Au cours de l’été, l’équipe de Redpoint a décidé d’aider le refuge pour chiens et chats Des Animaux et Des Hommes en finançant à 100% un nouveau site Internet (postes Design, Intégration et Développement). Les objectifs du projet étaient de simplifier la gestion des dons et d’optimiser son référencement naturel afin d’améliorer la visibilité.
Le refuge de Bouguenais était dans une mauvaise passe avant cet été 2018, les accompagner sur ce projet nous a donc semblé évident.
Le système de dons précédent, sur Paypal, n’était ni très pratique ni rassurant, c’est pourquoi nous avons opté pour la solution de paiement Stripe, qui nous permet de mettre en place les dons soit pour le refuge soit pour un animal en particulier, tout en bénéficiant d’un tarif spécial association :
- 1.2% + 0,25€ pour les cartes européennes Visa et MasterCard
- 2.9% + 0,25€ pour les cartes internationales et American Express
Si l’intégration des contenus a également nécessité quelques jours de travail, les résultats sont encourageants. En effet, l’audience du nouveau site nous étonne en volume et en qualité (faible taux de rebond, audience engagée).
Et la visibilité en SEO est excellente avec 57 mots-clés en page 1 de Google sur 70 mots-clés suivis. Cette performance provient surtout, selon nous, de l’ancienneté du site et de la faible concurrence car les optimisations SEO apportées cet été sont encore trop récentes pour contribuer à de tels résultats.
Table des matières
Refuge des Animaux et des Hommes
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- Présentation
Notre vocation est de venir en aide aux animaux en difficulté et de faciliter leur placement dans un foyer via l’adoption.
Nous avons essentiellement des chiens et des chats de races, d’âge et de taille très variés ! Il arrive aussi que l’on nous confie des lapins et autres nacs.
Nos objectifs sont :
● accueillir les animaux abandonnés par leurs propriétaires,
● accueillir les animaux retirés suite à des mauvais traitements,
● faire adopter ces animaux dans les meilleures conditions possibles,
● lutter contre les mauvais traitements faits aux animaux en général,
● informer et sensibiliser le public au respect de l’animal,
● participer à toute action visant à faire évoluer les lois en faveur de l’animal.
Nous ne recevons aucune subvention.
Nos seules ressources proviennent des dons et des adhésions ! - Heures d’ouverture : Le refuge est ouvert au public tous les jours de 14H à 18H sauf le mardi et le dimanche
Dernière modification le Mercredi 08 Janvier 2020
Abandons en recrudescence
« L’été a été éprouvant, avec une hausse de 20 % des abandons. Pour toutes les associations d’ailleurs, 2017 est catastrophique , dit Catherine Gauer. Par exemple, on a reçu des chiots trouvés dans un carton près de la quatre voies. Du jamais vu. » Bénévole de longue date pour la cause animale, elle s’inquiète de cette évolution.
« Les gens sont décomplexés. Ils viennent parfois nous remettre leur animal sans état d’âme ni raison sérieuse de s’en séparer, mais en disant : Vous êtes là pour ça. » Or, ce refuge qui se trouve aux Landes-Bigot, près de la route de Pornic, à Bouguenais, ne peut accueillir que 49 chiens et une soixantaine de chats.
Un coût en frais de vétérinaire
Il faut savoir qu’il y a un prix à payer lorsqu’on amène un animal au refuge. « On demande 60 € de frais de cession pour contribuer à le nourrir, faire les vaccins. » Pas si cher. Car « un animal qui arrive ici, nous coûte d’emblée 200 € de frais vétérinaires » , indique Catherine Gauer. Les soins vétérinaires ont été le premier poste de dépenses en 2016 : 66 056 €.
Pourtant, les bénévoles sont confrontés à « des réactions violentes » . Tantôt du chantage, « Ah ! vous ne le prenez pas, je vais le lâcher au coin du bois ! » , tantôt de la resquille, « On retrouve des animaux attachés devant la porte. »
Les tarifs d’adoption inchangés
Chiens et chats pris en main par le refuge ont le check-up santé complet (stérilisation comprise pour les femelles) et une identité. Autant de démarches que les adoptants n’auront pas à faire. Mais pour lesquelles une participation leur est demandée : 150 € pour un chat, 240 € pour un chien, 330 € pour un chiot (ils sont rares) et 90 € pour un chien âgé de plus de 8 ans.
« Ces tarifs n’ont pas bougé depuis trois ans. » Preuve que l’association mesure l’effort demandé, alors même que l’état de ses finances exigerait de rehausser la facture.
Un budget de 200 000 € par an
Depuis janvier, 76 chiens et 137 chats et chatons ont été adoptés au refuge. Les frais d’adoption ne couvrent pas toutes les dépenses, et de loin. Il y a huit places de pension canine qui apportent 8 % des revenus.
Les frais de cession sont en baisse. Zéro subvention. Le service de pré-fourrière, assuré pour Bouguenais et La Montagne, est rémunéré 13 € par nuit de présence et se limite à 48 heures.
La fondation 30 millions d’amis aide ce refuge (6 000 €), parce qu’il limite la pratique de l’euthanasie.
Finalement, « ce sont les dons qui nous tiennent la tête hors de l’eau », indique Catherine Gauer qui préside le nouveau bureau élu en novembre. Femme de terrain, elle ne briguait pas la fonction mais, l’association se retrouvant dans une situation délicate suite à des contentieux perdus, elle est montée en première ligne.
Une seule salariée
« La trésorerie est au ras des pâquerettes. » Impossible de garder les deux temps partiel (arrivés en fin de contrat aidé). Pilier du refuge, l’unique salariée, Christine Lerat, est donc nécessairement épaulée par des bénévoles (12 très actifs parmi les 200 adhérents).
L’équipe se démène chaque jour, « ça tourne avec des bouts de ficelles » . Pour corser le tout, « nos infrastructures ont vieilli. Il faudrait faire des travaux. L’assainissement est à refaire avant deux ans. » Bref, le refuge est dans une mauvaise passe. Tous les espoirs sont tournés vers les dons ou un leg. Pour les joindre, appeler au 02 40 26 90 00. Ce dimanche, de 14 h à 18 h, ils ouvrent leurs portes.
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Bouguenais, France
Si vous voulez adopter un animal ce jeudi 21 novembre, cela risque d’être compliqué : 600 associations et refuges ferment leurs portes et organisent une « journée morte », pour la cinquième année consécutive. Le but ? Alerter sur la situation des chats errants en France. On estime leur nombre à onze millions, presque autant que les chats domestiques (treize millions).
400 000 chatons chaque année, la plupart abandonnés
Le refuge de l’association Des animaux et des hommes à Bouguenais au sud de Nantes participe à cette « journée morte » pour sensibiliser habitants et politiques. « Chaque année, 400 000 chatons voient le jour. Seuls 60 000 seront adoptés. Que deviendront les autres ? Errance, mort brutale, euthanasie. Sans parler des abandons d’adultes sous n’importe quel prétexte… » déplore Catherine Gauer, sa présidente.
Selon elle, la seule solution est la stérilisation, pour « prendre le mal à la racine ». Cela diminuerait le nombre de naissances et donc d’abandons. Son association fait d’ailleurs partie du collectif « Chats stérilisation obligatoire » créé en 2011. Il milite pour rendre obligatoire la stérilisation, un projet de loi est porté en ce sens à l’Assemblée nationale. Une telle politique, unique en Europe, a été récemment mis en place en Belgique pour tous les félins, domestiques et errants.
Responsabiliser les propriétaires
En France, le maire est responsable de la lutte contre la divagation des animaux errants. La loi leur impose de ramasser les chats sauvages, les faire stériliser et les relâcher au même endroit. Mais dans la pratique, c’est un casse-tête, explique Raoul Grondin, maire de Notre-Dame-de-Monts en Vendée : « On intervient dans les quartiers où cela pose problème. Parfois les gens veulent les adopter, moi-même j’en ai accueilli et stérilisé deux. Sinon les autres on les prend et on les relâche plus loin dans la nature. C’est la débrouille ! »
Selon lui, impossible de monopoliser les policiers municipaux pour ramasser tous les chats errants. Il pointe aussi le coût de la stérilisation des chats. Un argument que conteste Des animaux et des hommes : « Beaucoup d’associations comme Trente millions d’amis financent en partie ou totalement la stérilisation. Les communes de Château-Thébaud et Vallet en Loire-Atlantique ont ainsi mis en place une politique ambitieuse en partenariat avec associations, vétérinaires et SPA. » Elle rejoint néanmoins le maire de Notre-Dame-de-Monts sur un point : les propriétaires doivent prendre leurs responsabilités. « Beaucoup de chats errants ne sont pas proprement sauvages, ce sont en fait des chats abandonnés ou issus de portées de chatons mis à la porte, explique Catherine Gauer. Stériliser ses animaux domestiques permettrait de mettre fin à l’explosion démographique, qui conduit à des situations désastreuses. »