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Spasfon pour chien

by adminon 15.12.201915.12.2019

Table des matières [masquer]

  • Pourquoi ces médicaments humains peuvent tuer nos animaux
  • Utile pour nous, dangereux pour eux
  • Les bons réflexes à adopter
  • 1) Comment savoir si mon chien a mal au ventre?
  • 2) Pourquoi mon chien a mal au ventre ?
  • 3) Comment réagir ?
  • maladie de crohn

Pourquoi ces médicaments humains peuvent tuer nos animaux

Paracétamol, ibuprofène, aspirine… les substances avec lesquelles nous nous soignons quotidiennement sont souvent néfastes pour la santé des chiens et des chats. Certaines molécules peuvent même s’avérer mortelles en cas de surdose.

Curieuse de nature, votre petite boule de poils fouine sur votre table de nuit à la recherche d’un objet avec lequel jouer, et là c’est le drame. Félix avale quelques comprimés d’une tablette de somnifères déposée là par mégarde. Heureusement, vous avez été prévoyant en contractant une assurance chien chat mais votre animal de compagnie risque tout de même l’intoxication.

Le métabolisme des chiens et chats étant bien différent du nôtre, il est impératif de réagir rapidement en cas d’absorption de médicaments destinés à l’homme. En effet, les substances stars de nos armoires à pharmacie sont également les plus dangereuses pour nos compagnons à quatre pattes et peuvent causer d’importantes lésions du foie et des reins. Accident ou automédication imprudente, ne laissez pas vos animaux s’en approcher !

Utile pour nous, dangereux pour eux

Si nous sommes tous des mammifères, les médicaments n’ont pas les mêmes effets sur un homme, sur un chien ou un chat. La faute à des molécules assimilées différemment selon la corpulence et les capacités physiques.

En tête des médicaments les plus dangereux : les anti-inflammatoires, types Doliprane ou Dafalgan. Alors que le foie de l’homme sécrète une enzyme permettant la dégradation progressive du paracétamol, les chats et chiens en sont incapables. Le médicament peut alors détruire le foie de l’animal et endommager la circulation de l’oxygène dans le corps, pouvant entraîner la mort. Tout aussi néfaste, l’ibuprofène présent dans l’aspirine provoque des ulcères gastriques et des insuffisances rénales.

Egalement très utilisés, les somnifères et médicaments contre l’anxiété peuvent perturber le comportement de votre compagnon : somnolence, agitation, tremblement… Imaginez l’effet que peut avoir sur un chat cette petite pilule qui vous permet de plonger dans un profond sommeil.

Les bons réflexes à adopter

Mieux vaut prévenir que guérir ! Prenez toutes les précautions pour que votre animal ne puisse accéder à votre armoire à pharmacie et ne laissez pas traîner vos boîtes de comprimés sur les tables de la maison. Et s’il arrive tout de même à en avaler, contactez au plus vite un vétérinaire en lui indiquant la substance absorbée, la dose et le temps écoulé. Tous ces détails pourront l’aider à établir un diagnostic exact, réagir en conséquence et sauver votre animal de l’intoxication.

1. Dénomination du médicament vétérinaire
SPASMOGLUCINOL COMPRIMES
2. Composition qualitative et quantitative

Phloroglucinol…………..(sous forme anhydre) 31,00 mg
Triméthylphloroglucinol………. 40,00 mg
Oxyde de titane (E171)………. 10,08 mg

Excipient QSP 1 comprimé de 191 mg
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique  » Liste des excipients « .
3. Forme pharmaceutique
Comprimé enrobé.
4. Informations cliniques
4.1. Espèces cibles
Chiens et chats.
4.2. Indications d’utilisation, en spécifiant les espèces cibles
Chez les chiens et les chats :
– Traitement symptomatique des affections spasmodiques urologiques :
– migration des calculs urinaires,
– traitement de fond de la lithiase,
– sondage urétral post chirurgical.
4.3. Contre-indications
Aucune.
4.4. Mises en garde particulières à chaque espèce cible
Aucune.
4.5. Précautions particulières d’emploi
i) Précautions particulières d’emploi chez l’animal
Aucune.
ii) Précautions particulières à prendre par la personne qui administre le médicament vétérinaire aux animaux
Aucune.
iii) Autres précautions
Aucune.
4.6. Effets indésirables (fréquence et gravité)
Non connus.
4.7. Utilisation en cas de gestation, de lactation ou de ponte
Le médicament peut être utilisé au cours de la gestation et de la lactation.
4.8. Interactions médicamenteuses et autres formes d’interactions
Non connues.
4.9. Posologie et voie d’administration
Administrer 3 à 6 mg de phloroglucinol (sous forme anhydre) et 4 à 8 mg de triméthylphloroglucinol par kg de poids vif, par voie orale, deux fois par jour, correspondant à une dose recommandée de :

Espèces cibles Nombre de comprimés par jour
chiens 1 comprimé matin et soir pour 10 kg de poids vif
chats 1 comprimé matin et soir

Les comprimés peuvent être broyés et mélangés à l’alimentation ou directement administrés à l’animal.
Mettre de l’eau de boisson à disposition des animaux après administration des comprimés.
4.10. Surdosage (symptômes, conduite d’urgence, antidotes), si nécessaire
Non connu.
4.11. Temps d’attente
Sans objet.
5. Propriétés pharmacologiques
Groupe pharmacothérapeutique : Système génito-urinaire, antispasmodiques non atropinique.
ATC-vet Code : QG04B.
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Le phloroglucinol et le triméthylphloroglucinol sont des régulateurs des fibres musculaires lisses qui assurent le relâchement des fibres spasmées tout en respectant le tonus physiologique et l’amplitude des contractions des fibres normales. L’obtention rapide et durable d’un effet antalgique marqué lors de processus spastiques de la sphère urogénitale est liée à la rupture de l’enchaînement colique- spasme et non à l’un effet antalgique central capable de masquer les symptômes.
5.2. Caractéristiques pharmacocinétiques
Le phloroglucinol est excrété dans les urines sous forme parentale, sulfo et glucuro-conjugués et comme métabolites hydroxylés.
6. Informations pharmaceutiques
6.1. Liste des excipients
Noyau
Saccharose
Lactose monohydraté
Alginate sodium
Stéarate de magnésium
Talc
Enrobage
Oxyde de titane (E171)
Eudragit E à 12.5%
Saccharose
Gélatine
Hypromellose
Povidone
Silice colloïdale anhydre
Silicates d’aluminium
Silicate de magnésium
Huile de ricin hydrogénée
6.2. Incompatibilités majeures
Non connues.
6.3. Durée de conservation

3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Aucune.
6.5. Nature et composition du conditionnement primaire
Plaquette thermoformée PVC-Aluminium
6.6. Précautions particulières à prendre lors de l’élimination de médicaments vétérinaires non utilisés ou de déchets dérivés de l’utilisation de ces médicaments
Les conditionnements vides et tout reliquat de produit doivent être éliminés suivant les pratiques en vigueur régies par la réglementation sur les déchets.
7. Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
VETOQUINOL
MAGNY VERNOIS
70200 LURE
8. Numéro(s) d’autorisation de mise sur le marché

Molécule Nom déposé Dose Indication en gastro-entérologie Remarque
Acépromazine Calmivet® (V), Vétranquil® (V) 0,03 à 0,1mg/kg IV, SC ou IM (max. 3mg) ou 1 à 2mg/kg PO Tranquilisation lors de transport, effet anti-émétique faible
ACTH Synacthène® (H) 5 mcg/kg minimum IM ou IV Diagnostic de la maladie d’Addison
Adriamycine Adriblastine® (H disponibilité limitée) 25 à 30mg/m2 toutes les 3 semaines Chimiothérapie anticancéreuse (lymphome, carcinome…) Toxicité hématologique, digestive et cardiaque chez le chien et toxicité rénale chez le chat
Albendazole Valbazen®
(V pour ovins, caprins)
25mg/kg PO, 2 fois/j pendant 2 à 5 jours Giardiose
Alginate de sodium Gaviscon® (H) 25mg/kg PO, 2 à 4 fois/j après les repas Reflux gastro-œsophagiens, œsophagite
Alvérine Intestidog® (V), Gastrointestinal Clément® (V) 6mg/kg, 1 fois/j Antispasmodique digestif (gastro-entérites aiguës)
Amikacine Préparation hospitalière Chien : 15–30mg/kg IV, SC ou IM en 1 injection/j Chat : 10–14mg/kg IV, SC ou IM en 1 injection/j Traitement des bactériémies à bactéries Gram négatif (parvovirose, par exemple) Toxicité rénale moindre que la gentamicine
Amoxicilline Amoxival® (V), Clamoxyl® (V et H), Synulox® (V), Vétromoxin® (V) 10-20mg/kg PO, IV, SC ou IM, 2 à 3 fois/j Traitement des bactériémies asociées aux entérites graves, leptospiroses, cholangites. effets secondaires : colite ulcérative
Amphotéricine B Fungizone® (H) 0,5mg/kg en perfusion lente IV, renouveler toutes les 48 heures jusqu’à atteindre la dose cumulative de 4 à 8mg/kg Mycose digestive (candidose, histoplasmoses.) Néphrotoxicité
Amphotéricine B (forme liposomale) Abelcet® (H) Chien : 2-3mg/kg IV, 3 fois/semaine pour une dose cumulative de 24-27mg/kg
Chat : 1mg/kg IV, 3 fois/semaine pour une dose cumuative de 12mg/kg
Ampicilline Albipen® (V), Ampicat® (V), Ampidog® (V), Kalampi® (V), Totapen® (H) 10 à 20mg/kg IV, SC ou IM, 3 fois/j ou 20–40mg/kg PO, 3 fois/j Traitement des bactériémies asociées aux entérites graves, leptospiroses, cholangites…
Amprolium Némaprol® (V pour volailles) 250 à 300mg par chiot, 1 fois/j avec la nourriture Traitement des coccidioses
Apomorphine Apokinon® 0,04 à 0,08mg/kg IM ou SC Induction de vomissements chez le chien Vomissements importants, excitation, nervosité, dépression mentale
Ne pas utiliser chez le chat
Atropine Canidiarix®
(V associé à sulfaguanidine et framycétine) et Atropine sulfate Lavoisier® (H)
0,02 à 0,04mg/kg SC, IM ou IV.
Suivi de la fréquence cardiaque
Antispasmodique viscérale , antisécrétoire salivaire, bronchique et digestif à forte dose Contre-indiqué lors de glaucome à angle fermé, tachycardie, insuffisance cardiaque
Attapulgite Actapulgite® (H) 1 sachet matin et soir pour un animal de 10kg Pansement colique
Azathioprime Imurel® (H) Chien : 2mg/kg/j en 1 prise
pendant 15 jours,
puis tous les 2 jours
pendant 1 mois,
puis 1mg/kg tous les 2 jours
Chat : non recommandé
Maladies inflammatoires chroniques intestinales, hépatites chroniques en complément de corticothérapie Suivi hématologique et biochimique (ALT/ALP) 10 jours après le début du traitement
Bétaméthasone Célestène® (H), Betnesol® solution rectale (H) 0,1-0,2mg/kg PO, 1 à 2 fois/j, 0,15mg/kg/j par voie rectale Colite et rectocolite
Bétanéchol Urécholine® (H) Chien : 5 à 15mg/animal, 3 fois/j
Chat : 1,25 à 5mg/animal, 3 fois/j
En dehors de son usage courant en urologie (atonie vésicale), renforce le tonus du cardia, augmente la motricité gastrique et intestinale Contre-indiqué lors d’obstruction urinaire ou digestive, lors de bradycardie, lors d’asthme félin
Bisacodyl Dulcolax® (H), Contalax® (H) 5mg/animal PO, 1 à 3 fois/j Constipation
Budésonide Entocort® 1 à 3mg/animal/j, 1 fois/j Maladie inflammatoire chronique de l’intestin à dominante colique
Buprenorphine Temgésic® Chien : 0,006-0,02mg/kg IV, Sc ou IM, toutes les 4 à 8 heures Chat : 0,005-0,01mg/kg IV ou IM, toutes les 4 à 8 heures
Butorphanol Dolorex® Chien : 0,2-0,4mg/kg IV, SC ou IM toutes les 2 à 4 heures ; possibilité d’utilisation en perfusion continue à la dose de 0,1 à 0,2mg/kg/h en association avec perfusion continue de kétamine à la dose de 0,4mg/kg/h lors de douleur viscérale marquée Analgésie postopératoire ou lors de pancréatite aiguë
Carboplatin Paraplatin® (H) réservé à usage hospitalier Chien : 300mg/m2 IV toutes les 3 à 4 semaines Chat : 200mg/m2 IV toutes les 4 semaines Chimiothérapie anticancéreuse
Ceftiofur Excenel® (V) 2,2 à 4,4mg/kg SC, 1 à 2 fois/j Antibiothérapie systémique
Céphalexine Rilexine® (V), Thérios® (V) 10 à 30mg/kg PO, SC, IM ou IM, 2 à 3 fois/j Antibiothérapie systémique
Charbon activé Carbo-pulbit® (V), Arkogellules de charbon végétal® (H), Charbon de Belloc® (H) 1 à 4g/kg PO 1 à 2 fois/j Météorisme, gastro-entérite Colore les selles en noir
Chlorambucil Chloraminophène® (H) Chien : 0,1-0,2mg/kg PO, 1 fois/j, puis tous les 2 jours Chat : 2mg/chat tous les 2 jours pendant 2 à 4 semaines puis dégressif Maladie inflammatoire chronique de l’intestin ne répondant pas au traitement corticoïde (surtout chez le chat) ou lymphome digestif de bas grade Suivi hématologique nécessaire
Chlorpromazine Largactil® (H) Chien : 0,2 à 0,4mg/kg PO, IM, SC, 2 à 3 fois/j Antivomitif, sédatif Contre-indiqué chez le chat
Ciclosporine A Atopica® (V), Néoral® (H) Chien : 3-7mg/kg PO en 1 prise/j
Chat : 5mg/kg PO en 1 prise/j
Maladie inflammatoire chronique de l’intestin ne répondant pas au traitement corticoïde (surtout chez le chien) Effets secondaires : vomissements,
immunodépression, hyperplasie gingivale. Suivi de la cyclosporinémie possible : Chien (100-500ng/mL), Chat (250-1000ng/mL) 12 heures après administration
Cimétidine Zitac® (V), Tagamet® (H) 5 à 10mg/kg PO ou IV, 3 à 4 fois/j Gastrite chronique, ulcère digestif, œsophagite de reflux, syndrome de Zollinger-Ellison (anti-acide gastrique anti-H2) Intéraction avec d’autres médicaments métabolisés par les cytochromes P450 (benzodiazépines, métronidazole, théophylline, kétoconazole…), réduire la posologie de 50 % lors d’insuffisance rénale
Ciprofloxacine Ciflox® (H) 5 à 15mg/kg PO, 1 à 2 fois/j Antibiothérapie systémique Éviter chez les animaux en croissance
Cisapride Prépulsid® (H non disponible actuellement) Chien : 0,1 à 1,0mg/kg PO, 2 à 3 fois/j
Chat : 2,5 à 5mg/chat PO, 2 à 3 fois/j
Stases gastriques ou coliques, reflux gastro-œsphagiens, mégacôlon idiopathique félin, mégaœsophage Actuellement indisponible
Clanobutine Bykahépar® (V) 40mg/kg/j PO Constipation,
choléstase non obstructive
Clarithromycin Zéclar® (H) 7,5mg/kg PO, 2 fois/j en association avec métronidazole et amoxicilline Atibiothérapie efficace contre Helicobacter
Clindamycine Antirobe® 12,5-25mg/kg PO, 2 fois/j Toxoplasmose
Clinidium Librax® (H) 0,1-0,25mg/kg PO, 2 fois/j Colite spastique
Clonazépam Rivotril® (H) Chat : 0,1-0,2mg/kg PO, 1 à 2 fois/j Anorexie du chat Effets secondaires : sédation
Clonidine Catapressan® (H) 5 à 10 mcg/kg SC ou PO, 2 à 3 fois/j Traitement adjuvant des diarrhées très réfractaires chez le chat Contre-indiqué lors de diabète sucré, d’insuffisance cardiaque, hypotension, bradycardie
Cobalamine (vitamine B12) Catosal® 250 à 500 mcg/animal SC, 1 fois/semaine pendant 4 à 6 semaines, puis 1 fois/mois Hypovitaminose B12
Colchicine Colchicine opocalcium® (H) 0,01-0,03mg/kg PO, 1 à 2 fois/j Fibrose hépatique, amyloïdose du Shar Pei Effets secondaires : diarrhée, anorexie
Cyclophosphamide Endoxan® 50mg/m2 pendant 4 jours consécutifs par semaine ou 50mg/m2 tous les 2 jours Chimiohérapie anticancéreuse (lymphome) ou maladie infammatoire chronique intestinale ne répondant pas au traitement corticoïde
Cyproheptadine Périactine® (H) 2mg/chat PO, 2 fois/j Dysorexie ou anorexie Efficace chez le chat
Daltéparine Fragmine® Chien : 150 Ul/kg SC toutes les 8 heures Chat : 150 Ul/kg SC toutes les 6 heures. 2 injections/j peuvent être aussi efficaces pour la prévention des thromboses Prévention des thromboses
Dexaméthasone Dexoral® (V), Dexadreson® (V) 0,07-0,2mg/kg PO, IV, SC ou IM, 1 à 2 fois/j Corticothérapie systémique Préférer la predniso(lo)ne lors de maladie inflammatoire intestinale
Diazépam Valium Roche® (H) 0,05 à 0,4mg/kg PO, IV, intrarectal Dysorexie ou anorexie chez le chat Cas d’hépatite médicamenteuse documentés chez le chat
Diazoxide Proglycem® (H non disponible actuellement en France) 5mg/kg PO, 2 fois/j avec le repas Hypoglycémie associée à l’insulinome Ptyalisme, vomissements, diarrhée
Difloxacine Dicural® (V) Chien : 5-10mg/kg PO, 1 fois/j Entérite à germes sensibles (salmonellose, par exemple), prévention et traitement des bactériémies Gram négatif, colite histiocytaire
Dimenhybrinate Nozévet® (V), Nausatil® (V), Oponausée® (V), Dramamine® (H) 8mg/kg PO, 3 fois/j Mal du transport Somnolence
Dioctylsulfosuccinate de sodium Manalax® (V), Sorbicarax® (V), Norgalax® (H) 0,03 à 0,12mg/animal PO, 2 fois/j Constipation passagère
Diphénoxylate Diarsed®
(H associé à atropine)
0,05 à 0,1mg/kg PO, 3 fois/j Diarrhées aiguës Ne pas utiliser chez le chat
Dolasétron Anzemet® (H) 0,6-1,0mg/kg PO ou IV, 1 fois/j Vomissements importants en particulier ceux induits par la chimiothérapie Forme orale peu pratique chez les petits animaux
Dompéridone Motilium Vét® (V), Motilum® (H) 0,3mg/kg PO, 2 fois/j Vomissements, stase gastrique, reflux gastro-œsphagiens Galactorrhée
Doxorubicine Adriamycine® (H) Chien < 10kg : 1mg/kg IV strict toutes les 3 semaines Chien > 10kg : 30mg/m2 IV strict toutes les 3 semaines Chat : 20-25mg/m2 IV strict toutes les 3 semaines Chimiothérapie anticancéreuse (lymphome, carcinome…) Toxicité hématologique, digestive et cardiaque chez le chien et toxicité rénale chez le chat
Doxycycline Ronaxan® (V), Doxyval® (V), Vibramycine® (H) 10mg/kg PO en 1 pq avec un repas Entéropathie répondant aux antibiotiques Vomissements.
Faire systématiquement avaler de l’eau après administration (risque d’œsophagite et sténose)
D-Pénicillamine Trolovol® (H) 10-15mg/kg PO 2 fois/j Hépatites par surcharge en cuivre Effets secondaires : diarrhée
Droperidol Droleptan® (H) 0,1mg/kg IM Mal du transport Insuffisance cardiaque
Émodepside + praziquantel Profender® (V) Une pipette à déposer sur la peau entre les épaules par chat Infection par Ancylostoma spp., Toxocara cati, Dipylidium caninum et Taenia spp. chez le chat
Énoxaparin Lovenox® (H) Chien : 0,8mg/kg SC toutes les 6 heures Chat : 1,25mg/kg SC toutes les 6 heures Prévention des thromboses
Enrofloxacine Baytril® (V) Chien : 2,5 à 20mg/kg PO en 1 pq
Chat : 5mg/kg PO en 1 pq
Entérite à germes sensibles (salmonellose, par exemple), prévention et traitement des bactériémies Gram négatif, colite histiocytaire Interaction avec cartilage de croissance des chiots, ne pas surdoser chez le chat (dégénérescence rétinienne aiguë)
Enzymes pancréatiques Tryplase® (V) Eurobiol® (H), Créon® (H) 1 à 2 gélules par repas Insuffisance pancréatique exocrine Mélanger à la ration alimentaire
Epsiprantel Cestex® (V) Chien : 5,5mg/kg PO Chat : 2,75mg/kg PO Infection par Dipylidium spp. et Taenia spp. chez le chien et le chat
Erythromycine Éry® 125, 250 et 500 (H) 0,5 à 1mg/kg PO, 3 fois/j En dehors de ses propriétés antibiotiques (à plus forte dose), utilisé pour ses effets prokinétiques gastriques Intéractions médicamenteuse avec théophylline et digoxine
Ésérine Feligastryl® (V), Pilocat® (V) 0,5 à 1mg/chat PO en 2 prises pendant 3 jours consécutifs Prévention des occlusions gastrointestinales par trichobézoards chez le chat
Famotidine Pepdine® (H), Pepcidac® (H) Chien : 0,5mg/kg PO, IV, SC ou IM, 1 à 2 fois/j Gastrite chronique, ulcère digestif, œsophagite de reflux, syndrome de Zollinger-Ellison (anti-acide gastrique anti-H2)
Fenbendazole Panacur® (V) 50mg/kg PO en 1 pq pendant 3 à 7 jours consécutifs Traitement des infections digestives à Toxocara spp., Ancylostoma spp., Uncinaria spp., Trichuris spp., Taenia spp., Giardia spp.
Fentanyl Duragésic® (H) Chien de 10 à 20kg : patch de 50mg/h pendant 3 jours Chat : 25mg/h tous les 5 jours Analgésie postopératoire ou lors de pancréatite aiguë
Fer (sulfate ferreux) Fumafer® (H) Chien : 100-300mg/chien PO en 1 pq
Chat : 50-100mg/chat PO en 1 pq
Anémies ferriprives Colore les selles en noir
Filgrastim
(granulocyte colony stimulating factor : GCSF)
Neupogen® (H) 5 mcg/kg/j SC jusqu’à numération neutrophilique > 3000/mcL Neutropénie induite
par la chimiothérapie ou maladie
infectieuse (Felv, parvovirus)
Le développement d’anticorps et le coût limitent son utilisation dans le temps
Fludrocortisone Florinef® (H) Chien : 0,02mg/kg PO en 1 pq Chat : 0,1-0,2mg/chat PO en 1 pq Traitement minéralocorticoïde de la maladie d’Addison Ajustement de la dose par suivi du ionogramme
Furosémide Furozénol® (V), Dimazon® (V), Lasilix® (H) 1-4mg/kg PO, IV, SC ou IM, 2 à 3 fois/j Ascite secondaire à une hypertension portale
Gemfibrozil Lipur® (H) Chien : 150 à 300mg/animal PO, 2 fois/j
Chat 10mg/kg PO, 2 fois/j
Traitement des hypertriglycéridémies importantes persistant après traitement causal et diététique Diarrhée, vomissements et douleur abdominale
Gentamicine Septigen® 10 et 40, Gentalline® 10, 20 et 40(H) Chien : 6-8mg/kg IV, 1 fois/j Chat : 5-8mg/kg IV, 1 fois/j Traitement des bactériémies à bactéries Gram négatif (parvovirose, par exemple) Toxicité rénale : suivi du culot urinaire, de l’urée et de la créatine pendant le traitement
Glucagon Glucagen® (H) 50ng/kg en bolus IV puis en perfusion continue à 10-40mg/kg/minute Traitement de l’hypoglycémie associée à une hyperinsulinémie Ne peut être utilisé qu’en hospitalisation
Glutamine Préparation magistrale 0,25g/kg/j PO dilué dans de l’eau, 2 fois/j Soutien nutritionnel de l’épithélium intestinal
Glycopyrrolate Robinul® (V) 0,005-0,01mg/kg IV, IM ou SC En plus de son indication dans le traitement des bradyarythmies, propriétés antispasmodique viscérale, antisécrétoire salivaire, bronchique et digestif Tachycardie
Granisétron Kytril® (H) 0,1 à 0,5mg/kg PO ou IV, 2 fois/j Comme l’ondansetron et le dolasetron, traitement des vomissements réfractaires
Halopéridol Haldol® (H) 0,02mg à 0,10mg/kg PO Mal du transport Abaissement du seuil épileptogène
Héparine NF Héparine choay® (H) 200 UI/kg SC toutes les 6-8 heures (nombreux autres protocoles) Prévention des thromboses Suivi par la mesure du temps de céphaline kaolin Objectif thérapeutique : TCA du malade = 1,5-2,5 x TCA du témoin ou activité anti-fXa située en 0,35 et 0,7 U/mL
Huile de paraffine Huile de paraffine Gilbert® (H), Laxatone® (V) Chien : 2 à 30mL PO, 2 fois/j Chat : 2 à 10mL PO, 2 fois/j Constipation Risque de pneumonie lipidique exogène chez le chat Préférer la forme en pâte
Hydrocortisone Hydrocortisone Roussel® (H), Hydrocortisone Upjohn® (H) 5mg/kg PO, 2 fois/j Traitement de l’hypocorticisme spontané ou iatrogène Éviter dans l’indication  » anti-inflammatoire  » à cause de l’effet minéralocorticoïde important
Hydroxyde d’aluminium Gastro-intestinal Clément® (V), Maalox® (H) 2 à 10mL PO, 2 à 6 fois/j Gastrite chronique, ulcère digestif, œsophagite de reflux, syndrome de Zollinger-Ellison (anti-acide gastrique neutralisant), chélateur du phosphore Éviter l’administration concomitante d’autres médicaments Constipation, hypophosphatémie lors d’utilisation prolongée
Interféron oméga Virbagen® (V) Chien : 2,5 millions d’unité/ kg/j IV pendant 3 jours Parvovirose canine
Ipéca (sirop) Préparation magistrale 1 à 2mL/kg (ne pas dépasser 15mL), renouvelable 20 minutes plus tard Emétique utilisé dans le traitement des intoxications Ne pas utiliser chez les animaux léthargiques, avec troubles nerveux ou respiratoires
Kaolin + pectine Kaomycine® (V), Kaopectate® (V) 1 à 2mL/kg PO, 2 à 4 fois/j Entérite, gastrite, météorisme intestinal Éviter l’administration concomitante d’autres médicaments
Kétoconazole Kétofungol® (V), Nizoral® (V) 5mg/kg PO 2 fois/j après un repas Candidose digestive, traitement des fistules périnéales en association avec la cyclosporine Hépatotoxicité
Lactulose Duphalac® (H) 0,5mL/kg PO, 2 à 3 fois/j Constipation (laxatif osmotique) et encéphalose hépatique (acidifiant colique) Ajuster la dose à la consistance des selles
L-Asparaginase Kidrolase® (H) 400 Ul/kg IM Chimiothérapie des lymphomes Réaction d’hypersensibilité (surtout si IV), syndrome de lyse tumorale aiguë, pancréatite aiguë
Lidocaïne Forme injectable
non disponible actuellement
en France
Chien : bolus de 2 à 8mg/kg IV puis perfusion continue à la dose
de 0,025-0,08mg/kg/minute Chat : bolus de 0,25 à 0,50mg/kg IV puis perfusion continue à la dose de 0,01-0,02mg/kg
Tachyarythmies ventriculaires, rares cas de fibrillation atriale Troubles nerveux à forte dose
Lomustine Bélustine® (H) 60 à 80mg/m2 PO toutes les 3 à 5 semaines Chimiothérapie des mastocytomes et lymphomes
Lopéramide Lopéral® (V), Imodium® (H) 0,1mg/kg PO, 2 à 3 fois/j Diarrhées aiguës Contre-indiqué chez Colley, Berger australien et races apparentées
Mannitol Manicol® (H) 1g/kg en 2 pq Constipation (laxatif osmotique)
Marbofloxacine Marbocyl® (V) 2mg/kg/j en 1 pq Entérite à germes sensibles (salmonellose), prévention et traitement des bactériémie Gram négatif, colite histiocytaire Éviter chez les animaux en croissance
Maropitant Cérénia® (V) 1mg/kg/j SC ou 2mg/kg/j PO ; 8mg/kg PO contre le mal des transports Vomissements et mal des transports
Mésalazine Pentasa® (H) 1 à 2mg/kg PO, 2 fois/j ou intrarectal (solution rectale 4g/60mL) Rectocolites Ne pas utiliser chez le chat
Méthylprednisolone Dépomédrol® (V), Oro-médrol® (V), Solumédrol® (V et H) 0,4 à 1mg/kg PO en 1 pq puis dégressif, 2mg/kg IM Maladies inflammatoires chroniques intestinales, hépatites chroniques, pancréatites chroniques félines
Métoclopramide Primpérid® (V), Primpéran® (H) 0,2 à 0,5mg/kg PO, IM, SC ou IV, 2 à 4 fois/j Vomissements,
reflux gastro-œsophagiens,
stase gastrique
Effets secondaires : effets extrapyramidaux chez chiens de petite taille et chat
Métopimazine Vogalène® (H) Chiens : 0,5 à 3mg/kg PO, IV, SC ou IM, 2 fois/j Chats : 0,125mg/kg PO, IV, SC ou IM, 2 fois/j Vomissements
Métronidazole Flagyl® (H), Buccoval® et Stomorgyl® (V associé à spiramycine) 10 à 15mg/kg PO ou IV, 2 fois/j Entéropathie répondant à l’administration d’antibiotiques, infections bactéries anaérobies, encéphalose hépatique Effets secondaires : syndrome vestibulaire
Milbémycine oxime Interceptor® (V) 0,5mg/kg PO, 1 fois/mois Infection digestive à Ancylostoma spp., Toxocara spp., Trichuris spp. Utiliser avec précaution chez le Colley et races apparentées
Misoprostol Cytotec® (H) 1 à 5mg/kg PO, 2 à 3 fois/j Prévention des ulcères digestifs associés à l’administration d’AINS Effets secondaires : diarrhée, douleurs abdominales Contre-indiqué lors de gestation
Morphine Morphine chlorhydrate Lavoisier® ou Cooper® (H) 0,5mg/kg IM ou SC toutes les 3 à 6 heures Analgésie postopératoire ou lors de pancréatite aiguë
Moxidectine Advantage® (V) (en association avec l’imidaclopride) 2,5mg/kg Infection parasitaire digestive
Naloxone Narcan® (H) 0,02 à 0,04mg/kg IV Intoxication aux morphimique (morphine, lopéramide…) Utile pour le diagnostic
et le traitement de l’intoxication
au lopéramide chez le Colley
N-butylscopolamine Estocelan® (V) 0,5 à 1mg/kg PO, SC ou IM Colique spasmodique, diarrhée Effets secondaires : effet sédatif, tachycardie et sécheresse buccale
Néomycine Néomydiar® (V), Entérotab® (V associé à sulfaguanidine et atropine), Diarcap® (V associé à silicate d’aluminium et de magnésium) 20mg/kg PO 2 à 3 fois/j Diarrhées aiguës, encéphalose hépatique Éviter lors d’insuffisance rénale
Néostigmine Prostigmine® (H) 0,04mg/kg IM toutes les 6 heures Myasthenia gravis, mégaœsophage associé à une Myasthenia gravis focale, constipation grave Effets secondaires : bradycardie, ptyalisme, diarrhée, vomissements, hypersécrétion bronchique
Nifuroxazide Ercéfuryl® (H) 10 à 20mg/kg PO, 2 à 3 fois/j Diarrhées aiguës
Nystatine Mycostatine® (H) 100 000 UI PO, toutes les 6–8 heures Candidose digestive Anorexie, vomissements, diarrhée
Octréotide Sandostatine® 2 à 4 mcg/kg SC, 2 à 3 fois/j Traitement médical des cas réfractaires d’hypoglycémie due à un insulinome et des cas de gastrinome
Olsalazine Dipentum® (H) 10 à 15mg/kg PO, 2 à 3 fois/j Colite chronique Kératoconjonctivites sèches plus rares que lors de l’utilisation de sulfasalazine
Oméprazole Mopral® (H), Zoltum® (H) 0,7mg/kg PO en 1 prise le soir Gastrite chronique, ulcère digestif, œsophagite de reflux, syndrome de Zollinger-Ellison (inhibiteur de la pompe à protons) Diarrhée
Ondasétron Zophren® (H) 0, à 0,2mg/kg IV, 2 à 4 fois/j ou 0,5 à 1mg/kg PO, 1 à 2 fois/j Vomissements réfractaires ou induits par une chimiothérapie anticancéreuse
Orbifloxacine Orbax® (V) 2,5 à 7,5mg/kg PO, 1 fois/j Infections sensibles aux fluoroquinolones Éviter chez les animaux en croissance et ne pas dépasser 2,5mg/kg chez le chat (cécité brutale)
Oxazépam Sérésta® (H) 2mg/chat PO, 2 fois/j Traitement symptomatique de l’anorexie chez le chat
Pantoprazole Eupantol® (H), Inipomp® (H) 1,5mg/kg PO en 1 prise le soir Anti-acide gastrique (inhibiteur de la pompe à proton) Effets secondaires : diarrhée
Paraffine Laxatone® (V),
Catmalt® (V),
Huile de paraffine Gilbert® (H)
1mL/kg PO, 2 à 3 fois/j Constipation (lubrification colique) Ne pas administrer à la seringue chez le chat : pneumonie lipidique
Paromomycine Préparation hospitalière 150mg/kg PO, 1 à 2 fois/j pendant 5 jours Cryptosporidiose Toxicité rénale et cécité chez certains chats
Péroxyde d’hydrogène 3 % (eau oxygénée) Eau oxygénée Gilbert® (H) 1 à 2mL/kg PO,
peut être renouvelé 2 à 3 fois
à 10 minutes d’intervalle
Émétique utilisé dans le traitement des intoxications Ne pas utiliser chez les animaux léthargiques, avec troubles nerveux ou respiratoires
Phénobarbital Gardénal® (H) 2,5mg/kg PO, 2 fois/j Ptyalisme  » répondant à l’administration de phénobarbital  » Effet sédatif transitoire les premiers jours
Phloroglucinol Spasmoglucinol® (V), Spasfon® (H) 4 à 8mg/kg PO ou SC, 2 fois/j Colique spasmodique
Phosphate d’aluminium Phosphaluvet® (V),
Phosphalugel® (H)
145mg/kg PO, 2 à 4 fois/j Anti-acide (neutralisant) Éviter lors d’insuffisance rénale chronique avec hyperphosphorémie
Pipérazine Ascapipérazine® (V) 100mg/kg PO, renouveler 3 semaines après Ascaridiose
Potassium (gluconate) Sofcanis Félin Sénior® (V),
Gluconate de potassium H3
santé® (H),
Potassium Oligosol® (H)
2mEq/4,5kg PO avec repas 2 fois/j Hypokaliémie Suivi du ionogramme nécessaire
Praziquantel Droncit® (V), Drontal P® Contre giardiose, dose de l’AMM pendant 3 jours consécutifs Infection digestive à Dipylidium spp., Taenia spp., Echinococcus spp. et Giardia spp.
Predniso(lo)ne Mégasolone® (V),
Microsolone® (V),
Dermipred® (V),
Cortancyl® (H)
0,25 à 4mg/kg/j PO en 1 ou 2 pq Maladies inflammatoires chroniques intestinales, hépatites chroniques, pancréatites chroniques félines Effets secondaires (ceux de la corticothérapie) : polyuropolydypsie, polyphagie, diabète sucré, syndrome de Cushing iatrogène
Prifinium Prifinial® (V) 1 à 2mg/kg/j PO, SC, IM en 1 ou 2 pq Diarrhée aiguë, colique spasmodique Effets secondaires : tachycardie
Psyllium Psyllium Langlebert® (H), Parapsyllium® (H) Chat : 1 à 4 c. à thé de graines/chat mélangé à la nourriture humide Chien : 1 à 2 c. à soupe de graines ou poudre/25kg mélangé au repas Constipation chronique, colite répondant à l’administration de fibres Vérifier l’hydratation
Pyrantel Strongid® (V) 5 à 10mg/kg PO, renouveler 15 jours après Infection digestive aux ascaris, vers à crochets et à Physaloptera spp. Peut être utilisé chez les jeunes chiots
Pyridostigmine Mestinon® (H) 0,2 à 2mg/kg PO, 2 à 3 fois/j Myasthenia gravis, mégaœsophage associé à une Myasthenia gravis focale, constipation grave Effets secondaires : bradycardie, ptyalisme, diarrhée, vomissements, hypersécrétion bronchique
Ranitidine Azantac® (H), Raniplex® (H) 0,5 à 2mg/kg PO ou IV 2 à 3 fois/j Gastrite chronique, ulcère digestif, œsophagite de reflux, syndrome de Zollinger-Ellison (anti-acide gastrique anti-H2), parésie gastrique (prokinétique)
Ronidazole Disponibilité réduite 30mg/kg PO 2 fois/j pendant 14 jours Infection digestive à Tritrichomonas spp. chez le chat Signes nerveux centraux à forte dose
S-Adényl-méthionine (SAMe) Zentonyl® (V) 20mg/kg PO, 1 fois/j à jeûn Hépatoprotecteur lors d’hépatite chronique, lipidose, cholangites
Salicylate de Bismuth Pepto-Bismol® (H) uniquement aux États-Unis 0,25mL/kg PO, 4 fois/j Traitement symptomatique des diarrhées aiguës. Fait partie d’un protocole de trithérapie anti-Helicobacter(en association avec métronidazole et amoxicilline) Traitement cours chez le chat à cause du composé salicylé
Silymarin Légalon® (H) 20 à 50mg/kg/j en 1 à 2 prises Traitement précoce de l’ingestion d’amanite phalloïde, hépatoprotecteur lors d’hépatite chronique, cholangites
Smectite Smectivet® (V), Smecta® (H) 250mg/kg PO, 2 fois/j Diarrhées aiguës
Spiramycine Stomorgyl® (V), Buccoval® (V), Spiraphar® (V) 100 000 Ul/kg en 1 prise Sialoadénite bactérienne, diarrhées aiguës
Spironolactone Prilactone® (V) 2mg/kg, 1 à 2 fois/j En dehors de son utilisation en cardiologie, traitement de l’ascite secondaire à l’hypertension portale
Streptozocine Disponibilité réduite 500mg/m2 avec protocole de diurèse forcée Chimiothérapie de l’insulinome Néphrotoxicité importante
Sucralfate Ulcar® (H), Keal® (H) 30mg/kg PO, 2 à 4 fois/j Ulcères gastriques, gastrite, chéateur du phosphore Éviter l’administration concomitante d’autres médicaments
Sulfaguanidine Canidiarix® (V associé à atropine et framycétine), Félidiarix® (V), Entérotab® (V), Intestidog® (V) 20mg/kg PO, 2 fois/j Diarrhées aiguës Effets secondaires limités grâce à sa faible absorption systémique
Sulfaméthoxazole Sultrian® (V), Bactrim® (H) 30mg/kg PO ou SC, 2 fois/j Diarrhées aiguës Effets secondaires (ceux des sulfamides) : hépatopathie aiguë, dermite, arthrite…
Sulfasalazine Salazopyrine® (H) Chien : 25mg/kg PO 2 fois/j Colites chroniques Suivi de la sécrétion lacrymale nécessaire lors de traitement au long cours
Tacrolimus Protopic® 1 application matin et soir Fistules péri-anales
Tétracycline Félibiotic® (V), Clemycine® (V), Hexacycline® (H) Chien : 25mg/kg PO, 2 fois/j Chat : 12,5mg/kg PO, 2 fois/j Entéropathie répondant à l’administration d’antibiotiques Effets secondaires : vomissements, dyschromie dentaire lorsque utilisé chez des animaux de moins de 6 mois
Thiamine (vitamine B1) Corébral® (V), B complex® (V) 1 à 2mg IM ou 4mg/kg PO Carence en thiamine (régime poisson cru ou troubles entéritiques gaves)
Tiémonium Spasmodol® (V), Viscéralgine® (H) 1mg/kg PO, SC ou IM, 2 fois/j Diarrhées aiguës, colique spasmodique
Toltrazuril Baycox® (V) 15 à 30mg/kg PO 1 fois/j pendant 3 à 6 jours Traitement alternatif des coccidioses digestives
Trimébutine Débridat® (H) 10mg/kg PO, 3 fois/j Colique spasmodique, diarrhée aiguë
Tylosine Tylan® buvable 100g (V) 10mg/kg PO, 2 à 3 fois/j avec le repas Colite chronique, entéropathie répondant à l’administration d’antibiotique
Ursodeoxycholate Ursolvan® (H), Délursan® (H) 10-15mg/kg PO, 1 fois/j avec un repas Choléstase, hépatite chronique Contre-indiqué
lors de choléstase obstructive
Vinblastine Velbé® (H) 2mg/kg IV lente Chimiothérapie des lymphome et mastocytome Effets secondaires digestifs et hématologiques
Vincristine Oncovin® (H) 0,5-0,7mg/m2 Chimiothérapie des lymphome et mastocytome Effets secondaires digestifs et hématologiques
Vitamine B1 Cf. thiamine
Vitamine B12 (cobolamine) 100 à 250 mcg/animal, 1 fois/semaine Hypovitaminose B12 secondaire à entéropathie chronique ou insuffisance pancréatique exocrine
Vitamine K1, Vitamine K1® (V), Vitamine K1, Roche® (H) 2,5 à 5mg/kg IV, SC, IM ou PO, 1 fois/j En dehors de son usage courant en toxicologie, utilisation dans la prévention ou le traitement des déficits en vitamine K associés à la maldigestion des graisses (cholestases importante, insuffisance pancréatique excrine…)
Xylazine Rompun® (V) 0,44mg/kg IM En dehors de ses propriétés anesthésiantes,
utilisé comme émétique chez le chat
Zinc (acétate ou gluconate) Zincaderm® (V), Rubozinc® (H) 10mg/kg PO 2 fois/j, 1 heure avant le repas Traitement des hépatites cupriques Vomissements fréquents : donner alors après le repas. Suivi de la concentration sérique recommandé
Objectif : 200–400 mcg/dL

H : présentation humaine.
V : présentation vétérinaire.

Les maux de ventre sont des motifs fréquents de consultation chez le vétérinaire. De nombreuses causes peuvent expliquer ces douleurs abdominales, certaines sont bénignes, d’autres sont plus graves. Nous vous expliquons ici comment les reconnaitre et comment les gérer.

1) Comment savoir si mon chien a mal au ventre?

Les chiens, comme bien d’autres animaux, ont tendance à masquer leurs symptômes. Ainsi, il n’est pas toujours évident de savoir quand votre compagnon a mal au ventre. Certains indices peuvent cependant vous mettre sur la voie.

D’un point de vue digestif tout d’abord, les vomissements, constipations, diarrhées et autres modifications de l’aspect des selles sont autant d’indicateurs possibles de maux de ventre. D’un point de vue urinaire ensuite, tout changement doit être pris en compte, que ce soit dans la couleur, dans la quantité ou bien dans la fréquence d’émission des urines. Enfin, au niveau du comportement et de l’état général, les chiens douloureux peuvent être moins vifs ou moins gourmands. Certains peuvent aussi hésiter au moment de se coucher, ils se tournent et se retournent pour adopter une certaine position. En cas de douleurs importantes, le chien peut mettre la tête entre ses pattes avant en relevant le postérieur, un peu comme s’il priait.

Cependant, ces signes ne prouvent pas directement que votre chien a mal au ventre. Si, à la lumière des éléments décrits plus haut, vous pensez que votre animal est douloureux, vous pouvez essayer de lui palper doucement le ventre. S’il réagit, il est probable que votre suspicion soit fondée.

2) Pourquoi mon chien a mal au ventre ?

Les origines des maux de ventre chez le chien sont extrêmement variées et il serait fastidieux de toutes les énoncer ici. Nous parlerons donc uniquement des causes les plus fréquentes. Pour faire simple, les douleurs de l’abdomen peuvent avoir deux origines : l’appareil digestif ou ses annexes (foie et pancréas) et l’appareil uro-génital.

Les douleurs digestives sont reliées à un large éventail d’affections. Parmi les causes les plus fréquentes, on retiendra l’intoxication et l’ingestion de corps étrangers. Les canidés sont en effet peu regardant sur ce qu’ils avalent, or de nombreuses substances toxiques sont susceptibles de rendre votre chien malade. Il en va de même pour les multiples objets qui pourraient se retrouver par mégarde dans son estomac. Autre cause de violents maux de ventre, la dilatation-torsion de l’estomac, une affection qui survient brutalement et qui concerne surtout les chiens de grande taille mais peut parfois toucher les chiens plus petits. Il s’agit d’une urgence chirurgicale absolue. Nous pouvons également noter toutes les inflammations intestinales qui peuvent avoir une origine infectieuse, parasitaire ou alimentaire, cette dernière étant l’équivalent d’une indigestion.

Les douleurs liées à l’appareil uro-génital sont moins fréquentes. Il peut s’agir d’une infection de la vessie ou bien des reins. Il est également possible de constater la formation de calculs dans les reins, la vessie ou les canaux acheminant l’urine. Chez le mâle, on peut observer des affections de la prostate. Cette dernière devient plus volumineuse, plus sensible et donc plus douloureuse. Concernant la chienne, on pense essentiellement au pyomètre qui est une accumulation de pus dans l’utérus.

3) Comment réagir ?

Nous l’avons vu les signes et les causes de maux de ventre chez le chien sont très divers. Alors quelle conduite adopter ?

Avant tout, il faut distinguer ce qui est urgent de ce qui ne l’est pas. Ainsi, soyez attentif au contexte d’apparition des douleurs. Si celles-ci apparaissent brutalement, il faut prendre la chose au sérieux. De même la rapidité d’évolution est un indicateur fiable de l’urgence de la situation. Plus l’état du chien se dégrade vite, plus la situation peut être grave. Par ailleurs, une atteinte de l’état général indique bien souvent une pathologie sérieuse. Cette baisse de l’état général se traduit, entre autres, par un abattement et une perte d’appétit. Si vous reconnaissez une des situations précédemment décrites, il est crucial de contacter un vétérinaire au plus vite. Bien entendu, les chiots, les chiens âgés ou malades sont susceptibles de voir leur état se dégrader plus rapidement, il faut donc redoubler de vigilance lorsqu’ils souffrent de maux de ventre.

A l’inverse, si vous pensez que votre chien exprime des gênes légères ou passagères au niveau du ventre, il est inutile de s’affoler. Vous pouvez commencer par vérifier s’il est bien couvert d’un point de vue antiparasitaire. Il est en effet recommandé de traiter votre compagnon tous les trois à six mois avec des vermifuges adaptés. Si votre animal est à jour de ses vermifugations, vous pouvez vous pencher sur son alimentation. Pour commencer, il faut éviter de donner des restes de table, ils sont bien souvent peu digestes. Ensuite, vous pouvez regarder la composition de son alimentation. Elle contient une source de glucides et une source de protéine qu’il est possible de changer en proposant un nouvel aliment. Attention, il est important de bien faire une transition entre ces deux alimentations. Ainsi, commencez par donner 3/4 de l’ancienne pour 1/4 de la nouvelle pendant 3 ou 4 jours, ensuite passez à un ratio de 50 % ancienne – 50 % nouvelle sur la même durée, puis 1/4 ancienne – 3/4 nouvelle pour finir à une ration 100 % nouvelle au bout de 10 jours environ. En cas de doute, il est nécessaire de consulter un vétérinaire. Lui seul pourra approfondir les recherches et poser un diagnostic sûr.

maladie de crohn

par MURIEL Pouppeville Le Dimanche 06 Mai 2018 à 07:14

Bonjour, je voulais vous faire part de mon expérience avec mon petit chien de 4,5 kg croié chihuahua pincher. Depuis tout petit, il réagit mal à certains aliments et a fait des diarrhées hémorragiques. Après beaucoup de discussions et traitements, avec mon véto, on a découvert qu’il était intolérant à pas mal d’aliments (probème de la race des chihuahuas) : le riz surtout(même les brisures) et attention il y en a presque toujours dans les cérales, le blé en général, la viande de boeuf, les produits laitiers pour citer les plus importantes.

Il mange aujourd’hui et tout va bien : de la volaille poulet ou dinde, des légumes comme carotte, courgette, endive, haricots verts (poireau non) et comme cérales des graines de sarrasin bio (millet aussi mais un peu moins) cuitres dans l’eau. Je cuis tout à la vapeur douce dans un vitaliseur et je mixe le sarrasin et les légumes pour faire une bonne purée (je mange la même soupe d’ailleurs). Vous pouvez vérifier le sarrasin est un excellent aliment très digeste et apportant beaucoup de vitalité. Je suis scentifique et vous assure de ces infos. Pa des reste de table ou de petits à côtés.

Pour son poids, je donne environ 120 gr cuits de volaille (souvent 140!), 60 gr de sarrasin pesé sec et 100 gr de légumes pesés secs. J’ajoute un petit peu d’huile de colza et je lui donne à boire environ 150 ml d’eau Courmayeur pour le calcium. De temps en temps, une cure de Tonivit pour les vitamines (3 fois par an environ) et il prend du Sitalan pour prévenir la cataracte.

Mon chien a 13 ans et se porte très bien, plus de problèmes digestifs. Faîtes attention à ne pas dépasser la dose de légumes, trop de fibres lui donne de la gastrite et des diarrhées (dans ce cas là, lui donner pendant 2 à 3 jours que de la volaille et réintroduire très doucement les légumes et les cérales). Ce sont aussi des petits chiens nerveux, parfois le stress peut accentuer les problèmes digestifs, donc du calme.

Tout cela pour vous dire que l’alimentation règle tous les problémes digestifs de ces petits chiens.

Unae autre info de taille: METROBACTIN est un vrai poison, mon chien en a pris et a eu dès le début de très fortes diarrhées et l’apparition de squames sur la peau! En lisant l’arrière de la boîte, il est aussi écrit qu’il provoque des mutations génétiques et donc des cancers chez les animaux de labo donc on imagine bien sut tout le monde et qu’il faut le manipuler avec des gants ce que l’on ne m’a pas dit. Atteinte d’un cancer du sein (ça va pour l’instant), j’ai halluciné que l’on ne m’ai rien dit.

Pour moi, le SMECTA règle les problèmes avec une diète de 24 heures.

J’espère que vos petits toutous et vous allez surmonter ces soucis digestifs .

Alors, tranquillisez-vous avec ces problèmes digestifs, faîtes bien suivre ces régimes à vos petits toutous

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