Le syndrome d’immunodéficience acquise du chat est une maladie virale grave. Elle est due à un virus appelé F.I.V. (Feline Immunodeficiency Virus), qui appartient au groupe des rétrovirus. Cette maladie est responsable d’une immunodéficience qui rend le chat vulnérable aux infections, comme le SIDA chez l’homme.
Le FIV est l’équivalent du SIDA de l’homme, mais, rassurez-vous, il n’y a aucun risque de transmission du chat à l’homme car les virus sont différents. Cette maladie n’est pas non plus transmissible aux autres espèces. Elle n’atteint que les chats.
La fréquence d’infection est variable suivant les populations de chats. L’infection est rare chez les chats vivant en appartement et n’étant pas en contact avec d’autres chats, alors qu’elle est fréquente chez les chats errants (environ 15% des chats des rues sont porteurs du virus).
Table des matières
- Transmission du virus
- Évolution de la maladie et symptômes
- Prévention et dépistage de la maladie
- Traitement de la maladie
- Vivre avec un chat F.I.V
- Conclusion
- Le F.I.V. du chat (Syndrome d’immunodéficience acquise du chat)
- Catégorie: Soins et alimentation
- Le sida du chat ou FIV : symptômes, causes, traitements et prévention
- Les causes du sida du chat : comment se transmet-il ?
- Les symptômes du sida du chat : comment se repère-t-il ?
- Les traitements du sida du chat : comment le soigner ?
- La prévention du sida du chat : comment l’éviter ?
- Le Sida du chat (FIV) : symptômes, traitement et prévention
- Qu’est-ce que le Sida du chat ?
- Comment le FIV se transmet-il ?
- Quels sont les symptômes du FIV ?
- Quels traitements contre le FIV ?
- Comment protéger mon chat ?
- Le FIV ou sida du chat
- Symptômes du sida du chat
- Causes du sida du chat
- Traitements et prévention du sida du chat
- Le Sida du chat : ce qu’il faut savoir sur le FIV
- Existe-t-il un traitement contre le sida du chat ?
- QU’EST CE QU’UN CHAT PORTEUR DU VIRUS FIV ?
- QU’EST CE QUE LE FIV ?
- LA VIE QUOTIDIENNE AVEC LE FIV
- QUELLES CONDITIONS DE VIE POUR UN CHAT FIV ?
- POURQUOI CHOISIR D’ADOPTER UN CHAT FIV ?
- AVANT D’ADOPTER
- Le sida du chat (FIV)
- Qu’est-ce-que le SIDA (FIV) chez le chat :
- Les symptômes du SIDA du chat (FIV)
- Mode de transmission :
- Comment se déclenche le SIDA du chat :
- Comment soigner un chat qui a le sida :
- Combien risque de vous coûter le sida chez le chat :
- Questions fréquentes
- 1. La transmission du VIF
- 2. Symptômes du Sida du chat
- 3. Dépistage du VIF
- 4. Traitement et prévention du Sida du chat
- Qu’est-ce que le sida du chat ou FIV ?
- La transmission du virus du sida du chat
- Quels sont les symptômes de la maladie ?
- Comment traiter le sida du chat ?
- Comment vivre avec un chat atteint du sida ?
- Est-il possible de prévenir la pathologie du sida du chat ?
- Le FIV ou Sida du chat
Transmission du virus
Le virus du FIV est présent dans la salive du chat. Le principal moyen de transmission est donc la morsure lors de bagarres entre chats. Ainsi, on comprend pourquoi ce sont principalement des chats mâles entiers, très bagarreurs, qui sont porteurs de ce virus.
Cependant une transmission du virus par toilettage ou léchage des plaies ne peut être exclue (une étude a montré la transmission expérimentale par ingestion de sang contaminé, ce qui arrive lors de toilettage mutuel). Une autre étude a montré la transmission du virus entre chats sans aucune trace de bagarre, ce qui laisse supposer une transmission par la salive par partage de gamelle ou toilettage mutuel.
Malgré la présence du virus dans la semence des chats infectés, la transmission par voie vénérienne n’a jamais été clairement démontrée.
La transmission verticale, c’est à dire de la mère aux chatons, in utero ou au cours de la mise-bas est extrêmement rare. Par contre encore une fois, la mère peut contaminer ses chatons en les toilettant.
Le virus est très fragile dans le milieu extérieur : il y survit quelques dizaines de minutes maximum. La contamination des lieux (par des objets, par le sol) est presque impossible. Toutefois, tous les vétérinaires portent une attention particulière à la désinfection de leur matériel et table d’auscultation entre chaque consultation.
Évolution de la maladie et symptômes
La durée d’incubation est de 4 à 6 semaines. La maladie comporte plusieurs phases.
- 1ère phase de la maladie : On peut observer une fièvre modérée, une baisse du taux des globules blancs et une augmentation légère de la taille des ganglions lymphatiques. Cette phase dure deux mois environ et passe souvent inaperçue.
- 2ème phase de la maladie : Comme pour la leucose féline (FeLV) ou le SIDA de l’homme (HIV), le chat est séropositif et ne présente aucun symptôme, le virus » sommeille » dans son organisme. Il est par contre contagieux pour les autres chats. Cette phase présente une durée très variable, entre 5 et 10 ans environ.
- 3ème phase de la maladie : A la faveur d’un stress important, d’une maladie ou bien sans aucune raison, le chat devient malade. Le virus se » réveille « . Il se multiplie et détruit des globules blancs (cellules sanguines), nécessaires à la défense du chat contre les maladies. Il y a donc une diminution des défenses immunitaires ce qui rend le chat très sensible aux microbes, même ceux qui sont peu dangereux pour des chats non atteints par le FIV.
Le chat est donc très souvent atteint par des maladies dites opportunistes : ce sont des maladies qui profitent de l’affaiblissement de l’animal pour se développer. Il peut également développer des maladies classiques du chat, il est alors atteint plus gravement qu’un chat négatif pour le FIV. Le chat peut donc présenter des maladies très variées qui peuvent toucher par exemple les voies respiratoires, la bouche, les intestins, les voies urinaires…
Ainsi, on peut notamment observer :
- des symptômes généraux : fièvre, amaigrissement, augmentation de taille des ganglions lymphatiques.
- des infections buccales (gingivite, stomatite).
- des diarrhées chroniques qui ne guérissent pas malgré la mise en place de traitements.
- des infections des yeux (conjonctivites) ou de l’appareil respiratoire supérieur (rhinites, trachéites).
- des abcès cutanés récidivants.
- des troubles nerveux (encéphalite, convulsions) ou des troubles comportementaux.
Enfin, lorsqu’un chat est atteint par le FIV, il développe souvent, surtout en phase terminale, des cancers du sang (comme des leucémies).
Prévention et dépistage de la maladie
Malheureusement, il n’existe aucun vaccin contre le F.I.V., contrairement au FeLV (leucose).
La seule prévention possible est d’éviter tout contact entre chats sains et malades. Il est aussi recommandé de faire stériliser les chats (mâles ou femelles) qui sortent afin d’éviter les bagarres (et donc les morsures).
Il est important de dépister cette maladie chez les animaux à risque (chats mâles, chats errants) et les nouveaux arrivants. Le dépistage peut être réalisé par votre vétérinaire : c’est un simple test qui nécessite deux gouttes de sang de votre chat et dont le résultat est disponible en dix minutes.
Traitement de la maladie
Il n’existe aucun traitement pour détruire le virus FIV. La seule possibilité pour améliorer la vie du chat est de traiter les maladies opportunistes au fur et à mesure qu’elles atteignent le chat. Mais, les récidives sont souvent très fréquentes. Et une fois que le virus est » réveillé « , le pronostic est malheureusement sombre pour le chat à court ou moyen terme.
Vivre avec un chat F.I.V
Le virus pouvant être latent pendant de nombreuses années, il est tout à fait possible de vivre sereinement avec un chat porteur de cette maladie. Un chat bien protégé est un chat qui vivra plus longtemps. N’hésitez pas à lui offrir une vaccination complète pour prévenir les maladies extérieures et lui offrir une nourriture saine qui aidera son corps à mieux se défendre.
Selon que vous avez ou non d’autres chats, les questions à vous poser et les précautions à prendre seront différentes. Il faut néanmoins, pour éviter la progression de la maladie, éviter tout contact d’un chat malade avec d’autres chats et, par conséquent, interdire ses sorties. En effet, il est impossible d’être sûr à 100% qu’un chat porteur du virus ne se battra pas avec ses congénères à un moment ou à un autre.
Conclusion
L’infection par le F.I.V. est une maladie grave. Il est fortement conseillé de faire pratiquer, par votre vétérinaire, un test de dépistage à votre chat, si celui-ci a été trouvé dans la rue, s’il a été en contact avec des chats infectés ou s’il présente des problèmes de santé récurrents (abcès, diarrhée, gingivites).
Le F.I.V. du chat (Syndrome d’immunodéficience acquise du chat)
Catégorie: Soins et alimentation
Le syndrome d’immunodéficience acquise du chat est une maladie virale grave. Elle est due à un virus appelé F.I.V. (Feline Immunodeficiency Virus), qui appartient au groupe des rétrovirus. Cette maladie est responsable d’une immunodéficience qui rend le chat vulnérable aux infections. C’est l’équivalent du SIDA de l’homme, mais il n’y a aucun risque de transmission du chat à l’homme (les virus sont différents). Cette maladie n’est pas non plus transmissible aux autres espèces. Elle n’atteint que les chats.
La fréquence d’infection est variable suivant les populations de chats. L’infection est rare chez les chats vivant en appartement et n’étant pas en contact avec d’autres chats, alors qu’elle est fréquente chez les chats errants (environ 15% des chats des rues sont porteurs du virus).
N’hésitez pas à adopter un chat porteur du F.I.V. si vous n’avez pas d’autres chats et que vous ne prévoyez pas de le laisser sortir. Si un jour il développe la maladie vous saurez qu’il a profitez de belles années auprès de vous avant de devoir partir.
Le mode de transmission du virus
Le principal moyen de transmission est la morsure lors de bagarres entre chats (car le virus est présent dans la salive), c’est pourquoi ce sont principalement des chats mâles entiers qui sont porteurs de ce virus.
Il peut, parfois, se transmettre par contact entre chats lors de contacts fréquents et répétés (lors de léchage mutuel, lors de « nez à nez » …) ou par voie sanguine.
Il peut exister également une transmission par voie sexuelle ou lors de la gestation (de la mère aux chatons), mais aucune certitude n’est établie au sujet de la transmission foeto-maternelle.
Le virus est très fragile dans le milieu extérieur : il y survit quelques dizaines de minutes maximum. La contamination des lieux (par des objets, par le sol) est presque impossible, surtout s’il y a une désinfection sérieuse après chaque chat.
L’évolution de la maladie et les symptômes
La durée d’incubation est de 4 à 6 semaines. La maladie comporte plusieurs phases.
- 1ère phase de la maladie : On peut observer une fièvre modérée, une baisse du taux des globules blancs et une augmentation légère de la taille des ganglions lymphatiques. Cette phase dure deux mois environ et passe souvent inaperçue.
- 2ème phase de la maladie : Comme pour la leucose féline (FeLV) ou le SIDA de l’homme (HIV), le chat est séropositif et ne présente aucun symptôme, le virus » sommeille » dans son organisme. Il est par contre contagieux pour les autres chats. Cette phase présente une durée très variable, entre 5 et 10 ans environ.
- 3ème phase de la maladie : A la faveur d’un stress important, d’une maladie ou bien sans aucune raison, le chat devient malade. Le virus se » réveille « . Il se multiplie et détruit des globules blancs (cellules sanguines), nécessaires à la défense du chat contre les maladies. Il y a donc une diminution des défenses immunitaires ce qui rend le chat très sensible aux microbes, même ceux qui sont peu dangereux pour des chats non atteints par le FIV. Le chat est donc très souvent atteint par des maladies dites opportunistes : ce sont des maladies qui profitent de l’affaiblissement de l’animal pour se développer. Il peut également développer des maladies dites « classiques » du chat, il est alors atteint plus gravement qu’un chat négatif pour le FIV. Le chat peut donc présenter des maladies très variées qui peuvent toucher par exemple les voies respiratoires, la bouche, les intestins, les voies urinaires…
Ainsi, on peut notamment observer :
- des symptômes généraux : fièvre, amaigrissement, augmentation de taille des ganglions lymphatiques.
- des infections buccales (gingivite, stomatite).
- des diarrhées chroniques qui ne guérissent pas malgré la mise en place de traitements.
- des infections des yeux (conjonctivites) ou de l’appareil respiratoire supérieur (rhinites, trachéites).
- des abcès cutanés récidivants.
- des troubles nerveux (encéphalite, convulsions) ou des troubles comportementaux.
Enfin, lorsqu’un chat est atteint par le FIV, il développe souvent, surtout en phase terminale, des cancers du sang (comme des leucémies).
La prévention et le dépistage de la maladie
Malheureusement, il n’existe aucun vaccin contre le F.I.V., contrairement au FeLV (leucose).
La seule prévention possible est d’éviter tout contact entre chats sains et malades. Il est aussi recommandé de faire stériliser les chats (mâles ou femelles) qui sortent afin d’éviter les bagarres (et donc les morsures) et la transmission vénérienne du virus. Mais, on ne peut malheureusement empêcher un chat stérilisé de se battre en extérieur car c’est un animal très territorial. Son territoire sera plus petit que celui d’un entier mais il le défendra quoi qu’il arrive. La stérilisation est une raison supplémentaire mais pas la seule, ni la première.
Le traitement de la maladie
Il n’existe aucun traitement pour détruire le virus FIV. La seule possibilité pour améliorer la vie du chat est de traiter les maladies opportunistes au fur et à mesure qu’elles atteignent le chat. Mais, les récidives sont souvent très fréquentes. Et une fois que le virus est » réveillé « , le pronostic est malheureusement sombre pour le chat à court ou moyen terme.
Le sida du chat ou FIV : symptômes, causes, traitements et prévention
Le sida du chat, plus communément appelé FIV, une abréviation de « virus d’immunodéficience féline », est une maladie très grave contractée par les chats, qui s’attaque à son système immunitaire en le rendant très vulnérable et qui finit malheureusement toujours par être mortel.
En tant qu’humain cependant, aucune raison de s’inquiéter puisque cette maladie n’est pas une zoonose, ce qui veut dire qu’elle n’est pas transmissible d’un animal à un homme, ni même d’une espèce à une autre d’ailleurs.
Les causes du sida du chat : comment se transmet-il ?
Le virus d’immunodéficience féline (FIV) est un virus présent dans le sang et la salive de son porteur. Même s’il survit très mal à l’extérieur d’un hôte, il est malheureusement facilement transmissible entre félins.
Ainsi, le FIV est la plupart du temps transmis par morsure lorsque deux chats se battent, ou même parfois lorsque deux chats se lèchent. Les chats qui ont un libre accès à l’extérieur, qui peuvent donc croiser facilement d’autres chats et ainsi potentiellement se battre avec, auront plus de chance de contracter le FIV, et tout particulièrement les chats mâles non castrés, qui ont tendance à se battre très régulièrement pour des conflits de territoire.
À l’inverse, un chat d’appartement qui ne sort jamais n’aura presque aucun risque de contracter le FIV.
Dans de rares cas, le FIV peut également être transmis par l’intermédiaire d’un bac à litière mal entretenu que plusieurs chats partagent. Pensez donc à le garder propre un maximum.
Enfin, si une mère gestante est atteinte du virus, il se peut qu’elle le transmette à ses petits, soit lors de la mise bas, soit en les allaitant.
L’acte de reproduction cependant n’est pas un mode de contamination du FIV, contrairement au VIH, le sida qui touche les humains.
Les symptômes du sida du chat : comment se repère-t-il ?
Le FIV est une maladie que l’on appelle immunodépressive, ce qui signifie qu’elle touche le système immunitaire du chat (les globules blancs), rendant l’animal beaucoup plus vulnérable aux différentes maladies. Des germes ou des bactéries présents dans son environnement qui habituellement ne lui posaient aucun problème peuvent, sous l’effet du FIV, le rendre malade.
Cependant, un chat atteint du FIV ne manifestera pas forcément de symptômes tout de suite, d’où la difficulté à se rendre compte qu’un chat en est atteint. En effet, celui-ci peut très bien vivre des années sans avoir la moindre maladie clinique, jusqu’à ce que le montrer le moindre symptôme ; on parle alors de « phase asymptomatique ».
Il existe cependant quelques symptômes du FIV, même s’ils ne se manifesteront pas forcément tous, étant donné qu’ils sont la conséquence d’un système immunitaire devenu défaillant. Ainsi, un chat atteint du FIV est susceptible de présenter les symptômes suivants :
- hausse de la température corporelle (fièvre),
- perte de poids importante,
- pelage terne,
- gingivites et stomatites (infections des gencives et de la bouche),
- gonflement des ganglions lymphatiques,
- maladies intestinales, cutanées, respiratoires ou oculaires chroniques (selon les cas) dont le chat se remet très difficilement,
- maladies neurologiques, si le virus a atteint le cerveau du chat.
Les traitements du sida du chat : comment le soigner ?
Dès l’apparition d’au moins un de ces symptômes, la première chose à faire est bien entendu de consulter un vétérinaire. S’il n’existe malheureusement pas de traitement curatif à cette maladie, il est possible de faire vivre un chat séropositif correctement, en limitant un maximum les infections dont il pourrait être atteint et que son système immunitaire aurait trop de mal à combattre.
Il sera ainsi fortement conseillé de faire stériliser le chat si ce n’est pas déjà fait, et d’éviter un maximum les sorties pour ne pas risquer les bagarres et ainsi la propagation du virus dans son entourage.
Les vaccins devront être mis à jours et les rappels devront être faits dès que nécessaire, ainsi que les traitements anti-puces, anti-tiques, anti-poux et vermifuges, sans oublier une désinfection régulière de son environnement.
L’alimentation jouera également un grand rôle dans le maintien de la bonne santé du chat. Elle devra être principalement composée de nourriture humide hautement calorique (aliments de gamme vétérinaire), pour lui apporter le maximum d’énergie possible afin de permettre à son système immunitaire de combattre au mieux les différentes maladies, malgré sa faiblesse.
Enfin, des traitements anti-microbiens peuvent aider le chat à lutter contre les différentes infections et attaques de bactéries dont il pourrait être atteint. Des anti-inflammatoires peuvent également aider contre les gingivites et les stomatites par exemple.
Il a été prouvé que certains traitements antiviraux utilisés sur les humains contre le VIH peuvent aider certains chats atteints de FIV, mais ces derniers s’avèrent très coûteux.
La prévention du sida du chat : comment l’éviter ?
Il n’existe malheureusement aucun vaccin contre le virus d’immunodéficience féline, ce qui rend la prévention de cette maladie difficile.
La meilleure chose à faire est, dans un premier temps, de faire stériliser son chat, pour éviter un maximum les bagarres avec d’autres congénères, et ainsi limiter les risques de propagation.
Le contrôle des sorties en évitant par exemple de laisser sortir son chat la nuit peut également aider.
Le Sida du chat (FIV) : symptômes, traitement et prévention
Le virus d’immunodéficience féline, plus connu sous le sigle FIV ou encore sous le nom de « Sida du chat », est un virus qui atteint spécifiquement la race féline. Il n’est donc ni transmissible aux humains, ni aux autres animaux.
Ce virus mortel s’attaque au système immunitaire du chat, rendant l’animal vulnérable à d’autres infections et maladies. Comme pour le SIDA, le FIV peut mettre des années avant de se déclarer avec l’apparition de réels symptômes et son issue est toujours fatale…
Qu’est-ce que le Sida du chat ?
Comme pour les humains, le Sida chez le chat est une maladie immunodéficiente, il s’agit d’un virus qui affaiblit progressivement le système immunitaire et amène en quelque sorte à l’autodestruction de ce dernier. Cette pathologie infecte principalement les lymphocytes T, qui jouent un rôle majeur dans le système immunitaire. Ce phénomène de destruction cellulaire rend le chat infecté vulnérable à l’assaut de nombreuses autres maladies, qui contribuent à affaiblir encore plus l’organisme voire peuvent provoquer la mort prématurée de l’animal. Si elle est détectée à temps, l’évolution de la maladie et de ses symptômes peut néanmoins être contrôlée grâce à des mesures vétérinaires. La durée de vie d’un chat atteint reste hélas très variable et le FIV conduira, tôt ou tard, à son décès.
Comment le FIV se transmet-il ?
Le virus du FIV se transmet directement par la salive (lorsque les chats se lèchent ou se mordent entre eux), par le lait quand une mère contaminée allaite ses chatons, et également de la mère à ses petits durant la gestation. Il peut aussi se transmettre par l’intermédiaire du bac à litière si plusieurs chats le partagent. Les chats mâles non castrés sont particulièrement exposés au FIV quand ils ont accès à l’extérieur, car ils y rencontrent des congénères avec lesquels ils risquent de se battre. Ainsi, un chat qui ne sort jamais ne court aucun risque, mais un chat entier qui vagabonde devrait être testé régulièrement (au minimum une fois par an) avec une analyse de sang réalisée par le vétérinaire.
Quels sont les symptômes du FIV ?
Un chat atteint par le FIV peut vivre pendant des années sans présenter de symptômes spécifiques. Cette période est appelée « phase asymptomatique », ce qui veut dire que le chat, après avoir été contaminé, est porteur du virus de manière « discrète ». Lors de la contamination, il ne présente pas non plus de signes cliniques particuliers, hormis de légers troubles qui peuvent rester inaperçus : baisse de forme, fièvre…
Plusieurs mois ou années plus tard, survient la phase de déclaration de la maladie où l’on peut observer une dégradation de son état de santé général accompagnée d’une perte d’appétit, d’un amaigrissement, de l’apparition de tumeurs et troubles sanguins (atteinte des globules rouges et/ou blancs et des lymphocytes) et d’infections opportunistes dues à l’immunodépression. Les symptômes observables les plus courants dans cette phase sont : fièvre, pelage terne, gingivites, stomatites, diarrhées, infections à répétition, conjonctivite, troubles mentaux etc. Le chat attrape alors des maladies communes, desquelles il se remet mal, et accumule de plus en plus de troubles.
Quels traitements contre le FIV ?
Si le meilleur traitement reste la prévention, il existe des mesures qui permettent aux chats atteints par le FIV de vivre longtemps et dignement. Des traitements antimicrobiens peuvent aider à lutter contre les infections et bactéries risquant de l’assaillir. L’usage de médicaments anti-inflammatoires aident également à traiter les symptômes d’affections dérivées comme la stomatite et la gingivite. Le renforcement des défenses immunitaires de l’animal, grâce à des compléments alimentaires, et des apports caloriques adaptés passant par un régime alimentaire spécial sont possibles. On préconise alors une nourriture humide hautement calorique (gammes vétérinaires) afin de le maintenir en bonne forme. Une désinfection régulière de son habitat et des vaccins à jour sont aussi essentiels.
Comment protéger mon chat ?
Malheureusement, aucun vaccin n’existe à ce jour contre le Sida du chat, mais des mesures peuvent être prises de manière préventive pour diminuer le risque d’infection : surveiller ses déplacements à l’extérieur, contrôler ses heures de sortie en évitant de le laisser dehors toute la nuit, effectuer un dépistage chez le vétérinaire dès qu’il présente des traces de morsures ou de griffures. En outre, pour les raisons évoquées plus haut, il est très vivement recommandé de faire stériliser son chat mâle. Si vous possédez plusieurs chats, il faudra parfois les séparer pour éviter tout risque de contamination des individus sains. Enfin, pensez à faire dépister votre chatte avant même d’envisager une portée.
Le FIV ou sida du chat
Le F.I.V. encore appelé « sida du chat » est une maladie virale contagieuse. Bien que l’agent responsable soit très proche de celui du sida humain, il n’est absolument pas transmissible à l’homme.
Symptômes du sida du chat
L’incubation peut atteindre plusieurs années. Pendant ce temps le chat n’extériorise aucun symptôme mais s’avère contagieux pour ses congénères. Cette maladie provoque un dysfonctionnement du système immunitaire, c’est-à-dire que ses globules blancs sont incapables de correctement défendre l’organisme. La première phase de la maladie se caractérise par une élévation de la température et par un accroissement de volume des ganglions. Cette période dure en générale de deux à trois mois et à son terme le chat semble guéri. Néanmoins, le virus est toujours présent dans l’organisme et peut naturellement contaminer un congénère et ce pendant plusieurs années. Débute ensuite la phase suivante caractérisée par un nouvel accroissement de volume des ganglions. Le système immunitaire est alors extrêmement affaibli. Le chat cesse de s’alimenter et maigrit très rapidement. Des infections apparaissent à la bouche (gingivite infectieuse), aux yeux, au nez (écoulements muco-purulents) et sur la peau. On observe également des vomissements et de la diarrhée. Le décès est inéluctable.
Causes du sida du chat
Le virus responsable du F.I.V. est un rétrovirus. La contamination se fait par contact direct entre un chat malade et un individu sain. Elle peut se faire par la salive notamment à l’occasion de morsures (bagarres pour la défense du territoire), de léchages ou par voie sexuelle lors de d’accouplements avec des femelles. Le virus peut également être présent dans le lait maternel et de ce fait contaminer les chatons dès la naissance.
Traitements et prévention du sida du chat
Une fois la maladie déclarée, des traitements très lourds à base d’antibiotiques et de corticoïdes peuvent soulager l’animal, mais l’issue est toujours fatale. Il n’existe à l’heure actuelle aucun vaccin contre le F.I.V.
Le test est obligatoire pour tous les chats devant être présentés en exposition et pour ceux destinés à la reproduction. Il faut néanmoins savoir que le test de dépistage des anticorps secrétés contre le F.I.V. a ses limites. Certains individus porteurs du virus peuvent avoir un test de dépistage négatif ! Cela peut durer pendant plusieurs mois après la contamination. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas se contenter d’un test unique lorsque le résultat est négatif, mais le renouveler deux ou trois fois à plusieurs mois d’intervalle pour obtenir la certitude que l’animal incriminé n’est pas porteur.
Ecrit par:
Dr Alain Fournier
Docteur vétérinaire
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Mis à jour le 01 août 2011
Le Sida du chat : ce qu’il faut savoir sur le FIV
Le FIV peut cependant être dépisté par un test qu’il est vivement recommandé de demander lorsqu’on adopte un chaton. N’hésitez pas à le demander à votre vétérinaire.
Existe-t-il un traitement contre le sida du chat ?
Le FIV ne peut malheureusement pas être guéri. Un chat porteur de ce virus est condamné. Toutefois, il peut avoir encore de nombreuses années à vivre et certains traitements peuvent soulager ses symptômes et soigner les maladies autres qu’il risque de développer.
Stimuler un chat d’appartement n’est pas si compliqué ! (© Flickr – Erol Pohlreich)
Certains gestes et précautions aideront aussi le chat à mieux vivre avec sa maladie. En gardant un chat porteur du FIV à l’intérieur, on lui évite de se trouver au contact d’autres virus mais aussi de transmettre la maladie à d’autres animaux.
Si vous vous inquiétez à l’idée de priver votre chat de ses sorties, sachez que stimuler un chat d’intérieur par le jeu et lui permettre de dépenser son énergie et de réveiller ses instincts de chasser n’est pas si compliqué !
Vivre avec un chat porteur du FIV et passer auprès de lui de belles années est tout à fait possible. Hélas, nombreux sont ceux qui l’ignorent ou l’oublient lorsque vient le moment de choisir un chat dans un refuge.
QU’EST CE QU’UN CHAT PORTEUR DU VIRUS FIV ?
QU’EST CE QUE LE FIV ?
Le Virus de l’Immunodéficience féline ou FIV (en anglais) est une maladie virale.
Celle-ci est équivalente au Sida humain puisqu’elle appartient à un sous-groupe des rétrovirus, proche du VIH.
Il n’existe ni vaccin, ni traitement pour l’éradiquer.
La contamination a lieu par le sang donc par une bagarre ou un rapport sexuel avec un chat contaminé. Elle peut avoir lieu aussi de la mère au petit (mais ce mode de contamination est contesté par beaucoup de scientifiques). On dit parfois que 15 % de chats des rues seraient porteurs du virus.
En aucun cas, la contamination ne peut être possible vers les humains ou les autres animaux.
Le virus est détecté, en refuge, par un test sanguin. Le résultat est noté sur le carnet de santé, la mention apparaît sur la fiche de box de l’animal, les potentiels adoptants sont bien évidemment, sensibilisés.
Dans le milieu de la protection animale, nous les appelons » les chats positifs » en référence au résultat positif du test sanguin. Ils sont communément appelés aussi Fiv+.
LA VIE QUOTIDIENNE AVEC LE FIV
Tout comme pour le sida, le virus reste latent, comme endormi, pendant un temps indéfini sans aucune conséquence sur la santé du chat.
Les chats porteurs du virus peuvent vivre de très nombreuses années voire toute leur vie sans jamais déclencher la maladie, tout comme elle peut se déclencher demain.
Rien ne permet d’éviter le déclenchement, le prédire ou le retarder.
Quand la maladie se déclenche, le chat perd alors ses défenses immunitaires.
Plusieurs cas de figures sont alors possibles :
– il ne se passe rien, vous ne vous en apercevez pas, le chat vit normalement pendant un temps indéfini (la maladie n’est pas déclarée),
– des maladies opportunistes s’invitent dans son organisme puisqu’il n’est plus protégé (gingivite, coryza…). Des soins ponctuels peuvent être apportés. Mais cela ne signifie pas que la maladie se déclenche,
– la maladie se déclare. Vous ne vous en apercevez que lorsque elle est avancée et l’état général du chat se dégrade : amaigrissement rapide, fièvre… Vous n’avez alors d’autre choix que d’éviter des souffrances inutiles à votre chat.
QUELLES CONDITIONS DE VIE POUR UN CHAT FIV ?
Le chat porteur du Fiv est contagieux pour ses congénères. Il ne doit donc pas être mis en contact avec un chat sain.
Il devra vivre seul ou avec d’autres chats porteurs s’il est sociable.
Il lui faudra vivre impérativement en appartement, sans possibilité de sortie. Cette vie en milieu protégé lui permettra aussi d’éviter toute contamination par des maladies extérieures.
Un chat bien protégé est un chat qui vivra longtemps !
Les vaccins habituels devront lui être administrés afin de le protéger au mieux.
Une nourriture saine sera aussi importante.
Vous devrez observer régulièrement votre animal (sans tomber dans la psychose) et consulter votre vétérinaire dès apparition de signes alarmants.
POURQUOI CHOISIR D’ADOPTER UN CHAT FIV ?
Vous vous demandez peut être : » alors pourquoi adopter un tel chat puisqu’il va mourir ? « .
Parce que pendant la période de latence (qui, nous le rappelons, peut être très longue), ces chats vivent tout à fait normalement.
Parce qu’ils sont aussi affectueux que les autres.
Et ils ont le droit d’exister comme tout être vivant. Nous nous refusons à euthanasier ces chats tant que la maladie ne s’est pas déclenchée.
Il faut savoir que ces chats sont classifiés comme » pestiférés » et quasiment systématiquement euthanasiés par les refuges et fourrières. Certains vétérinaires sont aussi extrêmement virulents voire agressifs envers les propriétaires et préconisent eux aussi l’euthanasie immédiate surtout parce qu’ils ont peur de la contamination.
C’est pourquoi nous essayons de sauver un maximum de ces chats dans la mesure de nos possibilités.
En adoptant un chat Fiv, vous sauvez un animal qui vous le rendra au centuple.
Nous vous joignons des témoignages d’adoptants de chats Fiv, n’hésitez pas à les lire pour vous faire une idée.
Plusieurs bénévoles ont également adoptés des chats positifs. Ils sont volontiers à votre disposition pour en parler avec vous et répondre à vos interrogations.
AVANT D’ADOPTER
Il faut bien réfléchir avant d’adopter un chat porteur du Fiv.
– ce chat a une très forte probabilité d’avoir une durée de vie plus courte que ses congénères. Il faut s’y préparer psychologiquement,
– il nécessitera une surveillance (au niveau santé) plus importante de votre part que pour un autre chat et éventuellement d’un budget vétérinaire plus conséquent,
– vous ne pourrez le faire garder pendant vos absences par une personne de votre entourage ayant déjà des chats,
– peu de garderie pour chats les acceptent (mais il en existe quelque unes très bien et très sérieuses qui ont des zones réservées aux chats porteurs du fiv).
Le sida du chat (FIV)
Assez fréquentes, les maladies virales peuvent toucher les chats de tout âge. Certaines nécessitent des prophylaxies virales et des campagnes de vaccinations pour les éviter. Malheureusement, pour d’autres, il n’existe à ce jour aucun vaccin pour leur traitement ou leur prévention. Afin de les éviter, il est important de prendre certaines précautions.
À leur naissance, les chatons sont protégés par les anticorps transmis par la maman. Cette protection est temporaire puisque les anticorps diminuent dans la circulation sanguine à partir de 5 à 6 semaines après la naissance et de disparaître progressivement. La vaccination devient désormais indispensable pour protéger votre chat de certaines maladies virales pour lesquelles un vaccin existe.
Malheureusement, il existe des maladies virales qui n’ont à ce jour aucun vaccin. Il s’agit notamment la Feline Immunodeficiency Virus (FIV) (Virus de l’Immunodéficience féline) appelé le syndrome d’immunodéficience acquise du chat.
Qu’est-ce-que le SIDA (FIV) chez le chat :
Le syndrome de l’immunodéficience féline du chat ou le sida du chat est une maladie grave, mortelle et contagieuse entre les chats causée par le virus de l’immunodéficience féline (FIV).
Le FIV est un lentivirus qui appartient au sous groupe des rétrovirus. Ce dernier entraine une maladie virale d’une longue période d’incubation. Autrement dit la maladie peut évoluer sans symptômes apparents pendant une longue période.
Comme le sida humain mais sans aucun risque de transmission à l’homme, l’immunodéficience virale rend le chat vulnérable aux infections en s’attaquant à ses défenses immunitaires. Elle touche fréquemment la population des chats errants (environ 15% des chats errants sont porteurs du lentivirus) et rarement les chats vivants en appartement ou qui sont rarement en contact avec d’autres chats.
Le FIV désorganise le système immunitaire et au fur et à mesure de l’évolution de la maladie, il diminuera la défense cellulaire en provoquant une autodestruction des globules blancs (précisément les Lymphocytes T4) dont le rôle est de permettre de neutraliser les agents pathogènes présents dans l’organisme.
Cette autodestruction provoquera l’affaiblissement de l’organisme du chat et ce dernier deviendra vulnérable aux infections et aux microbes.
Si le FIV est détecté assez tôt, des mesures et des protocoles prophylactiques peuvent être pris et permettront le contrôle de l’évolution et des symptômes de cette maladie.
Les symptômes du SIDA du chat (FIV)
L’évolution de la maladie du SIDA chez le chat passe généralement par 4 phases :
Première phase :
Quatre à cinq semaines après la contamination, le virus pénètre dans les ganglions les plus proches du point d’entrée, se multiplie dans les lymphocytes T4 et se répand ensuite dans les ganglions du corps.
Conséquence : hypertrophie des ganglions et épisode fiévreux associé à une baisse du taux des globules blancs dans le sang et une baisse de forme.
Généralement, cette phase est temporaire et passe généralement inaperçue. Le chat est désormais séropositif et devient contagieux pour les autres chats.
Deuxième phase :
Au cours de cette période appelée période de latence ou période asymptomatique, tout en s’attaquant en système immunitaire, le virus ne provoque aucun symptôme.
Le FIV est un lentivirus qui appartient au sous groupe des rétrovirus. Il s’agit d’un virus qui provoque des maladies dont la période d’incubation est très longue qui peut durer des années (entre 5 et 10 ans). Autrement dit, le FIV, pendant sa période d’incubation, ne provoque pas de symptômes : Cette phase de la maladie du sida chez le chat est asymptomatique. Toutefois il est un agent porteur du virus donc contagieux pour les autres chats.
Troisième phase :
Il s’agit de la phase la plus symptomatique. En raison de l’affaiblissement de son système de défense à cause des attaques du FIV notamment contre les globules blancs, l’état général du chat se dégrade rapidement et devient vulnérable aux microbes et infections, même les moins dangereux pour des chats séronégatifs. On parle d’infections opportunistes car elles profitent de l’immunodépression du chat pour s’installer.
Le chat a de plus en plus mal de récupérer après les infections et il accumule les troubles au fur et à mesure de l’évolution de la maladie.
Les symptômes ne sont pas spécifiques au SIDA du chat mais s’expriment selon l’organe atteint.
On peut observer notamment :
- Dégradation de l’état général : fièvre, pelage terne, perte d’appétit, hypertrophie des ganglions lymphatiques, anémie.
- Infections de la cavité buccales : inflammation de la gencive (gingivites), et inflammation de la muqueuse buccale (stomatites)
- Symptômes digestifs : diarrhée récurrente et chronique qui revient malgré les traitements, vomissements.
- Symptômes nerveux : encéphalites, troubles comportementaux (déambulations et troubles du sommeil entre autres) ou des convulsions.
- Atteintes oculaires : uvéites (inflammation de l’uvée qui est la partie pigmentaire de l’œil).
- Atteintes du système respiratoire : rhinites, trachéites, coryza.
- Atteintes cutanées : apparitions des dermites et des abcès cutanés de façon répétée.
- Atteintes de l’appareil uro-génital : cystites, avortements pour les chattes gestantes atteintes du FIV.
- Insuffisance rénale : glomérulonéphrites.
- Tumeurs : lymphomes, leucémies.
- Atteintes articulaires : polyarthrites.
Quatrième phase :
Un chat atteint d’une immunodéficience virale, en particulier dans la phase terminale, développe et accumule plusieurs troubles à la fois avec notamment apparition du cancer du sang (leucémie). Il peut également être victime de convulsions et d’une insuffisance rénale aigue.
Un chat atteint du FIV succombera à la suite de ces maladies opportunistes.
Mode de transmission :
Le virus du FIV se transmet uniquement du chat à chat, c’est-à-dire le virus ne se transmet pas à l’homme ou aux autres espèces.
Le virus de l’immunodéficience féline (FIV) se trouve généralement dans la salive et dans le sang. C’est pour ça que le mode de transmission le plus fréquent est la morsure profonde lors de bagarres entre chats errants.
Toutefois, d’autres modes de transmissions, peu fréquents et rares, existent. Voici ci-dessous les différents modes de transmissions du FIV, du plus fréquent au plus rare.
Salive et sang : La morsure profonde
C’est le mode de transmission le plus fréquent. D’après des études, le virus se trouve en grande quantité dans la salive. Toutefois, la transmission par la salive uniquement est quasi nulle. La salive d’un chat porteur du virus doit être en contact direct avec le sang d’un chat sain pour que ce dernier devienne nouveau porteur. Autrement dit, la transmission du virus de l’immunodéficience féline ne se fait que par des morsures profondes. Ce type de morsure est causé par des chats non stérilisés mâles qui ont des comportements agressifs, violents et bagarreurs. Raison pour laquelle, le sida du chat ne se transmet pas ou que rarement chez des chats d’intérieur qui s’entendent bien et ne se bagarrent pas.
Transmission sexuelle :
Le virus de l’immunodéficience féline est présent dans le sperme du chat séropositif. Toutefois, le mode de transmission par voie sexuelle est totalement marginal et rare.
Cependant, dans certains cas, au moment du coït, le mâle et la femelle peuvent devenir agressifs et une morsure peut être la cause de la transmission du virus.
Transmission lors de la mise-bas :
Assez rare, une chatte porteuse de virus peut transmettre le FIV à ses chatons lors de la mise-bas et surtout lors du toilettage.
Transmission par toilettage/léchage :
Ce mode de transmission de salive à salive est très rare car le FIV a une durée de vie très limitée dans le milieu extérieur (environ 10 minutes). Toutefois, un chat porteur du virus qui lèche une plaie profonde d’un autre chat peut transmettre le virus.
Contamination par le lait :
Le lait maternel d’une chatte porteuse du virus peut être vecteur du FIV pour les chatons.
Comment se déclenche le SIDA du chat :
La maladie du sida chez le chat demeure silencieuse et asymptomatique une grande partie du temps jusqu’à son réveil. Ce réveil de la maladie se déclenche à la suite d’une quelconque maladie ou d’un stress important. Il se peut cependant ne pas y avoir aucune raison pour le déclenchement ou le réveil du virus de l’immunodéficience féline présent chez le chat.
Comment soigner un chat qui a le sida :
La maladie du sida du chat est une maladie mortelle. Le pronostic vital peut être engagé dés le diagnostic de cette maladie chez votre animal de compagnie.
L’objectif est d’allonger au maximum la période asymptomatique ou de latence avant le » réveil » de la maladie. Des chats porteurs du virus peuvent vivre longtemps s’il est protégé et bien entretenu.
Malheureusement, il n’existe à ce jour aucun traitement ou vaccin efficace pour le traitement du sida chez le chat. Toutefois, l’objectif du traitement du sida chez le chat est donc d’améliorer la qualité de vie de votre animal atteint du FIV. Dans ce sens, la conduite à tenir étant de traiter les maladies qui profitent de l’affaiblissement de l’organisme du chat au fur et à mesure de l’évolution de la maladie du sida (maladies opportunistes). Le vétérinaire peut prescrire des traitements lourds à base d’antibiotiques et de corticoïdes pour traiter ces maladies opportunistes.
Cependant, Il existe actuellement quelques thérapies à l’Interféron qui s’avèrent prometteuses dans la gestion de la maladie du sida du chat :
Interféron félin à forte dose : il peut faire disparaître les symptômes des maladies opportunistes par son action de stimulation de l’activité immunitaire. A cause du prix élevé du traitement et de son inefficacité dans certains cas, son utilisation demeure rarissime et impopulaire.
Interféron humain à faible dose : efficace uniquement chez les chats en phase primaire, lorsque l’état général n’est pas dégradé. Cette thérapie augmente la durée de vie du chat et améliore son tableau clinique.
Un chat atteint du sida est un chat très vulnérable : il est donc nécessaire de doubler de vigilance en ce qui concerne son hygiène, son alimentation et son état général. Dans ce sens, il est primordial de :
- Vermifuger régulièrement (4 fois par an) votre chat pour éviter les infections parasitaires.
- Vacciner régulièrement le chat contre le coryza, la chlamydiose, la leucose et le typhus.
- Donner une alimentation de qualité.
- Emmener votre chat chez le vétérinaire à chaque souci de santé même minime.
En résumé, la maladie du sida du chat est une maladie mortelle qui n’a pas de traitement efficace. Il est donc primordial de prendre les mesures préventives nécessaires pour éviter à votre chat une infection au virus du sida félin :
- Stérilisation des chats, en particulier ceux qui ont tendance à sortir et à devenir agressifs.
- Séparer les chats sains des chats porteurs du virus.
- Réaliser des dépistages réguliers contre le FIV.
Combien risque de vous coûter le sida chez le chat :
Traiter la maladie du sida chez le chat implique le traitement des maladies opportunistes qui se déclenchent après l’affaiblissement des défenses immunitaires de votre animal de compagnie.
Dépendant de la nature des maladies qui surviennent, le traitement peut être onéreux et peser lourd dans votre facture.
Entre les frais de consultation, des traitements, des analyses et des autres examens complémentaires, la facture pour traiter l’immunodéficience féline peut être onéreuse.
Une mutuelle santé animale peut être très bénéfique pour amortir les frais vétérinaires et du traitement. Il existe des mutuelles qui remboursent l’intégralité des frais vétérinaires.
N’hésitez pas à visiter notre comparateur de mutuelles : animaux-relax.fr pour bénéficier d’une expertise de différentes mutuelles en termes de tarifs et de formules afin de faire le bon choix de mutuelle en choisissant celle qui le plus aux besoins de votre animal.
Questions fréquentes
Le sida du chat est-il transmissible à l’homme ?
Non, le sida du chat n’est pas transmissible à l’homme. Le virus de l’immunodéficience féline (FIV) est spécifique aux chats, aucune transmission n’est possible pour l’homme.
Le sida du chat est-il transmissible à un chien ?
Le virus de l’immunodéficience féline (FIV) est un virus spécifique aux chats. Autrement dit, il n’est pas transmissible aux chiens et aux autres espèces.
Quelle espérance de vie pour un chat qui a le sida ?
La durée de vie d’un chat atteint du sida dépend du stade de l’évolution de la maladie du sida. Si le virus est dépisté avant l’apparition des symptômes, c’est-à-dire, pendant la phase asymptomatique, la durée de vie peut varier entre 10 à 15 ans. Si le chat a déjà déclaré la maladie, la durée de vie se réduit considérablement de quelques mois à quelques années au maximum.
Un chat porteur de virus a potentiellement une durée de vie plus courte que celle d’un chat séronégatif. Cependant, dépister le virus le plutôt possible, prendre les mesures nécessaires pour l’entretien d’un chat infecté, peut allonger la durée de vie de votre chat porteur du virus du sida.
Les chats sont l’une des rares espèces animales à pouvoir contracter un virus atteignant le système immunitaire. Proche du Sida humain, le virus d’immunodéficience féline, dit VIF ou encore Sida du chat, a été découvert en 1986 et peut avoir les mêmes conséquences dramatiques que le VIH.
Il n’existe actuellement aucun traitement pour éradiquer complètement le Sida du chat. Il est cependant possible de mettre en place quelques mesures de prévention pour éviter la contamination de votre chat.
Si votre chat est tout de même contaminé par le VIF, il est tout à fait possible qu’il vive encore de nombreuses années en suivant quelques conseils pour préserver au mieux sa santé.
1. La transmission du VIF
Le VIF est un virus uniquement transmissible de chat à chat. C’est à dire qu’un chat atteint ne peux pas contaminer un humain ou bien un autre animal. Vivre avec un chat contaminé et chien est donc tout à fait sans danger pour le chien.
Il par ailleurs possible de faire cohabiter un chat porteur du virus et un chat sain, tant que les deux animaux s’entendent bien et sont stérilisés. En effet, le virus se transmet en cas de contact du sang avec la salive, de sang à sang ou encore durant la reproduction.
Il ne peux pas se transmettre via simple léchage mutuel ou par le partage d’une gamelle ou d’une litière.
La majorité des chats atteints par le virus d’immunodéficience féline sont des mâles non stérilisés ayant un accès à l’extérieur car ils sont plus susceptibles de se battre et ainsi d’entrer en contact avec du sang. 15% des chats errants environ seraient porteurs de la maladie.
2. Symptômes du Sida du chat
Les symptômes d’une infection sont assez semblables aux symptômes de nombreuses autres maladies et peuvent donc passer inaperçus. La durée d’incubation du VIF varie entre quatre et six semaines, puis l’infection se manifeste en trois phases :
- – Phase de contamination : Dans les semaines qui suivent la contamination, le chat peut devenir légèrement fiévreux. Son taux de globules blancs baissent et ses ganglions lymphatiques gonflent. Cette phase peut durer deux mois et c’est généralement à ce moment là que le virus passe inaperçu.
- – Phase sans symptômes : Une fois le virus présent dans l’organisme du chat, il devient séropositif. Plus aucun symptôme propre au Sida du chat ne se manifeste. Il est alors contagieux pour les autres. Un chat peut rester séropositif entre cinq et dix ans.
- – Phase de maladie : La maladie peut réellement se déclencher à tout moment. Généralement cela fait suite à une autre maladie ou bien à une période de stress mais cela peut également arriver sans raison particulière. Le virus se met alors à attaquer les défenses immunitaires de l’animal qui tombe alors très régulièrement malade et peut s’affaiblir rapidement. Les cancers du sang sont relativement fréquents lorsque la maladie entre en phase terminale.
3. Dépistage du VIF
Si vous vivez avec un chat qui a accès à l’extérieur et est susceptible de se battre ou se reproduire avec d’autres, il peut s’avérer important de le faire dépister.
Votre vétérinaire peut faire un test de détection du VIF très rapidement. Il suffit de prélever un peu de sang qui est ensuite transféré sur un test réactif semblable à un test de grossesse. Le résultat s’affiche en seulement quelques minutes.
Pour les chatons issus d’une chatte séropositive, il est important d’attendre que les petits soient âgés d’au moins trois ou quatre mois pour que le test soit fiable. Les anticorps ne sont pas encore stables avant cet âge chez le chaton et les résultats du test peuvent changer à seulement quelques semaines d’écart.
4. Traitement et prévention du Sida du chat
Il n’existe actuellement aucun traitement pour guérir les chats atteints du VIF. Il n’existe pas non plus de vaccin pour empêcher la contamination.
La prévention est donc essentielle. Il est important d’éviter les contacts à risques entre les chats malades et sains. Pour cela, il est recommandé de faire stériliser les chats et chattes, en particulier ceux qui ont accès à l’extérieur, pour leur éviter de se battre ou de s’accoupler avec des chats porteurs du virus.
Source : PetMD
Si votre chat est séropositif, l’avoir vacciné contre les maladies courantes chez le chat peut aider à lui sauver la vie en l’empêcher de tomber malade. Les seuls traitements possibles seront ensuite dirigés contre les maladies autres que le Sida que le chat développe à cause des défenses naturelles faibles.
Le Sida du chat, tout comme le cancer du chat ou encore le typhus, est une maladie grave et qui peut faire peur. Toutefois, en ayant les bons réflexes il est tout à fait possible pour d’en préserver votre compagnon ou bien de lui permettre de vivre de longues années en étant séropositif.
Le sida du chat, ou FIV, est une maladie qui s’attaque au système immunitaire de l’animal et qui conduit à sa lente destruction. Très contagieuse, elle est caractérisée par un virus qui peut rester plusieurs années en sommeil avant de se réveiller et de conduire au décès de l’animal. Découvrez les caractéristiques et les modes de transmission du sida félin, les symptômes et les phases de la maladie, les traitements à envisager et les modes de prévention possibles.
Qu’est-ce que le sida du chat ou FIV ?
Le Sida du chat est une maladie immunodéficiente, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un virus qui affaiblit l’organisme et le système immunitaire de l’animal de manière progressive et participe à leur destruction. Le virus s’attaque plus exactement aux lymphocytes T qui protègent le système immunitaire du chat. Comme chez l’homme, l’animal, qui n’est plus protégé, est vulnérable à de très nombreuses maladies qui chacune l’affaiblissent davantage, voire, dans certains cas, entraînent son décès prématuré.
Heureusement, il est aujourd’hui possible de contrôler plus efficacement la progression de la maladie grâce à des traitements, mais uniquement dans le cas d’une prise en charge et d’un diagnostic précoces. Néanmoins, il fait savoir que cette affection entraîne irrémédiablement le décès de l’animal.
La transmission du virus du sida du chat
Le virus du FIV est transmis essentiellement par la salive, la gamelle et la litière de l’animal contaminé, mais aussi par la chatte gestante ou allaitante envers ses petits ou encore au cours d’un accouplement, lorsque le mâle contaminé insémine la femelle. Le principal danger de contamination concerne les chats mâles non castrés, qui ont tendance à se battre avec d’autres matous lorsqu’ils sortent, car ils se mordent bien souvent dans ce cas ; il est donc recommandé de vérifier au moins une fois par an qu’ils ne sont pas contaminés, au moyen d’une prise de sang à réaliser chez le vétérinaire.
En revanche, le sida du chat ne peut être transmis à l’homme, car il ne s’agit pas du même virus. Les autres espèces animales ne peuvent pas non plus être infectées. De même, le virus survit à peine dix minutes en milieu extérieur ; en conséquence, un chat ne peut que rarement être contaminé par un objet ou un sol souillés.
Quels sont les symptômes de la maladie ?
Lorsqu’un animal est infecté, il faut compter en moyenne 4 à 6 semaines d’incubation. Les symptômes de la maladie évoluent, car celle-ci se découpe en plusieurs phases :
Phase 1 du sida félin : la contamination
Pendant la phase 1, qui dure environ 2 mois, l’animal présente les symptômes suivants :
- Une légère fièvre ;
- Une diminution du taux de globules blancs ;
- Une légère augmentation de la taille de ses ganglions lymphatiques.
Phase 2 du FIV : la phase asymptomatique
Cette deuxième phase dure entre 5 et 10 ans. Il s’agit d’une phase intermédiaire au cours de laquelle l’animal est devenu séropositif. En conséquence, il ne présente pas de symptôme particulier, car le virus est présent, mais en sommeil au sein de son organisme. En revanche, il peut contaminer d’autres chats.
Phase 3 du sida du chat : la phase de déclaration de la maladie
Cette dernière phase est celle lors de laquelle le virus se réveille. Peu à peu, il se répand dans l’organisme de son hôte, détruit ses globules blancs et affaiblit gravement son système immunitaire, ce qui empêche l’animal de se défendre contre les maladies. Ainsi, il tombe malade au moindre effet de stress, au contact d’une bactérie ou d’une maladie, voire parfois sans aucune raison.
Les maladies qui peuvent toucher le chat sont très variées et peuvent concerner un ou plusieurs organes à travers tout son corps. Il faut savoir que même une maladie bénigne peut se révéler mortelle pour un chat atteint du FIV.
Voici les symptômes que vous pouvez observer dans ce cas :
- Un pelage terne ;
- De la fièvre plus ou moins forte ;
- Un amaigrissement important et rapide ;
- L’augmentation nette de la taille des ganglions lymphatiques ;
- Des infections buccodentaires ;
- Des diarrhées chroniques et des vomissements importants ;
- Des abcès cutanés répétés ;
- Des troubles nerveux et mentaux ;
- Des tumeurs ;
- Des infections oculaires.
Lorsque cette phase terminale est atteinte, il n’est pas rare que le chat malade développe une leucémie, qui est un cancer du sang, puis décède.
Comment traiter le sida du chat ?
Malheureusement, il n’existe à ce jour aucun traitement capable de soigner l’animal atteint du FIV de manière définitive et la maladie évolue systématiquement vers un décès prématuré. En revanche, il est possible d’administrer des traitements qui soulagent le chat malade et qui l’aident à vivre longtemps et dans un certain confort de vie.
Les traitements antimicrobiens l’aident à lutter contre les bactéries, les virus et les infections qui peuvent attaquer son organisme fragilisé. Les anti-inflammatoires sont utiles pour soulager les troubles buccodentaires. Il est également possible de renforcer les défenses immunitaires du chat malade au moyen de compléments alimentaires et d’une alimentation adaptée, saine, très calorique et généralement sous forme humide. Enfin, il est indispensable de bien faire vacciner son chat pour le protéger de certaines maladies graves.
Il est à noter que les animaux qui participent à des concours et à des expositions sont obligés de subir un test de dépistage du sida. Malheureusement, le résultat n’est pas toujours fiable, car la maladie n’est pas systématiquement détectée lorsque le virus est encore dans sa phase dormante. Un chat malade peut en effet sembler sain même plusieurs mois après avoir été contaminé, ce qui nécessite des tests réguliers. Ce dépistage est très rapide et dure moins de 10 minutes chez le vétérinaire ; il suffit de prélever deux gouttes de sang sur votre chat pour obtenir un résultat.
Pourtant, même s’il n’existe pas de traitement efficace, il est indispensable de diagnostiquer la maladie au plus tôt et d’offrir à son animal une bonne prise en charge chez le vétérinaire. C’est le seul moyen de le préserver et de prolonger son espérance de vie, tout en lui apportant confort et mieux-être au quotidien.
Comment vivre avec un chat atteint du sida ?
Si votre animal est bien protégé et suivi par le vétérinaire, il peut vivre très bien de nombreuses années. Il est important de veiller à sa vaccination, à lui apporter une nourriture saine et adaptée et à lui offrir les soins qu’il mérite dès qu’il en a le besoin, sans attendre.
En revanche, il est déconseillé de faire vivre votre chat malade avec d’autres chats sains, car le risque de contamination est très élevé.
Est-il possible de prévenir la pathologie du sida du chat ?
Il n’existe aucun vaccin contre le FIV à ce jour. La seule prévention possible consiste à éviter tout contact entre un chat malade et un animal sain. Par ailleurs, la castration est recommandée pour réduire le risque de bagarre, et donc de contamination, entre chats mâles et avec les femelles lors de l’accouplement.
Faites également dépister votre animal par le test du FIV au minimum chaque année, si votre matou sort régulièrement en extérieur. Il faut en effet savoir que près de 15 % des chats errants sont contaminés !
Le FIV ou Sida du chat
Le FIV, qu’est-ce que c’est ?
Le FIV a été isolé pour la première fois en 1986 par les docteurs Niels Pedersen et Janet Yamamoto, dans un groupe de chats infectés présentant de nombreux signes d’infections opportunistes et des symptômes similaires à ceux du Sida ; l’appellation FIV a fait son apparition en 1988.
Le FIV, plus communément appelé Sida du chat, est dû au Virus de l’Immunodéficience Féline. Le FIV n’est pas à proprement parler une maladie, mais une déficience du système immunitaire.
Comparable dans son fonctionnement et ses modes de contamination au VIH (Sida) chez l’humain, c’est un terme qui fait peur, comme cela a été le cas lors de la découverte du VIH chez l’humain.
Et pourtant….
Certes, le Sida est mortel, tout comme le FIV.
Mais que ce soit Sida ou FIV, il est possible de vivre de nombreuses années sans pour autant déclencher la maladie.
Tout comme une personne HIV, un chat FIV+ est donc simplement porteur de la maladie. Mais comme tout autre chat, si cette dernière ne se déclare pas, il pourra vivre de très nombreuses années et mourir de sa belle mort, ou de toute autre maladie.
Le FIV n’est donc pas une fatalité !
Comment un chat peut-il être contaminé par le FIV ?
Pour reprendre le parallèle avec le virus HIV, le chat peut être contaminé par voie sexuelle ou par contact sanguin (morsure très profonde => le virus est présent dans la salive, contact sang à sang).
Les chatons peuvent également être contaminés par leur maman, mais ce type de contamination reste toutefois assez rare dans les faits.
Il n’y a quasi aucun risque de contamination entre un chat testé FIV+ et un chat FIV-, par le contact direct, par le jeu ou par léchage.
Contrairement aux idées reçues, il n’est absolument pas nécessaire d’isoler un chat FIV+ ou de le mettre uniquement en contact avec des chats testés FIV+. Tant que les chats vivant ensembles sont sociables et ne se battent pas jusqu’au sang, le risque de contamination est pour ainsi dire inexistant.
De plus, la durée de vie du virus dans l’air est très faible (quelques dizaines de minutes au maximum), aussi, la contamination via une gamelle d’eau commune par exemple n’a jamais été prouvée jusqu’ici.
Enfin, comme son nom l’indique, le FIV est une maladie propre aux félins, et aucune contamination n’est possible vers l’humain ou toute autre espèce animale.
L’un de ces deux chats est FIV+ : sauriez-vous dire lequel ???
Quand faut-il tester son chat ? Quels sont les symptômes du FIV ?
Le test FIV ne sera pratiqué que sur des chats à partir de 6 mois. S’il est fait auparavant, le résultat pourra être faussé car le chaton dispose encore des anticorps de sa maman, et le test pourra alors donner lieu à un faux positif.
Au refuge, les jeunes chatons ne sont donc pas testés. Par contre, le test est effectué sur tous les chats adultes et/ou de plus de 6 mois, et le résultat du test est remis au nouveau propriétaire lors de l’adoption.
Un chat testé FIV+ pourra être porteur pendant de très nombreux mois, voire même des années, sans symptôme particulier (on dit que le virus est latent). Dans l’absolu, de nombreux chats qui sortent sont peut-être FIV positifs et leurs propriétaires ne le savent pas ! En règle générale, ce n’est qu’au moment où le chat est malade et vu par un vétérinaire qu’un test sera peut-être envisagé selon sa pathologie et ses symptômes.
Et très souvent, le chat développera alors des maladies dites opportunistes (infection, tumeurs, insuffisance rénale…), les mêmes maladies que n’importe quel chat pourrait développer.
Quelles sont les précautions à prendre si mon chat est FIV+ ou si j’adopte un chat FIV+ ?
En fait, il serait presque logique de répondre « les mêmes que pour tout autre chat » », à savoir :
- lui donner une alimentation de qualité pour l’aider à renforcer son système immunitaire (éviter absolument les croquettes bas de gamme, susceptibles de provoquer cristaux urinaires, tumeurs ou problèmes rénaux)
- le vermifuger régulièrement
- être à jour des vaccins annuels
- traiter son chat contre les puces pour éviter toute allergie
- et surtout, comme pour tous les chats de façon générale, lui éviter tout stress, contribuer à son bien-être psychlogique en lui mettant de nombreux jeux à disposition, qui le maintiendront par la même occasion en pleine forme !