Table des matières
- Syndrome de Claude Bernard-Horner • chat
- Définition du syndrome de Horner chez le chat
- Traitement du syndrome de Horner chez le chat
- Sujets en lien avec le syndrome de Horner chez le chat
- Une enophtalmie
- Une atteinte du système nerveux
- Une masse orbitaire
- Une diminution de la taille de l’œil
- Des médicaments et des toxiques
- 38A – Un cas de Claude Bernard-Horner chez un chien (rés)
Syndrome de Claude Bernard-Horner • chat
Les thèmes abordés
- Définition du syndrome de Horner chez le chat
- Traitement du syndrome de Horner chez le chat
- Sujets en lien avec le syndrome de Horner chez le chat
Définition du syndrome de Horner chez le chat
le syndrome de Claude Bernard-Horner, aussi appelé Syndrome de Horner, est en réalité un trouble d’origine neurologique alors que le maître est alerté par des symptômes concernant l’un des yeux du chat.
Le chat atteint présente principalement un oeil plus petit et enfoncé dans l’orbite, s’accompagnant de :
• La remontée de la 3ème paupière sur l’œil.
• La diminution du diamètre de la pupille.
• La retombée de la paupière supérieure sur l’œil.
Ces symptômes signifient une atteinte de l’innervation sympathique de l’œil. Cette paralysie peut siéger soit au niveau du crâne, du cou ou du thorax.
Traitement du syndrome de Horner chez le chat
Pour orienter son diagnostic, le vétérinaire réalise un test oculaire utilisant un collyre. La recherche de la lésion se fait par imagerie médicale (radiographie, scanner ou IRM).
Il met ensuite en place un traitement des symptômes (sous forme de collyre et de comprimés). Si une lésion est détectée, grâce à l’imagerie, la cause est également traitée.
Sujets en lien avec le syndrome de Horner chez le chat
- Anatomie de l’œil du chat
- Anatomie du système sympathique – Système nerveux du chat
- Radiographie, scanner et IRM chez le chat
Vous vous posez une question sur le syndrome de Claude Bernard-Horner chez le chat ? N’hésitez pas à vous tourner vers votre vétérinaire, le professionnel de la santé de votre chat 🐱
Docteur Laurence Dillière Lesseur, Vétérinaire Comportementaliste
👍❤️Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à le partager ! Votre soutien nous est essentiel pour aider Catedog à grandir ❤️
Donnez votre avis :
Les chiens et les chats possèdent une fine peau de couleur blanche à l’angle interne de l’œil que l’on appelle membrane nictitante ou 3ème paupière. Celle-ci peut faire irruption devant l’œil dans certaines situations. Nous vous proposons d’en savoir plus sur les causes de procidence de la troisième paupière chez le chien et le chat.
La membrane nictitante est présente au coin interne de l’œil. Plusieurs choses interviennent dans la position de celle-ci : le système nerveux, la taille et la position de l’œil ainsi que le contenu de l’orbite (cavité osseuse contenant l’œil, les nerfs, les muscles et les vaisseaux sanguins).
La procidence de la membrane nictitante est souvent rencontrée chez le chien et le chat. Elle peut apparaître devant l’œil pour plusieurs raisons.
Voici les causes pouvant être responsables d’une procidence de la troisième paupière chez le chien et le chat :
Une enophtalmie
Il s’agit d’un enfoncement de l’œil dans l’orbite. Une enophtalmie peut être due à plusieurs choses chez le chien et le chat : une douleur (lors d’ulcère cornéen par exemple), une perte de poids, une déshydratation, etc… On peut notamment rencontrée une procidence bilatérale de la troisième paupière chez les chats âgés malades : elle est alors le signe d’une maladie générale.
Une atteinte du système nerveux
Il est possible d’observer une procidence de la troisième paupière lors de syndrome de Claude Bernard Horner. Ce syndrome est dû à un dysfonctionnement du système nerveux. Il est généralement unilatéral et responsable de l’apparition de ces 4 types de symptômes : abaissement de la paupière, diminution du diamètre de la pupille (myosis), enophtalmie et procidence de la troisième paupière. Le syndrome de Claude Bernard Horner peut être secondaire à certaines affections chez le chien et le chat (otite moyenne par exemple) mais le plus souvent on ne connait pas la cause de ce syndrome : on dit que le syndrome de Claude Bernard Horner est idiopathique.
D’autres affections peuvent entraîner une procidence de la membrane nictitante comme une méningite, le tétanos, le syndrome de dysautonomie féline, etc…
Une masse orbitaire
La présence d’une masse dans l’orbite (abcès, tumeur…) peut être responsable d’une procidence de la troisième paupière.
Une diminution de la taille de l’œil
Si le diamètre de l’œil est plus petit, alors l’œil s’enfonce dans l’orbite et la membrane nictitante remonte.
Des médicaments et des toxiques
Certaines médicaments et toxiques peuvent être responsables d’une procidence de la troisième paupière.
Une procidence bilatérale de la membrane nictitante peut être associée chez le chat à une diarrhée infectieuse ou un parasitisme intestinal. Elle peut aussi être idiopathique (sans cause connue).
Une consultation chez un vétérinaire est conseillée lors de procidence de la troisième paupière. Il examinera l’animal et réalisera notamment un examen ophtalmologique complet. Si besoin, des examens complémentaires seront réalisés afin d’établir un diagnostic.
Le traitement mis en place par le vétérinaire dépend de la cause de la procidence de la troisième paupière. Dans le cas du syndrome de Claude Bernard Horner idiopathique, la résolution est généralement spontanée (guérison sans traitement) en 6 à 8 semaines. De même, lors de la procidence de la membrane nictitante bilatérale idiopathique chez le chat, on observe le plus souvent une résolution spontanée en quelques jours à quelques semaines.
38A – Un cas de Claude Bernard-Horner chez un chien (rés)
Une » épreuve au collyre » permettra de confirmer l’atteinte et parfois de localiser le déficit nerveux, dans la mesure où le trajet du nerf est très long.
Des examens d’imagerie (radiographie du thorax et des cervicales, scanner, IRM) pour rechercher des lésions intracrâniennes sont souvent utiles pour explorer tout ou partie du trajet des nerfs.
Le SCBH est un syndrome, comme son nom l’indique, c’est-à-dire que de nombreuses maladies peuvent le provoquer.
Chez le chien, les plus fréquentes sont :
les lésions de la moelle épinière cervicale,
des racines nerveuses brachiales (plexus brachial),
de l’oreille moyenne,
de l’entrée du thorax (médiastin), …
Chez le chien, malgré les examens complémentaires entrepris, dans plus de la moitié des cas, la cause n’est pas identifiée.
Le pronostic et le traitement :
Le pronostic de ce syndrome dépend bien entendu, de la cause de la dysfonction. Certaines formes peuvent être réversibles.
Le traitement doit être celui de la cause du syndrome, lorsqu’elle est identifiée. En cas de forme idiopathique, un traitement symptomatique est institué.
En ce qui concerne la forme idiopathique du syndrome de Claude Bernard Horner, c’est notamment le cas du : Colley, Golden retriever et Labrador.
Une forme congénitale a été décrite chez le Basset Hound.
Traitement :
Le traitement du syndrome de Claude Bernard-Horner doit être un traitement étiologique, quand il est possible.
Le traitement symptomatique par instillation de phényléphrine à 10% est toutefois important pour deux raisons : il rassure le propriétaire et apporte le confort à l’animal. Dans les cas de syndrome idiopathique (cause non diagnostiquée), il est le seul à mettre en œuvre durant deux mois, avec contrôle tous les quinze jours.
Pronostic :
Le pronostic est, bien sûr, directement corrélé à l’origine du syndrome de Claude Bernard – Horner.
Ainsi lorsque l’origine est une néoplasie, le pronostic est défavorable, même si une amélioration des symptômes oculaires peut être observée.
En revanche lors de syndrome de Claude Bernard-Horner idiopathique, le pronostic est assez bon et on peut voir leurs symptômes régresser voire disparaître, lors de guérison partielle ou totale après quelques mois.
Le temps de récupération moyen et d’environ 8 à 9 semaines.
Proposition d’approche du SCBH par la MTC :
Si nous reprenons le cas de la chienne Uly, Golden Retriever, race prédisposée, présentée en consultation, on remarque la ptose palpébrale, l’énophtalmie, une procidence de la troisième paupière, mais également une période de gastro-entérite, et de nez bouché, ainsi que des démangeaisons des extrémités.
Tous ces derniers symptômes ne sont pas liés à l’œil, mais doivent être retenus dans le cadre d’un diagnostic en MTC.
L’anamnèse, ptose de la paupière, gastroentérite, et glaires dans les sinus, pourrait nous orienter vers un diagnostic de vide de Yang de Rate, avec peut-être, derrière cette pathologie, un vide de Yang de Rein, provoqué par la stérilisation pratiquée quelques années auparavant.
L’examen clinique montre un pouls lent et sans force.