Table des matières
- Souris : quelques conseils pour bien les accueillir
- La cage de la souris
- Quels accessoires pour ma souris ?
- Bien choisir sa litière
- Accueillir une souris
- Où et comment acheter une souris ?
- Habitat de la souris
- Quelle alimentation pour une souris ?
- Quels soins pour une souris ?
- La souris blanche ou souris domestique : adopter et élever une souris
- Comment prendre soin de sa souris ?
- Quelle maison construire pour sa souris ?
- Alimentation et santé de la souris blanche : ce qu’il faut savoir
- La reproduction de la souris domestique
- Souris
- Historique
- Particularités physiques
- Comportement et caractère
- Reproduction
- Conditions de vie
- Santé
- Espérance de vie
- Alimentation
- Entretien et hygiène
- Prix et budget
- SOURIS DOMESTIQUE DE COULEUR (Mus musculus)
- Le tricolore chez la souris domestique
Souris : quelques conseils pour bien les accueillir
Si la souris est certes un animal peu onéreux, il ne faut cependant pas négliger son confort et son bien-être.
Malgré sa mauvaise réputation, c’est un animal intelligent et très soucieux de sa propreté.
Il tiendra donc à vous de respecter son environnement de vie afin qu’il soit en accord avec son habitat d’origine.
Voici donc quelques informations qui pourront vous être utiles avant d’adopter ce sympathique rongeur.
La cage de la souris
Les cages en plexiglas avec grillage sur le dessus sont les plus pratiques et sécurisées. Si vous préférez opter pour une cage à barreaux, assurez-vous que leur écart n’excède pas 0.8cm.
Dans le cas contraire, vous prenez le risque que votre souris parte en vadrouille et grignote le moindre fil qui traîne…
La cage ne doit pas être placée dans les courants d’air ni à la lumière directe. De même, évitez à tout prix la proximité des télévisions ou ordinateurs. En effet, les ultrasons que ces appareils émettent pourraient incommoder votre animal.
Concernant la taille de la cage de votre souris domestique, le minimum est de 600 cm² au sol même si elle sera plus à l’aise avec 900 cm² (en particulier si elle cohabite avec des copines).
Un petit logiciel très simple d’utilisation existe pour vous assister dans cette tâche. Il permet de calculer le nombre de souris que votre cage peut contenir : il suffit de rentrer les dimensions de votre cage et le tour est joué !
« Les souris sont des animaux très curieux »
Quels accessoires pour ma souris ?
La roue est un élément indispensable pour la souris, cela lui permet de se maintenir en forme et de se divertir. Privilégiez les roues pleines car celles à barreaux sont dangereuses, il y a de forts risques que la souris s’y casse une patte ou un doigt.
Une gamelle garnie de nourriture adaptée, un biberon d’eau et une maisonnette sont tout aussi essentiels. D’autres accessoires comme les échelles, pont-suspendus, hamacs ou tuyaux feront le plaisir de votre souris même s’ils ne sont pas obligatoires.
Bon à savoir :
– le coton est un véritable piège pour les souris qui s’emmêlent les pattes dedans.
– Le bois retient l’urine et dégage donc très vite de mauvaises odeurs.
– A éviter : les mangeoires ou abreuvoirs avec un socle creux (risque d’emprisonnement si elles restent coincées en dessous).
« Les souris se déclinent sous de nombreuses couleurs »
Bien choisir sa litière
En France nous restons relativement désinformés sur ce sujet car la souris y est moins populaire que dans d’autres pays. Il faut savoir que la plupart des litières de copeaux de bois sont toxiques pour les souris comme pour bon nombre de rongeurs. Au contact de l’urine de souris, elles dégagent une substance nocive pour leur système respiratoire : le phénol. De la même façon, évitez toutes les litières parfumées qui perturbent l’odorat de nos petits rongeurs.
Il convient donc d’utiliser d’autres solutions comme par exemple le lin, le chanvre ou la rafle de maïs. Ces litières se trouvent de plus en plus facilement dans les grandes surfaces.
Vous voilà à présent parés pour garder votre petite souris heureuse et en bonne santé !
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Accueillir une souris
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N’oubliez pas que les souris sont des animaux grégaires, il faut donc posséder au minimum deux souris. Voici quelques indications sur leur mode de vie en captivité.
La souris est un petit animal, de 7 à 10 cm de longueur, pesant de 30 à 35 grammes et ayant une espérance de vie d’environ 2 ans.
Où et comment acheter une souris ?
Si vous décidez d’acquérir l’animal dans une animalerie, cette dernière doit répondre à des règles d’hygiène stricte, sous peine de fournir des animaux malades. Veillez donc à regarder l’état de santé des animaux (pelage, vivacité, yeux, nez, pattes et griffes…), l’odeur ambiante, etc… Les rongeurs ne doivent pas être trop nombreux dans une cage, ne doivent pas être trop gros, sont généralement en train de jouer, et leur cage doit être propre.
Vous pouvez également acheter une souris chez des éleveurs particuliers, ce qui est préférable. L’éleveur doit posséder un certificat de capacité et une autorisation des services vétérinaires départementaux pour vendre ce type d’animal. N’oubliez pas d’attendre que la souris soit sevrée pour le choisir, vous pouvez ainsi mieux observer son caractère.
Dans les deux cas, un certificat de vente doit être établi, car une garantie est possible.
Habitat de la souris
Il faut choisir une cage assez haute et spacieuse, pour permettre aux souris de grimper et d’organiser leur espace. En effet, ces animaux sont très ordonnés et aménagent leur espace avec un nid, une » pièce à vivre » et un garde-manger. Pour un couple de souris, une cage d’une dimension 50 x 40 x 30 cm est déjà bien. Il faut privilégier les cages en métal, car les souris sont des rongeurs et peuvent ainsi abimer le plastique. Les barreaux doivent être horizontaux, pour que la souris puisse grimper, espacés de 0,8 cm au maximum pour que la souris ne puisse pas s’enfuir. N’oubliez pas également de disposer d’une cage bien fermée, car les souris sont des animaux fugueurs. Enfin, la cage doit être facile à nettoyer.
La cage doit être placé dans un endroit calme, aéré, à l’abri des courants d’air et de la lumière / chaleur directe (pas près d’une fenêtre ou d’un radiateur). La température idéale de l’air est de 19 à 21°C. La souris étant très active, notamment au crépuscule, il est conseillé de ne pas placer sa cage dans votre chambre, sous peine d’endormissement tardif pour vous ! Cependant, la souris apprécie la compagnie de l’Homme, il faut donc que, pendant la journée, elle puisse se distraire en observant vos allées et venues. Il est ainsi conseillé de poser la cage en hauteur pour que la souris puisse vous observer et être dans une atmosphère aérée.
La litière doit être changée et la cage nettoyée une fois par semaine, même si elle n’est pas odorante. La litière doit être absorbante et isolante. Il est recommandé d’utiliser une litière à base de chanvre, de lin, de maïs, de bois de hêtre, de papier désencré et compressé, de pulpe de pommes ou de coton. La couche doit être épaisse et moelleuse, pour que votre animal apprécie son contact et puisse s’y enfouir et s’y rouler pour se nettoyer. La litière sert également de jeu pour les souris, puisqu’elles peuvent creuser des galeries.
L’abreuvoir consiste généralement en une pipette d’eau accrochée aux barreaux de la cage, à la bonne hauteur. Ce système est préférable à une écuelle d’eau, vite salie ou renversée. L’eau doit être changée tous les jours. La mangeoire doit être fixée en hauteur, pour éviter qu’elle ne se renverse et que la souris fasse ses besoins dedans.
Il est également indispensable de confectionner un abri pour la souris, dans lequel elle pourra faire son nid. Cet endroit lui sert pour s’isoler, dormir, et une partie est consacrée au stockage de nourriture. Vous pouvez acheter ce type d’abri en animalerie ou le confectionner vous-même.
Il faut également fournir des jouets à vos souris, comme par exemple la classique roue en plastique. Vous pouvez également acheter de nombreux autres jouets en animalerie ou les préparer vous-même (bouteilles en plastique, tube de sopalin, etc). Attention néanmoins, les jouets ne doivent pas être source de blessures ou d’intoxication ! N’oubliez pas de nettoyer régulièrement tous les jeux de votre animal. Enfin, le meilleur jeu reste encore la compagnie de l’Homme !
Quelle alimentation pour une souris ?
La souris n’est pas un animal difficile sur le plan alimentaire. Il est cependant conseillé de lui proposer un régime riche et varié, comportant du foin, des graines sèches, des légumes frais, des fruits, et de temps en temps du pain, du fromage et des granulés.
Le foin doit toujours être frais, non odorant, non moisi, sous peine de toxicité. Il est généralement déposé en plus de la litière et il constitue également un jeu pour la souris. Il est donc laissé à volonté.
Les graines sèches sont l’aliment de base de la souris. Vous pourrez les acheter en animalerie (blé, maïs, avoine, orge, tournesol blanc ou noir, millet rouge, etc).
Les fruits et légumes frais ne doivent pas être distribués en trop grande quantité, sous peine de dérégler la flore digestive. Carotte, radis, haricots verts et fenouil font partie des légumes les plus donnés. Fruits et légumes frais doivent être servis à température ambiante. Les fruits secs peuvent également être donnés avec parcimonie (noix, noisettes, amandes, cacahuètes), la souris appréciera jouer avec avant de les déguster.
Pain sec et fromages affinés peuvent compléter l’alimentation à base de graines de la souris. Vous pouvez également lui distribuer des granulés vendus en animalerie. Attention toutefois à bien respecter la dose à distribuer, car ce sont des aliments très énergétiques. De manière exceptionnelle, vous pouvez donner à votre souris du lait ou des jus de fruits, elle en raffolera ! Mais pas d’excès !
Il faut veiller à nettoyer quotidiennement la cage des restes alimentaires, pour ne pas qu’ils pourrissent. Attention, la souris cache souvent beaucoup de nourriture dans son nid ! L’eau est fournie à volonté. Généralement, l’eau du robinet convient, sauf si elle est trop chlorée, auquel cas vous devrez recourir à de l’eau minérale.
Il est conseillé de donner à la souris un repas léger le matin, et un repas plus conséquent en fin de journée, pour qu’elle puisse avoir l’énergie nécessaire à ses activités crépusculaires et nocturnes.
L’alimentation ne doit pas être brutalement changée, sinon la flore digestive sera perturbée.
Attention : la souris aime généralement tout, même ce qui est mauvais pour elle. Ainsi, interdiction de lui donner des sucreries (bonbons, confiseries), des frites, des amandes amères… De manière générale, ne pas lui donner d’aliments salés, sucrés ou acides. Le chocolat est aussi très toxique pour la souris (comme pour le chat ou le chien). Il ne faut pas non plus lui donner du lait de vache, car elle ne peut le digérer. Préférez le lait de soja ou le lait maternisé pour chaton. Le café et le thé lui sont également interdits.
Quels soins pour une souris ?
Normalement, la souris s’occupe toute seule de sa toilette. Son pelage doit être sec et brillant. Au besoin, vous pouvez la laver à l’aide d’un chiffon légèrement humidifié. Certaines souris muent au moment des changements de saison. Il ne faut pas s’en inquiéter, sauf si le poil tombe brutalement ou à des localisations précises.
Il faut vérifier régulièrement la bonne usure des dents, car les rongeurs sont des animaux dont les dents s’usent continuellement au cours de leur vie. Si les incisives sont trop longues, il faut emmener la souris chez le vétérinaire, qui lui limera les dents. Vérifiez également qu’aucune dent ne soit cassée.
Les griffes peuvent parfois trop pousser en captivité, il est alors important de les couper (attention à ne pas couper le vaisseau qui les irrigue !). L’idéal est de fournir à la souris un environnement suffisamment riche (jouets, etc) pour que les griffes s’usent seules. Dans ce cas, vous n’aurez pas à les couper !
Les yeux ne doivent pas couler. Vous pouvez les nettoyer de temps en temps avec du sérum physiologique et une compresse (pas de coton qui s’effiloche).
Il faut également regarder régulièrement l’intérieur des oreilles, pour détecter au plus vite les infections.
Au moindre doute, n’hésitez pas à appeler votre vétérinaire.
Par Elodie Zoomalia et Alexis Viel
La souris blanche ou souris domestique : adopter et élever une souris
Comment prendre soin de sa souris ?
Les souris sont des créatures très intelligentes et peuvent être entraînées comme beaucoup d’autres animaux. En fait, les souris blanches s’apprivoisent assez rapidement. Si vous avez choisi d’adopter une souris blanche, faites-le à votre rythme.
La partie la plus importante de l’entrainement d’une souris blanche est de l’habituer à courir dans votre main. Donnez le temps (plusieurs jours ou une semaine) à vos souris pour s’installer dans leur nouvelle maison avant de commencer à essayer de les toucher. Une fois qu’elles se sont installées, passez votre main dans la cage, et attendez que les souris viennent à vous. Laissez-les vous renifler. Répétez cette opération plusieurs fois. Finalement, l’une d’entre elles va probablement grimper sur votre main. Laissez-la s’asseoir là et prendre son temps pour s’habituer à vous. Une fois qu’elle est à l’aise pour marcher sur votre main, vous pouvez la laisser grimper sur votre bras, les épaules, et ainsi de suite. Rappelez-vous qu’elle peut passer à travers n’importe quel trou, alors faites attention aux espaces sous les portes et les bibliothèques.
Quelle maison construire pour sa souris ?
Les souris aiment rester au chaud : un aquarium (sans couvercle) constitue une meilleure maison pour elles qu’une cage, curieusement, car il emmagasine la chaleur. Etalez beaucoup de copeaux de cèdre propres pour leur fournir une litière adaptée. Changez les matériaux de litière sur une base hebdomadaire ou plus fréquemment si nécessaire. Les cages en fil peuvent également être utilisées comme maison pour votre souris blanche, mais il faudra un peu plus d’entretien qu’un aquarium. Dans tous les cas, une cage de 60 x 40 cm est adaptée.
Pour garder votre souris en bonne santé, vous aurez besoin d’une cage équipée d’un petit abreuvoir pour mettre la nourriture, d’une roue comme pour les hamsters, d’une litière et d’un endroit pour se cacher. Si vous vivez dans une zone chaude, l’enceinte doit être bien ventilée. Une cage de souris avec une base en plastique solide et des murs de fil est idéale. La base en plastique doit avoir des bords d’au moins quatre ou cinq centimètres de hauteur, pour garder la litière à l’intérieur, et les fils ne doivent pas être espacés de plus d’un centimètre, pour garder les souris à l’intérieur.
Alimentation et santé de la souris blanche : ce qu’il faut savoir
L’alimentation est relativement simple avec les souris blanches. En fait, il est facile de créer un mélange sain de votre propre fabrication en utilisant des produits alimentaires secs. Les graines de tournesol crues, et les non torréfiées peuvent être utilisées, ainsi que des amandes, des noisettes, du blé… La plupart des aliments pour souris blanches, dont les ingrédients peuvent varier quelque peu, sont en vente dans n’importe quel magasin pour animaux de compagnie, ou grande surface. Assurez-vous d’avoir un récipient hermétique qui puisse être utilisé pour stocker le mélange alimentaire.
Les souris mangent plus que vous ne le croyez pour des créatures d’une si petite taille. Assurez-vous que leur mangeoire soit toujours approvisionnée. De minuscules morceaux de pomme ou de carotte, quelques morceaux de céréales de petit déjeuner non sucrées, du pain sec et quelques morceaux de croquettes pour chat sont tous des éléments savoureux et nutritifs pour compléter l’alimentation des souris blanches.
Assurez-vous que votre souris dispose d’eau propre toute la journée. Les souris sont minuscules et elles se déshydratent rapidement.
La reproduction de la souris domestique
Les souris femelles atteignent la maturité sexuelle à environ 8 semaines ; les mâles quant à eux l’atteignent une semaine ou deux plus tard. À partir de cet âge, les femelles et les mâles devraient être logés séparément.
Les femelles peuvent avoir jusqu’à 15 portées par an et peuvent commencer une nouvelle gestation dans les 24 heures après l’accouchement. Le temps moyen de gestation chez la souris est de 19 à 21 jours. Les souriceaux naissent sourds et aveugles. La portée moyenne est de 10 à 12 petits. La cage doit être gardée dans un endroit calme et la litière ne doit pas être dérangée pendant au moins 7 jours après la naissance, surtout si c’est la première portée de la femelle. En seulement 2 semaines, les souriceaux ressembleront à de petits adultes.
La reproduction chez la souris peut diminuer en raison de divers facteurs tels que l’âge, la malnutrition, les cycles anormaux, les environnements froids, les kystes des ovaires, les tumeurs et le matériel de nidification inadéquat. Les femelles peuvent avorter, abandonner ou manger leurs bébés en raison d’une alimentation insuffisante ou d’un manque d’eau, d’un logement surpeuplé, de matériaux de nidification inadéquats, ou de bruits excessifs.
Souris
Très petit rongeur à l’espérance de vie restreinte, la souris est avant tout choisie pour l’observation et ne pas se sentir seul à votre domicile. Elle ne demande aucun entretien. Excessivement propre, la souris est un rongeur indépendant mais apprécie la compagnie de ses congénères. Elle possède un caractère curieux même si elle est très peureuse au premier abord. Elle se laisse facilement apprivoiser, mais n’est guère intéressée par les caresses intempestives. Animal nocturne, elle aime vagabonder dans sa cage la nuit, et se reposer une bonne partie du jour. Ce n’est pas un rongeur idéal pour les enfants.
Nocturne
Omnivore
Sociable
Poids et taille
Poids : De 15 g à 35 g
Taille : De 7 cm à 10 cm
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Historique
La souris domestique, appelée Mus musculus par les scientifiques, est une espèce de la famille des Muridés. Les premières traces de cette espèce remontent au Néolithique, plus de 12 000 ans avant J-C. Le Mus musculus est légion partout en France à l’état sauvage. Au départ, elle est présente en Corse au 3e millénaire avant J.C. avant de s’étendre partout en France jusqu’au 1er millénaire avant J.C. La souris n’a pas bonne réputation. D’ailleurs, son nom scientifique » Mus » vient du grec est signifie » dérober, voler « .
Jusqu’au Moyen-Âge, aucune distinction n’est faite entre la souris et le rat. La souris est également associée à certaines maladies comme la Peste, guère aidée par la Bible qui la mentionne. Cependant, toutes les civilisations n’ont pas cette image négative de ce rongeur. Ainsi, en Egypte, la souris est associée au Dieu lunaire Thoth. La domestication de la souris trouve son origine dans ses mutations génétiques, permettant ainsi de trouver des souris avec différentes couleurs, des poils plus ou moins longs, des yeux rouges ou noirs. Il est évoqué que la plus ancienne souris mutante date d’un millénaire avant J.C. La Chine est le premier pays à se pencher sur la mutation des souris jusqu’au XVIIe siècle. C’est à cette période que les premières observations des souris albinos sauvages ont eu lieu.
L’importation en Europe de ces souris albinos, noires, champagnes, blanches a lieu aux alentours de 1800. En 1902, William Ernest Castle, généticien américain, initie les élevages de souris à l’Institut Bussey à Cambridges (USA). Il achète les souris à Miss Abbie Lathrop, qui depuis sa retraite à la fin des années 1800 occupait ses journées à élever des souris d’agrément, et teste les lois de Mendel sur l’hérédité à partir de la couleur de la robe de la souris.
Particularités physiques
La souris est un petit rongeur d’une taille tête-corps qui dépasse rarement les 10 cm. La queue a souvent la même taille que le reste du corps et ses petites pattes mesurent jusqu’à 2 cm. Les souris se distinguent par leur robe, leur couleur, et leurs yeux. La souris classique domestique est brune, variant de clair à plus noir. Elle ne pèse que 35 grammes au maximum.
Son corps : solide, séparé en 3 parties : la tête, le tronc et la queue.
Son poil : court, long (dit » angora) ou nu en fonction des variétés et des individus.
Sa couleur : brun clair ou noir, ventre plus clair. Ses sous-poils peuvent prendre différentes teintes comme bleu, crème et blanc. La souris sable aura un corps d’une seule couleur orange-rouge, d’autres virent sur le marron, la vanille ou l’ivoire.
Sa tête : de forme triangulaire.
Ses yeux : de forme ronde, de couleur noire (parfois rouge) et brillants.
Ses oreilles : de toute petite taille.
Sa queue : d’une longueur souvent semblable au reste du corps. Entre 7 et 10 cm, rarement plus longue. Elle présente une partie plus claire sur le dessous.
Comportement et caractère
Rongeur très sociable et grégaire, votre souris aimera particulièrement la compagnie d’une congénère. Il faut éviter de mettre 2 mâles ensemble, surtout une fois qu’ils sont devenus adultes. Ces derniers possèdent une odeur corporelle plus prononcée que les femelles. Par ailleurs, la souris domestique est peureuse, vive et très curieuse. Sa crainte retombe rapidement.
Elle s’apprivoise facilement. Son activité est essentiellement nocturne puisqu’il s’agit d’un rongeur diurne. Ainsi, la souris passera ses journées à se reposer. La réveiller ou la déranger dans ces moments peut nuire à sa santé et la rendre agressive. Pour autant, il s’agit d’un animal adorable, très rarement méchant. En bonus, il s’agit d’un rongeur très propre.
Reproduction
Les souris mâles et femelles n’atteignent pas la maturité sexuelle au même âge. Il faut 8 semaines pour les femelles et environ 10 pour les mâles. A partir de ce moment, ils peuvent copuler et les femelles peuvent être en gestation. Les portées peuvent être très nombreuses. En effet, la femelle n’a aucune période de reproduction prédéfinie. Ainsi, elle peut l’être toute l’année. Elle peut avoir jusqu’à 15 portées par an puisque la durée de gestation est de 18 à 21 jours.
Il est bon de savoir que les souriceaux sont sourds et aveugles à leur naissance. Ils sont à la merci de leur mère. Vous ne devez en aucun cas intervenir. Pendant environ 4 semaines, les souriceaux tèteront leur mère. Puis, il faudra penser à séparer les souriceaux mâles des femelles qui ne tarderont pas à arriver à maturité sexuelle. Les femelles peuvent rester avec leur mère alors que les mâles doivent être mis ensemble. Cependant, veillez à ce qu’aucune bagarre n’éclate. Dans le cas inverse, une autre cage pour les séparer sera la bienvenue.
Conditions de vie
La souris domestique doit bénéficier d’un espace de vie suffisant pour s’épanouir et se dépenser physiquement. Ainsi, elle doit disposer d’une cage d’une surface minimum de 600 cm². Il est même recommandé de tendre vers 900 cm². Cette cage devra essentiellement être en barreaux ou en plexiglas. Cependant, dans le cas des barreaux, ils ne doivent pas être espacés de plus de 8 mm sous peine de voir la souris s’échapper de sa cage.
Le plexiglas est le plus prisé par les éleveurs, car il n’existe aucun moyen de fugue pour la souris. Les terrariums sont à proscrire puisqu’ils ne ventilent pas assez l’air. Cela occasionne des soucis respiratoires pour le rongeur. Au quotidien, la souris devra pouvoir se reposer dans une maison. Elle devra pouvoir manger et s’hydrater respectivement au moyen d’une gamelle et d’un biberon, mais aussi s’adonner à son exercice favori : la roue. Des tunnels peuvent aussi être installés dans la cage.
Santé
La souris domestique est un rongeur très fragile. Elle est sujette à de nombreuses maladies, parfois mortelles comme les diarrhées ou les tumeurs mammaires, très fréquentes, ce qui entraîne des interventions chirurgicales parfois fatales. De nombreux parasites peuvent venir embêter le quotidien de la souris domestique, comme des poux, des teignes, des puces ou encore la gale.
La présence de sa cage dans une pièce trop froide où les courants d’air sont fréquents favorise également l’apparition de conjonctivites. Une cage trop poussiéreuse pourrait, à terme, favoriser l’apparition d’infections respiratoires, où seule une intervention rapide d’un vétérinaire pourra la sauver. A noter que la température corporelle moyenne d’une souris est comprise entre 37 et 37,2°C.
Espérance de vie
Minimum : 1an
Maximum : 2ans
Alimentation
La souris domestique est un rongeur omnivore. Elle se nourrit surtout de granulés (10 grammes par jour) et de foin (en continu). Elle a besoin d’avoir une alimentation variée, riche en vitamines. Ainsi, elle doit ingérer quotidiennement au moins 14% de protéines, 10% de celluloses, 5 % de matières grasses, des minéraux comme le phosphore, magnésium ou encore potassium et toutes les vitamines.
Si la nourriture sèche compose l’essentiel de son régime alimentaire, des ingrédients comme des fruits, des légumes et des insectes peuvent lui être ponctuellement donnés. La souris apprécie également quelques friandises comme le yaourt, le lait de soja, l’œuf cuit, le maïs ou même le poulet froid. Certains aliments sont à proscrire comme les Légumineuses, la cerise, la pêche, l’aubergine, les oignons, le chocolat, l’alcool, le thé et le café.
Entretien et hygiène
Grand avantage de posséder une souris domestique, c’est qu’elle ne demande quasiment aucun entretien. Elle fait sa toilette seule tous les jours. Cependant, vous pouvez toujours brosser une souris. Elle vous fera comprendre si elle aime ou non. Ses griffes n’ont généralement pas besoin d’être coupées. Si elles sont trop longues, elle n’hésitera pas à les faire elle-même. Vous devez cependant veiller à changer une à deux fois par semaine sa litière. La souris possède une odeur corporelle assez forte. Enfin, la cage et le matériel doivent être désinfectés régulièrement.
Prix et budget
Prix d’achat
Mini 2€
Maxi 10€
Le prix d’achat d’un Souris se situe environ entre 2€ et 10€.
Coût d’entretien annuel
Mini 200€
Maxi 250€
Le coût d’entretien annuel d’un Souris se situe entre 200€ et 250€.
SOURIS DOMESTIQUE DE COULEUR (Mus musculus)
Les ancêtres de la souris domestique sont des souris ordinaires qui vivaient dans les étables, dans les granges et dans les maisons. Cette souris se distingue de la souris sauvage par le fait que l’on sélectionne toujours sa complexion et sa couleur et que les hommes l’élèvent depuis longtemps et la soignent. Depuis des centaines d’années avant Jésus Christ on sélectionnait des souris domestiques spéciales en Chine et au Japon. La souris est l’une des espèces de rongeurs les plus courantes utilisées pour des buts de recherche en laboratoires et en tant que nourriture pour de nombreuses espèces d’animaux carnivores. La variété de couleurs des souris est très vaste – grâce au hasard et à la sélection il se produit toujours de nouvelles couleurs. Il existe la souris unicolore – par exemple blanche aux yeux rouges/foncés, noire, chocolate, lilas, champagne, bleue, grise, orange, jaune, crème, rouge. On distingue aussi les souris « agouti » chez lesquelles les bandes alternativement foncées et claires sont apparentes sur chaque poil – par exemple agouti doré, agouti argenté, agouti de chinchilla, agouti cannelle, argente ou bien la couleur jaune sauvage. Une autre variante peut être représentée par la souris pie par exemple – régulirèrement tachetée, irrégulirèrement tachetée, hollandaise, écaille rump-white etc. La souris domestique est un rongeur actif, curieux et gai qui grimpe et saute bien. Son entretient est simple de même que son apprivoisement. L’activité de la souris augmente le soir et la nuit. La souris est une bestiole sociable – on l’élève en couple ou en petit groupe. Nourriture: omnivore – mélange pour rongeurs, foin, de temps en temps on peut lui donner un peu de légumes et de fruits, oeuf bouilli ou insecte. La souris vit de 1 à 2 ans.
Le tricolore chez la souris domestique
Récemment arrivée dans les pays francophones, cette variété nécessite une connaissance suffisamment poussée de la génétique des souris afin d’en comprendre le fonctionnement. En effet, le Tricolore se construit selon trois paramètres aussi importants les uns que les autres, lesquels sont les dilutions c, le marquage ainsi que le gène Splashed.
Il peut bien entendu être travaillé sur différents types de poils, tel que le satin notamment.
LES BASES DE LA GÉNÉTIQUE
Pour commencer, un bref rappel des bases de la génétique est nécessaire à la compréhension de la suite de l’article.
Au plus simple, le pelage d’une souris est uniquement composé de sa couleur de base. Elle est définie par un unique gène, qui présente les allèles (différentes versions d’un gène) suivantes : Lethal Yellow (Ay), Agouti (A), tanning (at), nonagouti (a) et extrem nonagouti (ae).
L’eumélanine (type noir et brun) et la phéomélanine (type agathe et isabelle), deux formes oxydées de la mélanine (pigments responsable de la coloration des téguments), sont responsables des différentes couleurs de base du pelage.
Il faut cependant savoir qu’un gène est obligatoirement définit par deux allèles, et ce sont les règles de dominance qui donneront le phénotype de la souris (apparence) ; les lettres minuscules traduisant alors les gènes récessifs, qui ont besoin de s’exprimer à l’état homozygote pour produire la couleur s’y référant.
Lorsque que l’on a à faire à un allèle dit dominant, il est impossible de déterminer la nature du second allèle sans suivit de lignée. Dans ce cas, l’on remplace l’allèle inconnu par un tiret – ou une étoile *.
Par exemple, une souris Agouti dont on ignore de quels parents elle est issue peut-être AA (dit homozygote Agouti) ou Aa (dit Agouti hétérozygote nonagouti); on la note donc A-.
L’allèle at est considéré comme étant codominant, c’est-à-dire qu’il s’exprime de façon dominante sur toute l’étendue du ventre et ce peu importe la nature de l’allèle associé.
Par la suite, il est important de préciser l’existence de dilutions (b, c, d, e, p), issues de diverses mutations listées au cours des siècles, sachant que celles qui nous intéressent le plus ici sont les dilutions c.
LE STANDARD DU TRICOLORE rédigé en grande partie par le Dr. Roland Fischer *
Traduit en français par Aurélie Dengis (Lee)
Standard pour élever des tricolores
Les souris tricolores doivent avoir deux nuances de la couleur de base répartie en quantité égale avec le blanc (1/3 de chaque couleur). La couleur est semblable au Calico (jap : Mi-Ke) chez les chats. Les taches de couleurs doivent être nettement définies et bien séparées les unes des autres ; sans montrer d’interaction avec des poils blancs. Il doit y avoir un nombre égal des taches de différentes couleurs. Le marquage blanc peut être de n’importe quel marquage reconnu.
Les couleurs de la souris doivent être bien réparties et le motif doit être agréable à regarder. Des points sont acceptés, mais peu recommandés. Cela peut être reproduit dans toutes les couleurs reconnues; les yeux doivent être de la bonne couleur par rapport à la couleur de base, les yeux vairons sont acceptés mais peu recommandés.
Défauts
Des taches pas bien définies; mélanges de poils blancs dans les taches. La répartition des couleurs n’est pas bonne (trop ou trop peu de blanc). Une faute courante est le manque de couleur foncée et un manque de contraste.
⌕ Il est techniquement possible d’obtenir des quadricolores à l’aide de l’allèle at.
LE PRINCIPE DE FORMATION DU TRICOLORE
LES DILUTIONS C
Elles sont responsables d’une dilution de la couleur de base du pelage, d’une intensité variable selon les allèles combinés. Les modificateurs sont la principale cause des différentes teintes retrouvées chez des dilutions c homozygotes de diverses souris.
Ainsi, les pigments de phéomélanine semblent être beaucoup plus facilement dilués que ceux d’eumélanine ; ce qui implique quand dans le cas d’une base Ay, il est conseillé de se porter sur les dilutions les plus sombres.
Une souris qui ne présente aucune dilution c apparente est alors notée C-, les autres allèles de la série étant les suivants : dilution chinchilla (cch), dilution extrem chinchilla (ce), dilution himalayan (ch) et enfin l’albinisme (c).
L’allèle c est dit épistatique, c’est-à-dire que son expression à l’état homozygote (cc) le rend dominant sur tous les autres gènes. Ainsi, l’albinos peut être obtenu avec n’importe quelle base et marquage, alors invisibles à l’œil !
LE SPLASHED
Il s’agit d’un gène récemment importé des États-Unis par divers éleveurs étrangers (allemand, néerlandais, etc.), bien que l’on suspecte son existence discrète en Europe depuis déjà quelques années.
A ce jour, son emplacement chromosomique ainsi que son origine restent inconnus.
Le gène Splashed n’est uniquement visible que s’il y a présence de dilutions c : une souris aa C- Spl- sera simplement noire !
Sa dominance présente un intérêt non négligeable sur le point de vue de la consanguinité, limitée alors par la non nécessité de pratiquer des croisements en retour. En effet, si l’un des parents est homozygote Splashed (SplSpl), 100% des petits seront hétérozygotes Splashed (Splspl).
Seul, c’est-à-dire sans la cohabitation avec le gène piebald (variegated, belted, etc.) dont je parlerai par la suite, le Splashed peut être interprété visuellement comme étant des tâches de la couleur de base sur un fond (dit » background « ) de couleur de base diluée par les dilutions c. Ainsi, une souris aa cece Spl- (dite coffee/beige splashed) présentera des éclaboussures noires sur un fond coffee/beige.
En quelque sorte, le gène Splashed est actif uniquement sur les zones diluées, donc montrant la couleur de base affectée par les dilutions c.
✘ Le Splashed n’est pas à confondre avec le Variegated (Ww), qui est par définition des éclaboussures de couleur de base sur fond blanc.
Cependant, le Splashed aura tendance à légèrement ternir la couleur de base ainsi que sa dilution, résultant parfois d’un mélange de ces deux zones majeures à leurs limites.
Dans le cas d’une base noire, il est judicieux de porter son attention sur des dilutions assez claires, afin qu’elles soient suffisamment contrastées avec le noir.
⌕ La dilution pink-eyed (pp) en collaboration avec le gène Splashed (Spl-) permet d’obtenir des stries plus claires sur des souris de base nonagouti (aa) visibles jusqu’à leur troisième semaine seulement, mais sans présence de dilutions c (C-) !
LE MARQUAGE
Il a pour rôle d’apporter la troisième couleur responsable du tricolore, c’est-à-dire le blanc. La forme des tâches sera directement liée au marquage utilisé ; lesquels sont le piebald (ss), le variegated (Ww), le belted (btbt), le banded (Wbd-), etc.
En couplant le Splashed avec un autre marquage, les éclaboussures ont tendance à s’amalgamer pour former des tâches aux contours plus distincts – on parle d’apparence Calico – selon la forme originelle des tâches du marquage utilisé.
Autrement dit, l’utilisation du variegated donnera automatiquement un rendu » splashed » au tricolore ; les tâches ne seront jamais aussi définies que celles obtenues avec l’utilisation du piebald (ss) travaillé pour l’even marked.
L’utilisation d’un marquage tacheté semble rendre aux couleurs pâlies par le Splashed leur teinte originelle !
Le banded (Wbd– S-) et le belted (btbt S-) ne donneront pas de tâches arrondies, puisqu’ils sont travaillés pour les bandes. Il est cependant possible d’associer ces deux gènes avec le piebald (ss) !
LES ASSOCIATIONS DÉCONSEILLÉES
Déconseillées parce qu’elles sont simplement non constructives dans l’obtention du Tricolore standardisé :
- Les souris a(t)a cchcch Spl- apparaissent comme étant de simples noires (fox), malgré la présence du gène splashed accompagné de dilutions c.
- Les souris cc Spl- (ss) seront phénotypiquement albinos.
- Les tricolores nonagouti/SSP (siamoises de base noire) présentent généralement un contraste trop limité entre le blanc et le siamois ; à moins que ce dernier soit initialement travaillé dans le sens de l’assombrissement.
- Les tricolores de base Red (Ay) apparaissent souvent comme étant juste bicolores ; la dilution de la base se confondant avec le blanc du marquage.
- Les types de poils ondulés (Caracul, frizzy, Rex) ne seraient pas adaptés pour obtenir des tâches correctement définies, tout comme le marquage Variegated (Ww).
Par Katheleen LEMAIRE
Sources :
* Éleveur allemand (Chilloutarea Mousery) : http://www.repage7.de/member/drofi/index.html