Table des matières
- Les effets secondaires des vaccins chez le chat
- Effets secondaires: un risque lors de la vaccination de votre chat?
- Pourquoi faire vacciner son chat?
- Réactions locales
- Free shipping from Hyperdrug
- La vaccination des chatons et des chats
- Quand vacciner votre chaton ou votre chat ?
- Contre quelles maladies vacciner son chat ?
- La vaccination et votre chat
- Vaccins facultatif pour les chats
- FOIRE AUX QUESTIONS
- A quoi servent les vaccins ?
- Quels sont les effets indésirables des vaccins ?
- Comment limiter le risque d’effets secondaires ?
- reaction suite à la vaccination de mon chat
Les effets secondaires des vaccins chez le chat
Elles sont les plus fréquentes et se caractérisent par un pronostic favorable. C’est-à-dire, ce sont ceux qui disparaissent habituellement d’eux-mêmes et qui ne nécessitent aucun type de traitement. Ils apparaissent habituellement quelques heures ou quelques jours après la vaccination et durent habituellement de quelques jours à plusieurs semaines. Ils sont liés à l’activation de la réponse immunitaire et aux processus inflammatoires.
Les principales réactions bénignes des vaccins sur les chats sont décrites ci-dessous :
Inflammation au point d’inoculation
Il s’agit habituellement d’un petit nodule douloureux dans la région où le vaccin a été administré et disparaît spontanément entre 2 et 5 semaines après la vaccination. Ils sont généralement associés aux adjuvants, protéines ou stabilisateurs contenus dans les vaccins. Nous pouvons soulager la région et aider l’inflammation à disparaître plus rapidement en appliquant de la chaleur humide et en massant.
Elle n’a pas plus d’importance clinique que le léger inconfort causé chez l’animal, sauf dans les cas où il est compliqué par une nécrose, une fibrose et/ou l’apparition d’un abcès. Dans ces cas-là, nous devrions aller voir le vétérinaire pour traiter ces complications. De plus, si l’on constate que le nodule ne diminue pas après le temps prévu, voire augmente de taille ou change d’aspect, il convient de procéder à une ponction pour éliminer les granulomes (inflammation chronique), les abcès (infection secondaire) ou même l’apparition d’une tumeur maligne appelée fibrosarcome, dont il sera question plus en détail à la fin de cet article.
Fièvre
La fièvre chez le chat apparaît, comme nous l’avons mentionné précédemment, par l’activation de la réponse immunitaire et, sauf si elle compromet la qualité de vie du chat, il n’est pas nécessaire de la traiter. Le jour de la vaccination et quelques jours plus tard, il est conseillé que le chat ne fasse pas trop d’exercice et de ne pas submerger le chat, en lui offrant un endroit confortable et calme où il peut se reposer et récupérer sans problème.
Léthargie et manque d’appétit
Il s’agit habituellement d’une conséquence d’une fièvre et disparaît habituellement lorsque la fièvre disparaît. Encore une fois, nous laisserons le chat se reposer et nous ne le forcerons pas à manger s’il n’en a pas envie. Nous pouvons lui offrir de la nourriture chaude et humide pour la rendre plus attrayante et consulter notre vétérinaire si notre chat est très apathique ou s’il ne veut rien manger pendant plus de 24 heures.
Vomissements et/ou diarrhée
C’est un autre signe systémique lié à la réponse du système immunitaire de l’animal et au processus inflammatoire associé. En général, il s’agit de processus bénins, mais comme nous le verrons plus loin, ils peuvent se manifester de façon aiguë avant une réaction plus grave. Si vous observez ces symptômes digestifs, il est donc conseillé d’aller chez le vétérinaire.
Lymphadénopathie régionale
Elle fait partie de la réponse normale du système immunitaire et au fil des jours, la taille des ganglions lymphatiques devrait revenir à leur taille normale.
Éternuement
L’éternuement peut survenir dans le cas de vaccins inoculés par voie intranasale (vaccin P.I.F.) et durent habituellement quelques minutes ou au plus quelques heures après l’administration du vaccin. L’éternuement peut s’accompagner d’un reniflement et d’un frottement du museau contre toutes les surfaces.
Effets secondaires: un risque lors de la vaccination de votre chat?
Pourquoi faire vacciner son chat?
Dès l’âge de 8 semaines, votre chaton peut bénéficier d’une protection contre plusieurs maladies, dont le typhus, le coryza, la chlamydophilose et la leucose. Cette protection lui est offerte suite à l’injection de vaccins administrés tous les ans ou tous les 2-3 ans selon la maladie concernée. Tous les chats n’ont pas besoin d’être immunisés contre l’ensemble de ces maladies. Votre vétérinaire effectuera les vaccins adaptés au mode de vie spécifique de votre ami. En outre, si vous résidez dans des régions à risques ou si vous voyagez avec votre chat, il convient de le faire vacciner contre la rage. Enfin, dans certaines situations précises, on peut aussi vacciner le chat contre la péritonite infectieuse féline, à l’aide d’un vaccin déposé dans les narines du félin.
Réactions locales
Suite à la vaccination de votre chat, un petit nodule d’une taille ne dépassant pas 2 cm peut apparaître à l’endroit de l’injection du produit. Cette réaction inflammatoire locale peut survenir avec tous les vaccins injectables pour les chats. Elle s’estompe généralement en quelques semaines voire quelques mois, ne nécessite aucun traitement et disparaît sans laisser de séquelle. Cependant, il convient néanmoins de surveiller les grosseurs survenant au niveau de la peau de votre chat et plus particulièrement dans la zone de son dos se situant entre les omoplates. En effet, cette région est plus souvent le siège du développement d’une tumeur maligne nommée « fibrosarcome », dont l’origine demeure inconnue à ce jour. Plusieurs hypothèses existent, notamment une prédisposition génétique, le traumatisme causé par des injections répétées au même endroit, ainsi que les précautions prises par le vétérinaire lors de l’injection des vaccins annuels. Les vaccins et plus particulièrement leurs adjuvants (alumine) ont été incriminés dans le développement du fibrosarcome, cependant cette hypothèse semble peu à peu abandonnée aujourd’hui.
Free shipping from Hyperdrug
Versifel CVR Solution for Injection for cats (25 Dose).
Presentation
A freeze-dried fraction containing live attenuated feline enteritis (panleucopaenia) virus (FPV), Snow Leopard strain, minimum titre 103.0 CCID50, live attenuated feline rhinotracheitis virus (FVR), strain FVRm, minimum titre 105.0 CCID50 and live attenuated feline calicivirus (FCV), strain F9, minimum titre 105.5 CCID50, supplied with a vial of water for injection for reconstitution.
Uses
For the active immunisation of healthy cats to reduce mortality and clinical signs of disease caused by feline enteritis (panleucopaenia) virus, to reduce clinical signs of disease caused by feline rhinotracheitis virus, and to prevent clinical signs of disease and reduce infection caused by feline calicivirus.
Onset of immunity occurs by approximately 3 weeks after the last dose of the Basic Vaccination Scheme.
The duration of immunity is at least 12 months.
Dosage and administration
Reconstitute the freeze-dried vaccine aseptically with the entire contents of the diluent provided. Shake and immediately inject the contents of the vial subcutaneously, 1 ml per dose.
Basic Vaccination Scheme
In cats aged nine weeks and over, two injections of Versifel CVR, 3 to 4 weeks apart will stimulate full active immunity.
Re-vaccination
A single 1 ml dose is required on an annual basis.
If simultaneous immunisation against feline leukaemia virus (FeLV) is required, Versifel CVR can be reconstituted with Leukocell 2 (inactivated, adjuvanted sub-unit FeLV vaccine) in place of the diluent, using the reconstitution method described above. Once mixed, the vaccines should be injected immediately via the subcutaneous route.
Do not use chemically sterilised syringes or needles, as these might affect the response of the vaccine.
Contra-indications, warnings, etc
Do not vaccinate unhealthy or pregnant animals.
On rare occasions, transient increases in rectal temperature, transient lameness and transient lethargy may be observed as well as soft painless swellings (<1 cm average) may occur in the first 24 hours after vaccination, which may be evident as painless hard nodules for up to 21 days after dosing.
On very rare occasions, an anaphylactic reaction may occur which may require appropriate symptomatic treatment (e.g. adrenaline).
When Versifel CVR and Leukocell 2 are administered simultaneously, incidence of local reactions may be increased.
No reactions other than those listed above have been observed after an accidental overdose.
The feline panleucopaenia virus and the feline calicivirus vaccinal strains may be shed from vaccinated animals for a number of days following vaccination. However, due to the low pathogenicity of these strains it is not necessary to keep vaccinated animals separated from non-vaccinated animals.
Moderate to high levels of maternally derived antibodies (MDA) may interfere with the response to vaccination.
Operator warning
In case of accidental self-injection, wash the area immediately with water. If symptoms develop, seek medical attention showing a copy of the product literature.
Pharmaceutical precautions
Store and transport between +2°C and +8°C. Do not freeze.
Do not mix with any other veterinary medicinal product except the diluent provided or Leukocell 2 (inactivated, adjuvanted sub-unit FeLV vaccine).
No information is available on the safety and efficacy from the concurrent administration of this vaccine with any other veterinary medicinal product except Leukocell 2. A decision to use this vaccine before or after any other veterinary medicinal product therefore needs to be made on a case by case basis.
For animal treatment only.
Keep out of sight and reach of children.
Legal category
POM-V
Packaging Quantities
Versifel CVR is supplied in cartons of 25 vials containing the freeze-dried fraction, together with 25 vials of the diluent. Packs of disposable syringes with needles are also available.
La vaccination des chatons et des chats
Vacciner son chat, c’est le protéger contre certaines maladies infectieuses parfois mortelles. C’est également l’occasion pour votre vétérinaire de réaliser annuellement un examen clinique complet (voire un check-up) de votre animal.
Quand vacciner votre chaton ou votre chat ?
Pour les chatons : premiers vaccins :
Dès l’âge de 2 mois, les chatons ne sont plus protégés par les anticorps de leur mère. Il est donc recommandé de commencer à les vacciner à ce moment là et d’effectuer une seconde injection un mois plus tard.
Pour les chats adultes : rappels annuels :
Il est fortement conseillé de vacciner tous les ans votre chat pour réactiver ses anticorps vaccinaux et continuer à le protéger des maladies infectieuses contre lesquelles il avait été vacciné chaton.
Tous les ans, le Centre Hospitalier Vétérinaire Atlantia vous envoie une petite lettre de rappel pour ne pas que vous oubliiez la date de vaccination de votre chat.
Même si votre chat est âgé (et surtout s’il est âgé), il ne faut pas oublier ses rappels, car ses défenses immunitaires s’amenuisent avec le temps et il devient plus fragile.
Les vaccinations de votre chat doivent être à jour, en particulier si vous l’emmenez en voyage ou s’il est gardé dans une pension.
Le saviez-vous ?
Passeport européen
Depuis le 1er octobre 2004, tout chien, chat ou furet voyageant dans l’Union européenne avec son propriétaire ou à titre commercial doit être identifié, vacciné contre la rage et être en possession d’un passeport européen fourni et rempli par un vétérinaire.
Contre quelles maladies vacciner son chat ?
Le Coryza (Herpèsvirus, Calicivirus, Chlamydia)
Cette maladie touche potentiellement tous les chats : les animaux vivant en communauté (chatterie, refuge, » famille nombreuse « , chats semi-sauvages), les chatons et les adultes non vaccinés, et même les chats d’appartement non vaccinés.
Après une période de 2 à 5 jours d’incubation, les symptômes apparaissent : il s’agit de signes respiratoires (toux, éternuements), d’écoulements des yeux et du nez, d’une perte d’appétit, et, parfois, de « taches » rouges dans la bouche (ulcères buccaux). Lors de chlamydiose féline, c’est l’atteinte oculaire qui prédomine : écoulement de larmes et paupières rouges voire gonflées, parfois associée à des troubles respiratoires (toux sèche, forte et quinteuse).
La contagion s’effectue (comme pour la grippe chez l’Homme) sans contact direct, par les éternuements ou quand les chats se soufflent dessus, ou encore par propriétaires de chat interposés (les agents infectieux concernés sont très résistants dans le milieu extérieur et peuvent être transportés sur des vêtements, sous des semelles de chaussures…). Toutefois, cette maladie n’est pas transmissible à l’Homme.
Cette maladie peut devenir extrêmement grave dans la mesure ou la fièvre et la perte de l’odorat liée à l’encombrement nasal peuvent entraîner une perte d’appétit, une déshydratation et une altération importante de l’état général menant, dans les cas les plus graves, au décès du chat.
Le risque est d’autant plus important que le chat est immunodéprimé (porteur de virus entraînant une immunodéficience tels que le virus de la leucose féline ou le virus du SIDA du chat) ou que le type de virus impliqué dans le coryza est particulièrement agressif (possibilités, dan
s certaines formes de caliciviroses, d’atteintes articulaires et d’atteintes d’organes internes : hépatite, pleurésie, bronchopneumonie … conduisant à un décès quasi-inéluctable).
Pour éviter tout risque de contamination, vaccinez votre chat et n’oubliez pas les rappels.
- Primovaccinations : 1ère injection possible dès l’âge de 8 semaines, 2ème injection 3 à 4 semaines après la 1ère injection.
- Rappel annuel : Injection de rappel indispensable chaque année pour garantir une protection efficace contre le virus.
Le saviez-vous?
L’animal qui risque le plus de transmettre une chlamydiose respiratoire à l’Homme est le perroquet, qui peut également la transmettre au chat.
Le Typhus ou Panleucopénie féline (Parvovirus)
Le typhus félin est une maladie infectieuse du chat mortelle dans 50% à 90% des cas.
Il provoque une gastro-entérite dont les symptômes sont : douleurs, diarrhée sévère, vomissements, déshydratation et abattement intense.
Le Parvovirus responsable de la maladie est très résistant dans l’environnement ; il se retrouve dans la gorge et dans les excréments du chat et se transmet par simple voie orale ou nasale. Il peut se fixer sur les vêtements ou chaussures et être ainsi transporté sur de longues distances et infecter même des chats d’intérieur.
Chez les chattes gestantes, le virus peut également être transmis aux fœtus. Les chatons n’arriveront alors pas à terme ou naîtront avec des malformations du cervelet.
Grâce à une vaccination de plus en plus fréquente des chatons, la maladie recule. Le vaccin est très efficace et fortement recommandé.
- Primovaccinations : 1ère injection possible dès l’âge de 8 semaines, 2ème injection 3 à 4 semaines après la 1ère injection.
- Rappel annuel : Injection de rappel indispensable chaque année pour garantir une protection efficace contre le virus.
La leucose féline (FeLV)
La leucose féline est due à une infection par le virus leucémogène félin (FeLV).
C’est une maladie qui évolue sur plusieurs années et dont la forme peut énormément varier d’un chat à l’autre : les animaux atteints par le virus présentent en général un ou plusieurs symptômes, discrets et passagers, lors de leur contamination ; ils connaissent ensuite une phase asymptomatique qui peut durer plusieurs années ; enfin, des symptômes graves apparaissent, aboutissant irrémédiablement au décès :
- symptômes discrets et passagers : fièvre, ganglions volumineux, extinction de voix.
- virus présent (animal en bonne santé) : quelques mois à quelques années sans symptômes.
- symptômes graves : plaies qui ne guérissent pas, maladies respiratoires, gastro-entérites, gingivites, tumeurs (lymphosarcomes), anémie, leucémie…
La leucose féline se transmet de chat à chat. Bien que le virus soit présent dans toutes les sécrétions du chat malade (sang, larmes, salive, urines…), les modes de transmission principaux sont, comme pour le SIDA, la voie sexuelle et la voie sanguine. Quand 2 chats vivent ensemble au sein de la même famille et que l’un est porteur du FeLV et l’autre non, il est donc rare qu’ils se transmettent le virus. Il existe également une transmission in utero (de la mère aux chatons). Extrêmement contagieuse, cette maladie touche entre 2 et 10 % de la population féline. Ce virus est absolument inoffensif pour l’homme.
Il n’existe pas de traitement spécifique. La prévention par la vaccination est le seul moyen efficace pour lutter contre cette maladie. Pour être correctement protégé, votre chat doit avoir un rappel tous les ans.
- Primovaccinations : 1ère injection possible dès l’âge de 9 semaines, 2ème injection 3 à 4 semaines après la 1ère injection.
- Rappel annuel : Injection de rappel indispensable chaque année pour garantir une protection efficace contre le virus.
La rage (Rhabdovirus)
Le virus de la rage est fortement concentré dans la salive des animaux porteurs. La transmission de la maladie se fait principalement par morsure. C’est pourquoi toute morsure doit être prise au sérieux, même si l’animal est apparemment sain. Cette maladie est transmissible à l’Homme, et il n’existe aucun traitement efficace une fois que les premiers symptômes ont fait leur apparition ; c’est la raison pour laquelle la législation française est très stricte à propos de la rage et de la vaccination antirabique.
Le virus de la rage est neurotrope, c’est-à-dire qu’il va gagner le cerveau en cheminant par le réseau nerveux et être responsable d’une encéphalite.
L’incubation du virus est assez courte chez le chat : 15 à 30 jours.
Il existe deux formes de la maladie chez les chats :
- La forme dite » furieuse » : C’est la plus connue, c’est l’image que l’on a tous de l’animal agressif qui salive. Le chat change alors de comportement brutalement. Il devient agressif et mord tout ce qui passe à sa portée. Des troubles de l’équilibre et de la déglutition sont également présents dans les formes évoluées.
- La forme paralytique (ou rage dite » muette « ) : Elle est nettement moins caractéristique. Le chat présente une paralysie des muscles de la mâchoire, il a des difficultés à ouvrir la gueule. Il salive abondamment.
La vaccination est le moyen le plus sûr de prévenir la maladie chez le chat et d’en limiter l’extension. On peut la pratiquer dès l’âge de trois mois, c’est à dire au moment des rappels des autres vaccins, à condition que le chat soit identifié.
- Primovaccinations : Une seule injection dès l’âge de 3 mois (le chat doit être obligatoirement identifié par puce électronique ou tatouage).
- Rappel annuel : Injection de rappel indispensable chaque année pour garantir une protection efficace contre le virus.
Pour en savoir sur la législation de la rage, consultez http://agriculture.gouv.fr/rage
Vacciner son chat tous les ans (rappels annuels), c’est le protéger contre les maladies infectieuses.
La vaccination et votre chat
Panleucopénie infectieuse du chat ( parvovirose, distemper du chat)
La panleucopénie est une maladie virale potentiellement mortelle qui cause des vomissements, de la diarrhée, une déshydratation grave, de la fièvre et une mort soudaine. Les chatons nés d’une mère infectée peuvent souffrir de lésions cérébrales permanentes. Les jeunes chats semblent plus vulnérables au parvovirus. Cette maladie est facilement prévenue par la vaccination, qui est considérée très efficace.
Le virus est très résistant dans l’environnement et peut demeurer infectieux pendant longtemps, contaminant les chenils, les bols de nourriture, les litières et autres surfaces. La vaccination représente la seule façon de protéger votre chat, car l’exposition au virus est très probable, même pour les chats d’intérieur. Les humains peuvent propager le virus dans une maison par les chaussures ou les mains et les pensions, les concours ou les déplacements peuvent accroître le risque de contact. Une injection ou des gouttes intranasales peuvent être utilisées pour vacciner les chats et les chatons.
Rhinotrachéite féline ( virus herpès de type 1) et infections à calicivirus
Ces organismes infectent les voies respiratoires des chats, causant des écoulements des yeux et du nez, des éternuements, des ulcères buccaux et, parfois, une perte d’appétit. Bien que le vaccin ne prévienne pas entièrement l’infection, il peut en réduire considérablement la gravité. La propagation s’effectue habituellement par le contact entre chats, des particules aérosol provenant des chats qui éternuent et des surfaces infectées.
Parfois, les calicivirus peuvent se propager et causer l’arthrite et d’autres conséquences graves.Chez certains chats,ces affections peuvent se développer pendant des périodes de stress. Un chat déjà rétabli pourra manifester des symptômes et transmettre le virus à d’autres chats. Les chatons à risque élevé peuvent être vaccinés tôt contre ces agents et tous les chats devraient recevoir les vaccins contre ces infections. Des signes cliniques légers peuvent être observés après le vaccin. Communiquez avec nous si vous avez des inquiétudes.
Rage
Tous les mammifères, y compris les humains, courent un risque de contracter la rage, presque toujours mortelles. Les animaux infectés peuvent être atteints de la forme paralytique qui se manifeste par l’abattement, la faiblesse et la paralysie ou de la forme furieuse qui se caractérise par une agression anormale. Dans certaines régions du Canada où le risque est élevé, la vaccination des chats est obligatoire. Les chats peuvent sembler amicaux, s’approcher d’une personne, puis réagir violemment et mordre lorsqu’on les flatte.
La recherche montre que les animaux porteurs de la rage peuvent éliminer le virus ( et infecter les personnes) avant que les symptômes ne soient évidents, c’est pourquoi il ne faut jamais s’approcher d’un animal errant! Des données récentes montrent que les chats ont maintenant dépassé les chiens comme les porteurs les plus probables de la rage…soyez donc méfiants et ne manipulez pas des chats morts, malades ou féraux. Une fois que les personnes ou les animaux contractent cette maladie, elles est mortelle, à moins de n’avoir reçu une vaccination efficace.
Les vaccins récents possèdent une formulation sûre et sont spécialement conçus pour nos félins. Même les chats d’intérieur devraient recevoir ce vaccin, car ils peuvent s’évader et des animaux sauvages pourront pénétrer dans la maison à votre insu ( chauves-souris, moufettes, ratons-laveurs).
Vaccins facultatif pour les chats
Virus de la leucémie féline
Ce virus cause de multiples affections allant de tumeurs, comme la leucémie, à la destruction de moelle osseuse, et il peut aussi provoquer une perte de poids, des infections chroniques et l’anémie, même si certains chats infectés peuvent ne pas manifester de symptômes pendant plusieurs années. La transmission se fait facilement via les bols de nourriture et d’eau, la salive, l’écoulement nasal, mère chat, selles, urine et contact, peu importe. Si les chatons sont exposés ( particulièrement les jeunes chatons de moins de 16 semaines), ils contracteront la maladie ! Les vaccins contre la leucémie sont utilisés dans des situations où le chat vit avec un chat infecté, participe à des concours, voyage beaucoup, sort dehors, ou fait partie d’une maison avec plusieurs chats, comme une pension ou un refuge pour chats, où il peut être exposé à des chats dont on ne connaît pas le statut par rapport au virus.
Même si le vaccin peut ne pas offrir de protection à tous les chats, ceux qui sortent dehors ou sont exposés à des chats infectés devraient bénéficier de la vaccination. Idéalement, on devrait isoler le chat des chats infectés. Tous les chats doivent être testés avant de commencer le programme de vaccination.
VIF ( sida félin, virus de l’immunodéficience féline)
Les chats sont souvent affectés par le VIF s’ils sont mordus par un chat infecté. D’autres modes de transmission existent aussi. Ce virus a des liens avec le virus humain du sida (VIH) mais l’infection croisée entre les espèces ne se produit pas. La fonction du système immunitaire des chats atteints du VIF ralentit lentement et ils développent une panoplie d’infections chroniques. Les maladies dentaires, les affections cutanées et beaucoup d’autres problèmes de santé pourront se produire. De nombreux chats peuvent ne manifester des symptômes qu’à un stade avancé de la maladie ou ne jamais en présenter. Cela signifie que les chats peuvent vivre une vie remplie ou développer des problèmes au fil des ans. Comme avec le sida humain, il n’existe aucun traitement de guérison et la meilleure mesure consiste donc à prévenir l’exposition aux chats infectés. Le vaccin représente un effort de soutien. Si un chat sort dehors et se bat, ou s’il entre en contact avec des chatons dont le statut VIF est inconnu, le vaccin aidera vraiment à combattre l’infection, mais ne le protégera pas entièrement contre la maladie.
Il est vraiment important de connaître le statut VIF des chats car cela aidera votre vétérinaire à gérer les problèmes de santé plus efficacement. Par exemple,les chatons positif pour le VIF exigent des traitements plus longs et plus agressifs pour combattre les infections, en raison de leur anomalie immunitaire.
FOIRE AUX QUESTIONS
Comment les vaccins sont-ils administrés?
La plupart des vaccins sont injectés par voie sous-cutanée ou dans un muscle. Certains vaccins sont administrés sous forme de gouttes nasales.
De quels vaccins mon chat a-t-il besoin ?
Même si certains vaccins (vaccins de base) sont recommandés pour tous les chats, votre vétérinaire peut vous aider à choisir ceux dont votre chat a besoin selon les risques auxquels il est exposé. Il faut notamment tenir compte du nombre d’animaux dans la maison, des contacts avec d’autres animaux familiers ou sauvages, de l’âge et de l’état de santé du chat, des voyages qu’il fera et de l’hébergement en pension.
Il est d’ailleurs important de réévaluer les besoins avec votre vétérinaire si la situation de votre animal de compagnie change.
À quelle fréquence mon chat doit-il être vacciné?
Votre vétérinaire peut vous aider à établir un protocole de vaccination qui conviendra aux besoins de votre chat. En général, tous les chatons reçoivent une série de vaccins pendant les premiers mois de leur vie, et le premier rappel 1 an plus tard. La durée de l’immunité procurée aux chats par les vaccins varie grandement entre les différentes maladies et les vaccins et elle fait actuellement l’objet de recherches et de débats intenses au sein de la profession vétérinaire et les protocoles actuels pourraient changer. Il semble nécessaire d’adapter le protocole de vaccination à chaque chat.
Peu importe le protocole de vaccination choisi, l’Association canadienne des médecins vétérinaires ( ACMV) recommande un examen physique annuel comme point de départ pour les soins préventifs de votre chat et un examen deux fois par année pour le chat âgé. Les chats vieillissent beaucoup plus vite que les humains et un examen régulier permettra à votre vétérinaire de dépister et de traiter les maladies telles que les affections dentaires, le diabète, les troubles cardiaques et l’insuffisance rénale, qui peuvent se manifester avec l’âge. Plusieurs races peuvent être prédisposées à certains problèmes de santé, même en bas âge. De plus, une visite annuelle vous donne l’occasion de discuter d’autres sujets comme le comportement, la nutrition, le contrôle des parasites et les soins de votre animal de compagnie.
Les vaccins sont-ils sécuritaires?
Bien que les vaccins doivent faire l’objet d’essais d’innocuité avant d’être homologués au Canada et qu’ils soient considérés très sécuritaires, ils peuvent toujours provoquer des réactions chez un petit nombre d’animaux familiers. Souvent, les chats sont léthargiques ou fiévreux 24 à 48 heures après la vaccination et pourront ne pas manger. Chez certains chats, une petite bosse indolore pourra se former au site d’injection du vaccin et disparaîtra habituellement 4 semaines plus tard. Rarement, un chat peut présenter une enflure faciale ou une réaction allergique grave ( anaphylaxie), accompagnée de vomissements, de diarrhée, de difficultés respiratoires et de collapsus. Des démangeaisons faciales intenses peuvent aussi se produire.
Existe-t-il des solutions de rechange à la vaccination?
Non. Malgré les risques occasionnels associés à l’immunisation, il est universellement reconnu que la vaccination joue un rôle important pour protéger les animaux de compagnie.
Quel est l’avenir de la vaccination des animaux de compagnie?
Les vaccins continueront de jouer un rôle très important pour la protection des animaux de compagnie contre les maladies graves. Les nouvelles technologies peuvent offrir des formes de protection plus sûres et plus efficaces ainsi que des nouveaux vaccins contre les maladies émergentes chez les animaux familiers. La recherche actuelle sur la durée de l’immunité et les effets secondaires des vaccins aideront à mettre au point la meilleure protection possible pour les chats au Canada. Les chats non vaccinés présentent aussi un risque pour la population féline, en servant de source d’infection pour les autres chats, y compris les jeunes chatons. Il ne faut donc pas oublier que la vaccination ne protège pas seulement votre chat !
Les vaccins sont sujets à controverse aussi bien pour les humains que pour les chiens et les chats. Beaucoup de propriétaires se posent la question de l’utilité d’une vaccination annuelle pour leurs animaux de compagnie. Les vaccins sont aussi attaqués par rapport aux effets secondaires graves qu’ils peuvent engendrer… Malgré les controverses, nous allons voir que la vaccination reste très majoritairement bénéfique pour les chiens et les chats et fortement conseillée pour les garder en bonne santé. Des précautions sont toutefois à prendre pour limiter les risques liés à la vaccination.
A quoi servent les vaccins ?
Les vaccins permettent de protéger les chiens et les chats contre des maladies infectieuses graves comme la parvovirose (chez le chien) ou le typhus (chez le chat). La vaccination permet à la fois de protéger l’animal vacciné mais aussi les animaux avec lesquels il est en contact.
Grâce à la vaccination, certaines maladies sont devenues très rares en France comme la maladie de Carré par exemple. Il est difficile de se rendre compte de l’utilité d’un vaccin lorsque les maladies deviennent rares mais il est important de maintenir la pression vaccinale pour éviter d’avoir à nouveau à faire face à ces maladies.
Parmi les vaccins, on distingue les valences essentielles (réalisées chez tous les animaux) des valences non essentielles. Ces dernières sont réalisées uniquement si l’animal présente un risque d’être exposé aux maladies contre lesquelles elles protègent. Cela dépend de son mode de vie, de son lieu d’habitation…
Les vaccins pour chien et pour chat ne sont pas obligatoires (mis à part le vaccin contre la rage lors de voyages à l’étranger) mais ils sont fortement conseillés étant donné les bénéfices apportés par la vaccination.
N’hésitez pas à lire nos fiches sur la vaccination chez le chien et la vaccination du chat pour plus de renseignements.
Quels sont les effets indésirables des vaccins ?
Comme tous les médicaments, les vaccins peuvent être responsables d’effets indésirables. Ceux-ci sont rapportés dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) des vaccins.
Certains effets secondaires sont sans gravité pour l’animal. C’est le cas par exemple des réactions qui apparaissent au site d’injection (inflammation et oedème pendant une courte durée). Les chiens et les chats peuvent aussi présenter une petite baisse de forme, une perte d’appétit…
Il existe aussi des effets indésirables graves tels que :
- des troubles gastro-intestinaux
- des troubles neurologiques
- des réactions allergiques (hypersensibilité de type 1)
- un manque d’efficacité de la vaccination
- le décès de l’animal
Les effets indésirables graves sont rencontrés majoritairement chez les jeunes chiens (moins d’un an) et les chiens de petite taille (moins de 5 kg) à l’exception du manque d’efficacité rencontré surtout chez les chiens de moyenne et grande taille (Rottweiller notamment).
Les effets indésirables graves apparaissent généralement dans les heures qui suivent la vaccination. Plus l’apparition des symptômes est éloignée de l’injection vaccinale, moins il y a de chance qu’il s’agisse d’effets secondaires de la vaccination.
Si un animal présente des symptômes suite à la vaccination, le vétérinaire réalisera une déclaration de pharmacovigilance. Une étude sera alors réalisée pour savoir si un lien de causalité peut être établi entre le vaccin et les symptômes présentés par l’animal. Les déclarations de pharmacovigilance sont très importantes pour en savoir plus sur la sécurité des médicaments.
Il faut savoir que les effets indésirables graves sont rares, les bénéfices apportés par la vaccination sont bien supérieurs aux risques. La vaccination est donc vivement recommandée pour les chiens et les chats. Plusieurs précautions sont à prendre afin de limiter le risque d’effets indésirables.
Comment limiter le risque d’effets secondaires ?
Il est tout d’abord nécessaire de vacciner les chiens et les chats uniquement contre les maladies qui représentent un danger pour eux. Cela permet d’éviter de réaliser des vaccins inutiles pour l’animal et donc limiter le risque d’effets indésirables. Il faut également bien suivre les recommandations du fabricant dans la notice du vaccin.
Il est aussi possible d’alléger le protocole de vaccination des animaux adultes et espacer les rappels pour certaines valences. En effet, le risque d’effets indésirables augmente avec le nombre de valences utilisées. Par contre, il est conseillé de renforcer la primovaccination et réaliser 3 injections à 8, 12 et 16 semaines pour réduire le risque de manque d’efficacité des vaccins. En effet, lors de la vaccination à l’âge de 8 semaines, il y a un risque que le vaccin soit inefficace par interférence avec les anticorps maternels. Pour plus de détails, n’hésitez pas à lire nos fiches » Faut-il faire vacciner son chien tous les ans ? » et » Est-il nécessaire de vacciner son chat tous les ans ? » .
Il faudra porter une attention particulière aux jeunes chiots et aux chiens de petite taille qui sont les plus concernés par les effets indésirables graves. L’idéal est de prévoir la vaccination en début de matinée pour pouvoir surveiller l’animal tout au long de la journée.
Pour les animaux ayant déjà présenté des effets secondaires, le vétérinaire choisira soit de ne plus vacciner l’animal, soit de changer de vaccins, etc… cela dépendra de la gravité de l’effet indésirable, du contexte épidémiologique…
reaction suite à la vaccination de mon chat
Un peu de lecture :
« La vaccination : ses risques !
En préambule, nous allons affirmer que notre propos n’est pas de décrier la vaccination. Elle a représenté un progrès considérable, permettant d’éradiquer de la surface du globe nombre de maladies redoutables, variole, poliomyélite en médecine humaine, et en médecine vétérinaire de diminuer de façon drastique la fréquence de maladies telles que la maladie de Carré chez les chiens, ou le Typhus chez les chats.
Nous allons en fait présenter brièvement les risques, les accidents plus ou moins graves liés aux vaccins, et tâcher de proposer une approche raisonnée et raisonnable de la vaccination dans le cadre des médecines naturelles animales.
Nous aborderons essentiellement le cas des carnivores domestiques isolés, les problèmes inhérents aux élevages, pensions et autres lieux de concentration demandant d’autres réponses de la part du praticien.
Le pouvoir pathogène résiduel des vaccins !
Le mode de préparation des vaccins explique largement l’éventualité de l’existence d’un pouvoir pathogène des vaccins employés en santé humaine et animale.
•Les vaccins produits à partir de souches virales ou microbiennes utilisent la chaleur ou des substances chimiques pour tuer, dénaturer les agents pathogènes ou atténuer leur virulence.
•Pour augmenter la réponse vaccinale, des substances appelées adjuvants sont incorporées pour, entre autre, stimuler l’afflux des globules blancs au point d’injection.
•Les vaccins produits par génie génétique sont constitués uniquement des fractions protéiques immunogènes, éléments de l’enveloppe externe des virus.
Quels sont donc les problèmes inhérents à ces modalités de fabrication :
•Risques liés à la présence des adjuvants, hydroxyde d’aluminium par exemple, susceptibles d’entraîner des pathologies annexes. Rappelons les cas supposés de sclérose en plaque chez l’homme, ainsi que les réactions d’hypersensibilité au point d’injection de certains vaccins.
•Risques liés à la présence dans le vaccin d’enzymes et toxines bactériennes si le traitement des souches vaccinales a mal été effectué, car les toxines sont souvent résistantes à la chaleur et à l’inactivation par le phénol ou autres substances chimiques. Ces toxines sont responsables de réactions inflammatoires parfois importantes.
•Risques liés à la persistance de la virulence pour les vaccins à virus vivants. Certains individus développent une maladie similaire à celle pour laquelle on a voulu les protéger. Les animaux trop jeunes, trop âgés et / ou au système immunitaire défaillant, ne parviennent pas à contrôler la multiplication des virus vaccinaux qui retrouvent une partie de leur pouvoir pathogène.
Vaccins et réaction vaccinale !
La réaction vaccinale intervient dans un délai de 48 heures après l’injection, et se caractérise par des réactions le plus souvent bénignes :
•Réactions générales à composante fébrile, induisant adynamie et perte de l’appétit.
•Réactions locales au point d’injection avec œdème, prurit et douleur à la palpation.
Cette réaction vaccinale, souvent causée par une virulence résiduelle de la souche vaccinale, ou par une réaction induite par les adjuvants, ne doit pas être confondue avec l’accident vaccinal qui est une conséquence anormale très sévère de la vaccination.
Toute manifestation dépassant les 48 heures après la vaccination, toute altération plus sévère de l’état général, doit amener le maître à conduire son animal en consultation. C’est pourquoi le praticien doit systématiquement informer le maître des conséquences possibles de la vaccination, afin que celui ci puisse agir en toute connaissance de cause.
Pour une simple réaction vaccinale, il serait tentant d’administrer des corticoïdes ou des anti inflammatoires non stéroïdiens pour diminuer douleur, fièvre ou inflammation. Malheureusement ceux-ci diminuent la réponse immunitaire et peuvent rendre le vaccin inefficace. Le recours à l’homéopathie et à la phytothérapie, en prévention ou en traitement de ces réactions vaccinales sera souvent d’un grand secours.
Vaccins et accident vaccinal !
Contrairement à la réaction vaccinale, l’accident vaccinal peut entraîner pour l’animal vacciné des conséquences redoutables voire fatales. Cet accident vaccinal est également appelé risque vaccinal. Il regroupe tous les problèmes sérieux engendrés par l’acte vaccinal, depuis le choc anaphylactique jusqu’à la maladie vaccinale.
Les principales causes de l’accident vaccinal sont :
•Une vaccination mal effectuée, un protocole vaccinal non suivi
•Une vaccination réalisée sur un animal qui ne devait pas l’être
L’accident vaccinal survient très rapidement, toujours au maximum dans les 24 heures. Cet accident vaccinal peut présenter diverses modalités:
•Des réactions locales sévères : oedèmes urticariens, abcès volumineux. Ces problèmes peuvent être dus à l’adjuvant, à l’utilisation d’un vaccin trop froid, à une mauvaise asepsie du lieu d’injection.
•Des maladies vaccinales, dues à la virulence résiduelle du vaccin : l’animal souffre de la maladie contre laquelle on désirait le protéger.
•Une aggravation d’une infection latente : on vaccine l’animal en phase d’incubation de la maladie contre laquelle on voulait le protéger.
•Un choc anaphylactique résultant d’une hypersensibilité à un des composants du vaccin, souche vaccinale, adjuvant, résidus toxiniques ou enzymatiques.
•Un avortement chez une femelle en gestation, ou toute autre maladie résultant du non respect des conditions d’utilisation du vaccin. Citons pour mémoire les vaccins effectués sur des animaux trop jeunes, immuno déprimés comme ceux traités par chimiothérapie.
De tous ces exemples il ressort que l’acte vaccinal n’est jamais anodin, doit être réservé au praticien seul à même de pratiquer sérieusement un examen pré vaccinal et de détecter l’éventuelle apparition d’un accident vaccinal.
Ainsi nous pouvons établir une liste d’animaux ne devant pas être vaccinés :
•Les animaux ayant déjà manifesté une réaction d’hypersensibilité de type 1 au même vaccin lors d’une séance vaccinale précédente.
•Les animaux parasités ou porteur d’une maladie infectieuse . Rappelons qu’il ne faut vacciner que les animaux correctement vermifugés
•Les femelles en gestation, les chiots trop jeunes, les vieux chiens en mauvais état.
•Les animaux en phase d’incubation ou porteurs sains de la maladie pour laquelle on veut les protéger
•Les animaux pouvant être en contact rapide avec des animaux malades : la vaccination en milieu infecté doit être évitée, car inefficace et très risquée.
•Les animaux immunodéprimés, chats porteurs du FIV, animaux sous chimiothérapie anti cancéreuse….
De tout ce qui vient d’être abordé, il nous faut retenir que la vaccination est une méthode de prévention remarquable, mais dont il faut connaître parfaitement tous les effets possibles, de façon à pouvoir les prévenir et les maîtriser au mieux, si nécessaire. Les vaccins fabriqués dans les laboratoires des pays occidentaux offrent une garantie de sécurité des plus importantes : vaccins produits par génie génétique, processus de fabrication rigoureux, utilisation d’adjuvants raisonnée… Mais il n’en demeure pas moins que les accidents vaccinaux existent toujours, et que seul le respect par le praticien des indications, contre indications associée à un examen médical rigoureux de son patient permettra d’en diminuer la fréquence. Il vaut toujours mieux surseoir à un vaccin que de déclencher un accident vaccinal toujours grave, parfois fatal ! »
Source : http://www.phytanimal.fr/homeopathie/la … es-risques