Table des matières
- Le système digestif du chat
- Appareil digestif du chat
- Temps de digestion : des étapes incontournables
- Digestion lente et douleur au ventre
- Examens et pathologie
- C’est pour cette raison que la peau de l’intestin est replié dans tous les sens pour augmenter la surface de contact avec la nourriture.
- En plus, ces microvillosités donnent un aspect et une texture de velours à notre intestin!
- Pourquoi les intestins sont-ils plissés ?
Le système digestif du chat
Lorsqu’il mange, le chat mastique peu. L’essentiel de la digestion se fait dans son petit estomac. Ce dernier, doté d’un pH très acide, lui permet de prévenir efficacement les infections digestives. Comme il a un tube digestif court, le chat doit manger en petites quantités, mais souvent. Son système digestif est peu adapté à la diversité alimentaire, qui peut entraîner des diarrhées et des vomissements.
Sommaire
- Appareil digestif du chat
Le chat doit manger peu et fréquemment. L’alimentation ne doit pas être modifiée afin de ne pas perturber son système digestif. Les troubles digestifs du chat les plus fréquents se manifestent par des vomissements, une diarrhée ou une constipation.
Appareil digestif du chat
L’appareil digestif du chat est composé de la bouche, du pharynx, de l’oesophage, de l’estomac, de l’intestin grêle, du gros intestin et du rectum. Le chat, qui ne possède pas d’enzymes digestives salivaires, mastique peu ; sa nourriture est attaquée par les acides et les enzymes dans l’estomac. Les aliments transformés passent vers l’intestin grêle. C’est à ce niveau que l’eau et les nutriments sont absorbés. Les muscles de l’intestin grêle vont déplacer le contenu vers le côlon. Les scories sont éliminées par le rectum et évacuées par l’anus sous forme de fèces. L’ensemble du processus digestif est rapide.
Comprendre le régime alimentaire et la digestion du chat
Le chat est un carnivore strict, dont le système digestif est adapté aux rations exclusivement composées de viande. Contrairement à l’homme, le chat utilise surtout son odorat pour choisir sa nourriture, alors que le goût intervient très peu. Son estomac, de petite contenance, représente malgré tout 60 % du poids total de l’appareil digestif, puisque celui-ci est court. En effet, chez l’homme, l’appareil digestif représente environ 11 % du poids total, alors qu’il ne représente que de 2,8 à 3,5 % de celui du chat. Le chat doit manger souvent, en petites quantités et peut prendre jusqu’à seize repas en 24 heures. La digestion du chat sera d’autant plus rapide que son régime alimentaire sera riche en eau. Les pâtées et l’alimentation humide offrent un sentiment de satiété moins important qu’un aliment sec.
Les troubles digestifs chez le chat
Certaines erreurs alimentaires sont à éviter, comme le changement brutal de régime, un excédent de nourriture, des sources de protéines ou de glucides pas assez ou trop cuites. Ceci peut entraîner des diarrhées, des vomissements, des troubles dermatologiques ou même du comportement. Le changement de nourriture doit toujours être très progressif afin d’éviter les troubles digestifs.
Mon chat a-t-il besoin de lait pour être en bonne santé ?
Au contraire ! L’appareil digestif du chat adulte n’est plus équipé de l’enzyme digérant le lactose (la lactase), contenu dans le lait de vache. En conséquence, il n’est pas recommandé d’en donner à votre chat. Cela pourrait occasionner des troubles digestifs comme de la diarrhée. Si votre minou vous en réclame malgré tout, préférez les laits pour chats à teneur réduite en lactose, plus faciles à digérer.
Dr Elisabeth Tané, vétérinaire.
Ecrit par:
La rédaction de Doctissimo
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Créé le 19 août 2015
Temps de digestion : des étapes incontournables
Le cycle complet de la digestion se déroule en plusieurs étapes. Il commence dans la bouche et se termine lors de l’évacuation des selles.
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Ainsi, chaque bouchée est tout d’abord mastiquée. Les dents coupent et déchirent les aliments et la salive les enrobe afin qu’ils soient dégradés par les enzymes. Au cours de la déglutition, les aliments sont dirigés vers l’œsophage puis l’estomac. Celui-ci se charge de malaxer les aliments ingurgités.
À l’issue de cette phase d’une durée comprise entre 3 et 4 heures, les aliments réduits en bouillie par les sucs gastriques passent dans l’intestin grêle afin que les nutriments indispensables à l’organisme soient absorbés.
L’étape destinée à l’absorption intestinale dure 6 à 7 heures.
Une autre période de 7 heures est nécessaire pour que les résidus alimentaires passent ensuite dans le côlon et descendent peu à peu vers le rectum où ils resteront pendant au moins 6 heures avant d’être évacués par l’anus.
Digestion lente et douleur au ventre
Le temps de digestion normal est de plus ou moins 24 heures. Certains mets sont toutefois plus longs à digérer, notamment lorsqu’ils sont riches, ou que le repas est mal équilibré.
C’est également le cas chez les personnes sédentaires dont le système digestif tourne au ralenti. Le temps de digestion peut alors être d’une quarantaine d’heures. Les personnes qui digèrent trop lentement se plaignent fréquemment de douleur au ventre.
Pour limiter les maux de ventre durant la période de digestion, il est important de bien mâcher les aliments, de ne pas consommer de repas trop riches ou trop lourds, et composés de nombreux aliments, notamment le soir. Mieux vaut privilégier les légumes cuits à la vapeur accompagnés d’une portion de saumon frais ou d’un blanc de volaille en quantité raisonnable, le temps de digestion des protéines étant supérieur à celui des légumes.
Il est tout aussi fondamental de faire du sport avec régularité, car cela favorise la digestion.
Cet article est extrait de l’ouvrage » Larousse Médical « .
Appareil digestifIntestinIntestin grêle
Long segment du tube digestif constitué par le duodénum, le jéjunum, l’iléon, le cæcum, le côlon et le rectum.
Le rôle de l’intestin est d’achever la digestion commencée lors de la mastication et poursuivie dans l’estomac. Sa paroi externe est constituée de deux couches de muscle lisse, l’une longitudinale, l’autre transversale. Sa paroi interne, la muqueuse, est recouverte d’épithélium et possède dans sa profondeur des glandes qui sécrètent les sucs digestifs.
En raison de leurs fonctions différentes, on distingue deux segments principaux de l’intestin : l’intestin grêle et le côlon.
L’intestin grêle, long d’environ 7 mètres, comprend successivement le duodénum, le jéjunum et l’iléon. Le jéjunum et l’iléon forment 15 ou 16 grandes boucles appelées anses intestinales, flottant librement dans la cavité intestinale.
La muqueuse de l’intestin grêle est tapissée de villosités à travers lesquelles s’effectue presque toute l’absorption des aliments. L’intestin grêle est relié au cordon ombilical pendant la vie fœtale. Il en reste parfois une trace chez l’adulte : le diverticule de Meckel.
Le côlon, ou gros intestin, d’une longueur d’environ 2 mètres, est abouché à l’iléon par sa portion initiale, le cæcum. Il a pour fonction principale d’absorber l’eau et les électrolytes et de concentrer les matières non digestibles. L’accumulation de ces matières (fèces) dans la dernière partie du côlon, le rectum, déclenche automatiquement le besoin de déféquer.
Examens et pathologie
L’intestin est exploré soit par radiographie, en particulier au lavement baryté ou à double contraste, soit par endoscopie : l’entéroscopie (jéjunum et iléon), la coloscopie (côlon), la rectoscopie (rectum), qui permettent la biopsie.
La pathologie intestinale comprend les maladies infectieuses, parasitaires, inflammatoires (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique), les occlusions, les perforations, les syndromes de malabsorption, les tumeurs bénignes et malignes, les ulcères.
Voir : côlon, colopathie, cancer de l’intestin grêle.
Difficile à dire! Car personne ne s’est jamais amusée à mesurer la surface exacte de notre intestin. Vu qu’il est recouvert de replis et de villosités, sa surface est estimée à 250 – 500 m2, donc au moins l’équivalent d’un terrain de tennis (260 m2)!
Pendant une vie, l’intestin est amené à digérer 30 tonnes de nourriture et 50.000 litres de liquide. Le tout imbibé de germes, de toxines et de substances non comestibles. Ce n’est donc pas étonnant que la surface d’un simple tube intestinal ne serait pas suffisante pour maîtriser cette tâche!
C’est pour cette raison que la peau de l’intestin est replié dans tous les sens pour augmenter la surface de contact avec la nourriture.
Les replis sont recouverts de villosités, une sorte de protrusion de la peau qui ressemble aux doigts d’un gant. Et ces villosités sont à leur tour recouvertes de microvillosités, des protrusions similaires mais encore plus minuscules! Ainsi, des milliards et des milliards de microvillosités tapissent l’intérieur de l’intestin et augmentent la surface d’absorption d’un facteur 1000!
En plus, ces microvillosités donnent un aspect et une texture de velours à notre intestin!
L’énorme surface de contact entre la peau bien irriguée de l’intestin et la nourriture facilite l’absorption des différents nutriments, comme les glucides, les protéines, les graisses, les vitamines, les oligo-éléments et l’eau. Mais elle permet également une forte défense immunitaire contre les germes pathogènes et les toxines ingérés avec la nourriture.
Auteur: Corinne Kroemmer
Pourquoi les intestins sont-ils plissés ?
Ils sont subdivisés en deux parties : l’intestin grêle, mesurant entre 5 et 7 mètre et le côlon dont la longueur peut atteindre 1,5 mètres2.
La surface interne de la paroi de l’intestin grêle est très finement plissée.
Coupe de l’intestin grêle (source)
La muqueuse forme des premiers ourlets larges appelé valvules conniventes, sur lesquelles se situent de petits plis que l’on nomme villosités. La membrane cytoplasmique des cellules les composant est elle-même formée de replis appelés microvillosités4.
Configuration anatomique des replis de l’intestin grêle (sources multiples)
Cette structure particulière permet d’augmenter la surface d’absorption de la paroi intestinale en facilitant le contact et le passage des nutriments dans le sang. En outre, la proximité entre les cellules absorbantes et les capillaires sanguins permet une plus grande rapidité de transfert3.
Une fois déroulé, la surface totale de cet intestin atteindrait en moyenne 250 m2, soit la superficie d’un terrain de tennis2.