cause: un chimpanzé a été observé passant 11 heures à manger un seul calabus (une espèce de singe). « Onze heures ! c’est long pour manger quelque chose de la taille d’un chat », s’amuse Katherine Zink.
Un visage affiné. Pour un repas composé d’un tiers de viande de chèvre (tranchée avant dégustation) et d’aliments végétariens préalablement martelée avec des outils de pierre, les chercheurs ont mis en évidence que l’Homo erectus réduisait son temps de mastication de 17 % et la puissance de 26%. Avec une mâchoire qui travaille moins, le visage s’affine, les dents se font plus petites ce qui, selon l’étude, peut avoir favorisé l’émergence d’autres facultés comme l’amélioration la parole.