Dans de très rares cas, votre chien peut développer une sensibilité au vaccin, qui se manifeste par de l’urticaire intense, des rougeurs sur la peau, des difficultés respiratoires, un œdème (gonflement) facial, ou des vomissements. Si tel est le cas, contactez directement votre vétérinaire afin qu’il prenne les mesures nécessaires pour soigner les réactions apparues et prendre les précautions indispensables lors de la prochaine visite vaccinale.
Table des matières
- Quels vaccins sont nécessaires pour mon chien ?
- La maladie de Carré
- Recourir à des vaccins naturels ?
- Quand et à quelle fréquence vacciner mon chien ?
- Peut-on vacciner soi-même ?
- Quel est le tarif d’un vaccin pour chien ? Comment faire vacciner son chien gratuitement ?
- La primo-vaccination du chiot : à quel âge ? Quels vaccins ?
- Qu’est-ce que la primo-vaccination ?
- Premiers vaccins : quand et pourquoi ?
- Quels sont les vaccins pratiqués ?
- Comment se déroule l’administration d’un vaccin ?
- Aussi dans Vaccination contre la grippe
- Le vaccin est-il efficace?
- Le vaccin est-il sécuritaire?
- Mon enfant a peur des vaccins, comment puis-je l’aider?
- Si j’ai de la douleur ou de la fièvre après l’injection, que puis-je faire?
- J’ai un rhume présentement, puis-je recevoir le vaccin quand même?
- Combien de temps après l’injection le vaccin est-il pleinement efficace?
- On m’a recommandé un vaccin contre le pneumocoque, puis-je le recevoir la même journée que le vaccin contre la grippe?
- Je suis enceinte (ou j’allaite), puis-je recevoir le vaccin sans danger?
- Vaccination du lapin
- Les deux vaccins pour lapin : myxomatose et VHD
- Est-ce obligatoire de faire vacciner son lapin ?
- Quand faire vacciner son lapin ?
- Faire vacciner son lapin, combien ça coûte ?
Quels vaccins sont nécessaires pour mon chien ?
» Combien de vaccins mon chien devrait-il faire ? Faut-il vacciner son chien contre l’herpes, la diarrhée, les moustiques, les rats, les tiques, la grippe, la gale, la piroplasmose, ou encore les puces ? « .
Plusieurs vaccins canins sont disponibles, mais tous les chiens ne nécessitent pas d’être vaccinés contre toutes les maladies.
En effet, il existe des vaccins primordiaux regroupés sous un vaccin général, et des vaccins en option qui eux ne couvrent qu’un an maximum et dont la protection diminue mois après mois.
Il existe un vaccin » général » regroupant les 6 infections (CHPPiLR) pour lesquelles votre chien devrait systématiquement être vacciné. Ces pathologies sont les suivantes :
- Maladie de Carré
- Hépatite de Rubarth
- Parvovirose
- Para-influenza (une partie de la maladie » Toux du Chenil « )
- Leptospirose
- Rage
La maladie de Carré
La maladie de Carré affecte surtout les chiots, et se transmet par les éternuements lors du contact entre les chiens et les chiots. Elle est très contagieuse, et parfois mortelle. Si le chiot attrape cette maladie, il ne pourra pas être traité par des antibiotiques, car inefficaces. Seul le vaccin protège l’animal, dont la vaccination a réduit l’étendue de cette maladie. Ce virus est proche de celui de la rougeole chez l’homme, et il existe toujours des cas en France et en Europe, comme en Finlande.
À cela s’ajoutent d’autres vaccins » optionnels » qu’il convient de prendre en considération suivant le mode de vie de votre animal :
- Les vaccins contre la Piroplasmose et la maladie de Lyme : Ces deux maladies sont transmises par les tiques. Leur vaccin la corona ou Lyme, est ainsi recommandé si votre chien est sensible aux tiques ou s’il vit dans un environnement propice à leur développement. Il est par exemple fortement conseillé pour les chiens de chasse.
- Le vaccin contre la » toux du chenil » : c’est une maladie respiratoire dont les principaux symptômes sont une toux rauque importante, des éternuements et des écoulements nasaux et lacrymaux. Beaucoup de virus et de bactéries sont à l’origine de cette pathologie et certains sont présents dans le vaccin général. Le vaccin de la » toux du chenil » permet ainsi de vacciner contre un des agents principaux (une bactérie du nom de Bordetella bronchiseptica). Il est primordial pour une protection complète contre cette maladie et peut être demandé lors de séjour en pension. Il est de plus recommandé pour les chiots élevés en collectivité, dans des magasins animaliers et pour tous les chiens susceptibles d’être au contact de sujets infectés (expositions, concours, dog sitting, etc..).
- D’autres vaccins en option comme la » influenza » (grippe canine), la » leptospirose « , la » giardia » protègent durant une drée limitée pouvant aller selon les vaccins jusqu’à un an. Leur renouvellement est donc nécessaire selon votre situation avec votre chien.
Recourir à des vaccins naturels ?
» Existe-t-il des vaccins sans aluminium, sans adjuvant ? Puis-je faire un vaccin homéopathique à mon chien ? « . Il est recommandé de consulter votre vétérinaire qui vous répondra personnellement. Certains vaccins ne contiennent pas d’aluminium, d’adjuvant, mais seul un vétérinaire sera habilité à vous répondre sur le sujet compte-tenu de l’importance de la protection de la santé de votre animal, et de la réglementation particulière du pays étranger dans lequel vous voyagez.
Quand et à quelle fréquence vacciner mon chien ?
» Quand faire vacciner son chiot ou son chien ? Faut-il faire un rappel tous les ans ou tous les deux ans ? SI je fais un vaccin pour chien à mon lévrier, c’est tout les combien ? Si le rappel de vaccin pour chien n’est pas fait, est-ce gênant ? « .
La vaccination intervient très tôt dans la vie du chien car, aux alentours de la 8ème semaine de vie, le chiot n’est plus protégé par les anticorps maternels. Il s’agit des » primo-vaccinations « . La toute première vaccination se fait donc entre la 6ème et la 8ème semaine de vie. Deux rappels devront être faits à 4 semaines d’intervalle l’un de l’autre.
Bien que les chiots soient considérés comme particulièrement vulnérables, il est important de continuer la vaccination à l’âge adulte. Elle est à effectuer tous les ans après le dernier rappel de primo-vaccination lors de la visite annuelle de bonne santé et comprend généralement une protection contre les 6 maladies principales (CHPPiLR) (cf. ci-dessus).
Le vaccin contre la rage (vaccin antirabique) est le seul à être obligatoire d’un point de vue législatif pour sortir du territoire français, pour séjourner dans des campings ou pensions pour chiens, pour les expositions ou encore pour les chiens de catégorie 1. La vaccination complète est en revanche souvent demandée pour les sessions ou les ventes de chien.
La vaccination contre la » toux du chenil » peut aujourd’hui être faite par voie nasale à partir de la quatrième semaine de vie et nécessite une administration unique. Un vaccin par injection existe également et demande un rappel 3 semaines après la première injection. Il est généralement demandé dans les pensions, les dog sitting ou les chenils et doit être fait au minimum 72h avant l’arrivée du chien. Le rappel est annuel.
Le vaccin contre la piroplasmose se fait à partir de 5 mois de vie. Il nécessite une 2ème injection après 3 à 4 semaines. Le rappel est ensuite annuel. Il ne peut être fait en même temps que le vaccin général. Il faut prévoir un mois minimum entre les 2 vaccinations.
Le vaccin contre la maladie de Lyme peut être administré aux chiens âgés d’au moins 8 semaines. Il nécessite une 2ème injection après 3 à 4 semaines. Le rappel est ensuite annuel.
Avant d’effectuer la vaccination de votre animal, votre vétérinaire effectuera un examen clinique pour s’assurer du bon état de santé général. Prendre soin de la santé de votre chien reste son objectif principal, et les vaccins ne seront administrés que si sa condition physique le permet.
La vaccination reste toutefois le service le plus important que peut offrir le vétérinaire à votre compagnon.
Peut-on vacciner soi-même ?
Il est possible de faire le vaccin à son chien soi-même, mais à la condition de connaître les gestes et les conseils d’hygiène pour la bonne réussite du vaccin, et éviter ainsi de blesser votre animal.
En revanche, il est plus assuré de faire vacciner son chien par un vétérinaire, véritable expert des animaux, qui d’une part examinera votre chien avant de le vacciner afin de décider si son état permet de recevoir un vaccin, et d’autre part adoptera les bons gestes professionnels pour lui éviter toute douleur ou blessure lors de l’injection.
Quel est le tarif d’un vaccin pour chien ? Comment faire vacciner son chien gratuitement ?
Contactez votre vétérinaire, et voyez directement avec lui les tarifs de vaccination et les solutions de paiement proposées. Il est aussi possible en cas de soucis financiers, de vous rapprocher d’associations recommandées par votre vétérinaire ou de la SPA, qui selon le cas et sous réserve de fournir des justificatifs écrits, pourront vacciner les chiens et chats à moindre coût ou gratuitement.
La vaccination reste essentielle pour protéger votre animal, et lui garantir une bonne santé et un bien-être tout au long de sa vie. Les vétérinaires vous informent et vous accompagnent en toute confiance tout au long du calendrier de vaccination de votre animal, et selon vos intentions de déplacements avec votre chien à l’étranger.
Pourquoi vacciner son animal de compagnie?
La primo-vaccination du chiot : à quel âge ? Quels vaccins ?
C’est au moment du sevrage, soit vers l’âge de 2 mois, que les premiers vaccins sont généralement pratiqués chez le chiot. Comment se passe la primo-vaccination et quels vaccins sont à effectuer ?
Qu’est-ce que la primo-vaccination ?
On appelle primo-vaccination la première série d’injections contre les principales maladies virales du chien qui sont la rage, l’hépatite et la maladie de Carré. D’autres vaccins sont disponibles, plus ou moins indispensables selon le mode de vie et l’environnement de votre chiot. La primo-vaccination fait l’objet d’un rappel obligatoire, généralement pratiqué dans les 4 à 6 semaines qui suivent la première injection. Sans ce rappel, l’immunité ne sera pas effective et votre chien ne sera pas protégé.
Premiers vaccins : quand et pourquoi ?
La primo-vaccination est souvent envisagée au moment de la première consultation vétérinaire du chiot. À cette occasion, le praticien va faire un bilan de santé et en profitera pour vous proposer de faire identifier votre animal par puce électronique si ce n’est pas déjà le cas. Il vous délivrera son carnet de santé où figureront ses vaccinations et les papiers vous identifiant comme propriétaire.
Les premiers vaccins sont normalement pratiqués au moment du sevrage, vers l’âge de 2 mois, car le chiot n’est alors plus protégé par les anticorps contenus dans le lait maternel. Ainsi lorsqu’on acquiert un chiot, soit légalement pas avant le sevrage, il est d’usage que la première injection ait été déjà effectuée par le vendeur. Ainsi, seul le rappel sera à faire lors de la première visite vétérinaire.
Quels sont les vaccins pratiqués ?
Chez le chien, il n’existe pas de vaccin légalement obligatoire hormis celui contre la rage pour les chiens de catégorie 1 et 2 et les animaux voyageant hors des frontières de France. Techniquement, pour un chien restant sur le territoire français, le vaccin antirabique est donc facultatif mais il peut être exigé par certains clubs canins, campings, chenils, pensions…
Par ailleurs, même s’ils ne sont pas rendus obligatoires par la loi, on recommande un certain nombre de vaccins contre les maladies suivantes :
- hépatite de Rubarth, une maladie virale s’attaquant au foie, souvent fatale chez les chiots,
- maladie de Carré, très contagieuse et pouvant provoquer des séquelles neurologiques, potentiellement mortelle.
En plus de ces maladies virales, il existe des vaccins contre des maladies bactériennes telles que :
- leptospirose, causée par des bactéries proliférant dans les eaux stagnantes (mares, étangs),
- parvovirose, une gastro-entérite foudroyante, très contagieuse et souvent mortelle,
- leishmaniose, transmise par une espèce de moustiques, présente dans certaines régions du Sud de la France et de l’Europe (phlébotomes),
- piroplasmose, transmise par les tiques, causant une grave anémie potentiellement fatale,
- toux du chenil, fortement recommandée pour les chiens vivant en collectivité en raison de son pouvoir de contagion.
Ces affections sont plus ou moins susceptibles de toucher le chien en fonction de son mode de vie et de votre lieu de résidence, pour la leishmaniose et la piroplasmose notamment. Le vétérinaire sera à même d’évaluer le risque de contamination et vous proposera les vaccins adéquats pour le protéger en fonction de son environnement et des probabilités de contact avec un agent pathogène.
Comment se déroule l’administration d’un vaccin ?
Avant de vacciner, un certain nombre de points sont vérifiés par le vaccinateur :
- le carnet de santé ou le carnet de vaccination ;
- votre état de santé : grossesse, immunodépression, traitements en cours… ;
- les indications et contre-indications du vaccin ;
- vos réactions aux vaccinations précédentes et vos allergies éventuelles.
La préparation du vaccin
- Le vaccinateur vérifie que le vaccin a été conservé dans de bonnes conditions (entre 2°C et 8°C) et sa date de péremption.
- Les seringues contenant des vaccins sont généralement pré-remplies, leur préparation est facilitée par des présentations » prêtes à emploi « .
- Pendant que le vaccin est préparé, on s’installe sur une chaise, un fauteuil, un endroit qui permet de se décontracter sans inquiétude. Si on préfère, on peut s’allonger.
À quel endroit du corps est fait le vaccin ?
Les vaccins ne sont jamais faits dans la fesse : les douleurs passagères liées à l’injection pourraient être gênantes.
En règle générale, au niveau de l’épaule (muscle deltoïdien). C’est la voie privilégiée chez les adultes. |
Chez les nourrissons avant l’âge de la marche, au niveau de la cuisse. |
Comment est injecté le vaccin ?
Une désinfection locale est toujours pratiquée.
Le mode d’injection varie selon le type de vaccin :
La grande majorité des vaccins sont inactivés (absence de particule vivante) et sont injectés par voie intramusculaire profonde. |
Les vaccins vivants atténués sont injectées par voie sous-cutanée. |
Seul le BCG (vaccin contre la tuberculose) est injecté par voie intradermique. Une petite papule se forme : c’est normal.
Dès le retrait de l’aiguille, c’est terminé !
La vaccination sera notée dans le carnet de santé ou le carnet de vaccination : la date, le nom du vaccin et le numéro de lot.
Aussitôt après la vaccination
Attendre un peu, le temps de vérifier qu’aucune gêne particulière n’est ressentie.
Dans de très rares cas, une allergie à l’un des composants du vaccin peut survenir ; il est pour cette raison conseillé de rester sur le lieu de la vaccination durant 20 mn, afin de signaler une éventuelle réaction :
- démangeaisons cutanées, plaques d’urticaire ;
- gêne respiratoire, manque de souffle, toux ;
- maux de ventre, nausées ;
- étourdissement, palpitations.
Si l’un de ces symptômes apparaissait, il faut le signaler ; un traitement pour arrêter la réaction allergique sera immédiatement entrepris.
Comment ne pas avoir mal ?
Il est inutile de prendre du paracétamol (médicament antidouleur) avant la vaccination. L’injection est très rapide, on ne sent la piqûre que quelques secondes. Plusieurs méthodes peuvent être proposées pour diminuer les risques de douleurs liées à l’injection :
- se détendre, ne pas se crisper. Avant tout faire confiance au vaccinateur ;
- il est possible d’appliquer localement au préalable (1 h avant l’injection) un patch anesthésiant qui réduit la douleur liée à la pénétration de l’aiguille ;
- inspirer calmement et profondément au moment de la piqûre ;
- d’autres méthodes peuvent être utilisées au moment de la piqûre par le vaccinateur, au cas par cas (tapotement, froid…)
Conseils pour un enfant
- Informer l’enfant, un peu avant la vaccination, de façon naturelle, sans dramatiser ni surprotéger.
- Après l’injection du vaccin, félicitez l’enfant pour son courage.
Conseils pour un nourrisson
- Le rassurer en lui parlant doucement, sans manifester d’appréhension. Le tenir assis sur ses genoux ou le porter dans les bras le mettra en confiance.
- Si le nourrisson est allaité, le mettre au sein.
- Si le nourrisson ne peut être mis au sein, lui faire boire une solution sucrée au moins 2 mn avant l’injection du vaccin.
- D’autres méthodes peuvent être utilisées : doudou, distraction, jouet, musique…
Au retour à la maison
Les impressions que l’on peut ressentir après un vaccin dépendent du type de vaccin injecté ; on recommande de ne pas utiliser l’épaule de façon intense (sport, etc.) dans les heures suivant l’injection. Dans de rares cas, un traitement contre la douleur pourra être proposé.
N’hésitez pas à contacter le centre qui a réalisé la vaccination ou votre médecin si vous avez besoin d’un conseil ou si survient un événement inattendu et dont vous pensez qu’il peut être attribué à la vaccination.
L’info accessible :
Vous pouvez retrouver des conseils en Langue des Signes Française (LSF)
Aussi dans
Vaccination contre la grippe
Votre rendez-vous et celui des membres de votre famille est prévu prochainement pour votre vaccination antigrippale. Plusieurs questions peuvent vous venir en tête à l’approche de ce rendez-vous :
Le vaccin est-il efficace?
Le vaccin contre la grippe est le meilleur moyen de prévention contre l’infection à l’influenza. Il ne protège toutefois pas contre le rhume ou les infections bactériennes. En outre, il existe plusieurs souches de virus, il est donc possible d’attraper la grippe même si on a reçu le vaccin, car les souches contenues dans le vaccin peuvent être différentes de celles en circulation.La protection attendue n’est donc pas de 100%, mais on considère que le vaccin est une méthode efficace de prévention.
Le vaccin est-il sécuritaire?
Oui, le vaccin est fait à partir de virus inactivé ou atténué. Il ne peut donc pas vous transmettre la grippe. Il est toutefois à noter que les femmes enceintes doivent recevoir celui à base de virus inactivé.
Mon enfant a peur des vaccins, comment puis-je l’aider?
Dépendant de l’âge de l’enfant, la réponse diffère. Si l’enfant est très jeune, la clé est le contact avec le parent durant l’injection. Il est aussi suggéré de distraire l’enfant : chanter ou montrer des images colorées peuvent être des suggestions intéressantes.
Si l’enfant est plus âgé, il est suggéré de lui expliquer pourquoi la vaccination est importante et d’insister sur le fait que les malaises qui peuvent survenir après l’injection sont de courte durée.
Si j’ai de la douleur ou de la fièvre après l’injection, que puis-je faire?
Des compresses froides peuvent être appliquées au site d’injection. Des analgésiques peuvent aussi être administrés. Afin de connaître les produits recommandés et les dosages à administrer, consultez votre pharmacien.
J’ai un rhume présentement, puis-je recevoir le vaccin quand même?
Si vous êtes enrhumé, vous pouvez recevoir le vaccin contre la grippe sans problème. Par contre, si vous faites de la fièvre ou que vous souffrez d’une maladie plus grave qu’un simple rhume, il serait préférable de repousser la date de votre vaccination.
Combien de temps après l’injection le vaccin est-il pleinement efficace?
Il faut compter environ 2 semaines avant que le vaccin atteigne sa pleine efficacité. C’est pour cette raison qu’il est préférable de se faire vacciner tôt à l’automne afin que le vaccin soit efficace dès le début de l’activité grippale. La protection offerte par le vaccin dure environ 6 mois. C’est pourquoi une vaccination annuelle est nécessaire.
On m’a recommandé un vaccin contre le pneumocoque, puis-je le recevoir la même journée que le vaccin contre la grippe?
Oui, sans aucun problème. Ces 2 vaccins sont souvent administrés la même journée. Il est à noter que le vaccin contre le pneumocoque n’a pas à être redonné à tous les ans.
Je suis enceinte (ou j’allaite), puis-je recevoir le vaccin sans danger?
Il est fortement suggéré de se faire vacciner si on est enceinte, et ce à tous les stades de la grossesse, ou si on a de jeunes enfants à la maison.
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Points forts :
. On vaccine les lapins contre la myxomatose et la maladie hémorragique (VHD).
. Il s’agit de deux maladies graves, pour lesquelles il n’existe pas de traitement efficace. Le vaccin n’empêche pas toujours d’attraper la myxomatose, mais diminue la mortalité, et la gravité des symptômes.
. L’autre intérêt du vaccin est la consultation vaccinale, qui permet de faire le point, une fois par an, sur l’état de santé du lapin.
Un lapin n’est pas un petit chien ou un petit chat avec de grandes oreilles – ni d’ailleurs un gros rat ou un gros cobaye : d’un point de vue anatomique et physiologique, il s’agirait plutôt d’un petit cheval qui s’ignore. C’est dire si la consultation vaccinale du lapin sera spécifique, et ne ressemblera à aucune autre…
L’apparition, en 2012, d’un nouveau vaccin présentant de nombreux avantages, ne peut qu’inciter les propriétaires de lapins à faire vacciner leur animal.
Pourquoi faut-il vacciner mon lapin ?
D’abord parce que la myxomatose et la maladie hémorragique sont deux maladies pour lesquelles il n’existe pas de traitement, et que la vaccination est la seule protection possible. Même un lapin qui vit au troisième étage en centre ville n’est pas à l’abri, puisque la transmission se fait, entre autres, par les insectes piqueurs. Evidemment, le lapin « campagnard » que l’on laisse sortir le jour, dans le jardin où viennent la nuit folâtrer les lapins de Garenne, ou encore le lapin à qui l’on rapporte de l’herbe cueillie dans la nature, seront beaucoup plus exposés.
Une autre raison de faire vacciner son lapin, est que cela donne l’occasion, une fois par an, de l’examiner et de faire le point sur sa santé (voir plus loin le déroulement de la consultation vaccinale).
L’apparition sur le marché, en 2012, d’un nouveau vaccin homologue, non adjuvé, (donc avec moins de risques de réactions vaccinales), associant myxomatose et maladie hémorragique en une seule injection, et avec des rappels tous les douze mois (au lieu de six précédemment)… constitue une raison supplémentaire de vacciner son lapin !
Quels lapins vacciner ?
Les lapins en bonne santé, âgés de cinq semaines au moins.
On évitera de vacciner les animaux présentant une immunité défaillante, et notamment ceux qui reçoivent ou ont reçu résemment un traitement corticoïde.
On évitera aussi de vacciner les lapins le jour d’une intervention chirurgicale (en même temps qu’une castration, par exemple).
Comme nous l’avons vu au paragraphe précédent, tous les lapins sont concernés par la vaccination contre la myxomatose, maladie transmise par piqûre d’insecte. En ce qui concerne la maladie hémorragique, seront particulièrement exposés les animaux qui sortent, mais aussi ceux à qui l’on rapporte des légumes, de l’herbe ou du foin, ramassés à l’extérieur.
Photo de droite : Tennessee, avant sa vaccination.
Contre quelles maladies vaccine-t-on ?
1 – La myxomatose :
Il s’agit d’une maladie virale, due à un Pox virus à ADN enveloppé (comme le virus de la variole), très résistant dans le milieu extérieur. Ce qui veut dire que lorsqu’on a eu un lapin infecté, il faudra désinfecter énergiquement !
Rappelons que la myxomatose a été introduite volontairement en France en juin 1952 par un professeur en médecine, qui voulait protéger sa propriété contre les lapins sauvages. Malheureusement, le virus n’est pas resté sagement confiné entre les murs du potager ! À la fin de 1953, tout l’hexagone était déclaré contaminé, et à la fin des années 1950, c’était l’ensemble de l’Europe, y compris l’Angleterre. On estime que 90 à 98 % de la population de lapins sauvages périt de myxomatose en France, entre 1952 et 1955.
La myxomatose se présente sous trois formes principales :
– La forme nodulaire, la plus classique : comme son nom l’indique, elle se caractérise par l’apparition de nodules sur la face, et autour de l’anus et des organes génitaux. On observe également une conjonctivite et un œdème des paupières. La transmission se fait par piqûre d’insectes, avec une incubation de une à trois semaines – on rencontre donc cette forme de myxomatose essentiellement pendant l’été. (Photo de droite : conjonctivite et œdème des paupières chez un lapin sauvage atteint de myxomatose, trouvé agonisant au bord d’une route, en juillet. Le pauvre lapinou a été euthanasié).
Autre exemple de myxomatose avec œdème des paupières, chez deux lapins vivant ensemble.
– La forme respiratoire : elle se traduit par une pneumonie, un jetage nasal, et là aussi conjonctivite et œdème des paupières. La transmission est directe par contact de lapin à lapin, ou indirecte par aérosol de virus. Indépendante des insectes, cette forme de myxomatose se rencontre toute l’année.
– Une forme cutanée proche de la variole, encore appelée maladie des boutons rouges.
Il n’existe pas de traitement spécifique de la myxomatose : tout ce qu’on peut faire est de traiter les symptômes (les nodules infectés, la conjonctivite…), en attendant que le lapin arrive à se débarrasser lui-même du virus.
Notons que la vaccination n’empêche pas forcément un lapin d’attraper la myxomatose. Mais un lapin vacciné aura moins de risques de mourir de myxomatose, et présentera des symptômes moins graves.
2 – La maladie hémorragique du lapin :
Encore appelée VHD, pour Viral Haemorrhagic Disease, il s’agit d’une maladie de découverte relativement récente (1984 en Chine, mise en évidence en France en 1988), et due à un Calicivirus à ARN enveloppé. Le virus est présent dans toutes les sécrétions du lapin malade, notamment dans le jetage nasal et les excreta. La transmission se fait directement de lapin à lapin, ou indirectement par l’eau, les aliments, les objets contaminés, et probablement les insectes.
Les symptômes sont aussi frustres que violents, puisqu’après une incubation de un à trois jours, les lapins présentent de l’abattement, de l’anorexie, une fièvre, des difficultés respiratoires, une diarrhée… et meurent en moins de 36 heures, dans 100% des cas ! Les hémorragies qui donnent leur nom à la maladie (saignement par le nez, par l’anus…), ne sont observés que chez 10% des lapins malades. Il n’y a pas de traitement.
Concrètement, comment se passe la vaccination ?
Vous amenez votre lapin à la clinique, dans une cage suffisamment grande pour qu’il ne se sente pas trop à l’étroit, ce qui pourrait augmenter l’anxiété due au trajet : une cage de transport pour chat sera parfaitement adaptée, davantage en tout cas qu’une boîte à chaussures ou une « boîte à NAC ». (Photo de droite : Morfalou, dans sa boîte de transport).
Une fois arrivé en consultation, Monsieur (ou Madame) Lapin(e) sera tout d’abord examiné. On évitera de l’attraper par les oreilles pour le sortir de sa cage. Attention, les os du lapin sont très fragiles : un mouvement brusque peut provoquer une fracture de la colonne vertébrale, et une chûte de la table peut se terminer avec une patte cassée ! Signalez-nous donc si votre lapin est peureux, et peut avoir des réactions incontrôlées, avant de le sortir de sa cage : nous disposerons alors une serviette éponge sur la table, afin d’empêcher Lapin de glisser, et de rendre le contact plus agréable (ci-dessous : Burton sur sa serviette). Les plus stressés seront rassurés si on leur enfouit la tête dans la serviette, voire même si on les enroule complètement dedans.
Une partie de l’examen clinique est la même que pour le chien ou le chat (photos ci-dessous) : on regarde l’allure générale, l’état d’embonpoint, la couleur des muqueuses, on palpe l’abdomen, on écoute les bruits du cœur et de la respiration, on vérifie l’intérieur des oreilles à l’aide d’un otoscope.
Examen clinique de Morfalou, avant sa vaccination : palpation de l’abdomen (photo de gauche), et auscultation cardiaque (photo de droite).
Il existe cependant quelques spécificités de l’examen clinique du lapin : on vérifiera particulièrement sous la queue, l’absence de traces de diarrhée, et sous les pattes arrières,
l’absence d’abcès ou autres lésions de la peau (ci-dessous à gauche : coloration des poils sous les pattes arrières d’un lapin bélier, indiquant une macération). La longueur des ongles sera contrôlée. Enfin et surtout, l’état des dents sera vérifié : cela se fait sans difficulté pour les incisives, qui poussent parfois complètement de travers et demandent alors à être coupées (un exemple un peu extrême sur la photo ci-dessous à droite !). Pour les dents du fond, qui peuvent également mal pousser et irriter la gencive, l’examen (à l’otoscope) ne pourra se faire que chez les lapins pas trop stressés ! (ou sous sédation, mais seulement pour les lapins dont le comportement laisse suspecter un problème de ce côté-là).
Les parasites intestinaux n’étant pas rares dans cette espèce, il peut être intéressant d’apporter des crottes de son lapin, qui seront analysées pendant la consultation. Cet examen est conseillé particulièrement chez le lapereau, avant son premier vaccin, et chez le lapin adulte si ce dernier sort beaucoup, ou en cas d’amaigrissement, de diarrhées, de crottes plus rares ou de plus petite taille…
Une fois l’examen clinique terminé, et si tout va bien… on vaccine !
Et après, faut-il des rappels ?
Un rappel par an, comme pour les chiens et les chats.
Ce qui constitue un progrès, puisque les « anciens » vaccins, jusqu’en 2012, demandaient deux injections par an.
Y a-t-il des risques ou des effets secondaires ?
Après vaccination, on décrit occasionnellement une augmentation de la température du lapin de 1 à 2°C, un petit nodule au point d’injection qui doit disparaître en moins de deux semaines, une augmentation de taille du ganglion le plus proche, le tout sans atteinte de l’état général.
L’arrivée, depuis 2012, d’un nouveau vaccin homologue, sans adjuvant, permet d’obtenir une meilleure protection, avec moins de réactions locales au point d’injection (en particulier, il n’existe plus de risque de fibrome de Shope, que nous n’avions rencontré, au demeurant, qu’exceptionnellement).
Et combien ça coûte ??
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Autre chose à faire, pour éviter une contamination ?
En premier lieu, lutter contre les insectes piqueurs. Les insecticides en « spot-on », que l’on peut utiliser chez le lapin pour lutter contre les puces et autres parasites externes, auront toujours un certain effet répulsif, que l’on pourra compléter par quelques mesures de bon sens (moustiquaires…), notamment pendant l’été, à la tombée du jour.
Après, éviter de sortir son lapin dans les coins du jardin pouvant avoir été visités nuitamment par des lapins sauvages, et ne pas nourrir son lapin avec de l’herbe ramassée à la campagne, et susceptible d’avoir été contaminée par les selles d’un lapin malade.
Vaccination du lapin
Au printemps, il est généralement temps de faire vacciner son lapin contre la myxomatose et le VHD (maladie hémorragique du lapin), deux maladies incurables et mortelles pour votre lapin. Quand faire vacciner son lapin ? Combien coûte la vaccination ?
Les deux vaccins pour lapin : myxomatose et VHD
Faire vacciner votre lapin, c’est l’immuniser contre ces deux maladies extrêmement graves que sont le VHD et la myxomatose. Il n’existe aucun traitement contre ces deux virus.
Si votre lapin attrape la myxomatose, vous pourrez l’aider à lutter contre ce virus par de nombreux soins dont des antibiotiques, mais jamais ces derniers ne pourront le soigner. La contamination peut se faire via piqûres d’insectes par exemple.
La maladie hémorragique virale du lapin, appelée aussi VHD (ou RHD), est quant à elle, beaucoup plus radicale, et tue en 24 à 48h le lapin. Cette maladie est malheureusement incurable et très contagieuse entre lagomorphes. La maladie se transmet par voies orales ou respiratoires.
Le vaccin qui protège contre ces deux maladies est appelé Nobivac Myxo-RHD. Toutefois, il existe depuis 2010, une variante du VHD appelé RHDV-2 qui sévit en France et dans d’autres pays d’Europe. Le vaccin Nobivac ne protège pas de ce nouveau virus. Il faut alors faire un autre vaccin appelé Filavac VHD. Mais si ce dernier protège du RHDV-2, il ne protège pas de la myxomatose. Nobivac et Filavac sont donc complémentaires. Il est donc vivement conseillé de faire ces deux vaccins à votre lapin.
Est-ce obligatoire de faire vacciner son lapin ?
Non, la vaccination n’est pas obligatoire en France, mais elle peut l’être si vous voyagez avec vos lapins à l’étranger.
D’une manière générale, si votre lapin a accès à l’extérieur, il est très important de le faire vacciner, et même s’il ne sort dehors que très occasionnellement. Il ne suffit que d’une petite piqûre de moustique ou de tique, et c’est fini, la maladie est là.
Si votre lapin ne sort jamais de votre domicile, il est tout de même conseillé de le faire vacciner. En effet, les deux maladies peuvent également le contaminer s’il :
- mange des légumes et du foin (ce qui est obligatoire pour tout lapin) ;
- vit avec d’autres animaux comme des chats ou des chiens, qui peuvent potentiellement être porteurs de puces ou de tiques ramenées de l’extérieur ;
- vit dans une région où les moustiques sont nombreux.
Mieux vaut prévenir que guérir ! Sauf que dans ce cas-ci, il n’y a pas de guérison possible. Vacciner votre lapin, c’est lui éviter une potentielle mort douloureuse. Donc même si la vaccination du lapin n’est pas obligatoire mais elle est vivement conseillée.
Quand faire vacciner son lapin ?
Dès sa première année de vie ! Et pour la période, généralement au printemps, à l’arrivée des beaux jours. Vous allez peut-être avoir l’opportunité de sortir vos lagomorphes dehors ! Donc avant une quelconque sortie pleine air : pensez d’abord à la vaccination de votre lapin !
Il faut alors prendre rendez-vous avec votre vétérinaire, lui demander une vaccination contre myxomatose et VHD, et lui demander de bien spécifier cette vaccination dans le carnet de santé de votre lapin. S’il n’en a pas, demandez-en un à votre vétérinaire !
Après la vaccination, attendez au minimum 3 semaines, le temps que le vaccin fasse effet. Ensuite, vous pouvez sortir vos grandes oreilles sans soucis.
Attention, la vaccination ne se fait pas une seule fois dans la vie de votre lapin, il faut faire un rappel au moins tous les ans ! Mais ça, le vétérinaire vous en parlera, sinon, posez lui la question.
Conseil : profitez de cette vaccination pour faire faire une petite consultation de contrôle à votre lapin ! Demandez à votre vétérinaire qu’il contrôle son poids, ses dents et ses griffes.
Faire vacciner son lapin, combien ça coûte ?
Tout dépend de votre vétérinaire, n’hésitez pas à l’appeler et à lui demander. Pour ma part, je profite de la vaccination pour demander une consultation de contrôle de mes lapines (vérification des dents, griffes, oreilles, coeur et poids), je paye alors 58€ par lapin, prix du vaccin + d’une consultation.