Il est donc très important que les chiots sortent avant l’âge de 3 mois pour être habitués à la rue, aux bruits des voitures, à d’autres congénères et d’autres personnes, etc… Il faut qu’ils soient habitués aux différents stimuli auxquels ils seront confrontés lors de leur vie en famille, en ville ou à la campagne. Le fait de les sortir les expose par contre à des maladies, comme la parvovirose par exemple. Les chiots sont protégés contre ces maladies avant les premiers vaccins par les anticorps maternels. Ensuite pour diminuer le risque de maladies, il est important de vacciner les chiots, dès l’âge de 8 semaines.
Pour que les chiots soient correctement protégés contre les maladies, il est conseillé de réaliser trois injections de primovaccination à 8, 12 et 16 semaines. Dès la première injection, les chiots bénéficient dans la majorité des cas d’une protection suffisante contre les maladies. Les deux autres injections de primovaccination sont toutefois essentielles pour la mise en place d’une protection durable contre ces maladies (le rappel se fera ensuite un an plus tard).
Il faut savoir que même si les chiots ne sortent pas, ils peuvent être confrontés aux agents infectieux sans contact direct avec des chiens malades (par l’intermédiaire des vêtements de leur propriétaire par exemple). Le risque zéro n’existe donc pas pour les chiots qu’on décide de les faire sortir ou non. Ainsi, en considérant la balance bénéfices/risques, il est essentiel de faire sortir les chiots dès leur adoption !
Table des matières
- Quels sont les apprentissages à mettre en place lors des sorties ?
- Entraînement du chiot à la propreté
- Entraînement des chiots à la maison
- Quand mon chiot doit-il sortir ?
- Punir ou ne pas punir votre chiot en cas d’accidents ?
- Prévention des accidents
- Promenades des chiens
- Uriner de joie chez le chien
- Uriner sur commande
- À quel âge le chiot devient-il propre à la maison ?
- Quand sortir son chiot à l’extérieur ? Lutter contre les idées reçues
- Les bons accessoires pour sortir son chiot dans les meilleures conditions
- À quelle heure faut-il sortir son chien ?
- Nombre de sorties par jour et horaires : récapitulatif
- L’éducation du chiot
- Emmener bébé dans les magasins : comment procéder ?
- Quand peut-on emmener bébé dans les magasins ?
- Avant la sortie en magasin
- Pendant la sortie
- Mon bébé est mort après ses premiers vaccins de 2 mois
- Où et quand faire vacciner votre enfant?
- Calendrier de vaccination
- Calendrier régulier de vaccination chez les enfants jusqu’à 2 ans
- Protection offerte par les vaccins
- Réactions possibles aux vaccins
- Contre-indications
- Carnet de vaccination
Quels sont les apprentissages à mettre en place lors des sorties ?
Comme nous l’avons dit ci-dessus, les premières sorties sont essentielles pour que votre chien ait un comportement équilibré tout au long de sa vie.
Sortez votre chiot dans divers lieux, en présence de personnes différentes, etc…
Equipez le de préférence d’un harnais et d’une laisse de longueur fixe pour l’apprentissage de la marche en laisse. Les colliers peuvent être responsable de lésions au niveau du cou et de la trachée lorsque l’animal tire, les harnais sont donc préférables.
Deux cas de figures sont possibles. Il arrive tout d’abord que les chiots refusent d’avancer. Dans ce cas-là, appelez votre chiot par son nom et attirez-le avec un jouet ou une friandise. Il comprendra vite qu’il faut avancer lors des sorties !
Si votre chiot tire en laisse, il convient d’attirer son attention en l’appelant ou avec des jouets et des friandises. Anticipez si possible avant qu’il tire sur la laisse (avant de rencontrer un autre chien par exemple). Pensez toujours à bien le récompenser et le féliciter lorsqu’il marche calmement.
Bon à savoir : des éducateurs canins peuvent vous aider à éduquer votre chien, n’hésitez pas à faire appel à eux dès le plus jeune âge de votre chien.
Au cours des sorties, vous pouvez aussi en profiter pour retravailler certains exercices appris à la maison : assis, couché, donne la patte, etc…
L’apprentissage de la propreté est aussi très important dans les semaines qui suivent l’arrivée de votre chien à la maison. Il est important de le sortir souvent, notamment après les siestes et les repas. Votre chiot devra bien être félicité et récompensé lorsqu’il fait ses besoins dehors. Pour plus de détails, n’hésitez pas à lire notre fiche » Apprendre la propreté à un chiot « .
Enfin, n’oubliez pas que votre chiot sera sans doute tenté de goûter à toute sorte de choses qui ne sont pas forcément bonnes pour lui (cailloux, terre, mégots, etc…). Soyez donc vigilant lors des sorties !
Entraînement du chiot à la propreté
Hourra, votre chiot peut rentrer chez lui aujourd’hui ! Cela signifie que l’apprentissage de la propreté commencera également aujourd’hui. Comment faire ?
Entraînement des chiots à la maison
Pendant les premières semaines de sa vie, la chienne mange les excréments de ses chiots et les avale propres. A partir de l’âge de 3 à 4 semaines, elle le fera de moins en moins. Les chiots vont commencer à marcher un peu. Lorsque la zone de délivrance est assez grande, les chiots trouveront une place sur le bord extérieur ou dans un coin pour se soulager et uriner. Les chiens sont des animaux propres et n’aiment pas salir leur endroit pour dormir. Lorsque la zone de délivrance est nettoyé assez souvent, ils essaieront toujours de faire leurs besoins dans un endroit différent de l’endroit où ils dorment.
Dès que votre chiot est accueillie à la maison, l’apprentissage de la propreté commence.
Quand mon chiot doit-il sortir ?
Dans tous les cas, assurez-vous d’avoir des endroits permanents dans le jardin où le chiot peut uriner et déféquer. Si vous souhaitez lui apprendre à faire ses besoins dans un endroit fixe, il est préférable de le faire dès le début. Il est important d’offrir plusieurs endroits, afin d’éviter qu’il ne veuille faire ses besoins au même endroit.
Vous pouvez éventuellement, dans la phase initiale, installer des tapis dans la maison tels que le tapis éducateurs pour chiots de Beaphar. Dans un premier temps, vous pouvez par exemple installer le tapis dans le salon. Quand le chiot comprend que le besoin peut être fait ici, le tapis peut être déplacé à un autre endroit. Si vous habitez dans un appartement ou si vous n’avez pas de jardin, le tapis pour chiots est une solution pratique.
Les chiots ne peuvent pas encore se retenir longtemps pour faire leur besoin et doivent généralement sortir toutes les 2 heures. Ils devront toujours sortir après avoir mangé, joué et dormi. Emmenez votre chiot à l’extérieur et donnez-lui un peu de temps. Lorsque votre chien fait ses besoins dehors, vous pouvez le récompenser en le complimentant ou à l’aide de friandises. Ensuite ramenez-le à l’intérieur de la maison. Il est également important d’observer le comportement de votre chien. Lorsque votre chien va renifler à un certain endroit pendant une longue période ou qu’il commence à tourner en rond, il est temps de le sortir.
Punir ou ne pas punir votre chiot en cas d’accidents ?
Il est important de ne pas punir votre chiot s’il a fait ses besoins dans la maison. Le chien ne sera jamais capable de lier la punition à son accident après coup. Dans ce cas, il vaut mieux l’ignorer et ne pas lui accorder d’attention. Quand vous l’attrapez la main dans le sac, vous pouvez par exemple dire la phrase » honte à toi » et l’emmenez dehors pour lui montrer où il peut faire ses besoins. Gardez à l’esprit que les accidents se produiront plus souvent au début. Récompenser au bon moment favorisera l’apprentissage de la propreté.
Prévention des accidents
Essayez de prévenir les accidents dans la maison. Lorsqu’il n’y a pas suffisamment de supervision, un cage peut être un bon outil. L’apprentissage avec une cage devrait être effectué en entraînant le chiot de façon à ce que l’endroit soit considéré comme positif et agréable. Le chiot ne salira pas facilement sa cage et fera un effort pour se retenir. Lorsque la cage est encore trop grand pour le chiot, il est conseillé de le réduire par exemple par une boîte ou par un panier de transport plus petit, afin que le chiot n’ait de place que pour dormir. Il y aura donc moins tendance à salir sa cage. Evidemment, des accidents peuvent toujours subvenir lorsque le chiot veut faire ses besoins et que vous ne le sortez pas à temps.
Dans la première période de son éducation, le chiot doit également faire ses besoins la nuit. Nous conseillons donc de mettre la cage dans votre chambre à coucher pendant les premiers jours ou de dormir près de la cage un certain nombre de nuits dans le salon.
Lorsque votre chiot devient agité ou indique qu’il veut sortir, vous pouvez l’emmener directement à l’extérieur pour qu’il puisse se soulager. En vieillissant, il sera en mesure de se retenir de plus en plus longtemps et il continuera à dormir la nuit.
Promenades des chiens
Les chiots vont aimer se promener de plus en plus à l’extérieur et seront bien sûr, curieux de tout. Souvent, ils oublient qu’ils doivent faire leur besoin et un accident peut se produire à la maison.
De plus, plusieurs propriétaires de chiens sortent leur chiot jusqu’à ce qu’il ait fait leurs besoins et retournent immédiatement à la maison. Cependant, le chien apprendra alors que lorsqu’il fait ses besoins, cela signifie qu’il devra retourner à la maison. Si le chiot veut rester plus longtemps dehors, il pourra essayer de se retenir le plus longtemps possible. Vous pouvez alors penser que votre chien n’a pas besoin de faire ses besoins et retourner chez soi sans résultat. Ensuite, dès le retour à la maison, le chiot aura l’envie d’uriner.
Il est donc important de faire la distinction entre les sorties où le chiot a besoin d’un endroit fixe et les sorties où le chien peut se promener, explorer et jouer. Une autre solution est par exemple de laisser votre chiot d’abord uriner et seulement ensuite de le promener dehors.
Uriner de joie chez le chien
Certains chiots peuvent occasionnellement uriner de joie. Cela arrive souvent lorsque le maître rentre à la maison et qu’il devient très enthousiaste. Ils urines alors un petit peu ce qui est souvent un signe de soumission. Pour éviter cela, il est préférable d’ignorer le chiot lorsque vous rentrez à la maison jusqu’à ce que l’enthousiasme ait un peu diminué, après quoi vous pourrez saluer votre chien. Ce comportement diminuera automatiquement à mesure que le chien vieillit et disparaîtra automatiquement dans presque tous les cas.
Uriner sur commande
Il peut parfois être utile que votre chien puisse uriner ou déféquer sur commande, par exemple lorsque vous êtes en voyage et que vous souhaitez que le chien fasse ses besoins pendant l’escale. Vous pouvez apprendre ceci simplement. A chaque fois que le chiot commence uriner ou déféquer, vous pouvez lui donner l’ordre » fait pipi » ou » fait caca « . Le chien liera cet ordre à l’acte. A un âge plus avancé, votre chien apprendra à faire ses besoins sur commande.
À quel âge le chiot devient-il propre à la maison ?
Quand puis-je m’attendre à ce que mon chiot soit bien dressé à la maison ? En moyenne, les chiots âgés de 6 à 8 mois seront complètement dressés à la maison. Cela dépend bien sûr du chien, mais aussi de l’entraînement et du propriétaire. Beaucoup de chiens seront à un moment donné presque bien dressés à la maison, mais il peut toujours y avoir des accidents de temps en temps, par exemple en jouant avec trop d’enthousiasme ou un maître qui ne fait pas attention aux signaux du chien qui veut faire ses besoins. Cela est normal et s’estompera au fil du temps. Lorsque votre chien n’est toujours pas bien entraîné à la maison, il est préférable de consulter votre vétérinaire pour en connaître les causes.
Quand sortir son chiot à l’extérieur ? Lutter contre les idées reçues
Un chiot qui fait des rencontres variées, très tôt dans sa vie, sera un bon ambassadeur de son espèce car il disposera de toutes les qualités d’adaptation et de gentillesse pour le plaisir de tous, y compris du sien !
Dr Philippe Gévaudan
Vétérinaire
Les bons accessoires pour sortir son chiot dans les meilleures conditions
Sortir son chiot à l’extérieur est une étape incontournable de l’apprentissage de votre animal de compagnie, et de sa découverte du monde. Pour réaliser cette démarche dans les meilleures conditions, il est essentiel d’être correctement équipé : il s’agit d’acquérir un collier ou un harnais adapté à votre compagnon à quatre pattes, ainsi qu’une laisse qui correspond à l’environnement, mais aussi à son poids, son âge et sa taille. Nous vous proposons une sélection d’accessoires que vous pouvez acheter en ligne à des tarifs intéressants : le choix est vaste et permet donc de trouver tout ce dont vous avez besoin pour promener votre chien.
- Colliers, harnais et laisses pour chiens
- Laisse pour chien rétractable, jusqu’à 50kg
- Laisse pour chiens en nylon 150cm
- Collier de chien ajustable en cuir
- Harnais souple réglable et confortable
- Longue laisse pour chien avec corde de dressage 15m
À quelle heure faut-il sortir son chien ?
Dès les premiers vaccins effectués, le chiot est apte à sortir pour apprendre à faire ses besoins dehors. Lorsqu’ils sont encore jeunes, les chiots ont moins la capacité de se retenir et ont besoin de sortir de façon plus fréquente, auquel cas ils risquent de se soulager à l’intérieur. Pour éviter cela, il vous faudra connaître son rythme pour anticiper et le sortir aux moments adéquats. L’objectif étant d’évaluer les besoins du chiot et le temps pendant lequel il peut se retenir avant de faire ses besoins.
Les sorties seront alors plus fréquentes, mais au fur et à mesure qu’il grandira, il apprendra à se retenir pour s’adapter à un rythme de trois sorties par jour. En attendant, vous pouvez installer une zone couverte de journal ou alèse de vétérinaire dans lequel le chiot pourra se soulager lors de votre absence si vous ne pouvez pas le sortir plus souvent.
Ces conseils sont également valables pour les vieux chiens qui connaissent des difficultés à se retenir. En effet, un chien âgé demande moins d’activité physique mais a des besoins physiques moins espacés dans le temps. Par conséquent, il faudra sortir plus souvent un chien âgé sans allonger pour autant la durée des sorties.
Nombre de sorties par jour et horaires : récapitulatif
En résumé, la durée des sorties quotidiennes doivent être au minimum de 45 minutes pour permettre à l’animal de faire ses besoins et se dépenser. Idéalement, il faut sortir son chien 3 fois par jour pendant une durée minimum de 15mn chacun.
Les besoins changent d’un chien à l’autre en fonction de la race canine, son âge et son caractère. N’hésitez pas à promener votre chien plus longtemps ou de le prendre avec vous lors de vos activités physiques.
L’éducation du chiot
L’âge idéal d’adoption d’un chiot se situe aux alentours de 2 mois. A cet âge, sa mère lui a déjà inculqué certaines bases d’éducation. Sa famille d’adoption devra ensuite poursuivre cette éducation afin qu’une relation harmonieuse s’établisse entre le chien et sa nouvelle “meute”.
La connaissance de quelques données concernant le développement du chiot va permettre d’éviter certaines erreurs parfois à l’origine d’une incompréhension entre le chiot et ses maîtres et de limiter le risque d’apparition de troubles comportementaux chez l’animal.
Ces éléments sont d’autant plus importants à connaître si vous avez adopté un chiot très jeune (mère décédée ou qui délaissait ses petits, chiot d’un refuge…) car sa mère n’aura alors pas forcément pu lui délivrer une éducation de base.
1. L’attachement du chiot à la famille
A la naissance, le chiot s’attache fortement à sa mère. Cet attachement va permettre au petit d’explorer son milieu sans appréhension et d’apprendre à communiquer avec les autres chiens de la meute. A l’arrivée dans son nouveau foyer, le chiot va tout naturellement recréer ce lien particulier avec un des membres de la famille, lien qui lui permettra d’appréhender son nouveau milieu de vie sans crainte.
Lorsque le chiot atteint l’âge de 4 à 8 mois, la chienne se “détache” de lui afin qu’il se lie avec tous les membres du groupe et non plus seulement sa mère. Cette étape est indispensable pour que le chien devienne capable de vivre sans la présence constante de sa mère.
Il en est de même au sein du foyer : la mise en place d’un “détachement” va permettre au chien de pouvoir rester seul à la maison sans anxiété et d’explorer diverses situations sans besoin d’un contact visuel permanent avec l’un de ses propriétaires.
Ce détachement se fait en laissant le chiot seul à la maison sur des périodes progressivement de plus en plus longues et en lui apprenant à ne plus suivre le propriétaire auquel il s’est attaché partout dans l’habitation (par exemple, apprendre au chiot à rester seul dans son panier, le temps d’un film, sans qu’il puisse observer ce que font ses maîtres au salon…). C’est également pour cette raison qu’après une période de transition de quelques jours, le chiot doit IMPERATIVEMENT apprendre à dormir dans son coin, et en dehors de la chambre…
2. La découverte du monde extérieur
L’exploration du milieu extérieur et la rencontre avec un grand nombre d’espèces est indispensable au bon développement du chiot.
Un chiot va présenter de l’anxiété et de la peur face à toute chose qu’il n’a pas rencontrée au cours de ses 3 premiers mois de vie. Il est donc très important de lui faire découvrir un environnement très riche, ce dès son adoption, pour qu’il soit capable de s’adapter à un maximum de situations nouvelles par la suite. Pour cela, il convient de le sortir très fréquemment, dans des environnements les plus divers possibles afin qu’il s’habitue à toutes sortes de bruits extérieurs, à toutes sortes d’objets, qu’il soit confronté à un maximum d’êtres humains différents (enfants, jeunes, personnes âgées avec une canne, personnes en uniforme…) ainsi qu’à un maximum d’espèces animales (chiens, chats, rongeurs, vaches…)
Cette étape sera particulièrement importante si le chiot vient d’un environnement pauvre en stimuli ( chiot provenant d’un chenil, élevé isolé à la campagne…)
Cette adaptation au monde extérieur est indispensable au développement correct de votre chiot. Les chiens n’ayant pas été habitués à leur futur milieu de vie deviennent très peureux et peuvent développer plusieurs sortes de troubles:
– Un retard d’acquisition de la propreté peut survenir car le chiot surveille avec anxiété tout ce qui se passe à l’extérieur et n’ose faire ses besoins qu’une fois rentré à la maison, milieu où il se sent en sécurité.
– Un comportement agressif peut également être observé chez ces chiots: ils attaquent, par peur, les objets ou les personnes qui lui inspirent une grande crainte.
3. Les jeux et contacts avec le chiot
A partir de l’âge d’1 mois, la chienne, durant les jeux, apprend à ses chiots, lorsqu’ils dépassent un certain seuil d’excitation, à se calmer . Elle leur apprend également à ne pas blesser les autres au cours des séances d’amusement.
Pour ce faire, elle immobilise le chiot sur le dos face à tout comportement qu’elle juge excessif.
A l’âge de 2 mois, le chiot doit tout à fait être capable de se calmer après une phase d’excitation et de ne pas mordre et faire mal quand il joue:
Il n’est pas “normal” qu’un chiot mordille sans retenir sa morsure et qu’il vous laisse des traces sur les bras ou les jambes lorsqu’il joue avec vous.
Il faut donc, à l’adoption du chien, continuer à lui apprendre à se “contrôler”:
– Si le chiot mord au cours du jeu, lui donner un ordre bref:”non” et arrêter immédiatement le jeu
– Eviter les jeux de mordillement
– Eviter les jeux de traction qui lui apprennent à “tenir la morsure”
Il n’est pas toujours aisé de communiquer avec son chien comme pourrait le faire sa mère. Il peut alors être très intéressant de mettre votre chiot régulièrement en contact avec un chien adulte bien équilibré. Ce dernier lui apprendra alors les règles de vie en communauté et saura lui fixer les limites à ne pas franchir (dans le jeu par exemple).
4. La place du chiot dans sa nouvelle famille
Tout comme au sein d’une meute de chiens, une “hiérarchie” doit s’instaurer dans la nouvelle famille du chiot pour qu’il s’y sente à l’aise.
Dans une meute, les adultes apprennent certains rituels au chiot pour lui faire respecter son statut hiérarchique. Ces rituels concernent l’accès à la nourriture, le lieu de couchage et les contacts entre les différents individus de la “meute”. La façon dont le chien va se percevoir au sein de la famille va donc dépendre de prérogatives auxquelles il aura droit.
Le respect de quelques règles simples pourra limiter le risque de voir le chien devenir “dominant”.
– l’accès à la nourriture : le repas du chiot doit avoir lieu dans un lieu tranquille, après celui des maîtres et la gamelle doit être retirée 15 minutes après le début de chaque repas. L’animal ne doit, par ailleurs, rien obtenir “à table” .
– La gestion de l’espace : une place bien précise doit être attribuée au chiot pour dormir. Ce lieu de couchage doit se situer à un endroit calme, en-dehors des lieux de passage (le chien ne doit pas pouvoir “surveiller” en permanence ce que font les membres de la famille) et personne ne doit l’y déranger.
– La gestion des contacts : Les propriétaires doivent, autant que possible, être à l’initiative des interactions entre eux et le chien. Ils doivent décider des temps de jeux, des moments de “pause caresses”, des heures de sorties (hormis lorsque le jeune chiot est en cours d’apprentissage de la propreté et qu’il manifeste l’envie de faire ses besoins à l’extérieur).
– La gestion de la sexualité : Les chevauchements (qu’ils soient réalisés sur les jambes des maîtres ou sur des objets) doivent être interdits.
5. L’apprentissage de la propreté
L’acquisition de la propreté chez le chiot nécessite un apprentissage.
Voici quelques conseils qui vous permettront de lui apprendre à faire ses besoins à l’extérieur:
– L’apprentissage de la propreté doit se faire dans un environnement calme
– Le chiot fait généralement ses besoins à son réveil, après un repas ou après un moment de forte excitation. Ces trois périodes sont donc des moments à privilégier pour sortir votre chiot
– Le chiot est très réceptif aux récompenses: il faut donc absolument l’accompagner lors de ses sorties pour le féliciter chaleureusement lorsqu’il a fait ses besoins dehors. Il sera ainsi incité à faire dehors plutôt qu’à l’intérieur.
– Le chiot ne doit pas rentrer tant qu’il n’a pas fait ses besoins, de même, il convient de ne pas rentrer juste après sous peine de voir le chien faire ses besoins le plus tard possible pour prolonger la promenade…
Les comportements à éviter:
– Punir le chien a posteriori ou lui “mettre le nez dedans” n’a aucun intérêt ( le chien ne comprend pas ce qui lui est reproché). Au contraire, ce comportement risque d’inciter le chiot à dissimuler ses besoins et de le rendre anxieux ( Par exemple, voyant que vous le grondez tous les matins, il pourrait alors uriner par peur juste au moment où il vous entend vous lever…)
Vous pouvez par contre lui dire “non” et le sortir rapidement si vous le voyez en train de se préparer à uriner.
– L’apprentissage “au journal” est déconseillé. Il est très difficile pour le chiot de comprendre qu’au retrait du journal, il n’a subitement plus le droit de faire à un endroit précis de l’habitation où il lui était possible de faire ses besoins jusque là.
La propreté doit être acquise au plus tard vers l’âge de 5 mois. Si ce n’est pas le cas, cela peut révéler un petit trouble comportemental qui retarde cet apprentissage. N’hésitez pas à en parler à l’équipe de la clinique vétérinaire de la poste qui pourra diagnostiquer le trouble et vous proposer des solutions.
Emmener bébé dans les magasins : comment procéder ?
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Emmener bébé dans les magasins est une expérience stressante pour les parents comme pour l’enfant. Le plus souvent, l’un des parents garde bébé à la maison pendant que l’autre va faire les magasins. Mais que faire quand on n’a pas le choix ?
Quand peut-on emmener bébé dans les magasins ?
Que ce soit dans un supermarché pour les courses hebdomadaires ou dans un magasin durant les soldes, il est déconseillé durant les deux, trois premiers mois d’emmener bébé avec vous. Avant d’être vacciné, à 1 mois pour le BCG et à 2 mois pour les autres vaccins, un bébé est extrêmement fragile et peut attraper tous les virus qui passent. Il est déconseillé d’aller dans des lieux fermés, pollués, comme les transports en commun ou les magasins, où les bruits, l’air conditionné, les lumières, et les nombreuses personnes pouvant lui transmettre des virus sont présentes. De plus, certaines personnes bien attentionnées se pencheront pour toucher et regarder votre enfant augmentant les risques. Avant trois mois, privilégiez plutôt les espaces verts, les promenades en extérieur et évitez les magasins surtout en période d’affluence et des soldes. Si vous n’avez pas le choix, comment rendre cette expérience la plus agréable possible ?
Avant la sortie en magasin
Le meilleur moyen de rendre la sortie en magasin la moins stressante possible est de se préparer correctement. Faites une liste de ce que vous souhaitez acheter et où vous désirez aller en faisant des repérages au préalable sur Internet par exemple pour éviter de déambuler dans les allées et raccourcir votre future sortie. Pour le confort de l’enfant, choisissez un moment où il est reposé, où il a mangé et est propre. Choisir d’aller en magasin à son ouverture quand bébé a bien dormi est une bonne idée comme en début et milieu d’après-midi. Cela permet également d’éviter les périodes d’affluence. Il convient également d’éviter de sortir en magasin ou au supermarché les week-ends ou le premier jour des soldes car plus il y a de monde plus le niveau sonore augmente et cela stresse votre enfant. Lors de la sortie, en plus de votre liste de courses, apportez toujours un change pour votre enfant, de quoi le couvrir, de l’eau, un petit en-cas ou un biberon de lait s’il est petit. Si vous allaitez, pensez à apporter un goûter également pour vous et de l’eau. Essayez de nourrir votre enfant avant la sortie ainsi qu’une période entre deux endormissements pour lui. Un doudou et son jouet préféré permettront de le rassurer. Des lingettes et des mouchoirs sont parfois nécessaires pour le nettoyage.
Pendant la sortie
Quand l’enfant est petit, le plus simple est de le mettre dans un porte bébé ou dans une écharpe pour pouvoir se déplacer plus rapidement et facilement dans les rayons. Quand vous utilisez une poussette, évitez, si cela est possible, de vous approcher trop près des rayons pour que votre enfant ne fasse pas tomber des objets des étalages. Dans les supermarchés, pour diminuer les crises de larmes, les allées des jouets sont à éviter. Il n’est pas judicieux d’utiliser les caddies pour y mettre votre enfant car chaque année, des accidents se produisent. Avant 6 mois, quand bébé ne se tient pas encore droit tout seul, il ne faut surtout pas le mettre sur le siège du caddie. Pour prendre votre sortie la moins stressante possible pour vous et pour votre enfant, abrégez-la le plus possible. Si vous n’avez pas le choix, faites des pauses et sortez avec votre enfant à l’air libre pour lui faire respirer l’air frais, lui donner à boire et le changer. Quand votre enfant est plus grand, vous pouvez lui proposer des jeux comme de repérer les autres enfants ou vous aider à choisir les fruits pour rendre le temps moins long.
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Mon bébé est mort après ses premiers vaccins de 2 mois
Par Erwin Alber, 16 janvier 2014
Une maman veut partager son histoire. Elle écrit :
» Je maudis les vaccins après avoir mis mon bébé dans son berceau. Tout ce que je pouvais faire n’était que pleurer. La prochaine fois que quelqu’un vous dira » les vaccins sont sans danger « , » les dommages sont rares « , » les anti-vaccins sont fous « , je voudrais vous demander de partager mon histoire avec ces personnes. Parce que les souffrances sont malheureusement bien réelles.
J’ai hésité à publier la photo de ma petite fille (ci-dessous), mais j’ai finalement pensé que je devais le faire parce que je veux que tout le monde sache par quelles situations il nous a fallu passer avec les vaccins en lesquels j’ai cru. Je ne pouvais pas arrêter de pleurer en voyant que mon bébé pleurait lui aussi alors que je lui caressais la tête en priant. Je suis sûre qu’elle finira par en sortir, mais continuer à attendre que sa situation s’améliore est, d’heure en heure, plus difficile. Après qu’elle fut intubée, j’ai dû sortir. J’aurais préféré pouvoir prendre sa place. Elle n’est qu’un bébé qui ne comprend pas. «
La petite Adaline en détresse respiratoire à l’hôpital
L’histoire de notre merveilleuse petite Adaline
» Adaline était un bébé heureux quand elle est née le 7 mai 2013. A deux mois, elle a reçu ses vaccins de routine comme tout le monde et nous ne nous sommes pas posé la moindre question. La nuit suivante, la santé d’Adaline s’est aggravée et n’a fait qu’empirer dans la suite. Elle a commencé par souffrir des effets indésirables suivants : enflure, rougeurs, irritabilité, somnolence, étourdissements, nausées et vomissements. Cinq jours plus tard, elle était léthargique et vomissait des caillots de sang. Nous l’avons emmenée aux urgences où ils ont vu qu’elle souffrait d’un grave reflux et de déshydratation. Elle y est restée quelques jours, puis on l’a ramenée à la maison. A partir de ce moment, notre petit ange n’a plus jamais été la même.
On nous a dit que ces réactions au vaccin étaient normales et qu’il était prudent de lui administrer la seconde série de vaccins prévus pour les 4 mois. C’est ainsi qu’à 4 mois Adaline a reçu sa nouvelle série de vaccins. Cette fois, elle est tombée malade beaucoup plus rapidement. Elle a fait de graves convulsions, a souffert de terribles vomissements, des caillots de sang se sont formés et tout son corps était enflé. Elle a perdu un demi kilo cette semaine-là. Comme elle était à peine réceptive, elle fut emmenée à l’hôpital texan des enfants. Elle y fut admise pour un séjour de quelques semaines pour y faire de nombreux tests. Nous avons découvert que son cœur qui était parfaitement normal souffrait maintenant de régurgitation tricuspidienne, qu’une valvule était endommagée et devait probablement être remplacée. Nous avons aussi appris qu’elle souffrait de gonflements internes dans tout le corps. Comme elle ne savait plus manger, on a dû lui mettre une sonde gastrique. Elle a aussi été mise sous moniteur d’apnée et moniteur cardiaque pour vérifier l’état du cœur et des poumons. On lui a aussi administré plusieurs médicaments pour que tout soit sous contrôle. A l’âge de 4 mois, elle a subi sa première intervention chirurgicale. Mon cœur était brisé de la voir souffrir. On m’a dit qu’elle souffrait de tas de choses horribles. Mais heureusement, elle a récupéré de la plupart de ces problèmes. Elle a finalement pu rentrer à la maison avec une sonde gastrique, un moniteur d’apnée et quelques médicaments pour le cœur, ses vomissements et sa mobilité.
Depuis, elle a encore dû passer quelques séjours à l’hôpital et devra encore y retourner.
Je ne savais rien des dangers des vaccinations. Les » risques » qui sont repris sur les notices n’avaient rien à voir avec ce qu’a vécu ma petite fille. Ces vaccins ne devaient lui faire aucun mal ; ils étaient, en outre sensés la protéger.
Nous voulons plaider, prendre la défense des enfants dont la santé a été endommagée par les vaccins, les enfants qui ont eu des problèmes cardiaques, les enfants auxquels on a dû placer des sondes gastriques, les enfants qui souffrent comme Adaline. Je veux espérer que les jeunes parents prendront le temps de faire leur propre recherche sur les vaccins et les médicaments que l’on administre à leurs enfants innocents.
Source: Vaccinationinformationnetwork
Il nous paraît important de rappeler ici qu’un document confidentiel de la firme GSK sur son vaccin Infanrix hexa () liste plus de 800 effets secondaires possibles, pouvant affecter tous les systèmes du corps, y compris le cœur et les poumons avec des effets secondaires comparables à ceux décrits par la famille d’Adaline ! Autisme, diabète, épilepsie, mort subite, hépatite etc complètent le triste palmarès de cette liste de drames pouvant découler d’une telle vaccination…
Par ailleurs, un autre élément qui doit faire couper court à tout déni malvenu et non éthique du corps médical entre la vaccination et ce type de désastre est la notion importante de » rechallenge » qui est une notion cruciale en pharmacovigilance. De quoi s’agit-il exactement ? Le rechallenge, c’est la répétition, la ré-occurrence d’une série d’effets secondaires après la ré-administration d’un ou des produits qu’on suspectait d’avoir déjà pu déclencher la première série initiale d’effets secondaires. C’est un indice fort supplémentaire qui plaide en faveur d’un lien de cause à effet entre le ou les médicaments (ou vaccins) et les troubles constatés.
La médecine peut-être dangereuse et même mortelle dans son entêtement coupable, ses idéologies et son dogmatisme. Ce triste cas en est un exemple parmi tant d’autres et malheureusement, cela ne se passe pas qu’aux Etats-Unis mais en Belgique aussi où des enfants ayant déjà mal réagi à des vaccins sont expulsés de crèches en cas de certificats médicaux de contre-indication, au motif que les parents n’avaient qu’à accepter de revacciner malgré tout leurs enfants, mais en milieu hospitalier !
Le dogme vaccinal est d’une violence inouïe, il faut revacciner, quitte à ce que cela entraîne la mort ou des séquelles irréversibles, il faut revacciner jusqu’à ce que les parents osent enfin s’élever de façon infranchissable contre toute nouvelle ré-administration de vaccins. C’est ce qui s’est notamment passé avec les parents de la petite Stacy, décédée en 2011 une semaine seulement après ses 3 premiers vaccins réalisés à l’ONE, alors que la petite était déjà enrhumée. Des travailleurs de l’ONE étaient venus encore jusqu’au domicile des parents peu après le décès pour essayer de les influencer afin qu’ils continuent d’administrer les vaccins à la petite Leslie, la jumelle survivante de Stacy, malgré qu’elle avait elle aussi manifesté des effets secondaires graves comme des apnées qui auraient pu la tuer mais que l’équipe de l’ONE avait été entraînée à minimiser.
Fait intéressant (on verra si cela se vérifie dans les faits avec des parents de plus en plus harcelés par cette tyrannie vaccinale in-dé-fen-da-ble !!), – qui continue cependant d’afficher fièrement comme bannière des images de sa pub vaccinale reconnue comme trompeuse par le Jury d’Ethique Publicitaire en 2011 – mentionne désormais… pour se couvrir ( ?) ce qui suit :
» Comme pour tout vaccin, si un effet secondaire important survient après l’administration d’une dose, il constitue une contre-indication formelle à la poursuite de ce vaccin. «
On notera » à CE vaccin « … ben oui, vous ou votre enfant réagirez peut-être mieux à un autre vaccin qui comportera par exemple un petit peu plus de formaldéhyde et moins d’alu et de mercure ou vice-versa, ces gens-là ont toujours en tête le reste du château de cartes des autres vaccins quand ils se trouvent confrontés à des victimes (de plus en plus nombreuses) qui menacent toujours plus le reste de cet édifice et en définitive, de leur idéologie anti-scientifique !
En faisant vacciner votre enfant, vous lui offrez la meilleure protection contre certaines maladies graves.
Photo : Jean-Marc Hébert
Quand une personne devient malade à cause d’un microbe, son corps réagit et produit des anticorps de façon naturelle pour éliminer ce microbe. C’est ce qu’on appelle le système immunitaire. Il sert à lutter contre les milliers de microbes contenus dans l’air, dans les aliments, dans l’eau ou sur les objets.
Les vaccins stimulent le système immunitaire. Ils aident l’enfant à fabriquer des anticorps contre certaines maladies sans qu’il subisse les effets négatifs des maladies elles-mêmes.
La vaccination est une des mesures les plus efficaces pour protéger la santé des enfants. Elle permet de prévenir plusieurs maladies graves.
Tous les enfants devraient recevoir les vaccins recommandés, même les enfants en bonne santé et qui ont une bonne alimentation. L’enfant allaité a besoin d’être vacciné lui aussi, même si l’allaitement maternel protège contre plusieurs infections.
En plus d’être efficaces, les vaccins sont très sécuritaires. Si vous avez des questions ou des inquiétudes concernant la vaccination, n’hésitez pas à en parler avec un professionnel de la santé ou à consulter le site Web suivant : Québec.ca/vaccination.
Où et quand faire vacciner votre enfant?
Il est recommandé de commencer la vaccination dès l’âge de 2 mois pour tous les enfants, y compris les prématurés. Ceci assure la meilleure protection au moment où l’enfant en a le plus besoin et évite que les retards s’accumulent dans le calendrier de vaccination.
Vous pouvez faire vacciner votre enfant gratuitement dans tous les CLSC. Certains bureaux de médecin offrent également la vaccination.
Il est recommandé de commencer la vaccination dès l’âge de 2 mois, pour suivre le calendrier régulier. L’enfant prématuré, lui aussi, doit recevoir son premier vaccin dès l’âge de 2 mois (2 mois après sa naissance).
Calendrier de vaccination
Comme il est important de respecter le calendrier de vaccination, il est suggéré de prendre rendez‑vous le plus tôt possible afin d’éviter les retards.
Le tableau ci-dessous présente le calendrier régulier de vaccination chez les enfants jusqu’à 2 ans. Pour plus d’information, consultez aussi la section » Calendrier de vaccination » sur le site Web suivant : quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/vaccination/vaccination-des-enfants/.
Sur le même site Web, vous pouvez consulter la rubrique » Diminuer la douleur et l’anxiété liées à la vaccination chez les enfants « , pour quelques trucs et astuces.
Lors d’une même visite, plusieurs vaccins, visant plusieurs maladies, peuvent être donnés. Donner tous ces vaccins en une seule visite est recommandé, car cela protégera plus rapidement votre enfant contre les infections. Cette méthode ne rendra pas les effets indésirables des vaccins plus fréquents ni plus graves. De plus, elle permettra de diminuer le nombre de visites à la clinique ou au CLSC.
Votre enfant devra recevoir plusieurs doses de certains vaccins : il pourra ainsi fabriquer des anticorps en quantité suffisante pour combattre la maladie.
Vous offrez à votre enfant la meilleure protection en le faisant vacciner dès qu’il a atteint l’âge recommandé au calendrier de vaccination.
Calendrier régulier de vaccination chez les enfants jusqu’à 2 ans
Âge de l’enfant | Vaccin recommandé |
---|---|
2 mois |
vaccin DCaT-HB-VPI-Hib |
4 mois |
vaccin DCaT-HB-VPI-Hib |
12 mois* |
vaccin DCaT-VPI-Hib |
18 mois |
vaccin HAHB |
*Il est conseillé d’administrer ces 3 vaccins le jour du 1er anniversaire ou le plus tôt possible après ce jour.
Protection offerte par les vaccins
Nom du vaccin | Maladies visées par le vaccin |
---|---|
vaccin DCaT-HB-VPI-Hib |
|
vaccin pneumocoque |
|
vaccin rotavirus |
|
vaccin RRO-Var |
|
vaccin HAHB |
|
vaccin méningocoque C |
|
Réactions possibles aux vaccins
Les vaccins sont très sécuritaires. La plupart du temps, ils ne causent aucune réaction indésirable. Quelquefois, ils peuvent entraîner des réactions passagères et sans gravité, comme une fièvre légère, de la rougeur et de l’inconfort à l’endroit du corps où a été faite l’injection.
Pour diminuer la rougeur et l’inconfort, appliquez une compresse d’eau froide. Une petite bosse peut apparaître : elle est sans danger et disparaîtra en quelques semaines.
Les vaccins actuels sont très bien tolérés. Il n’est pas recommandé de donner une dose d’acétaminophène ou d’ibuprofène avant l’injection.
Si votre enfant semble se sentir mal ou fait de la fièvre après avoir reçu un vaccin, l’acétaminophène peut le soulager. L’ibuprofène peut aussi être utilisé s’il a plus de 6 mois (voir Médicaments contre la fièvre).
Si votre enfant pleure de façon anormale ou qu’il vous inquiète, suivez les conseils que vous avez reçus lors de la vaccination. Au besoin, consultez un professionnel de la santé ou Info‑Santé (811). Dans le cas du vaccin RRO-Var (rougeole, rubéole, oreillons, varicelle), la fièvre peut apparaître de 5 à 12 jours après la vaccination.
Les réactions allergiques graves aux vaccins sont très rares. Si une telle réaction devait survenir, elle débuterait dans les minutes qui suivent la vaccination. C’est pourquoi il est recommandé de rester sur place au moins 15 minutes après que l’enfant ait reçu le vaccin. Si l’enfant a une réaction, le professionnel qui le vaccine pourra la traiter tout de suite.
Contre-indications
Peu de raisons empêchent un enfant de recevoir un vaccin. Un rhume, une otite, un nez qui coule ou la prise d’antibiotiques ne sont pas des raisons pour retarder la vaccination.
Si votre enfant est malade au point d’être fiévreux ou irritable, ou encore de pleurer anormalement, emmenez‑le quand même à son rendez‑vous, et discutez‑en avec le professionnel de la santé.
Carnet de vaccination
Apportez le carnet de vaccination à chaque visite de santé, que ce soit pour une vaccination ou non. Certains parents aiment l’avoir toujours à portée de la main, par exemple dans le sac à couches.
Ce document important permet de suivre la vaccination de votre enfant. Il faut l’apporter lorsque celui‑ci reçoit un vaccin. La dose et la date y sont inscrites par le professionnel qui le vaccine.
Il est aussi utile d’avoir le carnet en main au cours des visites de santé. On peut y noter les mesures de croissance (poids, taille) et d’autres renseignements liés à la vaccination et à la santé de votre enfant.
Conservez le carnet de vaccination avec soin : il sera utile à votre enfant toute sa vie.
Anticorps : Substances fabriquées par le corps pour lutter contre les maladies. Aussi appelés immunoglobulines.
Système immunitaire : Ensemble d’organes et de mécanismes qui permettent au corps de se défendre contre les infections.