Table des matières
- Elizabeth II attristée par la mort d’un de ses corgis
- Elizabeth II dans le chagrin, son dernier chien est décédé
- Lits surélevés et assiettes en porcelaines
- Attention chien méchant ?
- Fin d’une ère
- En vidéo, la reine Elizabeth présente ses corgis à Jackie Kennedy (extraits de « The Crown -saison 2 »)
- EN IMAGES. Élisabeth II et ses corgis, l’amitié d’une vie
- Holly, Willow et Whisper sont décédés à quelques mois d’intervalle
- Les corgis d’Élisabeth II ont toujours été considérés comme des membres de la famille
- Elizabeth a peur de se casser un bras ou une jambe
- Une page se tourne
Elizabeth II attristée par la mort d’un de ses corgis
La semaine dernière, la Reine Elizabeth a du se résoudre à prendre une décision difficile en revenant de ses vacances dans sa résidence de Balmoral : euthanasier son chien corgi nommé Holly, atteint d’un cancer.
L’un de ses quatre chiens, dont deux corgis, sa race de chien préférée, a quitté la tribu d’animaux qui résidait à Buckingham Palace. La reine aurait pris la décision elle-même, ne supportant pas de voir son chien souffrir encore plus longtemps. Selon le Daily Mail, Queen Elizabeth était « profondément bouleversée, mais elle n’aime pas voir ses chiens souffrir et Holly avait atteint un certain âge. »
Holly, l’un de ses plus vieux chiens corgis, avait fait quelques apparitions publiques en compagnie de la reine, notamment avec Daniel Craig dans le clip officiel de l’ouverture des Jeux Olympiques de Londres en 2012.
Le spot d’ouverture des JO 2012 avec La Reine… par morandini
Depuis 1945, la Queen a eu environ 30 corgis. C’est d’ailleurs elle qui a rendu célèbre ce chien originaire du Pays de Galles. Depuis son enfance, elle s’entoure de corgis, dont le premier est arrivé dans sa vie lorsqu’elle avait 7 ans. Puis elle a reçu Susan, son premier corgi, à l’âge de 18 ans et tous les corgis qui suivront seront les descendants de Susan.
Il y a environ deux ans, Elizabeth II a décidé de ne plus reprendre de chien après leur mort, de peur de ne plus réussir à s’en occuper correctement ou de les laisser orphelins si elle devait partir avant eux.
Puisque Holly était un chien royal, la reine lui a offert un enterrement royal. En effet, une cérémonie d’adieu était organisée à Balmoral et le corgi a eu sa pierre tombale. Désormais la reine n’a plus qu’un corgi nommé Willow.
Elizabeth II dans le chagrin, son dernier chien est décédé
Entre Elizabeth II et les corgis, c’est une véritable histoire d’amour née il y a des décennies. Alors, aujourd’hui, la reine d’Angleterre a le coeur lourd. Le DailyMail révèle en effet que Whisper, l’un de ses chiens adorés, est mort il y a quelques jours. Et si le mot d’ordre de la monarchie britannique est « Never complain, never explain », c’est-à-dire ne jamais se plaindre, la souveraine serait très attristée par ce décès. La reine Elizabeth avait adopté Whisper en 2016 après la disparition de son propriétaire, Bill Fenwick, garde-chasse au domaine royal de Sandringham.
Entre la souveraine et le corgi, le courant est immédiatement passé : « Whisper était un chien amical qui la suivait partout. La reine s’est rapidement attachée à lui », révèle une source proche au journal anglais. Whisper est tombé malade il y a quelques semaines et est mort au château de Windsor il y a six jours. Il avait 12 ans. Un décès d’autant plus éprouvant pour Elizabeth II qu’il intervient après la disparition de Willow, un autre de ses si chers corgis en avril dernier.
La mort de Whisper et Willow, qui comptaient également beaucoup pour Meghan Markle, marque la fin de la longue histoire entre la reine et cette race. Elizabeth a 18 ans lorsqu’elle reçoit son premier corgi. Elle est immédiatement sous le charme de ces petits chiens originaires du pays de Galles. Au cours de sa vie, elle va en accueillir plus de 30. Il y a quelques années, la reine d’Angleterre a toutefois décidé de ne plus en adopter, ne se sentant plus l’énergie de jouer les dresseuses. Avec le décès de Whisper, c’est son dernier corgi qui disparaît. Elizabeth II pourra toutefois trouver du réconfort auprès de ses deux derniers fidèles compagnons, Candy et Vulcan, deux dorgis.
Crédits photos : Royalportraits Europe/Bernard Rubsamen / Bestimage
Ils s’appelaient Dookie, Sugar, Honey, Monty, Willow – et n’étaient pas les vieux oncles d’Elizabeth II précautionneusement gardés dans l’ombre de Buckingham. Ils étaient (les passionnés canins le savent), les adorés welsh corgis de la reine. Si célèbres qu’ils sont même à l’honneur d’un film d’animation, Royal Corgi, en salles ce 10 avril (l’épopée de l’arrogantissime Rex, corgi préféré de la reine projeté chien errant dans les rues malfamées de Londres). « Pour le meilleur et pour le pire », s’inquiète Béatrice Quinio depuis le comité du Corgis Club de France (qui existe), néanmoins consciente que la race des welsh corgis pembrokes, originaire du Pays de Galles, a connu la gloire grâce à Elizabeth II.
Cette dernière n’a que 7 ans quand son père, le roi George VI, fait pénétrer Dookie dans le palais de Buckingham. De vieilles photos des années 1930 la montrent avec ledit corgi Pembroke (à ne pas confondre avec le corgi Cardigan) dans les jardins de Balmoral. À 18 ans, elle devient l’heureuse propriétaire de Susan, son premier corgi tout à elle, dont elle ne se sépare ensuite qu’en de très rares occasions – la chienne participe à la lune de miel d’Elizabeth et Philip en 1947, voyage en yacht et en avion privé. Susan, première d’une longue lignée (osons l’appeler dynastie), qui s’arrêtera en avril 2018 à la mort de Willow. Entre les deux, une trentaine de corgis tous élevés comme des rois entre Buckingham, Sandringham et Balmoral.
Lits surélevés et assiettes en porcelaines
Elizabeth II et ses adorés corgis dans sa résidence de Sandringham, dans le comté de Norfolk, en 1980.
Anwar Hussein/Getty Images
C’est-à-dire que les corgis de la reine ont toujours eu une pièce qui leur est propre dans chacune des résidences d’Elizabeth II, sobrement appelée « Chambre des Corgis ». Ils y dorment dans des paniers en osier surélevés – pour éviter les courants d’air, of course – et goûtent peu aux visites fortuites – la morsure à la cheville du remonteur d’horloge du château de Windsor, venu saluer l’élevage en 1954, parle pour lui.
Chaque jour à 17 heures précises, un maître d’hôtel leur propose un menu de viande et de plantes homéopathiques – préalablement approuvé par une batterie de vétérinaires – dans des bols en porcelaine. « La reine installe alors ses huit corgis en demi-cercle autour d’elle et les nourrit un par un, par ordre d’ancienneté », révèle en 2015 le Dr Roger Mugford, comportementaliste canin qui a suivi de près l’élevage royal après plusieurs épisodes agressifs envers des membres du personnel. En 1968, le débuté du parti travailliste Peter Doig demande d’ailleurs publiquement à la famille royale d’installer une pancarte « Attention chien méchant » à l’entrée du château de Balmoral. On parle, oui, de molosses mesurant entre 25 et 30 cm – de haut – et pesant moins de 15 kilos.
Attention chien méchant ?
Un majordome de la reine d’Angleterre promène un corgi et un dorgi d’Elizabeth II pendant une garden party à Buckingham Palace, en 1993.
Tim Graham/Getty Images
Ceci expliquant cela, « les corgis pâtissent d’une réputation de chien difficile, voire de chien méchant », regrette Béatrice Quinio du Corgis Club de France, créé en 1995 pour promouvoir la race et rassembler les amateurs (il compte 120 adhérents à ce jour). « Les welsh corgis sont avant tout des chiens de bergers, traditionnellement utilisés pour conduire des troupeaux de vaches », défend-elle, « mais ils peuvent être très agréables si on les éduque bien ». Elizabeth II n’est d’ailleurs pas la seule à vénérer ces descendants du Spitz allemand. Ava Gardner considérait ses corgis « comme (ses) bébés ». Charles de Gaulle en a eu deux, Rasemotte et Rasemotte II. Stephen King tweete à propos de son spécimen : « Molly, aka « la chose démoniaque », passe un doux après-midi à penser ses futurs actes de cruauté. »
La race est même très prisée aux États-Unis et au Japon, encore plus depuis que trois des corgis de la reine, Monty, Willow et Holly, sont apparus dans une vidéo filmée pour l’ouverture des Jeux olympiques de Londres en 2012. On les voit, tout fiers, escorter Daniel Craig (dans le costume de James Bond) jusqu’au cabinet privé de la reine.
Fin d’une ère
Les tombes de Sugar, Susan et Heather, trois des corgis d’Elizabeth II, sur le domaine de Sandringham, en 1985.
Tim Graham/Getty Images
Monty, 13 ans, meurt quelques mois plus tard. Holly le rejoint en 2016. Elle est inhumée dans le jardin de Balmoral, à un endroit visible depuis les fenêtres de la reine, dit-on. Les autres corgis royaux sont enterrés dans un petit cimetière dédié sur le domaine de Sandringham, dans le comté de Norfolk. Le dernier descendant de Susan, Willow, décède en avril 2018 des suites d’une longue maladie, à 14 ans (72, en années d’homme). « La reine a été extrêmement affectée par sa mort, lit-on dans le Daily Mail. C’est probablement parce qu’il était le dernier lien qui la rattachait à ses parents et la nostalgie de son enfance. Son départ sonne comme la fin d’une ère. »
En vidéo, la reine Elizabeth présente ses corgis à Jackie Kennedy (extraits de « The Crown -saison 2 »)
À 93 ans, Elizabeth II annonce alors arrêter son élevage, « pour ne pas laisser l’un de ses fidèles compagnons derrière elle. » Ce ne serait pas ses enfants et ses petits-enfants qui l’en auraient empêchée. En aparté, Lady Diana appelait la meute « le tapis mouvant ». « Ils aboient sans arrêt », livrait le prince William dans une interview télévisée en 2012, « je ne sais pas comment elle (la reine, NDLR) fait ». « J’ai passé les 33 dernières années de ma vie à me faire aboyer dessus », se plaint quant à lui Harry à la BBC le jour de ses fiançailles, en 2017. La seule personne à ce jour à avoir conquis la garde rapprochée d’Elizabeth II ? Meghan Markle. La première fois qu’elle a pris le thé chez la reine, « ils se sont allongés sur ses pieds », dit-elle ce même jour à la BBC. « C’était tellement mignon », sourit-elle, consciente de cette essentielle victoire.
EN IMAGES. Élisabeth II et ses corgis, l’amitié d’une vie
C’est une histoire d’amitié à la fois originale et touchante commencée il y a près de de quatre-vingt ans. La reine Élisabeth a passé sa vie entourée de corgis, qui, de l’avis de tous, ont été ses plus fidèles compagnons.
Le premier d’entre tous se prénommait Dookie. Élisabeth avait alors sept ans et partageait la garde de ce nouveau membre de la famille avec sa sœur cadette, la princesse Margaret.
Holly, Willow et Whisper sont décédés à quelques mois d’intervalle
Il y a quelques jours, Whisper, le dernier corgi de la souveraine, est décédé. Elle avait recueilli ce dernier en 2017 après le décès de Bill Fenwick, l’époux Nancy Fenwick -morte, elle, en 2015-, chargée de veiller sur les chiens de Sa très Gracieuse Majesté durant plusieurs décennies.
À l’automne 2016, c’est Holly que la reine s’était résolue à faire euthanasier. L’animal de compagnie a été enterré à Balmoral au cours d’une cérémonie discrète et sa sépulture est, dit-on, visible depuis les fenêtres des appartements d’Élisabeth II.
Deux ans plus tard, en avril 2018, elle disait au revoir à Willow, âgé de 15 ans. D’après des sources au palais de Buckingham, la souveraine avait été « très affectée par cette perte ». Willow était en effet le dernier animal apparenté à Susan, son premier corgi. La fin d’une époque.
Les deux chiens avaient fait une apparition remarquée dans la vidéo tournée par la reine et Daniel Craig pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Londres en 2012.
La souveraine possède toujours deux dorgis, Vulcain et Candy, une race qu’elle a elle-même créée il y a plusieurs dizaines d’années en croisant un teckel de sa sœur Margaret avec l’un de ses chiens.
Les corgis d’Élisabeth II ont toujours été considérés comme des membres de la famille
Sa passion pour les chiens a mené Élisabeth II à mettre en place son propre programme d’élevage, débuté en 1949, et qui a vu naître pas moins de 14 générations de corgis, tous descendants de Susan, cadeau du roi George VI à sa fille aînée pour ses 18 ans. Élisabeth II a d’ailleurs largement contribué à l’essor et à la renommée de cette race, au Royaume-Uni comme dans le monde entier.
Durant plus 50 ans, les corgis et dorgis de la reine l’ont suivie dans tous ses déplacements à l’étranger, gambadé sur les domaines de Windsor, Sandringham, Balmoral, et traversé les océans à bord du Britannia, nécessitant à chaque fois la mobilisation d’un personnel dédié -elle a eu jusqu’à douze chiens en même temps.
La souveraine elle-même les nourrit tous les jours à 17h et veille à leurs menus, savant mélange de céréales, de viandes et de légumes en fonction du goût de chacun.
À l’approche de son 90e anniversaire, la souveraine a fait savoir à son entourage, en 2015, qu’elle mettait un terme à l’élevage de chiens. Elle craignait que des chiots non dressés ne la fassent tomber. Elle aurait également avoué ne pas vouloir laisser un nombre trop important « d’orphelins » à son décès. Car la souveraine a toujours considéré ses chiens comme des membres à part entière de la famille royale.
Son premier corgi se nommait Susan et l’avait même accompagnée plus tard lors de sa lune de miel avec Philip Mountbatten, raconte le magazine américain « People ». Elizabeth l’avait reçu en cadeau pour ses 18 ans. D’autres chiens de cette race dont le nom complet est « Welsh Corgi Pembroke » ont suivi. Un, deux, trois…. En tout, la reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord en a eu plus de 30 tout au long de sa vie, tous issus de la descendance de Susan. On se souvient de ceux qui l’accompagnaient quand, avec beaucoup d’humour, elle a fait mine d’embarquer dans l’hélicoptère de James Bond, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Londres en 2012.
Mais aujourd’hui, la reine a 88 ans. Des corgis, elle en a encore deux baptisés Willow et Holly –ceux que l’on voyait justement dans ce film- et elle juge cela suffisant. D’autant qu’elle a aussi Candy et Vulcan, deux « dorgis », race née des croisements de ses corgis avec les teckels de sa sœur la princesse Margaret.
Elizabeth a peur de se casser un bras ou une jambe
Or, Elizabeth a fait savoir qu’elle n’en reprendrait plus quand ceux-ci seraient morts car, à son âge, elle craint de trébucher si ces animaux de petite taille se mettent dans ses jambes et de se blesser grièvement. Ce qui ne lui permettrait plus de monter à cheval et d’assurer ses très nombreux engagements royaux.
A ce sujet, une source proche de la Cour royale a précisé au « Daily Express »: « Ses corgis ont un peu vieilli et se déplacent à une vitesse modérée, mais un jeune chien serait évidemment très vif et beaucoup plus actif. Sa principale crainte est que si elle tombe et se casse un bras ou même une jambe, elle ne serait pas capable d’exercer ses fonctions durant plusieurs semaines si ce n’est des mois, et cela la contrarierait considérablement ».
Une page se tourne
D’autre part, le média britannique souligne que Nancy Fenwick, l’épouse de l’ancien garde-chasse royal Bill Fenwick, qui « était connue dans les cercles royaux comme « Gardienne des corgis de la Reine » et connaissait les manies et les régimes alimentaires de chaque chien », a pris sa retraite.
Avec cette décision de la reine Elizabeth, c’est une page qui se tourne réellement. Jusqu’alors, l’arrière-grand-mère de Baby George ne comptait pas ses compagnons à quatre pattes que, dit-on, elle nourrit avec du filet de bœuf et du poulet. « People » rappelle qu’elle a possédé jusqu’à huit corgis en même temps et qu’encore tout récemment elle s’occupait de cinq corgis, cinq épagneuls cockers et quatre teckels-corgis croisés.
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Que ferait la reine sans ses corgis ? Monarque qui détient le plus long règne de l’histoire britannique, elle a visiblement une affinité pour la race des Welsh Corgi Pembroke. La reine Elizabeth a possédé plus de 30 corgis en 70 ans. (Cela a commencé avant même son mariage avec le Prince Philip !)
La famille royale britannique a toujours eu des chiens, mais la reine Elizabeth s’identifie particulièrement aux siens. Le lien indissoluble de cette femme et de ses chiens remonte à 1933, lorsque ses parents ont adopté Dookie, le premier corgi de la famille royale. Elle a reçu en cadeau sa propre chienne, Susan, à 18 ans. C’était en 1944. Susan l’a accompagnée pendant son voyage de noces, et lui a donné deux chiots en 1949. C’est ainsi qu’a commencé la lignée royale des corgis qui a produit 14 générations de chiens.
Ils sont devenus les compagnons personnels de la reine, qui s’en occupe et les gâte. Ses corgis ont leur propre chambre et mangent des repas préparés pour eux par un chef. En plus de l’affection infinie que la reine a pour eux et qu’elle reçoit de cette » famille « , il y a une raison pratique à la présence de ces chiens. Ils permettent à la reine, comme à tout propriétaire de chiens, de casser la glace avec des étrangers en parlant de leurs animaux favoris. En plus, les promenades quotidiennes et les repas des corgis sont une forme de thérapie pour elle, nous rapporte Vanity Fair.
Mais le palais de Buckingham ne fait plus écho aux aboiements et aux couinements des nombreux chiens de la reine. Les derniers survivants des corgis royaux sont Holly et Willow. Après leur naissance, la reine Elizabeth a cessé d’en faire l’élevage.
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Tiré de rd.com : The Real Reason Queen Elizabeth Has Owned So Many Corgis
On a tous vu au moins une fois la reine avec ses fameux corgis, notamment quand elle reçoit James Bond lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Elle a même été à l’origine de la création d’une nouvelle race en mélangeant l’un de ses célèbres corgis avec l’un des teckels de sa sœur Margaret, donnant naissance à la race des dorgies. À croire que c’est un truc des reines d’Angleterre d’aimer les chiens.
La précédente, Victoria, adorait les siens. On se souvient qu’après la rude journée de son sacre, la première chose qu’a fait la nouvelle reine de retour au Palais de Buckingham c’est de donner le bain à Dash, son King-Charles nain, poil noir et feu, oreilles pendantes, nez court. Dashy a aussi droit de se promener avec sa maîtresse, de la suivre partout, et même de prendre le thé avec elle. Passion que Victoria partagera avec le Prince Albert, son mari et amour de sa vie. On la dit même plus tendre avec ses chiens qu’avec ses 9 enfants. Le couple aura jusqu’à 30 chiens, avec des préférences.
Victoria est épatée par Noble, son colley favori. Elle écrit » Il pouvait même tenir un morceau de gâteau entre ses dents sans le dévorer, jusqu’à ce qu’on lui eût dit de le faire. C’est le chien le plus docile que j’ai jamais vu « . Elle en a vu pas mal puisqu’en 1861 l’impératrice reine ne possède rien moins que 88 chiens. Elle se passionne pour les droits des animaux, et, chose rare, critique ses sujets à ce sujet » Les Anglais sont plus portés à se montrer cruels envers les bêtes que ne le sont d’autres peuples civilisés « . Elle aime d’amour ses chiens, pour lesquels elle fait réaliser des tombes parfois splendides. Elle précise pour l’un d’entre eux qu’elle veut que la tombe soit en brique. Pour un autre en bronze. Pour un petit, elle précise qu’elle a tant de peine qu’elle ne se sent pas capable de choisir l’emplacement. C’est Turi, l’un de ses loulous de Poméranie, qui lui donnera l’apaisement dans ses derniers instants, sur l’île de Wight. C’est quasiment en caressant son chien que la Reine meurt à l’âge de 81 ans le 22 janvier 1901. Turi repose non loin de l’île.