Comme plusieurs, vous vous posez la question: dois-je faire vacciner mon animal chaque année? La réponse est : parfois oui, parfois non.
La plupart du temps, les compagnies pharmaceutiques qui fabriquent les vaccins vérifient leur efficacité après un an ou moins. C’est pour cela qu’elles recommandent de faire vacciner son chat ou son chien tous les ans. Au cours des dernières années, de nouveaux vaccins ont fait leur apparition : ceux-ci ont une durée de protection testée jusqu’à trois ans. Ces vaccins coûtent, par contre, parfois plus cher. Lorsqu’on examine les résultats d’études indépendantes accumulées au fil des ans, on découvre aussi que certains vaccins pourraient être administrés suivant un intervalle plus long.
Quand faut-il faire vacciner son chat ou son chien ? La meilleure façon de le savoir, c’est de consulter votre vétérinaire.
Table des matières
- Vaccination : ce que votre vétérinaire ne vous dira pas
- Faut-il vacciner son chien tous les ans ?
- Les vaccinations indispensables pour mon chat
- Panorama des vaccins du chat
- Contre quelles maladies pouvez-vous le protéger ?
- Vacciner son chat : Ce que vous devez savoir pour le protéger
- Faut-il faire vacciner son chat ?
- Quand faire vacciner son chat ? Faut-il faire des rappels ?
- Contre quelles maladies vacciner son chat ?
- Les vaccins pour chat sont-ils obligatoires ?
- Quel est le prix d’un vaccin pour chat ?
- Faut il faire vacciner son chat ?
- Le principe de la vaccination
- Contre quelles maladies faire vacciner son chat ?
- A quel âge dois je faire vacciner son chat ?
- Pourquoi faire vacciner son chat ?
- Les bactéries sont partout
- Les vaccins à faire absolument
- Existe-t-il des obligations en matière de vaccination au moment des vacances ?
- En pratique, quand et comment doit-on faire vacciner son chat ?
- Que se passe-t-il lorsque l’on oublie la date du rappel ?
- Calendrier de vaccination du chat
- Pourquoi vacciner mon chat ?
- Quelques rappels sur la vaccination des chats…
- Quand doivent-être réalisés les vaccins ?
Les protocoles de vaccination
Les vétérinaires basent leurs recommandations en fonction de leur opinion professionnelle qu’ils forgent en étudiant les informations disponibles. Ils élaborent les protocoles de vaccination qui seront en vigueur dans leur établissement. Certains vaccins seront donc administrés annuellement, d’autres, tous les deux ou trois.
Le vaccin de la rage, une exception
En ce qui concerne le vaccin de la rage, la situation est différente. Comme c’est un virus mortel et transmissible à l’humain, le vétérinaire a le devoir de se conformer à l’étiquette qui indique le moment du rappel de vaccin. Le vaccin de la rage est un vaccin dont la durée de la protection a été déterminée par des tests, un ou trois ans après la vaccination, selon le type de vaccin.
Tout aussi important que les vaccins : l’examen
Consulter votre vétérinaire pour savoir si votre animal a besoin de vaccin ou non cette année est important, d’autant plus que cela est l’occasion de faire examiner votre chat ou votre chien.
Que votre animal ait besoin ou non de vaccins cette année, il est important de le faire examiner par le vétérinaire.
Un examen annuel peut révéler des détails concernant la santé de votre animal que vous n’aviez pas remarqués et que le vétérinaire est formé pour repérer rapidement.
Votre médecin vétérinaire et son équipe passeront en revue l’état de ses dents, son état général, son poids, son alimentation et l’examinera de près sous toutes ses coutures.
Vous profiterez aussi de recommandations en fonction des nouvelles informations devenues disponibles au cours de l’année et des plus récentes découvertes. Après tout, l’objectif est d’assurer la meilleure santé possible et une belle qualité de vie à votre animal !
Vous avez des questions ? Communiquez avec votre équipe vétérinaire Globalvet !
Vaccination : ce que votre vétérinaire ne vous dira pas
Aussi, une fois que le chien est guérit de l’infection (les symptômes partent au bout de 6-10 jours), il continue d’être contagieux pendant 6 à 14 semaines. C’est pour cette raison que le Dr. Schultz qualifie la toux de chenil de » maladie non-vaccinable « .
Parainfluenza:
Le Parainfluenza est un virus qu’on appelle communément la » toux de chenil « .
C’est une toux, traitable avec des antibiotiques quoique souvent, les symptômes passent au bout de quelques jours sans médication. En bref, ce n’est rien de pire qu’un rhume, mais pour les chiens.
Pour l’attraper, le chien devra se trouver dans un endroit fermé et non ventilé. Il serait (comme pour le bordetella) donc très surprenant que votre chien attrape ça au parc à chiens!
Le Parainfluenza est généralement inclus dans un combo » de base » alors qu’il s’agit d’un vaccin optionnel (et peu efficace). Il y a 40 sérotypes (variétés) de la maladie et le vaccin (intranasal) protège…pour deux! Et celui injectable est encore moins efficace! Pourtant, on l’inclut dans presque chaque vaccin de base (c’est un des deux » P » dans DHPP).
Celui qu’on administre par les narines protège de la maladie ET de la transmission, alors que celui injectable protège seulement de la maladie et PAS de la transmission (aux autres chiens). Pourquoi alors qu’ils nous imposent le moins efficace des deux?
Pour celui injecté : deux doses sont nécessaires (à 3-4 semaines intervalle) et l’animal ne sera protégé que une à deux semaines suivant la 2e injection, pour une durée de moins de un an. Et on nous inclus ça avec le combo de base…qui est répétable aux 3 ans! Vous voyez le non sens?
Comme le dit le Dr. Schultz : » la toux de chenil est une maladie non-vaccinable « .
Influenza:
L’influenza canine (H3N8) est une grippe et les symptômes sont difficiles à différentier de la toux de chenil. De 20 à 25% de chiens infectés n’auront aucun symptôme. Pour diagnostiquer l’influenza, on doit faire deux analyses de sang : une du sang qu’on croit infecté et une autre 10-14 jours plus tard afin de comparer les deux.
Ce virus est très nouveau : il a apparu en 2003 lorsque des lévriers de course sont tombés malades. Il s’est avéré que le virus a muté des cheveux (qui utilisent les mêmes pistes de course) pour s’attaquer aux chiens. Fait cocasse (et triste à la fois), c’est justement la vaccination de masse des chevaux qui a fait que le virus a muté pour se transmettre aux chiens. Le vaccin a été précipité sur le marché avec une licence » conditionnelle » toujours en attente d’approbation. Ses dangers ne sont donc pas connus. Désirez-vous vraiment que votre chien en soit le cobaye?
Comme pour la toux de chenil, le virus s’attaque principalement aux chiens vivant rassemblés dans de mauvaises conditions de ventilation (chenils, refuges, etc.). Le virus est par contre facilement éliminé par les produits d’entretien ménager usuels des chenils et refuges (ce qui vous montre à quel point ce n’est pas très virulent.
Les experts ne recommandent PAS ce vaccin puisqu’encore une fois le vaccin risque de faire plus de dommages que de bien et avec un bon système immunitaire, le chien se remettra naturellement des symptômes.
Leptospirose:
C’est une infection bactérienne transmise (généralement) par l’urine du rat. Par contre, les études ont démontrées que ce vaccin est LE PLUS DANGEREUX pour ce qui est des réactions, principalement pour les petites races.
De plus, le vaccin ne protège que pour 4 sérotypes (variétés) sur un total de…230! Vous avez bien lu, 230 variétés…
Finalement, une fois que le chien sera vacciné, le test sanguin (snap) du vétérinaire va toujours indiquer que le chien est porteur de la maladie. Le test ne fait pas de différence entre les anticorps du vaccin et la vraie maladie! Alors si jamais votre chien a les symptômes, on ne pourra jamais vous confirmer qu’il a la maladie ou non à moins de faire une prise de sang et analyse d’urine.
S’il y a UN vaccin que vous devriez NE PAS donner, c’est celui-ci! Donc si votre vétérinaire veut donner » DHLPP » à votre chien : arrêtez-le! Le » L « , c’est pour Leptospirose!
Lyme:
La maladie de lyme est une infection bactérienne transmise par la tique à chevreuil et cause des symptômes dans seulement 5-10% des cas. Le principal symptôme sera une boiterie ou faiblesse dans une patte due à une inflammation de l’articulation. Pour que le chien devienne infecté, la tique doit avoir été sur lui pendant 2 à 3 jours. Par contre, c’est une autre maladie traitable avec des antibiotiques (généralement Doxycycline pour 4 semaines). Cependant, une fois infecté, le chien deviendra plus à risque de développer une maladie rénale. Il sera donc à surveiller sur ce point.
L’efficacité du vaccin est faible. Un traitement préventif pour les tiques (Revolution, K9 Advantix II ou Frontline) sera drôlement plus efficace que le vaccin pour protéger de la maladie de lyme.
Finalement, comme pour la leptospirose, une fois que le chien sera vacciné, le test sanguin du vétérinaire va toujours indiquer que le chien est porteur de la maladie. Le test ne fait pas de différence entre les anticorps du vaccin et la vraie maladie! Une raison de plus de rester loin de ce vaccin.
Corona
C’est une infection de l’intestin et si jamais votre chien en est atteint, c’est plus facile à traiter que de dealer avec les effets secondaires de ce vaccin. En fait, la grande majorité des chiens atteints ne développeront aucun symptôme. Bref, ce n’est aucunement dangereux. La transmission se fera généralement par contact avec un excrément infecté.
Se faire vacciner pour ça chez l’humain reviendrait à se faire vacciner pour une légère diarrhée (qui est le symptôme le plus courant de cette infection, lorsque symptôme il y a) ou un seul épisode de vomissement. La majorité des vétérinaires ne recommandent donc pas ce vaccin. En fait, même leur association américaine (AAHA) ne recommande plus ce vaccin depuis plus de 10 ans. Si votre vétérinaire veut donner un combo » DHLPPC « , arrêtez-le. Le » C « , c’est pour Corona.
Giardia:
C’est un parasite qui touche le système digestif. La majorité des infections par ce parasite ne causera aucun symptôme aux chiens et finira par passer dans les selles. Par contre, comme le parasite n’est pas présent dans toutes les selles lorsqu’infecté, c’est donc difficile à prouver (on doit alors prendre plusieurs échantillons). Pour compliquer encore plus l’affaire, plusieurs chiens sont porteurs sans avoir de symptômes. Donc en cas de test positif, est-ce parce que le chien en était déjà porteur ou bien parce qu’il vient d’attrape le parasite?
Pour contracter la Giardia, le chien doit boire de l’eau contaminée.
Le futur de la vaccination
Modification du calendrier de vaccination
Avec l’avancée des recherches, nous avons de plus en plus la confirmation que les vaccins protègent nos animaux pour plus longtemps qu’on le croyait. En plus, les tests de titrage devenant de plus en plus faciles feront qu’à la longue nous vaccinerons mieux nos animaux. Les vaccins seront donc mieux donnés et les vétérinaires adopteront (lentement mais surement) un calendrier plus adapté au bien-être de nos animaux. Par exemple : vaccination pour la maladie A la première année, la maladie B la 2e année, la maladie C la 3e année, etc…
Davantage de vaccins uniques
Ceci est mon plus grand souhait : que les cliniques (et les fabricants) rendent plus disponibles des vaccins uniques. Par exemple : un vaccin JUSTE de Distemper, un autre JUSTE de Parvovirus, etc…Ceci permettra de réduire les risques de réactions en plus de vacciner précisément et uniquement pour ce que l’animal a besoin. En plus simple : je ne veux plus voir de vaccins combos avec 4-5-6 vaccins dans la même seringue!
Nouvelles méthodes de vaccination
Avec les années, nous verrons apparaitre de nouvelles méthodes de vaccinations qui seront plus sûres que les injections. Par exemple, les vaccins oraux (pilule à avaler) sont déjà présents pour traiter les animaux sauvages contre la rage. Les vaccins intra-nasaux (à administrer par les narines) sont déjà présents pour les maladies des voies respiratoires comme la toux de chenil. Des vaccins à libération lente pourraient aussi être développés afin de continuer à stimuler le système immunitaire sur une longue période plutôt que lui donner un gros » boost » lors de l’injection qui diminuera par la suite avec le temps.
Des vaccins plus sûrs et améliorés
Les vaccins recombinants sont la voie du futur. Conçus avec une portion du gène du virus choisi pour produire de meilleurs anticorps, ils sont combinés avec un élément leur permettant d’atteindre plus facilement les cellules du corps. De plus, un vaccin recombinant ne peut PAS être anéanti par les anticorps maternels. Il va donc sans dire que lorsqu’il s’agit de vaccination des chiots, un vaccin recombinant est largement supérieurs aux autres types de vaccins. Finalement, un vaccin recombinant ne contient pas d’adjuvant qui rappelons-le, est ce qui cause la majorité des effets secondaires à long terme et réactions allergiques à court terme suivant la vaccination.
Au Québec, la compagnie Merial fabrique des vaccins recombinants et cette série s’appelle RECOMBITEK dans leur catalogue de produits. Demandez-le à votre vétérinaire. C’est un vaccin plus efficace (parce qu’il n’est pas affecté par les anticorps maternels) et sans adjuvant chimique comme tous les autres vaccins présents sur le marché.
C’est carrément la vaccination 2.0 (améliorée) : plus sure et plus efficace. Même si elle coûte plus chère, elle en vaut la peine!
Des vaccins pour de nouvelles maladies
La technologie recombinant permettra de vacciner pour de nouvelles maladies, comme par exemple le diabète, les parasites externes (puces, tiques, etc). Un vaccin pour un type de cancer (mélanomes) est d’ailleurs déjà sur le marché.
Un vaccin pour prévenir la parodontite (une maladie des gencives) a aussi été mis sur le marché par Pfizer en 2006, qui l’a par la suite discontinué en avril 2011 pour cause de manque d’efficacité. Malgré cela, nous pouvons tout de même nous réjouir que de nouveaux vaccins soient développés!
Conclusion
Dans les années qui viennent, espérons que les méthodes de vaccinations deviendront plus centrées sur le bien-être des animaux et moins sur les profits des vétérinaires. Pour y arriver, nous devons d’abord prendre conscience des dangers actuels de la vaccination comme elle est faite présentement. N’ayez pas peur de questionner votre vétérinaire (et même lui tenir tête) suite à la lecture de ce document ou de lui fournir les références qui suivent.
Nos animaux comptent sur NOUS!
Bibliographie
Reviewing vital vaccinations – Dr. Richard Ford (2015)
Dr. Karen Becker interview Dr. Ronald Schultz (2011)
Saving lives with antibody testing – Dr. Ronald Schultz (2011)
Questions/réponses issues de cette conférence:
Stop the shots – John Clifton (2007), 102 pages.
Shock to the System – The facts about animal vaccination, pet food and how to keep your pet healthy – Catherine O’Driscoll (2005), 215 pages.
Scared poopless – The straight scoop on dog care – Jan Rasmusen (2014), 611 pages.
Pet immunization : far riskier than you might think, yet highly promoted by vets – Dr. Karen Becker
Revaccination and dogs – Dana Scott, éditrice en chef du magazine Dogs Naturally :
Articles sur le test de titrage :
Combination shots for dogs : weapons of over-vaccination – Jan Rasmusen
Vaccinating small dogs : risks vets aren’t revealing – Jan Rasmusen
Races les plus à risque de réactions
Étude sur les réactions aux vaccins pour les petites races de chiens
Clinical approaches to managing and treating adverse vaccine reactions – W. Jean Dodds, DMV
What everyone needs to know about canine vaccines – Dr. Ronald Schultz (2012)
Comparatif entre les différents vaccins – Dr. Foster et Dr. Smith
Vets on vaccines – par plusieurs vétérinaires, propos recueillis par Catherine O’Driscoll
Bordetella (toux de chenil)
Influenza canine – American Veterinary Medical Association
Coronavirus – PetMD
Lyme – PetMD
Giardia – Dr. Foster et Dr. Smith
Le futur de la vaccination – Dr. Foster et Dr. Smith
AAHA canine vaccination guideline explanations
What is a recombinant vaccine and how does it work? – Dr. Janet Tobiassen Crosby
Faut-il vacciner son chien tous les ans ?
Les vaccins du chien sont spécialement conçus pour générer une réponse immunitaire. Cette réponse permet à son corps de renforcer son système immunitaire et d’avoir les défenses nécessaires pour prévenir ou contrôler naturellement le développement de certaines maladies.
Le contenu de chaque vaccin du chien dépendra de la ou des maladies à prévenir et peut contenir une fraction de virus, de microorganismes atténués, de toxines microbiennes contrôlées, de protéines de surface ou de microbes morts. Logiquement, ce contenu est soigneusement conçu pour produire une réponse immunitaire satisfaisante après inoculation sous-cutanée, sans compromettre la santé de l’animal.
Chaque vaccin génère une réponse immunitaire spécifique pour un microbe ou un pathogène spécifique, selon son contenu. Pour cette raison, nos chiens ont besoin de différents vaccins pour être correctement protégés contre les maladies les plus courantes chez les chiens.
L’importance de la vaccination du chien
Lorsque vous vaccinez votre chien, son corps » déclenche » une réaction immunitaire en entrant en contact avec des microbes atténués ou des microorganismes qui ont été inoculés dans son corps au moment de la vaccination. En reconnaissant la présence de cet agent pathogène, son corps commence à produire des anticorps spécifiques pour l’éliminer ou contrôler sa prolifération.
Ainsi, dans l’éventualité où le chien entrerait en contact avec ces pathogènes non atténués (virus, bactéries, etc.) à l’avenir, le corps du chien disposera déjà des anticorps spécifiques pour les identifier, les combattre ou les contrôler naturellement, les empêchant de se reproduire dans son corps et provoquant des symptômes qui pourraient menacer sa santé.
Comme plusieurs de ces maladies sont mortelles ou graves, le respect du calendrier de vaccination peut sauver la vie de votre meilleur ami ou éviter des dommages irréversibles qui compromettent sa qualité de vie. Par exemple, au moins deux des 5 maladies les plus mortelles chez le chien peuvent être prévenues très efficacement si nous appliquons les vaccins spécifiques à l’âge correct du chien et avec une périodicité appropriée.
Dans ce cas, il s’agit du parvovirus canin et de la maladie de Carré chez le chien, deux maladies dont le taux de mortalité est très élevé chez les chiens, en particulier chez les chiots et les jeunes chiens.
En revanche, lorsqu’on parle de zoonoses, c’est-à-dire de maladies que les animaux peuvent transmettre à l’homme et inversement, la vaccination est généralement obligatoire pour des raisons de santé publique. Par exemple, la rage chez les chiens est une zoonose avec un taux de mortalité élevé, de sorte que la vaccination est obligatoire dans pratiquement tous les pays du monde, non seulement pour protéger le chien, mais aussi pour prévenir un éventuel foyer dans la population humaine.
Tous droits réservés pour tout support, reproduction interdite.
Points forts :
. Les chats sont classiquement vaccinés contre le typhus, le coryza, la chlamydiose, et la leucose féline (virus FeLV).
. Depuis Novembre 2012, nous observons de nombreux cas de typhus, maladie très souvent mortelle chez les chats non vaccinés. La leucose féline n’évolue pas, comme le typhus, sous forme d’épidémies, mais il s’agit d’une maladie assez répandue, et elle aussi le plus souvent mortelle. Dans les deux cas, le vaccin est efficace.
. Le vaccin rage est surtout intéressant pour les chats qui voyagent : pour pouvoir être vacciné contre la rage, le minet doit être identifié par tatouage ou par puce électronique. Le vaccin rage est inscrit sur un passeport européen, délivré lors du premier vaccin.
. Il y a quelques années, les vaccins ont été soupçonnés de déclencher des tumeurs de la peau (fibrosarcomes) chez un certain nombre de chats. Des études portant sur des milliers de cas ont montré qu’aucun vaccin ne provoque de tumeur, mais qu’en revanche, certains chats génétiquement prédisposés, (très rares heureusement), peuvent réagir à toutes sortes de traumas (blessure, plomb de chasse, morsure d’un autre chat, injection quelle qu’en soit la nature…), en fabriquant un fibrosarcome.
. Les tarifs des vaccinations « chat » sont consultables par ici, et le même article en version « chien », est consultable par là !
Faut-il faire vacciner son chat ?
La vaccination a pour but de protéger votre compagnon contre une maladie, le plus souvent d’origine virale ou bactérienne, mais aussi, depuis peu, parasitaire (piroplasmose et leishmaniose chez le chien, paludisme chez l’Homme). C’est le meilleur moyen de lutte contre les maladies infectieuses, reconnu et appliqué universellement, aussi bien en médecine humaine qu’en médecine vétérinaire. Grâce à des programmes de vaccination systématiques, on peut même espérer éradiquer certaines maladies comme l’a été chez l’homme la variole en 1981. Sans pouvoir parler d’éradication, la panleucopénie (typhus), et à un degré moindre l’infection par le FeLV, véritables fléaux chez le chat il y a quelques dizaines d’années, sont beaucoup moins fréquentes aujourd’hui.
Autre intérêt non négligeable de la vaccination : la consultation vaccinale ! (photo ci-dessous à gauche). C’est souvent la première occasion de présenter votre chaton à un vétérinaire, de voir si tout va bien (examen des oreilles, auscultation cardiaque…), et d’obtenir les réponses aux questions que vous pouvez vous poser (comportement, vermifugations, tatouage ou puce électronique, avantages et inconvénients de la stérilisation…)
Photo ci-dessus à gauche : examen clinique, auscultation cardiaque au cours de la consultation vaccinale. Photo de droite : injection du vaccin par voie intra-musculaire : voir le texte ci-dessous.
Il y a quelques années, des publications ont fait état de tumeurs sous-cutanées (fibrosarcomes) graves, car très récidivantes, même après exérèse chirurgicale, et se développant entre les omoplates d’un certain nombre de chats. Il se trouve que cette zône « interscapulaire » est l’endroit où se pratiquaient alors la plupart des injections sous-cutanées (sous la peau du cou), et en particulier les injections de vaccins. Ces derniers ont alors été suspectés de provoquer les fibrosarcomes félins.
Des études épidémiologiques de grande ampleur ont montré depuis qu’il n’existait pas un type de vaccin plus impliqué que les autres dans l’induction des fibrosarcomes, et que d’autres produits (y compris l’eau distillée !), injectés sous la peau des chats, pouvaient également provoquer l’apparition de ce type de tumeur.
À l’heure actuelle, il semble que ce ne soit pas le produit injecté qui induise le fibrosarcome, mais certains chats génétiquement prédisposés qui fabriquent plus facilement un fibrosarcome, lors d’irritation du tissu sous-cutané, (injection, mais aussi traumatismes répétés), particulièrement dans la zône inter-scapulaire, riche en tissu adipeux.
Depuis maintenant une bonne quinzaine d’années, nous ne vaccinons plus par voie sous-cutanée en région inter-scapulaire, mais par voie intra-musculaire, dans les lombes, et avec des aiguilles de très faible diamètre pour être le moins traumatisants possibles (photo ci-dessus à droite). Nous rencontrons rarement des fibrosarcomes depuis que nous avons adopté cette démarche, et dans la plupart des cas, les chats atteints n’étaient pas vaccinés.
Alors faut-il continuer à vacciner les chats ? À chacun de décider en fonction de l’évaluation du risque. L’incidence du fibrosarcome félin est assez difficile à déterminer, mais la plupart des études citent le chiffre d’environ 1 chat atteint pour 10 000 chats vaccinés. Par comparaison, 1-2 % des chats errants seraient porteurs sains du virus FeLV, et peuvent donc transmettre le virus à un chat non vacciné. Il nous semble donc important de continuer à vacciner les chats qui sortent, même occasionnellement. Il est en revanche inutile de vacciner un chat qui ne sort jamais (mais vraiment jamais, et pas une fois de temps en temps !), ou alors seulement contre le typhus et le coryza (possibilité de transport passif de ces virus par le propriétaire), et pas contre la rage et le FeLV, qui demandent un contact direct avec le chat infecté. Il est probablement prudent d’arrêter la vaccination chez un chat qui a fait un fibrosarcome, même si là aussi, les différents risques devront être évalués (si ce chat vit dans un milieu fréquenté par de nombreux chats errants et qu’il se bagarre souvent, le moindre risque sera peut-être encore de continuer à le vacciner !)
Alors, comment ça marche ?
La vaccination stimule les défenses immunitaires de l’organisme. Elle induit une réaction immunitaire qui permettra à votre chat de réagir rapidement et efficacement en cas de contact ultérieur avec le virus ou la bactérie qui provoque la maladie, et lui évitera ainsi d’être malade ou en atténuera les symptômes.
Et tous les combien on vaccine ?
La première année, on parle de primovaccination. C’est en fait la première partie du protocole vaccinal, qui consiste en deux injections à quelques semaines d’intervalle (le nombre de semaines varie selon la marque du vaccin utilisé). Le chaton peut etre vacciné à partir de l’âge de huit à neuf semaines, là aussi selon la marque du vaccin utilisé. Un carnet de santé (ou un passeport européen si l’on souhaite vacciner contre la rage), vous est délivré lors du premier vaccin.
Ensuite, il est impératif de procéder à des rappels annuels réguliers, afin d’entretenir la protection obtenue. Le plus souvent, le rappel est constitué d’une seule injection vaccinale. Toutefois, cela peut varier selon le contexte épidémiologique et la législation en vigueur. Votre vétérinaire traitant vous indiquera le protocole de vaccination le mieux adapté à votre chat.
Bon, et contre quelles maladies ?
Les chats sont classiquement vaccinés contre la panleucopénie (typhus), le coryza, la chlamydiose, et la leucose due au virus FeLV.
Le vaccin contre la rage est surtout destiné aux animaux qui voyagent, cette maladie n’étant plus présente en France métropolitaine depuis plusieurs années.
Dans le détail :
Le typhus (T) (ou panleucopénie féline) : plus d’infos en cliquant ici
C’est une maladie très contagieuse, due à un parvovirus. Elle se traduit par une gastro-entérite sévère (vomissements, et diarrhées souvent hémorragiques), évoluant vers la mort dans plus de 90% des cas chez les chatons et les jeunes adultes.
La maladie se transmet très facilement, le virus responsable étant très résistant dans le milieu extérieur. Le typhus était presque devenu une « maladie du passé », grâce à la vaccination, mais on le rencontre à nouveau, assez fréquemment, depuis 2012. (Illustration avec un très joli court-métrage en suivant ce lien : https://vimeo.com/68987469
La vaccination est très efficace.
Le « coryza » et la chlamydiose (CChl)
Il ne s’agit pas d’une maladie à proprement parler, (on parle de coryza devant tout chat « enrhumé »), mais d’un groupe de maladies dues à des virus ou à des bactéries, les plus fréquents étant le calicivirus, l’herpes virus (ou virus de la rhinotrachéite féline), et les chlamydies.
Le « coryza » se traduit avant tout par une atteinte des premières voies
respiratoires (reniflements, éternuements, nez qui coule…) et des yeux (conjonctivite, parfois ulcères cornéens…, notamment avec l’Herpes virus). Les chats atteints de chlamydiose présentent souvent une conjonctivite d’un seul œil, le deuxième œil étant atteint à son tour quelques jours plus tard (photo de droite : conjonctivite unilatérale chez une chatte atteinte de chlamydiose). La bouche peut aussi être touchée, soit dans la phase aiguë de la maladie (ulcères sur la langue ou sur les gencives), soit de façon différée, avec de très sévères inflammations des gencives ou du fond de la bouche qui peuvent apparaître des années plus tard, et au sein desquelles on retrouve du calicivirus. La gravité du « coryza » est très variable selon les virus présents et la réceptivité du chat : certaines formes sont bénignes et guérissent toutes seules en quelques jours, d’autres persistent de façon chronique, (le chat va bien, mais renifle et a le nez qui coule, parfois pendant toute sa vie ; ou bien il présente régulièrement des rechûtes), les cas extrêmes pouvant évoluer vers la mort de l’animal.
Cette maladie est très fréquente et très contagieuse, elle représente environ 90% des maladies respiratoires du chat. Les chats de tous âges et de toutes races sont atteints, quel que soit leur sexe. Les animaux sont d’autant plus exposés qu’ils sortent de la maison, mais même en restant à l’intérieur ils peuvent contracter ces virus : comme tout germe respiratoire, ces derniers peuvent être véhiculés par l’air, ou par l’intermédiaire des membres de la famille.
La vaccination empêche le chat de présenter des signes de coryza, ou au pire, en limite la gravité – ce qui n’est déjà pas mal, lorsque l’on voit les dégâts causés par certains coryzas. Cependant, elle n’empêche pas toujours un chat, même vacciné, d’être infecté par un herpes ou un calicivirus, de le conserver et de le transmettre. En ce qui concerne la chlamydiose, un traitement antibiotique permet de la traiter efficacement si un chat vient à être infecté.
Notons que la chlamydiose du chat peut exceptionnellement se transmettre à l’homme, sous la forme d’une conjonctivite bénigne.
La leucose féline (virus FeLV) (Lk)
Beaucoup plus d’infos sur la leucose en suivant ce lien.
Le FeLV, ou virus leucémogène félin est un rétrovirus très répandu, à l’origine
d’un déficit de l’immunité (qui favorise l’apparition de toutes sortes de maladies
« de sortie »), d’une anémie, et/ou de tumeurs (lymphomes notamment – photo de gauche : lymphome médiastinal).
Tous les liquides corporels peuvent transmettre le virus : la salive (morsures, léchage, gamelles communes), les urines et les selles (litières communes), le sang (griffures, morsures, de la mère au fœtus à travers le placenta, mais aussi plus rarement transfusion sanguine), le sperme et les sécrétions vaginales (saillies), le lait de la mère (allaitement des chatons). En revanche, le virus ne survit que quelques heures dans le milieu extérieur : la contamination demande donc un contact direct de chat à chat.
Une fois infecté, le chat peut se débarasser spontanément du virus (1/3 des cas), devenir porteur sain (sans symptôme, mais contagieux : 1/3 des cas), ou bien déclarer la maladie, le plus souvent mortelle (1/3 des cas).
Un test sanguin, réalisable à la clinique en quelques minutes, permet de dire si votre chat est porteur du FeLV (et/ou du FIV).
Le vaccin contre la leucose féline a été l’un des grands progrès de la médecine féline de ces dernières années. Il assure une bonne protection, même si cette dernière n’est pas à 100%. Les chatons peuvent être vaccinés dès l’âge de 8 semaines.
Le virus FeLV affecte exclusivement les félins, il n’est pas transmissible à l’Homme.
L’Immunodéficience Féline (virus FIV)
Ce rétrovirus très répandu, transmis quasi-exclusivement par morsure, est responsable d’une maladie appelée un peu abusivement SIDA du chat (mais non transmissible à l’Homme !). À l’heure actuelle, aucun vaccin contre le FIV n’est disponible en France. Il en existe un aux USA, en Australie, et en Nouvelle-Zélande, mais son utilisation est déconseillée en Europe. D’une part parce que les tests de diagnostic (sérologiques) ne permettent pas de distinguer un chat vacciné d’un chat infecté, d’autre part parce que les souches vaccinales utilisées ne protègent pas contre les virus circulant en Europe.
Plus de détails sur l’infection par le FIV en cliquant ici.
La rage (R)
La rage est une maladie contagieuse, transmissible à l’Homme, et à ce titre… avec laquelle on ne plaisante pas !! (par exemple, la loi impose la mise sous surveillance sanitaire de tous les carnivores, chiens ou chats ayant mordu une personne).
Une fois la maladie déclarée, elle se traduit par des troubles nerveux conduisant inéluctablement à la mort, chez le chat comme chez le chien ou l’humain. Elle fait l’objet d’une surveillance sanitaire stricte, qui impose la vaccination pour tous les chiens et chats vivant en zone déclarée infectée. Le vaccin est aussi obligatoire pour tout passage de frontière dans un sens ou dans l’autre, pour les chats introduits en Corse et dans les îles en général, ou dans les DOM, ainsi que dans un certains nombres de campings, pensions… si leur règlement intérieur le stipule. Pour certains pays, une prise de sang pour dosage des anticorps antirabiques est, en outre, exigée avant importation de l’animal, afin de vérifier que le vaccin rage a bien « fonctionné » chez ce chat.
La France est actuellement considérée comme indemne de rage et cette vaccination n’est pas obligatoire en dehors des cas précités. Cependant, suite à des cas de rage sur des animaux importés de l’étranger, la vaccination peut devenir obligatoire ponctuellement dans certains départements. (Ce fut le cas du Gard en 1998-1999).
Pour un chat qui ne voyage pas et ne quitte pas sa maison (ce qui est le cas de nombreux chats), le seul intérêt de la vaccination est d’être protégé, (s’il est également identifié), en cas de contact avec un animal enragé… ce qui est tout de même très improbable, puisqu’il n’y a plus de rage en France métropolitaine, en dehors de cas d’importation tout à fait ponctuels. Souvenons-nous malgré tout que lors du cas de rage à Nîmes en mai 1998, les chiens présents dans la salle d’attente et dans le chenil du vétérinaire chez qui le chien enragé a été amené, ainsi que les chiens de la SPA susceptibles d’avoir été en contact avec lui, ont tous été euthanasiés.
Le vaccin antirabique se fait en une seule injection la première année, suivie d’un rappel annuel.
Attention, pour que la vaccination rage soit considérée comme valable, le chat doit être préalablement identifié par tatouage ou par puce électronique. Le vaccin rage est obligatoirement inscrit sur un passeport européen, qui est généralement délivré lors du premier vaccin antirabique.
… Et pour faciliter le suivi de votre chat par votre vétérinaire, n’oubliez pas d’apporter son carnet de santé ou son passeport à chaque visite !
Les vaccinations indispensables pour mon chat
Faire vacciner votre chat est un acte essentiel qui permet de le protéger efficacement contre des maladies très graves. Certains vaccins sont indispensables même pour les chats qui ne sortent jamais.
Your browser cannot play this video.
Il est très important de faire vacciner votre chat contre certaines maladies souvent mortelles. Même si votre chat ne sort pas, vous pouvez le contaminer par le biais de vos chaussures ou de vos vêtements. Des vaccins sont fortement recommandés pour les chats qui vivent beaucoup en extérieur.
Panorama des vaccins du chat
À quoi sert la vaccination ?
La vaccination permet au vétérinaire de faire un examen complet de votre chat. Elle a pour but de protéger votre chat contre des maladies d’origine virale principalement. Les vaccins concernent tous les chats, même s’ils ne sortent que de manière occasionnelle. Le vaccin stimule les défenses immunitaires du chat ce qui lui permettra de réagir rapidement et de manière plus efficace s’il est en contact avec le virus.
Quand faut-il vacciner ?
Le chaton doit être vacciné dès qu’il n’est plus protégé par le lait maternel soit vers huit ou neuf semaines. La première année, il recevra deux injections à quelques semaines d’intervalle. C’est à ce moment que votre vétérinaire vous remettra le carnet de santé ou le passeport européen de votre chat. Ensuite, la protection doit être entretenue par des rappels annuels réguliers.
Contre quelles maladies pouvez-vous le protéger ?
Le typhus du chat
Le virus du typhus ou panleucopénie féline est très contagieux et résistant au milieu extérieur. Il peut être transporté par les humains vers les chats d’appartement. Cette maladie qui touche la plupart du temps les chatons est mortelle à 90 % et entraîne une gastro-entérite sévère. Le vaccin est particulièrement efficace.
Le coryza
Le coryza est aussi très contagieux. Un chat non vacciné peut très bien attraper cette maladie dans la salle d’attente du vétérinaire si un autre chat porteur éternue. Le coryza est un groupe de maladies dues à des virus ou à des bactéries. Elle provoque une infection des voies respiratoires avec reniflements, éternuements, nez qui coule. La gravité est très variable mais c’est une maladie assez courante.
La leucose
La leucose est une maladie répandue qui touche surtout les chats qui ont accès à l’extérieur. Le virus est transmis par les sécrétions des chats contaminés mais il est peu résistant au milieu extérieur. La leucose entraîne un déficit de l’immunité, une anémie et/ou des tumeurs. La contamination se fait par contact direct (et parfois par l’eau de boisson si un chat boit juste après un chat contaminé). Dans un tiers des cas, le chat guérit tout seul ; un tiers devient porteur sain et pour un tiers, elle est mortelle.
La rage
Le vaccin contre la rage est obligatoire pour tous les chats des départements infestés et pour ceux qui voyagent. Pour être vacciné contre la rage, votre chat doit être identifié par tatouage ou par puce électronique et posséder un passeport européen.
Y a-t-il des risques liés à la vaccination ?
Comme tout médicament, le vaccin peut provoquer des effets secondaires. Votre chat peut développer une réaction allergique dans les heures qui suivent la vaccination, ce qui reste très rare. Il convient d’être vigilant durant les quatre à six heures qui suivent l’injection.
Dr Elisabeth Tané, vétérinaire.
Ecrit par:
La rédaction de Doctissimo
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 22 décembre 2017
Mis à jour le 15 mars 2019
Vacciner son chat : Ce que vous devez savoir pour le protéger
Qu’il vive exclusivement dans votre appartement (sans jamais sortir) ou qu’il soit en permanence dehors, votre chat est exposé à de nombreuses maladies, qui peuvent être graves, extrêmement contagieuses et potentiellement mortelles. Pour le protéger efficacement contre ces pathologies, il existe une solution miracle : les vaccins.
Comment fonctionne un vaccin pour chat ?
Injection d’une bactérie ou d’un virus (mort ou affaibli) responsable d’une maladie donnée, le vaccin permet de stimuler le système immunitaire de votre boule de poils, de manière à le préparer à réagir rapidement et efficacement en cas d’infection de la maladie.
Dans la suite, cet article vous présente tout ce que vous devez savoir sur cette méthode de prévention redoutable et nécessaire pour préserver la vitalité de votre chat.
Faut-il faire vacciner son chat ?
Quel que soit son mode de vie, qu’il habite dans une maison avec accès à l’extérieur ou alors dans un appartement, le chat est exposé à de nombreuses maladies virales et bactériennes, pouvant la plupart du temps lui être fatal.
Si votre chat à un accès permanent à l’extérieur peut facilement se faire contaminer par d’autres animaux. Votre matou qui vit en appartement et qui ne sort qu’occasionnellement de la maison peut aussi très bien être infecté, notamment par vos chaussures ou vos vêtements ou par de simples piqures d’insectes
Dans tous les cas, bien que la vaccination de votre chat ne soit pas obligatoire en France, il vous est vivement conseillé de le faire, pour le protéger de ces multiples maladies.
Quand faire vacciner son chat ? Faut-il faire des rappels ?
Vous devez vacciner votre chaton le plus tôt possible, juste après son sevrage, à partir du moment où il n’est plus protégé par le lait maternel, c’est-à-dire autour de 8 semaines d’âge. Donc en gros, il est recommandé d’effectuer le tout premier vaccin de votre petite boule de poils environ 2 mois après sa naissance.
Environ 1 mois plus tard, vous devrez encore passer chez le vétérinaire pour un rappel du vaccin. Puis, seulement un rappel de vaccin par an sera nécessaire pour protéger votre bébé matou avant les premiers symptômes d’une maladie donnée.
Contre quelles maladies vacciner son chat ?
Suivant le mode de vie de votre chat et des endroits qu’il sera amené à fréquenter, votre chat sera exposé de nombreuses graves maladies, très contagieuses, et potentiellement mortelles. Il s’agit notamment du typhus, du coryza, de la leucose, et aussi de la rage.
Le typhus
Encore qualifiée de panleucopénie féline, le typhus est une maladie virale extrêmement contagieuse qui affecte la plupart du temps les chatons et est mortelle dans 90 % des cas, à défaut d’entraîner une sévère gastro-entérite. Comme le virus est très résistant au milieu extérieur, il peut donc être facilement transporté par les humains vers les chats d’appartement, par exemple via des chaussures ou des vêtements. Heureusement, le vaccin contre cette maladie est particulièrement efficace et assurera une bonne protection à votre matou.
Causée par une association de plusieurs virus et bactéries, le coryza est également une maladie très contagieuse, touchant surtout les chats vivant en communauté. Elle se manifeste par une infection des voies respiratoires, notamment avec des écoulements du museau, des reniflements et des éternuements. Comme cette maladie se repend très facilement, il suffit qu’un chat infecté éternue à proximité d’un chat non vacciné pour que se dernier soit contaminé.
Toutefois, bien que le coryza soit une maladie très courante, il est peu mortel. Notez aussi qu’un chat semblant bien portant peut être porteur de la maladie durant de longues années, et faire des chutes fréquentes. C’est pourquoi il est important de vacciner votre petit félin contre ce fléau.
Se transmettant principalement par la salive, le sang et les larmes, la leucose est l’une des maladies les plus contagieuses et les plus mortelles affectant les chats. Comme le microbe responsable de cette maladie est peu résistant au milieu extérieur (ne peut survivre sur des chaussures ou sur des vêtements, et ne peut donc pas facilement contaminer un chat d’intérieur), cette dernière affecte principalement les chats ayant un accès fréquent à l’extérieur. Comme cette maladie entraîne une déficience du système immunitaire du chat, elle est aussi souvent qualifiée de » SIDA du chat « .
De plus elle entraîne aussi une anémie, et même parfois des tumeurs. Dans un cas sur 3 le chat peut guérir de lui-même de cette maladie, dans l’autre tiers il peut devenir porteur sain et continuer de répandre la maladie, et dans le tiers restant il en meurt. Il vous est fortement recommandé de vacciner votre chat qui sort fréquemment, contre cette maladie.
De toutes ces maladies, la rage est celle qui a la particularité d’être transmissible à l’homme. C’est la raison pour laquelle le vaccin contre la rage est obligatoire pour tous les chats sortant du territoire français ou encore ceux vivant dans les départements infestés. Contrairement aux vaccins des maladies citées précédemment qui se font à partir de l’âge de 8 semaines du chaton, le vaccin de la rage se fait à partir de 12 semaines, et ne sera valide qu’après 21 jours.
Notez que pour que votre petit félin puisse profiter d’un vaccin anti-rage, il doit disposer d’une puce d’identification implantée et avoir un passeport européen.
Les vaccins pour chat sont-ils obligatoires ?
Parmi les vaccins du typhus, du coryza, de la leucose et de la rage qu’un vétérinaire fera, seul celui de la rage est strictement obligatoire en France si votre chat sort du territoire français.
En effet, comme la rage est la seule maladie parmi ces dernières pouvant être directement transmises à l’homme, elle est par conséquent la plus redoutable. Ainsi, pour tout chat vivant dans un département particulièrement infesté ou alors qui a l’intention de se rendre dans un pays étranger, il est impératif qu’il soit vacciné contre la rage.
Quant aux autres vaccins, ils vous sont vivement recommandés par les professionnels de la santé, pour protéger efficacement votre boule de poils contre des maladies extrêmement contagieuses et potentiellement mortelles.
Quel est le prix d’un vaccin pour chat ?
Pour vacciner efficacement votre chat, et ce, dès le bas âge, comptez entre 120 et 160 euros par an et le double du prix pour un chaton. C’est vrai, c’est assez important comme somme, mais sachez qu’il vous est possible de vous faire rembourser une partie des frais initiaux ou même l’intégralité des frais de rappel de vaccin, si vous souscrivez à une bonne assurance maladie pour chat.
Si vous n’avez pas du tout les moyens, vous pouvez toujours vous tourner vers des dispensaires à vocation caritative, comme ceux de la fondation assistance aux animaux.
Faut il faire vacciner son chat ?
Rien ne justifie une vaccination contre toutes les maladies du chat, cela ne servirait pas à grand-chose pour un chat n’ayant jamais accès à l’extérieur. Il existe donc un ensemble de maladies contre lesquelles il sera impératif de le protéger et d’autres contre lesquelles il ne devra l’être qu’en fonction de ses habitudes de vie.
Le principe de la vaccination
La vaccination du chat est un geste essentiel de prévention contre de nombreuses pathologies, tout comme pour l’homme. Le principe est en général l’injection dans le corps du chat d’un élément actif ou non qui va conduire l’organisme du chat à produire des anticorps qui le protègeront ensuite durablement. Certains vaccins nécessitent une injection suivie de rappels annuels réguliers. Le vétérinaire détermine les vaccins à administrer, en fonction de l’âge du chat, de ces antécédents médicaux et de son style de vie.
Contre quelles maladies faire vacciner son chat ?
- La calicivirose : FCV
- La panleucopénie féline : FPV (aussi appelée Typhus)
- La rhinotrachéite féline : FHV (aussi appelée Coryza)
3 maladies contre lesquelles la vaccination du chat est obligatoire dans tous les cas.
- La leucose féline : FeLV
Si votre chat a l’occasion de côtoyer d’autres chats, que ce soit chez vous avec un autre chat non testé pour la leucose, ou à l’extérieur de chez vous, dans une garderie lors de vos déplacements…
- La chlamydophilose féline
Si votre chat vit durablement dans une collectivité (garderie, élevage…),
- La rage
Si vous voyagez avec votre chat hors de nos frontières, la vaccination contre la rage est obligatoire. En effet les récentes réglementations imposent la vaccination contre cette maladie mortelle et transmissible à l’homme. C’est un moyen absolument efficace pour la protection de l’animal et de ses propriétaires et contre sa propagation. Attention à respecter le délai de 21 jours nécessaire pour valider la vaccination et à la faire apposer dans son passeport. A anticiper pour la préparation du voyage.
Par mesure précaution, de nombreuses pensions pour chats ainsi que les expositions de beauté, réclament souvent la totalité de ces vaccinations.
A quel âge dois je faire vacciner son chat ?
Selon l’âge du chat et de ses antécédents vaccinaux, le vétérinaire décidera du protocole. Le chaton peut être vacciné dès l’âge de 8 ou 9 semaines, puis 12 semaines. Un rappel annuel est ensuite nécessaire.
Pourquoi faire vacciner son chat ?
Vacciner son chat est un geste de protection pour lui-même et aussi un réflexe citoyen pour le contrôle de la propagation des maladies chez les autres animaux ainsi que chez l’homme.
Enfin, même si votre chat ne sort pas, tous les membres de votre foyer sortent. Vous pouvez introduire des parasites, des virus, des bactéries chez vous qui peuvent ensuite contaminer votre chat. Ne négligez pas les gestes d’hygiène de base !
Il est admis que les chats doivent être vaccinés dès le plus jeune âge, à partir de 2 mois, et ce même s’ils vivent en appartement. Mais est-ce vraiment si nécessaire ? Quels sont les risques de ne pas faire vacciner son chat ?
Les bactéries sont partout
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’y a pas que les chats ayant accès à l’extérieur qui peuvent tomber malades. En effet, la plupart des virus, très résistants, sont rapportés par les propriétaires eux-mêmes puisqu’ils s’accrochent à leurs chaussures, leurs vêtements et même leurs mains. Ainsi, il est fortement recommandé de toujours bien se laver les mains avant et après avoir caressé un animal.
En outre, la vaccination ne présente quasiment aucun risque pour votre chat. Alors oui, il peut arriver que quelques chats développent des allergies face à certains vaccins, mais tout comme chez les hommes, les vaccins sauvent plus de vies qu’ils n’en tuent. De plus, c’est prouvé, le risque de tumeur si souvent dénoncé pour les chats vaccinés n’est en fait pas fondé. Enfin, plus il y a aura un nombre important de chats vaccinés, plus il y aura de chances d’éradiquer les virus dangereux pour nos amis félins.
Crédits : Paul Hanaoka/Unsplash
Les vaccins à faire absolument
Il existe plusieurs maladies très contagieuses et très dangereuses pour votre chat et pour lesquelles un vaccin est nécessaire, et ce même si vous habitez en appartement. Voici lesquelles :
- Le typhus : de la fièvre et une forte diarrhée sont les principaux symptômes de cette maladie très dangereuse qui tue 90% des chatons qui en sont atteints.
- Le coryza : cette maladie virale ressemble à une grippe : fièvre, écoulements au niveau des yeux et du nez, toux…. Très contagieuse, elle est potentiellement mortelle.
- La leucose : c’est le Sida du chat, une maladie souvent fatale qui affaiblit le système immunitaire et entraîne un fort amaigrissement ainsi que des tumeurs.
- La chlamydiose : cette maladie entraîne une conjonctivite ainsi que de fortes rougeurs et démangeaisons.
- La rage : maladie foudroyante, elle est obligatoire uniquement pour les chats qui voyagent. SI le chat est atteint, il présente un changement de comportement, une hypersalivation et des difficultés à se déplacer.
Et surtout, n’oubliez pas les rappels de vaccin qui ont lieu chaque année ou tous les deux ans ! Sans quoi, l’effet protecteur du vaccin n’est plus efficace…
» D’autres vaccins que ceux recommandés et principalement effectués par les vétérinaires existent. Ils peuvent dépendre du mode de vie de votre chat. N’hésitez pas à demander conseils à votre vétérinaire et à lui décrire l’environnement et les habitudes de votre animal. Certains vaccins nécessitent parfois des tests préalables. «
SantéVet, assurer son animal, c’est pas bête !
Existe-t-il des obligations en matière de vaccination au moment des vacances ?
Oui, et il est bon de se tenir informé avant le départ. La vaccination du chat contre la rage est obligatoire, lors de voyage à l’étranger. La majorité des pensions et chatteries exigent la totalité des vaccinations à jour.
En pratique, quand et comment doit-on faire vacciner son chat ?
La vaccination contre les maladies virales se pratique sur les chatons dès l’âge de 2 mois. Elle nécessite 3 injections à 8, 12 et 16 semaines pour immuniser efficacement votre jeune compagnon. Le premier rappel doit être effectué un an plus tard. Les rappels peuvent ensuite être espacés pour certains vaccins en fonction du mode de vie de l’animal.
Comme chez l’homme, les défenses immunitaires diminuent avec l’âge, il est donc aussi important de vacciner un chat âgé qu’un chaton.
Que se passe-t-il lorsque l’on oublie la date du rappel ?
Très vite l’immunité acquise grâce au vaccin, s’épuise et votre chat n’est plus protégé. S’il entre en contact avec un animal malade, il développera à son tour la maladie. Il est donc important de bien respecter les dates de rappels indiquées par le vétérinaire traitant.
Calendrier de vaccination du chat
Les chatons qui n’ont pas encore reçu leur deuxième injection peuvent donc se promener, mais uniquement dans les endroits où le risque d’infection est faible, comme dans votre propre cour.
Si vous envisagez de faire de votre chaton un chat d’intérieur, vous ne devez pas vous en préoccuper.
Mon chaton recevra-t-il d’autres injections à ce moment?
Il s’agit du bon moment pour administrer le premier vaccin antirabique si votre vétérinaire le juge nécessaire. Ce moment dépendra toujours du mode de vie de votre chaton et de tout projet de voyage à l’étranger avec lui.
Quelles autres injections de rappel mon chaton recevra-t-il?
Votre chaton aura besoin d’un rappel standard un an après la deuxième injection, puis une fois par an. Si votre chaton a reçu des vaccins non essentiels au début de sa vie, il devra également recevoir des injections de rappel pour ces mêmes vaccins.
Votre vétérinaire recommandera et mettra en place un programme de vaccination adapté aux besoins de votre chat.
Mon chat recevra-t-il les mêmes rappels chaque année?
Pas nécessairement. L’immunité contre différentes maladies et différents virus a des durées différentes. Cela signifie que votre chat ne recevra pas les mêmes injections de rappel chaque année.
Les éléments suivants entreront en ligne de compte :
- le type de vaccin utilisé;
- l’âge de votre chat;
- tout risque d’épidémie locale;
- toute modification de la loi en vigueur.
Votre vétérinaire sait de quels rappels il a besoin et vous explique les maladies contre lesquelles il vaccine à chaque rendez-vous.
Mon vétérinaire me dira-t-il quand les injections de rappel sont prévues?
Votre vétérinaire doit envoyer des rappels pour s’assurer que vous n’oubliez pas de prendre un rendez-vous pour les injections de rappel de votre chaton. Il est toujours conseillé de noter vous-même la date à laquelle celles-ci sont prévues, plutôt que de simplement compter sur le rappel du cabinet vétérinaire.
Si vous avez des questions sur les premiers vaccins de votre chaton ou sur ses injections de rappel, il est important que vous contactiez votre vétérinaire.
Pourquoi vacciner mon chat ?
De nombreuses maladies infectieuses peuvent toucher les chats : Coryza, typhus, leucose et rage font partie des dangers qui les menacent. Chat d’extérieur, vagabond et libre, ou chat d’intérieur, citadin et casanier, tous peuvent entrer en contact avec des virus et des bactéries qui sont parfois mortels. Quand ils sont jeunes, les chats sont plus sensibles. Ils peuvent être vaccinés de façon à être protégés des principales maladies infectieuses présentes autour de nous. Les vaccins leur permettent de développer une immunité naturelle qui leur évitera de tomber malades. La vaccination est un des grands succès de la médecine vétérinaire, et a sauvé la vie d’un grand nombre d’animaux.
Pourtant, certaines personnes s’interrogent légitimement sur l’intérêt de vacciner les chats. A la question : devons-nous vacciner nos félins, la réponse reste oui, bien sûr, même si ce n’est pas obligatoire (sauf lors de voyages). L’espérance de vie des 13 millions de chats français a augmenté ces dernières années grâce à une meilleure médicalisation. Il n’est plus rare de voir des chats atteindre l’âge de 15, voire 18 ou 20 ans en bonne santé, en particulier grâce à la vaccination et à la stérilisation. D’autre part, la survenue d’un coryza, ou d’une leucose, par exemple, peut nécessiter des soins lourds et coûteux que la vaccination aurait pu éviter. Enfin, la rage est une maladie mortelle qui peut être transmise aux humains, et qui reste très présente à nos portes (Maghreb, Pays de l’Est).
Autre intérêt de la vaccination : la consultation chez le vétérinaire. C’est une occasion privilégiée de faire examiner votre animal de compagnie par un professionnel. Il procédera à un examen général (auscultation cardio-respiratoire, palpation des ganglions, etc.). Posez-lui toutes les questions qui vous préoccupent sur l’alimentation, l’intérêt de la stérilisation, les vermifuges, l’éducation, etc, il sera heureux de vous renseigner.
Depuis plus de 50 ans, les vaccins, administrés à de très nombreuses espèces animales, ont montré la large part de leurs bénéfices. La vaccination s’appuie sur le fonctionnement normal du système immunitaire et permet de protéger nos compagnons en évitant des soucis et des dépenses imprévues : ne relâchons pas la pression !
La vaccination est très importante pour les chats, elle permet de les protéger contre des maladies graves. Il y a quelques années encore, les rappels de vaccination étaient réalisés systématiquement tous les ans. Qu’en est-il aujourd’hui ? A quelle fréquence doit-on faire vacciner son chat ?
Quelques rappels sur la vaccination des chats…
La vaccination est recommandée quel que soit le mode de vie du chat : il est important de faire vacciner aussi bien les chats d’appartement que ceux ayant accès à l’extérieur. En effet, même si les chats ayant accès à l’extérieur sont plus exposés aux agents infectieux, le risque de contamination n’est pas nul pour les chats vivant exclusivement en appartement.
Les vaccins contiennent des substances actives (virus ou bactéries inactivées par exemple) qui stimulent le système immunitaire de l’animal pour le protéger contre des maladies. Pour que la réponse immunitaire soit suffisante et que le chat soit bien protégé, il est nécessaire de réaliser plusieurs injections de primovaccination puis ensuite des rappels.
Les vaccins permettent de protéger les chats contre une ou plusieurs maladies : on dit que les vaccins contiennent une ou plusieurs valences.
Parmi les valences vaccinales, on distingue les valences essentielles des valences non essentielles.
Les valences essentielles
Les valences essentielles chez le chat correspondent aux vaccins contre le coryza et le typhus.
Elles sont recommandées chez tous les animaux, qu’ils vivent en appartement ou qu’ils aient accès à l’extérieur.
Les valences non essentielles
Les valences non essentielles sont plus nombreuses, il s’agit des vaccins contre la leucose féline, la rage, la chlamydiose, etc…
Ils ne sont pas réalisés chez tous les chats, le choix de réaliser ces vaccins dépend du mode de vie de l’animal.
Quand doivent-être réalisés les vaccins ?
Le protocole de vaccination varie entre les valences essentielles et non essentielles :
Pour les valences essentielles
La vaccination est recommandée dès l’âge de 8 semaines.
Parmi les dernières recommandations figure l’importance de la réalisation de 3 injections de primovaccination. Il est ensuite important de réaliser le premier rappel un an après la primo-vaccination (Attention pour les chats recevant seulement deux injections de primovaccination, le premier rappel doit être réalisé à l’âge d’un an).
Ensuite, il est recommandé de réaliser les rappels de vaccins tous les 3 ans pour le typhus.
Pour le coryza, l’intervalle entre les rappels de vaccination dépend du mode de vie de l’animal. Si un chat a accès a l’extérieur, alors il est recommandé de réaliser les rappels tous les ans. Pour les chats vivant exclusivement en appartement, sans contact avec d’autres chats, alors les rappels pourront être réalisés tous les trois ans.
Le vétérinaire traitant de l’animal pourra établir le protocole de vaccination le plus adapté pour le chat en fonction de son mode de vie.
Même si certains rappels de vaccination peuvent être espacés, il est important de continuer à réaliser au minimum une visite annuelle pour s’assurer de la bonne santé de son animal.
Pour les valences non essentielles
Concernant le vaccin contre la leucose, deux injections de primovaccination sont nécessaires puis les rappels sont annuels.
La vaccination contre la rage est obligatoire pour les chats qui voyagent à l’étranger, elle peut aussi être demandée par certaines pensions animalières, campings, etc… Elle nécessite une injection de primovaccination, les rappels sont ensuite réalisés tous les ans, tous les 2 ans ou tous les 3 ans en fonction du vaccin utilisé.
Si les délais sont dépassés pour la réalisation des rappels, il est parfois nécessaire de recommencer le protocole de vaccination dès le départ pour que le chat soit correctement protégé.
Enfin, il est important de continuer à vacciner les chats âgés même s’ils ont été vaccinés toute leur vie. En effet, les chats âgés sont plus fragiles et il est important de continuer à les protéger contre des maladies qui peuvent être graves pour eux.
Tout ce qu’il y a à savoir sur la vaccination féline par Maxi Zoo !
Des vaccins indispensables
Vacciner fait baisser le risque d’attraper une maladie grave voire mortelle comme la leucose féline. Derrière ce nom se cache une série de maladies graves dues au virus leucémogène félin ou FeLV. Cette infection affaiblit le système immunitaire et peut provoquer de graves tumeurs. La leucose touche surtout les animaux âgés alors que le typhus et la grippe féline menacent surtout les chatons.
C’est pour ces raisons que les propriétaires de chat doivent rapidement faire les vaccins de base à leur compagnon. La fréquence du vaccin, pour la grippe féline, dépend du risque de contamination : si le risque est élevé, le vaccin doit être administré tous les ans, s’il est faible, tous les deux ans. Pour le typhus, en général, les rappels sont annuels. Pour plus d’informations, rapprochez-vous de votre vétérinaire habituel.
Les vaccins sont-ils risqués ?
Les vaccins peuvent parfois avoir des effets secondaires. Fatigue, diarrhée, fièvre ou œdème au niveau du point d’injection, sont fréquents. C‘est pourquoi les vétérinaires conseillent de ne faire que les vaccins dont le chat a vraiment besoin. Un examen préalable du chat est indispensable car un animal déjà malade, dont le système immunitaire est déjà affaibli, ne doit pas être vacciné.
Retrouvez les autres conseils de Maxi Zoo à propos des chats sur notre page dédiée !