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Dernière balade emballante de l’été entre Chameyrat à Aubazine avec Jacques Bernardie
Coupé italien contre familiale française
Entre ses appareils photos et ses oiseaux, Jacques Bernardie a trouvé un peu de temps (et d’espace) pour ses voitures. » Je n’ai pas d’idées préconçues sur les voitures. J’aime la vitesse, c’est tout. Mais aujourd’hui on ne peut plus s’amuser, alors je collectionne les voitures anciennes « , regrette le retraité de 69 ans.
Après un petit café, Jacques Bernardie nous ouvre les portes de son coupé Fiat 124 de 1968. Compliqué pour Lionel, le photographe qui m’accompagne, de faufiler son mètre quatre-vingt-sept dans l’habitacle de la belle italienne. Après avoir logé ses jambes, je m’installe devant lui, à la place du mort
Le contact mis, Jacques Bernardie envoie les gaz. Le moteur se met en branle comme une horloge. On descend la route sinueuse de Chameyrat vers Cornil. En route pour Aubazine. Arrivant lancés sur la RN 89, notre pilote du jour freine brusquement. » Attendez les gars, il y a un camion. C’est plus gros que nous et j’ai une autre voiture a vous montrer » s’amuse-t-il. » On a 90 chevaux sous le capot, mais je ne sais pas ce qu’elle a en ce moment. Elle ne s’arrache plus. Mais je peux vous dire qu’avec ce coupé, les jeunes devaient draguer à l’époque « , glisse, dans un clin d »il malicieux, le passionné.
Lionel, lui, semble être ballotté derrière. En même temps sur ce modèle, il n’y a pas de ceintures à l’arrière. » On n’est pas obligé d’en mettre étant donné qu’elles n’y sont pas à l’origine. Si j’en mets, la voiture perdrait de son charme « . En sortant de la Gare d’Aubazine, la Fiat tente de s’envoler. Une petite pointe, mais on ne s’entend plus dans la voiture !
» La « catch » c’est
une véritable école
de conduite «
Retour à Chameyrat. Changement de véhicule. Les contorsions continuent chez Lionel pour entrer dans la 4 CV. Ambiance différente dans cette familiale de 1955. » C’est la voiture du grand-père de ma femme. La « catch », c’est une véritable école de conduite « .
Surprise : le démarrage se fait au niveau du frein à main. Les odeurs d’huile remontent dans l’habitacle. Heureusement que c’est l’été parce qu’il n’y a qu’une plaque de tôle pour isoler l’avant de la voiture des courants d’air. Niveau confort, mieux vaut ne pas être tatillon. Les sièges englobent toutefois les passagers, mais cela reste très rudimentaire.
Un petit coup de klaxon pour les chercheurs de champignons qui nous saluent en revoyant cette voiture mythique. Il n’y a que trois vitesses, autant dire que nous crions pour discuter. » Avec mes parents, nous étions partis depuis la Corrèze jusqu’en Normandie. Il fallait s’organiser pour les bagages ! Un peu dans le coffre devant, un peu sur l’impériale et beaucoup sous les pieds ! C’était un autre temps « , se souvient avec nostalgie Jacques Bernardie. La petite voiture ne surprendra pas les radars automatiques. Mais on sent qu’elle peut avaler tranquillement les kilomètres. Pas sûr que ce soit la même pour les passagers.
Au final, deux balades pour deux ambiances différentes. Impossible de les départager. Mais le seul plaisir de voir et d’entendre ses vieilles mécaniques suffit à comprendre la joie et la motivation des nombreux collectionneurs. N’hésitez pas à leur demander, ils seront ravis de partager leurs expériences.
Olivier Philippe
Vers une cure de jouvence pour la SPA de Tulle
Il est venu en voisin avec Oya, adoptée voilà six mois dans un refuge de l’association qu’il dirige. En congés sur ses terres familiales cantaliennes, Jacques-Charles Fombonne, président national ( » bénévole « , précise-t-il) de la SPA, a fait une petite halte mercredi après-midi au refuge tulliste de l’association de protection des animaux. L’ancien gendarme, candidat à sa succession au poste de président le mois prochain, en a profité pour faire le tour de l’activité.
Un refuge saturé par les chiensDes chiots attendent leur nouveau maître à la SPA de Tulle
Le refuge de la SPA, basé sur la commune de Chameyrat, peut accueillir cinquante chiens et soixante chats. S’il reste quelques places pour les seconds, les premiers occupent tous les box. » On respire encore, on a connu des périodes bien plus compliquées « , indique Agnès Bassinet, la responsable du site qui voit se multiplier les chats. » Le problème, c’est leur stérilisation, on en a beaucoup qui arrivent par la fourrière. Nous avons ainsi reçu quarante chats qui étaient dans une maison, près de Tulle. Alors, on a été obligé de les transférer vers d’autres SPA « , explique la responsable. Cette année est aussi particulière : » c’est la première année où on n’a pas d’arrêt des portées entre octobre et mars « , constate le président national.
Un refuge qui mise sur le bien-être des animaux
Après les niches chauffantes et la musique en journée dans le refuge, ce qui permet de diminuer le stress des animaux, voilà venu le temps de la balnéo. D’ici un mois, une baignoire sera utilisée pour laver les chiens. » Nous avons refait la salle de toilettage, indique la responsable. Les bénévoles l’ont repeinte. Nous avons également récupéré des tondeuses (un don issu d’un salon de toilettage)… La baignoire sera en service d’ici un mois. » L’objectif : laver, déstresser les chiens pour les rendre plus attractifs aux yeux des éventuels adoptants. En 2018, une centaine de chiens et autant de chats ont trouvé de nouveaux maîtres et quitté le site tulliste.
Un refuge qui compte sur les bénévoles pour prendre soin des pensionnaires
A l’ infirmerie de la SPA, les chats malades sont mis en quarantaine
La SPA de Tulle compte quatre employés. Pas suffisant pour s’occuper de tous les animaux accueillis. Mais une cinquantaine de bénévoles viennent épauler l’équipe, nettoyant les boxes, promenant les chiens, nourrissant les animaux… » Sans eux, ce serait impossible, les animaux sortiraient moins « , précise Agnès Bassinet. Le refuge peut, en effet, s’appuyer sur une trentaine d’adultes et une vingtaine de jeunes qui lui consacrent leur temps libre. » Avoir autant de bénévoles dans un refuge, c’est un plus. C’est l’un de mes objectifs : signer notamment des partenariats avec l’Éducation nationale « , espère le président Jacques-Charles Fombonne.
Un refuge qui a besoin de quelques réparations
Des travaux devraient être engagés pour refaire la chatterie
Âgé d’une trentaine d’années, le refuge de Chameyrat a été abîmé par le temps qui passe. » Il faudrait que la clôture soit terminée. L’année dernière, nous avons enregistré deux vols importants de croquettes, les voleurs passaient par la clôture. On devrait aussi rénover les égouts et donner un coup de frais à la chatterie, constate la responsable. » Ce que reconnaît le président qui va soutenir le dossier tulliste auprès du conseil d’administration de la SPA. » Ce refuge, même s’il est bien entretenu, est vétuste, souligne Jacques-Charles Fombonne. Il a besoin de rénovation comme d’un poste à mi-temps de vétérinaire, avec un local approprié. C’est le conseil d’administration qui décide mais je vais appuyer ce projet. » En 2019, la SPA engage 12 millions d’euros de travaux dans ses refuges. » Ici, ce n’est pas un gros chantier. En 2018, nous avons refait ou rénové 26 refuges sur 57, note le président. » Les travaux du site tulliste feront-ils partie des investissements 2019 ? Réponse dans quelques mois.
Portes ouvertes. Elles auront lieu les samedi 18 et dimanche 19 mai, de 8 h 30 à 18 heures. Différentes animations seront proposées par les bénévoles.
Estelle Bardelot
La SPA de Brive s’attend à un afflux de chats cet été et tire la sonnette d’alarme
Un chaton, c’est mignon. Soixante, ça l’est beaucoup moins. Après une visite des grandes cages extérieures et des boxs intérieurs, la SPA ouvre les portes de l’arrière-boutique. Là, où la salle de réunion et les vestiaires ont été reconditionnés en garderie de chatons. » On ne pourra pas pousser les murs indéfiniment « , s’indigne Marie-Laure Caullet, employée au refuge. Et ce n’est que le début. Nous vous expliquons pourquoi.
1. Parce qu’on entre dans une période critique
Pour les chats, printemps rime avec chaleurs. En moyenne, une chatte peut concevoir des petits à partir de 6 mois. En tenant compte des deux mois de gestation, le vétérinaire de la clinique Voltaire, Jérôme Desbois, précise » qu’une chatte peut faire deux à trois portées par an « . Cette période devrait durer jusqu’à la fin de l’été. Audrey est employée à la SPA mais aussi famille d’accueil pour les plus petits.
Ils sont environ 15 à arriver chaque semaine, chats comme chatons. Si jusque-là le refuge s’en est toujours bien sorti et a trouvé le bon rythme entre les recueillis et les adoptés, l’association craint de voir le nombre des nouveaux pensionnaires doubler… Soit, de 60 à 120 !
La SPA de Brive recueille de nombreux chats et chiens mais une adoption ne se fait pas à la légère (juin 2018)
2. Parce que les préjugés sont encore tenaces
Pensez-vous qu’il est important pour une chatte d’avoir au moins une portée afin de combler un besoin physiologique ? Pensez-vous que la croissance d’un chat est freinée s’il est castré ? Ces idées reçues qui sortent de légendes urbaines, n’arrangent pas les affaires de la SPA de Brive depuis quelques semaines. La non-stérilisation est un symptôme de ces préjugés.
La SPA compte pour l’instant 60 chats, chiffre qui pourrait doubler.
3. Parce que les chats sont abandonnés
Marie-Laure Caullet de la SPA estime les abondons à 10 % des animaux recueillis, contre 90 % pour les » égarés » de la fourrière. » Mais dans cette dernière part, nous pouvons imaginer qu’il n’y a pas que des chats sauvages. Nous constatons que certains ont déjà connu la main de l’homme « . La fondation 30 millions d’amis avait d’ailleurs révélé dans une campagne que la France serait la championne d’Europe en matière d’abandons.
Le problème est la non-stérilisation.
Des chats dans des cartons. Les cliniques vétérinaires connaissent bien ce phénomène. » Heureusement, c’est assez rare « , assure le professionnel de la clinique Voltaire, Jérôme Desbois. Selon lui, la non-stérilisation est évidemment un problème. Encore plus, quand il s’agit de chats errants. » En général, les propriétaires ont tendance à stériliser ou castrer leur chat. La difficulté, ce sont les gens qui nourrissent les chats sauvages. Ceux qui n’appartiennent à personne et ne sont donc pas stérilisés. Ces chats vont proliférer. «
4. Parce que certains laissent proliférer les chats errants
Selon lui, la non-stérilisation est évidemment un problème. Encore plus, quand il s’agit de chats errants. » En général, les propriétaires ont tendance à stériliser ou castrer leur chat. La difficulté, ce sont les gens qui nourrissent les chats sauvages. Ceux qui n’appartiennent à personne et ne sont donc pas stérilisés. Ces chats vont proliférer. »
Les chats sauvages se multiplient.
La SPA vient de lancer un appel aux dons pour trois chatteries à Montluçon
5. Parce que beaucoup adoptent des chats « donnés »
Se tourner vers la SPA pour recueillir un chat coûte 110 €. » Les gens ne comprennent pas qu’on leur demande une participation, signale Marie-Laure Caullet. Beaucoup préférent les chats « donnés », qui ne sont ni pucés ou identifiés, ni vaccinés. Ici, nous le faisons et nous n’en tirons pas de bénéfices. Au contraire, le chaton nous coûte d’avantage qu’il nous rapporte. «
En général, les chats « donnés » ne sont pas stérilisés ou identifiés.
Une fourrière municipale. La Ville n’a pas embrassé une politique de stérilisation, mais possède une fourrière municipale. Celle-ci œuvre en étroite collaboration avec les associations de protection animale. Comment fonctionne-t-elle ? À l’issue d’un délai de huit jours ouvrés, si l’animal n’a pas été réclamé par son propriétaire, celui-ci est d’après la loi, considéré comme abandonné. Il devient la propriété de la fourrière qui le cède aux associations, telles que la SPA. Les chats (ou chiens) sont dès lors adoptables.
Tiphaine Sirieix
Photos : Stéphanie Para