Table des matières
- La Leucose Féline
- La leucose féline
- Symptômes de la leucose féline
- Causes de la leucose féline
- Traitements et prévention de la leucose féline
- Le point sur la leucose féline
- Testing kittens for FeLV and FIV (Proceedings)
- Why are some shelters no longer testing all cats for FeLV and FIV?
- FIV/FeLV testing
- LES CHATS « FIV »
La Leucose Féline
La leucose féline est une maladie virale grave. Elle est due à une infection par le virus leucémogène félin, nommé FeLV. Elle est parfois confondue avec le “sida du chat” ou FIV. Bien qu’il y ait des similitudes entre ces deux maladies, ce sont bien deux maladies distinctes. Il existe un vaccin contre la leucose féline mais pas contre le “sida du chat”. Rappelons, contrairement à certaines idées reçues, qu’aucune de ces deux maladies n’est transmissible à l’homme.
Modes de contamination
– Les chats contractent le virus FeLV par l’intermédiaire de la salive, des urines ou du sang de chats atteints de leucose. La contamination se fait donc lors de léchage, griffures, morsures, saillies…
– Une transmission transplacentaire du virus est également possible, c’est à dire qu’une chatte gestante atteinte de leucose risque de transmettre le virus à tous ses chatons.
– Le virus est peu résistant dans le milieur extérieur, toutefois une contamination indirecte peut parfois avoir lieu.
La période d’incubation de la leucose féline est très variable :
– Certains chats sont porteurs du virus mais ne présentent des symptômes que plusieurs années plus tard.
– D’autres peuvent rester porteurs sains et ne jamais déclarer la maladie, mais sont néanmoins capables de transmettre le virus.
– Dans la plupart des cas, un chat qui est porteur du virus FeLV est porteur jusqu’à la fin de sa vie. Il est très rare qu’un chat arrive à “éliminer” le virus.
Symptômes
– Le virus FeLV entraîne une immunodéficience : le système de défense de l’organisme devient défaillant et incapable de défendre l’animal contre les différents types de maladies (ces chats contractent alors de nombreuses autres pathologies comme la péritonite infectieuse féline, des abcès, des stomatites et gingivites chroniques, une hémobartonellose…)
– La leucose féline entraîne souvent des anémies (diminution du nombre de globules rouges), des leucopénies (diminution du nombre de globules blancs).
– Elle peut également être à l’origine d’insuffisance rénale chronique, d’avortements et elle peut favoriser le développement de nombreuses tumeurs cancéreuses.
On peut donc rencontrer des symptômes très variés comme de la fièvre, un amaigrissement, un abattement, une baisse d’appétit, des troubles digestifs, respiratoires, une pâleur des muqueuses…
Diagnostic
Votre vétérinaire peut diagnostiquer la leucose féline grâce à un test sanguin.
Ce test pourra être réalisé soit directement à la clinique et vous saurez alors très rapidement (10 minutes) si votre chat est porteur du virus ou non; soit après l’envoi de l’échantillon de sang prélevé à un laboratoire d’analyses qui vous donnera une réponse en quelques jours.
Traitement et pronostic
Malheureusement, aucun traitement ne permet réellement d’éliminer le virus.
Les traitements qui sont proposés permettent une rémission de la maladie ou une amélioration du confort de vie de l’animal.
Un traitement avec des injections d’interféron permet souvent une bonne amélioration et une augmentation de l’espérance de vie du chat.
En cas de cancer, le traitement est fait au cas par cas. Il peut être chirurgical ou médical selon le type de cancer. Mais quoi qu’il en soit, la prise en charge d’un chat infecté par le FeLV est toujours très délicate et le pronostic est souvent très réservé.
La vaccination
Heureusement, le vaccin contre la leucose féline existe et est efficace ! Avant de faire le vaccin contre la leucose, il est recommandé de faire tester votre chat par votre vétérinaire, afin de savoir s’il est déjà porteur du virus ou non.
La première injection du vaccin contre la leucose féline se fait à l’âge de 8 semaines, et la 2ème injection 3 à 4 semaines après. Ensuite, comme pour les autres vaccins, un rappel annuel est nécessaire afin que l’immunité reste bonne.
Nous vous rappelons que la vaccination peut être commencée même sur un chat adulte qui n’a jamais été vacciné ! Mieux vaut tard que jamais !
La leucose féline
La leucose féline est une maladie virale redoutable, très contagieuse et sévissant dans l’ensemble du monde. Elle passe souvent inaperçue, tous les chats malades ne présentant pas systématiquement de symptômes.
Symptômes de la leucose féline
Le délai entre l’infection et l’apparition des symptômes (temps d’incubation) est en moyenne de un à deux ans, mais certains chats infectés resteront indemnes toute leur vie. Ils seront néanmoins contagieux pour leurs congénères. Le virus va gagner en premier lieu les ganglions, qui vont alors augmenter notablement de volume, notamment ceux situés sous la mâchoire (région sous maxillaire). Le chat mange moins, maigrit et n’est visiblement pas en forme. Il peut parfois présenter de la fièvre. Dans la majorité des cas, ces symptômes régressent après quelques semaines. L’animal devient alors » porteur sain « , c’est-à-dire qu’il héberge le virus, est contagieux mais ne présente pas de symptômes.
Lorsque la maladie se déclare, de nombreux symptômes peuvent apparaître. Généralement cela débute par des signes liés à l’infection de la moelle osseuse ( anémie, déficit en globules blancs et en plaquettes, cellules sanguines anormales de nature cancéreuse…). Surviennent ensuite des tumeurs. Cette destruction du système immunitaire a pour conséquence une baisse notable de la faculté de l’organisme à se défendre contre d’autres maladies. Il se contamine alors par d’autres virus ou par des bactéries. Cela multiplie naturellement les symptômes.
Causes de la leucose féline
La leucose est provoquée par un virus appelé » virus leucémogène félin « . La contamination s’opère par contact direct entre chats, par l’intermédiaire de la salive, du sang ou lors de rapports sexuels. Les chatons peuvent également contracter le virus dans l’utérus de la mère et naître atteints par la maladie. Ils peuvent également se contaminer par l’intermédiaire du lait maternel.
Traitements et prévention de la leucose féline
Il n’existe pas de traitement spécifique et lorsque l’animal extériorise la maladie, l’issue est toujours fatale. Il est néanmoins possible de soulager le malade en lui appliquant des traitements destinés à lutter contre les symptômes et à éviter les surinfections. Dans certains cas, la chimiothérapie peut permettre d’obtenir des rémissions plus ou moins longues.
Un vaccin existe contre la leucose. Il est efficace à 100% et est totalement dénué d’effets secondaires. Néanmoins, avant de procéder à la vaccination, il est conseillé de tester l’animal afin de vérifier qu’il est indemne de la maladie. La primo-vaccination s’effectue dès l’âge de 12 semaines et consiste en deux injections pratiquées à trois semaines d’intervalle. Il sera nécessaire d’effectuer un rappel tous les ans pour maintenir une protection efficace.
Ecrit par:
Dr Alain Fournier
Docteur vétérinaire
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Mis à jour le 01 août 2011
Le point sur la leucose féline
Comportement du virus
La contamination se fait par contact direct entre animaux : morsure, saillie, transmission in utero mais aussi toilettage mutuel, partage de gamelles, etc.
Suite à la contamination, le virus se multiplie dans l’organisme et peut se propager via les lymphocytes (cellules du système immunitaire) jusqu’à la moelle osseuse (zone où sont fabriqués les globules rouges et les globules blancs). L’évolution de l’infection est très variable et dépend du système immunitaire de l’animal, de son âge et de la souche virale incriminée. Si le système immunitaire de l’animal présente une réponse rapide et efficace, le virus sera éliminé et l’animal aura acquis une immunité de longue durée. Cependant, un stress ou un état d’immunodépression peut entraîner une réactivation du virus qui pourrait rester latent dans certaines cellules hématopoïétiques.
L’infection peut être transitoire et être détectée dans le sang, par les tests rapides réalisés au cabinet, 2 à 3 semaines après la contamination mais le test se négativera en 3 mois maximum, traduisant une réaction efficace du système immunitaire contrôlant la multiplication du virus. Cependant, de la même manière que dans le cas précédent, un stress ou une baisse de l’immunité pourra entraîner une réactivation virale.
En cas d’échec de la réponse immunitaire le virus va se multiplier dans l’organisme, notamment au sein de la moelle osseuse ou des épithéliums (peau, muqueuse intestinale, etc). L’animal devient excréteur et est contagieux pour ses congénères. Il développera les signes de la maladie dans les mois ou les années qui suivent l’infection, 70 à 90% décéderont dans un délai de 18 mois à 3 ans.
Les symptômes de la leucose
Les symptômes de la maladie sont très variés et peu spécifiques : amaigrissement, fièvre, gonflement des ganglions, perte d’appétit, diarrhée chronique, infections respiratoires, gingivite, tumeurs et leucémie, etc (un même animal n’ayant pas l’ensemble de ces symptômes à la fois).
Ca se soigne?
Malheureusement, aucun traitement ne peut guérir un chat infecté mais certains médicaments peuvent être utilisés dans le but de prolonger son espérance et son confort de vie.
Alors comment le protéger ?
La vaccination concerne tous les chats pouvant être en contact avec des animaux infectés ou au statut inconnu. C’est le cas de tous les chats ayant accès à l’extérieur ou pouvant être en contact avec un chat ayant accès à l’extérieur, que ce soit de manière régulière ou ponctuelle (séjour en chatterie ou vacances par exemple). La vaccination des chatons est très importante car ils sont particulièrement sensibles au virus, elle peut se réaliser dès 8 semaines avec un rappel à 12 semaines, puis annuellement. Grâce à la vaccination nous sommes passés d’une prévalence de la maladie estimée à 16% à la fin des années 90, à une prévalence de 1% en 2011, cependant elle peut encore atteindre jusqu’à 20% dans les zones où les populations de chats sont mal contrôlées et non vaccinées.
La stérilisation, en limitant la divagation des chats ainsi que les bagarres et forcément les relations sexuelles, diminue de façon très importante le risque de contamination, mais n’est pas une garantie suffisante.
A propos du dépistage
Le dépistage peut se faire au cabinet sur simple prise de sang, le résultat est obtenu en 10 minutes.
Quand et pourquoi dépister ?
Le dépistage peut se faire à de nombreuses occasions et si besoin être renouvelé au cours de la vie de votre chat.
Il devrait être systématique avant la vaccination, afin de s’assurer que l’animal n’est pas contaminé. La vaccination d’un chat contaminé n’est pas contre-indiquée mais ne se justifie pas car l’animal n’en tire aucun bénéfice, de plus l’animal positif même si il est vacciné est toujours contagieux pour ses congénères. De ce constat découle une recommandation : ne mettez pas en contact des chats dont le statut est inconnu même si ils sont vaccinés.
Enfin, un vaccin réalisé sans dépistage préalable ne permettra pas de savoir si l’animal est positif pour la leucose parce qu’il était contaminé avant la vaccination ou parce que le vaccin n’a pas fonctionné, c’est ce qu’on appelle le pseudo-échec vaccinal pouvant nuire à la crédibilité de l’acte vaccinal et de son efficacité.
Pour les raisons évoquées précédemment, il doit être systématique lorsqu’un nouvel animal est adopté afin de protéger les autres chats présents (notamment si ils ne sont pas vaccinés contre la leucose) et parce que la maladie si elle est asymptomatique au moment de l’adoption, peut avoir des répercussions ultérieures sur la santé de l’animal.
Il peut être recommandé si votre animal est malade soit parce qu’il présente des signes d’appel du diagnostic de leucose soit parce que des examens complémentaires s’avèrent nécessaires.
Il peut également être préconisé si votre animal a été dans une situation à risque (chat d’appartement qui fugue, chat mordu, etc), il est alors réalisé minimum 1 mois après l’épisode à risque.
Et si mon chat est positif ?
Si votre animal est positif mais asymptomatique on vous proposera de renouveler le dépistage 3 mois après le premier en vous recommandant de ne pas permettre à votre animal de sortir. Si vous avez plusieurs chats dont le statut est inconnu ce sera l’occasion de les dépister également afin de vérifier qu’ils ne sont pas atteints et de protéger ceux qui sont négatifs.
Si votre animal est malade et positif il va être important de déterminer si les symptômes présentés par ce dernier sont dus à son infection par le virus de la leucose ou non et le cas échéant de préciser l’état d’avancement de la maladie.
Si il est négatif, tout va bien ?
Oui et non. Un résultat négatif indique soit que l’animal est indemne au moment du test, soit qu’il est infecté latent (le virus n’est pas détectable dans le sang, il est » endormi » dans les cellules hématopoïétiques) soit en phase d’incubation après contamination. Dans ce dernier cas, il convient de réaliser un second test un mois après le premier.
En pratique, nous réalisons souvent un seul test lorsque celui-ci est négatif car le risque que l’animal soit infecté latent ou en incubation est généralement faible mais la décision de refaire un second test un mois après sera motivée par le contexte dans lequel le dépistage est réalisé.
Et sur Seynod, comment ça se passe?
Nous avons déjà pratiqué de nombreux dépistages, malheureusement plusieurs chats dépistés dans le cadre de pathologies sont revenus positifs. Il s’agit de chats non stérilisés ayant accès à l’extérieur et ayant l’habitude de se battre. Le virus circule donc bien sur Seynod et les environs, et nous le confirmons à nouveau en ce début d’année 2017 avec plusieurs cas de chats porteurs de leucose en déclarant malheureusement les symptômes, et vivant dans le même secteur.
Le protocole de vaccination contre la leucose est classique : 2 injections à un mois d’intervalle la première année puis un rappel annuel. Le coût du vaccin est de 60€* s’il est pratiqué seul, 68€* s’il est associé au typhus et au coryza.
Le dépistage lui coûte 34€*s (dépistage conjoint de la leucose et du sida), auxquels il faut ajouter le coût de la prise de sang (15€* sans tranquilisation, 25€* avec tranquilisation). e (stérilisation par exemple).
N’hésitez pas à nous solliciter si vous souhaitez de plus amples informations, ou si vous voulez faire le point sur la situation de votre chat vis à vis de la leucose féline.
Testing kittens for FeLV and FIV (Proceedings)
Feline leukemia virus (FeLV) and feline immunodeficiency virus (FIV) are retroviruses that represent two of the most important infectious diseases of cats worldwide. The American Association of Feline Practitioners recommends the retrovirus status of all cats should be known and has published guidelines for retrovirus testing and management (Levy, Richards et al. 2001).
Diagnosis of FIV
The most common method of diagnosis of FIV infection is screening for FIV antibodies using an enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA). Patient-side kits are commonly used in veterinary clinics and in shelters. Screening for viral antigen is not possible since the amount of circulating virus is low after the acute stage of infection. FIV produces a persistent, life-long infection so that the detection of antibodies is judged sufficient for diagnosis. Most cats will produce antibodies to FIV within 60 days of exposure, but the length of time to seroconversion can be much longer in some cats.
False-positive results can occur with ELISA testing, so it is recommended that the Western blot be used as a confirmatory test, especially in cats considered at low risk of infection. A recent study showed that the sensitivity and specificity for FIV was very high in unvaccinated cats using a commercially available ELISA test kit (SNAP® FIV/FeLV Combo, IDEXX Laboratories, Westbrook, Maine) (Levy, Crawford et al. 2004). A small number of cats will fail to produce detectable levels of antibodies after infection and these cats will have false negative results with both ELISA and Western blot testing.
Positive FIV antibody tests in kittens under 6 months of age must be interpreted carefully. Kittens born to infected queens may acquire FIV antibodies in colostrum(MacDonald, Levy et al. 2004). Since it is uncommon for kittens to acquire infection from the queen, most kittens that test positive are not truly infected and will test negative when re-evaluated at 6 months of age or older. Kittens that test positive for FIV antibody when over 6 months of age are considered to be infected. A negative FIV antibody test is generally reliable at any age, especially in a low-risk patient.
Due to potential test interference, it is tempting to delay testing kittens for FIV until over 6 months of age. However, most kittens test negative and can be reliably considered clear of infection. While FIV infection of kittens is uncommon, it has been known to occur. Infected kittens could be a source of infection for other cats if they are not identified and isolated. Compliance of both owners and veterinarians with retroviral testing recommendations is low, so that delaying testing of newly acquired kittens would potentially result in many cats that never undergo FIV testing at all (Goldkamp, Levy et al. 2008).
The release of the first vaccine against FIV (Fel-O-Vax FIV®, Fort Dodge Animal Health) has complicated the ability of veterinary practitioners to diagnose FIV infections. Vaccinated cats produce antibodies that cannot be distinguished from antibodies due to natural infection using currently available tests (Levy, Crawford et al. 2004). Antibodies due to vaccination persist for more than one year, and are also acquired by kittens nursing on vaccinated queens (MacDonald, Levy et al. 2004). Maternally derived vaccine-associated antibodies may persist in kittens for longer than 8 weeks, giving another reason to interpret positive FIV antibody tests in young kittens with caution and to recommend re-testing. Cats at risk of FIV infection, such as outdoor cats, should be tested periodically throughout their lives if they are not FIV vaccinated. It is also recommended that cats should be tested before vaccination against FIV.
In some patients, it may be difficult to determine if a positive FIV antibody test means the cat is truly infected with FIV, is vaccinated against FIV but not infected, or is vaccinated against FIV and also infected. Polymerase chain reaction (PCR) has been promoted by some commercial laboratories as a method to determine a cat’s true status. In order to be useful to practitioners, PCR tests should be able to detect a wide array of genetically divergent FIV strains and laboratories must maintain stringent quality control. Published research indicates that PCR tests offered by commercial laboratories may be unreliable, with misidentification of both FIV-infected and uninfected cats (Bienzle, Reggeti et al. 2004; Crawford, Slater et al. 2005).
Recently, a discriminant ELISA detecting antibodies against formalin-treated FIV whole virus and untreated transmembrane peptide was shown to have high sensitivity (97.1%) and specificity (100%) for distinguishing uninfected from infected cats, regardless of vaccination status (Levy, Crawford et al. 2008). Should a discriminant ELISA become commercially available, a new testing strategy could be devised where existing commercial FIV antibody tests would be used as screening tests and positive results would be confirmed with the discriminant ELISA. If the discriminant ELISA is negative, the cat is probably vaccinated against FIV but not infected. Positive results with the discriminant ELISA are likely to represent infection.
Diagnosis of FeLV
Diagnosis of FeLV relies on detection of the core antigen p27 in peripheral blood. ELISA test kits detect soluble circulating antigen and are recommended for routine in-clinic use. They may be used with whole blood, serum or plasma, although the test kit should be checked for the manufacturer’s recommendations on sample type. Tests performed on tears and saliva are less reliable and are not recommended. ELISA tests can detect infection early, during primary viremia. Most cats will test positive on ELISA within 1 month of exposure, although detection of antigenemia may take much longer in some cats. Immunofluorescent antibody (IFA) tests on smears from blood or bone marrow detect p27 antigen within infected neutrophils and platelets and are recommended as confirmatory tests. IFA tests do not detect infection until secondary viremia is established due to infection of bone marrow (6 to 8 weeks after initial infection).
Ideas on possible outcomes of infection with FeLV are currently undergoing re-evaluation. In the past, it was believed that about 1/3 of cats became persistently viremic and about 2/3 would clear infection. New research using PCR technologies suggests that most cats remain infected for life following exposure to FeLV. However, they may revert to a non-viremic state that is termed regressive infection. In regressive infections, there is no antigen present in the blood and virus cannot be cultured from blood. But FeLV proviral DNA can be detected in blood using PCR (Pepin, Tandon et al. 2007). The significance of PCR-positive but antigen-negative regressive infections is not yet clear. These cats are unlikely to shed infectious virus in saliva, but may transmit proviral DNA via blood transfusion if used as a blood donor. Prior to the advent of PCR technology, the term « latency » was used for antigen-negative cats where virus could not be cultured from blood, but could be cultured from bone marrow or other tissues. It now appears that « latency » is a phase through which cats pass during regressive infection.
Kittens can be tested at any age, as passively acquired maternal antibody does not interfere with testing for viral antigen. Newborn kittens infected via FeLV-positive queens may not test positive for weeks to months after birth. While it may be tempting to test only a queen and not her kittens in an attempt to conserve resources, it is inappropriate to test one cat as a representative for others. If a queen or any one of her litter of kittens tests FeLV-positive, all should be considered potentially infected and isolated, with follow up testing to resolve status. Susceptibility to FeLV infection is age-related, with the highest infection rates in very young kittens. Shelters sometimes test pooled blood samples from litters of kittens in order to save money, but this practice should be discouraged as the reliability of this method is unknown.
Kittens or cats that test negative but have a known or suspected exposure to FeLV should be retested no earlier than 1 month after exposure to rule out false negative test results obtained during incubation of the virus. Periodic testing of cats at ongoing risk of FeLV infection is justified and is not generally compromised by vaccination. However, blood collected immediately following vaccination may contain detectable FeLV antigens from the vaccine, so samples should be collected prior to FeLV vaccination (Levy J, unpublished data). It is not known how long this test interference persists.
Since the consequences of a positive test are significant and false positive test results can occur, confirmatory testing with IFA is recommended, especially in low-risk patients (Hartmann, Werner et al. 2000). Some cats may be only transiently viremic and may revert to ELISA-negative status (regressive infection). However, a positive IFA test at any time on blood or bone marrow generally indicates a cat is persistently infected.
Discordant test results occur when results of ELISA and IFA testing do not agree and may make it difficult to determine the true FeLV status of a cat. Most typically, this is an ELISA-positive and IFA-negative cat. Discordant results may be due to the stage of infection, the variability of host responses, or technical problems with testing. The status of the cat with discordant results may eventually become clear by repeating both tests in 60 days and yearly thereafter until the test results agree. Unfortunately, a significant number of these patients have persistently discordant test results and the cat’s true status may not be known. Cats with discordant test results are best considered as potential sources of infection for other cats until their status is clarified.
PCR is offered by a number of commercial laboratories for the diagnosis of FeLV. PCR detects viral nucleic acid sequences (RNA or DNA) and can be performed on blood, bone marrow and tissues. PCR tests for FeLV are usually positive within one week of FeLV exposure. When performed by a well-equipped and well-trained laboratory, PCR can be the most sensitive test methodology for FeLV and could help resolve cases with discordant test results and detect regressive infections. Independent evaluation of commercial PCR testing for FeLV (or FIV) is not routinely performed nor are labs required to be licensed or regulated, so that veterinarians may not be able to ascertain the diagnostic efficacy of a test offered by a particular laboratory.
Recently, a real-time quantitative PCR assay was used to screen 597 Swiss cats for FeLV. Surprisingly, 10% of cats negative for FeLV p27 antigen by ELISA were positive by PCR (Hofmann-Lehmann, Huder et al. 2001). However, the proviral loads of these cats were 300-fold lower than for ELISA-positive cats. One possible explanation for the PCR-positive, ELISA-negative cat is that such cats are truly infected with FeLV but were able to overcome antigenemia (regressive infection). It is also possible that these cats were in the early stages of FeLV-infection and had not yet become ELISA-positive. Research such as this suggests it may be very difficult to determine the true status of cats that appear to be transiently infected and recovered.
Goldkamp, C. E., J. K. Levy, et al. (2008). « Seroprevalences of feline leukemia virus and feline immunodeficiency virus in cats with abscesses or bite wounds and rate of veterinarian compliance with current guidelines for retrovirus testing. » J Am Vet Med Assoc 232(8): 1152-8.
Levy, J., J. Richards, et al. (2001). « Feline retrovirus testing and management. » Comp Contin Edu Pract Vet 23(7): 652-657.
MacDonald, K., J. K. Levy, et al. (2004). « Effects of passive transfer of immunity on results of diagnostic tests for antibodies against feline immunodeficiency virus in kittens born to vaccinated queens. » J Am Vet Med Assoc 225(10): 1554-7.
Why are some shelters no longer testing all cats for FeLV and FIV?
1. The FeLV/FIV in-house tests are less accurate when testing all healthy cats.
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No test is perfect. This fact, combined with the low prevalence of these diseases (<3% nationwide), means that the chance of a false positive result increases when testing all healthy cats.
- Here is a helpful calculator to illustrate the chances of false positive and false negative results when disease prevalence, test sensitivity and specificity are taken into account. Try this exercise: enter a disease prevalence of 3% and use the sensitivity and specificity for the FeLV IDEXX SNAP test from their website (98.6% and 98.2% respectively). If you test 1000 cats you will see that 17 out of the 47 cats that test positive do not actually have FeLV. That means that over 36% of positive results are actually false positives. In areas with a prevalence lower than 3% the number of false positives increases. On the flip side, a negative test is very reliable – however, see the next point.
- The accuracy of diagnostic testing also falls dramatically when tests are used as screening tools on healthy animals rather than being driven by indications in the history or clinical signs that suggest the particular disease.
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Test result interpretation is complex.
- For the cats that do test negative, we can only say that they are negative at the time they were tested. It takes at least 30 days from the time of infection with FeLV to test positive on a SNAP test and it can take at least 60 days for a cat infected with FIV to develop enough antibodies to cause a positive result on a SNAP test. Therefore, if a cat were infected just prior to intake to the shelter, they would test negative but could actually have the disease. While this would be a very uncommon scenario due to the low prevalence, in order to account for this time frame, testing should occur at least 60 days after the last known exposure, which would be best completed by the adopter’s veterinarian.
- Even when testing is done within the appropriate time frame, negative and positive results are very difficult to interpret. FeLV is a complex disease; cats that test negative on an in-house test may still be infected and later show signs of disease. Cats can also test transiently positive and later test negative. In some cases, it is thought the virus may still be present but the clinical significance of this is not yet fully understood. FIV is less difficult to interpret. Negative tests are more reliable but a positive test may result from previous vaccination (depending on the test used) or maternal antibodies.
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All tests are not created equally.
- There is a significant difference in accuracy between the types of tests available. Although the IDEXX SNAP test outperformed three other point-of-care tests in a 2017 study evaluating sensitivity and specificity led by Dr. Julie Levy et al, it was noted that all available tests have some intrinsic level of inaccuracy (see resource section at bottom of page).
2. Effect on Resources
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Cost of test.
- Testing all cats can easily run into the tens of thousands of dollars, not including cost of syringe, alcohol, time for testing, etc. Given the issues with accuracy of testing, complexity of test result interpretation and the uncertainties around disease course, very often shelters find those resources could be better spent to promote animal health in other ways. Think of all the things your shelter could use that money for that would be more beneficial for the cats and staff (installing portals, for instance!).
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Staff time and length of stay.
- Drawing blood, running the tests, interpreting the results, entering the results into the medical record, etc. are time consuming activities that can only be performed by a limited number of trained medical staff. This can create a bottleneck where cats wait for testing, leading to increased length of stay and greater health risks for all cats.
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Increased care days.
- A cat with a label of FeLV or FIV positive will likely stay in the shelter longer. Their path to adoption may be delayed by waiting for follow up testing (which may not provide any further clarity) and the decision-making after a positive result is obtained, and they may take longer to get adopted once made available. This delay means a longer length of stay in the shelter and everything else that comes along with that (shelter crowding, stress, increased disease). It is important to remember that because there are fewer resources to go around, these things affect ALL the animals in the shelter, not just the one that tested positive.
3. Consequence of (potentially inaccurate) label of FeLV or FIV status
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Inefficiences to the system.
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Gathering information that cannot be effectively interpreted confounds decision making, wastes resources, and interferes with maximizing the life-saving capabilities of the shelter.
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Euthanasia of cats testing positive.
- As we come to understand more about the complexities of disease course and the weaknesses of testing, we recognize that euthanizing test positive cats likely results in needless euthanasia of cats that would have remained healthy.
- Even in shelters that have successful adoption programs for cats that test positive, prolonged time to adoption results in longer length of stay/more care days (as explained above).
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False sense of security.
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If the test is negative, it can give adopters a false sense of security. The concept of incubation periods and exposure can be difficult to convey during an adoption, when people are already overloaded with information and excitement about their new pet. Although chances are that a cat testing negative is truly negative (due to low prevalence of the disease), some cats may have been exposed prior to intake and could develop FeLV or FIV after adoption. Adopters may see that the cat tested negative and be surprised to see a positive result if the cat is re-tested several months later.
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Decreased staff morale/increased burnout.
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This is especially true in those shelters that euthanize cats that test postive for FeLV and/or FIV.
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So, who should be tested?
The FeLV/FIV in-house tests are useful diagnostic tools when used in the intended circumstances. We do recommend testing cats with a clinical portrait supportive of these diseases (bite wounds, abscesses, dental disease, lethargy, etc.). When used on cats with clinical signs consistent with FeLV or FIV, the test results are more reliable. This is because the prevalence of the disease increases in ill or unthrifty cats. Return to that calculator and play around with different prevalence values to see how an increase or decrease affects the predictive value (the chance that a positive or negative test result is true) of the test.
What about cats in group housing?
For both FeLV and FIV the risk of transmission between adult cats is extremely low unless crowding or immunosuppression is present. Cats develop age-related immunity to FeLV in particular and as noted in Greene’s Infectious Diseases of the Dog and Cat “experimental infection of adult cats is difficult if not impossible in healthy adult cats.” A 2014 study by Dr. Annette Lister found no transmission of FIV between cats when housed together in a rescue home over a period of months to years. Ensuring low-stress housing and monitoring of group housing to avoid agonistic interactions where cats may incur bite wounds is recommended. Practices for group housing that optimize wellbeing and limit retroviral transmission (among other health concerns) include the provision of adequate space (>18 sq ft per cat), limiting group size to fewer than 4-6 cats, and avoiding co-housing of unrelated kittens. We should also keep in mind that a negative test can give us that false sense of security. As mentioned above, a negative test does not mean the cat is truly not infected- they may have been recently exposed.
Shelters should encourage cat adopters to establish a relationship with a veterinarian who is best suited to develop a health plan for their cat with his/her new lifestyle and other individual considerations and risk factors in mind.
I know this was a lot of information, but I hope this has been helpful to you. Please feel free to reach out with further questions!
Erica Schumacher, DVM
Outreach Veterinarian
Shelter Medicine Program
University of Wisconsin- Madison
School of Veterinary Medicine
Resources
Burling, Amie N., Julie K. Levy, H. Morgan Scott, Michael M. Crandall, Sylvia J. Tucker, Erin G. Wood, and Jessie D. Foster. “Seroprevalences of Feline Leukemia Virus and Feline Immunodeficiency Virus Infection in Cats in the United States and Canada and Risk Factors for Seropositivity.” Journal of the American Veterinary Medical Association 251, no. 2 (July 15, 2017): 187–94
Goldkamp, Carrie E., Julie K. Levy, Charlotte H. Edinboro, and Jessica L. Lachtara. “Seroprevalences of Feline Leukemia Virus and Feline Immunodeficiency Virus in Cats with Abscesses or Bite Wounds and Rate of Veterinarian Compliance with Current Guidelines for Retrovirus Testing.” Journal of the American Veterinary Medical Association 232, no. 8 (April 15, 2008): 1152–58.
Greene, Craig. Infectious Diseases of the Dog and Cats. 4th Edition. (Saunders, 2011).
Litster, Annette L. “Transmission of feline immunodeficiency virus (FIV) among cohabiting cats in two cat rescue shelters” The Veterinary Journal 201, Issue 2 (August 2014) 184-188.
FIV/FeLV testing
Why routine testing isn’t done
1. Limited resources
Every dollar spent on testing is one not spent on spay/neuter. The mission of a typical TNR program is to stabilize then reduce the free-roaming cat population, not stop the spread of feline diseases. Research has shown the infection rate for FIV and FeLV in community cats is similar to that in pet cats – approximately 8% for both viruses combined (Lee et. al., Prevalence of feline leukemia virus infection and serum antibodies against feline immunodeficiency virus in unowned free-roaming cats (2002) Journal of the American Veterinary Medical Association, Vol. 220: 620-622.) Using this figure and assuming a cost of $15 for an FIV/FeLV snap test, testing 100 feral cats would cost $1,500 and identify an average of 8 cats as presumptively positive for one of the viruses. If the cost of a spay/neuter surgery is $50, identifying those 8 cats through testing would mean 30 cats would not get altered.
2. The tests normally used are unreliable
The test normally used on community cats, when it is performed, is the ELISA (Enzyme-Linked Immunosorbent Assay) test. It is commonly called a « snap » test because it can be done quickly in the clinic. Snap tests have high rates of error, especially in regard to false positives, and are not intended for final diagnoses (see The Merck Veterinary Manual (2012)). Instead, for a conclusive result, the cat’s blood must be re-tested in a laboratory using more rigorous techniques. Given financial and time restraints, follow-up testing is rarely done with ferals. As a result, a program that snap tests all cats and euthanizes any positives is probably putting down some perfectly healthy, virus-free cats.
3. Spay/neuter can stop the spread of disease
The thought behind universal testing is that the spread of FIV and FeLV can be slowed by identifying positive cats and removing them from the outdoor population. However, spay/neuter can also stop the spread of the viruses and may, by attacking the modes of transmission, be a more efficient approach. FIV is transmitted primarily by deep bite wounds – this kind of injury is most associated with the mating behavior of unaltered male cats, including fighting. Once a male is neutered, this degree of aggressive behavior is much less likely to occur. As mentioned at the top, a recent study found it is safe for neutered FIV positive cats to live with FIV negatives. With FeLV, infection in our experience is most common in kittens whose immune systems are not yet fully developed. Stopping reproduction prevents there being kittens in the first place.
4. Testing and euthanizing risks alienating caretakers
In most cases, when testing is universal, the outcome for cats who test positive is euthanasia even if they are asymptomatic. Caretakers are rarely given the option of having the cat altered and returned. Putting down a cat without the caretaker’s consent can have negative consequences. The caretaker may feel her otherwise healthy-appearing cat was wrongly put to death and the TNR program usurped her right to decide what was best. This could deter her – and other caretakers who learn what happened – from participating in the future and potentially risking the lives of their cats.
5. Disease is a function of the quality of caretaking
In Neighborhood Cats’ experience, colonies where FIV and FeLV are prevalent tend to be poorly managed in some respect. The cats may not be fixed or available food and shelter may not be adequate. Getting more cats spayed and neutered and improving the quality of care through training and support are more effective at achieving healthy community cat populations than testing and culling.
6. The lives of positive cats have value, too
At Neighborhood Cats, we believe euthanasia should only be an option to end suffering from severe illness or injury that is terminal or, for lack of resources, cannot be treated. We don’t believe ending a life is justified by the possibility of future illness or the chance another cat may catch the virus. With FIV, altered cats can live normal lives for many years and, absent extremely aggressive behavior, won’t transmit the virus to other felines. While FeLV is reputed to be much more contagious, we have had cats who unknowingly were positive and mingled with other adult cats for years without transmission. Most cats who catch FeLV when they are young do not live beyond the age of three years, but during that time can have full and otherwise healthy lives. So for us, one more reason not to test a feral cat who shows no sign of illness is we would return him to his colony, anyway, regardless of the test result.
7. The « guilt trip » isn’t true
Among the small minority of TNR programs which still test every cat, the main argument advanced is that, by returning a cat who is FIV or FeLV positive, you are responsible for the deaths of any other cats who catch the diseases from him or her. We don’t agree, even if a positive cat should end up transmitting the virus to another. Practicing TNR does not mean creating a world without risk for community cats – it’s about making the situation better, not perfect. The viruses were in the environment before you, the caretaker, came along and will continue to be there. By getting the cats fixed and providing for their care, you are vastly improving their lives. No one has cause to criticize you for deciding to allow a cat, positive or not, to return to his family and home instead of euthanizing him.
LES CHATS « FIV »
LES CHATS « POSITIFS »
QU’EST-CE QU’UN CHAT « POSITIF » ?
Un chat « positif » est en fait un chat porteur du virus « FIV », dit sida du chat. Dans le milieu animalier, nous les appelons « positifs », en référence au test qui apparaît POSITIF, suite à une prise de sang.
EN SAVOIR UN PEU PLUS SUR LA MALADIE :
Le sida du chat est une maladie virale, aussi appelée « syndrome d’immunodéficience féline » (FIV en anglais).Celle-ci est équivalente au sida humain, puisqu’elle appartient à un sous-groupe des RETROVIRUS, proche de VIH.
La contamination se fait par le sang, donc par bagarre ou rapport sexuel avec un chat contaminé.
Tout comme le sida, le virus reste latent, comme endormi, pendant un temps indéfini, sans aucune conséquence sur la santé du chat. Les chats porteurs du virus peuvent vivre de nombreuses années, voire toute leur vie, sans jamais déclencher la maladie.
Rien ne permet d’éviter ce déclenchement, le prédire ou le retarder. Quand la maladie se déclare, le chat perd alors ses défenses immunitaires et, malheureusement, il n’existe ni vaccin, ni traitement pour l’éradiquer. Le seul moyen d’éviter la propagation est donc d’éviter les contacts entre les chats sains et les chats porteurs.
Plusieurs cas de figure sont donc possibles pour un chat positif :
– Il ne se passe rien, vous ne vous en apercevez même pas et le chat vit normalement pendant un temps indéfini : la maladie n’est pas déclenchée
– Des maladies opportunistes s’invitent dans son organisme, puisqu’il est mal protégé (gingivite, coryza..). Des soins ponctuels peuvent être apportés ; cela ne signifie pas pour autant que la maladie est déclarée
– La maladie se déclare : vous ne vous en apercevez que lorsqu’elle est avancée et que l’état du félin se dégrade : amaigrissement rapide, fièvre, poil terne… Vous n’avez alors d’autre choix que d’éviter des souffrances inutiles à l’animal
PUIS-JE ACCUEILLIR UN CHAT POSITIF ?
Oui, notamment, si vous vivez en appartement car le chat ne doit pas sortir en extérieur, de façon à ne pas contaminer un chat sain… là est la plus grosse règle ! Puisqu’il ne sort pas, il est également mieux protégé des maladies extérieures. Deux chats positifs peuvent par contre tout à fait cohabiter. Les vaccins habituels devront lui être administrés impérativement : c’est une autre façon de le protéger ; une nourriture saine sera aussi importante.
QUELQUES BONNES RAISONS D’ADOPTER UN CHAT POSITIF:
Souvent rejetés, les chats positifs ignorent tout de leur maladie… Pourtant, ils sont tout aussi gentils et affectueux que les autres ! Ils ont donc le droit d’exister, et nous nous refusons à les euthanasier si la maladie n’est pas déclarée !
Les chats positifs ont moins de chance de partir que les autres, puisqu’ils nécessitent des conditions de vie particulière (appartement, isolement des chats sains…) : lorsque vous en adoptez un, vous faites alors un « SAUVETAGE » et vous donnez sa chance à un animal qui vous le rendra au centuple.
Enfin, n’oubliez pas que le virus peut rester latent et certains chats partent alors de leur belle mort…
LE VIRUS FIV NE DOIT DONC PAS ETRE UNE FATALITE !
– 1ère phase: Cette phase dure deux mois environ après la contamination et passe souvent inaperçue.
– 2ème phase: le chat est séropositif et ne présente aucun symptôme, le virus » sommeille » dans son organisme. Il est par contre contagieux pour les autres chats. Cette phase présente une durée très variable, entre 5 et 10 ans.
– 3ème phase : cette phase n’intervient qu’à la fin de la vie du chat. Le virus se » réveille « . Il y a une diminution des défenses immunitaires ce qui rend le chat très sensible aux microbes. Le chat est donc très souvent atteint par des maladies dites opportunistes : ce sont des maladies qui profitent de l’affaiblissement de l’animal pour se développer.
Il n’existe pas à ce jour de vaccins contre le FIV. Un chat atteint de ce virus a une espérance de vie relativement longue : il peut vivre quasiment aussi longtemps qu’un chat séronégatif. Le virus pouvant être latent pendant de nombreuses années, il est donc possible de vivre sereinement avec un chat porteur de cette maladie sans aucun risque. Un chat bien protégé est un chat qui vivra plus longtemps. Une vaccination complète pour prévenir les maladies extérieures et une nourriture saine l’aideront à bien se défendre.
Lorsque la troisième phase décrite plus haut est déclarée, il n’existe aucun traitement pour détruire le virus. Il faudra alors traiter les maladies opportunistes au fur et à mesure qu’elles atteignent le chat. Mais une fois que le chat souffre, l’unique solution reste l’euthanasie.
La seule prévention possible est de faire stériliser les chats qui sortent afin d’éviter les bagarres et la transmission vénérienne du virus. On conseille également d’éviter tout contact entre chats sains et malades. Cependant, un chat FIV+ et un chat FIV- peuvent cohabiter sans risque à partir du moment où les deux sont stérilisés et pacifiques.