Table des matières
- A quel âge adopter un chaton ?
- La primo-vaccination du chaton : à quel âge ? Quels vaccins ?
- Qu’est-ce que la primo-vaccination ?
- Quand effectuer les premiers vaccins ?
- Quels vaccins faut-il effectuer ?
- Du nouveau sur l’âge de sevrage des chatons
- Adoption d’un chat ou d’un chaton : combien cela coûte t-il ?
- À quel âge adopter un chat ou un chaton ?
- Adopter un chat ou un chaton : l’âge idéal
- Comment bien choisir un chat ou chaton qu’on adopte ?
A quel âge adopter un chaton ?
Voilà une question qui revient régulièrement et qui mérite qu’on s’y arrête :
A quel âge peut-on adopter un chaton ?
La plupart des particuliers qui distribuent leurs chatons et sont très pressés de les voir partir vous diront qu’ils peuvent quitter leur mère dès la fin du sevrage alimentaire. C’est une erreur ou un mensonge qui peuvent être lourds de conséquences.
D’une part, le sevrage alimentaire et le passage progressif d’une alimentation lactée à une alimentation solide a lieu, en général, entre la 5ème et la 6ème semaine et il est illégal en France de céder un chaton avant ses 8 semaines.
D’autre part, ce n’est pas parce que le chaton n’a plus besoin de tèter sa mère qu’il n’a plus besoin d’elle du tout.
Après les premières semaines consacrées à leur construction physique pendant lesquelles la chatte donne les bases de l’éducation à ses petits, vient une période d’apprentissage et de sociabilisation absolument indispensable. Cette période d’apprentissage « social » se termine en général entre la 10ème et la 12ème semaine.
Pendant 2 à 4 semaines, le chaton va se confronter à sa fratrie au cours de jeux assez violents qui miment l’aguet, la poursuite, la chasse, la lutte avec la proie, etc…
Ces jeux sont quelquefois inquiétants (*) pour les personnes qui n’en ont jamais observés car, même s’ils ne se blessent pas vraiment, il arrive que les chatons couinent et s’infligent clairement des douleurs. Cependant, il ne faut pas oublier que, malgré leurs petites bouilles rondes, leurs petites queues pointues, leurs maladresses, ils sont des prédateurs en devenir, équipés dès le départ de leur vie pour être des tueurs dont la survie dépendra de leur aptitude à piéger et à donner la mort.
Peu importe que vous ayez décidé de pourvoir à son alimentation, la nature l’ignore et l’aura doté de tout ce qui lui est nécessaire pour subvenir à ses besoins.
Durant la période d’apprentissage social, le chaton va donc apprendre les codes qui lui permettront de communiquer avec les autres chats comme avec les humains, il va comprendre que les griffes et les dents c’est douloureux, il va apprendre à différencier le jeu de l’agression et à retenir ses coups. Il va apprendre aussi à se passer de sa mère et faire disparaitre ses réflexes de chaton.
Si un grand nombre de propriétaires de chats trouve attendrissant que leur chat adulte vienne leur tèter le lobe de l’oreille parce qu’il a été séparé un peu tôt de sa maman, je ne connais personne qui s’émerveille en recevant le coup de patte toutes griffes sorties d’un chat qui ne comprend même pas qu’il aurait dû les rétracter.
Quand on récupère un chaton orphelin pour lui éviter un sort funeste, l’idéal est de le confier immédiatement aux bons soins d’un chat adulte sociable qui fera son éducation car il n’est pas indispensable que ce soit sa mère. D’ailleurs, la tribu velue prend régulièrement en charge l’éducation de chatons récupérés par des associations.
Si l’on n’a pas de chat adulte sous la main, il va falloir faire le travail soit-même et vous pouvez me croire si je vous affirme que nous ne serons jamais aussi compétents qu’un chat ou un chatte en matière d’éducation de chaton.
Donc, en bref, quand on adopte un chaton et qu’il est possible de le laisser grandir un peu avec sa mère et sa fratrie, l’idéal est d’attendre qu’il ait 3 mois.
(*) Pour ceux qui s’inquiètent lors de bagarres entre leurs chatons ou entre un chaton et un chat plus âgé, qui s’interrogent sur le danger et le risque de blessure et sont persuadés que les chats se font « vraiment » mal, voici à quoi ressemblaient les jeux entre Panda (notre chatte) et O’Neil (venu parfaire son éducation) :
Une seule règle : si aucun des deux n’est blessé au sang ni ne se terre dans un coin en refusant d’aller au contact, tout va bien et on évite à tout prix de s’en mêler, on ne ferait que semer la confusion.
La primo-vaccination du chaton : à quel âge ? Quels vaccins ?
Vous venez d’adopter un petit chaton et vous vous demandez quand effectuer ses premiers vaccins et contre quelles maladies. Lors de la première consultation, votre vétérinaire sera à même de vous renseigner sur les injections à faire en fonction de son mode de vie et de son environnement.
Qu’est-ce que la primo-vaccination ?
On appelle primo-vaccination la première série de vaccins contre les principales maladies virales et bactériennes du chat, à renouveler obligatoirement lors d’un rappel 3 à 5 semaines plus tard. Cette double injection est nécessaire seulement la première année, puis le rappel vaccinal sera à effectuer une fois par an durant toute la vie du chat. La première visite chez le vétérinaire permettra de vérifier que tout va bien et de faire identifier le chaton par puce électronique. Le carnet de santé et les papiers vous identifiant comme propriétaire vous seront alors fournis. La vermifugation et éventuellement un traitement antiparasitaire si votre chat n’a pas encore été traité vous seront proposés.
Quand effectuer les premiers vaccins ?
La primo-vaccination doit être envisagée à partir de 2 mois environ, car à cet âge le chaton n’est plus protégé par les anticorps de sa mère. Il est recommandé de ne pas le laisser sortir avant que les vaccins ne soient totalement effectifs, c’est-à-dire pas avant la deuxième injection généralement pratiquée un mois plus tard. Notez bien que votre chaton ne sera pas immunisé sans ce rappel !
Quels vaccins faut-il effectuer ?
C’est le vétérinaire qui décidera des vaccins à effectuer en fonction du mode de vie du chaton et de son environnement. Cela dépend de deux facteurs principaux, à savoir si vous comptez laisser sortir votre chat et si vous avez d’autres animaux. Les vaccins normalement pratiqués sont :
- le coryza : cette maladie bactérienne est extrêmement contagieuse, d’où la nécessité de faire vacciner votre animal s’il est en contact avec d’autres chats ou risque d’en rencontrer dehors.
- le typhus : très contagieuse en raison de la résistance du virus dans l’environnement, cette maladie qui s’attaque au système immunitaire peut s’avérer mortelle pour les jeunes chatons.
- la leucose (leucémie féline) : cette maladie virale se transmet par les sécrétions mais aussi de la mère au chaton. Tous les chats peuvent être porteurs du virus même sans symptômes.
- la rage féline : transmissible à l’homme, la rage est considérée comme un risque sanitaire et le vaccin est donc obligatoire si vous comptez voyager hors des frontières avec votre chat.
En plus de ces 3 vaccins principaux (la vaccination antirabique étant facultative si vous restez en France), des vaccins supplémentaires pourront vous être proposés surtout si votre chat est destiné à sortir et/ou entrer en contact avec d’autres félins (pension, expositions…) ou d’autres animaux. En effet, même si la plupart des maladies ne sont pas transmissibles entre espèces, il existe toujours un risque que votre chien (par exemple) ramène un virus de l’extérieur. De plus, vous pouvez vous aussi sans le savoir vous trouver porteur de maladies sous vos chaussures ou sur vos vêtements…
Les injections complémentaires disponibles protègent le chat contre :
- la chlamydiose, particulièrement recommandé dans les foyers comportant plusieurs chats ; elle touche plus souvent les jeunes chats fragilisés et comporte un risque de rechute élevé.
- la péritonite infectieuse féline (PIF), transmissible par les selles et souvent fatale : fortement préconisé en cas de cohabitation surtout si les chats se partagent la même litière.
Du nouveau sur l’âge de sevrage des chatons
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, tout le monde s’entendait pour dire que l’âge de séparation des chatons avec leur mère était de 8 semaines. Ainsi donc, on pouvait adopter un chaton dès l’âge de 2 mois ! Du nouveau ? Eh bien oui ! Il semble maintenant que l’âge de séparation aurait avantage à être retardé vers 14 semaines, soit à 3 ½ mois d’âge.
C’est du moins le constat d’une vaste étude réalisée au département de biosciences vétérinaire de l’université d’Helsinki et publiée dans le populaire magazine Nature (nature.com). Les chercheurs ont étudié pas moins de 5726 chats domestiques, provenant de 40 races différentes et vivant dans un milieu familial à l’aide d’un questionnaire envoyé aux propriétaires.
Agressivité
Les résultats semblent démontrer que les chatons séparés avant l’âge de huit semaines auraient tendance à exprimer, à l’âge adulte, plus de comportements agressifs envers les membres de la famille que ceux séparés plus tard de leur mère. Par contre, ceux-ci ne seraient pas nécessairement plus peureux. L’âge de séparation avec la mère et la fratrie n’influencerait pas la tendance à s’approcher d’un étranger, mais un chaton séparé de façon précoce aurait un risque plus élevé de l’agresser.
Comportements stéréotypés
Selon l’étude, les chatons séparés plus tard, soit après la 14e semaine, présenteraient moins de risque de développer des comportements stéréotypés tels que le fait de se lécher excessivement et de téter ou de sucer de la laine de façon répétée. Ces chats sevrés tardivement auraient aussi tendance à avoir moins peur des nouveaux objets dans leur environnement et développeraient moins des problèmes de comportements.
Chats et propriétaires plus heureux
Les problèmes de comportement des chats sont fréquents et sont souvent la source d’abandon ou d’euthanasie. Comment augmenter le bien-être des chats en général et diminuer les problèmes de comportement rapportés ? Peut-être que le sevrage plus tardif des chatons serait effectivement une solution facile et toute simple ! Après tout, en observant les comportements des chatons » sauvages « , on se rend compte que ceux-ci ont tendance à rester avec leur mère et leur fratrie jusqu’à l’âge de 4 mois, bien qu’ils soient sevrés du lait maternel plus tôt. Déjà, plusieurs comportementalistes et éleveurs pensent que le sevrage tardif devrait faire partie des nouvelles mœurs avec les chatons, dans la mesure du possible, bien sûr.
Adopter en refuge ?
Donc, il vaudrait peut-être mieux d’adopter un chaton plus tardivement (vers l’âge de 3 ½ mois) qu’on le faisait traditionnellement. Sachant cela, devons-nous paniquer et ne pas adopter un chat de refuge lorsqu’on ne connaît pas vraiment son historique et qu’on ne sait pas s’il a été sevré suffisamment tardivement ? Absolument pas ! Daniel Filion, Éduchateur bien connu des médias (www.éduchateur.com), est d’avis que non : » Vous ne devriez pas avoir peur. Dans cette étude, on parle de “risques” accrus et non de certitude absolue. » De plus, Daniel Filion nous fait remarquer que les chats de refuges vont souvent grandir avec des chats adultes, en colonie. Ceci va donc pallier, en partie, l’éducation de la mère. Ces chats vont aussi apprendre à se réguler eux-mêmes, au niveau de l’agressivité, afin d’obtenir de la nourriture ou d’autres ressources.
Mon coup de cœur vétérinaire
Photo courtoisie
Minou
Minou est une femelle de 3 ans. Elle est un peu réservée et timide. Elle aura besoin de temps et de douceur pour prendre confiance en l’humain. Une famille douce et calme pourra lui redonner cette confiance. Elle adore recevoir des gratouilles sous le menton ! Nous lui conseillons une famille sans chien et avec des enfants plus âgés. Elle est en santé et est vaccinée, vermifugée, micropucée et stérilisée. Venez la visiter du lundi au mercredi de 12 h à 16 h, du jeudi au vendredi de 12 h à 19 h et du samedi au dimanche de 11 h à 16 h. Pour nous joindre, vous pouvez appeler au 450 655-2525 ou venir nous voir au 1470, rue de Coulomb à Boucherville.
Les sites de petites annonces peuvent aussi vous permettre de trouver des chats à adopter près de chez vous. Enfin, vous pouvez aussi demander conseil à un vétérinaire proche de chez vous, qui très souvent pourra vous mettre en contact avec des maîtres ayant des chatons à donner.
Adoption d’un chat ou d’un chaton : combien cela coûte t-il ?
Si vous adoptez un chat issu d’un refuge, il aura fait sa première visite chez le vétérinaire, il sera identifié (tatouage ou puce), vacciné, dépisté au niveau de certaines maladies (FIV/FELV) et stérilisé….
Voilà pourquoi les refuges demandent une participation de 150 euros en moyenne pour couvrir le coût de ces actes vétérinaires.
Si vous passez par un particulier, dans la plupart des cas, vous ne paierez pas votre chaton, mais vous devrez vous charger de l’identification, des premiers vaccins, des dépistages et de la stérilisation. Des premiers frais médicaux qui peuvent s’élever à plus de 300 euros.
Enfin, n’oubliez pas qu’avant d’accueillir votre chaton ou votre chat à la maison, vous devrez prendre quelques dispositions et organiser son arrivée.
Achat de gamelle, aménagement de ses espaces de repos, de propreté, de repas, de jeu, choix de son alimentation… Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire nos articles spécifiques chaton.
À quel âge adopter un chat ou un chaton ?
Adopter un chat, c’est débuter une merveilleuse aventure aux côtés d’un animal malicieux, facétieux et parfois mystérieux. L’âge et le comportement de l’animal sont des facteurs à considérer au moment de l’achat ou de l’adoption : ils conditionnent votre future cohabitation. À quel âge adopter un chat ou un chaton ? On vous dit tout !
Adopter un chat
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Adopter un chat ou un chaton : l’âge idéal
Deux possibilités s’offrent à vous. Soit vous décidez d’adopter un chaton, soit d’emblée un animal adulte. Si pour l’un tout est à apprendre et à construire, pour l’autre, des habitudes de vie ont déjà été prises chez les précédents propriétaires, et ce ne sont pas forcément les meilleures !
Adoption d’un chaton
L’adoption d’un chaton ne devrait jamais se faire avant l’âge de 8 semaines. C’est un minimum. Il est en effet indispensable pour le chaton de rester aux côtés de sa mère pour acquérir l’apprentissage nécessaire à la cohabitation avec d’autres congénères et membres d’autres espèces ou à la propreté. C’est la chatte qui éduque ses petits et leur fait découvrir les zones de leur territoire (alimentation, élimination). L’adopter plus jeune suppose que vous devrez vous substituer au rôle de sa mère et ce n’est pas recommandé.
Éducation chaton
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Adoption d’un chat adulte
Le chat adulte adopté, lui, a déjà acquis toutes ces notions. Si l’apprentissage n’a pas été correctement réalisé (séparation précoce de la mère, déficit d’éducation chez les propriétaires précédents, etc.), il sera difficile de corriger à un âge plus avancé des troubles de comportement, comme des problèmes de griffades, morsures ou encore de malpropreté. Ce constat n’est cependant pas systématique et le nombre d’exemples d’adoptions réussies de félins adultes en est un bel exemple.
Cohabitation du chat
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Comment bien choisir un chat ou chaton qu’on adopte ?
Si l’adoption d’un animal de compagnie est souvent le résultat d’un coup de cœur pour la couleur de ses yeux, de son pelage ou encore parce qu’il est le premier de la portée à venir se faire caresser, il est toutefois préférable d’être également attentif à quelques comportements de l’animal pour aiguiller son choix. Ces observations n’ont qu’une valeur indicative sur le futur tempérament du chat et ne sont en aucun cas des garanties absolues.
Au sein d’une portée, privilégiez bien entendu les chatons vous paraissant les plus éveillés, explorant leur territoire et venant spontanément à votre rencontre. S’ils se laissent facilement caresser, prendre en mains, c’est certainement le signe que la sociabilisation avec l’être humain est déjà bien établie. Faites le test de prendre le chaton par la peau du cou. S’il se recroqueville, c’est bon signe ! S’il se contorsionne, toutes griffes dehors, évitez de porter votre choix sur lui.
En ce qui concerne les chats adultes, là aussi, privilégiez les animaux montrant une réelle volonté de venir au contact, se laissant approcher, caresser et manipuler. Même si l’affect est légion lors d’une adoption, le choix de raison porte souvent ses fruits !
Chat agressif
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