Table des matières
- Respect du contrat d’adoption
- 5 choses à savoir sur l’adoption d’un chien en refuge
- 1. Stop aux idées reçues !
- 2. Avant d’adopter
- 3. Prenez votre temps
- 4. L’adoption en refuge, comment ça se passe ?
- 5. Après l’adoption
- CHAT – CHATTE-CHATON
- Se séparer de son animal
- Adoption chien à la SPA, des retours ?Choisir son chien
Respect du contrat d’adoption
Cet article paru ce jour, 02 février 2017, dans les Dernières Nouvelles d’Alsace sur les clauses du contrat d’adoption de la SPA, est l’occasion de rappeler quelques points importants : lorsque vous adoptez un animal au refuge, vous signez un contrat qui vous ENGAGE, aussi bien vis-à-vis de votre nouveau compagnon, que vis-à-vis du refuge.
Nous souhaitons insister particulièrement sur deux clauses du contrat d’adoption :
– si vous souhaitez vous séparer de l’animal, pour quelque raison que ce soit, vous avez l’obligation de le ramener au refuge, et non de le déposer dans une autre association, de le donner au premier venu, ou tout simplement de l’abandonner dans la rue ;
– stérilisation et reproduction :
* pour les chiens : si ce dernier n’est pas castré/stérilisé, vous vous engagez à ne pas le faire reproduire ;
* pour les chats : si vous adoptez un chat non encore stérilisé : vous vous engagez à le faire au plus tard aux 6 mois de l’animal (ou le plus rapidement possible s’il est en âge d’être stérilisé). Cette clause n’est pas une option ou une possibilité, c’est une OBLIGATION. Que votre protégé sorte ou pas, sa stérilisation est obligatoire.
Si l’une des clauses du contrat n’est pas respectée, nous sommes en droit de reprendre l’animal.
Enfin, il est bon de rappeler également que lorsque nous vous confions un animal, les frais d’adoption sont une participation financière au fonctionnement du refuge, et sont ainsi considérés comme un don. Aussi, si vous décidez de vous séparer de votre animal après l’adoption et de nous le ramener, pour quelque raison que ce soit, les frais d’adoption ne sont pas remboursés.
Nous faisons le maximum pour nos protégés, nous les soignons, en prenons soin le temps qu’ils trouvent une famille. Si nous acceptons de vous le confier, nous comptons sur vous pour en prendre soin et pour respecter les engagements pris.
5 choses à savoir sur l’adoption d’un chien en refuge
Vous projetez d’agrandir votre famille en adoptant un compagnon à 4 pattes ? Si avoir un chien ou un chat de race vous est égal, pensez donc aux milliers d’animaux qui attendent une seconde chance derrière les barreaux des refuges.
En adoptant un chien abandonné, vous sauvez deux vies, celle de votre nouveau compagnon, mais aussi celle de celui qui viendra prendre sa place au refuge.
Malheureusement, le public n’est souvent pas assez renseigné au sujet de l’adoption en refuge. Comment se déroule-t-elle, combien coûte-t-elle, les animaux des refuges sont-ils en bonne santé et équilibrés ? Voici certaines choses à savoir sur l’adoption d’un animal en refuge.
1. Stop aux idées reçues !
Il persiste encore bien trop de préjugés au sujet des animaux des refuges, dont le seul défaut est d’avoir été abandonné ou de ne pas être né dans la douce chaleur d’un foyer. Mais rassurez-vous, non, les chiens et chats des refuges ne sont pas tous malades, mal-éduqués, agressifs, perturbés, traumatisés…
Non, tous les chiens des refuges n’ont pas été maltraités, nombre d’entre eux ont simplement été abandonnés parce qu’ils étaient devenus encombrants, trop chers à nourrir et entretenir.
Non, tous les chiens des refuges n’ont pas de graves problèmes de comportement les rendant imprévisibles. Et tous ne sont pas malades et infestés de puces ! Bénévoles et vétérinaires prennent soin de ses animaux qui sont tous vaccinés, stérilisés et identifiés avant d’être confiés à leurs nouvelles familles.
Les animaux des refuges ont simplement besoin d’attention et d’affection, parfois aussi d’un peu d’éducation, mais ils ne sont certainement pas des chiens et chats méchants, malades ou dégénérés !
(@Flickr – melchsedec)
2. Avant d’adopter
On ne le répétera jamais assez, adopter un animal est une vraie responsabilité qui engage pour de nombreuses années.
Si vous enisagez d’adopter un animal, assurez-vous d’en avoir les moyens, financiers d’abord mais pas seulement. Aurez-vous suffisamment de temps à lui consacrer ? Aura-t-il toujours sa place si des enfants viennent agrandir la famille ? Comment le faire garder pendant les vacances ? Tous les membres de la famille sont-ils d’accord pour accueillir un animal et prendre soin de lui ? Autant de questions que tout futur adoptant doit impérativement se poser avant de prendre une décision.
> Les bonnes questions à se poser avant d’adopter
On n’adopte pas un animal en refuge pour le ramener quelques jours ou semaines plus tard parce que l’on prend soudainement conscience qu’il demande du temps et de l’argent.
3. Prenez votre temps
Si vous êtes bel et bien décidé, prenez bien votre temps avant de choisir votre futur compagnon. Les bénévoles sont là pour vous aiguiller, vous guider vers un animal qui saura s’adapter à votre mode de vie. Si vous êtes plutôt patachon, les chiens les plus sportifs seront à éviter par exemple !
N’hésitez pas à vous renseigner sur le passé de l’animal. Car son comportement et l’éducation qu’il vous faudra lui fournir en dépendra. Venez rendre visite au chien ou au chat plusieurs fois pour faire plus ample connaissance et tester votre complicité.
@Flickr – Chris Perello
4. L’adoption en refuge, comment ça se passe ?
Lorsque vous vous rendrez au refuge pour adopter votre compagnon, il vous faudra venir avec plusieurs documents : votre carte d’identité, un justificatif de domicile et un justificatif de revenus.
Certains refuges pourront également vous demander de remplir un questionnaire et vous proposeront une visite de pré-adoption, l’occasion pour vous de poser toutes les questions qui vous passent par la tête !
Puis une fois la demande acceptée, vous signerez un contrat d’adoption. Il vous sera enfin demandé de régler les frais d’adoption, à savoir la vaccination, la stérilisation et l’identification de l’animal. Comptez environ 150 euros pour un chien, 200 euros pour un chiot et une centaine d’euros pour un chat.
5. Après l’adoption
Certaines associations viennent rendre visite à leurs anciens pensionnaires pour s’assurer que tout va pour le mieux dans leur nouvelle famille. Et celles qui ne le font pas seront bien sûr ravies d’avoir des nouvelles de leurs protégés. N’hésitez donc pas à envoyer lettres, photos et vidéos de la nouvelle vie de votre loulou.
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CHAT – CHATTE-CHATON
Toute personne adoptant un animal s’engage A RESPECTER quelques règles simples MAIS OBLIGATOIRES afin que tout se déroule pour le mieux:
1. L’adoptant qui aura communiqué de fausses informations (type de logement, situation familiale, conditions de vie de l’animal etc.) le jour de l’adoption, se verra retirer l’animal par la SPA.
2. L’adoptant est tenu de communiquer au refuge ses nouvelles coordonnées en cas de déménagement.
3. En aucun cas, l’adoptant ne devra donner l’animal qu’il aura adopté, ni le vendre ou l’abandonner dans la nature.
4. L’adoptant ne peut se séparer de l’animal sans l’accord de la SPA. Il devra le ramener au refuge qui le reprendra ou donnera son agrément pour un nouveau placement.
5. Si l’animal ne s’adaptait pas à vous, la SPA s’engage à vous le reprendre. Áucun échange n’est pratiqué, l’animal n’étant pas un PRODUIT DE CONSOMMATION. Aucun remboursement n’est possible. Néanmoins, un remboursement partiel, et ce dans la limite de 60% du montant total de l’adoption, et dans un délai de 15 jours après l’adoption, peut être envisagé selon l’animal qui a été placé. La SPA restant seule juge.
6. Un enquêteur de la SPA pourra, sur présentation de sa carte, venir voir l’animal. Si l’inspecteur juge que l’animal vit dans des conditions inadaptées à son bien-être et à sa santé, il pourra reprendre l’animal immédiatement et sans conditions, sous des pénalités légales susceptibles de frapper le contrevenant.
7. LA STÉRILISATION DES ANIMAUX EST OBLIGATOIRE. L’adoptant devra utiliser le bon qui lui a été remis à cet effet et faire pratiquer l’intervention.
8. Les animaux ne devront en aucun cas être détenus sur un balcon sans qu’ils puissent avoir accès à l’intérieur de l’appartement, ni être maintenus à l’attache en permanence.
La vie au refuge est différente de celle d’un élevage ou d’un particulier.
Nous nous efforçons, avec nos petits moyens, de faire le maximum pour placer nos chats et nos chiens dans les meilleures conditions.
Toutefois, l’animal peut déclarer chez vous, suite â un stress, à un changement d’alimentation ou à des difficultés d’adaptation, des maladies (coryza …). Nous ne pouvons assumer financièrement tous ces désagréments indéfiniment MAIS …
… Si l’animal tombe malade pendant les 10 jours suivant l’adoption, une visite vétérinaire gratuite, y compris les médicaments et soins est possible, sur présentation du bon d’adoption. Le refuge reste à votre disposition pour tout renseignement (adaptation, comportement, maladie …) tout au long de la vie de votre animal.
Tous nos animaux sont déparasités et vermifugés à leur arrivée. Ils sont ensuite isolés pour une période minimum d’une semaine, ceci afin d’éviter une éventuelle contamination (coryza, typhus, teigne …) ou pour » pallier » à tout problème (gale, abcès, tiques, puces …). Ce n’est qu’après cette « quarantaine » qu’une visite vétérinaire approfondie s’effectue et débouche sur une primo-vaccination.
Il sera de votre responsabilité de prendre le relais pour assurer le bien-être de votre compagnon.
Se séparer de son animal
Se séparer de son animal, quelle qu’en soit la raison, est un acte lourd de conséquence et doit donc être mûrement réfléchi.
Néanmoins, amener son animal dans un refuge SPA est une attitude beaucoup plus courageuse et responsable que de s’en débarrasser en le mettant à la rue. Les murs du refuge n’étant pas extensibles, nous essayerons donc d’accueillir votre chien au plus tôt dans la limite des places disponibles. Nous ne pouvons cependant pas vous garantir une prise en charge immédiate.Pour que nous puissions accueillir votre chien au mieux, le mettre rapidement à l’adoption et lui trouver le meilleur foyer possible, quelques conditions sont exigées si vous souhaitez nous confier votre animal.
AVANT D’ENMENER VOTRE CHIEN AU REFUGE :
- Veuillez nous contacter par email et/ou par téléphone :
[email protected] ou au 04 42 90 57 50
Nous ne pouvons pas accueillir de chiens sans RDV, dans la mesure où l’intégration d’un nouvel arrivant nécessite une organisation et une procédure bien précises.
- Si votre chien est tatoué ou pucé, veillez à bien vérifier que l’identification est à votre nom et que vous êtes en possession des papiers d’identification du chien.
En effet, le refuge ne pourra pas accueillir un chien dont l’identification est au nom d’une personne autre que celle qui l’amène au refuge (l’ancien propriétaire du chien par exemple), et ce, même si cette personne possède le chien depuis des mois ou des années.
Si le chien n’est pas à votre nom, plusieurs solutions sont possibles :
- Contacter l’ancien propriétaire pour qu’il fasse le nécessaire (signer la carte d’identification du chien et l’envoyer à l’Icad pour que le changement de propriétaire soit fait)
- Aller chez un vétérinaire pour réaliser une demande de duplicata de carte d’identification à votre nom (seuls les vétérinaires sont habilités à faire cette demande auprès de l’Icad)
- Nous vous demanderons si le chien est à jour de vaccination :
Pour qu’un chien soit à jour de vaccination, les derniers vaccins doivent avoir été réalisés il y a moins d’un an. Si ce n’est pas le cas, le chien n’est pas considéré comme vacciné.
Si vous avez perdu le carnet de vaccination du chien mais que votre vétérinaire a réalisé la vaccination il y a moins d’un an, vous pouvez lui demander une attestation de vaccination afin de démontrer que le chien est à jour de vaccins.
Nous vous demanderons, outre les papiers d’identification du chien et son carnet de santé, d’apporter avec vous votre pièce d’identité.
Les responsables de la SPA ont une tout autre version de l’affaire. » Pour nous, ce chien était comme abandonné, affirme Mona Helpman, la directrice. Depuis plusieurs semaines, nous n’avions plus de nouvelles de la famille. Normalement, on ne garde pas les chiens plus d’un mois. » Cela s’appelle la » fourrière sociale » : les chiens ou chats de personnes hospitalisées ou expulsées peuvent être accueillis au refuge pendant quinze jours (renouvelable une fois), le temps que les propriétaires trouvent une solution. La SPA demande une pension (40 F par jour pour le rotweiller) Sandrine a payé 1 200 F, soit un mois de garde. » L’assistante sociale qui suit la famille nous a contacté en novembre pour nous décrire leurs conditions d’hébergement provisoire et nous demander de ne pas leur redonner le chien, reprend la directrice. Ce que nous avons fait. Le couple nous a promis qu’il reviendrait chercher Sharp très vite, qu’un ami pourrait s’en occuper. » Ensuite, assure, M m e Helpman, plus rien. » Mi-décembre, nous avons contacté à plusieurs reprises la mère de Sandrine. Nous l’avons prévenue que nous allions mettre le chien à l’adoption. Elle nous a dit qu’elle transmettait le message, et c’est tout. » La mort du rotweiller n’était pas au programme. » On ne pique pas un animal de gaieté de coeur, souligne Mona Helpman, mais il était devenu dangereux pour son entourage. » La bête de cinquante kilos que Sandrine décrit comme » un gros nounours » sur lequel les enfants aimaient s’allonger n’a apparemment pas supporté la vie en cage. » Il a détruit un grillage, mordu un autre chien à qui on a dû poser des points de suture et menacé deux agents animaliers. On ne pouvait pas prendre le risque de le mettre à l’adoption, et on ne pouvait pas non plus le garder indéfiniment. Il s’était mis à déprimer, refusait de manger. J’ai essayé de lui apporter du gruyère, sans succès. » Sur les conseils du vétérinaire, la décision a été prise de l’euthanasier. Aux propriétaires peinés de la mort de Sharp, Mona Helpman réplique qu’ils auraient dû s’en soucier avant. » Ils nous auraient demandé d’attendre un peu, on l’aurait fait. Mais sans aucun signe de leur part, je n’avais pas le choix. J’ai déjà 270 chiens dans le refuge. » De leur côté, Sandrine et son compagnon attendent d’avoir suffisamment d’argent pour acheter un autre rotweiller.
Adoption chien à la SPA, des retours ?Choisir son chien
Bonjour, en effet je rejoins jador je pense qu’il préférable d’aller en spa pour le suivi, moi j’avais pris un chien d’un petit refuge de campagne car il se trouvait à côté de chez moi et j’y étais bénévole. J’ai pris la haut car ces chiens, bien qu’aimes, n’étaient jamais sortis, certains étaient restés en box près de 4 ans sans jamais avoir fait de sorties. Faute de moyen, les chiens ne voyaient jamais les vétérinaires, pas, vaccinés, pas castrés, les responsables finissaient par oublier depuis quand et pourquoi ils étaient là, on ne savait même pas quel âge ils avaient à l’adoption, ils mangeaient uniquement des croquettes bas de gamme données, résultat, des chiens en diarrhée constante. J’ai pris le chien le plus sympa du refuge, un vieux pépère, en me disant que je n’aurais pas de problème avec lui… Une éducatrice bénévole le pensait aussi parfait. A la maison, j’ai commencé à comprendre qu’ilétait un peu bizarre, plus comme au refuge. Finalement j’ai appris toute son histoire par hasard en l’emmenant chez un vétérinaire qui a pu retracer l’histoire du chien grâce à une puce que les responsables n’avaient pas vraiment pris la peine de creuser, et je crois que j’étais loin d’avoir pris le chien le plus facile. Abandonné, livre à lui même après le suicide d’un de ses maîtres , maltraité, 4 ans de box…. J’adore mon chien, je ne regretterai jamais mon geste, mais adopter un chien traumatisé, c’est pas rose tous les jours. Je le vois comme un défi et j’essaie d’offrir à ce vieux toutou une belle fin de vie, celle qu’il méritait et qu’il n’avait pas eu la chance d’avoir laissé, je ne suis pas certaine d’avoir envie d’en reprendre un ensuite vu l’investissement personnel que celui engage. Bref, adopter en refuge, c’est un super geste mais il faut prendre en compte le fait qu’ils ont vécu pas toujours facile, qu’on ne connaît pas toujours dans les détails, et c’est nettement moins simple qu’un chiot d’un bon élèvage. Maintenant, même en connaissance de cause, je ne me verrai pas adopter ailleurs qu’en refuge si je dois un jour reprendre un chien