Table des matières
- Association de protection des animaux Croc Blanc
- Les actualités
- Vers une cohabitation homme-animal éthique et durable
- Les associations partenaires de la démarche
- SPA du Bas-Rhin : davantage d’animaux abandonnés et moins d’adoptions
- Saturation des refuges
- Amende salée
- Trouver un maître
La SPA de Strasbourg organise ce week-end le Noël des Animaux au refuge rue de l’Entenloch. Pour les dernières portes ouvertes de l’année, de nombreux bénévoles seront présents afin d’accueillir les visiteurs autour d’un verre de vin chaud. Au programme : plusieurs stands de jouets, des décorations de Noël et surtout l’occasion pour les pensionnaires du refuge de trouver une nouvelle famille et ainsi passer Noël au chaud.
Le rendez-vous annuel du Noël des Animaux aura lieu ce samedi 7 et ce dimanche 8 décembre, de 10h à 17h à la SPA de Strasbourg.
Actuellement, le refuge compte une cinquantaine de chiens, un grand nombre de chats et quelques NAC (nouveaux animaux de compagnie) (essentiellement des lapins) qui attendent toujours de trouver une famille qui voudra les accueillir. Si la présidente Danielle Gilliot se dit soulagée que beaucoup d’animaux aient trouvé un foyer en cette fin d’année, elle confie ne jamais se sentir à l’abri d’une vague d’abandons massive : “Il y a deux ans par exemple, on a eu une flopée de vieux animaux abandonnés juste au début du mois de décembre.”
“Un animal ne sera jamais un cadeau de Noël !”
La présidente souhaite également sensibiliser les Strasbourgeois et rappelle : “Un animal ne doit pas être et ne sera jamais un cadeau de Noël ! Et ce n’est pas le but de la démarche pour ce Noël des Animaux.” Elle précise que les bénévoles y seront très attentifs et prêts à expliquer aux visiteurs en quoi “offrir” un animal n’est jamais une bonne idée.
L’objectif du Noël des Animaux, c’est d’inviter tous ceux qui le souhaitent à passer un moment festif et donner un avant-goût de Noël. Évidemment, l’événement est ouvert à tous ceux qui envisagent d’adopter un pensionnaire, mais aussi à ceux qui veulent découvrir le refuge, se renseigner, ou tout simplement soutenir la protection animale.
En cette période de froid hivernale, alors que la température baisse dans les chenils, Danielle Gilliot souhaite faire comprendre que les animaux ont besoin de nous et en particulier de chaleur, au sens propre comme au figuré.
Des jouets pour animaux, de la déco et du vin chaud
Plusieurs stands seront installés afin de proposer des jouets (pour chiens et pour chats), des manteaux ou encore des paniers pour faire plaisir à nos compagnons à quatre pattes. Les participants pourront aussi découvrir un espace de vente de décorations de Noël avec de nombreuses bougies et lampes. Tous les fonds récoltés permettront de soutenir financièrement le refuge.
Noël des Animaux 2018
© SPA de Strasbourg
Enfin, puisqu’il important de tenir son estomac bien au chaud, du vin chaud sera disponible sur place ainsi que d’autres boissons. Plusieurs bénévoles du refuge prépareront également pour l’occasion les traditionnels Bredeles et des pâtisseries faites maison ! Pour les plus gloutons, une petite restauration vegan sera accessible avec des hamburgers, ainsi que des knack et des tartes flambées.
Noël des Animaux 2018
Installée dans le quartier Cronenbourg, au 7, rue de l’Entenloch, depuis août 2015, la SPA de Strasbourg lance aujourd’hui un appel aux dons en réponse aux agissements de la SPA de Paris. En effet, depuis le 3 janvier dernier, l’organisme parisien a décidé de mettre en place une collecte de dons dans les rues de notre ville, sans en avertir le personnel strasbourgeois qui ne verra jamais la couleur de cet argent. Et pour cause : ces deux organismes ne sont pas liés. Pour mieux comprendre les sources du problème et mettre des visages sur les bénévoles et les résidents de la SPA de Strasbourg, nous sommes partis à leur rencontre.
» La SPA de Strasbourg est complètement indépendante, aucun lien n’existe avec la SPA de Paris «
Cela semble complètement incohérent, et pourtant. Comme nous l’explique Danielle Gilliot, Présidente et bénévole de la SPA de Strasbourg, si les deux organismes arborent le sigle SPA – société protectrice des animaux – aucun lien ne subsiste entre les deux. En effet, la SPA de Strasbourg est autonome et ne fonctionne que grâce à des dons provenant de sa propre zone géographique. Contrairement à elle, la SPA de Paris gère une cinquantaine de refuges en France, et interdit aux SPA dites » indépendantes » d’utiliser les initiales de SPA et les obliges donc à mettre en avant la zone où elles opèrent, comme SPA de Mulhouse, SPA de Lille etc..
Vous comprenez alors facilement où le problème subsiste. Si la finalité reste l’aide aux animaux, ce qui est forcément très honorable, les dons récupérés par la SPA de Paris en territoire strasbourgeois iront directement au siège parisien. Ce qui réduit forcément les dons effectués au nom de la SPA de Strasbourg, dans une période où ces mêmes dons se font de plus en plus rare. Face à cela, la SPA de Strasbourg a privilégié les réseaux sociaux et une campagne de tractage pour avertir les habitants et être présent face aux équipes parisiennes.
Message important pour le bien être de nos animaux. N’hésitez pas à partager :
Publiée par SPA de Strasbourg sur Vendredi 21 décembre 2018
Difficile néanmoins de faire face à un géant. En effet, alors que la SPA de Strasbourg atteignait en terme de ressources la barre des 835 000 euros pour l’année 2017, la SPA de Paris quant à elle fonctionne avec une base bien plus solide, de 62,7 millions d’euros pour la même année. Cette somme lui permet facilement de démarcher sur l’ensemble du territoire, en proposant des contrats étudiants payés 2018€ brut à celles et ceux qui souhaitent aider la SPA. Le problème réside dans le fait que la SPA de Paris ne met pas en garde les donateurs du fait que leur argent n’ira jamais dans les caisses strasbourgeoises. De plus, impossible pour les équipes de Strasbourg d’engager des personnes pour effectuer le même travail de prospection, face aux difficultés financières.
Les bénévoles en action dans le centre-ville
» C’est un coup dur, surtout quand on sait que notre refuge fonctionne pour une bonne partie grâce aux dons «
En effet, d’un point de vue financier, les choses se compliquent depuis quelques années et notamment avec les mesures récentes du gouvernement. Si environ 50% des ressources proviennent des dons et des legs, cela ne suffit pas à faire fonctionner une telle structure, qui accueille chaque année près de 1500 animaux et fonctionne grâce à une centaine de bénévoles. Les cotisations des membres de l’association ou encore les adoptions, sont également une source de revenu supplémentaire pour le refuge. Les particuliers versent notamment la somme de 280€ lors de l’adoption d’un chien et 180€ pour un chat, en sachant qu’ils sont forcément tatoués, vaccinés et castrés. Enfin, les subventions de la ville peuvent se rajouter aux nombreuses ressources financières, mais elles permettent à peine au refuge de fonctionner une quinzaine de jours sur toute l’année.
Voisin du magasin d’ameublement IKEA grâce à des nouveaux locaux inaugurés en 2015 et financés par l’eurométropole et la Ville de Strasbourg, les dons se font cependant de plus en plus rares. Et pour cause, la disparition de l’ISF – impôt sur la fortune – avec ses avantages liés aux dons et l’angoisse vis-à-vis du système du prélèvement à la source encouragent les réticences de certains donateurs à donner. Face à cela, la SPA de Strasbourg est censée trouver un équilibre, avec des ressources en perte de vitesse et des dépenses liées au fonctionnement et aux soins vétérinaires qui ne cessent de s’accroître.
Que puis-je faire pour aider la SPA de Strasbourg ?
Depuis sa création, la SPA a toujours eu pour mission de défendre l’intérêt des animaux, notamment en cas de mauvais traitement. Plusieurs possibilités s’offrent cependant à vous si vous souhaitez aider concrètement cet organisme. Il vous est tout d’abord possible de faire un don à la SPA, par le biais de leur site internet que vous trouverez ici. Si vous avez du temps à consacrer à nos amis les bêtes, vous pouvez toujours devenir bénévole et aider l’équipe dans les tâches quotidiennes, du simple nettoyage des installations aux promenades en extérieur avec les chiens, en allant ici. Il vous sera également possible d’adopter un chien, un chat, un lapin ou encore un furet si le cœur vous en dit.
Enfin, il est important de noter la chose suivante : quel que soit l’organisme, défendre la cause animale reste une mission à caractère primordial. N’oubliez jamais qu’un animal n’est pas une peluche, mais bel et bien un être vivant !
SPA de Strasbourg
7, rue de l’Entenloch – Strasbourg
-> <-
-> La page Facebook de l’association <-
Danielle Gilliot, présidente de la SPA de Strasbourg
Association de protection des animaux Croc Blanc
C’est également Resto Animo qui aide les animaux de personnes démunies
C’est également Croc Blanc Junior qui forme les petits loups au respect de l’animal.
Croc Blanc, c’est plus de 600 SAUVETAGES CHAQUE ANNÉE, ainsi que des milliers de kgs d’alimentation livrées aux chats errants et aux plus démunis.
L’occasion de remercier toute notre famille de bénévoles, qui ont œuvré, jour et nuit, avec ténacité et sans relâche à faire ce que Croc Blanc est aujourd’hui.
L’occasion de remercier nos superbes familles d’accueil qui ont la patience de panser les plaies physiques et morales de nos protégés traumatisés jusqu’à leur adoption définitive.
L’occasion de remercier nos supers adoptants qui décident d’offrir une belle vie a un animal abandonné.
L’occasion de remercier les membres et les donateurs qui nous apportent une aide financière fondamentale.
Je n’oublie pas nos partenaires vétos dispos a des heures pas possibles, nos partenaires pensions qui nous trouvent des places en catastrophe, et tous les autres professionnels donateurs de dons en nature ou en numéraire.
Une belle équipe soudée dont le seul but de est de redonner vie aux petits yeux innocents de tous les bout de choux à pattes qui croisent notre route.
Amicalement a tous
Catherine – Président Fondateur
Resto Animo http://www.restoanimo.org
Les actualités
Consulter les archives…
Une fin heureuse..
C’est quelques semaines avant Noël, que Brigitte et Bruno sont venus me ramener mon petit bébé.
Aujourd’hui, elle ne s’appelle plus Melissa mais Maya et elle à bientôt 6 mois. Elle est toujours aussi belle, toujours aussi câline, c’est l’égérie de mon compte Instagram, elle mange pour 10, me détruit le canapé et est une véritable usine à crottes, mais qu’est-ce que je l’aime.
Je suis vraiment heureuse d’avoir connu cette association, car il y a un vrai suivi, ils prennent régulièrement des nouvelles de Maya et sont très soucieux du bien-être des chats. (non pas que je dénigre les autres associations).
Alors, si toi aussi, t’es en mal d’amour, que tu as envie de partager ton quotidien avec une boule de poil qui ronronne, je t’invite à faire un tour sur leur site et à contribuer au bonheur d’un félin sans famille.
Bref, tout cette mignonnerie nian-nian bisounours pour vous dire qu’en dehors de la célèbre SPA, d’autres associations peuvent vous proposer d’adopter des chats à Strasbourg et que souvent, ces dernières ont un peu plus le temps de prendre en compte le bien-être de ces petits félins.
Vers une cohabitation homme-animal éthique et durable
Cigognes, écureuils, abeilles, mais aussi corbeaux et ragondins, sans oublier chats, chiens et autres animaux domestiques, les espèces animales présentes à Strasbourg offrent une diversité unique dans l’espace urbain. Toutefois, la cohabitation homme-animal s’avère parfois compliquée. Reconnu légalement comme être sensible, l’animal doit pouvoir être intégré sans négligence dans l’environnement strasbourgeois.
Début 2015, la collectivité a lancé la démarche « Animal en ville », avec pour objectif de parvenir à l’élaboration d’une charte du territoire du bien-être animal à Strasbourg. Un groupe de travail constitué d’une cinquantaine d’associations et d’organismes concernés par la protection animale, a été chargé de mettre en place cette initiative pionnière en France qui espère faire évoluer les pratiques et le regard sur l’Animal.
Souhaitant donner une dimension nouvelle à la place de la nature en ville, ce groupe de travail permettra d’aborder de nombreuses thématiques allant de l’animal domestique au piégeage des nuisibles, qui suscite parfois l’émoi des riverains. Réuni pour la première fois en février 2015, le groupe de travail s’est attelé à définir une liste d’axes prioritaires pour répondre à des problématiques diverses comme la question des chats errants, le devenir du Zoo de l’Orangerie ou encore l’accueil des cirques avec des animaux sauvages en ville.
Parmi ses premières réalisations, le groupe de travail d’Animal en ville a notamment obtenu, en accord avec la collectivité, des relâchés de chats libres au printemps 2016. Pionnière dans l’entreprise de cette initiative, Strasbourg souhaite devenir d’ici quelques années, la ville française de référence en matière de bien-être et d’intégration de l’animal en ville.
A savoir : Strasbourg est la première ville française à porter une vision éthique sur l’ensemble des espèces faunistiques de son territoire (outre les chats, les chiens et les pigeons).
Les associations partenaires de la démarche
- ADIQ – Association de défense des intérêts des quartiers Centre-Est de Strasbourg
- ADIR – Association de défense des intérêts de la Robertsau
- AEA – Association pour l’égalité des animaux
- Alsace nature
- Animalsace
- ANPCEN – Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes
- Association lianes
- CAT’mondoux
- Chats sans lieu
- Chats’franchis
- Clinique vétérinaire de la Montagne Verte
- CNRS
- Code animal
- CREDO Pigeons – Collectif pour une régulation douce des pigeons
- CREMEAS – Comité régional d’éthique en matière d’expérimentation animale de Strasbourg
- Eco-Conseil
- ERA – Ethique et respect animal
- Evi’Dence
- Fédération départementale des chasseurs du Bas-Rhin
- Fox Consulting
- GEPMA – Groupement d’étude et de protection des mammifères d’Alsace
- GORNA – Groupement ornithologique du refuge Nord-Alsace
- L’Ambassade des pigeons
- Les amis du cheval de Strasbourg
- Les amis du Zoo de l’Orangerie
- Les Chats’Sociés
- Les filles d’aplomb
- Loup.org
- LPO
- ODONAT – Office des données naturalistes d’Alsace
- Ordre national des vétérinaires SACPA – Chenil service
- SINE – Strasbourg initiation nature environnement
- Société alsacienne d’entomologie
- Société d’apiculture de Strasbourg – 1869
- SPA de Strasbourg
SPA du Bas-Rhin : davantage d’animaux abandonnés et moins d’adoptions
Été rime avec abandons multipliés. Catherine Bronner, permanente de la Société protectrice des animaux (SPA) à Strasbourg, explique : « Les vacances d’été constituent une vague d’abandon. On a beaucoup de lapins, de chats, et de vieux chiens surtout. »
Elle a des chiffres à l’appui : « En juin 2019, on a eu 171 animaux abandonnés. C’était 140 en juin 2018. Pour les adoptions, c’est en baisse : on en a eu 86 en juin 2019 contre 97 en juin 2018. »
Saturation des refuges
Nathalie Ettlinger, présidente de la SPA de Saverne (Bas-Rhin), relève une distinction entre l’abandon de chiens et de chats. « Un animal « abandonné », c’est quand son maître nous l’amène et nous remet son carnet de santé : c’est généralement le cas pour les chiens. Les gens sont moins honnêtes pour les chats, prétendant parfois qu’ils ont « trouvé » des chatons alors qu’ils nourrissaient leur mère et qui ne savent pas quoi en faire maintenant qu’elle a mis bas : ce sont des animaux « trouvés ». Et parfois, ils nous les déposent sans même se montrer. »
Elle poursuit : « Nous sommes actuellement saturés. On a déjà 90 chatons et on doit bloquer les arrivées. Mais parfois, on nous menace de les lâcher dans la nature, alors on les prend quand même, on rajoute des boxes sur des boxes. »
Amende salée
En Lorraine, les refuges animaliers sont débordés, eux aussi. Pour rappel, la France est championne d’Europe pour l’abandon des animaux de compagnie : un « record » qui a fait l’objet d’une campagne choc de la fondation 30 Millions d’amis. Pourtant, l’article 521-1 du code pénal punit d’une amende de 30.000 euros et de deux ans d’emprisonnement tout abandon d’animal.
« Il ne semble pas y avoir de lien entre les fortes chaleurs récentes et la hausse des abandons, poursuit Catherine Bronner. Mais on remarque que les gens semblent « anticiper » leur départ en vacances en abandonnant plus leur animal en mai ou juin qu’en juillet. »
De son côté, Nathalie Ettlinger ajoute : « Je ne dirais pas que la situation est pire chaque année : c’est pareil. On a beau dire de stériliser les chattes, de ne pas nourrir les chats errants… Mais rien ne change. C’est ça qui est triste. »
Trouver un maître
Il y a un « creux » des adoptions en été, mais Nathalie Ettlinger rappelle que passé juillet, les adoptions reprennent (avant, il y a le risque de confier un animal à quelqu’un qui va ensuite partir en vacances à son détriment). Elle soutient : « Tous les animaux sont adoptés, soignés, stérilisés, et identifiés conformément à la loi. On ne prend pas en charge des animaux qu’on ne peut pas placer, même des chats pas sociables. On ne les euthanasie pas, sauf quand ils souffrent énormément, et sous contrôle vétérinaire. »
Catherine Bronner, quant à elle, certifie « qu’il n’y a pas d’euthanasie » et nous renvoie vers Goulash (voir publication ci-dessous) et Shester, deux des plus anciens pensionnaires de la SPA de Strasbourg. Ils y sont arrivés respectivement en 2014 et en 2012.