Spa de inzinzac lochrist

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Inzinzac-Lochrist, France

La SPA d’Inzinzac, dans le Morbihan, organise son traditionnel Noël des Animaux, les 7 et 8 décembre. Les équipes du refuge espèrent que les familles feront le déplacement, pour participer aux animations et ainsi adopter un animal.

Au programme, un atelier de confection de  » boules de sapin  » avec des photos des animaux du refuge, une buvette, un stand d’information sur le bénévolat. Les bénévoles et les salariés en profiteront pour répondre aux questions des visiteurs en matière de bien-être animal.

Cet événement solidaire permet de mettre en avant nos petits protégés

Pour Sylvie Villemin, responsable du refuge d’Inzinzac :  » Cet événement solidaire permet de mettre en avant nos petits protégés qui sont toujours en attente d’adoption. C’est également l’occasion de rappeler qu’un animal ne se glisse pas sous le sapin comme un cadeau de Noël et qu’il est essentiel de réfléchir à l’engagement d’adopter.  »

Infos pratiques

  • De 10h à 17h30 le samedi
  • De 10h à 17h le dimanche
  • Adresse : La SPA – Refuge d’Inzinzac Bois du Trémelin – 56650 INZINZAC-LOCHRIST
  • Téléphone : 02 97 36 02 26
  • Mail : [email protected]

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Ce week-end, samedi 9 et dimanche 10 février, les animaux du refuge d’Inzinzac de la Société protectrice des animaux (SPA) vont se parer de leurs accessoires les plus glamours pour fêter la Saint-Valentin des animaux, un événement inédit pour l’association.

Sylvie Villemin, responsable du refuge rappelle :  » Nos pensionnaires sont des cœurs à prendre ! Nous profitons de la Saint-Valentin et de ce week-end animé pour leur permettre de trouver leur âme sœur et ainsi déclencher de belles adoptions responsables  » .

 » N’attendez pas l’amour, adoptez-le !  »

C’est dans une ambiance festive que les chiens et chats vont attendre leur Valentin(e) pour vivre une belle histoire d’amour.  » N’attendez pas l’amour, adoptez-le !  » scandent les salariés et bénévoles qui œuvrent chaque jour auprès des pensionnaires du refuge.

De nombreuses animations seront organisées de 11 h à 17 h 30 le samedi, et de 14 h à 17 h le dimanche et donneront une chance aux différents pensionnaires de la SPA, pattes de velours, gueules d’ange ou gros durs au cœur tendre, de trouver le grand amour. Photos, vente de gâteaux et boissons sont également au programme.

Rendez-vous donc ce week-end pour trouver l’amour à quatre pattes.

«  Je ne viens pas ici pour voir les chiens se faire euthanasier sans raison.  » Marie (1) est bénévole depuis plus de deux ans à la Société protectrice des animaux de Vannes et de la région. Chaque semaine elle vient les promener et les chouchouter quelques heures. Mais depuis plusieurs mois, le cœur n’y est plus. Elle veut des réponses sur les raisons des décès de Lugh, Lulu et Evy. Ils ont été euthanasiés les 2 et 10 octobre et le 14 décembre, «  sans aucune explication  » , assure un adhérent et bénévole, ex-enquêteur de l’association relevé récemment de ses fonctions. Lui aussi souhaite conserver l’anonymat. Tous deux font partie des six personnes ayant interpellé le procureur de la République de Vannes dans un courrier daté du 5 février. Courrier étayé de trois témoignages, de la lettre d’une autre bénévole et d’une vidéo d’un des chiens.

Ils y dénoncent des euthanasies «  pratiquées sans qu’aucune explication ou justification n’ait été communiquée en dépit des demandes répétées des bénévoles habitués à s’occuper de ces chiens…  » ainsi que leurs «  soupçons du caractère illégal de ces actes…  » Marie raconte l’annonce de la mort de Lugh, un berger d’Anatolie de trois ans. «  Un vendredi, je n’ai plus vu son nom sur le tableau. Personne n’a su me dire pourquoi une telle décision avait été prise.  » Le chien en question souffrait d’une dysplasie de la hanche, «  qui ne l’handicapait pas  », assure-t-elle. La semaine d’après, c’était Lulu.

«  C’était incompréhensible  »

Cette croisée border collie «  était en bonne santé  » , selon Marie. Un autre bénévole Henri (1), également signataire, la promenait régulièrement. Il affirme qu’elle «  n’était pas du tout dangereuse  » . C’est pourtant le motif avancé pour son euthanasie. «  Mais aucune évaluation comportementale n’a été faite  » , argumente le groupe.

Henri se souvient aussi du départ de Lugh. «  Je venais de le promener et quand je suis revenu, il n’était plus là. C’était incompréhensible.  » D’autant plus qu’un rendez-vous était pris avec un potentiel adoptant quelques jours plus tard, indiquent ces mêmes personnes dans leur courrier au procureur. Ils dénoncent aussi la fin d’Evy, berger allemand jamais revenu d’une consultation vétérinaire le 14 décembre. «  Sans communication, ni concertation préalable avec l’agent technique responsable du chenil  », est-il écrit.

Bien avant la missive au procureur, une lettre ouverte avait été rédigée en novembre aux membres du conseil d’administration. Onze signataires, bénévoles et adhérents, y constataient «  le déficit préjudiciable de communication et d’information au sujet des décisions importantes prises pour le destin des chiens accueillis au refuge En clair celles d’euthanasie…  » Ils y relataient le destin de Lulu et Lugh ayant «  suscité une vive émotion  » . Ses signataires demandaient qu’une rencontre «  puisse se faire pour clarifier cette question  » . Celle-ci n’aurait jamais eu lieu.

La présidente de l’association Marie Le Gallou se défend de tels procédés. «  Ce sont de fausses informations. Ce ne sont pas des euthanasies arbitraires. Ce sont les vétérinaires qui prennent la décision.  »

«  Cet acte est à chaque fois un crève-cœur  »

Les deux vétérinaires rencontrés au refuge ne cachent pas leur colère face à ces accusations. «  L’objectif est de placer les animaux dans des familles avec ou sans enfants. Leur histoire doit être compatible avec une adoption, expliquent Anne Freney et Christophe Thevenin. Cet acte est à chaque fois un crève-cœur. Nous le faisons dans un contexte médical de souffrance ou de problème comportemental.  » Ce serait le cas de Lugh, Lulu et Evy.

Pour le premier ? «  Il y a eu évaluation clinique de douleur avec un contexte de morsure accentuée  » . Pour Lulu, «  il n’y a pas eu d’évaluation comportementale, confirme la vétérinaire. Ça ne servait à rien. Elle était imprévisible. Elle a failli défigurer un soigneur qui la connaissait. J’ai également été mordu au bras.  » Quant à Evy, le docteur Anne Freney détaille son cas médical :  »  Ses vertèbres étaient soudées avec une paralysie de la queue.  » Les deux professionnels parlent unanimement de «  deux chiens dont les blessures et morsures ont donné lieu à des sutures.  » Ils soulignent des décisions prises de manière collégiale lors des commissions auxquelles sont associés des bénévoles. Celle concernant ces chiens a eu lieu en septembre. «  Je peux imaginer qu’un bénévole soit dans l’émotion et perde cette rationalité, analyse le vétérinaire. Mais nous ne faisons pas ça dans le dos de qui que ce soit.  »

À la Société protectrice des animaux de Vannes, Bob attend son transfert pour Rennes en vue d’une possible rééducation. | OUEST-FRANCE

Euthanasie, ce qu’en dit la SPA

À la Société protectrice des animaux de Vannes, Bob attend son transfert pour Redon en vue d’une possible rééducation. | OUEST-FRANCE

Euthanasie, ce qu’en dit la SPA

Sur son site internet, la SPA consacre un article à la question de l’euthanasie. «  Nous n’euthanasions pas par facilité ou pour des raisons de quotas ou de durée de séjour au refuge. Nous pensons que chaque animal a droit à sa chance de se faire adopter  », peut-on lire sur leur page. Et d’ajouter  : «  L’euthanasie fait malheureusement partie de notre travail, nous n’y prenons aucun plaisir et nous l’évitons au maximum. Nous faisons euthanasier (chez le vétérinaire) uniquement pour raisons de santé, comme le ferait un particulier (cancer avancé, maladie incurable, souffrance extrême…). Nous sommes également obligés d’euthanasier les animaux jugés dangereux (morsure grave à plusieurs reprises par exemple), qui représentent un risque sérieux pour les salariés ou pour les potentiels adoptants. Ces euthanasies sont le résultat direct de l’inconséquence des propriétaires : animal non soigné ayant atteint un stade de non-retour, animal mal éduqué ou maltraité ayant déclenché un comportement dangereux…  »

Mélanie BÉCOGNÉE.

(1) Prénoms d’emprunt

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  • AGRANDIR

    Le refuge d’Inzinzac (56) de la Société Protectrice des Animaux (SPA), organise une journée dédiée à ses grands oubliés de l’adoption, le 19 mars prochain. Anglo-français, bleus de Gascogne, épagneuls… ces animaux que l’on nomme communément  » chiens de chasse  » sont souvent victimes de la négligence de l’homme et abandonnés.

    Arrivés au refuge d’Inzinzac de la SPA, ces chiens ont pu être  » utilisés  » à des fins de chasse. Ils souffrent alors d’une mauvaise réputation et peinent à trouver une famille. Timides pour certains, mais sans une once d’agressivité, ils n’ont pas forcément connu le confort d’un foyer et pâtissent de l’ignorance des visiteurs au refuge.

    L’éducation positive, une approche pour améliorer le bien-être des animaux

    Un éducateur canin sera présent au refuge à cette occasion et proposera des démonstrations de ce concept avec ses pensionnaires. Disposés à apprendre, joueurs, sportifs et affectueux, ces animaux se révèlent être de formidables chiens de compagnie enclins à s’intégrer dans leur nouvelle famille. Sylvie Villemin, responsable du refuge d’Inzinzac ne tarit pas d’éloges sur ses petits protégés :  » Tous les chiens ont le droit à une seconde chance ! Particulièrement attachants, ils attendent une grande dose d’amour et de bienveillance. L’éducation positive est très bénéfique pour ces animaux parfois peureux. Cela contribue à les rendre plus heureux et détendus, en respectant leurs émotions et leurs caractères. « 

    RENDEZ-VOUS LE MARDI 19 MARS 2019 POUR VENIR À LA RENCONTRE DE CES OUBLIÉS DE L’ADOPTION : La SPA – refuge  » Yvette Scordia  » d’Inzinzac Bois du Trémelin – 56650 INZINZAC-LOCHRIST 02 97 36 02 26 – www.la-spa.fr/inzinzac

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