Table des matières
- La TPLO : un nouveau mode de traitement de la rupture du ligament croisé
- Après l’opération
- La période de convalescence
- Rupture du ligament croisé : diagnostic et traitement
- Comparateur de Mutuelles Assurances Chiens et Chats
- Définition et rôles des ligaments croisés du chien
- Qu’est-ce que la rupture des ligaments croisés ?
- Comment peut arriver une rupture des ligaments croisés ?
- Comment reconnaître une rupture des ligaments chez le chien ?
- Les chiens les plus exposés à la rupture des ligaments ?
- Les mesures à prendre en cas de rupture des ligaments chez le chien
- Les traitements usuels en cas de rupture des ligaments croisés
- Le chien a-t-il besoin d’une convalescence suite à l’opération chirurgicale ?
- Quelles sont les causes des lésions du ligament croisé chez les chiens?
- Quand le ligament croisé se détériore
- Traitement de la rupture du ligament croisé
- Chirurgie cruciale: réparation extracapsulaire
- Chirurgie cruciale: TPLO
- Chirurgie Croisée: TTA
- Récupération de chirurgie cruciale chez le chien
La TPLO : un nouveau mode de traitement de la rupture du ligament croisé
04 Sep2014
Written by Eric YERAMIAN. Posted in Chiens, Chirurgie
Une des fonctions les plus importantes du ligament croisé antérieur (LCA) est d’empêcher les mouvements d’avant en arrière du tibia par rapport au fémur.
La rupture de ce ligament conduit irrémédiablement à une instabilité du genou et à une boiterie. Le traitement de la rupture du LCA est chirurgical. De nombreuses techniques chirurgicales ont été développées…
La TPLO est une technique récente qui permet :
Une récupération plus rapide
Une meilleure amplitude des mouvements de l’articulation
De limiter le développement d’arthrose
Un retour plus rapide à une activité sportive ou de travail
La rupture du LCA est un des motifs de consultation les plus courants en orthopédie vétérinaire.
Cette affection se rencontre chez des chiens de toutes races, de tous âges et de tous poids. Cette rupture peut survenir sur un animal normal à la suite d’un traumatisme important (accident de la voie publique) mais elle se fait plus souvent de manière progressive chez les animaux prédisposés à cette pathologie (dégénérescence du ligament due à l’âge, inflammation pré-existante, malformation anatomique ou pente tibiale trop prononcée).
Les premiers signes cliniques sont une boiterie et une raideur du membre. Au fur et à mesure que le ligament se déchire, la boiterie est de plus en plus prononcée. Lorsque la rupture devient totale, le membre est en suppression d’appui. Avec le temps, le chien arrive à réutiliser sa patte. Cependant, la boiterie ne disparaît pratiquement jamais sans intervention chirurgicale.
La rupture des ligaments croisés des deux postérieurs est assez fréquente.
On l’observe chez 1 chien sur 3.
Mécanisme
Chez un individu dont le plateau tibial est trop incliné, la résultante des forces engendrées par le segment fémoral entraîne un glissement de ce dernier par rapport au tibia : c’est la poussée tibiale. Celle-ci est d’autant plus importante que la pente est grande.
C’est cette poussée tibiale répétée qui sollicite le ligament croisé jusqu’à sa rupture.
Le but de la TPLO est de supprimer cette poussée tibiale par rotation du plateau tibial et de transformer un mouvement de translation du genou en un mouvement de compression salvatrice.
Déroulement de la chirurgie :
La première étape consiste à évaluer le degré de la pente tibiale et de calculer la correction qui permettra de la ramener à une valeur proche de 5 degré par rapport à l’axe du tibia.
La seconde étape consiste en l’exploration de l’articulation du genou afin de retirer les débris de ligament rompu et d’examiner les ménisques.
On réalise ensuite une section du tibia afin de corriger la pente et la ramener à une valeur inférieure à 10 degrés. ne plaque et des vis permettent le maintien du montage le temps de la cicatrisation osseuse.
Contrairement aux autres interventions sur le genou, la TPLO autorise une récupération rapide post-opératoire. Un chien sur deux peut poser la patte après 24 heures. En 5 jours, la plupart des chiens recommencent à reporter leur poids sur le membre opéré.
Les chiens n’ayant présenté qu’une rupture partielle du ligament ont tendance à récupérer plus vite que les chiens souffrant d’une rupture complète avec parfois un support quasi-total du poids sur la patte atteinte en à peine 2 semaines.
A partir du 2eme mois, les exercices en laisse peuvent être repris progressivement en augmentant leur intensité chaque semaine.
Le développement de l’arthrose peut être contrôlé radiographiquement. Une étude a démontré que le celui-ci était significativement plus lent avec la TPLO qu’avec l’utilisation des autres techniques.
Pronostic :
Le pronostic est excellent avec un retour à une fonctionnalité totale ou quasi-totale dans 90 % des cas. De nombreux chiens de sport ou de travail ont pu ainsi reprendre leur activité.
Parmi les rares animaux ne répondant pas bien à cette chirurgie, se trouvent les chiens ayant présenté une fracture du plateau tibial ou un stade avancé d’arthrose. Dans ce cas, la TPLO contribue tout de même à les améliorer.
Notons que cette technique est plus efficace sur une articulation n’ayant jamais été opérée que sur une reprise d’une chirurgie ayant reposé sur une autre méthode.
- L’ostéotomie de nivellement du plateau tibial (TPLO) a de meilleurs résultats que les autres techniques sur les grands chiens très actifs. Le principe de cette chirurgie consiste à faire une coupe dans le tibia (ostéotomie) qui annule la pente du plateau tibial et donc le besoin d’un ligament pour maintenir le tibia avec le fémur.
- L’avancement ou transposition de la tubérosite tibiale (TTA) est une technique plus récente, en pleine évolution, qui nécessite également une ostéotomie et qui semble avoir des résultats similaires à la TPLO.
Après l’opération
Le taux de succès de la » réparation » dépend de plusieurs facteurs : du type de chirurgie bien sûr, mais aussi et surtout de la période post-opératoire et du chien en particulier qui doit être calme et ne pas forcer sur l’articulation pendant la cicatrisation. Pendant au moins un mois, le chien ne doit pas faire d’exercice physique. Les sorties doivent se faire en laisse, uniquement pour les besoins. Un contrôle régulier par le vétérinaire qui a opéré doit être fait et ses consignes doivent être suivies à la lettre.
Par ailleurs, il faut veiller à faire maigrir le chien s’il est obèse afin que l’articulation ne subisse pas un poids trop élevé. Il faut aussi savoir que chez les animaux obèses, la rupture du ligament croisé de l’autre patte est fréquente si l’animal ne perd pas de poids.
Il existe plusieurs solutions chirurgicales :
- La prothèse synthétique : C’est une opération pratiquée sur les petits chiens. Cette prothèse vient remplacer le ligament croisé.
- Le fascia lata : le fascia lata est une membrane du muscle de la cuisse. On en retire une bande qu’on vient greffer en remplacement du ligament.
- L’ostéotomie du nivellement du plateau tibial (TPLO) : C’est la chirurgie qui est recommandée pour les grands chiens. Dans ce cas, on ne touche pas au ligament défaillant.
Le tibia est sectionné (ostéotomie) pour changer sa pente. Il passe d’une pente oblique à une pente horizontale. On pose ensuite une plaque pour consolider le tout.
La période de convalescence
Après l’opération, pendant la période de convalescence, le chien ne doit pas faire d’efforts physiques. Il doit toujours être tenu en laisse pendant les promenades.
Si le chien est obèse, il est conseillé de lui faire suivre un régime. Car un animal qui a un fort embonpoint peut être susceptible d’avoir une autre rupture de ligaments sur un autre genou.
Rupture du ligament croisé : diagnostic et traitement
Rupture du ligament croisé
Les ligaments croisés sont au nombre de deux et se situent au centre du grasset (ou genou). Ils jouent un rôle essentiel dans la stabilisation de cette articulation. Chez le chien, la rupture est le plus souvent d’origine dégénérative et concerne le ligament croisé antérieur (LCA), celui qui se situe le plus en avant. La maladie conduisant à cette rupture est mal connue mais inclut une composante inflammatoire. C’est une maladie très fréquente chez le chien qui affecte de nombreuses races, de toutes tailles.
La rupture se produit au cours d’un exercice physique normal (course, saut…) et se traduit par une boiterie brutale. Le plus souvent, l’animal repose partiellement son membre après quelques jours, s’améliore, puis une boiterie plus chronique, insidieuse, se met en place. Elle est liée à la persistance d’une instabilité qui induit inflammation et arthrose.
Lors de l’examen, une instabilité est recherchée: le tibia se déplace anormalement par rapport au fémur, déplacement dénommé » mouvement de tiroir « . Il y a également une instabilité en rotation qui peut aggraver une luxation de patelle (ou rotule) pré-existante. La rupture du LCA et surtout l’instabilité qui en résulte peuvent également générer des lésions des ménisques.
Une stabilisation chirurgicale est recommandée dans la grande majorité des cas. Elle permet une amélioration clinique, un meilleur appui. De nombreuses techniques chirurgicales ont été décrites. Nous proposons deux méthodes à la clinique Alliance:
- la mise en place d’une prothèse extra-articulaire chez des chiens de moins de 20kgs, peu sportifs
- la réalisation d’une ostéotomie de nivellement tibial (TPLO) chez des chiens de grand format, actifs: la modification de la forme du tibia permet par le jeu des masses musculaires une stabilisation secondaire de l’articulation. L’implant utilisé est une plaque verrouillée: cette technique récente permet une meilleure stabilité.
Mesure pré-opératoire de la pente tibiale lors de TPLO
Vue post opératoire d’une TPLO : radio de profil du membre
Dans certains cas, un geste chirurgical est nécessaire sur un ménisque. Il est réalisé par arthroscopie (introduction d’une caméra dans l’articulation). Ce geste mini-invasif évite l’ouverture de l’articulation et permet une récupération plus rapide.
Visualisation par arthroscopie du ménisque médial
Visualisation par arthroscopie du ménisque latéral
Le pronostic après stabilisation chirurgicale est bon. Plus de 90% des chiens récupèrent une bonne fonction locomotrice. Il est nécessaire de maintenir son animal en laisse pendant la phase de convalescence. A long terme, la rupture du LCA favorise le développement d’une arthrose au sein de l’articulation. Enfin, lors de rupture d’une LCA, le risque d’une atteinte de l’autre grasset est de 30-35%.
Comparateur de Mutuelles Assurances Chiens et Chats
- Définition et rôles des ligaments croisés du chien
- Qu’est-ce que la rupture des ligaments croisés ?
- Comment peut-elle arriver la rupture des ligaments croisés ?
- Comment reconnaître une rupture des ligaments chez le chien ?
- Les chiens les plus exposés à la rupture des ligaments ?
- Les mesures à prendre en cas de rupture des ligaments chez le chien
- Les traitements usuels en cas de rupture des ligaments croisés
- Le chien a-t-il besoin d’une convalescence suite à une opération chirurgicale ?
L’articulation des genoux du chien fonctionne grâce à deux ligaments qui raccordent le tibia et le fémur : le ligament croisé caudal (ligament postérieur) et le ligament croisé antérieur. Les deux ligaments sont croisés entre eux. Cette anatomie est importante à connaître, afin d’appréhender la rupture des ligaments.
Définition et rôles des ligaments croisés du chien
Le ligament croisé antérieur (LCA) ou ligament crânial assure la stabilité de l’articulation et empêche l’avancement du tibia lorsque le genou est en position de flexion. Comme chez l’homme, l’un des deux ligaments est rattaché au tibia et l’autre est rattaché au fémur. Ces deux ligaments se situent au niveau du genou et ont pour rôle d’assurer la stabilité de l’articulation. C’est le ligament antérieur qui subit, dans plusieurs cas chez le chien, une rupture.
Qu’est-ce que la rupture des ligaments croisés ?
La rupture des ligaments croisés est une déchirure qui se situe, le plus souvent, au niveau du ligament croisé antérieur. En effet, c’est le genou du chien qui est touché, ce qui entraîne une difficulté de déplacement : le chien boitille. Par ailleurs, il y a rupture des ligaments croisés, car c’est le ligament antérieur qui est réellement touché. Lorsque le ligament antérieur est touché ou détérioré, le tibia prend une position avancée par rapport au fémur, d’où un frottement. Une inflammation est provoquée au niveau du genou et le chien en souffre terriblement, sans parler des éventuelles lésions.
Comment peut arriver une rupture des ligaments croisés ?
La rupture des ligaments croisés peut résulter d’une détérioration progressive de l’articulation (ou du ligament), au fur et à mesure de l’avancée de l’âge du chien. Ce n’est pas systématiquement dû à un choc. Cela peut également être dû à l’obésité, à la sédentarité ou peut-être à la fragilisation de l’articulation du fait d’une maladie ou du régime alimentaire suivi. Les chiens de tout âge peuvent donc être touchés par cette rupture des ligaments croisés. D’autres causes peuvent être à l’origine de cette rupture (faux mouvement du chien, choc, arthrose du genou). Mais, le cas le plus fréquent est le vieillissement des ligaments, ce qui explique que sans raison apparente, votre chien boitille. Par ailleurs, c’est la cause de la rupture dans 80% des cas.
Comment reconnaître une rupture des ligaments chez le chien ?
Il arrive parfois que votre chien n’arrive pas à poser la patte touchée au sol. Sinon vous remarquez une boiterie. Vous devez reconnaître au plus vite les signes de rupture de ligaments croisés afin d’éviter l’amplification de la douleur. Votre chien gémit sans raison apparente et il se déplace assez difficilement. Il n’est plus très actif dans ses activités habituelles.
Les chiens les plus exposés à la rupture des ligaments ?
Dans de rares cas, la rupture des ligaments croisés est reconnue comme étant une faiblesse au niveau du genou. Selon les observations, les chiens les plus touchés par la rupture des ligaments croisés sont les chiens âgés. Chez les chiens moins âgés, les causes de rupture des ligaments croisés peuvent être imputées à l’obésité, la sédentarité ou l’arthrose. Selon certains experts, certaines races de chiens sont plus exposées que d’autres, ou sont hypothétiquement prédisposées. Sans être exhaustive, la liste suivante indique les races prédisposées à la rupture des ligaments croisés : Terre-neuve, Labrador Retriever, Akita Inu. Le manque d’activité physique ou une alimentation trop riche peuvent exposer votre chien à une rupture.
Les mesures à prendre en cas de rupture des ligaments chez le chien
La plus importante mesure est d’aller consulter le vétérinaire dès que vous soupçonnez une rupture des ligaments croisés. Le vétérinaire, lors de sa consultation, recherche le » signe du tiroir » : il vérifie le placement du tibia par rapport au fémur. Cette manipulation peut être douloureuse, d’où la nécessité de pratiquer une anesthésie dans certains cas. Si le vétérinaire n’est pas très sûr de son premier diagnostic, il peut prescrire une échographie, une radiographie, une IRM ou peut-être à une arthroscopie. Lorsque la rupture des ligaments croisés est confirmée, le vétérinaire vous recommande des traitements d’urgence pour éviter le pire.
Les traitements usuels en cas de rupture des ligaments croisés
Dans la plupart des cas, le vétérinaire recommande une intervention chirurgicale pour bien soigner la rupture des ligaments croisés. Deux méthodes peuvent être choisies, soit l’on va fortifier les ligaments, soit l’on va procéder au remplacement du ou des ligaments touchés. La première méthode correspond à une stabilisation de l’articulation et la seconde consiste à placer une prothèse à la place du ligament. Le choix de la méthode doit être basé sur l’état sanitaire du chien et aussi sur la compétence du chirurgien.
Pour limiter la douleur post-chirurgicale, un traitement anti-inflammatoire est recommandé. Le chien doit également suivre un régime spécial appuyé par les suivis réguliers du vétérinaire. Si le chien ne peut plus supporter l’intervention chirurgicale, au risque d’y succomber, car il est peut-être déjà trop vieux, le vétérinaire peut recommander une correction orthopédique. Dans un tel cas, vous devez utiliser des appareils de maintien des articulations.
Le chien a-t-il besoin d’une convalescence suite à l’opération chirurgicale ?
Le chien a besoin d’un mois de repos, pour récupérer. Il doit éviter les efforts physiques jusqu’à ce que la cicatrisation soit aboutie. Vous devez accorder des soins particuliers à votre chien pendant la période de convalescence, dans le but d’accélérer la guérison. En effet, il ne doit pas faire de sauts, de courses ou d’efforts qui risquent d’aggraver les lésions et les séquelles de la chirurgie. Il est fort possible que l’organisme de votre chien soit plus faible suite à l’anesthésie. Pour lui accorder plus de repos, mettez-le dans un espace plus ou moins isolé, écarté de tout type de dérangement et installé bien au chaud.
Vous devez empêcher votre chien de défaire le pansement et toucher les points de suture. Si possible, mettez une collerette de protection pour plus de sûreté jusqu’à ce qu’on enlève les points de suture (au plus tard deux semaines après l’intervention). Vous devez demander l’avis du vétérinaire avant d’administrer quoi que ce soit comme médicament antidouleur. Ce dernier vous fournira une prescription détaillée des traitements antalgiques à administrer à votre chien? Il/Elle va également décider, lorsque vient le moment convenable, de reprendre l’exercice, en commençant par de petites balades.
Votre chien a-t-il soudainement commencé à boiter sur l’une de ses pattes arrières? La boiterie chez le chien a de nombreuses raisons, parmi lesquelles figurent les blessures au genou. L’un des problèmes de genou les plus courants chez les chiens est une lésion du ligament croisé.
Le ligament croisé est une partie importante du genou de la canine. Les blessures cruciales comptent parmi les complications orthopédiques les plus courantes observées chez le chien. Parfois appelée déchirure du LCA ou du LCA, une rupture de croisement est souvent une blessure douloureuse et immobilisante.
Bien qu’il ne s’agisse pas d’un problème grave ou mettant la vie en danger, ce problème doit néanmoins être résolu pour le bien de votre chien.
Quelles sont les causes des lésions du ligament croisé chez les chiens?
Une blessure au ligament croisé peut survenir chez le chien pour plusieurs raisons. Dans certains cas, il s’agit simplement du résultat d’une blessure sportive chez un chien en bonne santé. Cela pourrait même vouloir dire que vous atterrirez » mal » en courant ou en sautant. Les chiens en surpoids ou obèses sont plus sujets à ce type de blessure, car ils ont plus de poids et leurs articulations sont souvent affaiblies. De plus, certaines races / types de chiens sont prédisposés aux lésions du ligament croisé.
Même si une rupture cruciale ne peut pas toujours être empêchée, garder votre chien avec un poids santé et fournir beaucoup d’exercice (mais pas trop fatigant) peuvent minimiser les risques.
Quand le ligament croisé se détériore
Une lésion du ligament croisé est le résultat d’une rupture partielle ou complète (déchirure). Le ligament croisé crânien (antérieur) est celui qui est le plus souvent touché, bien que le caudal (postérieur) puisse également se rompre.
Lorsque le ligament croisé se déchire, le tibia se déplace librement sous le fémur, entraînant une douleur et une démarche anormale. Une boiterie soudaine dans la jambe arrière est souvent le premier signe de blessure. Si une blessure reste non traitée, les changements arthritiques peuvent commencer assez rapidement, provoquant une boiterie et une gêne à long terme. Si votre chien présente des signes de douleur ou de boiterie, il est préférable de faire examiner votre vétérinaire dans quelques jours.
Traitement de la rupture du ligament croisé
Bien que la plupart des chiens atteints de lésions croisées nécessitent une intervention chirurgicale, un petit nombre d’entre eux s’améliorera avec un traitement conservateur. Cela implique principalement plusieurs semaines de repos en cage, avec de très brèves promenades en laisse calmes, réservées aux pauses-toilettes.
Certains vétérinaires placent des attelles aux genoux ou prescrivent des anti-inflammatoires, mais ces méthodes sont le plus souvent inefficaces. Un petit pourcentage de chiens finira par récupérer avec le repos en cage, mais il s’agit généralement de chiens pesant moins de 25 ou 30 livres. Même les chiens en convalescence peuvent à nouveau se blesser au genou ou même se déchirer le ligament croisé de l’autre genou.
Bien que le repos et les médicaments puissent aider, la méthode de traitement la plus recommandée pour les lésions du ligament croisé est la réparation chirurgicale. En général, le pronostic après la chirurgie est bon. Il existe différentes approches chirurgicales, chacune avec ses avantages et ses inconvénients.
Si votre chien a une blessure cruciale, vous pouvez discuter avec votre vétérinaire de la possibilité de vous faire diriger vers un vétérinaire agréé. Vous pourrez y discuter des meilleures options chirurgicales. Les types suivants de procédures chirurgicales sont disponibles pour réparer les ligaments croisés déchirés chez le chien:
Chirurgie cruciale: réparation extracapsulaire
La procédure chirurgicale traditionnelle est souvent appelée réparation extracapsulaire. Dans cette méthode, le ligament endommagé est enlevé et une très forte suture remplace essentiellement la fonction du ligament croisé. Le tissu du genou guérit pendant plusieurs mois et la suture finit par se rompre, laissant le tissu cicatrisé stabiliser le genou.
Il s’agit d’une procédure relativement simple et rapide qui peut être efficace pour de nombreux chiens, en particulier les plus petits. C’est aussi moins cher que d’autres méthodes. Le succès à long terme n’est pas excellent, cependant, car de nombreux chiens vont se blesser de nouveau au genou. C’est pourquoi cette procédure est moins couramment recommandée par les chirurgiens vétérinaires.
Chirurgie cruciale: TPLO
Une option chirurgicale de plus en plus populaire s’appelle l’ostéotomie de nivellement du plateau tibial (TPLO). Cette procédure est nettement plus complexe que la méthode extracapsulaire traditionnelle et doit être effectuée par un vétérinaire spécialement formé, notamment un chirurgien certifié.
Le TPLO modifie le mécanisme de l’articulation du genou, lui permettant de fonctionner correctement sans ligament croisé. Une coupure est faite dans le haut du tibia (plateau tibial). Ensuite, le plateau tibial est tourné pour changer l’angle et une plaque métallique est fixée pour maintenir l’os en place. Pendant plusieurs mois, l’os se remet dans sa nouvelle position.
Une amélioration partielle peut être constatée en quelques jours. Cependant, le rétablissement complet prendra plusieurs mois, un repos en cage est donc essentiel. En règle générale, le pronostic à long terme est très bon et les blessures récurrentes sont rares. La plaque n’a pas besoin d’être retirée sauf en cas de problème ultérieur.
Comme pour toute intervention chirurgicale, des complications sont possibles. Le TPLO est nettement plus cher que la chirurgie traditionnelle.
Chirurgie Croisée: TTA
Une troisième méthode chirurgicale est appelée l’avancement de la tubérosité tibiale (TTA). Comme le TPLO, le TTA permet au genou de fonctionner sans ligament croisé. Les détails de cette méthode sont légèrement différents, mais le TTA implique toujours la coupe du tibia et le placement du matériel.
Certains chirurgiens décrivent le TTA comme une procédure moins invasive que le TPLO, avec une récupération plus rapide, alors que d’autres ne voient que peu de différence. L’anatomie du chien est également un facteur déterminant. Le coût du TTA est comparable à celui du TPLO.
Récupération de chirurgie cruciale chez le chien
Quel que soit le type de chirurgie, une période de repos postopératoire de huit semaines ou plus est cruciale pour le processus de guérison. En outre, une thérapie physique est souvent recommandée et peut être extrêmement efficace pour une récupération à long terme.
En suivant les recommandations de votre vétérinaire, votre chien aura la meilleure chance de se rétablir complètement avec moins de complications. Comme pour toute chirurgie orthopédique, sachez qu’il n’est pas rare que les chiens développent de l’arthrite à l’avenir. Avec des soins appropriés, votre chien peut vivre une vie bien remplie, saine et confortable.