Table des matières
- Lapin tête de lion
- Origines du lapin Tête de lion
- Caractéristiques physiques du lapin Tête de lion
- Caractère du lapin Tête de lion
- Santé du lapin Tête de lion
- Entretien du lapin Tête de lion
- La reproduction des lapins domestiques
- Maturité sexuelle des lapins et des lapines :
- Combien de lapines pour un mâle
- Le cycle sexuel de la lapine :
- Quand la lapine peut-elle se reproduire ?
- La saillie des lapines :
- La reproduction des lapins d’élevage
- Pas de reproduction de lapins sans maturité
- Le cycle de reproduction des lapins
- La reproduction du lapin
- Maturité sexuelle du lapin
- Différencier mâle et femelle
- De la gestation à la mise-bas
- Allaitement et sevrage des lapereaux
- Lapin fermier
- Présentation du lapin fermier
- Élevage de lapins fermiers
- Zoom sur l’élevage du lapin fermier en agriculture biologique
- Abattage et transformation du lapin fermier
- Choisir un lapin
- Le lapin – Agriculture Suisse
Lapin tête de lion
Origines du lapin Tête de lion
L’origine des lapins est la même, qu’ils soient des lapins nains, lapins normaux ou lapins géants : ils descendent tous du lapin de garenne européen. Notons que l’histoire des lapins domestiques en France ne remonte qu’au XIXème siècle.
Parmi toutes les races de lapins domestiques, le lapin tête de lion est discernable par sa crinière qui lui a valu son nom de lapin lion, lapin tête de lion, ou encore lapin à tête de lion.
Cependant, les origines de cette race restent difficiles à discerner. Certains prétendraient au mélange d’un lapin classique avec un lapin angora ou semi-angora, mais sa crinière n’ayant de critère génétique reconnu, le lapin nain tête de lion n’est pas reconnu par la Fédération française de cuniculiculture (FFC). Ainsi, cette race n’est pas officiellement reconnue en France par les professionnels.
En 1999, le lapin tête de lion a été introduit aux Etats-Unis. Cependant, il reste très peu connu mais il ravit bon nombre de ménages français tant il est minon.
Caractéristiques physiques du lapin Tête de lion
Quelle est la taille adulte du lapin Tête de lion ? Quelle est l’espérance de vie des lapins tête de lion ? Pourquoi cette race n’est-elle pas reconnue en France ? Quelle est la différence entre un lapin tête de lion et un lapin angora ?
Poids et taille des lapins Tête de lion
Poids : Entre 200 et 400 grammes, aussi bien pour les mâles que pour les femelles.
Taille : de 20 à 26 centimètres pour les femelles et les mâles ont une tolérance de 1 centimètre en plus ou en moins.
Apparence générale de la race de lapin Tête de lion
Les lapins nains tête de lion sont naturellement dotés d’une crinière plus ou moins grande autour de la tête, ce qui leur confère une petite ressemblance avec des lions en peluche. Il arrive que leur crinière soit si longue qu’il devient difficile d’apercevoir leurs deux yeux, généralement de couleur foncée.
Alors que leur tête est particulièrement arrondie, leur face est écrasée. Leur corps est petit, rond et leurs pattes sont courtes.
Robe et poil de la race de lapin Tête de lion
La couleur de la robe n’est pas une caractéristique particulière chez les lapins nains Tête de lion, car il en existe de toutes les couleurs. Cependant, la robe la plus commune chez ces petites animaux de compagnie est crème doré.
Certains éleveurs distinguent deux types de crinières, la crinière double et la crinière teddy (ou simple), l’une étant plus touffue que l’autre. Cependant, il peut perdre sa crinière lorsqu’il grandit. Sachez qu’il est commun que la crinière des têtes de lion ne repousse pas, tout comme il arrive qu’ils la gardent toute leur vie ou qu’elle s’étiole plus ou moins. La forme de leur crinière comme de leurs caractéristiques physiques définitives sont visibles après leurs six mois.
Si votre lapin tête de lion perd sa crinière après avoir mis bas, cette dernière devrait repousser très rapidement.
C’est précisément cette crinière qui pose un problème de standardisation de la race, car elle diffère énormément et est difficile à contrôler.
Caractère du lapin Tête de lion
Comment se comporte le lapin tête de lion ? Peut-on le laisser en liberté ? Comment s’occuper d’un lapin tête de lion ? Est-il affectueux ? Peut-il rester avec des enfants ? Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur cette petite boule de poils idéale comme compagnon !
Caractère et comportement du lapin Tête de lion
Le lapin tête de lion est un animal très amical et un lapin domestique idéal. Sociable, il adore être touché, les caresses et l’attention : il n’y a donc aucune inquiétude à avoir, il saura s’adapter à vos enfants très facilement et leur donner toute l’affection qu’ils veulent. Le lapin tête de lion est l’animal idéal pour les enfants.
Plutôt calme de nature, les lapins tête de lion ne causent que rarement des dégâts dans les maisons ; notez que leur curiosité pourrait les pousser à grignoter les fils électriques, veillez donc à les enlever si jamais vous les laisser se balader dans votre maison.
Santé du lapin Tête de lion
Espérance de vie des lapins Tête de lion
L’espérance de vie du lapin Tête de lion varie entre 5 et 7 ans. Il arrive qu’en évoluant dans les meilleures conditions, totalement adaptées à ses besoins, il puisse vieillir jusqu’à 8 ans.
Problèmes de santé fréquents chez le lapin Tête de lion
Comme la plupart des lapins, cette race est très sensible au coryza, aux trop fortes températures qui entrainent des problèmes cardiaques à surveiller, aux parasites internes qui peuvent attaquer son intestin ou son fois, à la gale des oreilles ainsi qu’aux puces, aux poux et aux tiques.
Il est également sujet à la myxomatose, il existe un vaccin à faire à partir de trois mois. Une fois contractée, cette pathologie est incurable.
Pour éviter ces pathologies, il est important de surveiller son alimentation et d’éviter de trop souvent en changer. Tout écoulement du nez et des yeux est à surveiller et la température ambiante doit varier idéalement entre 18 et 22°C.
Attention, il est également sujet à l’ingestion de boules de poils, normalement lors de son toilettage. Les poils forment alors une boule dans l’estomac ou les intestins et bloquent le passage de la nourriture. Cela peut le conduire à ne plus s’alimenter, puis à mourir de faim.
Entretien du lapin Tête de lion
Comment élever un lapin tête de lion ? Comment nourri un lapin tête de lion ? Comment prendre soin d’un lapin tête de lion ? Ces lapins ont comme toutes les autres races des préférences à prendre en compte pour l’entretenir correctement et le rendre heureux.
Mode de vie idéal pour un lapin Tête de lion
Lorsqu’il est domestiqué, le lapin Tête de lion vit dans un clapier. Ainsi, il faut prévoir l’achat de biberons d’eau pour qu’il puisse boire, d’une gamelle pour sa nourriture, d’une cabane pour qu’il puisse se reposer, mais également d’une ou plusieurs cachettes. Son fond doit être tapissé d’une litière végétale, de copeaux de bois ou de paille.
L’environnement dans lequel il vit au quotidien doit être propre pour garantir une bonne santé à votre animal. Avant de choisir un emplacement, il est important de savoir qu’il faut éviter les bruits trop stressants, les odeurs trop fortes et une température inadaptée.
Avec ce lapin, il faut particulièrement faire attention aux boules de poils auxquelles ils sont très sensibles. Pour éviter la création de boules de poils, il faut s’assurer que votre lapin mange assez de fibres, et lui donner du foin plutôt que de la luzerne. Vous pouvez également utiliser quantité réduite les produits contre les boules de poils utilisées pour les chats telles que la papaye ou de l’huile minérale.
Soins et toilettages des lapins Tête de lion
Plus un lapin Tête de lion va évoluer uniquement au sein de son clapier, moins ses griffes s’usent et il faudra donc les couper plus souvent. Avant de vous lancer, consultez un vétérinaire afin qu’il vous apprenne à réaliser les bons gestes.
Pour des raisons médicales (telles que la diarrhée par exemple) vous pouvez laver votre animal. Attention toutefois à éviter les chocs thermiques, à ne pas mouiller sa tête et à bien le sécher pour qu’il n’attrape pas un rhume.
Sa jolie crête et sa fourrure ne nécessitent pas beaucoup d’entretien, néanmoins un brossage régulier (quotidien si possible) est fortement recommandé. Pensez à bien retirer les poils morts pour éviter que le lapin ne les avale ou qu’ils ne pénètrent dans ses oreilles et dans ses yeux.
La situation se révèle donc très différente suivant que l’éleveur essaie de faire de son élevage une reproduction rentable laissant un bénéfice, une source de revenus ou selon que pour l’éleveur, c’est simplement un « hobby », un passe‑temps.
Nécessité faisant loi, l’éleveur qui veut faire reproduire ses bêtes en hiver se voit obligé de résoudre un certain nombre de problèmes soulevés par la reproduction hivernale. Ces problèmes touchent divers domaines tels l’hébergement des reproductrices, l’alimentation et l’abreuvement.
L’HÉBERGEMENT
Dans les régions montagneuses où les températures négatives de ‑15 degrés sont fréquentes, les clapiers en plein air sont en général peu favorables à la reproduction hivernale. On peut créer une bonne installation avec une certaine protection (auvent protecteur qui abritera les lapins, mais aussi la personne qui soigne les bêtes du vent, de la pluie, de la neige) brise‑vents en paille ou en planche, orientation des clapiers vers l’est, face au soleil levant.
Pour la reproduction hivernale, l’idéal serait d’avoir des clapiers installés dans un endroit susceptible d’être chauffé, ce qui résout d’emblée le problème. Cependant, pour beaucoup d’éleveurs, cela n’est ni possible, ni rentable. Néanmoins, le cuniculteur qui veut s’adonner à la production hivernale des lapereaux devra aménager des clapiers à l’abri des intempéries, soit à l’intérieur d’un garage, d’une grange, d’une étable désaffectée ou de tout autre local vacant. Mais le transfert du clapier glacé dans un local plus tempéré ne devra pas être brutal, un brusque changement de température étant susceptible de provoquer une infection pulmonaire. En outre, la femelle doit être installée dans son clapier plusieurs jours avant la parturition pour éviter le stress. Il est préférable d’aménager à l’intérieur du clapier, qu’il soit en bois ou en fibrociment, une boîte à nid confortable de préférence sous la forme d’une nichette, et de mettre à la disposition de la reproductrice de la paille ou du foin en abondance.
La reproduction des lapins domestiques
La reproduction du lapin domestique ne pose pas de problèmes majeurs à l’amateur débutant. Cependant il faut bien connaitre son comportement pour éviter des erreurs.
Maturité sexuelle des lapins et des lapines :
L’âge auquel on considère qu’un lapin peut être apte à la reproduction variera selon la race.
Lapines : entre 4 et 6 mois
Lapins : 5 et 8 mois
Combien de lapines pour un mâle
Un mâle est suffisant pour féconder 10 à 12 femelles.
Attention : Même pour quelques lapines, il est préférable d’élever un mâle attaché à son élevage. Présenter les femelles chez un autre éleveur voisin présente le risque de contamination par une maladie.
Le cycle sexuel de la lapine :
La lapine n’a pas un cycle ovarien très précis.
Les périodes de chaleur sont moins nettes et régulières que celles de la plupart de femelles de mammifères.
En théorie, la lapine peut être fécondée pendant plus de 20 jours chaque mois.
C’est l’accouplement, qui déclenche la sécrétion hormonale nécessaire à cette libération des ovules.
Certaines lapines sont difficilement réceptives. Cet état peut être corrigé.
Quand la lapine peut-elle se reproduire ?
La lapine peut se reproduire toute l’année, toutefois les périodes favorables restent la fin de l’hiver, le printemps et l’été.
À l’automne, lorsque les jours diminuent, on observe une baisse de fécondité.
Dans les grands élevages, on applique une stimulation lumineuse en augmentant le cycle du jour en automne en hiver et au début du printemps.
Par contre pour les mâles le phénomène est inverse. Il préfère les jours courts. En plein été il est bon d’ombrer un peu son clapier.
La saillie des lapines :
Elle doit avoir lieu dans la case du mâle.
La lapine sera portée délicatement dans la case du mâle.
L’éleveur attendra quelques instants pour assister à l’accouplement. Il n’aura pas à attendre longtemps, car le lapin n’est pas un tendre !
En général, il se produit en quelques minutes et si la saillie a été totale, le mâle se laisse tomber sur le côté en émettant de petits cris.
S’il y a lutte et si la femelle refuse obstinément de se laisser chevaucher, il faut la remettre dans sa case et la présenter le lendemain ou les jours suivants.
Pour savoir si une lapine est bien fécondée, il faudra attendre quinze jours avant d’effectuer la palpation.
La reproduction des lapins d’élevage
Avant toute chose, il faut s’équiper pour bien accueillir les lapereaux. Accessoires, clapiers et alimentation pour l’élevage de lapins se révèlent alors primordiaux. Lorsqu’on se lance dans l’élevage, il est ainsi necessaire de connaître les secrets de la reproduction des lapins pour assister et accompagner au mieux la femelle.
Sommaire :
- Pas de reproduction de lapins sans maturité
- Le cycle de reproduction des lapins
- L’accouplement et la reproduction des lapins
- La gestation de la lapine
- Le nid douillet bien chaud
- La mise bas… Phase ultime !
Pas de reproduction de lapins sans maturité
Pour la reproduction des lapins d’élevage, il est indispensable de connaître la maturité sexuelle de ces animaux. En fonction des races, celle-ci diffère :
- petites races : de 4 à 6 mois
- races moyennes : de 4 à 8 mois
- grandes races : de 5 à 8 mois
Le cycle de reproduction des lapins
Contrairement à d’autres espèces, le cycle de reproduction des lapins, n’existe pas. En effet la lapine n’a pas de cycle ovarien. Parfois, elle va accepter le mâle, et parfois, tout simplement le pousser hors de son clapier !
Cependant, certains signes sont révélateurs : la vulve rouge et légèrement enflée; en posant sa main sur sa croupe, la femelle courbe le dos et montre ses organes génitaux; l’hyperactivité; elle se frotte le menton aux objets.
L’accouplement et la reproduction de lapins
Pour la reproduction des lapins, il faut emmener la lapine rendre visite au lapin, dans sa cage et non l’inverse. Ce dernier, s’il perd ses repères olfactifs, tournera en rond sans prêter attention à sa colocataire.
La copulation est très rapide, entre 2 à 3 secondes et si la femelle n’est pas du tout réceptive, il faut la remettre dans sa cage et réessayer plus tard.
Si, la fusion des deux êtres est un succès, l’ovulation est en route (9 à 13 heures plus tard).
La gestation de la lapine
Comment savoir si ma lapine est enceinte ? Et bien… Après une dizaine de jours, on peut déjà sentir les embrillons se former dans le ventre de la lapine. La période de gestation va durer entre 29 à 35 jours. Attention cependant, à ne pas trop presser le ventre, puisque vous risquez de provoquer un avortement et renseignez-vous sur la pseudo-gestation pour éviter les déceptions.
Comme tout être sensible, certaines lapines, plutôt timides, ne souhaiteront pas se faire manipuler. Respectons leurs désirs !
Pendant la période de gestation et d’allaitement, la lapine doit avoir une gamelle bien remplie, de nourriture enrichie et complète (retrouvez notre gamme d’alimentation pour lapins d’élevage avec du foin, des granulés…). Ainsi que, de l’eau propre et fraîche, en permanence.
Le nid douillet bien chaud
Avant la mise bas, il faut préparer le nid. Avec de la paille, dans un endroit calme, la lapine (pour plus de confort), arrangera le nid selon ses désirs. Elle s’arrachera les poils du ventre pour faciliter la tète des lapereaux et faire un vrai petit nid douillet bien chaud, pour ses petits.
La mise bas… phase ultime !
Dernière phase de la reproduction des lapins, la mise bas. Les lapereaux naissent généralement tôt le matin et peuvent peser entre 30 et 80g. Ils sont totalement dépendants de leur mère pour grandir.
Après la mise bas, assurez-vous de faire un suivi de la reproduction (la date de naissance, la race, les origines, les dates de saillie, les naissances avec le nombre de petits à la naissance, le nombre et le poids des petits au sevrage). À lire également l’article sur le sevrage des lapereaux, très complet et instructif.
Maintenant c’est à vous de jouer, pour suivre les étapes de le reproduction des lapins d’élevage et bien accueillir votre petite tribu de lapereaux !
Elsa Blacha.
Articles connexes :
La reproduction du lapin
La reproduction du lapin n’est pas très compliquée à gérer. Le plus souvent, tout se passe bien et la lapine met au monde de deux à cinq lapereaux (pour les races naines).
Les lapins peuvent se reproduire plusieurs fois par an. Il n’est pas conseillé de multiplier les portées, que ce soit pour le bien-être de la lapine ou pour le placement futur des lapereaux. La gestation dure environ un mois et le sevrage des lapereaux commence quand ils sont âgés de six à huit semaines environ.
Maturité sexuelle du lapin
Selon la taille des lapins, la maturité sexuelle arrive plus ou moins tôt. Elle est plus précoce chez les lapins nains et intervient plus tardivement chez les races géantes. En moyenne, on peut dire que le lapin atteint sa maturité sexuelle entre quatre et dix mois, qu’il s’agisse des mâles ou des femelles. Les lapins nains peuvent se reproduire dès l’âge de cinq mois, mais il faut attendre entre neuf et douze mois pour les grandes races.
Différencier mâle et femelle
Différencier mâle et femelle est assez difficile lorsque les sujets sont encore jeunes. Lorsque le lapin mâle est adulte, ses testicules sont parfaitement visibles. Elles restent à l’intérieur de la cavité abdominale jusqu’à l’âge de trois ou quatre mois avant de descendre dans le scrotum. Dès cinq semaines, il est possible de déterminer le sexe des lapins. En prenant le lapin sur ses genoux, on peut écarter doucement pour extérioriser le sexe : un organe en forme de fente indique qu’il s’agit d’une femelle, un tube représente le pénis.
De la gestation à la mise-bas
Chez la lapine, c’est l’accouplement qui provoque l’ovulation.
La gestation de la lapine
La gestation de la lapine dure entre 29 et 33 jours, avec une moyenne de 31 jours. Dès le quinzième jour après l’accouplement, une personne expérimentée ou votre vétérinaire peut palper très délicatement l’abdomen pour tenter de percevoir les futurs lapereaux. Il arrive parfois que la lapine fasse une pseudo-gestation. La copulation a pu déclencher une ovulation sans qu’il y ait fécondation. Dans ce cas, le ventre de la lapine peut gonfler durant une quinzaine de jours et il peut même y avoir une montée de lait, puis tout rentre dans l’ordre.Le comportement de la lapine va vraiment changer une dizaine de jours avant la mise-bas. C’est à ce moment-là qu’elle va chercher à faire un nid, qu’elle est plus excitée et peut même oublier de se nourrir. Il faut mettre à sa disposition une caisse dans laquelle la femelle va déposer son propre poil qu’elle arrache avec ses dents. La caisse doit être rembourrée de paille propre ou de foin. Elle doit être suffisamment grande (au moins deux fois la taille de la lapine) et bien chaude.
La mise-bas
La mise-bas est généralement assez rapide, se déroule souvent la nuit ou aux premières heures du jour. Il est rare d’avoir à intervenir. La mère se charge de ses petits en coupant le cordon, en les léchant soigneusement et en avalant le placenta. Chaque lapereau met environ dix minutes pour naître et une seule contraction est suffisante pour chacun. Il peut y avoir de deux à cinq lapereaux par portée pour les races naines.
Allaitement et sevrage des lapereaux
L’allaitement
La lapine ne reste que peu de temps chaque jour avec ses lapereaux, mais c’est normal. Chaque fois qu’elle entre dans sa caisse, les petits viennent téter pour avaler tout le lait dont ils ont besoin. Ce lait est particulièrement nourrissant et durant les deux ou trois premiers jours, il est très riche en anticorps. Il ne faut pas toucher les petits pendant au moins la première semaine, mais surveiller qu’ils vont bien. Dès le cinquième jour, on constate l’apparition de duvet ; vers dix jours, les yeux s’ouvrent et les lapereaux peuvent sortir du nid dès le quinzième jour.
Le sevrage
Les lapereaux sont généralement sevrés vers six ou huit semaines. Dès trois semaines, ils peuvent commencer à ronger des aliments solides tout en continuant à téter. Il est possible de les séparer de leur mère à partir de leur huitième semaine. La transition alimentaire doit être très progressive avec de l’excellente luzerne et des granulés spécifiques.
Les lapereaux peuvent-ils manger des mélanges de graines ?
C’est fortement déconseillé dans les premières semaines et dans les deux premiers mois. Mieux vaut donner, par ordre de priorité, du foin, de la verdure fraîche (herbe de pâture comme le pissenlit, le plantain, le trèfle jaune ou du gazon rustique…) et, progressivement, des légumes frais (lavés, séchés et à température ambiante).
Dr Elisabeth Tané, vétérinaire.
Ecrit par:
La rédaction de Doctissimo
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Créé le 06 octobre 2015
Lapin fermier
Le lapin fermier, très recherché pour la qualité de sa chair, est un lapin domestique européen qui fait partie de l’ordre des lagomorphes. Très rustique, il s’adapte très bien à la vie en clapier.
Les races de lapins fermiers sont sélectionnées en fonction de leur taille et de leur capacité à se reproduire rapidement. Il en va de la productivité et de la rentabilité.
Présentation du lapin fermier
Le lapin fermier existe depuis des siècles et nourrit des familles entières. Aujourd’hui, il est toujours destiné à la production de sa viande. Facile à élever et calme, il peut également faire un excellent lapin de compagnie.
Il existe ainsi différentes races et variétés dans l’élevage du lapin fermier, les races moyennes étant beaucoup plus plébiscitées, comme : blanc de Hotot, Néo-Zélandais, gris du Bourbonnais, grand Russe, fauve de Bourgogne, argenté de Champagne, alaska.
Jarin13 / Getty Images
Élevage de lapins fermiers
Actuellement, on répertorie 300 000 éleveurs de lapins fermiers en France. La consommation annuelle s’élève à environ 3 à 4 kg par personne. La viande de lapin est, c’est vrai, goûteuse et diététique.
Pour obtenir une production efficace et optimale, il est nécessaire de maîtriser parfaitement les différentes étapes, notamment en matière de :
- aménagement de son habitat (cage, clapier) ;
- alimentation (granulés, herbage, foin) ;
- santé (vaccination pour éviter tout risque de maladies comme la myxomatose) ;
- reproduction (cycles sexuels n’étant pas réguliers chez les lapines).
En bref, même avec un faible capital engagé, les lapins fermiers génèrent une forte valeur ajoutée et une excellente rentabilité à l’éleveur. Ils sont faciles à élever, peu onéreux en nourriture et produisent une viande de bonne qualité.
Zoom sur l’élevage du lapin fermier en agriculture biologique
Les lapins fermiers sont très utilisés en agriculture biologique. Pour le bien-être de l’animal et pour une meilleure qualité de sa viande, cet élevage demande certaines spécificités autorisées et répondant aux critères de l’agriculture bio, comme :
- un habitat mobile de prairie (cage ou enclos) qui doit être déplacé quotidiennement ;
- des parcours clôturés, ombragés pourvus de végétaux ;
- un habitat en semi-plein air, comprenant des surfaces d’exercice extérieures sans végétation ;
- des bâtiments bien isolés, aérés, bénéficiant d’un éclairage naturel.
Abattage et transformation du lapin fermier
Le lapin fermier demande un engraissement rapide. Il est ainsi abattu vers l’âge de 3 mois environ. Il est ensuite découpé et vendu. D’autres lapins fermiers sont transformés en pâtés. La viande est maintenue à 3°C.
Choisir un lapin
Combien de lapins ?
Cela dépend de votre disponibilité, de l’espace dont vous disposez pour l’installation des clapiers et de votre budget. Avant l’achat, n’oubliez pas les problèmes éventuels pour faire garder vos lapins quand vous vous absentez. Commencez avec quelques reproducteurs et augmentez progressivement votre élevage. Vous pouvez aussi acheter quelques jeunes sevrés pour les élever en futurs reproducteurs. Comptez en moyenne un mâle pour huit femelles.
Quelles races choisir ?
Il existe un grand nombre de races issues d’un travail de sélection rigoureux de la part d’éleveurs passionnés. A vous de définir vos critères de choix : la rusticité, la beauté, la taille, la qualité de la fourrure, la prolificité… Privilégiez une race robuste.
Les races géantes.
Pour la production de chair, il est évidemment plus intéressant d’élever des lapins de grande taille. Mais attention, ce sont des lapins parfois peu fertiles et peu prolifiques, plus difficiles à élever.
• Le Géant des Flandres : Cette race très populaire est élevée davantage pour les concours et les croisements que pour sa chair.
• Le Géant Papillon Français : Il est apprécié pour sa chair très fine, sa prolificité et sa précocité.
• Le Bélier Français : Ce lapin aux très grandes oreilles re- tombant de chaque côté de sa tête est plus objet de curiosité que prisé pour la consommation.
• Le Géant Blanc du Bouscat : Cette race de très grande taille, vigoureuse est appréciée pour sa chair et son pelage mais aussi pour sa docilité et sa prolificité.
Les races de format moyen.
Pour la production régulière de chair pour la consommation, préférez des lapins de taille moyenne, plus prolifiques. Ils atteignent plus rapidement l’âge où ils sont bons à consommer.
• Alaska : Cette race de lapin est facile à élever et donne une chair fine, très appréciée.
• Argenté de Champagne : Cette race très séduisante est prolifique et sociable. Elle a un peu tendance à prendre trop de graisse.
• Fauve de Bourgogne : Sa chair ferme et serrée est considérée comme l’une des meilleures. Sa croissance est rapide.
• Néo-zélandais Blanc : C’est un très bon lapin de chair à la croissance rapide vraiment très rentable.
• Bleu et Blanc de Vienne : C’est un très bon lapin de chair à la croissance rapide vraiment très rentable.
Les petites races.
Brun Marron de Lorraine, Chinchilla, Fée de Marbourg, Feu Havane, Hollandais, Petit russe… La prolificité et la facilité d’élevage sont très variables selon les races. Pour un élevage amateur, il est préférable de réserver les petites races à l’ornement. Certaines races naines comme le polonais ou le bélier français sont d’excellents animaux de compagnie tout doux à caresser.
Le lapin – Agriculture Suisse
En Suisse, il y a 36 races de lapins de tailles et de couleurs très diversifiées. L’élevage de lapins est souvent une activité de loisirs. Cette activité n’a pas d’importance économique en Suisse. Il y a pourtant plus de 100’000 lapins en dans notre pays. La viande de lapin est riche en protéines et pauvre en graisse. Le secteur de l’engraissement produit bien 645 tonnes de viande, transforme plusieurs milliers de peaux et quelque cent kilos de laine angora. La consommation s’élève à 200g de viande par habitant et par an. Les principaux pays qui importent de la viande en Suisse sont la Hongrie, la Chine, la France et l’Italie.
En moyenne, 100 grammes de viande de lapin contiennent:
Energie: 626 kJ/ 150 kcal
Eau: 71,1 g
Protéines: 20,4 g
Graisse: 7,5 g
Fer: 1,6 mg
La règlementation concernant la détention vise à respecter les besoins naturels des animaux. Pour le lapin d’engraissement, les élevages doivent être constitués de groupes de 10 à 40 individus. Le poids d’abattage est atteint après 12 semaines, avec un poids de 3 kg. Une femelle peut porter jusqu’à 8 fois par an. Par portée, elle a env. 8 à 12 petits.