Actuellement au Québec, à quelques exceptions près, la méthode traditionnelle de gérer les populations de chats errants est simple: l’animal est attrapé dans une cage et ensuite euthanasié, à moins d’être propice à l’adoption, ce qui demeure plutôt rare. C’est donc dire que le chat meurt sur le champ.
« Le problème avec cette méthode-là, c’est que ça marche pas, lance en début d’entretien Félix Tremblay. Ça fait des décennies qu’on fait ça, et il y en a encore autant de chats errants, peut être plus. »
La raison est fort simple, selon lui: dans un lieu donné, les chats errants se reproduisent jusqu’à ce qu’ils atteignent la limite de capacité de l’endroit. Lorsque celle-ci est à bout, la reproduction tend progressivement à ralentir, montrent les études.
« Ce que ça veut dire, c’est que quand tu ramasses 10 animaux pour les euthanasier, t’es en train de dire à la colonie que maintenant, il y a de l’espace, poursuit le président. Et donc, ils se remettent à reproduire. Rien n’est réglé donc. »
Le CSRM à la rescousse
C’est précisément pour combler ce manque d’efficacité que la SPA de Québec propose de s’attarder aux avantages du protocole CSRM, qui consiste en fait à capturer les minets sans propriétaire, à les stériliser et à les retourner dans le milieu où ils ont été attrapés, afin d’éviter qu’ils se reproduisent. La méthode est déjà utilisée près de Montréal et à Ottawa, ou encore dans plusieurs villes américaines.
« C’est intéressant parce que ça lutte contre plusieurs problèmes en même temps, indique le porte-parole. Ça règle toutes les plaintes citoyennes reliées aux chats errants, et surtout, ça fait en sorte que l’espace est occupé. »
Au fond, comme les animaux y seraient déjà stérilisés, les nouveaux venus ne seraient pas intéressés à s’installer avec la colonie, selon lui. Sans parler d’une solution miracle, la SPA estime que « cette avenue mérite d’être explorée, devant les résultats intéressants obtenus ailleurs dans le monde ».
Or, avant de pratiquer le CSRM de manière professionnelle, des questions propres à la région de Québec elle-même doivent être éclaircies, dit l’organisme, qui entend lancer la discussion demain lors de sa rencontre d’informations.
« Sur le budget, par exemple, combien ça coûte mettre un programme de ce genre sur pied? On est en discussion avec plusieurs municipalités en ce moment pour faire des projets-pilotes, uniquement dans le but de tester la théorie avant se tirer là-dedans la tête baissée, mentionne Félix Tremblay. Son organisation estime qu’en moyenne, la méthode CSRM coûtera 100$ de plus par chat errant que le protocole dit traditionnel.
Changer les mentalités
Dans la municipalité de Lac-Delage, la SPA de Québec s’affaire depuis plusieurs mois déjà à pratiquer la nouvelle méthode de manière citoyenne. L’organisme prête des cages aux citoyens, qui peuvent emmener les félins dans ses locaux. « De notre côté, on endort l’animal, on le stérilise, on fait un examen de santé, et après on redonne l’animal à la personne, qui le redépose là où elle l’a pris », explique M. Tremblay.
« Notre but, c’est de faire des tests et d’arriver au bout avec des vrais résultats, et de déterminer si nos hypothèses tiennent la route, poursuit-il. Dans les petites municipalités, les animaux se comptent en dizaines, donc on est capables de valider nos postulats sans que ça coûte une fortune. »
De manière générale, les études montrent que la pratique citoyenne et rudimentaire du CSRM donne de bons résultats, mais qu’elle est relativement peu efficace, vu sa manière un peu aléatoire de fonctionner. « On réussit à sauver des chats ici et là, mais on ne cible pas vraiment de colonies en soi », reconnaît le président.
En travaillant en éducation auprès de la population, il espère expliquer aux citoyens et aux élus que la méthode peut réellement changer les choses, et qu’il faut aller au-delà des apparences avant de la juger. « Si je fais des plaintes à répétition et qu’on m’apprend qu’on va ramener des chats dans la colonie, je vais être frustré, évidemment. Il faut qu’on m’explique pourquoi ça fonctionne. Parce qu’à première vue, je vois des dépenses pour plus de chats. Il faut informer. »
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ET QUÉBEC?
Jusqu’ici, l’organisation protectrice des animaux n’a toujours pas sondé la Ville de Québec à ce sujet, voyant bien que les priorités politiques n’y sont pas.
« C’est beaucoup de sacrifices passer au CSRM, avoue-t-il. On doit notamment changer la réglementation municipale pour permettre aux gens de nourrir les chats errants, ce qui, actuellement, est passible d’une bonne contravention. »
De par sa complexité, force est d’admettre que l’enjeu ne peut être résumé rapidement. Il faut du temps et de l’énergie pour le mettre en opération, insiste Félix Tremblay. C’est dans le but de vulgariser la méthode et ses pratiques que son groupe tient dimanche une séance d’informations sur le sujet.
La conférence de la SPA se tient dimanche le 3 juin à 13h30 à l’Hôtel Québec, dans la salle Miro-Morisot.
Table des matières
- La mort d’un million de chatons
- Trop de chats, tue les chats !
- STOP aux inconscients qui continuent égoïstement à laisser leur chatte se reproduire !!
- Nourrissage des chats errants
- Définition du chat errant
- Qui contacter pour la prise en charge des chats errants ?
- Que faire s’il s’agit d’un chat errant blessé ?
- Les répulsifs naturels contre les puces
- Traiter son animal avec des huiles essentielles
La mort d’un million de chatons
Les chiffres sont éloquents : 1 million de chatons meurent chaque année. Décès massifs, abandons sauvages, maladies liées à la fragilité de ces petits êtres vivants..…. L’euthanasie, conséquence de notre propre comportement irresponsable, n’est pas acceptable.
Savez-vous qu’une chatte, sans moyen de contraception, peut avoir 4 portées par an soit environ 16 chatons et 150 chatons durant toute sa vie ? Etes vous prêts à les élever ? La multiplication des portées est la première cause d’abandon, de mauvais traitements et de dégradation de leur santé.
Il faut absolument faire STERILISER les chats afin d’éviter cette hécatombe. Il faut aussi savoir que c’est une aberration que de croire qu’une chatte doit avoir au moins une portée dans sa vie. La stérilisation n’est pas contre nature, du moins pas plus que l’abandon ou l’euthanasie et le décès de nombreux chatons. Elle peut être pratiquée dès l’âge de 6 mois et sans aucun danger pour la chatte.
Alors n’hésitez pas, si vous aimez votre chat, faites le STERILISER !
A consulter : www.jesterilisemonanimal.com
Trop de chats, tue les chats !
Vous n’avez pas fait stériliser votre chatte et vous allez distribuer ses chatons (ou du moins essayer).
Alors vous êtes co-responsable de ceci :
Chaque année des milliers de chatons voient le jour, bien plus qu’il n’y a d’adoptants, et chaque année des milliers de chats et de chatons meurent dans les refuges saturés ou doivent être euthanasiés .
STOP aux inconscients qui continuent égoïstement à laisser leur chatte se reproduire !!
Cette image vous choque ? tant mieux !! Prenez vos responsabilités !
Nourrissage des chats errants
Ils sont beaux ou amaigris, parfaitement agiles ou malades. Ils sont de toutes les couleurs et de tous poils. Ils habitent même très près de chez nous et ils sont totalement indifférents à notre présence : ce sont les chats harets.
Le chat haret est simplement un chat domestique retourné totalement, ou en partie, à l’état sauvage. Certains ont été abandonnés, d’autres sont nés hors de la portée des hommes et d’autres ont quitté leur domicile.
Quels que soient les humains que nous sommes, ils nous attendrissent et nous émeuvent. Nous les nourrissons d’abord de ci de là, puis régulièrement. Au premier abord, cette réaction est normale. Mais il ne faut pas que nous soyons débordés par nos émotions. En effet, on oublie vite la prolifération et très vite, on est débordé par le nombre. Souvent on ne sait plus quoi faire face aux besoins alimentaires grandissants de ces félins et on cherche alors à s’en débarrasser.
Nourrir les adultes sans contrôler les naissances est le début d’une prolifération et d’une mortalité importantes.
Très peu de ces chats sont placés dans l’entourage ou dans les familles. Leur seule solution est de les remettre dans un refuge ou une fourrière.
Les refuges et les associations sont débordés. Ils ne savent plus où donner de la tête. L’afflux de ces pauvres chats est permanent.
S’il ne faut appliquer qu’une seule règle : ne jamais nourrir de chat qui ne vous appartient pas, ce n’est pas leur rendre service.
Si vous nourrissez tout de même des chats à l’extérieur, il faut prendre vos responsabilités et les faire stériliser rapidement ( avec éventuellement l’aide d’une association ou d’une SPA ) .N’attendez pas que vous ayez 20 chats devant votre porte qui crient famine !
Ces quelques conseils éviteront la prolifération des félidés, et donc l’arrivée au refuge de centaines de chats ou chatons abandonnés dans des cartons, des sacs poubelles et même des valises.
Un chat errant peut être la source de problèmes de sécurité publique et/ou sanitaire. Lorsque l’on trouve un chat errant sur la voie publique le réflexe de beaucoup de personnes est de le conduire chez le vétérinaire le plus proche. Qui devez-vous donc contacter pour sa prise en charge ? Et que faire s’il s’agit d’un chat blessé ?
Définition du chat errant
La notion de divagation des chats est définie par le législateur (article L. 211-23 du Code rural et de la pêche maritime) : » Est considéré comme en état de divagation tout chat non identifié trouvé à plus de 200 mètres des habitations ou tout chat trouvé à plus de 1000 mètres du domicile de son maître et qui n’est pas sous la surveillance immédiate de celui-ci, ainsi que tout chat dont le propriétaire n’est pas connu et qui est saisi sur la voie publique ou sur la propriété d’autrui « . Ainsi, la règle du Code civil rend le propriétaire du chat responsable de celui-ci.
Rappel des obligations des propriétaires : Le propriétaire ne doit pas laisser son animal errer sans surveillance hors de sa propriété : il est responsable des dégâts qu’il pourrait causer. Sa responsabilité civile ainsi que pénale peut être engagée. En outre, tout chat de plus de 7 mois, né après le 1er janvier 2012, doit être identifié.
Cas particulier de » chats libres » : Pour limiter les populations de chats errants, le maire peut décider d’une campagne de capture, à son initiative ou à la demande d’une association de protection des animaux. L’objectif est d’effectuer la capture de chats non identifiés, sans propriétaire, vivant en groupe dans des lieux publics de la commune, afin de faire procéder à leur stérilisation et à leur identification, préalablement à leur relâcher dans ces mêmes lieux. L’identification est réalisée au nom de la commune ou de l’association.
Qui contacter pour la prise en charge des chats errants ?
Il faut tout d’abord vérifier s’il s’agit bien d’un chat errant. Lorsqu’il porte un collier ou une médaille avec les coordonnées de son propriétaire, il vaut mieux commencer par essayer de contacter celui-ci directement. Si l’animal possède un tatouage lisible ou que le numéro de sa puce électronique est noté sur une médaille, vous pouvez contacter le service identification I-CAD (Fichier national d’identification des carnivores domestiques) par téléphone (0810 778 778) ou par e-mail ([email protected]). Il est important aussi de vérifier auprès des personnes alentour si elles connaissent l’animal et son propriétaire.
En cas de recherche infructueuse, il convient de contacter la mairie de la commune où l’animal a été trouvé. Le maire étant responsable des animaux errants sur sa commune, il doit afficher en permanence les coordonnées de la fourrière qui pourra vérifier si l’animal est identifié par transpondeur électronique (puce), rechercher son maître et l’accueillir dans l’attente de le retrouver, ainsi que le numéro d’urgence à contacter la nuit ou les jours fériés.
Que faire s’il s’agit d’un chat errant blessé ?
Dans le cas particulier d’un animal trouvé blessé sur la voie publique, la prise en charge incombe encore une fois à la fourrière. Pendant ses heures d’ouverture, le service de ramassage indiqué par la mairie pourra donc récupérer l’animal, qui sera soigné par le vétérinaire attitré de la fourrière. En dehors des heures d’ouverture de celle-ci, le numéro d’urgence indiqué par la mairie oriente vers un vétérinaire ayant signé une convention avec elle. Celui-ci pourra alors soigner et hospitaliser l’animal en attendant sa prise en charge par la fourrière.
À défaut, il est possible d’amener l’animal chez un vétérinaire proche qui n’est pas le praticien conventionné. Ce dernier vous fera signer un formulaire de dépôt avant de prendre en charge le chat blessé pour lui prodiguer les premiers soins d’urgence.
♥ Obligation des maires en ce qui concerne les chats errants
Depuis le 1er janvier 2015, les chats » errants » doivent être stérilisés et identifiés puis relâchés sur les lieux où ils ont été capturés. Les textes stipulent en effet que : » Les chats non identifiés, sans propriétaire ou sans détenteur, vivant en groupe, dans des lieux publics, sur un territoire d’une commune, ne peuvent être capturés qu’à la demande du Maire de cette commune. Ces animaux ne peuvent être conduits en fourrière que, dans la mesure où le programme d’identification et de stérilisation prévu à l’article L211-27 du code rural et de la pêche maritime ne peut être mis en œuvre. «
L’Article L211-27 du code rural et de la pêche maritime modifié par l’ordonnance n°2010-18 du 7 janvier 2010 – art. 3 impose que :
- « Le maire peut, par arrêté, à son initiative ou à la demande d’une association de protection des animaux, faire procéder à la capture de chats non identifiés, sans propriétaire ou sans détenteur, vivant en groupe dans des lieux publics de la commune, afin de faire procéder à leur stérilisation et à leur identification conformément à l’article L. 212-10. Cette identification doit être réalisée au nom de la commune ou de ladite association.
- La gestion, le suivi sanitaire et les conditions de la garde au sens de l’article L. 211-11 de ces populations sont placés sous la responsabilité du représentant de la commune et de l’association de protection des animaux mentionnée à l’alinéa précédent.
Ces dispositions ne sont applicables que dans les départements indemnes de rage. Toutefois, sans préjudice des articles L. 223-9 à L. 223-16, dans les départements déclarés officiellement infectés de rage, des dérogations peuvent être accordées aux communes qui le demandent, par arrêté préfectoral, après avis favorable de l’Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail selon des critères scientifiques visant à évaluer le risque rabique. »
La Fondation 30 Millions d’Amis en action pour la stérilisation des chats
OUI AUX MAIRIES QUI DISENT NON À L’EUTHANASIE
Il est très important de faire comprendre aux mairies que la stérilisation est la seule solution efficace pour maîtriser les populations de chats face à l’euthanasie ou le déplacement des colonies de chats qui ne résolvent pas la pullulation. D’une part, la stérilisation stabilise automatiquement la population féline qui continue de jouer son rôle de filtre contre les rats, souris, etc. D’autre part, elle enraye le problème des odeurs d’urine et des miaulements des femelles en période de fécondité. La stérilisation est d’ailleurs reconnue par tous les experts mondiaux et en particulier ceux de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
UN ENGAGEMENT MUNICIPAL
Depuis septembre 2013, la Fondation 30 millions d’amis a mis en place une convention type pour encadrer son action avec les municipalités visant à maîtriser les populations de chats errants sans propriétaire par le contrôle de leur reproduction, en accord avec la législation en vigueur. La municipalité s’engage alors à faire procéder à la capture, à la stérilisation et à l’identification des chats errants non identifiés, en état de divagation, sans propriétaire ou sans détenteur, préalablement à leur relâcher dans les mêmes lieux. La Fondation 30 Millions d’Amis soutient les communes sur une partie des frais de stérilisation et de tatouage des chats errants qui seront identifiés à son nom.
Un Maire a donc dorénavant à se justifier de son refus de mettre en œuvre un programme de stérilisation. Il ne sera plus en droit de refuser la main tendue des habitants de sa commune, des bénévoles et Associations qui proposent conseils, actions de terrain et financements. Il ne pourra plus refuser d’y participer…
+++ Interdiction de nourrir les chats errants ? C’est contraire à la loi …
Par un arrêté municipal, certains maires interdisent aux administrés de leur commune de nourrir les chats errants.
C’est contraire à la loi : » Le fait de priver de nourriture et d’abreuvement un animal domestique est reconnu cruauté passive conformément à l’Article R214-17 du Code Rural. » Le chat errant est reconnu animal domestique par l’arrêté du 3 avril 2014 fixant les règles sanitaires et de protection animale auxquelles doivent satisfaire les activités liées aux animaux de compagnie d’espèces domestiques relevant du IV de l’article L. 214-6 du code rural et de la pêche maritime. »
Nourrir les chats errants :
- Évite l’éventration des poubelles et l’intrusion chez les gens car affamés et en quête de nourriture
- Maintient les chats dans un état sanitaire satisfaisant ce qui réduit les risques sanitaires, car des animaux affaiblis par manque de nourriture et d’eau vont inévitablement déclarer et propager des maladies.
Notre affiche de « SENSIBILISATION À LA STÉRILISATION »
Votre chien ou votre chat a attrapé des puces ? Pas question de le recouvrir et de polluer votre intérieur avec des produits dangereux pour la santé de votre animal ou de vos enfants. Découvrez nos répulsifs et remèdes naturels pour se débarrasser des puces. Attention : Insecticides et anti-parasitaires pour chiens à la perméthrine peuvent tuer votre chat. Nettoyez aussi son panier ou les endroits où il a l’habitude de se poser. Brossez souvent votre animal pour contrôler qu’il n‘est pas infecté. Les puces, si vous ne les repérez pas tout de suite laissent de petits excréments noirs qui s’accrochent à la peau de l’animal.
Les répulsifs naturels contre les puces
Plutôt prévenir que guérir comme le dit l’adage. Dès le retour des beaux jours, commencez un traitement répulsif sur votre animal et son environnement (panier, arbre à chat, tapis préféré), mais aussi chez vous, près des portes, fenêtres et autres entrées (privilégiez surtout les textiles).
La terre de diatomée est un excellent répulsif, mais aussi un remède naturel une fois votre animal infecté par les parasites. Sous forme de poudre, on trouve la terre de diatomée dans les magasins bio ou en grande surface, privilégiez la terre de diatomée alimentaire (comme pour le bicarbonate de soude, elle aura suivi des contrôles plus rigoureux). Cette poudre est issue d’une pierre fossilisée broyée. Elle est aussi très efficace contre les punaises de lit aussi. Saupoudrez un peu de terre de diatomée dans votre logement (près des entrées, dans les coins où votre animal passe du temps) avant de sortir, laissez poser aussi longtemps que possible (une nuit serait idéal); puis enlevez la terre avec votre aspirateur. Après avoir lavé votre animal vous pouvez ensuite le masser avec la terre de diatomée. Conseil d’utilisation : volatile comme la poussière, protégez vos voies respiratoires et celles de votre animal lorsque vous l’appliquez. Autre alternative, la poudre de racine de pyrèthre.
Le vinaigre de cidre est également un bon répulsif contre les puces. Naturel, et plus doux que ses congénères, il peut être vaporisé sur votre animal et son environnement pour empêcher une invasion de puces. Dans un vaporisateur propre, mélangez une moitié de vinaigre de cidre et une moitié d’eau et vaporisez sur votre animal. S’il n’aime pas les vaporisations (notamment les chats), enduisez un gant de toilette du même mélange et frottez le poil de votre animal. Le vinaigre de cidre, en plus de son action désinfectante, est aussi un bon anti-odeur naturel. Attention, n’appliquez jamais de vinaigre sur une blessure, une peau irritée ou sur les muqueuses. Testez d’abord sur une petite zone pour voir si votre animal n’est pas allergique, avant de le badigeonner.
Traiter son animal avec des huiles essentielles
Certaines huiles essentielles ont des propriétés anti-parasitaires. Parmi elles l’huile essentielle d’arbre à thé, de citronnelle, de lavandin, de lavande, d’eucalyptus, de géranium rosat. Si ces huiles ne représentent pas de problème particulier pour votre chien, elles sont moins bien assimilées par les chats.
De toute façon, n’utilisez pas d’huiles essentielles sur un chaton ou un chiot de moins de 3 mois, sur une femelle enceinte, ou sur un animal malade.
Pensez toujours à diluer les huiles essentielles avec une huile neutre. Vous pouvez ensuite la vaporiser sur l’animal (loin des muqueuses et des voies respiratoires), ou le masser avec. Pensez également à tester sur une petite zone dans un premier temps et guettez une réaction allergique.
En cas de doute, contactez votre vétérinaire.
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