Table des matières
- Chat qui éternue
- Causes diverses des éternuements chez le chat
- Éternuement et nez qui coule chez le chat
- Les symptômes du coryza chez le chat
- Les symptômes d’un polype du chat
- Mycose nasale du chat
- Les Examens cliniques pour identifier un polype (scanner…)
- Questions fréquentes
- La maladie de Carré chez les chiens
- Quels sont les symptômes de la maladie de Carré du chien ?
- Quelles sont les causes de la maladie de Carré canine ?
- Puis-je faire vacciner mon chiot contre la maladie de Carré du chien ?
- Comment savoir si mon chiot a besoin d’être vacciné ?
- La vaccination protégera-t-elle toujours mon chien contre la maladie de Carré ?
- Que faire si je pense que mon chiot souffre de la maladie de Carré ?
- Reconnaître la maladie de son chien par les symptômes
- Perte d’appétit et amaigrissement
- Constipation
- Diarrhée
- Votre chien vomit
- Votre chien tousse et éternue
- Une boule aux mamelles des femelles
- Votre chien respire mal
- Votre chien a une haleine repoussante
- La leishmaniose
- La rage
- La maladie de Carré
- La leptospirose
- La piroplasmose
- La Toux du chenil
- Toux et écoulement nasal dans la gorge : que faire ?
- D’où vient l’écoulement nasal ?
- L’écoulement nasal : consulter un médecin
- Aussi dans Bronchite
Chat qui éternue
Causes diverses des éternuements chez le chat
Quand la muqueuse nasale du chat subit des irritations, il éternue. Dans la majorité des cas, les éternuements sont dus à une rhinite.
La rhinite peut avoir plusieurs causes :
- Une affection virale.
- Une affection bactérienne.
- Quand un corps étranger pénètre dans sa cavité nasale, le chat éternue, c’est une réaction naturelle qui a pour but d’expulser les corps étrangers et se débarrasser de la gêne qu’ils peuvent occasionner.
- Le chat peut être atteint de coryza, et ce même s’il est vacciné, elle est souvent accompagnée d’écoulements nasaux, de larmes et d’une grande fatigue qui l’affaiblit fortement.
- Des malformations congénitales ou dues à un traumatisme desquels peut souffrir le chat peuvent être à l’origine des éternuements, dans ce genre de cas, une inflammation de la muqueuse la sensibilise.
- Les polypes du chat peuvent également être à l’origine des éternuements, ce sont des tumeurs bénignes touchant les voies respiratoires du chat, ils ont de nombreux symptômes dont les éternuements. Les chats les plus jeunes sont particulièrement touchés par les polypes.
- Dans certains cas, des tumeurs nasales peuvent être la cause des éternuements, elles s’accompagnent d’autres symptômes tels que des difficultés à respirer et une dégradation de l’état général du chat.
- Il est très rare qu’une allergie soit la cause d’éternuements chez le chat, il s’agit généralement d’irritations causées par l’environnement dans lequel il évolue et l’air qu’il respire, ainsi de la fumée, de la poussière ou les produits utilisés lors du ménage peuvent causer des irritations nasales chez son animal de compagnie.
Éternuement et nez qui coule chez le chat
Les éternuements et le nez qui coule chez le chat sont généralement les symptômes d’un rhume, tout comme les humains, il peut contracter cette maladie, elle est transmissible d’un chat à l’autre, mais ne se transmet pas à l’homme, ses symptômes sont : une perte d’appétit, le nez qui coule, de la fièvre, des éternuements et plus rarement de la toux.
En général, le rhume du chat est une affection bénigne et guérit assez rapidement (une dizaine de jours environ) si le chat bénéficie d’une bonne prise en charge et d’un traitement adapté, mais dans le cas contraire, et que le rhume n’est pas traité, il y a des risques qu’il évolue en pneumonie, il faudra donc emmener son chat en consultation chez le vétérinaire dès que ces symptômes sont constatés chez lui pour lui éviter d’éventuelles complications.
Le coryza (grippe du chat) a des symptômes similaires au rhume chez le chat, c’est une affection virale du système respiratoire, elle est très contagieuse et touche généralement les chats qui n’ont pas été vaccinés, mais tous les chats courent le risque d’être atteints de cette affection. Le coryza représente un réel danger pour la santé du chat, il peut entrainer de graves complications telles que des pneumonies.
Si le chat éternue et a le nez qui coule, il est impératif de l’emmener chez le vétérinaire pour une consultation, ainsi, si le coryza est confirmé, une prise en charge rapide et assez délicate sera nécessaire pour soigner son animal de compagnie, il n’existe pas de médicament pour traiter le coryza, l’administration d’un traitement de soutien est préconisée, ainsi qu’une nutrition adaptée.
Les symptômes du coryza chez le chat
Le coryza est une maladie infectieuse due à plusieurs bactéries et virus, elle touche les voies respiratoires du chat, elle est complexe et très contagieuse. Elle représente un réel danger pour la santé du chat.
La période d’incubation du coryza est très courte, entre 2 et 5 jours, plusieurs symptômes apparaissent chez le chat atteint de cette maladie :
- On peut remarquer des éternuements chez le chat, ainsi que d’autres problèmes respiratoires : sifflements lors de la respiration, toux et nez qui coule.
- Des ulcérations buccales peuvent éventuellement apparaitre chez le chat. Elles sont très douloureuses, on remarque alors une forte salivation du chat.
- Très souvent, le chat peut avoir de la fièvre et une perte d’appétit suite aux ulcérations buccales qui causent de fortes douleurs lors son alimentation.
- Fort affaiblissement du chat suite à la perte d’appétit, la fièvre et aux différents problèmes respiratoires causés par le coryza.
- Des symptômes oculaires peuvent apparaître : une conjonctivite, des écoulements des yeux qui peuvent être purulents, ces secrétions collent les paupières du chat entre elles.
- Inflammation des ganglions du cou dans certains cas.
- Une possible évolution du coryza en pneumonie si cette maladie n’est pas traitée.
Il faut savoir que le coryza peut causer le décès du chat s’il n’est pas traité, notamment s’il est fortement affaibli par la maladie et les différents symptômes qu’elle cause. Une prise en charge rapide chez le vétérinaire permet de limiter les risques en lui administrant un traitement et une alimentation adaptés.
Les symptômes d’un polype du chat
Les polypes du chat sont une tumeur bénigne qui touche le nasopharynx, l’oreille moyenne ainsi que le conduit auditif externe. Les polypes sont des tissus fibrovasculaires recouverts d’épithélium, ils s’accompagnent d’amas de cellules inflammatoires, ils grossissent progressivement dans le canal externe de l’oreille, et l’arrière de la gorge du chat.
Les polypes s’accompagnent des symptômes suivants :
Obstruction des voies respiratoires par les polypes qui croissent à l’arrière de la gorge du chat.
- Le chat a du mal à respirer et commence à avoir une respiration bruyante.
- On constate des changements dans la voix du chat quand il miaule.
- Des éternuements assez fréquents peuvent être constatés chez le chat.
- Le chat garde la bouche ouverte pour pouvoir respirer à cause du polype qui obstrue ses voies respiratoires.
- Si l’oreille du chat est atteinte, un otite pourrait apparaître chez lui, aussi, il est possible qu’il penche constamment la tête vers le côté de l’oreille atteinte, qu’il soit déséquilibré ou qu’il se mette à marcher en cercle.
- Le chat ressent des douleurs quand il ouvre la bouche.
- Le chat a du mal à se nourrir et on constate une perte de poids plus ou moins importante chez lui.
- Détérioration de l’état de santé général du chat et son affaiblissement.
Mycose nasale du chat
La Cryptococcose est une mycose respiratoire du chat, elle très fréquente chez ce dernier, elle est causée par le Cryptococcus neoformans qui est un agent pathogène.
La principale raison de contamination des chats sont les excréments d’oiseaux, elle touche plusieurs espèces animales autres que le chat, les risques de contamination se voient augmentés dans un environnement sombre et humide.
Tous les chats peuvent contracter une mycose nasale, sans distinction d’âge ou de race, toutefois, certaines races de chats y sont plus sensibles que d’autres.
L’inhalation de spores contenues dans les excréments d’oiseaux, cause une infection des voies nasales du chat, causant un affaiblissement du système immunitaire. L’infection peut également toucher les poumons du chat ou se propager dans le sang causant l’infection de plusieurs organes internes.
Symptômes de la mycose nasale du chat :
Une mycose nasale du chat peut se traduire par plusieurs symptômes :
- Des éternuements et un jetage qui peut toucher une, ou les deux narines, il peut être mucopurulent ou séreux voire même hémorragique.
- Un gonflement au-dessus du nez qui est douloureux pour le chat.
- L’infection cause des difficultés de respiration chez le chat, on constate alors une respiration bruyante de son animale de compagnie.
- La toux peut se manifester chez le chat.
- Des ulcérations de la narine peuvent apparaître ainsi que des gonflements sous cutanés.
- Des problèmes oculaires : les yeux du chat peuvent être touchés par l’infection causant des affections oculaires tels que la conjonctivite ou un décollement de la rétine.
- Des symptômes neurologiques : le chat peut souffrir de convulsions, de dépression, de perte de l’équilibre, il est également possible de constater qu’il penche la tête vers le côté et qu’il ne peut pas marcher droit, il se met à tracer un cercle avec ses déplacements.
- Des changements dans le comportement du chat peuvent être constatés.
- Le chat peut souffrir de fièvre, de perte de poids et de perte d’appétit.
- Des troubles urinaires peuvent apparaitre chez le chat.
- Les symptômes qui apparaissent chez le chat dépendent des organes touchés par la Cryptococcose.
Les Examens cliniques pour identifier un polype (scanner…)
Pour traiter des polypes nasopharyngés de façon efficace, un diagnostic précis est nécessaire, ainsi, le vétérinaire sera en mesure d’administrer le traitement adapté au chat.
Les polypes peuvent avoir des signes cliniques peu spécifiques, dans ce cas, le vétérinaire devra avoir recours à des examens complémentaires nécessaires pour établir un diagnostic avec précision.
Pour établir le diagnostic, le chat devra être soumis à l’anamnèse, à un examen clinique complet, à l’imagerie médicale (scanner) à un examen histologique et éventuellement à une exploration chirurgicale.
Traitement si le chat est atteint du coryza
Le coryza chez le chat est une maladie complexe, elle est causée par l’association de plusieurs virus et bactéries, c’est pour cela qu’aucun traitement médicamenteux spécifique n’existe pour soigner cette maladie.
Le traitement appliqué au chat atteint de coryza est un traitement de soutien :
Veiller à ce que le chat soit bien hydraté en lui proposant de l’eau fréquemment au cours de la journée.
Il faudra procéder de façon régulière au nettoyage des écoulements du nez du chat.
Des agents mucolytiques sont administrés au chat pour fluidifier le mucus de son nez.
En cas de fièvre ou d’ulcérations buccales, des anti-inflammatoires sont administrés au chat.
Un chat atteint de coryza peut souffrir d’une perte d’appétit et d’anorexie, cela risque de fortement l’affaiblir, il faudra donc veiller à ce qu’il s’alimente, et ce en lui proposant une nourriture appétissante pour lui et le pousser à s’alimenter. Si l’anorexie persiste, le vétérinaire aura recours à une alimentation par sonde.
Traitement et opération si le chat a un polype
Pour le traitement de polypes chez le chat, il faudra obligatoirement passer par la chirurgie, aucun traitement médicamenteux ne peut le faire disparaître, les antibiotiques sont inefficaces dans ce cas.
Plusieurs méthodes chirurgicales peuvent être pratiquées pour extraire les polypes nasopharyngés, mais principalement deux d’entre elles sont utilisées :
La première méthode est peu onéreuse, mais a peu de chances de réussite, pour la pratiquer, le chat est mis sous sédatif puis un extracteur est introduit dans sa bouche pour saisir le polype visible à l’arrière de la gorge afin de l’extraire. Le problème avec cette méthode, c’est que les racines du polype ont de grandes chances de rester dans la bulle tympanique et qu’il repousse au bout de quelques semaines. Cette méthode est généralement utilisée quand les polypes étouffent un chat qui est trop jeune ou affaiblit ou qui ne peut pas supporter une opération trop lourde et que l’anesthésie est trop risquée.
La deuxième méthode, qui est la plus indiquée et la mieux pour traiter les polypes du chat, est l’ostéotomie ventrale bullaire également appelée Ventral Bulla Osteotomy (VBO), le prix de cette opération dépasse les mille euros, mais il n’y a quasiment aucun risque que les polypes repoussent après l’avoir pratiquée, et les risques de complications sont minimes. Une incision chirurgicale dans la bulle tympanique est pratiquée par le vétérinaire, puis il effectue un nettoyage complet de la cavité en effectuant des grattages pour déraciner le polype et insérer un drain. Le chat devra rester quelques jours chez le vétérinaire suite à l’opération, et des soins post opératoires seront nécessaires.
Traitement pour lutter contre la mycose nasale du chat
Pour soigner un chat souffrant d’une mycose nasale, un traitement long et assez délicat est nécessaire :
Dans les cas de maladie de forme légère, le vétérinaire prescrit au chat du fluconazole qui sera administré au chat pendant deux mois au moins.
Certains autres médicaments anti fongiques pourraient également être utilisés mais ils n’offrent pas de bons résultats dans le cadre du traitement de la mycose nasale du chat.
Le vétérinaire peut également avoir recours à la chirurgie pour retirer les zones infectées, cette opération est pratiquée quand cela est possible et un traitement médical est également administré.
Le chat devra être cliniquement suivi pendant plusieurs mois, des complications peuvent se présenter suite aux traitements administrés.
Prévention hygiène nasale
Une bonne hygiène nasale du chat est très importante pour prévenir certaines affections. Même si le chat effectue sa toilette de façon quotidienne, il aura besoin de l’intervention de son propriétaire pour nettoyer l’intérieur de ses narines.
L’hygiène nasale permet d’éviter l’obstruction des narines du chat, elle améliore grandement son confort de vie, il respire mieux. Elle permet également de retirer toutes les saletés qui peuvent s’accumuler à l’intérieur de ses narines, ainsi que des différentes secrétions de ces dernières.
Certaines pathologies dont pourrait souffrir le chat nécessitent un nettoyage de ses narines, cela permet de le soulager et d’éliminer les différentes secrétions ces affections pourraient causer.
Il faudra habituer le chat à ces nettoyages dès son plus jeune âge, il faudra également s’y prendre délicatement et utiliser des produits adaptés pour son chat.
Questions fréquentes
Existe-t-il un rapport entre l’âge du chat et les éternuements ?
Les éternuements chez le chat se produisent quand il ressent une gêne dans ses narines ou si elles sont irritées de façon passagère, c’est tout à fait naturel, les chats de tous âges éternuent, néanmoins, si les éternuements sont fréquents et que son nez coule, c’est probablement le signe d’une affection plus ou moins grave.
Les différentes pathologies causant les éternuements chez le chat sont nombreuses, et elles touchent les chats qu’ils soient jeunes ou vieux, mais les risques de contracter ces maladies varie en fonction de l’âge du chat. Certaines maladies touchent plus particulièrement les jeunes chats, et d’autres les chats les plus âgés.
Quels soins palliatifs existent-ils dans le cadre d’un polype incurable ?
Dans le cadre d’un polype incurable du chat, des soins palliatifs existent pour le traiter en fin de vie, ils garantissent une approche humaine et douce pour son animal de compagnie pendant cette dure période.
Les soins palliatifs visent à gérer la douleur que peut ressentir le chat en ayant recours à diverses thérapies et ce, en utilisant des médicaments et des traitements de soutien, ainsi il est possible d’éviter le stress lié à la maladie et aux douleurs qu’elle cause, et de garder le contrôle de la situation.
Le choix des soins palliatifs doit être adapté à son chat et à sa maladie, généralement, les thérapies médicamenteuses et les traitements de soutien sont utilisés de façon combinée pour obtenir les meilleurs résultats. Ainsi, des médicaments sont utilisés pour soutenir les fonctions digestives, gérer le stress et gérer la douleur, il se peut même que des interventions chirurgicales soient pratiquées.
La nutrition également est adaptée dans le cadre des soins palliatifs du chat, des compléments alimentaires peuvent aussi être utilisés.
La maladie de Carré chez les chiens
La maladie de Carré canine est une maladie virale grave qui peut provoquer une mauvaise toux et de la diarrhée chez votre chiot ou votre chien. Dans certains cas, les chiens peuvent même développer une pneumonie mortelle ou une paralysie.
Quels sont les symptômes de la maladie de Carré du chien ?
Un chiot ou un chien atteint de la maladie de Carré canine présente différents symptômes.
La maladie de Carré canine peut prendre plusieurs formes, ce qui rend souvent le diagnostic difficile. En général, ces symptômes peuvent être :
- Une température élevée
- Diarrhée et problèmes digestifs
- Vomissements soudains
- Léthargie
- Abattement
- Perte d’appétit
- Éternuements, toux et problèmes respiratoires
- Problèmes oculaires, cutanés ou nerveux
Quelles sont les causes de la maladie de Carré canine ?
La maladie de Carré canine est transmise par les chiens infectés qui éternuent et toussent ou par contact direct d’urine, de sang ou de salive. Elle peut également se transmettre aux chiens qui partagent les gamelles d’eau ou d’aliments.
Puis-je faire vacciner mon chiot contre la maladie de Carré du chien ?
Une bonne vaccination permet d’éviter la maladie de Carré du chien. Il est donc important de veiller à ce que votre chiot reçoive les vaccins nécessaires au bon âge.
Dans la plupart des cas, le programme de vaccination des chiots peut commencer à l’âge de six à huit semaines. Le vaccin contre la maladie de Carré du chien est habituellement administré entre sept et neuf semaines, avec un rappel entre onze et treize semaines.
Comment savoir si mon chiot a besoin d’être vacciné ?
Certains vaccins sont obligatoires, alors que d’autres sont recommandés, en fonction des risques encourus par votre chiot selon son mode de vie et son environnement. Le vaccin contre la maladie de Carré est obligatoire; il sera donc administré à votre chiot en fonction du programme de vaccination convenu.
La vaccination protégera-t-elle toujours mon chien contre la maladie de Carré ?
Votre chiot devra recevoir l’injection de rappel 15 mois plus tard, puis une fois par an pour s’assurer qu’il est protégé contre la maladie.
Parlez-en à votre vétérinaire, car il pourra vous aider à choisir le programme de vaccination le mieux adapté aux besoins de votre chiot, en fonction du lieu où il passera du temps et des activités qu’il réalisera.
Que faire si je pense que mon chiot souffre de la maladie de Carré ?
Les symptômes de la maladie de Carré tels que la diarrhée, et parfois une diarrhée sanglante, peuvent indiquer la présence d’autres maladies. C’est un autre état pouvant être symptomatique de la maladie de Carré canine et qui est souvent fatal pour les chiots et les chiens. Assurez-vous qu’il ne présente pas d’autres symptômes comme des comportements habituels.
Si votre chiot a la diarrhée mais a un comportement normal, la première chose à faire est de vérifier ce qu’il a mangé. Les chiots sont très curieux et ont tendance à manger tout ce qui est à leur portée. Essayez de bien le surveiller lorsque vous êtes en promenade.
Si vous détectez d’autres symptômes de maladie de Carré canine, consultez immédiatement votre vétérinaire. Il pourra, en réalisant un certain nombre de tests et d’analyses d’urine déterminer si votre chiot est infecté et vous recommander le meilleur traitement.
Il est extrêmement important de faire en sorte que votre chiot reçoive les bons vaccins dans le cadre d’un programme convenu avec votre vétérinaire. Il est conseillé de prendre le 1er rendez-vous vétérinaire très rapidement après l’arrivée de votre chiot à la maison afin qu’il reçoive les bons vaccins au bon moment pour rester en bonne santé.
Si vous avez des questions sur la maladie de Carré du chien, parlez-en à votre vétérinaire qui vous informera sur sa prévention et son traitement.
Reconnaître la maladie de son chien par les symptômes
Au cours de sa vie, votre chien peut attraper plusieurs maladies. Dans la plupart des cas, ces pathologies présentent un ou plusieurs symptômes qu’il convient de déceler pour prendre à temps sa maladie, qu’elle soit bénigne ou plus grave. Comment reconnaître les signes d’une maladie ? Quand réagir ? Nous vous donnons quelques pistes à exploiter. L’objectif est de réagir au plus vite afin de ne pas compromettre ses chances de guérison.
Quand un chien est malade, il est important de faire en sorte qu’il soit examiné et soigné au plus vite pour augmenter ses chances de guérison rapide, voire de survie dans certains cas. Pour cela, il faut apprendre à identifier les signes potentiels d’un état anormal.
Tout changement dans le comportement, l’attitude et l’aspect de l’animal constitue un éventuel élément avertissant de la survenue d’une maladie. Il convient donc de savoir rester vigilant et d’observer attentivement son chien afin de réagir le plus rapidement possible en cas de besoin. Voici les principales maladies du chien et les symptômes qui y sont associés. Dans tous les cas, une visite chez le vétérinaire est à effectuer dans les plus brefs délais.
Perte d’appétit et amaigrissement
Votre chien ne mange plus alors qu’il a l’habitude d’avoir un gros appétit ? Il maigrit alors qu’il mange sa ration quotidienne ? Si ces signes ne cachent pas forcément une maladie sous-jacente, ils doivent vous alerter. Cela peut-être tout simplement un stress trop important chez votre canidé, qui ne supporte pas un changement dans son quotidien ou son environnement. Il peut également, dans le cas d’une perte d’appétit, ne pas apprécier ses croquettes ou la nourriture proposée. Vous devrez veiller à modifier son régime alimentaire. Un amaigrissement peut être le signe d’un trop faible apport en calorie par rapport à la dépense énergétique de votre chien. Il faudra veiller à davantage le faire manger.
Cependant, ces 2 symptômes peuvent correspondre à certaines maladies :
- Affection bucco-dentaire qui empêche votre compagnon de se restaurer convenablement.
- Une infection virale ou des troubles digestifs, qui s’accompagnent généralement d’autres symptômes.
- La dépression.
Constipation
Votre chien a du mal à déféquer. Les causes peuvent être multiples : manque d’exercice, stress, anxiété, mauvais régime alimentaire, manque d’eau au quotidien pour votre chien, ingestion d’un os trop important. Cela peut être le signe d’un problème plus grave comme une occlusion intestinale suite à l’ingestion d’objets dont la matière est dangereuse comme du plastique ou du tissu.
Diarrhée
La diarrhée peut vite devenir délicate à gérer, car elle s’accompagne d’une déshydratation rapide chez votre chien. Si elle est assez fréquente, la diarrhée qui se prolonge dans le temps est souvent le signe de maux plus profonds. Cela peut être le signe d’un parasite qui vient se loger dans le système digestif de votre animal. Elle peut correspondre à la maladie de Carré ou la parvovirose. Votre vétérinaire sera le mieux placé pour établir un diagnostic.
Cependant, il n’est pas toujours utile de le consulter, uniquement lorsque la diarrhée est passagère et qu’elle ne dure pas plus de 24h. Dans ce cas, il faut trouver la cause dans un aliment avarié, toxique ou dans un événement source de stress. Les causes alimentaires sont nombreuses comme un changement d’alimentation trop rapide (sans transition), un surdosage dans les rations quotidiennes ou même une intolérance ou allergie.
Votre chien vomit
Si votre chien vomit mais que cela ne dure pas, vous n’avez pas de raison de vous inquiéter. Il a sûrement avalé un aliment avarié, périmé ou a peut-être l’estomac un peu trop rempli. Comme l’humain, il peut être la conséquence d’un transport en voiture mal digéré ou d’un exercice physique trop poussé.
En revanche, si le vomissement se prolonge, il peut être le signe d’une maladie sous-jacente comme une gastrite, une occlusion intestinale, une insuffisance rénale ou un problème au niveau du foie. Dans ce cas, n’attendez pas avant de consulter.
Votre chien tousse et éternue
Une petite toux ou un éternuement peut avoir comme raison valable une allergie passagère ou tout simplement l’envie d’expulser une gêne dans son appareil respiratoire. Elle peut aussi être le fruit d’un petit rhume de saison, qu’il faudra traiter avant qu’il ne se transforme en bronchite qui s’accompagne d’autres symptômes. Il est important de vérifier si cette toux n’apparaît pas automatiquement après une activité physique qui pourrait laisser présager un problème cardiaque.
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Une boule aux mamelles des femelles
Chez les femelles, surtout après l’âge de 7 ans, des boules peuvent se former au niveau de leurs mamelles. Dans la majorité des cas, c’est bénin. Cela peut-être une accumulation de graisse à cet endroit ou une tumeur bénigne, donc non-cancéreuse. Cependant, cela peut être le signe d’un sarcome ou d’un adénosarcome, des tumeurs cancéreuses. Veillez à consulter rapidement votre vétérinaire si vous découvrez l’apparition de ces boules. Plus elles sont dépistées précocement, mieux la guérison de votre chien s’effectuera.
Votre chien respire mal
Ce symptôme n’est guère bénin. Dans le cas d’une respiration difficile, où vous entendez le souffle de votre chien, il s’agit probablement d’une pathologie liée à son appareil respiratoire. Votre chien peut souffrir d’une pneumonie, d’une infection des poumons ou être sujet à une maladie cardiaque. Il faut consulter rapidement. Cela peut également être la cause d’un coup de chaud chez votre canidé, notamment en été, ou d’une paralysie laryngée chez votre chien, s’il est âgé.
Votre chien a une haleine repoussante
Dans la majorité des cas, la mauvaise haleine de votre chien s’explique par un dépôt de tartre trop important sur ses dents si vous n’avez pas pris assez soin de sa dentition. Cela peut aussi être le fait d’une plaie dans la cavité buccale de votre compagnon.
Plus rarement, mais observable de temps en temps, cette mauvaise haleine est la conséquence de troubles digestifs, voire d’une inflammation des intestins ou d’une sinusite. Cette dernière occasionne de l’halitose.
La leishmaniose
Les traitements de la leishmaniose, maladie parasitaire grave, sont longs et contraignants. Les résultats ne sont jamais garantis, d’où la nécessité d’une prévention efficace et d’une détection précoce.
Transmise par la piqûre d’un moustique, elle se manifeste chez le chien infecté par un abattement, une importante perte de poids, des ganglions, des lésions dermatologiques, des saignements par le nez ou encore des troubles oculaires, nerveux et locomoteurs.
La rage
Transmissible à l’homme, la rage fait l’objet d’un vaccin obligatoire à renouveler chaque année.
Les principaux symptômes de cette maladie sont aisément reconnaissables chez le chien : celui-ci a de la fièvre, les pupilles dilatées, est pris d’hypersalivation (salivation excessive) et peut afficher un changement radical de comportement, prenant souvent la forme d’une crainte excessive ou d’une grande agressivité.
La maladie de Carré
Affection à caractère viral, la maladie de Carré peut se transmettre d’un chien à l’autre. Elle fait l’objet d’un vaccin préventif dès l’âge de 3 mois et doit être renouvelée tous les ans.
Chez le chien atteint de la maladie de Carré, on observe souvent de la toux, des vomissements et de la diarrhée. Ses yeux et son nez se mettent également à couler.
La leptospirose
Provoquée par la bactérie Leptospira interrogans, cette maladie conduit le chien à vomir du sang, à émettre des selles noires et à uriner très peu, voire pas du tout par moments.
Un vaccin annuel permet de prévenir cette maladie.
A lire aussi : « Les troubles urinaires chez le chien »
La piroplasmose
Forte fièvre, grosse fatigue, perte d’appétit et urines de couleur foncée peuvent laisser suspecter l’atteinte du chien par la piroplasmose.
Cette maladie transmise par les tiques est traitée via divers vaccins et l’administration d’antibiotiques.
La Toux du chenil
Comme son nom l’indique, la Toux du chenil est essentiellement rencontrée dans les structures où les chiens vivent en collectivité. Egalement connue sous le nom de trachéobronchite infectieuse, elle est extrêmement contagieuse et fait l’objet d’un vaccin préventif obligatoire si le chien est appelé à être placé dans un chenil ou tout autre établissement en réunissant d’autres.
La Toux du chenil se manifeste, bien évidemment, par de la toux, mais également par de la fièvre et des éternuements.
Toux et écoulement nasal dans la gorge : que faire ?
Votre enfant se plaint que « quelque chose coule au fond de sa gorge » ? L’écoulement nasal (ou rhinorrhée) peut être le signe de différentes maladies. Notre astuce fait le point.
<h2>Reconnaître son état en fonction de la couleur de son mucus (vidéo)</h2>
D’où vient l’écoulement nasal ?
En temps normal, la muqueuse nasale (qui se trouve sur la paroi supérieure des fosses nasales) sécrète en permanence du mucus.
Fonctions du mucus
Le mucus a plusieurs rôles :
- piéger les poussières et les micro-bactéries pour qu’ils n’atteignent pas les poumons ;
- évacuer tout intrus ;
- humidifier et réchauffer l’air inspiré.
Le mucus est évacué dans l’arrière-gorge puis passe dans le tube digestif mais on ne s’en rend pas compte.
Écoulement dû à une infection
Lorsqu’il y a infection :
- une inflammation de la muqueuse nasale peut survenir : elle gonfle et rétrécit les tuyaux (nez bouché) ;
- mais la muqueuse nasale produit aussi plus de mucus pour qu’il évacue les intrus ce qui entraîne un écoulement nasal.
L’écoulement nasal peut être :
- antérieur (le mucus s’écoule du nez) ;
- postérieur (le mucus s’écoule vers la gorge) ;
- ou les deux.
L’écoulement nasal : consulter un médecin
L’écoulement nasal est le symptôme de différentes maladies, c’est pourquoi il est recommandé de consulter un médecin.
Pour pouvoir poser son diagnostic, le médecin devra donc essayer de déterminer par un interrogatoire et un examen :
- la nature de l’écoulement : très liquide, épais, sanglant, purulent, etc. ;
- le caractère postérieur, antérieur ou les deux ;
- le mode (comment cela a commencé) et la date de début ;
- l’évolution : est-ce aiguë ou chronique ? ;
- la notion de facteurs déclenchant (contacts avec des animaux, pollens, etc.) ;
- les autres signes : nez bouché, éternuements, saignements de nez mais aussi pyrosis (brûlures à l’œsophage), toux sèche, etc. ;
- les antécédents familiaux (par exemple si la mère ou le père fait de l’asthme).
Il examinera aussi le nez, les oreilles, et la gorge.
Vous voulez plus d’infos santé ? Consultez nos autres contenus !
- En cas de toux chez un nourrisson, lisez notre page du guide.
- Voici ce que vous révèlent vos glaires et mucus.
- Le mucus qui s’écoule dans la gorge peut être dû à une infection de la gorge.
Aussi dans
Bronchite
La bronchite aiguë est une inflammation des bronches, les conduits qui permettent le passage de l’air dans les poumons. Cette inflammation provoque une enflure des tissus des bronches ainsi que la sécrétion de mucus, ce qui rend la respiration plus difficile. La bronchite aiguë s’accompagne généralement des symptômes suivants :
- Une toux avec mucus;
- De l’écoulement nasal qui commence quelques jours avant la congestion des bronches;
- Une fatigue;
- Une douleur aux côtes à force de tousser;
- Une respiration sifflante.
Causes et facteurs aggravants
La bronchite aiguë est généralement causée par un virus (souvent le même qui cause le rhume), mais une bactérie peut parfois être en cause. Certaines particules irritantes dans l’air peuvent également causer la bronchite aiguë. Les facteurs suivants augmentent le risque de développer la maladie :
- Un contact étroit avec une personne infectée;
- L’exposition à la fumée de cigarette, à la poussière ou à de l’air de mauvaise qualité.
Traitement
Habituellement, la bronchite aiguë disparaît d’elle-même après quelques semaines. Les mesures suivantes sont recommandées pour améliorer le confort et accélérer la guérison :
- Prendre du repos;
- Tenter de cracher le mucus;
- Boire beaucoup de liquides clairs;
- Faire un rinçage nasal (informez-vous auprès de votre professionnel(le) de la santé pour connaître la marche à suivre);
- Utiliser un humidificateur ou respirer de la vapeur d’eau pour dégager les voies respiratoires.
L’infection dure habituellement entre 3 et 10 jours, mais la toux et la sécrétion de mucus peuvent persister durant plusieurs semaines. Les antibiotiques ne sont généralement pas utilisés pour traiter la bronchite aiguë.
Voici quelques mesures pour prévenir la bronchite aiguë :
- Se laver les mains régulièrement pour réduire l’exposition aux virus et aux bactéries;
- Recevoir un vaccin contre la grippe chaque année;
- S’informer auprès de votre professionnel(le) de la santé à propos du vaccin contre la pneumonie;
- Éviter la fumée de cigarette.
Quand consulter?
- Si vous avez une forte fièvre ou des douleurs à la poitrine;
- Si vous avez de la difficulté à respirer;
- Si vous crachez du sang ou du mucus avec un goût désagréable;
- Si vos symptômes persistent pendant plus de 3 semaines.
Pour plus de renseignements :
Association pulmonaire du Canada