Par les Drs Prélaud dip ECVD, Cochet-Faicre dip ECVD et Briand resident ECVD
L’alopécie des robes diluées (ARD) est une dysplasie folliculaire, surtout observée chez les animaux de couleur bleue (Staffie, Chihuahua, Whippet, Yorkshire…), mais aussi dans d’autres couleurs.
L’étiopathogénie demeure encore mal comprise. L’une des hypothèses la plus plausible semble être un trouble primitif du fonctionnement du follicule pileux, comme le suggèrent les lésions folliculaires (atrophie, diminution de l’activité folliculaire, follicules pileux en phase télogène). Les lésions dysplasiques de certaines tiges pilaires (formes anormales) sont dues à la présence de vacuoles de grande taille irrégulières contenant des mélanosomes.
Les symptômes débutent généralement entre 4 mois et 3 ans. Ils se caractérisent par une hypotrichose progressive puis une alopécie extensive des zones diluées, principalement du tronc. La tête (sauf le haut du crâne) et les membres sont souvent épargnés ou concernés très tardivement. Les zones feu ne sont jamais atteintes.
Des troubles de la cornéogenèse (squames, comédons) sont fréquents. Une pyodermite secondaire peut être à l’origine d’un prurit associé.
Le diagnostic est basé sur l’anamnèse, la localisation et l’aspect des lésions, l’examen de poils et, en cas de doute, la réalisation de biopsies cutanées. Le principal diagnostic différentiel est celui d’une démodécie et ce d’autant plus qu’il s’agit, dans la grande majorité, de races qui y sont prédisposées.
L’examen microscopique des poils provenant des zones alopéciques montre des lésions pilaires typiques : présence de très nombreux amas (agrégats) de mélanine, le plus souvent de grande taille et de forme irrégulière dans le cortex et la médulla des poils, associés à des déformations du poil (dysplasies pilaires) et des fractures de la cuticule.
Les biopsies cutanées se font dans les zones les plus atteintes.
Il n’existe pas de traitement spécifique. Les troubles de la cornéogenèse sont contrôlés en administrant des acides gras essentiels et en utilisant des shampooings kératomodulateurs une fois par semaine, associés à des sprays ou des mousses émollientes
La mélatonine permet d’obtenir une repousse partielle des poils dans 50% des cas
Les poils étant fragilisés, il est important de prévenir toute dermatite prurigineuse en effectuant un traitement antiparasitaire externe rigoureux pérannuel.
Drs Pascal Prélaud et Noëlle Cochet-Faivre, spécialistes en dermatologie vétérinaire, dip ECVD
Table des matières
- L’alopécie des robes diluées chez le chien
- 1- Points essentiels
- 2- Principes de traitement
- 3- Suivi thérapeutique
- 4- Conseils aux propriétaires
- Staffie : 2 maladies héréditaires sous surveillance
- La santé du Staffordshire Bull Terrier
- Des maladies génétiques à surveiller
- Un chien à la peau fragile
- Une alimentation adaptée pour une bonne santé
- Problème de peau
- La HC ou cataracte héréditaire du Staffordshire Bull Terrier
- La couleur bleu dans le Staffie
L’alopécie des robes diluées chez le chien
1- Points essentiels
C’est la génodermatose la plus fréquente chez le chien.
Les races prédisposées sont les : Dobermann, Yorkshire Terrier, Braque de Weimar, Pinscher nain, Dogue Allemand, Whippet, Greyhound, Levrette d’Italie, Saluki, Chow-Chow, Teckel à poil ras/dur, Silky Terrier, Boston Terrier, Terre Neuve, Bouvier Bernois, Epagneul Papillon Français, Beauceron, Bleu de Gascogne, Shetland, Schipperke, Chihuahua, Caniche, Beagle, Setter Irlandais…
Elle se caractérise par une alopécie progressive et extensive des zones diluées principalement du tronc. Des troubles de la cornéogénèse et des folliculites secondaires y sont associés.
Son apparition a lieu entre 4 à 18 mois mais parfois plus tardivement vers l’âge de 3 ans.
Au trichogramme : observation de poils dysplasiques, d’une déformation cuticulaire et des grains de mélanine de grande taille.
2- Principes de traitement
Topiques kératomodulateurs et émollients
Des balnéations (par exemple shampooings à base d’acide salicylique et de soufre ou de lactate d’ammonium) sont à réaliser 2 à 3 fois par semaine.
Antibiotiques
La lutte contre les surinfections bactériennes est indispensable.
Mélatonine
Le mode d’action de la mélatonine est inconnu dans cette indication. Elle est prescrite à une posologie de 3 à 6 mg BID par voie orale et par animal.
Acides gras essentiels
Les AGE servent à maintenir le film lipidique de surface.
3- Suivi thérapeutique
A court terme
Contrôle à 6 semaines. De ce contrôle, dépend :
– le maintien des shampooings kératomodulateurs et émollients à la demande, en moyenne 1 à 2 fois par semaine.
– la poursuite ou non de l’antibiothérapie en fonction de la guérison clinique (antibiothérapie poursuivie pendant 1 à 15 jours après la guérison de la folliculite secondaire).
– le maintien des AGE.
– le maintien de la mélatonine à la posologie initiale. Cette dernière semble donner des résultats très prometteurs avec une repousse partielle voire totale des poils en 2 à 4 mois en moyenne.
A long terme
Un contrôle est conseillé tous les 2-3 mois.
4- Conseils aux propriétaires
Il s’agit d’une pathologie cutanée d’origine génétique : ne pas faire reproduire les animaux atteints ainsi que leurs ascendants, descendants et collatéraux.
Elle nécessite un traitement permanent pour ralentir la progression de l’alopécie (shampooing, AGE, mélatonine).
A souligner le rôle prometteur de la mélatonine.
Témoignage de MAZET Lolita, à propos de l’alopécie des robes diluées, qui touche le Staffie bleu :
Du bleu à l’âme :
J’écris aujourd’hui ce texte de façon à aider ma race de cœur qu’est le Staffordshire Bull Terrier.
J’espère que vous le lirai attentivement, le comprendrai ; cela est primordial pour notre race, si jeune en France et malheureusement avec déjà tant de soucis…
Je vais donc vous narrer, une histoire, mon histoire, une partie de ma vie avec mes Staffords.
Cela commence un beau jour où je reçois le fameux SMS d’un ami éleveur qui me dit que m’on rêve viens d’être exaucé !!!
En effet sont venu au monde, chez lui, au milieu de sa première portée, deux petites boules de poils bleues.
Mon rêve fou était de posséder un jour un Staffie bleu, avec de grandes origines (ici Valglo / Crossguns) et avec une pigmentation correcte d’où l’importance de la couleur des parents (père noir et mère bringée en l’occurrence).
Cette petite boule fragile devient un sacré chiot, nous voilà partis fin août 2007 pour un petit périple en Belgique. Elle était tout simplement craquante, j’en aurai pleuré en la voyant pour la première fois tant j’étais heureuse.
Au fil des mois elle devient un Staffie entier, avec son physique et son caractère qui lui sont si propres.
Elle grandit ma » Follie » au bleu argenté, que l’on voit presque briller selon le soleil. Ah que j’en suis fière de ma petite » Belge » comme j’aime la surnommer. Pleine d’entrain, douce, pot de colle, sauvage, tout à la fois, nous voilà partis tous ensemble avec mes autres Staffies pour de grands moments de bonheur pendant de longues années.
Puis au fil des jours, je sent un doute m’envahir, petit à petit je me rends compte que Follie perd des poils, sa pigmentation change avec des endroits plus foncés, poils plus sec, cassant …
Une rumeur disait que le Staffie bleu était atteint d’Alopécie des robes diluées, un nom barbare, aussi appelé Alopécie des couleurs diluées (ACD ou ARD), c’est une maladie génétique, elle affecte les chiens à couleur de robe plus claire (comme le bleu), elle consiste en une perte de poils, des poils qui ne repousseront jamais, une baisse des défenses immunitaires, le chien devient plus fragile aux différentes maladies, notamment aux maladies de la peau. Pour cette maladie qu’est l’Alopécie il n’existe aucun traitement, le chien ne guérira jamais, au contraire la maladie progresse petit à petit …
Il faut savoir que le chien naît avec cette maladie dans ses gènes, elle est invisible, elle ne se déclare que plus tard, quand il est trop tard …
Des cas ont été diagnostiqués entre 6 mois et 10 ans …
Dans les races connues pour être touchées par cette maladie 3/4 des chiens bleus au moins ont déclaré un jour la maladie !!!
C’était plus fort que moi, à l’époque où j’ai décidé d’acquérir un Staffie bleu, je ne voulais pas croire à cette rumeur, la couleur bleue arrivait juste en France, importée de pays étrangers, aucun cas avéré d’Alopécie n’avait étayé l’information sur le sujet, information pourtant relatée par un éleveur d’expérience.
Mon rêve serait il brisé par la triste réalité ?
Et pourtant, il fallait que je me résigne à cette éventualité ; prise de rendez-vous avec mon vétérinaire, puis rendez-vous à l’école nationale vétérinaire de Lyon en dermatologie.
Courant Juin 2008, le verdict tombe, c’est bel et bien l’Alopécie …
Sur la table d’examen ma chienne me regarde avec ses petits yeux ronds, je crois que si elle avait pu parler elle m’aurai dit » Qu’est-ce qu’il y a maman ? » , elle devait ressentir ma tristesse, mon angoisse, mon désappointement…
Trêve d’anthropomorphisme car il faut réagir maintenant !!! Pour lutter contre la maladie…
Pour ma chienne tout d’abord faire des essais de traitements, essayer de ralentir la maladie le plus possible, surtout éviter les complications.
Traitements expérimentaux, inquiétudes jours et nuits, soucis, culpabilité, ne plus pouvoir regarder mon chien dans les yeux » mais qu’est-ce que j’ai fait là ? «
Essayer de faire avancer la recherche en prélevant le sang de ma chienne et en travaillant avec les chercheurs.
Enfin pour le Staffordshire Bull Terrier, et c’est le but de ce texte, que dans notre malheur, ma chienne et moi, puissions aider notre race.
Le fait est là, le Staffie bleu est bel et bien touché par l’Alopécie des robes diluées…
J’espère que tous, propriétaires, passionnés, mais surtout vous éleveurs et futurs propriétaires, comprenez ma démarche, ce qu’elle représente et ce qu’elle implique.
Je comprends que les gens soient attirés par la couleur bleue, ayant été moi même conquise par celle-ci, mais voilà aujourd’hui nous ne pouvons plus fermer les yeux, il faut bouger, informer, nous avons les éléments !!!
Même si les anglais n’ont pas pris la décision de rayer la couleur bleue du standard, à nous de prendre l’initiative en tant que passionnés de ne pas produire de Staffie bleu, de ne pas acheter de Staffie bleu, personne ne pourra plus dire » je ne savais pas … «
C’est par la prévention qu’on arrivera à ne pas propager la maladie, à éviter des abandons en SPA, à éviter aussi des euthanasies abusives et qui sais un jour la recherche avancera.
A ce jour, je ne sais quel avenir attend ma chienne, mais j’espère bien contribuer sur celui de la race tout entière.
MAZET Lolita.
Dossier de synthèse sur la maladie :
Staffie : 2 maladies héréditaires sous surveillance
Le Staffordshire Bull Terrier (staffie) est concerné par deux maladies à caractère héréditaire : un trouble neuro-métabolique et la cataracte. Valérie Vidot administratrice du forum passion-staffords.com, en collaboration avec le Pr Alain Régnier, fait le point.
L-2-hydroxyglutaric Aciduria (L-2-HGA)
La L-2-HGA (L-2-hydroxyglutaric aciduria) du Staffordshire Bull Terrier est un trouble neuro-métabolique caractérisée par des taux élevés d’acide L-2-hydroxyglutarique dans l’urine, le plasma et le liquide céphalo-rachidien.
Une maladie métabolique désigne une affection en rapport avec une perturbation du métabolisme cellulaire. Le métabolisme est l’ensemble des réactions biochimiques qui se produisent à l’intérieur d’un organisme vivant s’accompagnant de la synthèse de certaines substances (anabolisme) ou de leur dégradation (catabolisme).
Les troubles nerveux centraux se manifestent par des déficiences physiques et/ou psychologiques : problèmes de coordination, tremblements, troubles de la personnalité, malpropreté, épilepsie, raideurs musculaires, mauvaises capacités d’apprentissage…
Les premiers symptômes se manifestent habituellement à un âge compris entre six et douze mois. Dans certains cas, ils se révèlent sur des chiens âgés de 7 ans.
Cette maladie est, aujourd’hui encore incurable obligeant à l’euthanasie des sujets atteints à un âge précoce. Même les chiens les moins affectés ne peuvent se comporter comme des chiens sains.
Les porteurs de cette maladie ne pouvaient être détectés par les tests préalablement disponibles. Ceux-ci incluaient soit un dosage urinaire ou sanguin pour détecter un taux élevé de L-2-hydroxyglutarate, soit l’IRM.
HC – La Cataracte Héréditaire
La cataracte héréditaire du Staffordshire Bull Terrier a été reconnue comme une affection héréditaire depuis la fin des années 1970. Les chiens atteints développent des cataractes aux deux yeux à un âge précoce. Les cataractes apparaissent à quelques semaines ou quelques mois, évoluant vers la cataracte totale (et entraînant la cécité) vers 2 – 3 ans.
La forte prévalence de cette affection dans certaines races s’explique par une reproduction intensive, certainement liée à des phénomènes de mode, qui a permis de fixer des caractères recherchés dans le standard mais a aussi permis l’émergence de certaines anomalies (cas comparable pour la dysplasie de la hanche chez le Labrador Retriever). Chez certains animaux atteints, la cataracte peut ainsi être associée à d’autres affections héréditaires oculaires ou extra-oculaires.
Une cataracte héréditaire a été décrite dans les races suivantes : le Labrador, le Golden Retrievers, le Boston Terrier, le Bouledogue Français, le Cocker Américain, le Schnauzer miniature, le Caniche, le Husky Sibérien, le Samoyède, le Malamute, le Westie, le Berger Australien, le Lévrier Afghan.
Les cataractes héréditaires ne sont pas nécessairement évolutives. Cependant lors d’opacification progressive des masses cristalliniennes une baisse d’acuité visuelle peut être constatée.
Au début : une opalescence focale peut être visible dans l’aire pupillaire. A ce stade, la vision du chien n’est généralement pas altérée.
Progressivement : la vision du chien va en diminuant, il peut se cogner dans les meubles si l’éclairage ambiant est faible, et sa démarche va devenir hésitante dans un environnement qui lui est mal connu.
A un stade avancé : le cristallin, totalement opaque, apparaît blanc au travers de la pupille. En l’absence d’anomalie rétinienne concomitante, la chirurgie de la cataracte permet une restitution complète de la vision.
Mutation ou changement de structure du gène
Pour ces deux maladies, la mutation, ou changement de structure du gène, est probablement intervenue spontanément chez un seul chien pour ensuite se transmettre de génération en génération comme n’importe quel autre gène. La maladie se transmet selon un mode autosomique récessif.
En effet, deux copies du gène défectueux (un hérité de chaque parent) doivent être présentes pour qu’un chien exprime la maladie.
Les individus avec une copie du gène défectueux et une copie du gène normal, appelés porteurs, ne montrent aucun symptôme, mais peuvent transmettre le gène défectueux à leur descendance. Lorsque deux porteurs apparemment sains sont croisés, 25 % (en moyenne) de la descendance seront affectés par la maladie, 25 % seront indemnes et les 50 % restant seront eux-mêmes porteurs.
La plupart du temps, il y a dans une population un plus grand nombre de sujets porteurs que d’affectés. Il est important d’éliminer de la reproduction de tels supports dans la mesure où ils représentent un réservoir caché de la maladie qui peut produire des chiens affectés à tout moment.
Pour éviter de produire des chiens affectés, il est donc important que les 3 combinaisons soient évitées pour la reproduction : Carrier X Carrier ; Carrier X Affected ; 3-Affected X Affected.
La mutation responsable de la maladie a été identifiée dans le laboratoire AHT – Animal Health Trust. En utilisant les informations issues de cette recherche, un test ADN pour cette maladie est disponible depuis 2005. Les personnes effectuant ces tests recevront les résultats identifiant leur chien comme appartenant à l’une de ces trois catégories :
– CLEAR = Indemne : le chien a 2 copies du gène normal. Il ne développera pas ces maladies et ne transmettra de copie du gène à aucun de ses descendants.
– CARRIER = Porteur : le chien a une copie du gène normal et une copie du gène mutant. Il ne développera pas la maladie mais transmettra le gène à 50% (en moyenne) de sa descendance.
– AFFECTED = Affecté : le chien a deux copies de la mutation et est affecté. Il développera forcément la maladie, à condition qu’il vive jusqu’à un certain âge pour la L2-HGA.
Il est toujours possible de faire reproduire des porteurs avec des chiens indemnes. En moyenne, 50 % d’une telle portée sera indemne, il ne pourra y avoir de chiens affectés dans un tel mariage.
Les chiots destinés à la reproduction devront subir le test ADN pour déterminer s’ils sont indemnes ou porteurs. En Angleterre, les Clubs de races préconisent aux éleveurs d’éliminer de toute reproduction les chiens atteints, afin que les maladies soient éradiquées.
Le pourcentage des résultats de tests au niveau mondial du laboratoire AHT- Animal Health Trust de 2005 à 2008, pour tous les échantillons reçus sont :
L2-HGA, Clear : 84,4 %, ; Carrier : 14,7 % ; Affected : 0,9 %. Cataracte Héréditaire : Clear : 95,2 % ; Carrier : 4,7 % ; Affected : 0,1 %
Valérie Vidot
www.passion-staffords.com
Avec la collaboration du Professeur Alain Régnier (Service Ophtalmologie – Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse).
Pour en savoir plus
Si vous souhaitez effectuer ces tests, il vous faudra faire prélever par votre vétérinaire 3 ml de sang dans un tube contenant un anticoagulant : »EDTA » ou lui faire réaliser des échantillons de frottis buccal (kits de prélèvement disponible gratuitement à l’adresse ci-dessous ou par e-mail : swab.request @ aht.org.uk
Les échantillons doivent être envoyés avec le formulaire de demande de test ADN et compléter par votre vétérinaire, accompagné du règlement de 67£ pour un test ou de 112£ = 120 euros (TVA incluse) pour les deux tests à la :
Genetic Services, Animal Health Trust,Lanwades Park, Kentford, Newmarket, Suffolk CB8 7UU, Royaume Uni.
Le lien du formulaire des 2 tests L2-HGA et HC avec les explications du Laboratoire AHT- Animal Health Trust :
Le Laboratoire Antagene, à Limonest (69), réalise aussi le test L2-HGA.
Homozygote normal = Sain
Hétérozygote = Porteur sain
Homozygote muté = Atteint
Sur simple demande par téléphone ou par email, des kits de prélèvement sont envoyés gratuitement par courrier. Afin de pouvoir délivrer un certificat génétique, le prélèvement doit être réalisé et authentifié par un vétérinaire.
Chaque futur propriétaire de Staffordshire Bull Terrier peut demander au producteur la copie des tests des parents de leur futur chiot. Dans ce cas, si les 2 parents sont non affectés, les chiots seront indemnes, donc pas d’obligation de tester le chien.
Par contre, si l’un des deux parents est porteur, ou les deux (voire affectés), le producteur doit fournir les tests du chiot. Pour qu’un chiot soit testé, il doit être âgé de 4 semaines minimum et être sevré.
Il est très important d’effectuer ces tests si l’on veut garder un patrimoine génétique sain pour les années à venir.
Documentations : Animal Health Trust – Antagene – Le Club du Fabas – SBTCN.nl
La santé du Staffordshire Bull Terrier
Doté d’une allure solide et d’une constitution particulièrement musclée, le Staffordshire Bull Terrier est un chien robuste. Quelques précautions sont cependant à prendre, car certaines pathologies peuvent venir compromettre la bonne santé de l’animal.
Des maladies génétiques à surveiller
Même si le Staffordshire Bull Terrier jouit d’une bonne santé générale, il est concerné par deux maladies génétiques pouvant être lourdes de conséquences.
Tout d’abord, la cataracte héréditaire. Cette pathologie, qui peut survenir à un âge précoce, entraîne une diminution progressive de la vision. Chez certains animaux, une cécité totale peut se déclarer, alors que le chien est encore jeune.
Le Staffordshire Bull Terrier peut également être confronté à la L-2-HGA. Cette maladie neuro-métabolique se manifeste par des déficiences physiques ou psychologiques, comme des tremblements, des problèmes de coordination ou des changements de comportement. Un test génétique permet de déterminer si un animal est atteint ou non par cette pathologie. Ainsi, il est capital de vérifier auprès de l’éleveur que celui-ci a bien été réalisé sur les individus reproducteurs, pour être certain d’adopter un chiot sain.
Un chien à la peau fragile
De même, sa peau étant fragile, il possède des prédispositions à certaines pathologies dermatologiques. Les Staffordshire Bull Terriers peuvent notamment développer une démodécie. Il s’agit d’une affection du follicule pileux par un parasite, Demodex canis, qui provoque une perte de poils sur la zone touchée et peut être à l’origine d’une inflammation importante.
La pyodermite figure aussi parmi les troubles cutanés auxquels le Staffordshire Bull Terrier est sensible. Causée par une bactérie de la famille des Staphylocoques, elle est responsable de l’apparition de croûtes, de squames ou encore de boutons purulents. Traitée par antibiotiques, cette pathologie requiert l’adoption de certaines précautions d’hygiène, même si elle n’est pas transmissible à l’homme.
Une alimentation adaptée pour une bonne santé
Afin d’assurer à l’animal une bonne santé à long terme, la distribution d’une alimentation pour chien adéquat est essentielle. Plusieurs points sont à prendre en compte au moment du choix de ses mets. Qu’elle soit composée de pâtée ou de croquettes, la ration journalière doit être adaptée au poids et à l’activité physique du chien, afin de répondre au plus prêt à ses besoins nutritionnels.
Par ailleurs, le Staffordshire Bull Terrier nécessite, comme toute autre race, de disposer d’eau fraîche à volonté, à tout moment de la journée.
Pour que le Staffie bénéficie du meilleur état de santé possible, il faut prévoir des visites régulières auprès du vétérinaire chargé de son suivi. À chaque rendez-vous, le praticien contrôlera l’évolution du poids de l’animal et son calendrier de vaccination, et prodiguera de précieux conseils à son maître, pour qu’il puisse lui offrir une hygiène de vie irréprochable.
Pour couvrir les dépenses médicales, vous pouvez souscrire une assurance pour chiens.
Articles similaires :
- Alimentation du Staffordshire Bull Terrier
- Education d’un Staffordshire Bull Terrier
- Adoption du Staffordshire Bull Terrier
Problème de peau
L’alopécie des robes diluées est une génodermatose25(la plus fréquente chez le chien), qui concerne le Staffie bleu. Cette affection vraisemblablement génétique et héréditaire, atteint en général les robes de couleur bleue et touche de nombreuses races, bien qu’elle soit encore souvent sous-diagnostiquée.
Les chiots sont normaux à la naissance et la maladie se développe entre 4 et 18 mois (parfois plus tard). Elle progresse et s’étend au niveau des zones diluées. Les membres et la tête sont généralement épargnés ou atteints tardivement. À la fin de son évolution, l’alopécie atteint tout le corps, sauf les zones non diluées qui ne sont pas touchées. Elle est souvent accompagnée par une pyodermite, responsable de prurit.
Le pronostic vital n’est pas en jeu, cependant ces affections génétiques sont irréversibles et seuls les symptômes peuvent être atténués à l’aide de shampooings kératomodulateurs et émollients. En cas de pyodermite secondaire, un traitement antibiotique adapté sera en outre nécessaire. L’administration de vitamine E semble bénéfique en diminuant la séborrhée et l’alopécie.
Le seul moyen de venir à bout de l’alopécie des robes diluées serait d’éliminer les chiens atteints de la reproduction.
La race est également connue pour une certaine propension au mastocytome, souvent observé sur le ventre, probablement en raison de l’habitude des Staffordshire Bull Terriers de prendre de longs bains de soleil allongés sur le dos.
La cataracte héréditaire chez le Staffordshire Bull Terrier a été reportée pour la première fois en Angleterre en 1976. Cette cataracte est bilatérale, symétrique, et progressive jusqu’à la cécité. Environ 8% des Staffies sont porteurs de la mutation génétique responsable de cette maladie.
La HC ou cataracte héréditaire du Staffordshire Bull Terrier
La cataracte est l’opacification partielle ou totale du cristallin, lentille convergente située à l’intérieur de l’oeil. Cette opacification est responsable d’une baisse progressive de la vue.
Chez le staffie, cette maladie n’est pas congénitale : les premiers symptômes peuvent apparaître dans les semaines ou dans les mois qui suivent la naissance. La cataracte conduit généralement à une perte de vision totale vers l’âge de 2-3 ans.
Une maladie congénitale est une malformation présente dès la naissance (littéralement : » est né avec « ).
Le terme » congénital » n’est pas synonyme de » héréditaire « . Une affection congénitale n’est pas forcément d’origine génétique, c’est-à-dire liée à une anomalie des chromosomes ou de leurs gènes constitutifs (elle peut être due à une intoxication par exemple). Même lorsqu’elle est génétique, elle n’est pas forcément héritée (dans ce cas, on parle de » mutation de novo « ).
À l’inverse, une affection héréditaire est souvent congénitale puisque l’anomalie chromosomique ou génique a été transmise dès la conception de l’embryon.
La lampe ophtalmique montre initialement de petites zones opaques sur le cristallin, avec un contour clair. La cataracte est complète à l’âge de deux ou trois ans, et devient nettement apparente, même pour une personne sans expérience.La lecture attentive des pédigrées et l’examen d’animaux très proches génétiquement (en particulier les chiots d’une même portée), indique clairement une maladie à transmission autosomale et récessive.
Position du gène responsable de l’anomalie : S’il est situé sur la paire de chromosomes sexuels, la maladie est dite
» gonosomale « , s’il est localisé sur une paire de chromosomes homologues (non sexuels), la maladie est dite » autosomale « .
Chez un individu (comme chez l’animal), chaque gène est représenté par deux allèles. Une maladie génétique est dite récessive si deux copies du gène défectueux sont nécessaires pour que la maladie se développe. Les gens qui portent seulement une copie du gène défectueux sont porteurs de la maladie mais ne sont pas malades. Par contre, ils peuvent transmettre ce gène défectueux à leurs enfants. Deux parents porteurs du même gène défectueux récessif ont un risque sur quatre d’avoir un enfant atteint de cette maladie à chaque grossesse.
Le caractère récessif rend la maladie difficile à contrôler à cause des individus porteurs simples qui ne présentent aucun symptôme. Ils peuvent uniquement être identifiés rétrospectivement, une fois qu’ils ont reproduit et que la progéniture a été diagnostiquée affectée par la maladie.Il est courant pour les éleveurs canins de croiser des individus proches génétiquement (consanguinité), les maladies récessives constituent alors un réel problème de santé. La reproduction excessive des chiens populaires, la reproduction par consanguinité et la difficulté à diagnostiquer les porteurs de la maladie, tous ces éléments contribuent à ce que les mutations responsables de la récessivité deviennent hautement prévalentes chez les races prédisposées.
Quant aux individus porteurs sains (portent le gène de la maladie mais ne présentent pas dePosition du gène responsable de l’anomalie : S’il est situé sur la paire de chromosomes sexuels, la maladie est dite » gonosomale « , s’il est localisé sur une paire de chromosomes homologues (non sexuels), la maladie est dite » autosomale « .
Chez un individu (comme chez l’animal), chaque gène est représenté par deux allèles. Une maladie génétique est dite récessive si deux copies du gène défectueux sont nécessaires pour que la maladie se développe. Les gens qui portent seulement une copie du gène défectueux sont porteurs de la maladie mais ne sont pas malades. Par contre, ils peuvent transmettre ce gène défectueux à leurs enfants.
Deux parents porteurs du même gène défectueux récessif ont un risque sur quatre d’avoir un enfant atteint de cette maladie à chaque grossesse.symptômes), il faut donc impérativement éviter de faire reproduire un porteur sain avec un autre porteur sain ou avec un individu malade, car alors les chiots issus de la portée pourront être malades et devenir aveugles.
Mais il est possible de faire reproduire des individus porteurs avec un individu sain : les chiots issus de cette portée ne seront pas malades.
Les résultats des tests identifieront le chien comme appartenant à l’une de ces trois catégories :
CLEAR = Indemne : le chien a deux copies du gène normal. Il ne développera pas ces maladies et ne transmettra de copie du gène à aucun de ses descendants.
CARRIER = Porteur : le chien a une copie du gène normal et une copie du gène mutant. Il ne développera pas la maladie mais transmettra le gène à 50% (en moyenne) de sa descendance.
AFFECTED = Affecté : le chien a deux copies de la mutation et est affecté. Il développera forcément la maladie.
Pour éviter de produire des chiens affectés, il est donc important que les 3 combinaisons soient évitées pour la reproduction:
Carrier X Carrier
Carrier X Affected
Affected X Affected.
Un test ADN, appelé test HC pour Hereditary Cataract permet de dépister la maladie avec une fiabilité supérieure à 99%. Ainsi les seuls contrôles efficaces sont les tests ADN, ainsi que des stratégies d’élevage appropriées pour éliminer les mutations des races affectées. Il faut bien évidemment écarter de la reproduction les individus malades (qui présentent des symptômes).
Si des chiens porteurs sont de grande qualité au regard du standard de la race, il est toujours possible de faire reproduire ces porteurs avec des chiens indemnes. En moyenne, 50 % d’une telle portée sera indemne, il ne pourra y avoir de chiens affectés dans un tel mariage. Cependant, cette portée donnera des chiens porteurs sains (ils auront une copie du gène défectueux), donc une communication très claire doit être faite auprès des futurs propriétaires. L’éleveur doit également insister sur l’importance du test ADN.
Le dépistage par test ADN doit donc être utilisé en tant que moyen de sélection pour éviter la diffusion d’une maladie héréditaire et ne doit pas être assimilé avec le diagnostic individuel : le fait d’être porteur ne signifie pas que l’animal sera malade, ou immédiatement malade ou avec une expression clinique grave.
La découverte en 2006 de la mutation responsable du développement de la cataracte héréditaire est importante : Elle permettrait au vétérinaire de distinguer la cataracte héréditaire des autres cataractes. En effet, le Staffie est touché par une autre maladie de l’oeil » PHPV » : l’ » humeur vitreuse persistante « . Cette maladie peut donner de la cataracte, bien que plus rarement. Cette forme de cataracte est congénitale (contrairement à la forme héréditaire), la plupart du temps non bilatéralement symétrique. Cependant, une erreur de diagnostic peut survenir, surtout si le vétérinaire n’est pas au fait de ces deux maladies.
Le vétérinaire qui observe prématurément des problèmes oculaires chez un Staffie peut mettre en oeuvre le test ADN pour confirmer ou infirmer le diagnostic de Cataracte Héréditaire. Si le chiot est effectivement atteint, les parents doivent également être testés.
L’éleveur qui connaît le statut génétique de ses chiens peut sélectionner ses reproducteurs, adapter les accouplements, éviter de faire naitre des chiots atteints et limiter la propagation de cette maladie oculaire handicapante dans la race.
La couleur bleu dans le Staffie
– C’est la série B qui indique la couleur de base du chien
Pour le noir homozygote c’est B+ B+ , si on marie B+B+ X B+B+ = des chiots basiquement noirs.
– C’est la série D qui donnera la couleur intense ou diluée
D agit aussi bien sur l’eumélanine (noir ou chocolat) que sur la phaeomélanine (fauve)
D+ : couleurs intenses (noir, marron ou rouge, fauve)
dd : couleurs diluées ( bleu, isabelle, sable)
Ces deux gènes se combinent de trois manières différentes :
D+D+ : couleur intense
D+d : couleur intense, porteuse de dilution
dd : couleur diluée
Chien noir génotype = B+D+D+
Chien noir porteur du bleu génotype = B+D+d
Chien bleu génotype = B+dd (résultat de la dilution du noir)
Dans la dédicace que Alyne Brisson m’a gentiment faite sur son livre, elle écrit ceci : » Bleu à nez noir et yeux foncés !! Sacrée sélection à faire … «
Nous revenons toujours à la même problématique, mais cette fois ci par la science, comment une couleur diluée peut elle donner des chiens conformes au standard en terme de pigmentation, de façon exceptionnelle lors de mariages entre chiens porteurs ou entre porteur et homozygote, mais sur deux chiens dilués …
De plus il semble que les chiens bleus soient susceptibles de déclarer une alopécie scientifiquement appelée, » Color Dilution Alopecia » (CDA).
» Suivant les races, il arrive que le bleu s’accompagne d’une alopécie plus ou moins prononcée … « (Alyne Brisson)
Plusieurs textes existent en Anglais et mettent en concordance la couleur bleue et cette » Color Dilution Alopecia « , j’ai trouvé un texte en Français concernant le Berger Belge et qui me semble très intéressant, en voici un extrait :
» Une recherche généalogique s’avèrera nécessaire en vue de localiser l’origine de l’apport de cet allèle récessif, tout en identifiant les lignées porteuses de » d « . L’utilité de cette cartographie est d’autant plus importante que les robes dites » bleues » sont associées à certaines prédispositions pathologiques. Des cas sont déjà signalés. Dans d’autres races, elles sont bien établies. Quelles sont-elles ? Abordons certains aspects.
Les chiens porteurs de » dd » paraissent prédisposées à une certaine forme de perte de poil (ou alopécie). » Color Dilution Alopecia » (CDA) est le terme médical le plus couramment utilisé. Le commencement de la période de perte de poils se situe entre l’âge de six mois et trois ans. La peau dans les régions affectées est généralement écailleuse et est sensible aux infections bactériennes. La cause de cette maladie n’est pas connue. Si la relation entre une pigmentation diluée et la perte de poils est certaine, certains individus y échappent. Chez le Dobermann, 50 à 80 % des chiens avec pigmentation diluée sont atteints de perte de poils.
La présence de l’allèle » d » en double dose est également responsable de la dilution de la couleur de l’iris. Cela donne à l’œil une teinte bleu-grise évoluant en fonction de l’âge ou des yeux fumés (smoky eyes). Ce n’est plus l’œil brunâtre ou foncé. L’œil bleuâtre est sans doute moins résistant à la lumière et, ce qui est plus grave, des maladies oculaires sont signalées…. » Jean-Marie Vanbutsele
Brakel, janvier 2007.
– Prof. B. Denis – Les couleurs de robes chez le chien (S.C.C.) (1989)
– Prof. B. Denis – Génétique et Sélection chez le Chien (1997)
via internet :
Color Dilution Alopecia :www.italiangreyhound.org/health/cda.html Dilution : http://homepage.usask.ca/~schmutz/dilutions.html
En conclusion, la science renforce finalement toutes les réticences que la couleur bleue peut générer auprès des passionnés de la race respectueux du travail de sélection effectué depuis plus de 70 ans maintenant. De plus sans le recul nécessaire nous ne pouvons savoir si le Stafford bleu sera lui aussi touché par la » Color Dilution Alopecia « , un vieux dicton dit » dans le doute, abstiens toi » …
4/ CONCLUSION
Le » bleu » est dans le standard, de temps en temps, un Stafford de cette couleur peut apparaître dans une portée, si il a la chance d’avoir une pigmentation correcte, il pourra être confirmé, sinon il sera toujours un bon chien de compagnie.
Histoire du standard, Expérience du pays d’origine du SBT et science se rejoignent finalement pour dire que la couleur bleue n’a pas un intérêt primordial pour notre race, bien au contraire à grande échelle, cette couleur pourrait avoir des conséquences néfastes, sur la pigmentation recherchée et sur la santé des chiens de cette couleur.
En ayant mis ces éléments en avant, la question reste posée sur les motivations des éleveurs qui cherchent à produire à tout prix des Staffords bleus, ou à les intégrer dans des programmes d’élevage.
Comme dans toutes les races à la mode, il y aura toujours des personnes opportunistes pour essayer de tirer profit de la situation. Pour ce faire certains sont même allés chercher dans le standard du Staffordshire Bull Terrier une couleur jusqu’a présent confidentielle.
Recherchant une rentabilité maximum ils n’hésitent d’ailleurs pas à vendre les chiots de cette couleur à des prix prohibitifs, en oubliant de dire que cette couleur si elle était si peu diffusée, c’est qu’elle n’était pas recherchée !!
L’objectif, vous l’aurez bien compris, n’est donc pas de produire de bons Staffordshire Bull Terrier conformes à la race mais bien d’en tirer un profit économique !!
Il est désolant pour le Staffordshire Bull Terrier, de constater qu’en France, au mépris de ce que les Anglais ont voulu éviter depuis des décennies, certains par appât du gain se mettent à produire des chiens bleus.
On n’a pas attendu les Français, qui découvrent la race depuis moins de 10 ans, pour vérifier en Angleterre que le bleu n’avait pas d’intérêt pour la race, même présent dans le standard.
L’acheteur doit lui aussi se responsabiliser, si il choisit un Staffordshire Bull Terrier, c’est qu’il a avant appris à connaître et à aimer cette race, on n’achète pas un chien comme un meuble, pour son style ou sa couleur. J’espère que cet article permettra aux futurs acquéreurs de faire le bon choix pour l’avenir de la race et ainsi éloignera du Staffordshire Bull Terrier les marchands de chiens pour laisser les passionnés préserver cette fabuleuse race.
Christophe,
planete-staffie.com