Table des matières
Le loir, un rongeur qui s’installe dans les toitures
Le loir (Glis glis) est le plus gros des rongeurs de la famille des Gliridés à côté du lérot et du muscardin. Appelé loir gris, loir commun ou loir vulgaire, ce petit mammifère est principalement nocturne lorsqu’il n’est pas en hibernation…parfois dans les combles de nos maisons !
Le loir : carte d’identité
Le Loir mesure 15 à 20 cm auquel il faut ajouter une queue touffue de 10 à 18 cm pour un poids variant de 80 à 200 grammes. Il arbore un pelage gris pouvant tirer sur le brun ou le roux sur les côtés, tandis que ses joues et son ventre sont blancs. Ses yeux sont cerclés de poils noirs les faisant bien ressortir. Sa tête légèrement allongée est surmontée de petites oreilles rondes et son museau possède des vibrisses (moustaches) lui permettant de repérer les obstacles la nuit. Le dessous de ses pattes sécrète une substance gluante permettant d’avoir une accroche pour ses déplacements verticaux qui sont majoritaires vu qu’il ne se déplace guère au sol, mais c’est un excellent grimpeur et sauteur, très agile. On estime son espérance de vie entre 7 et 9 ans.
Le loir claque des dents extrêmement rapidement lorsqu’il veut effrayer un prédateur, mais il peut aussi émettre des sifflements et des cris aigus très perçants pour prévenir ses congénères d’un danger à proximité. Par une sorte d’autotomie, le bout de sa queue peut se détacher pour échapper à un prédateur qui tenterait de l’attraper. Sinon, il fait un bruit qui est entre le grognement et le ronflement.
Tout comme le muscardin, le loir engraisse à l’automne avant d’hiberner durant tout l’hiver, d’octobre à avril, dans des nids d’hibernation qu’il crée au sol entre 15 et 60 cm de profondeur. Comme son hibernation est très longue, on lui doit l’expression « dormir comme un loir » !
En dehors de sa période d’hibernation, le loir vit dans un nid qu’il a construit en hauteur souvent au niveau du houpier d’un arbre, dans un trou d’arbre, ou un trou de mur, ou un terrier peu profond. Son nid est construit à la sortie de l’hibernation avec de la mousse, brindilles, herbes et feuilles sèches pour que l’intérieur soit douillet. Il sort de son nid au crépuscule, pour la nuit, durant laquelle il va chercher de quoi manger.
Le loir vit surtout dans les forêts de feuillus (hêtres, chênes…) mais il se rencontre aussi dans les parcs, les vergers, les buissons, les haies de taillis, les lisières de bois et les jardins, sans oublier les habitations. C’est un animal plutôt sédentaire dont l’aire de déplacement tourne autour de 3 à 4 ha, et il vit en famille. Comptant juste quelques individus.
La reproduction du loir
La reproduction a lieu de juin à août, suivie d’une gestation d’un mois à l’issue de laquelle la mise bas de la seule portée de l’année fera naitre 2 à 9 petits qui seront glabres et aveugles. La femelle les allaite durant sept semaines. Ils atteindront leur maturité sexuelle vers 10 mois.
La nourriture du loir
Le loir fait partie des animaux omnivores. Son régime alimentaire se compose de graines et de fruits secs, en priorité, mais il ne délaissera pas les fruits de votre verger, quels qu’ils soient : prunes, mirabelles, pommes, poires, mûres, figues… Il grignote les bourgeons, les jeunes pousses et les fleurs, se nourrit aussi de champignons et d’écorces. En dehors de ce menu végétarien, le loir va aussi manger des insectes, des cloportes, des limaces et même des oisillons tombés du nid.
Le loir, espèce non menacée
Les prédateurs du loir sont les rapaces nocturnes (hibou grand-duc, chouette hulotte), la martre, le chat sauvage ainsi que la fouine. Il ne fait pas partie des espèces menacées, et l’espèce n’est donc pas protégée par la réglementation, hormis l’inscription à l’annexe III de la Convention de Berne qui signifie que toute exploitation est réglementée de manière à maintenir l’existence des populations hors de danger.
En France où il se trouve sur tout le territoire à part le nord et une grande partie de l’arc Atlantique, le loir est surtout dérangeant lorsqu’il élit domicile dans les combles des maisons : il fait alors un bruit de ronflement très entêtant qui rappelle celui d’un nid de frelon.
Pour faire fuir les loirs, ne tentez pas de les empoisonner, vous risquez de tuer vos animaux domestiques mais aussi d’autres petits animaux comme des souris susceptibles d’être attrapées par votre chat qui s’empoisonnera aussi. Utilisez des pièges à double entrée qui permettent d’attraper les loirs sans les tuer, afin d’aller les relâcher dans un bois autour de chez vous. Piégez les uniquement aux beaux jours, lorsqu’ils sont sortis de leur hibernation, sinon, ils se retrouveraient totalement désorientés dans la nature en hiver.
La souris commune est le mammifère rongeur le plus important en nombre, dans les villes, avant le rat. C’est ainsi que l’on trouve principalement sept espèces de souris au Canada, la souris-moissonneuse, la souris sylvestre, la souris des cascades, la souris de sitka, la souris à pattes blanches, la souris à bretelles et, la plus connue, la souris commune qui fut introduite par les premiers colons venus d’Europe.
souris commune
Description du rongeur
La souris commune adulte pèse de 10 à 20 grammes, les plus grosses pesant parfois 50 g, et mesure jusqu’à 10 cm avec autant de longueur de queue, recouverte d’écailles cornées, disposées en anneaux parsemés çà et là de petits poils. La souris commune se reconnaît à son pelage brun ocre et gris foncé, plus clair sur la partie ventrale. Elle possède un museau assez pointu, des pattes fines et des oreilles largement développées par rapport à sa taille. Elle présente également cinq paires de mamelles, trois paires sur les pectoraux et deux sur la partie pelvienne.
Cycle de vie
La souris commune possède une espérance de vie de de 2 à 3 ans maximum. Si on observe une augmentation des accouplements au printemps et à la fin de l’été, on peut dire que la souris commune se reproduit toute l’année à raison de 5 à 15 portées par an donnant parfois jusqu’à 18 souriceaux par portée. La moyenne se situe entre 5 et 12 petits qui naissent aveugles, sans poils, et se nourrissent du lait maternel pendant trois semaines. Les souriceaux sont considérés matures, entre 6 et 10 semaines.
Animal nocturne, la souris ne différencie pas les couleurs. Elle est dotée d’un excellent odorat, (comme les rats), et possède aussi le goût et le toucher très développés. Les souris peuvent adopter des caractères différents, c’est ainsi que dans un groupe, certaines seront plus téméraires que d’autres et n’auront pas peur de s’aventurer près des pièges, alors que d’autres resteront plus craintives.
Habitat
Elle vit à l’état sauvage, en milieu naturel, dans les champs, ou très souvent à proximité des habitations où elle vit en étroite relation avec l’homme. La souris commune creuse aussi le sol pour y nicher si elle ne trouve pas un abri suffisamment sécurisant pour elle. Ce nid est le plus souvent constitué de morceaux de papier, découpés par elle, ou parfois de tissus et prend l’apparence d’une boule d’environ 15 centimètres de diamètre. Lorsqu’elle a choisi un secteur, elle s’y déplace quotidiennement dans un rayon de 10 mètres alentours.
Alimentation
A l’inverse du rat, la souris est moins dépendante des points d’eau. Omnivore à tendance granivore, la souris commune consomme moins de 5 grammes de nourriture quotidiens. Friande de graines, elle raffole également des aliments riches en protéines, en gras ou en sucre. C’est ainsi qu’il est fort possible de voir une souris commune grignoter du chocolat, du beurre ou de la charcuterie. Elle se nourrit également de légumes, de fruits frais ou secs et bien-sûr de ……..fromage !
Dommages
Les souris communes sont vecteurs de maladies comme la méningite (environ 69 % des souris en seraient infectées), ou encore le ver solitaire.
Elles véhiculent aussi de nombreux agents pathogènes qu’elles transmettent en mordant ou par les puces qu’elles transportent. Elles provoquent des dégâts dans les habitations en particulier les incendies qu’elles peuvent déclencher en endommageant les fils électriques.
Prévention à une infestation
Le moyen le plus efficace de prévenir l’infestation de souris est de posséder un chat. La souris ayant beaucoup de prédateurs, petits mammifères carnivores, c’est un animal voué à une mort certaine s’il est en liberté.
Il est bon de prendre le soin d’éliminer tous les accès faciles considérant qu’elles peuvent se faufiler dans des minuscules fissures; remplir de laine d’acier les orifices autour des tuyaux avant de les calfeutrer avec des feuilles de métal galvanisé, ou recouvrir les conduits de ventilation d’un fin grillage métallique.
En règle générale, il convient d’éliminer tous les endroits propices à la nidification du rongeur et garder les aliments secs dans des récipients en verre ou métal.
Une excellente gestion des ordures ménagères est un bon moyen de prévenir l’infestation.
Enfin, même si cet animal peut être, à la longue, domestiqué, il ne faut surtout pas oublier qu’il reste vecteur de maladies et faire la distinction avec les souris blanches qui sont plus adaptéees pour vivre avec l’homme.
Lire aussi les articles ayant trait aux rongeurs :
- Tous les rongeurs
- le rat de Norvège
- le campagnol
- le rat de Norvège
- le rat noir
- le tamia rayé
- Exterminer les rats
Comment différencier un mulot d’une souris
Il peut être difficile de différencier un mulot d’une souris. Pourtant, les caractéristiques et comportements diffèrent d’un animal à l’autre. Voici quelques informations qui vous aideront à les distinguer.
Mulot
Le mulot est un rongeur gourmand qui ne se gênera pas pour endommager votre jardin afin de répondre à son besoin de manger.
Comment reconnaître le mulot
Le mulot adulte peut mesurer jusqu’à 10,5 cm et possède une queue de 6 à 9 cm. Vous le reconnaîtrez grâce à son pelage beige, roux ou brun foncé et son ventre blanc. Il possède des yeux et des oreilles plus petits que ceux d’une souris. Excellent sauteur, ses pattes postérieures sont plus fortes que celle de la souris. Son poids varie de 13 à 27 g.
Comportement
Son régime alimentaire est très varié. Il se nourrit généralement de graines, de jeunes plantes, de bourgeons, de baies, d’insectes, de champignons, d’escargots, de vers de terre et de légumes-racines comme les carottes, courgettes etc. Son régime variera en fonction de la saison.
Le mulot se reproduit rapidement; il peut avoir de 2 à 4 portées par an, et de 4 à 6 petits chaque fois. Un mulot adulte vit un an au maximum, car il a de la difficulté à passer l’hiver. Ce petit rongeur vit habituellement la nuit et est très présent en campagne.
Souris
La souris est le mammifère rongeur le plus commun. Elle est ingénieuse et intelligente, ce qui fait qu’elle est difficile à attraper.
Comment reconnaître la souris
La souris commune mesure de 7 à 9,5 cm et possède une queue d’environ la même longueur. Son pelage est uniformément brun-gris. Vous la reconnaîtrez grâce à ses petites pattes, ses grands yeux et ses grandes oreilles. Son poids varie entre 12 et 30 g.
Une souris mangera environ 3 grammes de nourriture par jour. Le régime alimentaire de la souris est lui aussi très varié. Elle préfère les céréales et les graines, mais se nourrit aussi de légumes, de fruits, de champignons, de racines, de viande, etc.
Durant son cycle de vie, la souris aura de 4 à 16 jeunes par portée, et de 7 à 8 portées par an. Elle n’hésitera pas à envahir votre domicile pour avoir un accès facile à de la nourriture et pour se mettre à l’abri. Son espérance de vie est de 2 à 3 ans au maximum. La souris est habituellement active la nuit.