Vous voulez vous lancer dans l’élevage. Votre rêve est de démarrer un élevage de Munchkins, parce que vous avez craqué sur la race et, comme beaucoup d’autres avant vous, vous êtes arrivés sur notre site dans l’intention de nous acheter un reproducteur. Vous avez alors les yeux plein d’étoiles, vous ne songez qu’à cet avenir radieux où vous allez admirer de mignonnes petites créatures poilues au fond de votre placard lorsque la maman aura mis bas.
Je répondrais très honnêtement que si vous pensez faire de l’argent avec un élevage de chats, ne vous lancez surtout pas là-dedans. Ce n’est pas un métier, encore moins une passion qui rapporte un peu d’argent à côté d’un travail à temps partiel. C’est un travail à temps plein BÉNÉVOLE à côté duquel il vous faudra avoir un métier à temps plein qui couvre les frais de votre élevage.
Élever des chats n’est pas rentable : ça coûte de l’argent, ça n’en rapporte pas. Bien sûr, ça dépend comment vous le faites. Mais si vous le faites bien, à moins de vendre vos chatons à 1.500, vous ne rentrerez pas dans vos frais, même en ayant 7 femelles à domicile comme certains (et je ne vous raconte pas l’odeur et le milieu de vie des chats si la maison n’est pas de plus de 5000 pi2 ). Et attention, je parle de rentrer dans ses frais, pas de faire de l’argent !
C’est un calcul basé sur les prix que pratique mon vétérinaire qui m’offre un tarif éleveur réduit de 25%. Tous les vétérinaires ne le font pas. C’est basé aussi sur une race qui n’a pas besoin de tests de santé annuel pour chaque reproducteur comme c’est le cas du Bengal, du Sphynx, du Maine Coon, etc. C’est basé sur une année où tout va bien. Où vous n’aurez pas besoin de faire de césarienne en urgence un dimanche après-midi à 2000$ (1300€) la césarienne pour sauver un seul chaton. Où vous n’aurez pas une chatte gestante qui tente de jouer l’équilibriste sur une porte à 2h du matin et tombe dans le coma avec des frais exorbitants.
Il y a des gens qui arrivent à faire de l’argent oui. Parce qu’ils coupent sur les soins de santé des chatons, des adultes, sur les bases et les impondérables. Ils achètent à rabais un reproducteur parce que 2.500 c’est trop cher, mais n’ont pas les papiers (qui s’en soucie des papiers après tout). Ne vaccinent pas les chatons et laissent les adoptants se débrouiller avec des chats malades. Nourrissent avec de la nourriture de supermarché. Laissent les chatons partir à 8 semaines. Etc. On appelle ça des producteurs, pas des éleveurs.
Mais croyez moi, les gens ne veulent pas acheter un chaton à 1.700 pour couvrir les frais de base. Ils n’ont aucune idée du prix réel que coûte un chaton à produire. On a tendance à se dire que l’élevage, c’est seulement acheter un mâle et une femelle et les mettre ensemble et les rembourser la première année dès qu’on atteint deux chatons. C’est faux. Avant d’avoir vendu votre première portée, votre couple aura déjà doublé son coût d’investissement initial en frais d’entretien annexes, administratifs et vétérinaires, surtout si vous habitez en France où les impôts vous tomberont dessus avant même de vous lancer. Mais nous travaillons avec du vivant. Il y a des impondérables : des femelles qui ne vous donneront jamais rien, des portées que vous allez perdre, des acheteurs mal choisis qu’il faudra rembourser, des maladies, des morts. Parce qu’élever, c’est aussi la mort, oui.
Et ce prix là ne compte surtout pas une chose importante : le temps ! J’ai six femelles, deux mâles en activité et nous sommes deux employés à temps plein à la chatterie et un à temps partiel. J’ai la chance de travailler à la maison et de pouvoir gérer mon métier + la chatterie à peu près de front, mais ça exige des sacrifices : pas de sortie, pas de vacances, pas d’enfants. Mes journées commencent en général vers 7h, je m’occupe des chatons (4 mois, 1,5 mois et 1,5 semaines en ce moment), puis des retraités et des mères, puis de ceux qui sont confinés en infirmerie. En ce moment, une déchirure musculaire chez une jeune mère.
Je travaille de 9 à 12, je m’occupe des femelles gestantes et selon l’époque de l’année, des mâles, je renourris les chatons qui sont en sevrage (1,5 mois), je retourne travailler de 14 à 18h, je m’occupe des chatons pour le dernier repas, la pesée quotidienne, les médicaments nécessaires aux vieux chats et à la malade. Ma soirée finit vers 22h30, quand j’ai couché les jeunes dans leurs chambres. Et j’ai un lit chez mon vétérinaire chez qui je passe la moitié de mon temps entre les vaccins, les stérilisations et les bobos du quotidien… je plaisante, je n’ai pas de lit ^^ mais j’y vais quand même trois fois par mois en été quand il y a plusieurs portées et le suivi des adultes, ce qui signifie quatre fois en quatre jours durant les trois derniers jours : stérilisation le jour 1, bébé malade le jour 2, reposer des points chez la femelle le jour 3, vacciner des chatons le jour 4. Il faut avoir la disponibilité pour ça.
Bref, je ne veux pas vous dissuader, loin de là. Ce n’est pas mon but et je comprends tout à fait votre rêve. Mais je dois vous mettre en garde : ce n’est ni un rêve, ni un métier. La plupart des jeunes éleveurs qui pensent faire de l’argent en admirant le miracle de la vie (ou qui pensent juste à admirer le miracle de la vie) arrêtent en moins de deux ans pour cause d’écoeurement, avec un déficit de 10.000$ (c’était mon déficit de la 2e année, 5.000 la première avec une femelle, un mâle et une seule portée de six chatons). Alors pourquoi je continue ? Parce que j’ai grandi au milieu des chats et que je ne peux m’en passer. Parce qu’ils sont toute ma vie, au même titre que l’écriture et que même si ni auteur, ni éleveur ne me rapportent quoi que ce soit et ne comptent le temps que j’y consacre, la satisfaction de lire une histoire à un lecteur ou de confier un chaton à une famille aux anges, ça n’a pas de prix. Et c’est tout ce que vous devez retenir de tout ça : ça n’a pas de prix.
N’hésitez jamais si vous avez des questions. Ça ne me dérange pas et ce n’est pas indiscret : j’ai une politique de transparence absolue et ça aide aussi à voir ce genre de « petits détails » quand on désire se lancer.
Table des matières
- Ya de la rentabilité en vendant des chiots voici la preuve !
- Éleveur canin
- Conditions de travail d’un éleveur canin
- Qualités requises pour devenir éleveur canin
- Les obligations d’un éleveur canin.
- Faut-il être professionnel pour élever des chiens ?
- Qu’est ce qu’un éducateur canin ?
- Comment devenir éducateur canin ?
- Quel est le salaire d’un éducateur canin ?
- Quelles sont les compétences nécessaires à l’exercice de ce métier ?
- Quelle est la journée type d’un éducateur canin ?
- Quelles sont les conditions de travail d’un éducateur canin ?
- Ou trouver un bon éducateur canin ?
- Que gagne un éleveur ?Reproduction du chien
Ya de la rentabilité en vendant des chiots voici la preuve !
Re: Ya de la rentabilité en vendant des chiots voici la preu
Alors pardon, vraiment pardon mais je n’ai pas pu m’empêché de commenté ça, non on insulte mon métier de formation là.
Ton calcul te parait logique mais mon pauvre si tu savait tout ce qui ce cache derrière ! Un éleveur qui débute si il n’a pas un bon petit tas de sous de coté, il galère ! Même les anciens d’ailleurs avec leur 20, 30 ans d’expérience ont du mal parfois !
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Appel les. C’est mon lycée, là où j’ai effectuer mon bac pro conduite et gestion d’une entreprise en secteur canin et félin, il n’y a que dans ce genre d’école et au contact des éleveurs que tu saura ce qu’est ce métier.
Ce n’est pas si facile que ça en a l’air, comme l’a dit Fly il y a des charges que tu n’a pas pris en compte.
Commençons par le commencement, un jeune éleveur diplômé a besoin de quoi pour débuté si il veux bien faire les choses ?
Des bâtiments ! Une petite exploitation pour commencé, mais il faut quand même un chenil où tout tes chiens d’élevage seront « rassemblé » chacun sa manière soit dans des grands parcs à plusieurs, soit dans des boxes individuels bref.
Une maternité et oui ! On les mets où les bébous et les femmelles qui viennent de mettre bas où qui vont le faire hum ?
Déjà ça c’est la base, les deux bâtiments indispensables diront nous. Ensuite notre jeune éleveur il lui faut remplir ses bâtiments ? Donc acheté des « lices », des chiennes reproductrices quoi. Alors soit il achète aussi des mâles soit il fera saillir ses chiennes chez d’autres.
Ensuite ? Bah là déjà le jeune éleveur si il veut faire ce que l’on appel des chiens de race donc des chiens dit LOF il faut qu’il s’inscrive à la SCC (société centrale canine), qu’il demande un « affixe » le nom de son élevage que ses chiens porterons aussi.
A ce moment là ? On va parlé de ce que tout cela coûte maintenant
Bâtiments : tout dépend si tu reprend un élevage déjà existant où si tu crée tout de toi même. Bien évidemment il y a des réglementation, sinon c’est pas rigolo ! Et puis c’est cher avec ça ! Imagine le temps et l’argents que tu dépense, même seulement en rénovant tout pour être au normes, bonjour les crédits !
Le cheptel : tes chiens, si ils sont de bonnes lignées, c’est un investissement ça aussi ! Encore plus si tu les prends adultes et qu’elles sont donc plus mises en valeurs si elles ont été sortis en exposition et qu’elles ont ramené des prix, fait d’excellent chiots… Là aussi ton porte monnaie va pleurer.
Et la SCC : Ah la SCC… Bah c’est simple a chaque saillie il faudra envoyé un jolie papier qui s’appel un certificat de saillie (10€)
ensuite quand les chiots sont nées ? Déclaration de naissance bien sûr ! (25€) et enfin ? Inscription provisoire au LOF de la portée ! (25€ par chiot)
ça fait mal au fesse hein ?
Alors bien sûr comme là dit Fly, pour chaque porté il faut compté : le prix des tests pour décelé les maladies héréditaires, le prix de la saillie, le prix du véto (écho etc…), la scc, la nourriture évidemment et encore ce gentil véto qui va pucée et vacciné chacun…
Résultat ? Parfois certains ne font PAS de bénéfice sur leur portées. Du coup ils sont toujours dans le rouge et s’en sorte comme il peuvent. Bien sûr d’autres arrive à s’en sortir mais il faut du temps, de la patience, de l’argent et surtout oh oui surtout UNE PASSION QUI NE MEURT JAMAIS ! Parce qu’il en faut de tout ça pour faire tourné un élevage. Encore une fois il va de soit que adieu les vacances avant un bon bout de temps ! Puis si tu veux tout faire comme il faut et pas faire du n’importe quoi il faudra toujours investir (rénovation, hygiène, alimentation, nouveaux reproducteur, exposition pour te faire connaitre … ) Ah oui j’ai oublié ce point. Te faire connaitre, la publicité … Là aussi tes sous vont tombé dans un gouffre ! Mais il faut ce qu’il faut pour faire les choses biens !
Et dieu sait que je passe des détails parce que sinon je ne m’arrête pas… Si tu veux vraiment savoir ce que c’est et en faire ton métier, renseigne toi, je peux éventuellement t’aidé dans tes recherches ! Si tu as besoins de plus d’info je suis là pas de soucis !
Et si tu rentre dans ces bacs pro tu comprendras que élevé des chiens ce n’est pas que des croquettes, des puces et des vaccins ^^
Bon courage à toi !
Éleveur canin
Conditions de travail d’un éleveur canin
L’éleveur de chiens travaille comme salarié ou indépendant. Au sein d’une équipe ou en tant que travailleur indépendant, il se doit :
- D’être disponible à tout moment, de jour comme de nuit, les week-ends et jours fériés.
- De travailler essentiellement à l’extérieur.
- De respecter scrupuleusement les règles de sécurité et la réglementation.
- D’effectuer des déplacements fréquents avec les chiens.
Travailler au sein d’un élevage canin nécessite une passion à toute épreuve, car il s’agit d’un métier exigeant et où l’on ne compte pas les heures. Un éleveur est souvent amené à se déplacer, que ce soit pour participer à des expositions canines, ou encore pour trouver de nouveaux reproducteurs.
Qualités requises pour devenir éleveur canin
Pour exercer dans le domaine de l’élevage canin, il est nécessaire de posséder des qualités particulières, à savoir :
- Bien maîtriser la sélection, l’élevage et l’éducation canine.
- Aimer les chiens et pouvoir s’adapter à leur environnement.
- Être attentif aux besoins de chaque animal.
- Avoir un bon sens relationnel avec les personnes extérieures.
- Connaître parfaitement les races dont il s’occupe.
- Être au courant des dernières réglementations et obligations d’un éleveur.
- Être patient.
En tant qu’éleveur canin indépendant, il est indispensable d’avoir un excellent sens de l’organisation, mais aussi de bonnes capacités commerciales. L’éleveur est en effet tenu de connaître les lois relatives à l’élevage et à la vente de chien. Il doit aussi être capable d’orienter son activité pour assurer sa rentabilité, par exemple en développant des services supplémentaires (soins, pension canine, éducation canine, etc.).
Les obligations d’un éleveur canin.
Pour démarrer une activité d’éleveur animalier, il est essentiel de bien vous renseigner auprès de la chambre d’Agriculture la plus proche de chez vous.
Tout éleveur de chiens est tenu de respecter certaines obligations :
- Disposer des connaissances indispensables pour exercer cette activité.
- Être déclaré et disposer d’un numéro de SIREN.
- Mettre en place des locaux conformes aux règles sanitaires de protection animale.
- Respecter les règles relatives aux annonces de vente de chiots.
- Vendre uniquement des chiots identifiés par puce, et âgés de plus de 8 semaines.
Se renseigner sur les réglementations et les lois est indispensable avant de démarrer toute activité, sous peine d’amendes.
Faut-il être professionnel pour élever des chiens ?
Il est important de noter que le rôle d’éleveur canin est strictement encadré par la loi. Le Code rural et de la pêche maritime, modifié le 1er janvier 2016, impose en effet des conditions strictes à quiconque cherche à vendre un animal de compagnie.
Toute personne qui cherche à vendre un chiot doit disposer d’une structure professionnelle, et respecter la réglementation des élevages canins. Ceci est valable dès la vente d’un premier chiot. Un particulier ne peut donc pas vendre librement un chiot.
Si vous désirez vous lancer dans la reproduction et la vente de chiens, ne serait-ce que pour une portée, il vous faut donc créer un élevage canin et déclarer votre activité auprès de la chambre d’agriculture la plus proche.
Qu’est ce qu’un éducateur canin ?
L’Éducateur canin est porteur d’un enseignement général et extrêmement diversifié sur le chien (besoins, mode de pensée, de communication, matériel et nourriture adapté, etc…).
Son rôle est à la fois d’éduquer le chien mais aussi et surtout son maître.
Il va enseigner au maître les bonnes habitudes à mettre en place et les méthodes douces et efficaces à utiliser pour se faire comprendre et obéir de son chien. Il pourra également aider dans le choix du chien (race, lignée, élevage, sexe…) et facilitera l’intégration de ce nouveau compagnon au sein de la cellule familiale.
Il apprendra au chien comment se comporter dans ce nouvel environnement. Où faire ses besoins, quoi manger, comment jouer, comment marcher en laisse (ou sans laisse) et en règle général, à obéir à tout ordre simple de son maître (assis, couché, debout, reste, le rappel, etc…)
Le but n’est pas ici de faire un chien de concours mais juste de faciliter le quotidien.
Comment devenir éducateur canin ?
Autrefois nullement réglementé, le métier est en cours de professionnalisation. L’état a crée récemment le Brevet Professionnel éducateur canin qui alterne enseignement théorique en école et formation pratique sous forme de stages en entreprise. Cette formation vise plus particulièrement les jeunes adultes mais s’ouvre à tout le monde.
Il existe également nombre de formations en écoles privées, certaines plus sérieuses que d’autres, mais aucune n’est reconnue par l’état et tout enseignement doit être validé par une « Attestation de Connaissances » (ACACED) obtenue apres 2 jours de formation supplémentaire.
ZOOPRO propose une formation complête d’éducateur canin, sur 6 mois, alternant théorie, pratique et stages sur le terrain.
Attention, attirées par les gains faciles, de nombreuses « Écoles » se sont ouvertes récemment et proposent des formations de 2 à 3 semaines avec des tarifs alléchants. Il s’agit clairement de pratiques abusives. Ces formations « au rabais » ne vous donneront jamais les compétences théoriques et pratiques nécessaires.
Il est conseillé de passer également le TAV (autorisation au transport d’animaux vivants) qui est obligatoire si on transporte un chien sur plus de 65km.
Quel est le salaire d’un éducateur canin ?
La rémunération est extrêmement variable en fonction des conditions climatiques, de la région géographique mais surtout du talent de l’éducateur canin. On peut évaluer celui-ci entre 500 et 2500 €/ mois. 99 % des éducateurs canins étant installés à leur compte, en tant qu’auto entrepreneurs.
Quelles sont les compétences nécessaires à l’exercice de ce métier ?
L’éducateur canin doit avoir une connaissance très approfondie du chien et dans tous les domaines (anatomie, comportement, organisation sociale…). Il doit surtout avoir le gout de la pédagogie et de la communication. Il doit être psychologue, persuasif et extrêmement patient.
Quelle est la journée type d’un éducateur canin ?
La majeure partie des éducateurs canins travaillent au domicile de leurs clients. En effet, il est fondamental de voir l’environnement du chien, d’observer les habitudes et la structure de la famille pour suggérer certains changements d’habitude.
Les horaires sont très variables mais la demande des clients est la plus forte le week-end et le soir après 18h00 voire 20h00. Les journées sont donc souvent décousues, débutent tôt et finissent tard.
Quelles sont les conditions de travail d’un éducateur canin ?
Ce métier demande une très bonne condition physique. L’enseignement du chien à la marche au pas constitue 50% du travail et il exige de parcourir de nombreux kilomètres chaque jour.
Humainement c’est très enrichissant, la relation avec le chien est évidement fantastique mais le plus gratifiant, c’est voir l’émerveillement dans les yeux du maitre lorsque vous obtenez en 2 minutes, en toute douceur, ce que lui peine à obtenir depuis des mois…
Légalement c’est plus compliqué, même si le nouveau statut d’auto entrepreneur a largement facilité les choses. Il faut savoir gérer la comptabilité, les factures, les obligations administratives dévolues à tout chef d’entreprise.
Ou trouver un bon éducateur canin ?
Chez Canibest bien entendu ! Nos membres sont sélectionnés sur leurs compétences, leur expérience et leur pédagogie. Vous pouvez également demander à votre vétérinaire qui vous conseillera certainement un professionnel qualifié. Fuyez surtout les éducateurs canins qui utiliseraient collier étrangleur (à pic ou sans d’ailleurs) ou pire un collier électrique et préférez un professionnel qui utilisera la nourriture, le jeu et la psychologie animale.
Que gagne un éleveur ?Reproduction du chien
-Passeport européen (en moyenne 15 euros), 75 euros par portée en moyenne, 150 euros par an en moyenne par an, 450 euros en moyenne pour 3 ans
-Pour les chiots, il te faudra sans doute compter 130 euros de croquettes je pense pour une portée, 260 euros par an, 780 euros pour 3 ans
-Les certificats de naissance pour les chiots sont à 25 euros, cela fait 125 euros par portée, 250 euros par an, 750 euros pour 3 ans
Cela fait 6294 pour les chiots
Ensuite on peut rajouter le divers:
facture: électricité (lampe alumé H24), eau, lessive (nombreuse machine), destruction des chiots (etc.) : je metterai 150 année ou il y a des portées, ce qui fait 450 euros sur 3 ans
33 585 euros de frais sur 5 ans pour 6 portées, ce qui fait 5598 euros de frais par portée
Ensuite prennons les bénéfices.
5 chiots vendus 1000 euros (même si vous les vendez à la base 1250 euros, il faut prendre en compte le fait qu’un chiot peut naître avec des défauts, testicules en moins etc. et sera donc vendu moins cher)
Cela fait donc 5000 euros (aie cela fait déjà mal, quasiment 600 euros de perdu)
Mais ce n’est pas tout car sur ces 1000 euros, il faut ajouter les 20% de TVA, donc un chiot vous reviens à 800 euros, donc vous avez 4000 euros de bénéfice pour 5600 euros environs de frais. 1600 euros de perdu sur une portée.
Quand on dit que les élevages se font plein d’argent, je ne vois pas ou en fait, un bon élevage se retrouve souvent en déficite, et encore j’ai édulcoré, alors certes il y aura surement des prix éleveurs sur certains produits, mais je n’ai pas pris en compte le facteur risque d’une portée ce qui revient coûte très vite cher, donc cela compense. De plus un chiot ne deviendra pas forcément un bon reproducteur, parfois il faudra recommencer de zéro, il faut faire aussi des aménagements dans sa maison pour répondre aux normes etc.
J’espère que tout le monde aura compris ma façon de procéderj’ai pris en compte la préparation à la saillie qui se fait au final dès le choix des reproducteurs, et les frais engendrés jusqu’à ce qu’ils partent en retraite (cela ne veut pas dire s’en débarasser on peut tout à fait garder ses chiens, c’est ce que je ferai moi)
Tout cela pour dire que le métier d’éleveur est rarement un métier facile, il ne faut pas penser que ce sont des gens qui se font du fric etc. les frais engendrés sont énormes, et on gagne pas d’argent souvent avant des années. Je vois souvent sur le forum des gens dire (éleveur ou particulier, voir même animalerie c’est la même chose) alors oui peut-être les élevages usines, mais les vrais élevages sont souvent perdant, c’est avant tout une passion.