Le fonctionnement du refuge, arc-boutée sur le principe intangible de l’accueil et la protection des animaux domestiques, repose sur trois activités : la fourrière, le refuge et la pension.
Ces trois pôles contribuent à la bonne santé financière de l’association, complétée par des dons et legs, en nature – un particulier vient de déposer tout un hangar désossé – ou en argent : fin mars, l’association terrariophile du Maine a décidé de faire un don annuel de 10 % de son chiffre d’affaires. C’est un chèque de 300 € que Cédric Barrault, son président, vient de remettre à Maryelle Béasse.
Une fourrière
La présidente a passé un partenariat avec neuf municipalités, dont Neuville, pour effectuer les ramassages en fourrière d’animaux errant sur la voie publique. Mais le nombre de contrats est en baisse : de quatre-vingt-cinq à l’ouverture du refuge, il est tombé à treize aujourd’hui. La contribution se fait au prorata de la population : 1 € par habitant. Ce n’est qu’au bout de dix jours, si le propriétaire n’est pas venu récupérer son animal, que ce dernier, dûment tatoué si nécessaire par le vétérinaire partenaire, passe au refuge de la LDA et peut être adopté. Aucun animal n’est euthanasié.
Un refuge
Et les personnes à la recherche d’un animal de compagnie, sont nombreuses à déambuler sur le domaine. » Les familles viennent pour trouver un petit chien et repartent avec un gros labrador « , raconte Maryelle Béasse qui sait bien combien le coup de foudre est déterminant dans le choix du compagnon. » Des fois, ce n’est pas la personne qui choisit, mais l’animal qui choisit « , souligne-t-elle.
Une pension
La pension pour chiens et chats constitue la troisième ressource pour le domaine. Il en coûtera 8 € par jour pour un chat et 15 € pour un chien. Il est prévu d’agrandir prochainement le local pour la pension féline, mais » l’urgence est de refaire le sol du refuge pour chiens. Il faut le refaire tous les trois ans « , explique Maryelle Béasse.
Des excréments
Même si le rapport avec le voisinage est satisfaisant il reste que la DDPP (Directions départementales de la protection des populations) exige une gestion rigoureuse des excréments, abondant lorsque l’on accueille plus de 200 animaux. Mini-station et lagunes sont à l’étude.
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