Table des matières
- Mon chien ne tient pas sur ses pattes arrière… Que lui arrive-t-il?
- Quelques explications
- Importance de la maladie
- Les signes de la maladie
- Le diagnostic
- Le traitement
- Les recours légaux
- Signes cliniques de la myélopathie dégénérative chez le chien
- Comment confirmer le diagnostic de myélopathie dégénérative chez le chien ?
- Traitement de la myélopathie dégénérative chez le chien
- La dysplasie de la hanche chez le chien : symptômes, traitement et prévention
- Qu’est-ce que la dysplasie de la hanche ?
- Symptômes de la dysplasie chez le chien
- Quel traitement pour la dysplasie de la hanche ?
- Prévention de la dysplasie de la hanche chez le chien
- Pourquoi des harnais spécifiques pour chiens seniors ou pour chiens handicapés ?
- douleurs train arriere…?
Mon chien ne tient pas sur ses pattes arrière… Que lui arrive-t-il?
L’incapacité du chien de se tenir sur ses pattes arrière ou la claudication, à savoir l’irrégularité de la démarche d’un animal ou d’un chien qui boite, peut avoir de nombreuses causes. Il ne s’agit pas toujours de l’affaiblissement proprement lié à la vieillesse et, dans de nombreux cas, un traitement précoce et approprié pourra améliorer le problème.
Les symptômes les plus fréquents chez un animal ayant des problèmes de pattes arrière sont la faiblesse, la difficulté à se lever et à rester à l’arrêt, la tendance à croiser les pattes arrière en marchant, le fait de courir avec les deux jambes parallèles (comme un lapin), de glisser plus que de coutume ou de ne pas bien coordonner les mouvements.
Bien que cela puisse le paraître, les causes de cette claudication ne sont pas toujours musculo-squelettiques, c’est pourquoi il est essentiel d’aller chez le vétérinaire pour obtenir un diagnostic. De manière générale, les causes les plus courantes sont:
- Douleur, que ce soit dans la zone affectée ou non
- Problèmes orthopédiques
- Problèmes neurologiques
- Problèmes systémiques, qui affectent l’ensemble du corps de l’animal, comme c’est le cas de certaines maladies endocriniennes (hormonales ou liées au dysfonctionnement de glandes).
L’âge est important. Chez les jeunes animaux, l’on pourra soupçonner une malformation ou d’autres maladies congénitales, et chez les animaux plus âgés, une hernie discale ou une tumeur. La tendance génétique à certaines maladies est également très importante, comme par exemple la dysplasie de la hanche chez les Labrador Retriever ou la myélopathie dégénérative chez les bergers allemands. Vous pouvez consulter par exemple les statistiques de dysplasie de la hanche par race en cliquant sur ce lien.
Il existe également des facteurs de prédisposition aux difficultés des membres postérieurs, comme par exemple l’obésité, le diabète ou une alimentation excessive chez les chiots.
Il est également important d’informer le vétérinaire s’il s’agit d’une altération aiguë (apparition soudaine et intense) ou chronique (apparition lente et progressive) car cela pourra énormément l’aider lors du diagnostic.
La claudication arrière est plus fréquente chez les animaux âgés et de grande taille, les causes en étant généralement la dysplasie de la hanche, l’arthrose, l’hernie discale et les problèmes dans la région lombo-sacrée.
D’autres causes peuvent être les suivantes: myélopathie dégénérative, ménin-gomyélite, spondylosdiscite, hémi-vertèbre, néoplasies (tumeurs), kystes, embolie fibro-cartilagineuse (dérivant de fractures), thromboembolie aortique ou hyperadrénocorticisme ou syndrome de Cushing … Comme vous le voyez, les causes peuvent être diverses et, pour certaines d’entre elles, sérieuses; il est donc très important de consulter votre vétérinaire pour détecter d’éventuels symptômes.
Le traitement dépend évidemment beaucoup de la cause de la claudication et la première chose à faire, autant que cela se peut, est d’essayer de corriger la cause de cette boiterie. Par exemple, si la faiblesse est causée par une hernie discale, vous devez d’abord tenter de régler le problème soit par la chirurgie soit par un bandage, ainsi que par le repos de l’animal (selon les cas) car même si nous administrons à l’animal des anti-inflammatoires et un matelas confortable, l’animal pourra se sentir mieux, mais le problème ne sera pas résolu (bien au contraire).
Une fois la cause principale traitée, nous disposons d’un large éventail de possibilités et d’aides qui peuvent accroître la qualité de vie de l’animal: l’utilisation de matelas et lits orthopédiques est recommandée surtout dans les cas de maladies articulaires (dysplasie de la hanche, arthrose, hernie …) car ceux-ci permettent de répartir le poids de l’animal sur toute la surface du corps et pas seulement au niveau des articulations. Les chondroprotecteurs sont également indiqués pour toute maladie articulaire car ils permettent de ralentir la progression de l’arthrose. Les anti-inflammatoires jouent un rôle fondamental dans le traitement de la douleur. Chez les très vieux chiens, ils peuvent être contre-indiqués bien qu’il existe des anti-inflammatoires naturels avec moins d’effets secondaires.
L’orthèse de soutien des hanches est la solution la plus innovante pour réduire les désagréments et gênes dérivant d’une dysplasie ou d’arthrose localisée:
1. Exerce une légère pression et maintient l’articulation de la hanche au chaud
2. Réduit considérablement les douleurs de la zone
3. Stimule l’activité musculaire en renforçant la musculature
Cela ayant pour conséquence de produire les effets recherchés:
1. Meilleure fixation de la tête du fémur dans l’acétabulum
2. Meilleure stabilité de l’articulation
Cette orthèse de soutien de la hanche est particulièrement recommandée en cas de dysplasie légère ou modérée, car elle exerce une légère pression sur l’articulation et maintient la chaleur. Cela favorise l’utilisation des groupes musculaires et stabilise la hanche, cela ayant pour conséquence que la tête fémorale ait davantage de difficultés à se déplacer hors de la cavité de l’acétabulum, ralentissant ainsi la progression de la maladie et réduisant les douleurs que cela provoque chez le chien. L’utilisation de cette orthèse de soutien des hanches réduit également considérablement les doses nécessaires d’anti-inflammatoires.
Dans les cas où la faiblesse des hanches est causée par une diminution de la masse musculaire, il est très important d’avoir recours à la rééducation pour que, peu à peu, l’animal puisse récupérer son rythme normal. L’utilisation d’un chariot roulant, en permettant à l’animal de marcher de manière indépendante et autonome, est très intéressante pour le chien, d’un point de vue physique et mental.
Il existe des harnais pour membres postérieurs permettant d’aider l’animal ayant des faiblesses ou déficiences au niveau du train arrière. Le propriétaire du chien soutient une partie du poids de l’animal de sorte qu’il lui sera plus facile de se déplacer. En outre, la plupart des animaux pourront porter des chaussures anti-dérapantes qui diminueront l’effort nécessaire pour se lever grâce à un meilleur appui au sol, leur permettant ainsi de moins se déstabiliser.
Comme vous pouvez le voir, les causes et les traitements possibles pour les chiens ayant des faiblesses ou déficiences au niveau des pattes arrière sont nombreux. Il faut toujours consulter votre vétérinaire dès l’apparition des premiers symptômes. Le diagnostic précoce et la connaissance de toutes les alternatives thérapeutiques peuvent supposer une grande amélioration pour le pronostic de l’animal.
L’Équipe vétérinaire d’Ortocanis
Redoutée par tous les propriétaires de grands chiens, la dysplasie de la hanche est une affection très fréquente. Il est donc très important de la diagnostiquer le plus tôt possible pour pouvoir réagir vite !
Quelques explications
Le fémur possède une tête qui s’emboîte dans la cavité glénoïde du bassin. Elle y est maintenue grâce à une capsule fibreuse tout autour de l’articulation, par les muscles de la région (les fessiers entre autres) et par un ligament dit ligament de la tête, qui la fixe au fond de la cavité glénoïde.
Lors de dysplasie de la hanche, il existe une laxité excessive du ligament de la tête, et celle-ci se » promène » alors anormalement dans sa cavité. A plus ou moins long terme, ce mal-fonctionnement va déboucher sur l’apparition progressive d’arthrose, et d’une déformation de la cavité.
Importance de la maladie
Elle est rencontrée chez de nombreuses races de chien qu’on ne pourra pas toutes citer : ce sont principalement des chiens de races moyenne et grande. Parmi les plus fréquentes, on peut citer : les retrievers (labradors et goldens), la plupart des bouviers et bergers, le chow-chow, le rottweiler, le terre-neuve, le staffordshire terrier, le bull-mastiff… Jusqu’à 20% et plus des chiens de certaines races sont atteints.
S’il ne fait aucun doute que la transmission est héréditaire, les facteurs d’élevage sont également important dans l’apparition de la maladie : une alimentation de bonne qualité, bien équilibrée, en minéraux en particulier (calcium et phosphore), est importante lors de la croissance de ces chiens de grand format. De même qu’un excès d’exercice et des traumatismes articulaires chez des jeunes chiots peuvent favoriser l’apparition de troubles de la croissance tels que la dysplasie de la hanche.
Le mode de transmission génétique de la maladie est complexe et il est difficile de dépister la maladie de bonne heure. L’éradication du problème demande donc beaucoup de temps et d’effort de la part des éleveurs et de la société centrale canine (SCC).
Les signes de la maladie
Il est difficile de dépister les premiers signes de la maladie.
Chez les jeunes chiots, on pourra d’abord remarquer une démarche bizarre, chaloupée (le chien dandine du train arrière). Toutefois, de nombreux chiots présentent cette démarche, qui ne présume pas d’une quelconque évolution vers un problème grave. Les premières douleurs peuvent apparaître vers l’âge de 6 à 8 mois, mais elles peuvent également passer inaperçues et se résoudre rapidement.
Les signes d’appel sont ensuite ceux dus au développement plus ou moins précoce d’arthrose. Le chien présente une boiterie, principalement à froid, c’est-à-dire le matin ou après être resté longtemps couché. Les signes et le développement de l’arthrose sont toutefois très variables d’un chien à l’autre : certains chiens présentant une dysplasie très importante (grande laxité articulaire) ne développeront pas d’arthrose avant cinq ou six ans, alors que d’autres présentant un léger défaut seront atteints très tôt et de façon intense.
Le diagnostic
Le vétérinaire peut suspecter cette maladie chez un chien par un examen rapproché des membres. Le diagnostic de certitude est posé grâce à la radiographie. Cette radiographie est réalisée après l’âge de un an 18 mois chez les races géantes comme le dogue allemand), car avant, on risque de ne pas détecter la maladie.
Le chien est alors classé parmi les cinq catégories, allant de A à E, A étant l’absence de dysplasie et E la forme la plus avancée (la tête du fémur est alors complètement luxée). De nombreux clubs de races pratiquent un dépistage systématique de cette affection par des radiographies précoces.
Le traitement
Comme nous l’avons dit plus haut, les signes de la maladies sont liés à l’apparition d’arthrose, qui entraîne une douleur de l’articulation. Le traitement peut être médical ou chirurgical.
Le traitement médical
Il consiste en l’administration d’anti-inflammatoires qui soulagent la douleur. Il existe également aujourd’hui de nombreux traitements dits chondro-protecteurs, sous forme d’injections ou de comprimés et granulés, qui se font par cure, et permettent de ralentir l’évolution de l’arthrose et de réduire également la douleur, en synergie avec les anti-inflammatoires.
Les traitements chirurgicaux
Ils sont nombreux, et leur choix doit être fait pour chaque chien, en fonction de l’individu, de son état de santé et de l’étendu de son problème. Présentation :
- La Résection de la Tête et du Col du Fémur ou RTCF : le vétérinaire retire la tête et le col du fémur. L’articulation de la hanche n’existe alors plus, et le membre est maintenu en place par les muscles. Cette intervention est très répandue et ne pose pas de problèmes par la suite, le chien retrouve une bonne mobilité. Elle doit être pratiquée chez des animaux pas trop lourds et bien musclés (fessiers). On peut opérer la deuxième hanche si besoin, quand la récupération est bonne sur l’autre côté.
- La Triple Ostéotomie du Bassin ou TOB : le vétérinaire découpe les os du bassin afin de remettre en place la tête du fémur dans sa cavité d’accueil (cavité glénoïde du bassin). Cette opération permet de recréer une articulation correcte. Elle ne supprimera pas l’arthrose, et ne doit donc être pratiquée que pour des animaux qui en sont exempts.
- La prothèse de hanche : c’est une intervention encore peu pratiquée par les vétérinaires étant donné son coût élevé. C’est évidemment la solution idéale puisqu’on recréer une articulation parfaite de la hanche. La récupération est immédiate et les soins post-opératoires limités.
- La myotomie des pectinés : les pectinés sont des petits muscles en forme de poire situé dans l’angle interne de la cuisse, au niveau de l’aine. Ces muscles sont parfois contracturés en permanence durant l’évolution de la maladie, car ils sont très sollicités. Il convient donc, dans certains cas, de les couper afin de soulager l’animal.
- La dénervation de la capsule articulaire : elle consiste à supprimer toutes les efférences nerveuses sensitives provenant de la capsule articulaire. L’articulation perd alors toute sa sensibilité et le chien ne ressent donc plus la douleur due à l’arthrose. Cette technique, bien rodée par nos voisins allemands, est encore à l’étude en France.
Les recours légaux
La dysplasie de la hanche est inscrite sur la liste des vices rédhibitoires du chien (voir la fiche Les vices rédhibitoires du chien). Cette inscription permet à l’acheteur de se faire rembourser intégralement le chien s’il a été vendu avec ce vice caché. Toutefois, en aucun cas le vendeur n’est tenu de rembourser les frais de traitement occasionnés par la maladie s’ils ont été pratiqués sans son accord.
De plus, le délai légal pour assigner le vendeur en justice, au tribunal d’instance, est de trente jours francs après livraison de l’animal. Etant donné l’âge d’achat d’un animal (deux mois environ) et le développement souvent tardif des signes de la maladie, il est rare de pouvoir intenter une action en justice pour ce motif. Les seuls recours légaux passés ce délai d’un mois sont en théorie la nullité de vente fondée soit sur une erreur de la qualité substantielle de l’animal acheté (le chien ne correspond pas à l’utilisation qu’on voulait en faire, si tant est qu’elle ait été précisée lors de l’achat), soit sur le dol (vente d’un objet présentant un défaut en toute connaissance de cause : encore faut-il le prouver).
Dans tous les cas, l’idéal est de parvenir à un accord amiable en contactant l’éleveur. D’autant que tout ce que vous pouvez obtenir légalement en ayant recours à ces différentes actions en justice est le remboursement du chien, en échange de sa restitution, et il n’est pas facile de rendre un animal avec lequel on vit depuis parfois longtemps. Par ailleurs, les éleveurs font beaucoup d’efforts aujourd’hui pour lutter contre cette maladie qui touche de plus en plus de race et d’individus parmi ces races. Ils sont donc très attentifs et intéressés par le devenir de leurs animaux et la qualité de leurs reproducteurs vis-à-vis de ce vice.
Conclusion
La dysplasie de la hanche est une maladie très répandue chez de nombreuses races de chien. Elle est héréditaire, mais son mode de transmission très complexe ne permet pas de l’éradiquer facilement malgré les efforts des cynophiles. De plus, il est clair que des facteurs d’environnement et d’alimentation interviennent dans le développement de ce trouble, comme pour la plupart des troubles de la croissance chez les chiens de grande race.
Les symptômes qu’elle entraîne sont liés à l’apparition d’arthrose plus ou moins importante et précoce. Il existe plusieurs possibilités thérapeutiques qui doivent être discutées avec votre vétérinaire.
Signes cliniques de la myélopathie dégénérative chez le chien
Les premiers signes cliniques surviennent généralement vers 8 ans mais des cas ont été décrits entre 4 et 14 ans.
Les signes cliniques sont sournois, progressifs et souvent attribués (à tort) à l’âge, à de l’arthrose, à une dysplasie de la hanche, … Ils commencent par des anomalies de la démarche : mauvaise coordination du train postérieur (le chien » tangue « ), il traine les pattes arrières, en particulier sur les sols lisses, frottant parfois la face dorsale de la patte contre le sol. Les griffes des pattes arrières sont anormalement usées. Le chien peut aller jusqu’à croiser les membres postérieurs pendant la marche, avoir du mal à se lever et même tomber. Les deux côtés sont atteints, parfois l’un plus que l’autre.
Les muscles des pattes arrières ont tendance à s’atrophier et des escarres peuvent survenir. Dans les cas les plus graves, et lorsque la maladie évolue dans le temps, une atteinte des membres antérieurs est possible.
L’évolution est lente (6 mois à un an, parfois plus) mais l’animal finit par se paralyser et présenter une incontinence urinaire et fécale.
L’examen clinique ne révèle aucune douleur de l’appareil locomoteur.
Un examen neurologique approfondi montre des troubles proprioceptifs sur les membres postérieurs (souvent asymétriques dans un premier temps), des modifications de nombreux réflexes ou réactions, plutôt en hyper.
L’animal ne montre aucun signe de douleur rachidienne. L’examen permet généralement de conclure à une atteinte de la moelle épinière entre la 3ème vertèbre thoracique et la 3ème vertèbre lombaire. En fin d’évolution, on peut parfois noter une atteinte de type paralysie flasque des membres postérieurs voire également une atteinte des membres antérieurs (diminution des réflexes de retrait et amyotrophie rapide), ainsi que de la dysphagie, et un changement de voix.
Comment confirmer le diagnostic de myélopathie dégénérative chez le chien ?
L’examen neurologique est essentiel afin de déterminer la localisation de la lésion de la moelle épinière.
Le diagnostic de myélopathie dégénérative passe par l’exclusion des autres causes de myélopathie compressive. Pour ce faire il est indispensable de recourir à des examens complémentaires tels qu’une ponction du liquide cérébro-spinal, la radiographie, le myéloscanner ou l’IRM. Ils permettent d’orienter vers une atteinte dégénérative et d’exclure d’autres affections comme une tumeur, une hernie discale, une maladie inflammatoire, …
Un test génétique de prédisposition raciale est également disponible depuis peu de temps. Il permet de détecter la mutation du gène SOD1 chez plusieurs races. Ce test n’est qu’un élément du diagnostic. Il est surtout utile pour dépister les animaux porteurs et adapter une politique de sélection au sein d’un élevage.
Le diagnostic de certitude ne peut être réalisé qu’en post-mortem en faisant un examen histologique de la moelle épinière qui montre des lésions dégénératives particulières (dégénérescence axonale et de la myéline ainsi qu’une astrogliose sans signe inflammatoire).
Traitement de la myélopathie dégénérative chez le chien
Il n’existe pas, à ce jour, de traitement spécifique permettant de stopper ou de ralentir l’évolution de la maladie.
L’efficacité des injections de vitamine E, B12 ou de l’administration d’acide aminocaproïque n’ont jamais été prouvées scientifiquement.
Il est en revanche important d’améliorer la qualité de vie des chiens par des mesures d’hygiène et de confort destinées à éviter les escarres ou les infections urinaires.
Le maintien d’une certaine activité, la physiothérapie et en particulier l’hydrothérapie permettent d’entretenir la masse musculaire.
La dysplasie de la hanche chez le chien : symptômes, traitement et prévention
La dysplasie de la hanche, une maladie du squelette qui atteint plus généralement les chiens de grande race (Labrador, Retriever, Rottweiler, Berger allemand…) touche en priorité les individus en surpoids, mais pas seulement.
Si certains chiens ont des prédispositions génétiques, il ne s’agit pas d’une affection innée mais qui va s’installer progressivement et peut avoir des causes diverses. Découvrez ici les principaux facteurs déclencheurs et comment détecter la dysplasie chez le chien.
Qu’est-ce que la dysplasie de la hanche ?
La dysplasie est une déformation qui résulte d’une anomalie du développement des tissus et va venir, en cas de dysplasie de la hanche, endommager l’articulation de celle-ci et du col du fémur qui s’y emboîte. Il peut s’agir d’une malformation survenant au stade embryonnaire et qui va s’aggraver par la suite, mais la dysplasie de naissance ne constitue pas la majorité des cas.
Le chien développe alors une laxité de la hanche qui entraîne souvent des lésions irréversibles au niveau de l’articulation. Ainsi, cette maladie est généralement aggravée par la présence d’arthrose lorsque le chien vieillit. Si elle n’est pas traitée assez tôt, elle peut provoquer une boiterie et nécessiter une intervention chirurgicale qui consiste à poser une prothèse dans certains cas. Le dépistage de la dysplasie est donc une mesure essentielle afin d’intervenir au plus vite et d’en limiter les dégâts.
Symptômes de la dysplasie chez le chien
Il est rare que les sujets atteints de dysplasie présentent des signes de douleur spontanée ; pour cette raison, il est important d’observer son chien pour la détecter. En effet, elle se manifeste d’abord par de l’arthrose précoce qui peut passer inaperçue dans un premier temps. Mais on peut remarquer chez le chien dysplasique un ou plusieurs symptômes comme :
- une démarche anormale, souvent chaloupée avec un dandinement de l’arrière-train
- une boiterie plus ou moins prononcée, généralement accentuée le matin au lever
- des difficultés ou une raideur quand le chien se lève, se couche, ou encore dans les escaliers
- une réticence générale à l’exercice et surtout à sauter ou courir
- une mauvaise coordination des postérieurs
- une saillance des os des hanches
- une façon de courir anormale, etc.
Si vous observez la présence de certains de ces symptômes, un contrôle vétérinaire est crucial afin de réaliser un diagnostic. Le vétérinaire pourra détecter une douleur coxofémorale (au niveau de l’articulation de la hanche) et vous orienter si besoin vers un orthopédiste pour un examen approfondi de dépistage, déterminer le degré d’atteinte et proposer un traitement en conséquence.
Quel traitement pour la dysplasie de la hanche ?
En matière de traitement chirurgical, les deux options principales sont la double ostéotomie du bassin (uniquement pour les chiens très jeunes ne souffrant pas d’arthrose, il faut donc que la dysplasie soit détectée de manière précoce) ou la pose d’une prothèse de la hanche afin de remplacer l’articulation endommagée (tête du fémur + cavité de l’os du bassin qui la reçoit). Elle est très coûteuse, mais efficace, et permet d’éviter l’administration de traitements anti-inflammatoires à vie. Une autre possibilité est le retrait de la tête et du col du fémur : cette intervention supprime l’articulation de la hanche et n’est pas indiquée chez les chiens à l’ossature lourde ou en surpoids.
Il existe d’autres solutions encore, permettant de soulager les douleurs articulaires comme la dénervation de la zone atteinte. Enfin, les traitements médicamenteux de la dysplasie consistent à donner des anti-inflammatoires ou antalgiques, ou des médicaments permettant de ralentir l’avancée de l’arthrose (chondroprotecteurs). Quelle que soit la solution envisagée, il faudra procéder à un contrôle du poids (diète en cas d’embonpoint) et à l’emploi de compléments nutritionnels. Enfin, une prise en charge physiothérapeutique, et particulièrement l’hydrothérapie, ont de bons résultats.
Prévention de la dysplasie de la hanche chez le chien
La dysplasie commence à se développer dès la phase de croissance du chiot ou du jeune chien, ainsi, il est indispensable d’éviter de faire faire trop d’exercice à son animal quand il est jeune et ce, surtout quand il appartient à l’une des races sujettes à cette maladie.
Le poids du chien augmente également le risque de dysplasie de la hanche, c’est pourquoi des chiens « massifs » comme le Saint Bernard, le Rottweiler ou le Dogue y sont exposés, ainsi que tous les Retrievers pure race en raison du facteur héréditaire. Les activités physiques violentes et les sauts doivent être évités tant que le chien n’a pas fini sa croissance, de 8 mois à plus d’une année selon la race.
Soignez particulièrement la nutrition de votre compagnon pour prévenir le surpoids, et pensez à consulter le vétérinaire en cas de doute et au premier signe avant-coureur. La dysplasie est diagnosticable dès 4 mois et, plus tôt elle est détectée, plus grandes seront les chances d’opérer sans séquelles, de ralentir son évolution, voire de la guérir totalement ou de prévenir son apparition chez les sujets diagnostiqués à risque.
Pourquoi des harnais spécifiques pour chiens seniors ou pour chiens handicapés ?
Les chiens aujourd’hui vivent plus longtemps. Selon différentes données près de 50 % des chiens sont âgés de 6 ans ou plus, et 31 % d’entre eux sont âgés entre 6 à 10 ans. Passé l’âge de 7 ans l’incidence de l’arthrite, de la dysplasie, de l’arthrose, de la fonte musculaire, des maladies neurologiques et tout simplement la vieillesse nécessitent de mettre en place des aides techniques afin de permettre à votre animal de compagnie de continuer son quotidien dans les meilleures conditions.
Le harnais est souvent le premier accessoire dont vous aurez besoin.
Nous ne parlerons pas ici de harnais que vous pouvez trouver facilement en animaleries ou sur des sites marchands et qui ont comme fonction première d’accrocher la laisse de votre chien. Non, vous cherchez un harnais ou tout autre chose qui aurait comme fonction de vous aider à soulever votre chien, de vous aider à le mobiliser avec un maximum de confort, d’aider votre chien à se mettre sur ses 4 pattes, descendre ou monter un escalier, de la voiture ou se promener …
Plusieurs produits sont proposés pour vous aider dans la prise en charge de votre chien âgé ou en situation d’handicap :
- Harnais train arrière : utilisé principalement pour répondre à une paralysie du train arrière. Très facile à mettre en place , permet de mettre votre chien sur ces 4 pattes et de l’aider à déambuler sans vous casser le dos grâce aux poignets réglables. Vous pouvez l’utiliser en post opératoire dès la sortie d’hospitalisation. Le mieux est même de l’acheter avant de récupérer votre chien. Ce genre de harnais est disponible pour toutes les races de chien. La conception de ce harnais permet de pouvoir soulever le train arrière et de mettre votre chien dans une position de marche la plus naturelle possible. Vous mettez le harnais en place comme une culotte et vous soulevez.
- Harnais Walkin Wheels : vous pouvez également choisir un harnais train arrière adaptable pour fauteuil roulant. L’avantage est que vous utilisez le même harnais pour des situations différentes mais surtout ça vous permet de retirer facilement votre chien de son chariot Walkin Wheels. Le néoprène et la coupe de ce harnais offre un confort important à l’animal.
- Harnais total avant arrière : utilisé pour les chiens arthrosiques, qui ont des difficultés à se lever, à monter des escaliers, à monter dans une voiture. Donne l’élan nécessaire au démarrage. Également utilisé pour les chiens qui ont des faiblesses neurologiques ( tangue un peu en marchant ou qui se fatigue vite durant la promenade). Peuvent également être utilisés pour aider votre chien après un AVC si celui ci présente un handicap patte avant et arrière du même côté. Le harnais est constitué d’un soutien poitrail et d’un soutien ventral utilisable indépendamment ou ensemble. Il permet de bien stabiliser votre chien, les grandes sangles vous permettent de maintenir votre animal sans trop vous courber. Très facile à mettre en place. Existe pour toutes les tailles de chien.
- Harnais HELP EM UP : permet d’apporter un soutien pour les propriétaires dont les chiens se remettent de blessures ou de chirurgies ainsi que les chiens plus âgés qui ont besoin d’une d’aide supplémentaire pour les promenades, monter les marches, grimper dans la voiture. Le harnais HELP EM UP offre un confort optimal avec sa composition en néoprène et ses zones rembourrées polaire au niveau du poitrail, de l’abdomen et au bas du dos. Réduisant ainsi les risques de frottements sur la peau. Les sangles étant moins larges que sur d’autres systèmes, cela offre à l’animal une plus grande liberté de mouvements, avec moins de frottement et de contention des membres. Le harnais soulève le chien par en dessous, supportant ainsi le poitrail et la plaque pelvienne grâce aux renforts rembourrés. Évitant l’utilisation de sangles autour des jambes, qui peuvent avoir un effet de pression sur les articulations ou les tendons et donc blesser l’animal. Les deux poignées – une à l’avant et une à l’arrière – permettent d’apporter un soutien complet à votre animal et facilite la prise en main. Deux attaches sont installées sur le harnais pour fixer la laisse lors de vos promenades. Vous avez également la possibilité de d’ajouter la laisse Help Em up pour vous aider à soulever votre animal.
douleurs train arriere…?
Bonjour
Jai une chienne en pension pour la semaine (elle part demain), adoptee a la SPA il y a 2 mois, griffon nivernaise, 2 ans environ.
Pas bien epaisse (voire maigre, pourtant elle mange 400 gr de croquettes par jour), elle ma fait un truc bizarre tout a lheure? Couchee sur la terasse, elle sest mise a hurler (de douleur): jai cru quelle setait fait piquer par une guepe. Elle sest levee, a fait 2 pas en facillant et sest rassise. Je lai appelee, elle a voulu se lever mais avait lair davoir mal (queue entre les jambes, croupe affaissee). Au bout de 5 min, elle a fini par marcher normalement, mais ca fait drole .
Javais deja remarque quen luiessuyant les pattes, elle nappreciait pas quon lui touche la croupe et la patte arriere gauche (quelle regardait tout a lair en sasseyant).
Vous avez deja vu ca?
2eme chose: je trouve quelle boit enormement (4 a 5 gamelle deau – avec la moitie par terre, vive les griffon! – alors que les miennes nen boivent pas 1 entiere!). Doit on sinquiter? Jen parlerai aux maitres demain bien entendu, mais si vous avez une idee….