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Que mange un serpent ?
Donner de la nourriture à un serpent est bien ce qu’il y a de plus simple dans sa captivité. Il vous suffit simplement de connaître l’espèce qui se trouve en votre possession, et vous n’aurez jamais à modifier un iota de son régime alimentaire. La seule variable, c’est la fréquence. Et là encore, cela se compte en jour, voire en semaine.
Votre serpent est un reptile carnivore. Il n’existe aucun végétarien malgré quelques rumeurs infondées. Cependant, ses proies varient en fonction de son espèce. Ainsi, certains serpents ne mangent que des rongeurs, d’escargots ou même de limaces. D’autres ingèrent tout ce qui se trouve sur leur passage. Enfin, les serpents marins peuvent se nourrir d’œufs de poissons le long des récifs coralliens. En captivité, vous avez sûrement en votre possession un serpent des blés, un boa constrictor ou un python royal. Dans ce cas, c’est encore plus enfantin.
Un rongeur vivant ou congelé
Les 3 serpents ci-dessus, et même les principaux serpents destinés à la captivité se nourrissent de rongeurs vivants ou surgelés. Il est préférable de lui offrir une nourriture déjà morte. Cela lui évitera des blessures involontaires infligées par une proie qui essayent de se défendre avant de rendre l’âme. Ainsi, une souris ou un rat peuvent facilement griffer les yeux de votre reptile, et le blesser assez gravement.
Cependant, une proie surgelée ne veut pas dire qu’elle doit l’être au moment de la donner à votre serpent. Au contraire. Le rongeur en question ne doit plus avoir une trace de froid sur son corps. La glace pourrait offrir quelques problèmes digestifs à votre reptile.
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Quel rongeur donner ?
Le type de proie à donner dépend de la taille de votre serpent. Ainsi un serpent des blés âgé de moins de 4 mois pourra se satisfaire d’une toute petite souris une fois par semaine. Un souriceau prendra le relais jusqu’à ses 8 mois. Après, il faudra lui donner une sauteuse tous les 10 jours environ. Puis, une fois adulte, un serpent des blés peut ingérer une souris adulte toutes les 2 semaines.
Chez le python royal, considérez une souris adulte tous les 8 à 10 jours. Lorsque votre serpent est adulte, vous pouvez lui administrer un rat adulte toutes les 3 semaines environ.
Enfin, le Boa constrictor sera rassasié, s’il mesure moins de 90 cm, d’une à 2 souris 2 fois par semaine. Plus grand, il devra ingérer un à 2 rats par semaine. Ceux qui mesurent plus de 2 mètres peuvent être friands d’un lapin tous les 10 jours. C’est assez peu fréquent.
En cas de régurgitation ?
Il arrive, parfois, que votre serpent ne digère pas bien sa proie. Il régurgitera et cela entraînera une irritation dans son œsophage. Rien de grave en apparent, mais vous devrez attendre 2 semaines avant de lui proposer de nouveau de la nourriture.
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En résumé
Un bon régime alimentaire pour votre serpent consiste simplement à lui manger des rongeurs une ou 2 fois par semaine (cela dépend des espèces) voire même 2 à 3 fois par mois. L’alimentation d’un serpent ne pose pas de problème et de difficulté. Ce n’est en tout cas pas très difficile à retenir. Reste qu’il faut parvenir à réserver un étage de votre congélateur destiné à des souris ou des rats. Ce n’est pas toujours très amusant pour votre entourage.
Manger de la viande d’animaux exotiques n’est pas sans risques
L’Office vétérinaire fédéral (OVF) a confirmé lundi à l’ats un article dans ce sens paru dimanche dans la SonntagsZeitung et Le Matin Dimanche. Ce risque majeur ne concerne pas seulement l’Afrique mais tous les pays, explique la porte-parole de l’OVF Nathalie Rochat.
Pour cette raison, les services vétérinaires mondiaux travaillent ensemble afin de sensibiliser et contrôler les importations. Cette viande d’antilope, de crocodile, de serpent, de tatou ou de singe est surtout introduite par des citoyens d’origine africaine résidant en Suisse ou qui viennent rendre visite à leur famille, poursuit Nathalie Rochat.
Grand danger
L’OVF met en garde contre toute consommation de ce type de viande, même si elle reste dans la sphère privée, poursuit la porte-parole. Le danger d’une propagation reste grand et le risque est présent pour toute personne qui consomme cette viande.
En 2012, les douaniers ont saisi 381 kilos de viande illégale de gibier sauvage aux aéroports de Zurich et de Genève, dont 283 kilos à Cointrin. C’est 50 kilos de plus qu’en 2011, a expliqué Walter Pavel, porte-parole de l’Administration fédérale des douanes.
Les personnes qui introduisent de la viande de brousse en Suisse violent non seulement la législation de la police des épizooties mais aussi les dispositions relatives à la conservation des espèces. Prises dans un contrôle, elles sont sanctionnées par une amende de l’OVF et la viande est immédiatement détruite. (ats/nxp)