Lorsqu’on rencontre pour la première fois ce petit animal aux allures malade et fragile, on ne peut pas rester indifférent : on adore, ou on déteste ! Et quand on touche sa peau incroyablement chaude et qu’on voit ses expressions exagérées dues à l’absence de poils, on a de fortes chances d’être séduit, d’autant plus que le Skinny a un caractère vif et curieux.
Le Skinny (du mot anglais skin : peau) est un cochon d’Inde nu… ou presque, puisqu’il arbore une fine toison sur le museau et les pattes. Contrairement à une idée reçue, il n’est pas le fruit d’une manipulation génétique mais d’une mutation spontanée (naturelle). Cette mutation sans poils est apparue en 1978 dans un élevage canadien d’UPL (unicolores poils lisses) blancs aux yeux rouges. Depuis, la race a été maintenue, puis travaillée.
Aujourd’hui, on trouve le Skinny dans de nombreux couleurs et marquages, exactement comme pour les cobayes poilus. Les plus impressionnants au niveau des coloris se voient surtout dans les pays qui l’élèvent depuis longtemps (USA, Canada, Hongrie, Norvège). La France et les pays francophones commencent à s’y atteler sérieusement.
L’absence de poils du Skinny est due à un gène récessif, c’est-à-dire que les deux parents doivent être porteurs du gène pour le transmettre à leurs descendants. Mais pour que le gène s’exprime physiquement, il faut qu’il soit présent sur les deux branches du chromosome. Si c’est le cas, on a un cobaye sans poils. Si le gène n’est présent que sur une seule branche, on obtient alors un “porteur Skinny” : un cochon d’Inde “poilu” mais qui porte le gène “sans poils”.
Attention, il ne faut pas confondre le Skinny avec le Baldwin, qui lui est issu de manipulation génétique et naît avec des poils qu’il finit par perdre.
Table des matières
Mises en garde
Bien qu’il existe depuis plusieurs dizaines d’années, le cobaye nu est encore très rare en France et il faut s’armer de patience pour en avoir un. Sa maintenance et son élevage sont des plus délicats, c’est pourquoi il ne doit pas être mis entre toutes les mains.
Normalement, il faut éviter de reproduire des Skinnys avec des Skinnys, car cette race est encore récente : il vaut mieux ne pas la travailler trop rapidement pour éviter de l’affaiblir génétiquement (du moins en ce qui concerne les lignées récentes). C’est pour cela que les bons éleveurs n’obtiennent des Skinnys robustes qu’en reproduisant des Skinnys avec des “porteurs Skinnys”. Malheureusement, l’engouement est tel pour ces animaux encore rares et qui se vendent environ 100 euros qu’on on trouve parfois des Skinnys issus de croisements consanguins ou de mauvaises méthodes de sélections… Ces animaux ne vivent pas longtemps.
On trouve aussi des specimens ne répondant pas au standard établi dans plusieurs pays (trop poilus par exemple), vendus sous de fausses appellations farfelues… S’ils sont destinés à l’élevage, ils appauvrissent les lignées que des éleveurs consciencieux ont essayer de fixer. Il faut de la patience et beaucoup de sérieux pour l’éleveur dévoué qui s’attelle au Skinny.
De plus, de nombreux amateurs attirés par l’aspect “exotique” du Skinny ou par le challenge d’avoir une race rare souhaitent s’en procurer, alors que c’est un animal délicat. C’est l’effet de mode, comme pour beaucoup d’animaux prisés…
Comment s’occuper d’un skinny ?
Ne pas avoir de poils, ca veut dire brûler plus de calories pour pouvoir garder une chaleur corporelle constante ! Et c’est aussi ne pas avoir une peau aussi bien protégée que celle des “poilus”. On ne s’occupe pas d’un skinny de la même façon que d’un cochon d’Inde normal. Voilà ce qu’il faut apporter au cobaye nu pour son bien-être :
1) Une nourriture plus riche : aux extrudés complets classiques, il faut rajouter (selon les goûts de chacun…) du son de blé, du germe de blé, de l’orge, des flocons d’avoine, des germes de soja, du froment ou autres compléments. Il faut aussi proposer du foin à volonté et plus de légumes que pour un cobaye poilu. Ne pas oublier la vitamine C.
2) Une litière douce : attention, peau fragile ! La litière la plus recommandée est la litière de cellulose (presque aussi douce que du coton), ou bien la laine polaire.Attention à la paille qui peut piquer les yeux. Préférez alors la paille souple de froment. Et pour le foin, il est nécessaire de le mettre dans un râtelier et non au sol.
3) Une hygiène de la cage plus rigoureuse : une cage mal entretenue et c’est la porte ouverte aux infections ! Un changement de litière et un nettoyage de la cage minimum deux fois par semaine sont recommandés.
4) Un habitat en intérieur : afin d’éviter les refroidissements, le skinny doit être maintenu à la maison, à une température constante (pas de clapier extérieur !).
5) Un petit abri dans la cage : il est recommandé d’ajouter une petite maison ou un nid douillet dans la cage où le skinny puisse se réfugier s’il a froid.
6) Des soins pour la peau quand cela est nécessaire : en hiver, quand la peau est sèche, ou en cas d’irritation, un massage avec de la crème hydratante hypoallergénique pour bébé ou de l’huile végétale douce (macadamia) peut s’avérer utile. En temps normal, il vaut mieux éviter car cela risque de boucher les pores de la peau et de provoquer la croissance de kystes sébacés. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la peau des skinnys se régule en effet très bien toute seule.
Photo : skinnypigs.com
On ne s’occupe pas d’un Skinny de la même façon que d’un cochon d’Inde normal.
Ne pas avoir de poils, sa veut dire brûler plus de calories pour pouvoir garder une chaleur corporelle constante ! Et c’est aussi ne pas avoir une peau aussi bien protégée que celle des « poilus ». Voilà ce qu’il faut apporter au cobaye nu pour son bien-être :
Une nourriture plus riche : Des extrudés riches en vitamine C, auquel il faut rajouter des Flocons d’avoine, du Muesli ou des Flocons de petits pois écrasé. Il faut aussi proposer du foin à volonté, et plus de légumes que pour un cobaye poilu.
Une hygiène de la cage irréprochable : Une cage mal entretenue et c’est la porte ouverte aux infections ! Un changement de litière une à deux fois par semaine est recommandé.
Un habitat en intérieur : Afin d’éviter les refroidissements, le skinny doit être maintenu à la maison, à une température constante et chaude (surtout pas en extérieur !).
Un coin douillet : Il est recommandé d’ajouter un dodo douillet dans la cage où le skinny pourra se réfugier s’il a froid (A nettoyer quotidiennement).
Des soins pour la peau : En hiver, quand la peau est sèche, ou en cas d’irritation, un massage avec de la crème hydratante hypoallergénique pour bébé ou de l’huile végétale douce peut s’avérer utile. Mais je le dé conseil, à faire vraiment que si c’est nécessaire, il vaut mieux éviter car cela risque de boucher les pores de la peau et de provoquer des maladies. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la peau des skinnys se régule en effet très bien toute seule.
Animalerie – attention aux nudistes !
Voici donc l’un des futurs nouveaux animaux de compagnies qui participera au développement de nos chiffres d’affaire : Le SKINNY, c’est un cochon d’inde ayant la peau nu comme le rat nu ou le chat sphinx.
Toutefois, il reste des poils sur la tête et les pattes. Il est déjà reconnu en Allemagne comme race.
Il est le résultat d’une mutation spontanée , apparue au Canada en 1978 dans un élevage. ATTENTION il existe le Baldwin qui n’a aucun poil, cette mutation a été créée par manipulation génétique et n’a donc rien à faire dans nos animaleries !
L’absence de poils est due à un gène récessif, c’est-à-dire qui ne peut être présent que si les deux parents en sont porteurs. Mais pour que ce gène s’exprime physiquement, il faut qu’il soit présent sur les deux branches du chromosome. Si c’est le cas, on a un cobaye sans poils. Si le gène n’est présent que sur une seule branche, on obtient alors un » porteur Skinny » : un cochon d’Inde » poilu » mais qui porte le gène » sans poils « .
Au niveau alimentaire, le skinny dépense plus de chaleur pour garder sa température corporelle, il a donc besoin de plus de nourriture et de calories. Pour cela on peut lui apporter en plus des extrudés et du foin des flocons d’avoine. Cet aliment est riche, facile à trouver, et de l’ordre d’un euro le kilo.
La peau n’étant pas aussi bien protégée que celle des sujets poilus contre les contacts et agressions extérieures il lui faut une hygiène de cage irréprochable ainsi qu’une litière douce comme le chanvre.
Les avantages du skinny en animalerie :
- Le skinny se vend en moyenne 60€ contre 25€ pour le shelty, 20€ le péruvien ou 15€ le poil ras.
- Le skinny est un animal à la mode comme tous les animaux sans poils !
- Le skinny consomme + (+de litière, + d’aliments)
Beaucoup d’éleveurs en France le travaillent sérieusement, il est donc possible de le demander à vos grossistes, il a certainement plusieurs éleveurs qui en disposent.
Voici donc l’un des futurs nouveaux animaux de compagnies qui participera au développement de nos chiffres d’affaire !
Article adressé par Cedric REBEILLEAU
Le SKINNY: Le cobaye nu
Il ajoute: « Un skinny qui a la peau fine vient d’un élevage intensif sans sélection des reproducteurs. J’en ai déja vu issus de mariages avec des porteurs c’est tout dire… Bref à éviter car l’animal ne vivra pas plus de 2 ans. Nos femelles skinnys n’ont pas plus de soucis de récupération et pas plus de perte de poids qu’une femelle d’une race poilue »
Personnelement, je ne fais plus de skinnys depuis 2014, j’ai pu remarquer que les petits skinnys avaient une croissance plus lente que leurs frères et soeurs poilus. En cas de portées supérieures à DEUX petits (le nombre de mamelles), le plus simple serait de laisser les autres avec une autre maman, pour laisser plus de chances au bébé skinny. Par ailleurs, je PENSE mais ça reste à vérifier avec d’autres éleveurs, que les mamans SKINNYS, plus chaudes que les mamans poilues, sont « meilleures » dans l’élevage d’un petit nu qu’une maman « porteuse skinny », les petits nus ont d’ailleurs tendance à aller se coller à une femelle nue plutôt qu’à une femelle poilue quand ils ont le choix. Les petits skinnys nés d’une maman skinny, chez moi en tout cas, avaient un poids supérieur et un développement plus rapide que quand ils avaient une maman porteuse (donc poilue). Je pense que la température corporelle supérieure d’un à deux dixièmes de degrés y serait pour quelque chose. Néanmoins, à ce jour je n’ai pas encore pu conforter ou infirmer mes hypothèses avec d’autres éleveurs.
IMPORTANT: En raison du risque encourru par les petits, on ne devrait JAMAIS introduire de satin dans ces lignées.
Mariage | Donne des petits | Remarques: |
poilu ordinaire X skinny | 100% de petits poilus porteurs skinnys | Mariage intéressant, on sait exactement ce que sont les petits, ce qui est intéressant quand on essaye de travailler certaines couleurs par exemple, sur plusieurs générations. |
poilu ordinaire X Porteur skinny |
50% de poilus ordinaires 50% de porteurs skinnys |
Un des plus mauvais mariages… En effet, il n’existe aucune façon de savoir si les petits, tous poilus, sont ou pas porteurs skinnys. On dit parfois que le poil du porteur skinny est légèrement plus ondulé ou différent du poilu ordinaire, mais j’ai déjà pu constater à plusieurs reprises l’inexactitude de cette rumeur, qu pourtant continue à passer pour un fait établi. |
skinny X skinny | 100% de skinnys |
Mariage intéressant du point de vue de l’élevage, car tous les petits seront nus. Il convient toutefois d’être prudents avec ce mariage, de choisir ses sujets de travail et ne pas le pratiquer à chaque génération, car les petits sont plus fragiles de génération en génération, surtout au niveau de la peau et de l’appareil digestif. Ne pas hésiter à contacter un professionnel qui pourra vous aider. |
Skinny X porteur skinny |
50% de skinnys 50% de porteurs skinnys |
A mon avis le mariage le plus intéressant, car on sait d’office que les petits poilus sont tous porteurs skinnys. Attention, ce n’est qu’un chiffre statistique… En effet, on peut très bien avoir une portée qui ne contient que des poilus porteurs skinnys ou au contraire, que des skinnys, d’où l’importance je pense de savoir à quoi il faut s’attendre. |
porteur skinny X porteur skinny |
25% de skinnys 50% de porteurs skinnys 25% de poilus ordinaires |
Ce mariage est encore fait pour pallier à un manque de skinnys ou pour travailler une couleur bien précise. OU quand une femelle porteuse skinny est trop dominante pour pouvoir accueillir sans danger un mâle skinny, qu’elle pourrait blesser. Il faut savoir néanmoins que les petits poilus qui naîtront auront donc 2 chances sur 3 d’être porteurs skinnys, MAIS 1 chance sur 3 aussi de n’être que des poilus ordinaires… La seule façon de savoir si les petits sont porteurs skinnys ou pas est de croiser avec un skinny: si des petits skinnys ressortent, le poilu était un porteur. MAIS, on ne peut pas dire avec certitude, si les petits sont tous poilus que le cobaye n’était pas porteur… En effet, les lois de la génétique étant ce qu’elles sont, nous n’avons qu’un chiffre « statistique ». |
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