Table des matières
- 7 meilleures races de chat hypoallergènes
- Un chat ou un chien hypoallergène?
- Y a-t-il des races de chats hypoallergéniques ?
- Quelles sont les races de chats hypoallergéniques ?
- Quelle est l’origine d’une allergie ?
- Comment se manifeste l’allergie au chat ?
- Des chats hypoallergéniques, vraiment?
- 1. Allergie aux chats : d’où vient-elle ?
- 2. Comment reconnaître une allergie aux chats ?
- 3. Traiter l’allergie au chat : est-ce possible ?
- 4. Qu’est-ce qu’un chat hypoallergénique ?
- 5. Astuces pour vivre avec un chat et des allergies
- 8 races de chats peu allergisantes
- Quel chat choisir si l’on est allergique ?
7 meilleures races de chat hypoallergènes
Alors qu’il n’existe pas de race 100% hypoallergénique, il y a des chats qui ne perdent pas ou peu de poils et squames par rapport à d’autres races. Celles-ci provoquent peu de réactions allergiques et ces races en font un choix judicieux pour ceux et celles qui habituellement ont de mauvaises réactions face aux animaux de companie. Nous vous recommendons de passer un peu de temps avec un chat de la race que vous souhaitez adopter avant de faire votre choix final, afin de vous assurer que cette race ne vous posera aucun problème, ni aux membres de votre famille. Voici notre classement des 7 meilleures races de chat hypoallergéniques et les raisons qui en font des gagnants pour les allergiques aux chats.
#1 – Sphynx
Un sphynx sans poil et son pelage hypoallergénique
Le sphynx est célèbre pour sa quasi absence de poil, ce qui lui donne une apparence unique mais nécessite également un soin particulier. Si vous êtes allergique, un sphynx peut être le chat parfait pour vous. Les protéines allergènes présentes dans les glandes salivaires du chat ne peuvent rester emprisonnées dans la fourrure d’un sphynx, car ils n’en ont pas.
#2 – Rex de Cornouailles
Un rex de Cornouailles avec un beau pelage tabby qui se promène dans l’herbe
La plupart des pelages de chat sont arrangés en 3 couches : le poil supérieur qui recouvre (de couverture), le poil isolant, et enfin le sous-poil duveteux. Le rex de Cornouailles est uniquement recouvert de la sous-couche de duvet, ce qui non seulement en fait un chat très doux mais signifie qu’il a moins de poils que les autres chats. Par conséquent, il perd beaucoup moins de poils et cause moins de réactions allergiques.
#3 – Devon Rex
Un jeune devon rex avec son pelage hypoallergénique
Le Devon rex partage le même type de pelage que le rex de Cornouailles, ne possédant uniquement que le duvet qui constitue le sous-poil de la majorité des chats. Cependant, le Devon rex a encore moins de poils que le rex de Cornouailles, et en perd donc également très peu. Comme le rex de Cornouailles, il est moins susceptible de provoquer des réactions allergiques.
#4 – Oriental
Un oriental shorthair noir avec un pelage hypoallergénique
L’oriental shorthair a un pelage court et fin, et en perd très peu. Pour de meilleurs résultats, il faut brosser régulièrement votre oriental. Cela l’aide en effet à le débarrasser des poils lâches et réduit encore plus la quantité qu’il perd.
#5 – Bleu russe
Un bleu russe au pelage hypoallergénique qui se nettoie
Le bleu russe n’a pas le pelage aux propriétés qui le rend hypoallergénique, mais il produit moins de Fel d 1, la protéine sécrétée par la peau féline et le pire ennemi de la plupart des personnes allergiques.
#6 – Balinais
Un tabby balinais et son pelage hypoallergénique
Les tendances hypoallergéniques du balinais suivent le même principe que celles du bleu russe : sa peau sécrète moins de Fel d 1 ce qui signifie qu’il a moins de chances de causer des réactions allergiques.
#7 – Sibérien
Un chat sibérien et son pelage hypoallergénique qui prend la pause
Cela risque d’en étonner plus d’un… Quand on regarde la fourrure longue et soyeuse du sibérien, on peut facilement penser que cette race est un cauchemar pour les personnes allergiques. Cependant, comme le bleu russe et le balinais, la peau du sibérien produit moins de Fel d 1 que la plupart des autres races, ce qui en fait un chat hypoallergénique.
Bonus – Bengal
Un bengal au pelage hypoallergénique
De nombreux éleveurs et détenteurs de chats affirment que le bengal a des propriétés hypoallergéniques. Même si on n’a aucune preuve qu’il produit moins de Fel d 1, le principal argument soutenant qu’il est moins allergène se base sur son pelage court ressemblant à de la fourrure et perdant moins de poils qu’un pelage de chat normal, ce qui réduit les risques de causer des réactions allergiques.
Il existe encore bien d’autres races de chats hypoallergéniques, et si vous en voulez encore, utilisez notre répertoire des races de chat pour trouver votre préféré.
Un chat ou un chien hypoallergène?
Quelques races de chat et de chiens se vantent d’être hypoallergènes : est-ce qu’il existe véritablement un chat et un chien qui ne suscite aucune réaction allergique chez les personnes indisposées?
LES RÉACTIONS ALLERGIQUES
Près de 10 % des gens sont allergiques aux chats. Un peu moins le sont aussi aux chiens. Les allergies sont causées par la sécrétion chez le chat d’une protéine appelée allergène Fel D1 qui se trouve dans son poil, ses pellicules et sa salive. Son inhalation par une personne allergique ou un contact avec sa peau, selon le seuil de tolérance, engendre des réactions classiques d’allergie, comme des yeux qui piquent, des plaques rougeâtres et de la toux. Les chiens produisent généralement moins de cette protéine, de sorte qu’une personne peut être très allergique aux chats et à peine aux chiens.
LES RACES HYPOALLERGÈNES
Toutes les races ne produisent pas cette protéine en même quantité. Certaines en secrètent moins, comme le Sphinx et le Shih Tzu, et d’autres en laissent simplement moins dans leur environnement, puisqu’ils ne perdent pas autant leurs poils ou qu’ils ne sont pas sujets aux pellicules. C’est le cas par exemple du caniche.
Voici les races de chats et de chiens considérés comme moins allergènes :
Chats
et Chiens nus du Mexique
Coton de Tulear
Irish Soft Coated Wheaten Terrier
Lhassa Apso
Schnauzer
et Shih Tzu
Mais attention : toutes les races sécrètent cette protéine allergène à un taux assez élevé selon une étude récente effectuée par des chercheurs de l’Hôpital Henry Ford. Du coup, une personne fortement allergique à la protéine sera indisposée, peu importe la race de l’animal. Il est aussi important de choisir sa race de chat ou de chien compte tenu de son tempérament et de ses besoins, et non de simplement se fier au look ou à son potentiel allergène!
En vérité, il existe maintenant UNE race de chat complètement hypoallergène qui ne produit pas cette protéine. Une compagnie de biotechnologie, Allerca, a découvert des chats qui secrétaient une version mutante et hypoallergène de la protéine; la firme s’occupe depuis de reproduire la race. Pour l’instant, la liste d’attente est longue pour adopter un de ces chats, et les animaux se vendent près de 5000 $!
VIVRE AVEC UN ANIMAL EN ÉTANT ALLERGIQUE
Parfois l’amour d’un animal est si important qu’on y tient, qu’on soit allergique ou pas! Heureusement, cohabiter avec un animal peut aider à développer une immunité et amoindrir les symptômes d’allergie. Toutefois, voici quelques conseils pour profiter d’un quotidien plus plaisant avec son animal :
– Nettoyer, nettoyer, nettoyer! Balayage et époussetage quotidien afin de minimiser la présence de poils et de peaux mortes dans la maison.
– Limiter l’accès aux lits et au sofa. Le poil s’y incruste, et il vaut mieux donner un peu de repos à son système en profitant de nuit sans contact avec des allergènes.
– Toiletter : en brossant votre chat ou votre chien quotidiennement, vous limitez la perte de poils ici et là et la quantité d’allergènes dans votre maison.
– Ventiler : quand la température le permet, ventilez votre maison pour faire place à de l’air propre sans allergène.
– Limiter les contacts : une vraie torture quand on aime les animaux! Au moins, il faut veiller à ce que notre animal ne nous lèche pas ou ne se frotte pas trop, surtout au niveau du visage. Et on se lave les mains après les caresses.
Êtes-vous allergiques?
Sources
Chats vraiment hypoallergènes : http://www.allerca.com/
15 Hypoallergenic Dogs and Cats : http://www.health.com/health/gallery/0,,20307349,00.html
Y a-t-il des races de chats hypoallergéniques ?
L’allergie au chat est assez fréquente, et représente souvent une difficulté pour le propriétaire de chat. Tous les chats peuvent potentiellement provoquer des réactions, mais l’intensité est variable en fonction des chats, et même des races : quelles sont les races de chats hypoallergéniques ? Peut-on vraiment parler de races hypoallergéniques ?
Au sommaire de cet article :
- Quelles sont les races de chats hypoallergéniques ?
- Quelle est l’origine d’une allergie ?
- Comment se manifeste l’allergie au chat ?
Le chat est parfois à l’origine de réactions allergiques impressionnantes chez l’humain. Toutes les personnes n’y sont évidemment pas sensibles de la même manière, et ne réagissent également pas de manière identique à tous les chats.
Quelles sont les races de chats hypoallergéniques ?
L’une des solutions est de vivre avec un chat qui lui-même produit assez peu les protéines responsables de l’allergie. Il existe des races qui sont » naturellement » hypoallergéniques (disons plutôt que c’est un effet secondaire de leur sélection génétique), d’autres sont mêmes élevées avec ce critère de sélection.
Voici les races les plus réputées pour être hypoallergéniques :
- Sibérien : ce chat au poil long et doux est réputé pour ses propriétés hypoallergéniques.
- Balinais : le balinais est la deuxième race très connue pour ses vertus hypoallergéniques. C’est un chat assez familier de l’humain, très affectueux.
D’autres races ont le poil potentiellement moins allergène, la liste n’est d’ailleurs pas exhaustive et cela dépend énormément des individus :
- Bleu Russe : chat ou poil gris/bleu brillant, il est d’un tempérament plutôt calme et solitaire.
- Devon Rex : son pelage court est facile à entretenir, mais c’est un chat qui a besoin de beaucoup d’activité.
- Cornish Rex : assez proche de son cousin Devon, le Cornish a également besoin d’espace et d’activité.
- Bengal : ce chat rustique a un tempérament très actif, avec de hauts besoins en attention et en activité.
Attention cependant, ces chats produisent moins de protéines allergènes, mais ils ne sont pas 100% hypoallergéniques ! Il y a une forte variabilité d’un individu à l’autre, et très peu d’éleveurs testent la production d’allergènes par leurs chats.
Concrètement, nous ne disposons pas encore de preuves scientifiques solides de races réellement hypoallergéniques (que ce soit chez le chat ou le chien, d’ailleurs). (1,2) Il faut voir ces races comme des chats ayant un potentiel allergène moindre, mais surtout pas comme une solution miracle qui marche systématiquement pour éviter une allergie.
Gardez donc à l’esprit que même avec un chat dit « hypoallergénique », il faudra sans doute gérer l’allergie au quotidien. L’intérêt de ces races est d’avoir moins de complications, des crises moins fréquentes, voir pour les allergies légères, une tolérance quasi normale au chat. Pour le plaisir de vivre en présence d’un félin, cela vaut le coup d’essayer !
Quelle est l’origine d’une allergie ?
Lorsqu’on souffre d’une allergie aux chats, il peut être intéressant de comprendre d’où elle vient. On entend un peu de tout sur ce sujet : l’allergie serait tantôt due aux poils de chats, à la poussière ou à la salive. Mais qu’en est-il vraiment ?
Les organismes vivants dont nous faisons partie disposent d’un système immunitaire, dont l’une des clés de voute est l’anticorps. Cette protéine, appelée immunoglobuline, a la capacité de reconnaître et se lier à des séquences particulières : avec l’entrainement des globules blancs qui les produisent, les lymphocytes, notre corps est capable de distinguer ce qui est de l’ordre du » soi « , et tout ce qui est étranger au corps.
Or, il y a différents niveaux de réponse en fonction de ce que le système immunitaire reconnait. On parle d’allergie lors d’une réaction anormalement élevée du système immunitaire, soit parce que l’intensité est exagérée, soit parce qu’il n’est pas censé réagir face à cet élément. Il s’agit d’une hypersensibilité.
Souvent, les deux effets se combinent : l’œdème de Quincke, par exemple, peut être le résultat d’une allergie. Mais l’importance de la réaction peut être très variable : à l’opposé, une discrète inflammation locale peut être le seul signe d’hypersensibilité.
L’allergie peut se déclarer dès la naissance, ou plus tard dans la vie. Elle peut évoluer dans le temps, en s’aggravant, ou au contraire dans le cas d’une désensibilisation, en s’améliorant. Il n’est pas rare d’être allergique à plusieurs éléments, et c’est l’effet combiné de l’exposition à ces différents éléments qui déclenche les symptômes.
Dans le cas de l’allergie au chat, le corps sur-réagit à des protéines produites par le chat. Nous en connaissons au moins deux : la protéine Fel d1 sécrétée dans le sébum de la peau, et la protéine Fel d4 présente dans la salive. Dans les deux cas, ces protéines se retrouvent sur les poils, et donc potentiellement partout dans l’environnement du chat.
Comment se manifeste l’allergie au chat ?
Les personnes allergiques au chat peuvent donc le découvrir en vivant avec un chat, bien tard dans leur vie. Mais elles peuvent également y être allergiques depuis la plus tendre enfance, ce qui en général leur interdit d’approcher tout félin sous peine de le sentir passer !
La réaction est due au système immunitaire : une allergie est une hyper-réaction du corps face à un élément extérieur qui ne devrait pas provoquer une telle réaction.
L’importance de la réaction peut être très variable également. Cela commence avec les voies respiratoires qui s’encombrent dans un environnement exposé au chat. A l’opposé, la personne très allergique ne peut vraiment plus supporter la présence du chat, ou l’environnement dans lequel il évolue (même sans le chat) sans présenter des symptômes.
Souvent, les phénomènes allergiques se combinent entre eux : il est rare de n’être sensible qu’à un allergène… ce qui provoque les symptômes peut être le cumul de l’exposition à plusieurs allergènes : poussières, acariens, pollens… en plus des protéines produites par le chat. Ainsi, certaines personnes ne manifestent leur allergie que dans certains contextes.
On a donc des degrés de tolérance au chat assez variables en ce qui concerne cette allergie, et il faut savoir s’adapter en fonction de ces différences. Pour certains, la vie avec un félin n’est juste pas envisageable, mais pour beaucoup, il peut y avoir des intermédiaires envisageables.
L’une des meilleures façons de prévenir l’allergie est à priori de vivre en contact avec l’animal au cours de sa première année de vie (3). A défaut, le fait de diminuer les potentiels allergènes dans nos foyers est la meilleure approche (4). Dans tous les cas, les phénomènes allergiques semblent en augmentation ces dernières années, et cela représente un problème de santé publique majeur.
Dr Stéphane Tardif
Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz
A lire aussi : Combien de temps mon chien peut-il rester seul ?
Bibliographie :
Des chats hypoallergéniques, vraiment?
Avoir un chat comme animal de compagnie est monnaie courante en Suisse. Ces petits félins seraient un peu plus de 1,6 million répartis dans 28% des ménages selon une estimation de la Société pour l’alimentation des animaux familiers. Mais les chats sont également une source de réactions allergiques pour 4% des adultes.
Lire aussi: La langue des chats, merveille de mécanique des fluides
Pour ces personnes, des éleveurs proposent des races de chats dits hypoallergéniques qui produiraient naturellement moins d’allergènes. Dans cette catégorie, on trouve le Bleu russe, le Balinais ou le Sibérien. Rien que pour cette dernière race, on compte une vingtaine d’élevages en Suisse romande. Plus que sa longue fourrure ou son caractère accommodant, c’est sa qualité hypoallergénique qui attire les acheteurs. « La moitié de mes clients recherchent un Sibérien pour cette raison », indique Francesca De Simone, éleveuse à Bretonnières dans le canton de Vaud.
Pas les poils, mais la salive
La substance allergène principale du chat est la protéine Fel d 1, naturellement produite par ses glandes salivaires et lacrymales. « Comme c’est un animal qui se lèche pour la toilette, l’allergène va être répandu sur l’entier de son pelage », explique Marie Müller, vétérinaire à l’Association suisse pour la médecine des petits animaux. Lorsque les poils tombent, les allergènes sont alors libérés dans l’air et peuvent entrer en contact avec nos voies respiratoires. Chez une personne sensible, ce contact peut provoquer rhumes, éternuements, inflammation de la conjonctive de l’œil, voire un asthme.
Un chat hypoallergénique, ça n’existe pas
Un chat peut-il vraiment être hypoallergénique? Les experts contactés sont partagés. Pour François Spertini, médecin responsable du Service d’immunologie et d’allergie du Centre hospitalier universitaire vaudois à Lausanne, « un chat hypoallergénique, ça n’existe pas. Le pire, ce sont les animaux soi-disant mutés dépourvus d’allergènes, vendus pour des sommes élevées sur internet. Une vraie arnaque. »
L’Association suisse pour la médecine des petits animaux estime qu’il n’y a pas de preuves scientifiques sur la question. Elle dément également l’idée faussement répandue que la production d’allergènes est liée au cycle hormonal de l’animal: « Que ce soit des mâles ou des femelles, castrés ou non, ils produisent tout autant d’allergènes. »
Une quantité moindre d’allergène
Selon Thomas Harr, médecin responsable de l’Unité d’allergologie des Hôpitaux universitaires de Genève, la production de protéine Fel d 1 est effectivement diminuée chez certaines races comme le Sibérien. Pour autant, si la quantité d’allergène est moindre, elle suffit à provoquer des réactions chez certaines personnes allergiques. Roxane Guillod du Centre d’allergie suisse Aha! ajoute: « Les quantités d’allergènes sont différentes selon les races de chats, mais peu importe la race, nous recommandons à une personne allergique aux chats d’en éviter le plus possible le contact et de ne pas en adopter. »
Désensibilisation forcée
Quoi qu’il en soit, tous les éleveurs contactés proposent à leurs clients de venir tester au préalable leur réaction allergique au contact des chats. « Après un achat, presque tous les allergiques ont des réactions les 15 premiers jours après l’arrivée de leur chaton, indique Michèle Furrer, éleveuse à Villars-Sainte-Croix. Ensuite, les symptômes disparaissent. » Un phénomène de tolérance spontanée souvent observé chez les allergiques aux chats, constate l’allergologue François Spertini: « Progressivement, les symptômes s’atténuent et en fin de compte, ils peuvent disparaître complètement. »
C’est ce principe qui est utilisé dans la désensibilisation, traitement qui consiste à administrer des doses croissantes d’allergènes au patient. A long terme, son système immunitaire tolère la molécule. « Le traitement fonctionne bien, mais le patient doit être conscient qu’il dure au moins trois ans, ce qui demande un investissement conséquent », poursuit-il.
Une solution alternative pour réduire ses allergies, laver son chat avec du shampooing pour animal. « L’efficacité de la technique a été démontrée, mais l’opération doit être répétée très régulièrement et il faut habituer son animal très jeune à ce traitement pour le rendre plus facile à exécuter », explique la vétérinaire Marie Müller. Autre piste, le vaccin pour chats baptisé Hypocat qui permettrait de les rendre hypoallergéniques en diminuant leur production d’allergène. Elaboré par des chercheurs de l’Université de Zurich, ce vaccin novateur est encore en cours de développement.
L’allergie aux chats est celle qui touche le plus de Français après les acariens et le pollen. Mais cela n’empêche pas le chat d’être l’animal de compagnie préféré des français.
Si vous faites partie des un français sur dix qui souffrent de réactions allergiques en présence d’un chat, il existe des solutions pour réduire la gêne et tout de même profiter de leur compagnie.
Retrouvez tous nos conseils pour comprendre d’où vient l’allergie aux chats, comment la traiter et comment choisir un chat « hypoallergénique ».
1. Allergie aux chats : d’où vient-elle ?
L’allergie aux chats peut être causée par sept allergènes différents. Parmi eux, les deux allergènes les plus communs sont la protéine Fel d 1 et la protéine Fel D4.
La protéine Fel D1 est la source d’allergie la plus commune et elle est sécrétée par les glandes sébacées de la peau mais aussi les glandes salivaires, lacrymales et péri anales.
La protéine Fel D4 se retrouve, elle, dans la salive du chat.
Il est donc relativement rare d’être allergique aux poils du chat. Cependant, la salive du chat se répand sur tous ses poils lorsqu’il fait sa toilette, c’est pourquoi les personnes allergiques peuvent avoir des réactions même sans entrer directement en contact avec l’animal.
2. Comment reconnaître une allergie aux chats ?
Une allergie aux chats peut déclencher une variété de réactions plus ou moins graves en fonction de l’importance de la pathologie, de la durée d’exposition aux allergène et de leur quantité.
Les symptômes sont les suivants :
- Toux, gêne pour respirer
- Eternuements
- Démangeaisons, réactions cutanées de type eczéma
- Rhinite allergique
- Conjonctivite
- Asthme
- En cas d’allergie sévère, des troubles respiratoires graves peuvent se déclencher.
3. Traiter l’allergie au chat : est-ce possible ?
Afin de traiter au mieux une allergie aux chat, il est important de déterminer tout d’abord à quelle protéine le corps réagit et quelle est la gravité de ces réactions.
Il est actuellement très difficile de traiter ce type d’allergie. Les réactions allergiques peuvent être réduites à l’aide de médicaments tels que les antihistaminiques et les corticoïdes.
Cependant il ne traitent pas l’allergie en elle-même. En fonction du type d’allergie, il est possible d’envisager une désensibilisation auprès d’un allergologue. C’est un traitement très long et qui n’est que rarement efficace au point de supprimer l’allergie.
Malgré tout, il existe des astuce pour rendre la vie avec un chat et une allergie plus facile. Certaines races de chats notamment sont dites hypoallergènes.
4. Qu’est-ce qu’un chat hypoallergénique ?
Contrairement aux idées reçues, le terme de chat hypoallergénique ne signifie pas « chat non allergisant » mais simplement que l’animal est moins allergène.
Si le chat sans allergène n’existe pas, il existe cependant des races de chats qui produisent de la protéine Fel D1 en faible quantité ou d’autres sans poils, sans sous-poil ou qui ne muent pas. Ces derniers permettent d’éviter que les allergènes se répandent dans tout le foyer.
Il peut être difficile de trouver un chat qui produit peu de Fel D1 car les taux varient d’un chat à l’autre au sein d’une même portée. De plus, les tests pour mesurer ce taux ne sont produit que par un seul laboratoire au monde, « Indoor Biotechnologies ».
Si vous souhaitez malgré tout adopter un chat « hypoallergénique », voici les races les plus conseillées : le Korat, le Balinais, le Sphynx, le Devon Rex, le Sibérien, le Cornish Rex, le Savannah, le Bleu Russe et le Bengal.
5. Astuces pour vivre avec un chat et des allergies
Une fois votre chat non allergisant installé dans votre foyer, il existe quelques astuces pour éviter au mieux de développer les symptômes de l’allergie.
Tout d’abord, si vous ne vivez pas seul.e, il serait idéal qu’une autre personne que vous se charge de brosser régulièrement votre animal de compagnie (s’il est poilu), de lui nettoyer les yeux ainsi que sa litière.
Interdire à votre chat l’accès à une pièce de la maison, comme la chambre, peut vous permettre d’avoir un espace dans lequel vous n’êtes pas exposé aux allergènes. Attention toutefois à ne pas y accumuler des vêtements ou un tapis.
8 races de chats peu allergisantes
Non, adopter un matou alors qu’on est allergique aux poils de chats n’est pas forcément incompatible ! Il existe des races de chats peu allergisantes.
Après les acariens et les graminées, les chats sont la troisième cause d’allergie la plus importante. Un Français sur dix en souffre, mais cela signifie pas que un Français sur dix se prive de la douce et apaisante présence d’un matou. Parce que être allergique aux chats et avoir un félin à la maison, c’est possible !
Outre des traitements, malheureusement souvent longs et contraignants, il existe des races de chats moins allergisantes que les autres, comme le Sibérien par exemple, et plusieurs autres races que nous vous invitons à découvrir en images.
Quel chat choisir si l’on est allergique ?
Les chats dépourvus de poils ou au pelage court provoquent eux aussi des allergies, car ils produisent comme les autres de la felD 1, la protéine contenue dans la salive, les peaux mortes et l’urine des félins, et qui est à l’origine de la grande majorité des réactions allergiques au chat. Mais puisqu’ils ne disséminent pas des poils partout dans la maison, ils répandent aussi moins d’allergènes.
Il est aussi bon de savoir que les chats mâles entiers produisent plus de FelD 1 que les femelles et les mâles castrés.
Bien sûr, certains sont plus sensibles que d’autres et ne réagissent pas de la même façon. Et au sein d’une même portée, un chat peut s’avérer plus allergène qu’un autre. Il est donc vivement recommandé, lorsqu’on est allergique, de faire un test de quelques jours avant d’adopter un félin pour s’assurer que la cohabitation sera possible.
Avoir un chat quand on est allergique, c’est aussi accepter de devoir passer très souvent l’aspirateur, ainsi que de donner des bains réguliers à son chat pour éliminer la protéine là où elle sécrétée.
Découvrez dans ce diaporama les races de chats les moins allergisantes :