Table des matières
- Le typhus du chat
- La contamination par le virus
- Les symptômes
- Le diagnostic de la maladie
- Le traitement
- La prévention du typhus
- Maladies vaccinables – Typhus félin
- Il a vaincu le typhus!
- Les symptômes du typhus du chat
- Les causes de la contamination
- Les traitements contre le typhus du chat
- Toulouse. Alerte au typhus chez les chats
- La vaccination en prévention
- Chiens : gare à la Parvovirose
- Qu’est-ce que le typhus ?
- Comment reconnaître le typhus du chat ?
- Comment se transmet le typhus ?
- Comment soigner le typhus du chat et le prévenir ?
- Le typhus est un vice rédhibitoire
- Symptômes du typhus
- Causes du typhus
- Traitements et prévention du typhus
- Qu’est-ce que c’est ?
- Comment le reconnaître ?
- Comment le soigner ?
- Comment le prévenir ?
- Le typhus : une maladie mortelle pour votre chaton !
- Intestin et moelle osseuse : les cibles principales du parvovirus
- Des symptômes sévères chez les chatons
- 1. Les causes du typhus du chat
- 2. Les symptômes du typhus félin
- 3. Le traitement du typhus chez le chat
- 4. Le vaccin contre le typhus du chat
Le typhus du chat
Le typhus est une maladie virale grave qui peut être mortelle. Appelée également panleucopénie féline, elle est due à un virus de la famille des parvovirus. Ce virus peut infecter les chats domestiques et les félins sauvages. En revanche, cette maladie n’a rien à voir avec les typhus de l’homme qui sont des maladies bactériennes. Le typhus du chat n’est donc pas transmissible à l’homme. Chez le chat, le typhus est une maladie très contagieuse.
La contamination par le virus
Le virus est extrêmement résistant dans le milieu extérieur ; il peut y survivre plusieurs mois. Un chat peut attraper le typhus par voie fœtale ou en reniflant ou ingérant des matières contaminées par le virus (fèces, salive, vomit). Le typhus ne concerne pas seulement les chats ayant accès à l’extérieur. En effet, un chat d’intérieur peut contracter la maladie s’il est exposé à des objets contaminés. Par exemple, le virus du typhus peut être transporté sous des semelles de chaussures ou via un vêtement contaminé. Par conséquent, un chat malade est très contagieux et doit être mis à l’écart des autres chats pendant sa période de convalescence. Un animal vacciné contre le typhus est en revanche protégé mais peut déclencher une forme atténuée de la maladie. L’arrivée du virus au sein d’une collectivité telle qu’un élevage ou un refuge est catastrophique en raison de la contagiosité importante de cette maladie.
Les symptômes
L’incubation du virus est de quelques jours. Les symptômes les plus courants sont une fièvre, une perte d’appétit, de l’abattement, des vomissements et de la diarrhée à tendance hémorragique. En début d’évolution, la maladie s’apparente à une gastro-entérite banale. En l’absence de traitement chez un chat non vacciné, cette maladie est généralement mortelle. Elle touche préférentiellement les chatons et les chats adultes non vaccinés ou affaiblis par une autre maladie.
Le diagnostic de la maladie
Le diagnostic du typhus se fait chez un vétérinaire par la mise en évidence du virus dans les selles de l’animal. La réalisation d’une prise de sang, et, notamment, d’un hémogramme, permet de visualiser les conséquences du virus sur la moëlle osseuse de l’animal malade. En effet, le parvovirus touche préférentiellement les cellules de la moëlle osseuse et du tube digestif. Ainsi, les chats malades présentent souvent un déficit de globules blancs mais aussi une anémie secondaire au hémorragies digestives.
Le traitement
Plus le traitement est instauré tôt, plus les chances de survie seront augmentées. Il n’existe pas de médicament antiviral réellement efficace sur le virus du typhus. En revanche, le traitement des symptômes est important. Le plus souvent, cela passe par l’hospitalisation de l’animal. Il faut mettre en place une perfusion pour compenser les pertes hydriques causées par les vomissements et la diarrhée, administrer un antibiotique pour éviter les surinfections, contrôler les symptômes en administrant des anti-vomitifs et des anti-diarrhéiques et réalimenter l’animal le plus tôt possible malgré son refus de manger.
La prévention du typhus
Il existe un vaccin très efficace contre le typhus du chat. Pour protéger au mieux votre animal dès son plus jeune âge, il convient de le faire vacciner dès ses 2 mois. Le protocole vaccinal consiste en 3 injections à 1 mois d’intervalle. Puis, un rappel annuel est ensuite conseillé chez le chat adulte.
N’hésitez pas à prendre conseil auprès de nos vétérinaires en ligne pour chat pour toute question ou précision sur cette maladie.
Maladies vaccinables – Typhus félin
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Qu’est-ce que la panleucopénie féline ou typhus félin?
La panleucopénie féline – également appelée le typhus félin – est une maladie grave et fortement contagieuse, due à un virus appelé parvovirus.
La maladie est généralement mortelle, notamment chez les chatons non vaccinés.
Le virus qui provoque la panleucopénie féline se multiplie dans certaines cellules de l’organisme, comme celles de la moelle osseuse et des intestins. Les animaux infectés, peuvent alors être victimes de vomissements, de diarrhée ou voir leur immunité s’affaiblir.
Heureusement, il existe des vaccins qui offrent une excellente protection contre la maladie.
Comment s’attrape la panleucopénie?
Tous les chats non vaccinés courent le risque de contracter la maladie. Les chats de tous âges y sont sensibles, bien que la mortalité soit plus souvent vue chez les chatons.
Les animaux atteints propagent le virus de différentes façons, mais en grande partie par les selles. Les chats sensibles sont ensuite infectés par contact direct avec un animal malade ou convalescent, ou indirectement par contact avec des objets contaminés (tels que des vêtements, des gants, le sol).
Quels sont les symptômes de la maladie?
Vous pourriez, tout d’abord, voir votre chat perdre l’appétit et développer une forte fièvre. Il parait alors visiblement malade. Quelques jours après des nausées avec des vomissements peuvent survenir et pas nécessairement après avoir mangé. Enfin, votre chat peut souffrir d’une diarrhée grave. La combinaison des vomissements et de la diarrhée mène les animaux à se déshydrater rapidement. Il faut noter que les chats qui ont uniquement la diarrhée tout en ayant l’air en bonne santé ne souffrent probablement pas de panleucopénie.
La défense immunitaire chez les chats infectés se détériore gravement. Par conséquent, les animaux infectés ont plus de risque d’attraper des infections bactériennes et virales.
Quand une chatte enceinte est infectée, le virus se propage vers les chatons pouvant provoquer l’avortement ou des lésions cérébrales aux chatons qui viendraient à naître.
Chez de très jeunes chatons, le cervelet (partie du cerveau) peut également être infecté. Par conséquent, les chatons peuvent perdre leur coordination et souffrir de tremblements musculaires. Ceci est possible chez les chatons qui ont été infectés en fin de gestation ou à un jeune âge. Ces problèmes apparaissent uniquement si la mère n’a pas été vaccinée, celle-ci transmettant son immunité à ses chatons via son lait les premiers jours de la lactation.
Que dois-je faire si mon chat a attrapé la panleucopénie?
Si vous pensez que votre chat a contracté la maladie, vous devez l’amener chez votre vétérinaire au plus vite. Il soupçonnera la panleucopénie sur base de l’histoire (âge de l’animal, vaccination de la mère, progression de la maladie) et de l’examen clinique. Ensuite, il pourra confirmer le diagnostic à l’aide d’un test sur les excréments du chat.
Afin de surmonter la maladie, votre compagnon doit être hospitalisé immédiatement, car le traitement est intensif. Il subira alors un traitement par perfusion contre la déshydratation et recevra éventuellement des antibiotiques contre d’autres bactéries ou virus. Un anti vomitif pourrait également être administré.
Malheureusement, la chance de guérison n’est pas très grande, surtout chez les jeunes chatons.
Comment prévenir la panleucopénie?
La panleucopénie est une maladie grave. Il vaut donc mieux prévenir que guérir, et heureusement, il existe des vaccins très efficaces.
Votre vétérinaire vaccinera vos chatons pour la première fois à l’âge de 6 à 8 semaines. Ensuite à nouveau toutes les 2-3 semaines jusqu’à l’âge de 12 à 16 semaines. Un vaccin de rappel sera nécessaire à l’âge d’un an et tous les 3 ans.
En étant vacciné, votre chat bénéficie d’une excellente protection contre la panleucopénie. En plus, la mère transmettra son immunité à ses chatons, de façon qu’ils n’attrapent pas la maladie durant les premiers mois de vie.
Il existe des vaccins modifiés pour protéger les jeunes chatons d’une mère qui n’a pas été vaccinée. Votre vétérinaire pourra vous conseiller à ce sujet.
Il a vaincu le typhus!
Ce post a pour but de montrer que « c’est quand on n’a plus d’espoir qu’il ne faut désespérer de rien! »…
J’ai 2 chats : un âgé de 3 ans et demi et un autre âgé de 8 mois.
J 1: Il y a 3 semaines, le plus jeune s’est mis à vomir subitement jaune fluo et à être faible . Direction la véto l’après midi et elle diagnostique une gastro. Elle lui injecte anti vomitif et antibiotique + prescrit traitement.
J 2: durant la nuit il vomit toujours et n’est pas bien… véto en urgence et elle le garde à la clinique : il est très déshydraté, vomit +++ et est très abattu. Après prise de sang, il s’avère que ses globules blancs sont au plus bas, tout comme mon moral Elle diagnostique un typhus… 1 semaine avant, justement il avait eu sa primo vaccination TCL dans un dispensaire…
Après plusieurs lectures sur le net, et lorsque je vois les taux de mortalité impressionnants causés par cette maladie et les nombreux témoignages négatifs, je me sens bien mal…
Il est perfusé + anti vomitifs + antibio…
J 3 : je vais le voir, il fait ce qu’il peut pour lutter mais il est très faible et est sous lampe chauffante + perfusion
J 4 : la véto de garde (qui n’est pas ma véto) m’appelle, il n’est vraiment pas bien, n’arrête pas de vomir et elle me demande si je souhaite qu’elle l’euthanasie parce qu’il n’y a plus d’espoir… n’étant pas sur place à ce moment là, je ne sais pas quoi dire, je lui dis d’attendre le soir… (mais s’il re-souffre entre temps de l’endormir)… je vais le voir le soir, ouf, il n’a pas revomit alors on décide de continuer les soins…
J 5 : il ne vomit plus mais a la diarrhée .. alors injection d’anti diarrhée, il ne veut toujours pas manger depuis 5 jours…
J 6 : toujours de la diarrhée mais commence à prendre un peu de nutrigel
J 7 : il est un peu plus vif, a toujours un peu de diarrhée mais comme il prend son nutrigel, ma véto me dit » il va rentrer avec vous, ça va lui faire du bien au moral, c’est sa seule chance de guérir… ». Retour chez moi, mise en quarantaine dans mon salon …
J 8 : il ne veut toujours pas s’alimenter mais prend quand même du nutrigel et boit tout seul, il dort quasi tout le temps…encore un peu de diarrhée
J 9 : le midi j’essaye de lui donner du hills a/d à la seringue mais il a tout revomit de suite… l’après midi, je le sens pas bien, il est allongé sur son arbre à chat, inerte, les yeux grand ouverts et seul son flanc qui bouge me montre qu’il est encore en vie… C’en est trop, je ne veux pas qu’il souffre, ce n’est plus « lui » , il a perdu plus d’un 1 kg (soit plus de 25% de son poids), je le prends dans une serviette et je dis à l’assistante véto que je veux voir ma véto en urgence car il ne va pas bien… mon ami m’emmène à la clinique, et une fois montée dans la voiture, sur mes genoux, il se remet à être très vif, limite l’air de dire « bah on fait quoi là? on fait un tour, chouette! » On arrive à la clinique avec un chat tout vif… un peu dépitée devant la véto, je lui dis que subitement il a été mieux… elle me dit donc de le reprendre à la maison… En arrivant à la maison, je lui propose un bonbon pour chat et il le mange il en a mangé 2 mais rien d’autre…
J 10 : il commence à remanger du thon, et je vois une petite boulette qui remplace sa diarrhée…
J 11-12-13 : Il ne veut manger que du thon mais en bonne quantité, il n’a plus ni diarrhée ni vomissement et redevient vif…
Après une semaine de mise en quarantaine (soit 15 jours plus tard), depuis hier, il a pu rejoindre à nouveau son pote vacciné ! je retrouve mon chat d’avant, vif, joueur et câlin, et en une semaine il a repris 400 gr !
Voilà, ce témoignage pour plusieurs raisons :
– toujours réagir très vite… plus on attend avant d’emmener l’animal au véto, plus ses risques de s’en sortir sont pauvres…
– il faut toujours garder espoir, s’écouter et écouter l’animal… il est passé à 2 reprises à 2 doigts de l’euthanasie et c’est lui qui m’a dit que ce n’était pas le moment… J’avoue avoir perdu espoir en lisant les nombreux postes négatifs du net en général, et je me suis dit qu’un poste positif ça pouvait faire du bien aux gens qui ont des chats atteints!
– faites vacciner votre chat dès qu’il en a l’age (vers ses 2 mois!) : étant donné que mes chats ne sont jamais sortis, je me suis dit qu’ils ne risquaient rien….! Enorme erreur! Le typhus par exemple se véhicule sous les semelles de chaussures et est résistant plusieurs mois !
– l’importance du véto : j’ai une super véto et grâce à elle, mon chat fait partie du faible pourcentage de survivants du typhus !
Le typhus du chat est une maladie très contagieuse due à un virus qui détruit les cellules. Potentiellement mortelle, elle tue un chat infecté sur deux. Heureusement, grâce au vaccin, la maladie se fait désormais de plus en plus rare et touche essentiellement les chats errants et non vaccinés.
Sommaire
Les symptômes du typhus du chat
Généralement constatée chez les chatons ou les chats vivant en communauté, la maladie du typhus a un délai d’incubation de 2 à 5 jours. Elle peut se déclarer sous 3 formes différentes :
- La forme subaiguë : le chat présente uniquement une diarrhée chronique. C’est la forme la moins grave de la maladie.
- La forme aiguë : elle touche les chatons et les jeunes adultes. Les symptômes sont une grande fatigue, de la fièvre, une perte d’appétit, une déshydratation, des vomissements et de fortes diarrhées. La guérison est possible.
- La forme suraiguë : elle touche les chatons non vaccinés. Après l’apparition d’une forte fièvre, ils meurent en moins de 24 heures. C’est la forme la plus grave de la maladie.
Lorsqu’une chatte gestante est atteinte par le typhus, ses chatons pourront montrer des troubles nerveux peu après leur naissance : impossibilité de marcher, incoordination des membres, perte d’équilibre, tremblements, voire cécité. Ces lésions nerveuses sont irréversibles.
Si vous constatez un ou plusieurs de ces symptômes chez votre chaton ou votre chat, amenez-le immédiatement chez le vétérinaire. Même si votre boule de poils ne présente qu’une simple diarrhée, il peut avoir contracté le typhus et un test sanguin est alors nécessaire pour s’en assurer.
Les causes de la contamination
Le typhus se transmet très facilement entre les chats. Si un félin infecté mord ou lèche un chat sain, ou si un chat en bonne santé se retrouve en contact avec des déjections ou des objets souillés, il aura de fortes chances de contracter le virus (un simple reniflement suffit).
Crédits : iStock
Par ailleurs, le typhus est très résistant puisqu’il peut survivre 1 an seul dans la nature. Il peut ainsi se déposer sur les vêtements, les chaussures et tout autre objet qui favorisera sa diffusion. De plus, un chat guéri continuera à expulser le virus dans ses excréments pendant 6 semaines.
Il est bon de savoir qu’un chien ayant contracté le parvovirus peut contaminer un chat et provoquer le typhus. En revanche, l’inverse est impossible.
Les traitements contre le typhus du chat
Aucun traitement miracle n’existe pour guérir le typhus du chat. Seuls des anti-vomitifs, des antidiarrhéiques ou des antibiotiques peuvent être prescrits pour enrayer l’infection. Les animaux atteints doivent généralement être hospitalisés quelques jours pour être réhydratés et nourris à l’aide de perfusions.
En revanche, il existe un vaccin 100 % efficace qui permet de protéger son animal contre cette maladie et qui doit être réalisé à la naissance du chaton.
Si votre chat a contracté le typhus, la seule chose à faire (après l’avoir emmené chez le vétérinaire) est de désinfecter entièrement votre maison à l’eau de Javel afin d’éviter de transporter le virus à l’extérieur et de contaminer, sans le vouloir, d’autres matous.
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Toulouse. Alerte au typhus chez les chats
La vaccination en prévention
Pour parer à cette maladie, une seule solution existe : la vaccination des chats, notamment pour les chatons, qui sont les plus vulnérables. L’injection coûte une cinquantaine d’euros et est renouvelable chaque année. « La majorité des gens ne font pas vacciner leurs animaux, surtout les chats, soit par négligence mais souvent par ignorance, » commente le vétérinaire.
Il est à noter que le docteur interrogé travaille dans une clinique vétérinaire de gardes et d’urgences. L’établissement n’effectue donc pas de vaccins, et il n’existe donc aucun conflit d’intérêts. « Il y a un vrai travail de prévention à faire sur cette maladie, explique Maxence de Jouvencelle. Nous serions soulagés si nous avions moins de cas de chatons atteints de typhus, surtout quand cela peut être évité. »
Chiens : gare à la Parvovirose
La parvovirose est le pendant du typhus des chats, chez les chiens. Ce sont les mêmes symptômes et la même résistance à l’environnement.
Comme pour le typhus, le virus touche plus généralement les chiots. Ici également, aucun traitement n’existe. Seule la vaccination s’avère efficace. L’animal doit être vacciné dès son plus jeune âge, et un rappel doit être pratiqué chaque année.
« Les chiens restent généralement mieux vaccinés que les chats », conclut le vétérinaire.
Vingt-quatre chats et chatons sont décédés d’une maladie infectieuse à Moncton après avoir été sauvés par l’organisme de bienfaisance Carma. Le groupe cesse ses activités le temps de régler la situation de crise.
Le chapitre de Moncton de Carma (Cat Rescue Maritimes) lance un appel aux dons après qu’une éclosion de typhus félin ait dévasté une colonie de chats sauvés en début juin.
Une équipe de bénévoles de Carma a répondu à un appel le 2 juin concernant une colonie de chats hors contrôle dans la région. Elle s’est rendue sur place, où elle a capturé 28 chats afin de les stériliser, les vacciner et les traiter pour des puces, des verres et des parasites internes.
« Ils avaient l’air en bonne santé. Rien n’indiquait qu’ils étaient malades, ce qui ne nous aurait pas empêchés de les aider d’une façon ou d’une autre », explique Nicole Villeneuve-Fennell, bénévole et codirigeante de Carma à Moncton.
– Gracieuseté
Or, une fois que les chats et chatons ont été placés dans des maisons d’accueil, les symptômes de typhus félin, aussi connu comme panleucopénie féline, ont apparu. Les félins ont commencé à montrer des signes de perte d’appétit et de déshydratation, en plus de vomir et d’avoir la diarrhée.
« Ça (la panleucopénie) demande de gros soins d’accompagnateurs. On a dû demander beaucoup d’aide des vétérinaires qui nous aident dans nos sauvetages. Des chatons, c’est très délicat, et de cette colonie là on en a perdu 18 », mentionne Mme Villeneuve-Fennell, ajoutant que son groupe a aussi perdu six chats adultes.
« L’une des femmes qui avait la majorité de ces chats travaille à temps plein. Après un quart de travail, elle retournait à la maison et trouvait un chaton mort. Le lendemain, la scène se reproduisait », mentionne la voix tremblante Kerri Trevors, bénévole chez Carma.
La colonie infectée est la quatrième sauvée par Carma depuis ce printemps qui est atteint de typhus félin. Au total, 29 chatons ont perdu la vie, en plus de 7 chats adultes. Selon Mme Villeneuve-Fennell, il s’agit du pire cas dans les 12 années depuis l’ouverture du chapitre de Moncton de Carma.
On estime que le tout a coûté plus de 10 000$ à l’organisme de charité. De plus, les maisons d’accueil touchées ont dû jeter l’ensemble de leur équipement de chat contaminé, dont les litières, les arbres, les lits et les jouets.
– Gracieuseté
En attendant que la situation se stabilise, l’équipe de Carma a cessé ses activités de sauvetage. Selon Mme Villeneuve-Fennell, l’organisme s’occupait d’une centaine de chats au moment où les décès causés par le typhus félin ont commencé. Il en a maintenant de 70 à 80.
Chaque année, l’organisme sauve près de 600 chats.
Les personnes intéressées à faire un don à Carma de Moncton, que ce soit un don monétaire ou des fournitures pour chats, peuvent communiquer avec [email protected]. Les donateurs peuvent recevoir un reçu pour des fins d’impôts.
L’organisme organise également une grande vente de débarras, le dimanche 7 juillet. Les personnes intéressées à donner des objets pour la vente peuvent trouver des détails sur la page Facebook de Carma de Moncton, facebook.com/carmamoncton.
Le typhus du chat est aussi appelé la panleucopénie infectieuse féline. C’est une maladie mortelle et contagieuse due à un virus de la famille des Parvovirus. Assez rare aujourd’hui grâce à la vaccination, on peut toutefois la rencontrer chez des chats non vaccinés, surtout ceux vivant en communauté.
Qu’est-ce que le typhus ?
Le typhus est une maladie infectieuse virale, causée par un parvovirus, dont l’équivalent chez les chiens provoque la parvovirose canine. Le typhus chez le chat est une maladie très grave qui met en jeu rapidement le pronostic vital de l’animal.
Le virus s’attaque aux cellules de la moelle osseuse et de la paroi intestinale et provoque donc des signes principalement digestifs.
Le typhus était considéré comme une maladie plutôt rare et ancienne grâce à la vaccination, mais plusieurs cas ont récemment été constatés, notamment une épidémie survenue fin 2017.
Comment reconnaître le typhus du chat ?
La maladie touche généralement les chatons, ou les adultes provenant d’une chatterie. L’incubation est de 2 à 4 jours. Ensuite, on peut noter l’apparition de fièvre. Le chat est prostré et perd l’appétit, l’abattement est très important. Des diarrhées et des vomissements déshydratent fortement l’animal. La maladie évolue vers la mort si un traitement n’est pas mis en place rapidement. La mortalité est de 90% chez les chats non vaccinés.
Le diagnostic de certitude se fait par prise de sang (un des symptômes majeurs se traduit par une baisse importante des globules blancs dans le sang) puis recherche du virus dans les selles de l’animal.
Lorsque la chatte est infectée par le virus pendant la gestation, les chatons souffrent de lésions nerveuses invisibles à la naissance, mais qui apparaitront lorsqu’ils commencent à marcher. Les chatons n’ont alors aucun équilibre, et sont incapables de se déplacer. Il s’agit de l’ataxie cérébelleuse du chaton, maladie hélas incurable.
Comment se transmet le typhus ?
Le virus étant très contagieux et très résistant dans le milieu extérieur, la transmission peut se faire par contact (en reniflant ou en ingérant) avec des matières fécales de chat infecté. Ces matières peuvent être transportées sous des chaussures, sur des objets et le virus peut résister jusqu’à 1 an.
Les selles d’un chat malade seront infectantes jusqu’à 6 semaines après sa guérison.
C’est pour cela qu’il est nécessaire de désinfecter l’environnement et tout ce qui a pu être en contact avec un chat infecté avec de la javel.
Comment soigner le typhus du chat et le prévenir ?
Le traitement est malheureusement aléatoire et dépend fortement de l’état général de l’animal. Il consiste en une réhydratation (perfusions), et à la prise de médicaments anti-vomitifs et anti-diarrhéiques mais aussi d’antibiotiques. Une alimentation par sonde est souvent nécessaire, d’où hospitalisation fréquente des animaux atteints.
Un traitement antiviral avec l’interféron oméga félin peut être intéressant.
Le meilleur moyen d’éviter la maladie est la vaccination. Elle se pratique dès le plus jeune âge chez les chatons et il faut continuer à vacciner le chat tout au long de sa vie en suivant les recommandations du protocole vaccinal du vétérinaire traitant.
Le typhus est un vice rédhibitoire
Le typhus est inscrit sur la liste des vices rédhibitoires pour le chat. Le délai de rédhibition est de 30 jours à condition que le vétérinaire ait rédigé un certificat de suspicion dans les 5 jours qui suivent l’achat. Cela signifie (dans le cas d’un chaton acheté en élevage ou en animalerie) que l’animal est censé être indemne de cette maladie, et que l’acheteur peut exiger un remboursement de l’animal si celui-ci déclare la maladie dans les 5 jours suivant l’achat.
Comme il est impossible d’obtenir un diagnostic de certitude en 5 jours, il est nécessaire que le vétérinaire remplisse un certificat de suspicion (s’il pense que le chaton présente des symptômes du typhus) dans ce délai. Le vétérinaire dispose ensuite de 30 jours pour confirmer (ou non) son diagnostic.
En cas de réponse positive certifiée, l’acheteur est en droit d’exiger le remboursement de son animal.
Le typhus du chat ou panleucopénie féline est une maladie virale infectieuse. Grâce à la vaccination, elle est de nos jours relativement rare et atteint surtout les chats non vaccinés errants ou vivant en communauté.
Symptômes du typhus
Le typhus atteint préférentiellement les jeunes. Après un délai d’incubation de deux à cinq jours, elle peut se présenter sous trois formes :
- La forme suraiguë est la plus violente. Elle frappe les tous jeunes chatons non vaccinés et les tue en quelques heures sans laisser le temps d’intervenir ;
- La forme aiguë frappe surtout les chatons et les jeunes adultes. L’animal atteint est abattu, prostré et perd l’appétit. Surviennent également des vomissements et des diarrhées hémorragiques. Ces symptômes provoquent une déshydratation plus ou moins importante. La guérison est possible en quelques semaines ;
- La forme subaiguë est la moins grave. Elle se traduit essentiellement par une diarrhée chronique. Souvent non-diagnostiquée dans ce cas, la maladie connaît alors un pronostic très favorable.
Causes du typhus
Le typhus est le résultat de l’infestation par un virus de la famille des parvovirus. Cette maladie est très contagieuse et peu de ce fait se transmettre très facilement par différentes voies : contact avec des objets souillés, déjections, secrétions… Une personne ayant manipulé un chat malade ou ayant marché sur des secrétions contaminées peut transporter le virus suffisamment longtemps pour contaminer son animal en rentrant à la maison. Les chatons peuvent également contracter la maladie avant leur naissance, par voie foetale.
Traitements et prévention du typhus
Il n’existe pas de traitement spécifique de cette maladie. Les remèdes visant à corriger les symptômes sont à base d’anti-vomitifs, d’anti-diarrhéiques et d’antibiotiques pour éviter les surinfections bactériennes. Il est parfois nécessaire d’hospitaliser l’animal malade quelques jours pour le réhydrater et pour lui apporter une nourriture artificielle riche en énergie et en vitamines.
La vaccination existe et est fortement recommandée. Elle est sans risque et efficace à 100 %. Deux injections à trois semaines d’intervalle la première année sont nécessaires et bien que dans la majorité des cas un rappel tous les deux ans suffit, il est recommandé de l’effectuer tous les ans.
Ecrit par:
Dr Alain Fournier
Docteur vétérinaire
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Mis à jour le 01 août 2011
Le typhus du chat, ou panleucopénie infectieuse féline, est une maladie infectieuse grave et mortelle aujourd’hui assez rare, mais qui peut encore toucher des animaux non vaccinés.
Qu’est-ce que c’est ?
Le typhus est une maladie virale due à un parvovirus (l’équivalent de la parvovirose chez le chien).
Ce virus attaque la moelle osseuse et la paroi intestinale chez le chat, générant des symptômes essentiellement digestifs, qui peuvent dégénérer rapidement, voire provoquer la mort si l’animal n’est pas rapidement pris en charge.
Ce virus est à la fois très contagieux, et très résistant dans l’environnement (jusqu’à un an). La contamination se fait donc par contact direct avec un animal infecté ou avec ses selles, ou par contact indirect (matières fécales ramenées sous les chaussures, sur des objets…).
Comment le reconnaître ?
Les chatons sont les plus sensibles à la maladie. Les adultes vivant en collectivité peuvent également être touchés. Après deux à quatre jours d’incubation, de la fièvre apparaît, ainsi qu’une prostration, une perte d’appétit, un abattement important. Une sévère déshydratation peut apparaitre du fait de la diarrhée et des vomissements, menant à la mort si les symptômes ne sont pas très vite pris en charge.
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Le diagnostic vétérinaire repose sur les symptômes, et sur une analyse de sang. On peut également rechercher le virus dans les selles.
Si une contamination a lieu pendant la gestation, le virus touche alors les chatons, qui développent des symptômes nerveux graves et incurables (incapables de se déplacer).
Comment le soigner ?
Le traitement du typhus n’est pas efficace dans tous les cas. Sa réussite dépend de la gravité des symptômes. Il comprend la réhydratation de l’animal via des perfusions, et l’administration d’anti-vomitifs, anti-diarrhéiques et antibiotiques. Souvent, l’alimentation de l’animal devient difficile, et il peut être nécessaire de l’hospitaliser pour lui poser une sonde afin de le nourrir.
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Dans certains cas, un antiviral à l’interferon Oméga félin peut être utile.
Comment le prévenir ?
La vaccination demeure le meilleur moyen de prévention de cette maladie. Elle peut être effectuée dès l’âge de 2 mois, voire avant dans certains cas.
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A noter : la mortalité chez les chats non vaccinés touchés par la maladie est de 90% !
Si un animal est atteint, il faut penser à désinfecter l’environnement et tout ce qui a pu être en contact avec lui à l’eau de javel.
Attention : le typhus est un vice rédhibitoire, c’est-à-dire une maladie encadrée par la loi pour protéger les acquéreurs de chatons. Si un chaton est ainsi suspect de typhus par un vétérinaire dans les 5 jours suivant l’achat, celui-ci rédige alors un certificat de suspicion, puis dispose de 30 jours pour confirmer le diagnostic. Si la maladie est confirmée, le propriétaire peut alors exiger un remboursement intégral de l’animal auprès du vendeur.
Le typhus : une maladie mortelle pour votre chaton !
Intestin et moelle osseuse : les cibles principales du parvovirus
La panleucopénie féline, plus connue sous le nom de » typhus du chat « , est une maladie causée par un parvovirus. Ce virus aime se multiplier dans les cellules qui se divisent rapidement et donc principalement dans l’intestin et la moelle osseuse. Pour cette raison, l’infection par le parvovirus provoque des symptômes digestifs (diarrhée sévère et parfois hémorragique) et une diminution de la production de globules blancs par la moelle osseuse. Le virus, présent dans les fèces et dans la gorge des chats infectés est très résistant dans l’environnement et se transmet par voie orale ou nasale. La chatte gestante peut également transmettre le virus aux foetus qu’elle porte via le placenta. Dans ce cas, les foetus meurent ou les chatons naissent avec des lésions du cervelet. Ils ne possèdent alors aucun équilibre et sont incapables de se déplacer normalement.
Des symptômes sévères chez les chatons
Grâce à la vaccination systématique des chats, la maladie est devenue relativement rare. Malheureusement, certains chats non vaccinés, notamment ceux accueillis dans les refuges et les chats errants, sont encore infectés par le virus et peuvent le répandre dans le milieu extérieur où il est capable de survivre plus d’un an. De plus, les chats adultes sont souvent résistants à la maladie et ne souffrent pas de symptômes sévères. Cependant, après leur guérison, ils continuent d’excréter le virus pendant plusieurs mois et représentent ainsi une source importante de contamination. Le chaton, quant à lui, développe une maladie grave qui est mortelle dans 50 à 90% des cas. Atteint d’anorexie, de diarrhée sévère, de vomissements et de douleurs abdominales, il se déshydrate rapidement et peut mourir 1 à 3 jours après le début des symptômes. Le diagnostic se base sur une prise de sang dans laquelle on trouve un taux anormalement bas de globules blancs et sur la recherche du virus dans les matières fécales.
Le typhus du chat, aussi appelé panleucopénie infectieuse, est une maladie très contagieuse et potentiellement mortelle. Un vaccin efficace existe pour éviter que le virus ne se propage, cependant il est important d’apprendre à reconnaître les symptômes du typhus pour réagir au plus vite. La maladie se développe rapidement et doit être traitée dès le début pour augmenter les chances de survie.
Voici tout ce qu’il faut savoir sur le typhus félin, pour éviter la contamination, détecter les symptômes de la maladie et éventuellement garantir un bon traitement à votre chat s’il est tout de même atteint.
1. Les causes du typhus du chat
Maladie très contagieuse, la panleucopénie infectieuse se transmet très facilement et rapidement entre chat mais aussi de l’humain vers le chat.
Un chat peut contracter le virus du typhus s’il entre en contact avec un chat malade et que celui-ci le lèche ou le mord. Cela peut également arriver si le chat sain entre en contact avec les excréments du chat infecté. Les chatons peuvent aussi attraper le typhus avant leur naissance via leur mère.
Source : Dreamstime/Stephen Mulcahey
Le virus à l’origine de cette maladie est particulièrement résistant, même en milieu extérieur où il peut survivre pendant plus d’un an. Ainsi un humain peut aussi infecter un chat, même d’intérieur, en ramenant les agents pathogènes à l’intérieur via ses vêtements ou les semelles de ses chaussures.
Attention donc, un chat peut transmettre le typhus même plusieurs mois après le début de la maladie.
2. Les symptômes du typhus félin
Le typhus atteint généralement les chatons et les vieux chats. Le délai d’incubation du virus varie entre deux et cinq jours et il se manifeste ensuite de trois manières différentes, chacune présentant des symptômes et un degré de gravité spécifique.
- La forme suraiguë : Elle touche les chatons qui n’ont pas encore pu être vaccinés. Trop faibles pour que leurs défenses immunitaires agissent, ils meurent généralement en quelques heures sans qu’un traitement soit possible.
- La forme aiguë : Elle touche les chatons et les jeunes chats. Cette forme du virus se manifeste en trois temps. Tout d’abord, l’animal malade commence à avoir de la fièvre, il il reste prostré dans son coin et perd l’appétit, des signes communs de douleur chez le chat. Puis il se déshydrate, ses muqueuses pâlissent et sa température chute. Enfin arrivent des vomissements ou de la diarrhée hémorragique qui provoquent rapidement une déshydratation parfois importante. Si le traitement commence à temps, la guérison est possible au bout de quelques semaines. Cependant entre 50 et 60% des chats atteint de typhus aigu décèdent d’hypothermie en quelques jours.
- La forme subaiguë : Elle touche les chats quelque soit leur âge. Elle entraîne principalement une diarrhée chronique. Dans ce cas le typhus reste parfois non-diagnostiqué et ne risque pas de tuer le chat.
3. Le traitement du typhus chez le chat
Pour s’assurer que le typhus est bien la maladie qui atteint le chat, le vétérinaire doit procéder à une prise de sang. Le taux de globules blancs d’un animal atteint est très faible, c’est par ailleurs ce qui rend la maladie si mortelle. En cas de suspicion le diagnostic est confirmé par une analyse des selles.
Il est très difficile de traiter le typhus car il n’existe pas de remède spécifique au virus. Il faut en traiter les symptômes et éviter que l’animal ne soit exposé à d’autres bactéries car ses défenses immunitaires faibles l’empêcherait de les éliminer.
Le traitement est donc composé d’anti-vomitifs et diarrhéiques associés à des antibiotiques. Un chat atteint de typhus peut également avoir besoin de quelques jours d’hospitalisation pour être réhydraté et nourrit avec des aliments spécifiques et très riches.
4. Le vaccin contre le typhus du chat
La vaccination est le seul moyen de protéger efficacement les chats contre le virus du typhus. Il est conseillé de vacciner même les chats d’appartement.
Le vaccin se fait en deux injections et nécessite un rappel tous les un à deux ans. Un chat vacciné pourra peut être contracté une forme très légère du virus mais celle-ci ne sera pas mortelle et facile à traiter.
Tout comme le cancer du chat, le typhus est une maladie qui fait peur et peut avoir de lourdes conséquences. Mais si vous prenez les précautions nécessaires et surveillez bien l’état de votre chat, alors celui-ci restera en pleine forme.
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Le typhus du chat appelé également « panleucopénie » du chat, semblait une maladie d’un autre siècle depuis que la vaccination s’est généralisée.
En effet, cette maladie qui décimait des populations de chats dans les années 70/80 avait fortement diminué avec l’apparition des vaccins.
C’est à cette époque, que les chiens dans un premier temps, puis les chats sont devenus des animaux de compagnie. Auparavant, les chats vivaient dans les fermes et s’occupaient uniquement de la gestion des souris et les chiens des troupeaux ou de la garde. Ils se reproduisaient au rythme des saisons et lorsqu’ils devenaient trop nombreux, la « sélection naturelle » en décimait quelques uns pour rétablir un équilibre.
Vraisemblablement, le virus de la PARVOVIROSE était un des responsables de cette sélection naturelle.
Vers la fin des années 70;les chats ont commencé à devenir « domestiques »(vient du latin « domus=maison) et les propriétaires de chats n’acceptaient plus l’idée de la sélection naturelle.
La recherche médicale a fait le reste : la découverte du virus de la panleucopénie (Parvovirus) et la mise au point d’un vaccin efficace.Ca vaccin a d’ailleurs servi au début des années 80 à vacciner les chiens contre la parvovirose canine qui a débuté dans ces années là. L’hypothèse avait été émise à cette époque que le parvovirus canin était un mutant du vaccin félin (2 virus semblables à 95%).
Depuis de nombreuses années, la mise en place de la vaccination des chats a fait en sorte que la maladie, quoique toujours présente, faisait rarement de graves épidémies.
Mais depuis quelques mois, nous subissons dans l’Yonne une très grave épidémie entrainant la mort de dizaines de chatons. Je ne peux parler que de l’Yonne que je connais bien, n’ayant pas d’informations sur les autres départements.
Comme dans toute épidémie, ce sont toujours les plus faibles qui décèdent : en majorité les chatons âgés de 2 à 4 mois. Dans certains cas, on peut atteindre entre 40 à 90% de mortalité. En effet, le virus existant depuis de nombreuses années sous forme sauvage ou vaccinale, la majorité des adultes ayant déjà été en contact avec lui, possède des anticorps qui lui permettent de se protéger et de protéger sa progéniture. Tous les nourrissons qui ont profité d’un allaitement naturel (colostrum) sont protégés par les anticorps maternels pendant les 2 premiers mois de la vie. Mais, à partir de cette période, le nourrisson (chaton, chiot ou autre mammifère) ne possède plus de défense immunitaire suffisante pour lutter contre les violentes agressions de la vie communautaire. Les chatons nés en liberté dans une population « naturelle » font naturellement leur immunité, mais s’ils sont véhiculés dans un environnement beaucoup plus riches en agressions virales ou autres, ils n’ont pas le temps de développer cette immunité, tombent malades et parfois meurent rapidement si les attaques virales sont importantes.
Nous avons tous connus nos enfants revenant de la crèche ou de la maternelle malades dès le premier jour?!
Que fait-on dans ces cas-là?
On les garde à la maison le temps que l’immunité contre les nouvelles agressions s’installe dans un environnement moins « toxique ».
Hélas, dans une collectivité où les animaux sont confinés sans possibilité de s’isoler, la pathologie prend de l’ampleur au fil des jours et la mortalité également.
C’est ce qui s’est passé également lorsque Christophe Colomb a découvert les Amériques : lui, il a découvert un continent et les habitants de ce continent ont découvert des maladies dont ils ignoraient tout et ils sont morts par centaines.
Qu’en est-il de ce virus?
Il s’agit d’un Parvovirus très résistant dans le milieu extérieur (jusqu’à 6 mois), qui s’excrète essentiellement par les matières fécales et se transmet facilement par les vêtements ou les chaussures en plus, bien sûr du contact direct entre animaux.
Symptômes:
Après quelques jours d’incubation ; les chatons présentent une forte fièvre avec parfois de la diarrhée mais pas toujours .Ils sont très abattus, refusent toute nourriture et peuvent mourir en quelques heures.
Diagnostic:
- Une prise de sang donne un résultat rapide:
1/ test de diagnostic direct en laboratoire (séropositivité)
2/La Numération formule sanguine montre une très importante chute des Globules Blancs responsables de notre défense contre toutes les agressions.
C’est de là que vient le terme PANLEUCOPENIE: leucopénie signifie manque total de globules blancs (vient du grec: leucos =blanc, pan= total).
- Un prélèvement de selles pour un diagnostic par PCR
Traitement:
Hélas, comme pour toute maladie virale, il n’y pas à proprement parler de traitement : les antibiotiques, ce n’est pas automatique, mais on en fera quand même pour éviter les complications bactériennes. L’animal sera isolé, mis sous perfusion pour lutter contre la déshydratation tant qu’il refuse de s’alimenter et surtout s’il a la diarrhée.
Si l’attaque virale est moins forte que les possibilités immunitaires de l’animal; la fièvre tombe au bout de quelques jours, l’animal peut se réalimenter et se remettre définitivement de cet épisode.
Il reste, néanmoins, excréteur pendant plusieurs jours après sa guérison étant donc un danger potentiel pour ses congénères plus jeunes ou plus faibles que lui.
Prévention:
A la lecture de ce qui précède, il est facile de comprendre que la prévention commence par la vaccination de nos animaux de compagnie.
Mais le problème ne vient pas de nos animaux qui sont soumis à des agressions faibles, dans un environnement agréable et connu, mais des animaux qui arrivent d’ailleurs pour se trouver confrontés à une multitude de stress inconnus pour eux.
C’est le problème de nos animaux SDF, trouvés « errants », surtout les mères suitées qui ne savent plus où aller pour nourrir la progéniture que le printemps leur a fait mettre au monde.
Que peut-on inventer de mieux comme stress qu’une errance de quelques jours en quête de nourriture, suivie d’une captivité jamais connue jusqu’alors, et une agression virale et bactérienne excessivement importante.
Rien sans doute et c’est ce qui explique » cette sélection naturelle » qui cette année prend la forme d’une parvovirose mais qui peut aussi s’appeler PIF ou FIV suivant les cycles de la vie microbienne….
Les familles d’accueil, ou des refuges avec un petit nombre de chats rassemblés au même endroit, si possible par même catégorie d’âge semble la meilleure prophylaxie, mais est ce toujours possible?
Dans tous les cas, avec la fin des mises bas (avril à juillet), l’épidémie devrait s’éteindre d’elle même …