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Table des matières
- La SPA du Penthièvre et du Mené installée à Bréhand a permis à 86 chiens de trouver une famille en 2017. C’est moins qu’en 2016, mais cela rappelle l’importance d’une telle structure sur le territoire.
- Du changement dans la vie privée jusqu’à la maltraitance
- 15 jours de période d’essai pour adopter
- Des chiens bloqués au refuge depuis cinq ans
La SPA du Penthièvre et du Mené installée à Bréhand a permis à 86 chiens de trouver une famille en 2017. C’est moins qu’en 2016, mais cela rappelle l’importance d’une telle structure sur le territoire.
Tous les ans, c’est le lot de la SPA du Penthièvre et du Mené installée à Bréhand : des chiens arrivent et d’autres partent. » Cette année, explique Carole Lucas, la vie-présidente de l’association, nous avons eu moins de chiens adoptés et abandonnés à cause des travaux que nous avons faits sur les fenêtres et portes des boxs des bâtiments pour les chiens. Il y a eu 90 abandons pour 86 adoptions. «
Du changement dans la vie privée jusqu’à la maltraitance
Côté abandons, les explications sont toujours les mêmes, celle d’une vie privée ou professionnelle qui change avec les divorces, les déménagements ou encore les décès. Des raisons qui ne sont pas toujours bien justifiées par le propriétaire qui ramène le chien au refuge. » Quand on prend un animal, il faut bien réfléchir car on s’engage pour une quinzaine d’années « , précise-t-elle. Autre raison beaucoup moins avouable pour les maîtres, c’est la maltraitance. » Nous pouvons retirer un chien après enquête, le plus souvent sur une dénonciation qui reste anonyme durant la procédure, indique la vice-présidente de l’association qui gère la SPA. Et il y en a régulièrement. «
15 jours de période d’essai pour adopter
Au contraire, il y a ceux qui viennent au refuge de Bréhand pour adopter un chien. La raison ? » Ils viennent pour sauver un animal qui a déjà connu de la misère « , explique Élodie Gourjux, la salariée de l’association. Le profil de l’adoptant ressemble beaucoup à une famille avec des enfants et souvent avec d’autres animaux, ce qui peut parfois poser problème. » Nous proposons aux adoptants une période d’essai de 15 jours, poursuit Élodie. Pour les gens, c’est plus sécurisant. «
Des chiens bloqués au refuge depuis cinq ans
Malgré cela, il y a des chiens qui ne trouvent pas de maître. C’est le cas de Barnabé, un croisé labrador de presque 14 ans qui est au refuge depuis 2013. » C’est un chien à caractère fort qui n’aime pas trop les contraintes « , reconnaît Carole Lucas. Et puis, il y a aussi Olga, un braque de 9 ans, au refuge depuis février 2014. » C’est un chien très gentil mais qui ne s’entend pas avec ses congénères ou les chats. Avec l’humain, c’est un amour « , ajoute-t-elle. Et puis, il y a ces chiens » mordeurs » comme on les appelle qui ne sont pas à l’adoption pour des raisons évidentes. Des chiens au passé compliqué comme Junior, un berger allemand.