Table des matières
- A propos des puces
- Comment mon chien attrape-t-il des puces ?
- Comment savoir si mon chien a des puces ?
- Lutter efficacement contre les puces
- Qu’est-ce qu’une puce et comment la reconnaître ?
- Où mon chien peut-il attraper des puces ?
- Quels dangers représentent les puces pour mon chien ?
- Comment le débarrasser des puces ?
- Le traitement des puces chez le chien
- Qu’est-ce qu’une puce ?
- Comment diagnostiquer la présence de puces sur votre chien ?
- Comment traiter les puces ?
- Nettoyez votre domicile
- Les puces
- Mon chien a des puces : symptômes et traitements
- Conseils du vétérinaire si votre chien a des puces
- Comment se débarrasser des puces sur un chien?
- Comment fonctionne la puce?
- Prévenir l’apparition des puces
- Comment se débarrasser des puces ?
- Conclusion
- Comment savoir que votre chiot a des puces ?
- Comment soigner un chiot qui a des puces ?
- Comment se débarrasser des puces dans votre maison ?
- Ce qu’il faut retenir :
- Remèdes simples et naturels contre les puces de chiens et chats
- Lutter contre les puces des chiens
- Des traitements à base d’herbes contre les puces :
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A propos des puces
La puce, un insecte hématophage
Hématophage signifie » qui se nourrit de sang « . C’est en effet le cas de la puce qui, grâce à ses pièces buccales formant un appareil piqueur-suceur, se nourrit du sang de l’animal qu’elle infeste. Pour ce faire, elle injecte un peu de salive anticoagulante préalablement à son repas sanguin en perçant la peau de son hôte. C’est cette salive qui est en fait responsable de démangeaisons et de potentielles allergies.
On connaît actuellement près de 2500 espèces de puces à travers le monde. Mais, en Europe, ce sont les puces de chat appartenant à l’espèce Ctenocephalides felis qui infestent les chiens dans 95% des cas. Cette espèce est dite ubiquiste car elle est capable de se nourrir sur différents types d’hôtes comme le chat, le chien, les petits mammifères domestiques comme le cochon d’Inde mais aussi sur l’Homme.
Dans les autres cas d’infestation des chiens par les puces, on rencontre Cténocephalides canis (les véritables puces canines), Pulex irritans (la puce de l’Homme) ou d’autres espèces de puces parasitant de petits mammifères…
Comprendre le cycle de vie de la puce
Pour lutter efficacement contre les puces, il faut avant tout comprendre son cycle de vie.
La puce est un ectoparasite permanent du chien. Au stade adulte, elle vit, mange et se reproduit sur l’animal qu’elle parasite sans lequel elle n’est pas capable de vivre très longtemps. En revanche, l’intégralité de son développement, de l’œuf à la nymphe, se passe dans l’environnement et non pas sur le chien.
Vingt-quatre à quarante-huit heures après un repas sanguin sur un chien, une puce adulte se met à pondre entre 20 à 50 œufs par jour pendant toute sa vie qui dure de 1 à 3 mois. Les œufs n’adhèrent pas aux poils du chien et tombent dans l’environnement où ils vont mettre 1 à 6 jours à éclore, en fonction des conditions de température et d’humidité.
De ces œufs sortent des larves de puces qui, parce qu’elles craignent la lumière, vont aller se réfugier dans des endroits plutôt sombres tels que les rainures d’un parquet, les fibres d’un tapis ou d’une moquette, l’arrière d’une plinthe, le fond d’une niche à l’extérieur etc…Là, les larves de puces peuvent se développer en s’y nourrissant principalement des déjections produites par les puces adultes qui tombent du pelage des chiens. La vie larvaire dure entre 10 et 20 jours et comprend 3 stades.
Les larves de 3ème stade vont ensuite tisser un cocon à l’aide de leurs glandes salivaires pour s’y transformer en nymphe. La durée de ce stade varie de six à sept jours mais peut persister jusqu’à six mois, en cas de conditions de température et d’humidité défavorables. Dans son cocon, la puce est comme en » hibernation « . Elle y est protégée de l’action des insecticides et elle peut y attendre très longtemps, à l’abri, le passage d’un hôte ou le retour de conditions favorables à sa survie. Les stimuli qui peuvent » réveiller » une puce quiescente dans son cocon est la chaleur corporelle de l’hôte, ses mouvements ou l’émission de dioxyde de carbone. A son réveil, son seul objectif sera de sauter sur un hôte pour s’y gorger de sang et s’y reproduire.
La durée du cycle des puces dépend de la température et des conditions d’humidité. Il est d’autant plus rapide que la température est élevée. Comptez sept à douze semaines pour passer de l’œuf à la puce adulte à 18°C et trois semaines seulement à 30°C. La période de risque maximal se situe donc au printemps et en été mais dans une maison chauffée l’hiver, les conditions d’éclosion sont bonnes toute l’année.
Ce cycle de vie explique que seulement 5% des individus adultes d’une population de puces vivent sur l’animal. Les autres 95% de la population de puces se développent « en dehors du chien », dans son environnement, sous forme d’œufs, de larves ou de cocons.
Comment mon chien attrape-t-il des puces ?
La contamination d’un chien par les puces se fait principalement par son environnement où des puces tapies dans leurs cocons n’attendent que le passage du chien pour lui sauter dessus.
L’infestation peut se faire lors d’un séjour dans une maison de vacances infestée, lors du passage à proximité d’une zone où des puces ont été déposées par d’autres animaux infestés à l’extérieur dans le jardin, près de la vieille niche, en promenade…
Une source d’infestation fréquente pour un chien est la présence d’un chat qui sort et qui va ramener des puces dans le domicile. Les puces vont alors infester les tapis, les moquettes, le canapé, le parquet…avant d’aller infester le chien.
Contrairement à une idée reçue, les chiens n’attrapent que très rarement des puces au contact direct d’un autre animal infesté. Les puces ne sautent pas si facilement que cela d’un animal à un autre. Il faut pour cela un contact prolongé entre les deux animaux et une étroite promiscuité.
Il arrive également que les propriétaires eux-mêmes rapportent des puces à leur chien d’une promenade séjour à l’extérieur de la maison.
Comment savoir si mon chien a des puces ?
Le plus souvent, l’infestation par les puces, appelée également pulicose, a pour symptôme la présence de boutons sur la peau (papules) à l’origine de démangeaisons dont l’importance dépend du degré d’infestation de l’animal. Pour soulager ces démangeaisons, le chien va donc se gratter et provoquer des lésions cutanées telles des petites excoriations (écorchures), croûtes, des squames ou des pertes de poils. Ces lésions sont localisées dans la zone dorsale lombo-sacrée du chien où les puces se plaisent à vivre, comprenez : en bas de son dos comme indiqué sur le schéma suivant.
Mais attention, ce n’est pas parce qu’un chien se gratte qu’il a forcément des puces et inversement, un chien qui ne se gratte pas peut aussi avoir des puces.
Pour en avoir le cœur net, le mieux est de mettre en évidence la présence de puces ou de leurs déjections sur la peau du chien. Inspectez la zone lombo-sacrée du chien à l’aide d’un peigne à puces ou en écartant les poils de cette zone à l’aide de vos doigts ou sur l’abdomen du chien. C’est en effet dans ces zones qu’on peut y voir courir les insectes eux-mêmes (petits insectes de couleur brun-orangé foncé de 2 à 6mm de long) sur la peau du chien ou y observer leurs excréments sous forme de particules marron. Les excréments de puces sont d’ailleurs plus facilement observables que les puces elles-mêmes sur les chiens aux poils sombres. Pour ce faire, passez un coton humidifié sur l’abdomen ou le bas du dos du chien. Si le coton humide rougit, c’est qu’il s’agit très certainement d’excréments de puces.
Les puces peuvent être difficiles à observer -voire absentes du chien – en début d’infestation pour plusieurs raisons :
- seules les puces adultes vivent sur le chien et elles ne représentent que 5% de la population totale des puces (voir § Comprendre le cycle de vie de la puce)
- elles se faufilent rapidement entre les poils de l’animal,
- elles peuvent être avalées et/ou éliminées par le chien quand il mordille/lèche son pelage pour se gratter.
Des complications possibles liées à la présence de puces
L’infestation d’un chien par des puces peut être à l’origine de complications telles que :
- une dermatite par allergie aux piqûres de puce,
- des infections secondaires bactériennes pouvant aboutir une pyodermite bactérienne ou un hot-spot,
- une infestation par Dipylidium caninum, un ver qui parasite l’intestin grêle du chien suite par l’ingestion de puces porteuses de ce parasite par le chien. Il est à l’origine d’une maladie appelée la dipylidiose.
- d’une spoliation sanguine en cas d’infestation massive du chien par des puces. En consommant une trop grande quantité de sang, elles peuvent provoquer une anémie ferriprive chez le chien potentiellement fatale chez des chiens fragiles ou de très petite taille.
Lutter efficacement contre les puces
Lutter efficacement contre les puces passe obligatoirement par une bonne compréhension du cycle de vie de la puce et repose à la fois sur le traitement du chien et de son environnement. Et, parce que se débarrasser de puces s’avère difficile et long, il est vivement conseillé de miser sur la prévention en traitant son chien contre les puces avant même qu’il n’en attrape.
Pour traiter le chien, de nombreux produits anti-puces disponibles
Les produits disponibles pour le traitement ou la prévention de l’infestation des chiens par les puces sont disponibles sous plusieurs formes : sprays, pipettes, colliers, comprimés, shampooings…
Le saviez-vous?
Certaines mutuelles pour animaux peuvent prendre en charge une partie des frais d’achat de produits antiparasitaires. Renseignez-vous ici !
Leurs caractéristiques sont différentes en termes d’efficacité, de durée d’action et de temps de latence entre l’administration ou application et d’efficacité maximale.
Ce n’est pas la forme du produit qui définit son efficacité mais son principe actif (les molécules actives).
On distingue sur le marché deux types de produits :
- les médicaments antiparasitaires qui répondent à la législation du médicament vétérinaire et dont l’efficacité a été prouvée,
- les autres produits antiparasitaires qui ne relèvent pas de la législation vétérinaire et dont l’efficacité n’a pas été documentée.
Les médicaments anti-puces : quels produits ? comment les utiliser ?
Seuls sont présentés dans ce paragraphe, les médicaments vétérinaires antiparasitaires efficaces contre les puces et disponibles sur le marché français.
On distingue :
- les médicaments anti-puces à usage externe à mettre sur la peau du chien : colliers, shampooings, pipettes et sprays en font partie,
- les médicaments anti-puces systémiques à faire avaler au chien. On les trouve sous forme de comprimés ou de solutions buvables.
Comme tout médicament, ils possèdent des contre-indications et des effets secondaires potentiels. Même si la plupart de ces médicaments sont en vente libre en animalerie, en grande surface ou en pharmacie, le mieux est de demander conseil à votre vétérinaire avant de les utiliser pour la première fois sur votre chien et de bien lire la notice fournie avec le produit.
Les médicaments anti-puces à usage externe
Les médicaments non systémiques ne passent pas dans le sang du chien pour exercer leur action. Ils tuent les puces par contact en diffusant et en imprégnant à la surface de la peau sur toute la surface du corps du chien à partir du point d’application.
Généralement, ces médicaments anti-puces ont un effet à la fois répulsif (ils » repoussent » les puces) et insecticide (ils tuent les puces).
Ils ont une action à la fois sur les puces adultes en les tuant et sur les larves de l’environnement en empêchant leur développement. Ils permettent ainsi de prévenir l’apparition de nouvelles puces dans l’habitat.
Notez bien!
Certains de ces médicaments utilisent des molécules que l’on peut retrouver dans des produits phytosanitaires utilisés en agriculture ou dans des insecticides utilisés pour assainir les habitats ou le jardin. C’est par exemple le cas du Fipronil que l’on retrouve dans le Regent , un insecticide utilisé pour traiter les semences et accusé de tuer les abeilles ou bien encore de la perméthrine, un des ingrédients de produits utilisés pour se débarrasser des nids de guêpes, des fourmis et d’autres insectes. Bien qu’efficaces, les produits applicables sur la peau de l’animal présentent une certaine toxicité pour l’Homme, l’animal et l’environnement. Pour ces raisons, il existe des précautions d’usage à leur utilisation telle que :
- l’obligation de se laver les mains à l’eau froide et au savon après son application sur l’animal.
- l’interdiction de dormir avec le chien après son traitement,
- l’interdiction de toucher l’animal pendant au moins 24 heures après le traitement,
- l’interdiction de baignade du chien (baignoire ou ruisseau) afin de ne pas polluer les eaux avec l’insecticide dans les 24 à 48 heures qui suivent l’application du produit antiparasitaire.
Ces précautions d’usage ne sont pas exhaustives et dépendent du produit utilisé. Lisez attentivement sa notice avant toute utilisation.
Les colliers anti-puces
Les colliers antiparasitaires contiennent une molécule active qui diffuse sur la peau de l’animal. Pour être efficace, il doit se trouver au contact de la peau du chien et non pas sur ses poils. L’efficacité maximale est atteinte généralement au bout d’une semaine. Un collier nécessite d’être porté sans interruption pendant la période de protection garantie par le produit. Son efficacité peut être réduite par des shampooings répétés (plus d’un par mois) ou des immersions prolongées dans l’eau
Les pipettes anti-puces
On trouve deux types de pipettes antiparasitaires qui diffèrent selon leur méthode d’application sur la peau du chien :
- les » spot‐on » qui s’appliquent en un seul point,
- les » pour‐on » qui s’appliquent en une ligne.
Il faut lire attentivement la notice pour savoir comment appliquer correctement un produit donné. De la qualité de l’application des pipettes dépendent leur efficacité ! Il faut en effet appliquer le produit au contact de la peau de l’animal, en écartant soigneusement ses poils quitte à faire appel à une deuxième personne pour le faire correctement. Sans cela, le produit ruissèlera sur le pelage du chien et ne pourra pas pénétrer la peau. L’efficacité maximale du produit en pipette est généralement obtenue en 24 à 48 heures.
L’application peut être particulièrement difficile sur les chiens à poils lisses et durs tel que les Jack Russel ou ceux qui ont un sous-poil dense.
Les sprays anti-puces
La quantité de produit en spray à appliquer sur le chien dépend de l’âge et du poids de l’animal. Elle est inscrite dans la notice du produit. Le produit se pulvérise à rebrousse-poil sur la peau du chien et doit être suivi d’une friction pour le faire entrer en contact avec la peau. La tête de l’animal doit également être traitée mais sans effectuer de pulvérisation du produit qui pourrait entrer en contact avec les yeux et la bouche de l’animal : il faut pulvériser du produit sur sa main gantée puis l’appliquer manuellement sur les zones délicates à traiter.
Les shampooings anti-puces
Les shampoings anti-puces présentent l’avantage d’éliminer très rapidement les puces présentes dans le pelage du chien au moment du bain. Mais, ils n’ont, en général, pas d’efficacité dans le temps.
Les médicaments systémiques: les comprimés anti-puces
Un traitement par voie systémique a besoin de passer dans le sang de l’animal pour exercer son action. Le traitement anti-puces en comprimés ou en suspension est à faire avaler au chien, avec ou sans nourriture.
Des produits naturels contres les puces
Il existe des alternatives naturelles aux médicaments vétérinaires pour lutter contre les puces : plantes répulsives, huiles essentielles et produits à bases d’huiles essentielles, hydrolats… Ces produits ne sont en revanche pas insecticides (ils ne tuent pas les puces) mais se contentent seulement de les repousser. Leur action est cependant très limitée dans le temps et ne garantissent pas le » zéro parasite » sur l’animal contrairement aux solutions » chimiques « .
Cependant, de plus en plus de naturopathes appellent à tolérer et à dédramatiser la présence de quelques parasites chez le chien. Ils mettent en avant le fait que chez les chiens en bonne santé, qui bénéficient d’un bon système immunitaire, ne se laissent jamais envahir par les parasites. Le but des traitements curatifs et préventifs naturels contre les puces est de limiter autant que possible l’invasion parasitaire et aussi d’aider l’animal à se défendre lui-même contre ses parasites en stimulant ses défenses naturelles.
Traiter aussi l’environnement
Parce que 95% des puces vivent dans l’environnement du chien, il est parfois nécessaire, en cas d’infestation massive par les puces de traiter le domicile à l’aide de sprays insecticides ou de fogger, un générateur de brouillard pour l’habitat.
Par » environnement « , on entend également les autres éventuels animaux de la maison qui, même s’ils ne semblent pas atteints, doivent être traités également. Mais attention, pas question d’appliquer le produit anti-puces du chien sur le chat ou le lapin : ils peuvent être mortels pour eux. Choisissez un antipuce adapté à l’espèce de l’animal que vous traitez !
La hantise de tout propriétaire de chien : être un jour envahi par les puces ! Les puces sont de petits insectes dont la reproduction est excessivement rapide : une puce pond jusqu’à 50 œufs chaque jour ! Que faire si vous êtes victimes d’une invasion de puces ?
Qu’est-ce qu’une puce et comment la reconnaître ?
Les puces sont des insectes bruns sans ailes, de quelques millimètres, qui possèdent la propriété de pouvoir se faufiler entre les poils des chiens et des chats et de sauter jusqu’à trente fois leur longueur.
Elles vivent une grande partie du temps cachées dans le pelage de nos compagnons et se nourrissent de leur sang. Après avoir digéré le sang, les puces laissent de petites crottes noirâtres en forme de virgule dans le pelage. L’observation de ces grains noirs est caractéristique du passage de puces sur votre animal.
Les puces constituent un véritable fléau, leur présence sur vos compagnons est un problème de santé, mais ce n’est pas un problème dû à un manque d’hygiène.
Où mon chien peut-il attraper des puces ?
Les puces sont des êtres vivants qui se multiplient très vite. Il suffit qu’en se promenant à l’extérieur ou au contact d’un animal qui n’est pas traité contre les puces, votre chien ait ramené une seule puce dans son pelage, pour que celle-ci ponde jusqu’à 50 oeufs par jour et provoque une véritable infestation de l’habitat et de l’animal.
Vous pouvez même en ramener en appartement avec les semelles de vos chaussures ! Elles se cachent et pondent préférentiellement dans les tissus : panier, coussins, canapés, tapis, lits. D’où la facilité avec laquelle votre compagnon peut être ré-infesté alors que l’on croyait l’avoir débarrassé de ces parasites.
Les chats sont de plus parfois porteurs sans se gratter. Les animaux sauvages sont également très souvent vecteurs de puces et en particulier les hérissons (qui, hélas pour eux, ne peuvent pas se gratter pour s’en débarrasser).
Quels dangers représentent les puces pour mon chien ?
L’allergie aux piqûres de puces
De nombreux chiens développent une allergie aux piqûres de puces. Cela se traduit généralement par des rougeurs et des boutons sous le ventre et derrière les cuisses, une perte de poils et de violentes démangeaisons sur la croupe, ainsi qu’autour de la queue. L’allergie ne fait généralement que s’accentuer et peut entraîner d’important problèmes cutanés. Comme pour toute allergie, nul besoin que l’animal soit plein de puces pour que les symptômes apparaissent. Une seule piqûre suffit à entraîner des démangeaisons pendant parfois plus de 3 semaines chez un animal allergique.
Dans ce cas, il faut impérativement systématiquement traiter préventivement votre compagnon contre les puces. En cas de rougeurs ou de démangeaisons persistantes, il est grandement recommandé de consulter un vétérinaire.
Le ténia
Les puces portent souvent des œufs de vers digestifs : les ténias. Votre chien se contamine en avalant une puce lorsqu’il se mordille pour essayer de se gratter. Le ténia peut entraîner des troubles digestifs. Sa présence dans l’intestin du chien se manifeste parfois par la présence de » grains de riz » autour de l’anus, qui sont en réalité des segments de vers se détachant pour se multiplier. Il est recommandé de vermifuger les animaux porteurs de puces.
Comment le débarrasser des puces ?
Il existe un grand nombre de produits antiparasitaires présentés sous des formes très différentes :
- Les colliers : ils ont l’avantage de durer plusieurs mois.
- Les pipettes : il suffit de déposer leur contenu sur le dos du chien.
- Les sprays : ils déposent sur le poil un film protecteur, leur application peut être fastidieuse.
- Les comprimés de nouvelle génération : ils se donnent par voie orale et ont une action rémanente contrairement aux comprimés qui existaient avant.
- Les shampooings n’ont pas d’effet durable de protection
- Les poudres
- Les dispositifs à ultrasons
Découvrez notre fiche détaillée sur les différents types d’antiparasitaires et comment choisir.
Faut-il utiliser les produits anti-puces à titre préventif ?
OUI, il ne faut pas attendre de trouver des puces sur le chien car c’est alors trop tard et l’on met parfois longtemps avant de s’en débarrasser. Il est fortement conseillé d’utiliser des produits antiparasitaires toute l’année.
Ne laissez pas les puces proliférer sur votre chien : plus il y en a plus il est difficile d’en venir à bout car elles s’installent dans les lieux de couchage et dans votre logement.
Il est recommandé d’associer un traitement de l’environnement (habitat) au traitement de l’animal afin d’être sûr de les éliminer toutes d’un coup.
Votre chien se gratte et est plus agité que d’habitude. A-t-il des puces ? Apprenez à détecter ces parasites qui peuvent occasionner des problèmes importants chez votre animal.
Ctenocephalides felis et Ctenocephalides canis sont les noms scientifiques des puces du chat et du chien, respectivement, mais c’est la puce du chat qui s’est le mieux adaptée et qui est la plus répandue, y compris chez le chien.
Les puces ont une grande capacité de transmission d’un animal à l’autre et elles se reproduisent rapidement. Cet article présente leur cycle de vie et quelques-unes de leurs caractéristiques principales qui expliquent leur grande capacité de propagation.
Les puces adorent les foyers… où vivent des chiens
Compte tenu de leur cycle de vie, il est facile de comprendre que la maison constitue un environnement idéal pour le développement des puces.
Quand un chien est infesté, il devient un véritable » distributeur » d’œufs de puce, il les sème partout où il passe, surtout dans les endroits qu’il fréquente le plus, comme les lieux où il se repose.
À l’extérieur de la maison, les puces peuvent se cacher sous un porche ou dans un lieu couvert, à l’abri de la lumière, dans les escaliers et autour de la niche du chien. Une fois à l’intérieur de la maison, le panier de l’animal, les tapis et le dessous des meubles sont les lieux préférés des larves jusqu’à ce qu’elles deviennent adultes et recherchent un hôte, comme votre chien ou, pourquoi pas, les personnes qui vivent dans votre foyer.
Les puces peuvent survivre à des températures très variées, et les basses températures hivernales ne garantissent pas leur disparition. En effet, lorsque la température ne leur convient pas les pupes restent latentes, pouvant retarder l’apparition des puces adultes de plusieurs mois. Par contre, dès que la température et l’humidité augmentent, les puces adultes sortent et se reproduisent très rapidement (durant les 50 premiers jours, une puce femelle pond jusqu’à 1 300 œufs).
Le cycle de vie de la puce peut durer entre 2 semaines et presque 6 mois, en fonction des conditions de température et d’humidité.
Comment savoir si un chien a des puces ?
Sauriez-vous reconnaître les signes qui indiquent la présence de puces chez votre chien ?
- Chez le chien, le signe le plus évident est le grattage intense destiné à soulager les démangeaisons produites par les puces. Votre animal peut se faire des épilations et des blessures avec les griffes ou les dents.
- Si vous retrouvez ces insectes ou leurs déjections, il est alors évident que les démangeaisons sont provoquées par la présence de puces. Pour ce faire, il faut inspecter attentivement le pelage de votre chien. Avec la main, écartez les poils sur le dos de votre animal, pour pouvoir voir la peau. Si l’infestation est suffisamment abondante, vous pourrez probablement retrouver des puces.
- À cette fin, vous pouvez utiliser un peigne avec des dents fines spécialement conçues pour retenir les puces. Attention, le fait de ne pas trouver de puces ne signifie pas qu’il n’y en a pas.
- Si vous retrouvez des points noirs évoquant des déjections de puce, comme des grains de poivre, vous pouvez vous assurer qu’il s’agit vraiment de déjections en les déposant sur un papier humide. S’ils laissent une tache de couleur brun-rouge, il s’agit bien de déjections de puce et ce que vous observez est le sang de votre chien contenu dans les déjections (sang qui servira de nourriture aux larves).
- Un signe indirect d’une infestation par des puces est la présence d’un autre parasite transmis par ces insectes. Il s’agit du ténia Dipylidium caninum, un ver plat parfois visible dans les déjections sous la forme de petits grains de riz blanchâtres. Lorsqu’il se lèche, le chien peut ingérer accidentellement une puce contenant une larve du ver. Cette larve sera libérée dans les intestins du chien et deviendra un ver adulte. Si un chien est infesté par ce ténia, il peut présenter une détérioration de l’état général, des diarrhées ainsi que des démangeaisons importantes au niveau de l’anus ; on peut d’ailleurs parfois le voir se frotter le derrière par terre pour soulager ces démangeaisons.
- Si un membre de la famille a des piqûres de puce, il est très probable que votre chien soit infesté.
Chez le chien, le signe le plus évident d’une infestation par des puces est le grattage intense destiné à soulager les démangeaisons produites par les piqûres
Les puces peuvent être plus dangereuses que l’on croit
L’une des conséquences les plus graves et les plus fréquentes d’une infestation par des puces est la dermatite par allergie aux piqûres de puces (DAPP). Il s’agit d’une réaction allergique à certaines protéines présentes dans la salive de la puce.
Cette dermatite n’apparaît pas à chaque infestation par des puces, mais c’est certainement l’affection cutanée la plus fréquente chez le chien (et aussi chez le chat) dans les régions chaudes ou tempérées comme les pays méditerranéens.
Cette maladie touche en général les animaux âgés de 1 à 3 ans, et il est rare de la rencontrer chez les chiots de moins de 6 mois. Une fois l’état allergique installé, il suffit d’une piqûre hebdomadaire de puce pour entretenir la maladie. Certaines races sont davantage prédisposées que d’autres (comme le berger allemand ou le bouvier des Flandres).
L’apparition d’une dermatite accompagnée de fortes démangeaisons permet d’identifier facilement cette affection. Des croûtes, des nodules et des squames apparaissent sur la peau, principalement au niveau de la région lombaire et des membres postérieurs. Elle touche également l’abdomen où apparaissent des lésions. Une chute de poils est fréquente au niveau des aisselles, de l’aine et du cou. Une consultation chez le vétérinaire s’impose dès l’apparition des premiers symptômes car les lésions peuvent s’aggraver et s’infecter (provoquant des séborrhées et des infections secondaires).
Il faut évidemment commencer par éviter les piqûres de puce afin d’empêcher l’aggravation de la situation.
Il est donc très important de combattre les puces pour éviter les conséquences d’une infestation. N’attendez pas de découvrir les signes de la présence de puces pour appliquer un traitement préventif efficace.
Lorsque vous détectez la présence de puces adultes chez votre animal, cela signifie qu’il y a déjà une grande quantité de puces immatures qui se développent dans l’environnement. Il faut donc choisir un produit agissant à la fois sur l’animal et le foyer, capable d’éliminer les formes immatures cachées dans les tapis, les paniers de couchage et sous les meubles. Ces produits contiennent un IGR (Insect Growth Regulator) qui inhibe la croissance des insectes et empêche les larves de parvenir à l’âge adulte. Vous pourrez ainsi éliminer la source d’infestations tout au long de l’année.
La puce du chien (Ctenocephalides canis, à gauche) et la puce du chat (Ctenocephalides felis, à droite) se ressemblent beaucoup mais c’est la puce du chat qui est la plus répandue.
Un chien infesté devient un véritable » distributeur » d’œufs de puce, il les sème partout où il passe. Les œufs éclosent et donnent naissance à des larves, qui deviennent des pupes puis des adultes qui attendent l’arrivée d’un hôte à leur portée.
Le traitement des puces chez le chien
Pour votre chien, les puces sont les nuisibles les plus fréquents, et elles pourraient bien lui gâcher la vie. Ils peuvent lui causer des démangeaisons parfois graves et même des réactions allergiques. Alors, comment prévenir cette infection ? Comment la déceler et/ou s’en débarrasser ?
Il arrive que, durant quelques roulades dans le jardin de votre maison, quelques galipettes dans la nature lors d’une sortie quotidienne, votre chien attrape une satanée puce ! Un petit souci qui engendre par la suite de gros problèmes si un traitement rapide n’est pas appliqué.
Qu’est-ce qu’une puce ?
Il faut savoir que la puce adulte se nourrit sur votre chien. En piquant le chien, l’insecte se nourrit de son sang. Les symptômes se font alors ressentir : votre chien se mordille, se gratte et jusqu’au sang. Ce sont les premières démangeaisons qui font rage sur la peau de votre compagnon.
Pour information, les puces femelles peuvent pondre chaque jour jusqu’à 40 œufs (mesurant un demi-millimètre de long). Ces œufs pondus sur votre animal tombent directement sur votre sol (plancher, moquette, etc.) ou même votre literie.
Ensuite, ils éclosent sous forme de larves sur une période comprise entre 1 et 10 jours jusqu’à ce qu’ils atteignent leur taille adulte pour ressauter sur la peau de votre chien. C’est donc un cercle vicieux et qui peut être interminable si le problème n’est pas traité à la racine.
En outre, les allergies se déclarent par la salive transmise par les puces lorsqu’elles se nourrissent du sang de votre chien.
Comment diagnostiquer la présence de puces sur votre chien ?
Des puces, mêmes adultes, ne sont pas toutes visibles à l’œil nues. Elles prennent place sur le dos et la queue de votre chien. Si vous avez un doute après une sortie dans le jardin ou en dehors de votre domicile, prenez un peigne fin. Il vous servira notamment si votre chien a des poils courts.
Au départ, les puces sont difficiles à trouver, car elles se déplacent rapidement dans le pelage de votre animal. Il faut observer quelques signes annonciateurs, comme :
- des démangeaisons constantes
- une peau irritée avec des rougeurs et des boutons
- des mordillements, grattages sur l’arrière-train
- pertes de poils et/ou croûtes
Vous pouvez aussi passer un peigne fin afin de distinguer des puces adultes sur les chiens à poil court.
A défaut, il existe une solution imparable. Il suffit d’examiner la peau de votre compagnon, en particulier près de sa queue. S’il est infecté, vous constaterez des petites grappes d’excréments noirs. Il s’agit des excréments des puces. Pour en être sûr, placez-les dans l’eau ou sur un mouchoir blanc, le sang qu’ils contiennent colorera l’eau en rose ou le mouchoir en rouge.
Comment traiter les puces ?
Pour les faibles infections, il existe des produits anti puces (aérosols, sprays) en traitement local ou alors des comprimés disponibles en animalerie. Certains médicaments ne sont disponibles que chez votre vétérinaire et ne sont utilisés seulement si les produits classiques se révèlent peu efficaces.
Pour les infections généralisées, les produits dont l’action se révèle infaillible et complète sont ceux qui contiennent une molécule tuant les puces adultes et une autre empêchant les oeufs/larves et pupes de se développer sous leur forme adulte. Ces traitements anti puces sont beaucoup plus efficaces.
Passons en revue les différents traitements pour éradiquer les puces sur votre chien et dans votre environnement :
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- Vous pouvez brosser votre chien, avec un peigne fin. Il s’agit, dans un premier temps, de débarrasser le pelage de votre chien d’un maximum de puces de façon tout à fait naturelle, sans avoir recours, pour l’instant, à divers produits. Brossez-le en extérieur ou dans votre baignoire. Par la suite, achetez un peigne à puce (5-20 €). L’efficacité de cette procédure reste modérée. Il s’agit plutôt d’une mesure préventive.
- Après le brossage, le lavage. Passez votre chien à l’eau. Ses poils et sa peau seront plus réceptifs à l’accueil d’un autre produit. Avec l’eau, lavez votre chien avec un shampoing antiparasitaire. Il existe aussi des sprays antiparasitaires qui permettent de pulvériser l’ensemble des puces présentes sur le corps de votre chien. Cependant, leur utilisation est plus complexe puisqu’elle répond à un mécanisme mathématique. Cela peut en représenter un certain nombre. Ces procédés ont une efficacité toute relative puisqu’ils n’agissent qu’en surface.
- Sprays ou shampoings, il existe également d’autres produits antiparasitaires comme des colliers anti puces, de la mousse ou encore de la poudre. Mais tous ont une efficacité plus contrastée. A l’image du collier, qui traitera surtout les puces qui ont élu domicile autour du cou. Même problème, ces dispositifs n’agissent qu’en surface.
- Les pipettes anti-puces. Si leur efficacité est de plus en plus satisfaisante, il existe des modèles différents. Il convient de bien respecter les méthodes d’application soit sur un point précis (spot-on) ou sur toute une ligne du corps du chien (pour-on). Il faut veiller à bien l’appliquer sur la peau plutôt que les poils. A l’inverse, le produit pourrait couler sur les poils du chien et se révéler totalement inefficace.
- Votre chien peut également avaler des comprimés. Il en existe plusieurs sortes, de l’action immédiate à l’action rémanente. L’efficacité du traitement dépend de sa facilité à entrer dans le sang de l’animal, car les puces meurent en ingérant le sang combiné au traitement. C’est en tout cas une des solutions les plus efficaces pour éliminer définitivement les puces. Pour plus de renseignements sur les risques, effets secondaires, rapprochez-vous de votre vétérinaire.
Nettoyez votre domicile
Vous occuper de votre unique chien n’a aucun intérêt si vous en oubliez votre domicile. En tombant, les larves de puces s’immiscent entre les lattes de votre plancher, dans votre literie, sur le canapé, dans les tapis, dans votre salon.
A lire aussi : « Les troubles urinaires chez le chien »
Passez en revue l’intégralité de votre domicile. Un grand nettoyage s’impose. L’unique réponse se trouve dans l’aspirateur. Aspirez les 4 coins de votre maison ou appartement. Chaque centimètre carré doit être inspecté. Lavez vos draps, le panier de votre chien, ne négligez pas les plinthes et les endroits sombres, particulièrement appréciés des puces. SI votre chien voyage avec vous dans votre voiture, cette dernière devra aussi être traitée.
Puis, utilisez ensuite des produits antiparasitaires comme des sprays spéciaux (10-30 €). Veillez à bien aérer votre maison après le traitement pour éviter toute intoxication. Répétez ce nettoyage aussi longtemps que celle du traitement de votre chien. Ce sera l’unique condition pour éradiquer définitivement toute trace de puces chez vous. Veillez cependant aux rechutes et demandez conseil à votre vétérinaire pour une solution personnalisée.
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Points forts :
. La puce du chien est une puce de chat.
. La puce adulte ne quitte quasiment jamais son chien, mais 95 % de la population de puces se trouve tout de même dans le milieu extérieur (= dans la maison), sous la forme d’œufs, de larves, et de nymphes dans leur cocon.
. Les puces provoquent des démangeaisons chez le chien, et parfois des lésions importantes de la peau, du fait d’une véritable allergie (Dermatite par Allergie aux Piqûres de Puces). Elles transmettent aussi Dipylidium caninum.
. Pour qu’un traitement anti-puces soit efficace, il faut impérativement traiter tous les animaux vivant ensemble, et les « points chauds » de la maison et du jardin (les endroits où chiens et chats se couchent le plus souvent). Les échecs du traitement devront faire l’objet d’une étude approfondie.
. La prévention contre les puces (sprays, spot-on, comprimés), se fait tout au long de l’année.
. La principale tique, dans notre région, est Rhipicephalus sanguineus, qui vit plutôt à l’intérieur des bâtiments.
. Les tiques transmettent au chien plusieurs maladies graves : piroplasmose, ehrlichioses, anaplasmose, hépatozoonose…
. La transmission se fait 24-48 heures après la morsure de la tique : il est donc essentiel de retirer aussi tôt que possible toutes les tiques que l’on trouve sur son chien.
. Il est important de mettre en place une bonne prévention contre les tiques (sprays, colliers, spot-on…) du printemps à l’automne. Certains de ces produits ont aussi un effet répulsif sur le phlébotome, qui transmet la leishmaniose.
Les principaux parasites externes du chien sont les puces et les tiques, et nous nous limiterons à leur étude dans cet article. La peau de votre chien peut être habitée par beaucoup d’autres créatures (aoûtats, demodex, sarcoptes, cheyletiellas…), heureusement plus rares, et qui sont évoquées dans la page consacrée à la dermatologie. Le phlébotome est décrit dans la page sur la leishmaniose.
LES PUCES
Qui est la puce du chien ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la puce du chien est le plus souvent… une puce de chat. Plus de 95 % des puces que l’on trouve chez nos carnivores domestiques appartiennent en effet à l’espèce Ctenocephalides felis, la puce du chat (photo de droite).
Les moins de 5 % restants se répartissent entre « vraie » puce de chien (Cténocephalides canis), puce humaine (brrrrr !)(Pulex irritans), puce de lapin, puce de hérisson… nous n’avons que l’embarras du choix, puisqu’il existe plus de deux mille espèces de puces !
Le cycle de la puce :
Quelques points clefs à connaître pour savoir comment lutter :
Contrairement à ce que l’on affirmait il y a quelques années, la puce adulte est un parasite obligatoire du chien ou du chat, qui ne peut se passer de son hôte (photo de gauche : puce courant entre les poils d’un chat).
En revanche, il est vrai que 95 % des puces se trouvent dans la maison sous la forme d’œufs, de larves et de nymphes dans leur cocon, tandis que les adultes vivant sur le chien ne représentent que 5 % de la population globale de puces.(schéma ci-contre : 5 % des puces sur le chien, 95 % dans le milieu extérieur. Document Mérial).
Le cycle, donc : Quelques minutes seulement après son arrivée sur le chien, la puce prend son premier repas sanguin, en perçant la peau du chien à l’aide de ses pièces buccales et en injectant un peu de salive anticoagulante, avant de commencer à aspirer le sang (qu’elle éliminera, partiellement digéré, sous forme de déjections sur la peau du chien). Très casanière, elle aura peu tendance à changer de chien une fois installée. Dans les 24 à 48 heures suivant son arrivée sur le chien, elle va commencer à pondre, au rythme de quarante à cinquante œufs par jour.
Ces œufs, non fixés aux poils, vont tomber du chien, et atterrir… dans les endroits où l’animal passe le plus clair de son temps (les « points chauds », ou hot spots dans la littérature anglo-saxonne), à savoir son panier, le canapé du salon, le lit des propriétaires… Ces petits œufs blancs, ovales, mesurant 0,5 mm de long, éclosent en trois à cinq jours, et il en sort une larve.
Œufs (photo de gauche) et larve (photo de droite) de puce, collectés sur un chien.
Celle-ci constitue le point faible du cycle de la puce : elle craint la lumière, et a besoin des déjections de puces adultes pour se nourrir, d’une température comprise entre 7 et 32°C, et d’une humidité relative comprise entre 50 et 85 % : le plupart des larves ne deviendront jamais adultes. Celles qui survivent vont muer plusieurs fois, jusqu’à se transformer en nymphe, à l’intérieur d’un cocon très résistant, dans lequel la puce va mener une vie très ralentie, en attendant son futur hôte, parfois pendant près d’un an.
Des vibrations sur le sol, l’émission de gaz carbonique… vont favoriser l’éclosion du cocon, et la sortie de la puce adulte, qui va s’empresser de sauter sur le premier chien, chat… ou homme, passant à sa portée. Les puces tout juste écloses s’orientent vers la lumière, et il a été démontré que si quelque chose bouge devant cette source lumineuse, la puce va immédiatement, par réflexe, sauter sur cette personne ou cet animal.
Le cycle dépend de la température : il faut sept à douze semaines pour passer de l’œuf à la puce adulte dans une maison à 18°C, mais moins de trois semaines lorsque l’on frôle les 30°C. L’essentiel du cycle se déroule dans les points chauds, puisque les larves doivent régulièrement voir tomber autour d’elles des déjections de puces adultes pour pouvoir se nourrir. Enfin, les chiens errants, chats sauvages, hérissons, renards… qui viennent tourner autour des maisons pendant la nuit, laissent dans leurs abris une grande quantité d’œufs et de déjections de puces.
Conséquences pour le chien :
Comme nous l’avons vu plus haut, lorsque la puce pique le chien pour prendre son repas sanguin, elle injecte une petite quantité de salive anticoagulante, mais aussi très irritante, à l’origine de démangeaisons et de grattage chez le chien (pulicose). Attention cependant, les chiens peuvent être plus ou moins sensibles à la piqûre de puce : ce n’est pas parce qu’un chien ne se gratte pas qu’il n’a pas de puces !
La salive de puce est aussi un puissant allergène, responsable de véritables allergies (Dermatite par Allergie aux Piqûres de Puces, ou DAPP), pouvant provoquer des lésions cutanées importantes, notamment le long du dos et sur les lombes. (Photo de gauche : coloration du poil due au léchage et aux modillements sur les lombes, chez un berger blanc infesté par les puces. Voir aussi photos ci-dessous).
Les puces peuvent transmettre un certain nombre de bactéries et de virus (ce qui n’est tout de même pas très fréquent chez le chien), et surtout le « ver solitaire » Dipylidium caninum (photo de droite), lorsque le chien avale, en se toilettant, une de ses puces, elle-même porteuse de la larve de Dipylidium.
Enfin, en cas d’infestation massive par les puces, on observe de véritables spoliations, surtout chez des chiens pas très solides (chiots ou chiens de petite taille), également infestés par des parasites intestinaux : on voit alors arriver des chiens couverts d’un épais tapis de crottes de puces, et aux muqueuses blanches. S’ils ne sont pas transfusés rapidement avec du sang de chien (voir plus bas, la spoliation par les tiques), ces animaux ne survivent généralement pas.
Très fortes démangeaisons et dépilations étendues, sur le bas du dos et la face arrière des cuisses, chez un berger de quatorze ans présentant une infestation par les puces.
La lutte contre les puces :
Cela peut ressembler à une lapalissade, mais pour lutter efficacement contre les puces, il faut d’abord constater leur présence, en les regardant courir sous le ventre du chien, ou en mettant en évidence leurs déjections, petits grains noirs et brillants, entre les poils du bas du dos de l’animal (photos et vidéo ci-dessous). À défaut de voir les puces ou leurs déjections, on peut tout au moins avoir conscience que que son chien risque d’en attraper. En effet, tant que l’on n’est pas convaincu de la nécessité de traiter son animal (« mais mon chien n’a pas de puces ! »)… il sera compliqué de mettre en place une prévention et un traitement efficaces.
Photo de gauche : nombreuses crottes de puces, entre les poils du dos d’une chatte fortement infestée. Photo de droite : un peigne à puces et sa moisson de crottes de puces, récoltées sur la ligne du dos d’un chien infesté. Quelques puces adultes ont été collectées par la même occasion, mais elles ne sont pas restées pour poser pour la photo !
Pas besoin d’examens complémentaires sophistiqués pour diagnostiquer une pulicose (quoique… les puces ne sont pas toujours si faciles que ça à trouver). Dans la plupart des cas, on écarte un peu les poils du bas du dos, ou on regarde sous le ventre de l’animal, et on voit courir les puces, au milieu de leurs déjections (les crottes de puces sont des petits cristaux noirs, constitués de sang digéré). Si l’on pense qu’il y a des puces mais qu’on n’en trouve pas, on peut peigner le chien ou le chat (ou le rongeur !) avec un peigne à puces, et on regarde ce qui tombe sur une feuille de papier blanc. La question que l’on peut se poser, à la vue de ces vidéos, est de savoir si la puce a sauté sur le vétérinaire, l’assistante, le/la propriétaire du chien ou du chat, ou bien si elle a sagement choisi de retourner continuer sa petite vie tranquille (a priori, plus pour longtemps maintenant qu’elle est repérée), sur l’animal.
Une fois que l’on est convaincu de la nécessité de traiter, la lutte contre les puces va comporter deux volets :
1 – Le traitement des puces sur le chien (en préventif, ou en curatif) :
– À l’aide de sprays : le nombre de pulvérisations à déposer sur le chien ou le chat dépend de son poids, et doit être respecté pour être efficace : il faut compter le nombre de pressions, et ne pas se contenter de trois petits pchitts le long de la ligne du dos. Il faut pulvériser le produit à rebrousse-poil, et bien frictionner ensuite pour le « faire pénétrer ».
– À l’aide de pipettes (spot-on) : le contenu est déposé directement sur la peau, à la base du cou, en écartant bien les poils. Certains produits insecticides vont ensuite se répartir sur l’ensemble du corps de l’animal en 24-48h en diffusant dans le sébum de la peau, d’autres vont diffuser dans tout l’organisme (action systémique). Quoi qu’il en soit, il est plus prudent d’éviter de shampouiner son chien 48 heures avant ou après l’application d’une pipette (ou d’un spray insecticide, d’ailleurs).
On nous demande assez souvent comment appliquer une pipette sur un chien ou un chat : illustration ci-dessus en vidéo : on commence par perforer la pipette, le plus souvent en s’aidant du bouchon. Puis on écarte les poils du chien sur l’encolure, à un endroit où l’animal ne pourra pas se lécher, même en se contorsionnant. Une fois la peau bien dégagée, on vide la pipette, le plus souvent en un seul endroit, éventuellement en plusieurs points séparés de quelques centimètres, s’il s’agit d’une pipette pour grands chiens contenant un volume de produit important. Certaines pipettes (par exemple Vectra), s’appliquent le long de la ligne du dos : le principe est le même, sauf qu’on vide la pipette en la déplaçant, au lieu de la vider en un seul point : à vérifier sur la notice, (ou poser la question à nos assistantes), avant d’appliquer le produit.
– À l’aide de comprimés : des comprimés anti-puces existaient déjà depuis plusieurs années. Ils tuaient les puces en quelques minutes après avoir été avalés par le chien, mais n’avaient pas d’effet rémanent : après quelques heures, les puces remontaient sur l’animal. Un médicament plus récent possède une rémanence d’un mois, et tue la plupart des puces en moins de quatre heures, ce qui ne laisse pas le temps suffisant aux insectes pour se multiplier. D’autres comprimés, disponibles depuis le printemps 2014, tuent à la fois les puces et les tiques présentes sur le chien, de façon très efficace, et avec un effet persistant un mois ou davantage. Ils sont en outre appétents. (Un exemple sur la vidéo ci-dessous).
Administration d’un comprimé appétent destiné à tuer puces et tiques pendant une durée d’un mois. L’objet est tellement précieux et appétissant que le chien va s’isoler pour le déguster en remuant la queue, comme il le ferait pour un gros os ! après, on le voit qui cherche si, par hasard, il n’en resterait pas un petit morceau par terre… et il est visiblement très content !
Ces différents produits doivent être renouvelés tous les mois, pendant toute l’année ! En effet, même si le cycle de la puce est plus lent à 18°C qu’à 30°C, comme nous l’avons vu plus haut, il n’est pas stoppé pour autant : il faut se dire que même en plein hiver, les puces adultes vivent à 37°C au contact de la peau du chien, bien à l’abri sous les poils, et les larves à 18°C, dans le tapis du salon : hiver comme été, tout va donc très bien pour elles !
Tous les animaux présents dans l’environnement doivent, bien sûr, être traités. Si l’on traite les deux caniches qui vivent dans la maison, et pas le berger allemand qui vit dans le jardin, au prétexte qu’ils ne se rencontrent jamais… ça ne marchera pas ! (voir un peu plus loin, les causes d’échecs du traitement).
Et pour régler leur compte à quelques idées reçues :
– Quelques colliers sont efficaces contre les tiques, aucun n’est efficace contre les puces.
– Les poudres ne sont pas du tout efficaces : quand le chien se sera secoué trois fois, la poudre sera partie, et les puces pourront continuer à venir.
– Les shampooings insecticides ont un effet immédiat permettant de tuer les puces présentes sur l’animal, mais ils s’en vont avec l’eau du rinçage, et doivent donc être complétés par une pipette ou un spray.
2 – Le traitement des puces dans l’environnement (uniquement en cas d’infestation) :
– On se concentrera sur les « hot spots », les « points chauds » où l’on pense qu’un maximum d’œufs de puces ont pu être déposés : le canapé, sur lequel votre vieux chat passe ses journées ; la niche où votre chien est souvent couché, et que l’on n’a pas nettoyée depuis longtemps (ci-dessous à gauche) ; le petit nid bien sablonneux, à l’ombre sous la haie, tout près du labrador du voisin, où votre chien passe toutes ses journées quand il fait chaud (ci-dessous à droite)…
– Il faut commencer par éliminer mécaniquement un maximum d’œufs, de larves et de cocons de puces : soulever les coussins du canapé, retirer et laver leurs housses avant de les étendre au soleil (l’ennemi des larves !), et passer l’aspirateur sous les coussins. Faire de même avec les couvertures qui se trouvent dans le panier du chien, et passer l’aspirateur dans et sous le panier, en particulier entre les lattes de plancher, le long des plinthes… Brûler la vieille couverture qui traînait depuis un an dans la niche, et laver l’intérieur au jet, ou y passer l’aspirateur, si c’est possible. Retourner le sable à l’endroit où le chien se couche dans le jardin, et si possible l’exposer à la lumière…
– Ensuite, on peut terminer le travail à l’aide d’insecticides sous forme d’aérosols, à pulvériser sur l’ensemble des hot spots, et si nécessaire dans le jardin, avec un produit autorisé pour l’environnement. En cas d’infestation sévère, on pourra utiliser des diffuseurs (ou foggers), qui « gazeront » une ou plusieurs pièces, voire l’ensemble de la maison, en diffusant un gaz insecticide pendant votre absence.
– Notons que les produits contenus dans les spot-on ont généralement une action sur la population de larves présentes dans l’environnement : inhibiteur de croissance, toxicité pour les larves des déjections des puces adultes…
Avec tous ces produits, on arrive généralement à se débarrasser des puces. Et puis parfois… ça ne marche pas !
Et pourquoi ça ne marche pas ??
Parce que les choses sont parfois plus compliquées, et il faut alors se creuser un peu la tête pour trouver les causes de la persistance des puces.
Il arrive souvent que la quantité de puces dans la maison augmente dans le mois qui suit le traitement avec un produit a priori efficace : le propriétaire verra alors davantage de puces sur son chien (et parfois sur lui-même) après traitement qu’avant, et en conclura naturellement que le produit utilisé ne marche pas. Les puces observées proviennent en fait des œufs déposés dans la maison, plusieurs semaines avant le traitement insecticide. Ces œufs vont continuer à donner naissance à des larves, des nymphes et des adultes, et le propriétaire verra surgir de nouvelles puces, jusqu’à ce que tous les œufs présents dans la maison aient éclos – ce qui peut prendre, on l’a vu, entre trois semaines et près d’un an ! Dans ce premier cas de figure, il ne s’agit donc pas d’un échec du traitement, mais de l’évolution normale de la population de puces, avant sa disparition.
Une autre cause d’échec apparent des insecticides est la contamination des chiens de la maison par des puces de l’extérieur : visite de la petite sœur qui vient avec son chat, week-end chez la grand-mère en emmenant le chien, promenade du soir avec le labrador du voisin, visites nocturnes de hérissons ou de chats couverts de puces dans le jardin…
Si le chien et l’intérieur de la maison sont bien traités contre les puces, qu’aucun visiteur ne peut a priori en apporter, et que le chien en attrape quand même régulièrement, il faut chercher un « hot spot » à l’extérieur : en particulier une structure couverte (niche, haie, porche), de préférence ombragée et à sol sablonneux, où des animaux errants (chats, hérissons…), peuvent venir déposer des œufs de puces pendant la nuit. Il peut être intéressant d’aller se promener dans ces endroits suspects, et de voir si des puces nous sautent le long des jambes !
La contamination par les puces de l’extérieur peut même concerner des animaux… qui ne sortent jamais ! dans ce cas, ce sont les propriétaires eux-mêmes qui jouent le rôle de transporteurs de puces, par exemple lorsqu’ils travaillent dans le jardin à proximité d’un « hot spot ». Les puces sautent donc sur les propriétaires et se laissent transporter à l’intérieur de l’habitation où, une fois arrivées, elles descendent pour aller infester le chat ou le chien de la maison, hôtes qui leur conviennent mieux que les humains. Ensuite, le cycle s’installe de façon durable à l’intérieur de l’habitation. Si un chat se toilette moins efficacement que les autres, parce qu’il est plus vieux ou qu’un problème de bouche l’empêche de se lécher, il hébergera plus de puces, qui produiront davantage d’œufs, et de déjections indispensables au développement des larves.
Des puces peuvent infester un chien, un chat ou un humain, « en un éclair », en moins de dix secondes montre en main, à l’occasion d’une promenade le long d’une haie, ou d’une incursion dans un débarras ou abri de jardin un peu négligé, par exemple (photo de droite). Des œufs de puces ont pu être déposés dans ces endroits par l’animal de la maison lui-même, avant son traitement insecticide, ou par des chats errants ou d’autres visiteurs. L’éclosion des cocons est déclenchée par une vibration du sol, et comme nous l’avons vu plus haut, le saut de la puce à peine éclose sur un animal ou un humain sera un réflexe devant tout changement de luminosité. Il a été démontré qu’en quelques secondes, un chien peut ainsi attraper quatre ou cinq puces.
Enfin, parmi les causes d’échec d’un traitement anti-puces, ne négligeons pas la possibilité que, le rythme de la vie quotidienne étant ce qu’il est, le produit insecticide n’ait pas été appliqué avec toute la régularité nécessaire, ou que l’un des animaux de la maison ait été oublié !
Comprendre pourquoi un traitement insecticide bien conduit ne fonctionne pas demande parfois une véritable enquête policière, évidemment impossible à réaliser en routine, faisant appel à un interrogatoire poussé des différents membres de la famille, au comptage répété des puces sur tous les animaux impliqués, à la pose de pièges à puces dans l’environnement, et à l’identification des puces capturées : sachant que les premières puces qui éclosent sont des femelles, et les dernières des mâles, capturer essentiellement des puces mâles indiquera que l’on a réussi à stopper la reproduction et/ou le développement des œufs, et que les puces capturées sont les dernières à éclore des œufs présents dans la maison depuis longtemps (avant le traitement). En revanche, lorsque les puces sont majoritairement des femelles, a fortiori si elles sont gavées de sang, cela indique l’éclosion de nouveaux œufs et l’arrivée de nouveaux adultes, donc l’échec du traitement… ou plus probablement une contamination par des animaux extérieurs (MW Dryden : the deep dive : c’est en anglais, mais c’est très instructif ! la plupart des infos ci-dessus sont tirées de ses articles).
À défaut d’enquêtes aussi élaborées avec une « flea team » posant des pièges à puces dans la maison et dans le jardin, n’hésitez pas à nous contacter en cas d’échec d’un traitement anti-puces, afin de rechercher les meilleures mesures à prendre pour vous débarrasser de ces désobligeantes petites bêtes.
LES TIQUES
Qui sont les tiques du chien ?
La tique est un acarien de grande taille présent dans l’environnement, en
particulier dans les zônes forestières et broussailleuses, essentiellement au printemps et à l’automne, même si l’on peut en rencontrer toute l’année. Dans notre région, on trouve essentiellement la « tique brune du chien » Rhipicephalus sanguineus, bien adaptée aux climats chauds et secs, également appelée « tique des chenils » du fait de sa capacité à coloniser les habitations (tique endophile) (photo de droite). Ixodes ricinus et Dermacentor reticulatus, tiques exophiles qui recherchent respectivement le froid et l’humidité, sont peu présentes sur le pourtour méditerranéen, et se rencontrent plus au nord (forêts de feuillus et sous-bois pour Ixodes ricinus, prairies, terrains vagues, haies et berges de rivières pour Dermacentor reticulatus).
Le cycle des tiques
Au cours de sa vie, une tique passe par trois stades : larve, nymphe, et adulte. Elle est obligatoirement parasite au cours de ces trois stades. Certaines tiques ne sont pas spécifiques d’espèce, et peuvent parasiter des rongeurs aussi bien que des oiseaux, des ongulés ou des chiens (cas d’îxodes ricinus). Rhipicephalus sanguineus, « notre » tique régionale, se plante essentiellement sur le chien, et à l’occasion sur le chat ou sur l’Homme.
La tique guette le passage d’un hôte convenable, (un chien, dans le cas de Rh. sanguineus), du haut d’une branche ou d’une brindille. Lorsqu’un chien passe en dessous d’elle, la tique le repère à sa chaleur et à son odeur (émission de CO2 notamment), et se laisse tomber sur lui. Elle se déplace ensuite à la recherche d’une région à peau fine, où elle pourra manger tranquillement : oreille et notamment pli de l’oreillon (photo de droite), aisselle ou région inguinale, scrotum, mamelle ou espace inter-digité. La tique perce alors la peau grâce à ses pièces buccales élaborées, qui vont lui permettre de se fixer au chien, de secréter en moins d’une demi-heure un cément qui va renforcer cette fixation, d’injecter une salive anticoagulante qui provoque également la dilatation des vaisseaux sanguins du chien et un début de digestion, et – c’est tout de même le but – d’aspirer le sang. Il semble que certaines races de chiens (par exemple les cockers), et certains individus, attirent les tiques plus que d’autres.
La larve de Rh. sanguineus se nourrit sur un chien pendant deux jours, puis se
laisse tomber sur le sol, et y cherche une cachette. Elle y reste de quelques jours à plusieurs semaines (selon la température et l’humidité), avant de muer en nymphe et de repartir à la recherche d’un chien. Le même processus se
répète pour la nymphe (photo ci-dessous à gauche), avec des périodes de nutrition sur le chien et de vie sur le sol plus longues que pour la larve, jusqu’à la mue en tique adulte. L’adulte femelle (photo ci-dessous à gauche) peut se nourrir sur un chien pendant plusieurs semaines, tandis que le mâle prend de multiples repas sanguins, parfois sur différents chiens de la même maison. Notons que la tique est capable de concentrer le sang qu’elle aspire, et que son volume final ne correspond en rien à la quantité de sang qu’elle a ingéré. Après l’accouplement, la femelle finit de se gorger, puis se laisse tomber sur le sol où, après un délai de quelques jours à quelques semaines, elle va pondre de façon initerrompue 1500 à 4000 œufs, sur une durée de plusieurs semaines. Il faudra de six jours à plusieurs semaines avant l’éclosion des œufs, et la sortie de fragiles larves à six pattes (dessin ci-dessus : cycle de la tique – document Mérial).
Photo de gauche : tique femelle adulte gorgée, de l’espèce Rhipicephalus sanguineus, retirée d’une chienne atteinte de piroplasmose, au printemps. Photo de droite : minuscules « plombs », ou nymphes de Rh. sanguineus, reconnaissables à leurs quatre paires de pattes. Ces plombs étaient présents en très grand nombre sur un chien affaibli, en milieu d’été.
Concrètement, les grosses tiques brunes que vous trouvez sur votre chien au printemps sont les femelles adultes, (les mâles étant les petites tiques noires qui gravitent autour), tandis que les minuscules « plombs » grisâtres qui les remplacent sur le chien à partir du milieu de l’été et en automne, souvent en grappes abondantes, sont les nymphes issues des tiques adultes du printemps (photos ci-dessus).
Conséquences pour le chien :
Première conséquence qui vient à l’esprit : les tiques transmettent un certain nombre de maladies, essentiellement par morsure. La piroplasmose est la plus connue, mais on pourra aussi citer les ehrlichioses, les anaplasmoses, l’hépatozoonose qui se transmet non pas par morsure, mais lorsque le chien avale une tique contaminée… Toutes ces maladies sont traitées dans un autre chapître, et ne seront donc pas développées ici.
Photos ci-dessus : Babesia canis, responsable de la piroplasmose, en haut à droite. Puis de gauche à droite : quatre morulas d’Ehrlichia canis dans un monocyte, plusieurs morulas d’Anaplasma platys dans une plaquette sanguine, et deux gamétocytes d’Hepatozoon canis.
Rappelons que la tique véhiculée par votre chien ne dédaignera pas forcément de grimper sur vous et de se planter à un endroit où elle mettra peut-être quelques jours à être découverte (dans les cheveux…), et qu’à cette occasion, elle pourra transmettre un certain nombre de maladies (fièvre boutonneuse méditerranéenne, maladie de Lyme, ehrlichiose…). Ceci venant en plus du caractère un peu répugnant de la découverte de cette tique, quelque part sur soi !
Enfin, et on n’y pense pas forcément : un chien peut être littéralement saigné à blanc par les tiques… et peut-être plus encore par les « plombs », en automne : au moins une ou deux fois par an, nous voyons arriver des chiens plus du tout roses, mais BLANCS, et couverts par des milliers de tiques ou de plombs. Il s’agit d’une urgence, et faute d’une transfusion très rapide avec du sang de chien, la plupart de ces animaux décèderont en quelques heures (photos ci-dessous).
Un chien couvert par des milliers de tiques peut être littéralement saigné à blanc… et cela peut arriver très vite !
Photo de gauche : muqueuses blanches chez un chien très fortement anémié. Photo de droite : transfusion chez un chien.
La lutte contre les tiques
Il est illusoire de vouloir détruire les tiques dans le milieu extérieur… à l’exception des maisons (garages, remises…) envahis par Rh. sanguineus : dans ce cas de figure, on pourra utiliser les sprays et diffuseurs déjà décrits pour lutter contre les puces dans l’environnement.
Au printemps et en automne, il est également possible d’éviter pour quelques semaines les promenades dans telle prairie ou telle pinède, d’où son chien, ou le chien du voisin, sont revenus couverts de tiques.
En prévention :
Plusieurs produits existent, comme pour les puces. Il est important de les mettre en place du printemps à l’automne, pour prévenir les mauvaises surprises.
– Les colliers à l’amitraz ou à la deltaméthrine sont certainement les dispositifs les plus faciles d’emploi, dans la mesure où ils agissent pendant plusieurs mois. Ces colliers sont efficaces, et les colliers à la deltaméthrine repoussent en outre le phlébotome, responsable de la transmission de la leishmaniose.
– Divers produits en pipette (spot-on), contenant notamment une perméthrine, ou l’association fipronil-amitraz. La perméthrine repousse également le phlébotome, mais attention, elle est formellement contre-indiquée chez le chat ! (Voir plus haut dans cet article l’application d’un spot-on sur un chien).
– Des comprimés, disponibles depuis le printemps 2014, tuent les puces et les tiques présentes sur le chien, avec un effet persistant un mois ou davantage. Il s’agit d’un moyen de prévention et de traitement très efficace, et ces comprimés sont, en outre, appétents. (Voir un exemple d’administration d’un comprimé appétent en suivant ce lien).
– L’amitraz en lotion est un excellent produit, (très économique qui plus est), à condition de bien respecter la dilution, et d’en imbiber complètement le chien (bien passer à rebrousse-poils). Son principal inconvénient est son manque de commodité, surtout comparé aux produits précédents, colliers, spot-on ou comprimés : il faut l’appliquer au moins tous les dix jours, en portant des gants de protection, et son odeur est très forte. Les sprays de fipronil sont également efficaces, à condition de bien respecter la dose.
NB : Attention aux chiens potentiellement atteints par une mutation sur le gène MDR1, qui provoque une sensibilité médicamenteuse (en France : colley,
berger australien, shetland, berger blanc suisse et whippet, sans oublier les chiens d’autres races à robe arlequin ou merle : beaucerons…). Ces chiens peuvent présenter des signes d’intoxication (grosse fatigue, hypothermie, bradycardie…) lors d’utilisation normale d’amitraz, et d’un certain nombre d’autres antiparasitaires (avermectines), utilisés à forte dose.
Attention, aucun produit, aussi puissant soit-il, n’empêchera 100 % des tiques de monter sur un chien, voire de se planter pour quelques instants, surtout en période de fortes infestations.
En traitement :
Lorsque l’on découvre plusieurs dizaines de tiques galopant sur son chien (ou déjà plantées), au retour de la promenade (photo de droite), la première chose à faire est d’en retirer un maximum, sans perdre une minute. En effet, les parasites ou bactéries transmis par les tiques ne sont généralement inoculés au chien que 24 à 48 heures après la morsure de la tique. Pour les retirer, le mieux est d’utiliser un crochet à tiques (photo de gauche), qui permet d’extraire la bestiole sans risquer de laisser sa tête dans la peau du chien, et surtout, de ne pas être en contact direct avec les sécrétions de la tique, surtout si on l’écrase malencontreusement entre deux doigts, en la retirant (risque de transmission de maladies). À défaut, une pince à épiler fera tout à fait l’affaire. Et puis si l’on n’a ni crochet à tiques ni pince à épiler sous la main, à la guerre comme à la guerre, on arrache les tiques avec les doigts, et il est tout de même bien rare de laisser la tête à l’intérieur ! pensez juste à protéger vos doigts autant que possible, pour éviter le contact avec les secrétions de la tique.
Si le chien en est « claffit » et qu’on est sûr d’en oublier quelques-unes avec notre petit crochet à tiques, il faut compléter l’épluchage manuel par l’un des produits décrits plus haut pour la prévention : un bon bain d’amitraz, en n’oubliant pas de frictionner partout, du bout du nez au bout de la queue en passant bien entre chaque doigt, ou bien un spot-on, un collier, ou les comprimés adaptés : ces derniers entraînent la chûte des tiques en quelques heures.
Les puces
À propos des puces
Les puces sont des insectes piqueurs dont les adultes vivent sur les mammifères et les oiseaux. En France, l’espèce de puces la plus couramment rencontrée chez le chat, le chien et le furet s’appelle Ctenocephalides felis. Plus rarement, il est possible de retrouver sur les chats et les chiens des puces de hérissons, d’oiseaux, de lapins et même parfois la puce de l’homme.
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Le mode de vie des puces
Les puces adultes ne peuvent vivre que sur un animal, alors que les œufs et les larves se développent dans le milieu extérieur.
Mode de vie de la puce du chat (ESCCAP).
Puce adulte : taille réelle 1,5 mm (Erturac, licence Creative Commons 3.0).
1- Les puces adultes se nourrissent de sang en perçant la peau de l’animal qui les héberge. Elles ont besoin d’un repas par jour, et restent habituellement sur le même hôte jusqu’à leur mort. Leur espérance de vie est en théorie de plusieurs mois, mais elles sont souvent éliminées au bout d’une à trois semaines lorsque le chien ou le chat se toilette ou se mordille.
Les puces femelles pondent leurs œufs sur l’hôte : 20 œufs en moyenne par jour (une puce peut pondre jusqu’à 50 œufs en une seule journée). Une fois pondus, les œufs tombent sur le sol. Au bout de quelques jours, il en sort une larve.
Œuf et larve de puce du Chien et du Chat (Auguste Le Roux, domaine public).
2- Les larves se nourrissent de débris organiques et de crottes de puces adultes laissées dans l’environnement par les hôtes. Elles ont tendance à fuir la lumière et recherchent des lieux dissimulés comme la base des fibres de tapis ou de moquettes, sous les plinthes, dans les fentes de plancher.
3- Une fois pleinement développée, la larve tisse un cocon dans lequel se forme la nymphe. Celle-ci donne ensuite naissance à une puce adulte qui reste abritée dans le cocon jusqu’à ce que les conditions soient favorables à sa sortie (à ce stade, on dit que la puce est un adulte » pré-émergeant « ).
Cocon de puce du Chat et du Chien ouvert montrant la nymphe (Auguste Le Roux, GNU Free Documentation License).
4- Une chaleur humide et la présence d’hôtes potentiels à proximité stimulent l’émergence des nouveaux adultes. En effet, la puce est capable d’évaluer la présence d’hôtes potentiels grâce aux vibrations provoquées par leur déplacement dans l’environnement et au gaz carbonique dégagé par leur respiration ! L’attente peut durer plus de 6 mois si l’environnement n’envoie pas les signaux nécessaires.
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Les conséquences sur la contamination des animaux de compagnie
Le mode de vie des puces est dépendant des conditions environnementales. Quand elles sont idéales (humidité, chaleur, hôtes à proximité), l’ensemble des étapes de développement peut être accompli en moins de 2 semaines ! Une seule puce femelle peut ainsi produire plusieurs dizaines de milliers de nouveaux adultes en un mois. Le nombre de puces sur les animaux et surtout dans l’environnement peut devenir très rapidement considérable.
Comme la chaleur est nécessaire à la survie des larves de puces, elles peuvent se développer à l’extérieur du printemps à l’automne, mais pas en hiver. Cependant, le chauffage des maisons et appartements leur permet de se développer à l’intérieur tout au long de l’année.
Il est important de prendre conscience que la contamination d’un animal par les puces se fait surtout à partir des adultes pré-émergeants présents dans l’environnement, et que cette contamination peut venir aussi bien de l’extérieur (sauf en hiver) que de l’intérieur de la maison. La contamination par passage d’une puce adulte d’un animal à un autre est certes possible, mais finalement plutôt rare. Elle nécessite un contact étroit entre les deux animaux.
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Les problèmes de santé posés par les puces
L’infestation par des puces est dénommée pulicose. La présence de puces sur un animal présente de nombreux inconvénients pour celui-ci :
- Ça fait mal ! Une piqûre de puce est douloureuse. Un chat ou un chien qui sursaute soudainement et pousse un petit cri a peut-être des puces.
- Ça démange. La puce se nourrit du sang de son hôte, et afin que ce sang ne coagule pas avant d’être aspiré, la puce injecte un peu de salive anticoagulante. Cette salive provoque chez l’hôte une réaction à l’origine de démangeaisons (prurit).
- Ça provoque une perte de sang. L’infestation par un grand nombre de puces peut provoquer une anémie, particulièrement chez les animaux jeunes, très âgés ou malades.
- Ça peut provoquer une allergie. L’allergie aux piqûres de puces (plus exactement à la salive de puce) est une des maladies de peau les plus fréquentes chez les chiens et chez les chats. Elle s’exprime par de violentes démangeaisons, avec pertes de poils, pellicules, croûtes, plaies, infections secondaires.
- Ça peut transmettre des maladies et des parasites. La puce peut transmettre des maladies bactériennes aux chats, dont la maladie des griffes du chat, maladie que les chats peuvent ensuite inoculer à l’Homme. Les puces des chiens et des chats sont aussi les vecteurs d’un ver digestif appelé Dipylidium caninum.
Les puces des animaux de compagnie peuvent aussi occasionnellement piquer les humains, provoquant boutons et démangeaisons. Ceci arrive surtout lorsqu’il existe un grand nombre de jeunes adultes dans l’environnement. Appelés improprement » puces de parquet « , ou encore » puces de plancher « , il s’agit en fait de puces de chiens ou de chats adultes pré-émergeantes, qui éclosent soudainement et en grand nombre lorsqu’elles ressentent les vibrations produites par les pas d’une personne entrant dans une pièce. Ces jeunes puces affamées piquent alors l’humain qui passe à leur portée.
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Mon chien ou mon chat a-t-il des puces ?
Il n’est pas toujours très simple de savoir si un chien ou un chat a des puces. Souvent, les chats ne présentent aucun signe clinique bien qu’ils hébergent des puces et sont à l’origine de la contamination de l’environnement. Alors, comment savoir ?
- Rechercher les puces adultes sur les animaux. Attention, elles ne sont facilement visibles à l’œil nu qu’en cas d’infestation massive ou sur des chiens ou des chats au pelage clair et court. Le mieux est d’utiliser un peigne fin spécial (demandez conseil à votre vétérinaire) et de le passer sur l’ensemble du corps de votre compagnon. Mais même avec cet ustensile, la recherche peut être infructueuse.
- Rechercher des crottes de puces. Là aussi un peigne fin facilite la tâche. Les crottes de puces ont un aspect cristallin rouge foncé (voir photo). Le mieux est de peigner intensivement l’animal et de récupérer les débris sur une feuille d’essuie-tout blanche. Les crottes de puces contenant du sang non digéré, l’humidification de la feuille de papier produit une auréole rouge autour de celles-ci.
Crottes de puces (Auguste Le Roux,
GNU Free Documentation License).
Il est clair que la présence de crottes de puces sur votre animal démontre que celui-ci a des puces. Cependant, il est parfois impossible de trouver ni adultes ni déjections sur des animaux ayant pourtant régulièrement des puces. Ceci est dû au toilettage qu’ils effectuent sur eux-mêmes. C’est pourquoi, particulièrement chez les animaux allergiques, le vétérinaire peut vous prescrire un traitement antipuce quand bien même leur présence n’a pu être prouvée.
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Traiter contre les puces
Il existe de nombreux produits pour traiter les animaux de compagnie contre les puces. Ils se différencient par leur composition, leur forme pharmaceutique, leur durée d’action. Le choix d’un produit antipuce doit être discuté avec un vétérinaire qui seul peut vous prescrire le produit le plus adapté à votre compagnon, en tenant compte de son espèce, de son âge, de son mode de vie, de l’existence d’une allergie, etc.
Cependant, quel que soit votre cas, des règles de base sont à connaître :
- Ne pas utiliser un produit pour chien sur un chat sans l’avis de votre vétérinaire. Certains antipuces pour chien sont mortels pour le chat.
- Respecter les doses prescrites par votre vétérinaire. Une dose trop faible est inefficace, une dose trop forte peut être dangereuse.
- Renouveler le traitement. Un seul traitement ne suffit pas à se débarrasser des puces, surtout si l’environnement est contaminé. Beaucoup d’échec de traitements sont simplement dû au fait qu’ils n’ont pas été renouvelés.
- Désinfecter l’environnement. Il est indispensable de se souvenir que la contamination par les puces est essentiellement environnementale. Il existe plusieurs façons d’agir contre les stades larvaires de puces : inhibiteurs de croissance sur l’animal, traitement des surfaces… Votre vétérinaire vous conseillera sur les mesures les plus adaptées à votre cas.
Voir aussi Faut-il traiter un chien ou un chat contre les puces en hiver ?
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Mon chien a des puces : symptômes et traitements
Remarque : l’ingestion de puces par le chien peut lui transmettre un ténia ; un vermifuge lui sera alors administré.
> Astuce : Savez-vous que les nouveaux antiparasitaires sous forme de gomme à macher sont plus simples d’utilisation et très efficaces ? Parlez-en à votre vétérinaire !
Conseils du vétérinaire si votre chien a des puces
Le Docteur Céline Darmon de l’hôpital vétérinaire Frégis Paris-Arcueil vous donne ses conseils :
Le plus souvent lorsque des maitres voient des puces sur leur chien, leur premier réflexe est de le laver. Vous pouvez toujours laver votre chien avec un shampooing antipuce si vous le souhaitez mais ce ne sera pas suffisant. Les shampoings antipuces n’ont aucun effet rémanent. C’est-à-dire qu’une fois rincés, il ne reste aucune protection sur le pelage.
Or, les puces que vous voyez sur votre chien ne sont que le sommet de l’iceberg !
Ces puces sont des adultes qui vivent dans le pelage de votre animal de compagnie. Elles piquent, mangent, se reproduisent et pondent des œufs. Ces œufs ensuite tombent par terre, chez vous et peuvent mettre plusieurs mois à se développer pour redonner ensuite un adulte.
Ainsi, même s’il n’y a plus de puces visibles dans le pelage de votre chien après un shampooing, il faut penser aux risques d’une nouvelle contamination, à partir de l’environnement et même de votre propre maison.
Pour éviter que de nouvelles puces infestent votre chien, il existe de nombreux traitements très efficaces. Différentes formes existent (pipettes, sprays, comprimés à avaler). Toutes ont un effet rémanent. En restant en petite quantité dans la peau de votre chien pendant plusieurs semaines, ces antiparasitaires éliminent les puces très vite après leur arrivée sur la peau. Vous n’aurez même plus le temps de les voir et votre chien ne sera plus gêné !
Certains produits sont plus efficaces que d’autres mais il n’y a pas de recette miracle. Le plus important, quel que soit le traitement choisi, est de respecter la fréquence d’utilisation et de renouveler les applications régulièrement.
Enfin, rappelez-vous que si vous ne voyiez pas de puces, ça ne veut pas dire que votre animal n’en a pas ! Une puce c’est tout petit et ça courre très vite ! On peut très facilement passer à côté même si on examine le pelage avec un peigne à puce.
Après avoir traité son chien contre les puces il faut aussi penser à le vermifuger, c’est à dire à le traiter contre les parasites digestifs qui peuvent être transmis par les puces. Dans tous les cas, demandez conseil à votre vétérinaire, il saura vous orienter.
Cet article est-il utile, répond-il à votre problème ?
Comment se débarrasser des puces sur un chien?
Le 2018-10-01 PAR Anva – 5☆ (382 votes)
Qui n’a jamais rencontré ce problème de puce avec son chien? Ces petites bestioles qui se développent très rapidement et envahissent en un clin d’œil toute la maison – transformant ainsi la vie en un véritable cauchemar.
Comment éviter d’en arriver là ? Et comment faire pour éradiquer toutes les puces sans mettre le feu à la maison ?
Comment fonctionne la puce?
Elles existaient déjà à l’époque des dinosaures et ont continué à se développer jusqu’à nos jours ! Autant dire qu’elles ont des générations d’expériences derrière elles !
Lorsqu’une puce s’attaque au chien, le temps de s’en apercevoir c’est généralement trop tard: elle a élu domicile.
Ces puces mesurent maximum 8 mm de longs et se déplacent sur leur proie en sautant, avec pour seul objectif: se reproduire. Pour cela, elles ont besoin de nourriture, de chaleur et d’humidité. Justement, tout ce que le chien peut leur apporter (ou tout autre animal) faisant de lui un hôte idéal.
Elles le piquent pour se nourrir de son sang moins d’une demi-heure après l’avoir accosté. Puis, après avoir passé deux jours dans ses poils, elles fondent un foyer et pondent jusqu’à 50 œufs par jour pendant 2 mois avant de s’éteindre!! Pas étonnant que ce soit si dur de s’en débarrasser !!
Mais ce qui rend les puces difficiles à éradiquer, c’est leurs résistances aux insecticides.
- La puce passe par 3 stades de développement avant de devenir adulte.
- Sous forme d’œuf, elle a besoin de conditions optimales pour survivre.
- En tant que larve, il lui faut également de la nourriture qu’elle prendra dans les excréments des autres puces.
- Mais lorsqu’elle est en nymphe, c’est-à-dire un état intermédiaire entre la larve et l’adulte, elle s’enroule dans un cocon et peut y rester enfermée jusqu’à ce que les conditions soient propices à son développement.
Dans ce dernier stade, les insecticides couramment utilisés n’ont qu’un effet limité sur la nymphe désormais protégée par son cocon. Elle peut rester ainsi jusqu’à 6 mois en attendant que les conditions de developpement soient plus favorable.
C’est pourquoi les puces sont difficiles à éradiquer. Le maître pense, bien souvent, que passé le premier mois de traitement l’animal est protégé, alors que non! Il faut continuer jusqu’à couvrir l’ensemble du cycle de la puce, soit 6 mois ! Sinon, lorsque la nymphe passe au stade adulte elle pourra elle-même pondre et c’est le cycle infernal qui n’en finit jamais !
La vie d’une puce en image : elle s’introduit sur le corps du chien, pond ses oeufs qui deviennent des larves puis s’entoure d’un cocon en attendant le meilleur moment pour se transformer en adulte
Se débarrasser des puces du chien implique également de traiter la maison. C’est-à-dire les couchages utilisés par les chiens, ainsi que ses lieux de passage. Mais contrairement aux idées bien répandues si la puce reste plus de 4 jours dans la maison sans nourriture, elle meurt.
En revanche, elle peut être amenée à pondre des œufs durant ces 4 jours qui eux auront le temps de faire leur cycle en attendant de pouvoir trouver une nouvelle proie. C’est pourquoi, si le chien ramène des puces à la maison, il est recommandé de traiter l’ensemble de la maison.
Prévenir l’apparition des puces
Qu’on se le dise clairement, éliminer les puces d’un chien c’est long et fastidieux. Je vous donnerais la méthode pour vous en débarrasser rapidement, tout à l’heure.
Comment faire pour éviter d’en arriver là ?
La meilleure solution consiste à protéger votre chien des attaques de puces en lui donnant régulièrement un anti-puce. Il existe de nombreux formats d’anti-puce, il y en a sans doute un qui conviendra à votre chien. (pipette, collier, spray, comprimé…)
Le plus important est de faire la différence entre un insecticide et un insectifuge. Le premier est élaboré pour tuer les puces qui ingèrent la substance active alors que le second les fait fuir uniquement (et accessoirement les fait tomber vivante dans l’environnement). Un insectifuge sur un chien déjà infesté n’aura que très peu de résultat. En revanche, il est parfait en prévention.
Pour les maîtres réticents à l’utilisation de produits chimiques, il existe des solutions d’anti-puce naturel. Ces solutions agissent comme des insectifuges et ne sont efficaces que sur un chien indemne de puce.
Le tableau ci-après montre selon le format et la taille du chien, le prix d’un anti-puce pour une protection optimale toute l’année.
Les tarifs indiqués sont des moyennes réalisées sur les produits les plus couramment achetés. Les produits de même format en version « naturel » sont sensiblement au même prix.
Pour garantir une protection optimale tout au long de l’année, le traitement à l’anti-puce doit être constamment renouveler, tout comme ceux contre les vers (vermifuges) et les maladies (vaccins)
Bon à savoir : Les assurances canines remboursent désormais les frais de vaccinations, et d’achat de produit antiparasitaires (vers, puces, poux, tique…). L’ensemble des ces dépenses sont toujours remboursés à 100%, sans franchise et sans délai de carence (à l’exception de SanteVet) dans la limite du montant annuel du forfait préventif – qui peut aller jusqu’à 150€ / an selon la formule choisie. N’hésitez pas à consulter la liste des assurances et mutuelles chiens.
Comment se débarrasser des puces ?
Lorsque votre chien est infesté par les puces c’est en combinant plusieurs actions que l’on peut espérer arriver au bout du développement des puces. En brossant, en lavant et en traitant votre chien surtout en insistant bien sur les zones sensibles ( le ventre, les pieds, derrière les oreilles, le cou, les fesses et la queue).
- Brosser votre chien: C’est la première étape. Inutile de mettre un antiparasitaire maintenant, il faut commencer par se débarrasser des puces de façon manuelle pour augmenter l’efficacité du produit par la suite. Le brossage se fait à l’exterieur ou mieux dans la baignoire. Utilisez d’abord la brosse habituelle pour vous débarrasser des poils morts et des nœuds qui pourraient protéger la puce. Par la suite, investissez dans un peigne à puce et brossez votre chien le plus longtemps possible pour en enlever un maximum.
- Laver votre chien: Deuxième étape, laver le chien avec un shampoing antiparasitaire qui aura pour effet d’éloigner les puces, mais aussi de soulager les démangeaisons et les irritations de la peau. Certains shampoings sont préconisés pour un lavage fréquent – préférez ceux-ci si votre chien est très infesté, car plusieurs lavages seront nécessaires. Bien insister sur les zones sensibles et faire un lavage en profondeur en faisant des petits cercles sur l’ensemble du pelage du chien. Pour finir, brosser une nouvelle fois, sécher et rebrosser.
- Traiter votre chien: Il existe plusieurs traitements différents pour tuer les puces. Certains sont sous forme de pipettes d’autres de pulvérisateurs, de collier, de mousses ou encore de poudres. L’utilisation de ces deux derniers se révèle de moins en moins efficace pour les chiens déjà infectés. Le collier quant à lui agit surtout autour du cou, et le pulvérisateur n’a bien souvent pas le temps d’arriver jusqu’à la peau. Il est donc préférable de se tourner vers les pipettes qui doivent couvrir tout le stade de développement de la puce du chien. L’avantage c’est qu’elles sont efficaces sur une durée de trois mois. Ainsi, avec seulement deux pipettes, le cycle de la puce est recouvert. Lors de l’investissement du produit, assurez-vous que celui-ci couvre tous les stades de développement de la puce.
- Traiter votre maison:70% des puces sont en réalité dans l’environnement du chien. Impossible donc de se débarrasser des puces sans passer par un gros nettoyage d’intérieur. Voici une méthode qui marche bien pour éradiquer les puces de la maison
Conclusion
Pour se débarrasser des puces, pas le choix il faut passer en mode manuel : brosser, laver, rebrosser, sécher, brosser encore et pour finir administrer un anti-puce.
Bien entendu, on n’oublie pas la maison : ranger, aspirer, isoler les tissus/tapis contaminés…
Une véritable corvée qui a le mérite de donner une bonne leçon : l’animal doit constamment être protégé par un anti-puce
Enfin, offrez-vous la tranquilité d’esprit : faites-vous rembourser vos anti-puces et autres frais vétérinaires à partir 3.90€ / mois seulement.
Elles ont beau être minuscules, tous les maîtres redoutent de les voir apparaître sur leur chien. Qui sont-elles ? Les puces !
Ces parasites gênants peuvent causer un excès de mastication, de grattage et de léchage chez les chiens. Dans les cas graves, les infestations de puces peuvent mener à une foule de conditions médicales, y compris l’anémie, les ténias, les points chauds et les infections bactériennes.
Les chiots sont particulièrement vulnérables à ces problèmes de santé liés aux puces. Même une infestation légère à modérée peut mettre leur santé en danger. En raison de leur petite taille et de leur système immunitaire encore fragile, les chiots ont plus de chances de développer une anémie, ce qui peut causer une faiblesse, une détresse respiratoire et même la mort.
Heureusement, avec un peu de prévention et un bon nettoyage de votre maison, vous pouvez réduire considérablement les risques.
C’est partie, je vous dis tout sur comment trouver, traiter et prévenir les puces chez les chiots.
Comment savoir que votre chiot a des puces ?
Repérer les puces tôt est important pour garder votre chiot en sécurité et prévenir une infestation complète. Cela est plus simple qu’on ne le pense, surtout si votre chiot a un pelage foncé.
Un peigne à puces vous aidera à trouver les puces elles-mêmes, ainsi que les débris qu’elles laissent derrière elles. Pour cela, passez délicatement le peigne dans le pelage du chien et observez le résultat. Si l’objet a plusieurs points noirs dessus, vérifiez ce que c’est. Si ça bouge, vous avez malheureusement tirer le mauvais lot : votre chiot a des puces.
Pendant que vous toilettez votre chiot, recherchez les symptômes de la dermatite à puces. Cela se produit lorsqu’un chien est allergique à la salive des puces. Les chiots atteints de dermatite à puce se grattent excessivement et peuvent développer des plaques de peau rouge, irritée et infectée. Ces indices sont plus faciles à trouver avec des chiots à poils ras. Pour les poils longs, allez vers les zones qu’ils grattent souvent comme le cou ou l’arrière-train.
Les symptômes plus extrêmes d’une infestation de puces peuvent inclure une perte de poids, des gencives pâles et une léthargie. S’ils peuvent aussi arriver sans une infestation de puces, ils signifient toujours que le chien a un problème. Prenez l’habitude d’observer votre chien pour remarquer les modifications dans son comportement.
Si vous soupçonnez que votre chiot a un problème de puces, ou s’il présente des symptômes inquiétants, emmenez-le chez le vétérinaire.
Comment soigner un chiot qui a des puces ?
Traiter un chiot immédiatement et régulièrement aidera à stopper l’infestation et à prévenir les complications liées aux puces.
Baigner votre chiot avec un shampoing doux contre les puces spécialement formulé pour les chiots peut aider à soulager certaines irritations cutanées causées par les puces. Cela enlève aussi les puces adultes qui vivent dans la fourrure de votre chiot.
Mais le shampoing anti-puces ne tue pas les larves de puces ou les oeufs. Il accomplit donc une partie du travail, mais le reste n’est possible qu’avec un traitement.
Parlez-en à votre vétérinaire avant d’appliquer un traitement en vente libre. Pour un chien adulte, la plupart des produits sur le marché fonctionnent, mais pour un chiot, ils peuvent être trop forts pour lui. Certains contiennent des neurotoxines, qui peuvent nuire au développement du système nerveux du chiot.
De plus, les chiots adorent lécher et mâcher. Cela signifie que tout ce que vous mettez sur eux fini dans leur bouche. Il est donc important d’avoir des conseils sur le mode d’administration convenant le mieux à votre chiot et à ses habitudes.
Le vétérinaire, en plus d’un traitement, peut vous conseiller des colliers anti-puces ou des pipettes. Je vous invite à consulter nos guides sur les colliers et sur les pipettes. Certains peuvent être utilisés dès l’âge de 4 à 6 semaines.
Un collier Seresto est un excellent outil pour prévenir les puces.
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Comment se débarrasser des puces dans votre maison ?
Rappelez-vous : les puces ne vivent que 5 % du temps sur leur hôte. Le reste du temps, ils s’installent dans vos tapis et canapés.Traiter les chiots sans traiter l’environnement est futile.
Les vaporisateurs à base de plantes comme la lavande, l’eucalyptus et l’huile d’arbre à thé peuvent aider à repousser les puces de votre maison. Il suffit de s’assurer que le spray soit adapté à la présence de jeunes animaux. De toute façon, le jour où vous vaporisez après une infestation, sortez votre chien le temps que le produit se diffuse bien. Cela évite qu’il ne sente trop les effluves du produit.
Jodie a eu une fois des puces (elle était déjà adulte) et ces produits se sont révélés bien plus chers que ceux de prévention… Malheureusement, ils sont nécessaires pour éviter une rechute.
Donnez à votre maison un bon nettoyage pour enlever les œufs ou les larves incrustées. Passez l’aspirateur sur tous les planchers et meubles, puis jetez directement le sac d’aspirateur. Lavez tout ce qui est draps et couettes, et pas uniquement ceux sur lesquels votre chien monte dessus.
Ne négligez pas la cour si vous en avez une. Certaines plantes comme le sauge, le romarin, la citronnelle ou la menthe peuvent éloigner les puces. Mettez-en près de vos portes avant et arrière.
Ce qu’il faut retenir :
- Observez régulièrement votre chiot pour diagnostiquer une infestation de puces.
- Un chiot étant plus fragile qu’un chien, demandez l’avis de votre vétérinaire avant de lui donner un traitement.
- Utilisez dès que possible des accessoires de prévention comme les colliers et les pipettes.
- Éliminer une infestation de puces signifie aussi le traitement de votre maison et de son extérieur.
Remèdes simples et naturels contre les puces de chiens et chats
Le 22/11/12 par Vincent.F
Les puces peuvent se développer l’hiver à l’intérieur des limites chaudes d’une maison chauffée. Quelque soit votre animal de compagnie, s’il a des poils, il est susceptible d’y accueillir des puces. Sachez dès à présent qu’il est possible d’y remédier avec des moyens naturels.
Lutter contre les puces des chiens
Parce que s’il existe des moyens d’action radicaux, disponibles chez les vétérinaires et en pharmacie, leur potentiel de » traitement » s’étend bien au delà de l’extermination des bestioles indésirables…
Au mieux, un produit à verser entre les omoplates de votre animal domestique, permettra un traitement localisé, au pire, en plaçant une bombe insecticide dans votre logement toute vie bactériologique risque de prendre un coup dur. Pour l’avoir fait une fois je peux assurer que cette solution est extrêmement désagréable et anxiogène.
De plus, après de telles interventions, aussi drastiques soient elles, les puces pourront tout de même revenir, voire développer des résistances biologiques aux assaults toxiques des propriétaires de leurs hôtes.
Voici donc quelques méthodes naturelles, durables et non toxiques pour prévenir des invasions de puces et effectuer des traitement locaux sur l’animal. Elle garantiront également le maintien en bonne santé et l’absence d’effets secondaires chez votre animal, vous-même et pour votre logement.
Des traitements à base d’herbes contre les puces :
De nombreuses herbes ont des propriétés actives contre les puces : romarin, lavande, herbe à chat, eucalyptus, camomille, cèdre, citronelle…
Il existe des remèdes préventifs très efficaces contre les puces et évitant le recours aux traitement polluants.
Les façons d’utiliser ces plantes vont de la simple présence dans l’environnement proche à une application cutanée sur votre animal de compagnie. Exemples :
- prendre une poignée d’une de ces plantes, laisser sécher, et les disposer à l’endroit de prédilection de l’animal;
- faire une infusion de romarin et /ou de lavande, et une fois refroidie, vaporiser directement sur votre animal en prenant soin de faire pénétrer le liquide au travers de la fourrure; Attention : ne jamais utiliser d’huile essentielle sur un chat.
- Semer de la camomille autour de la maison le long des murs de l’habitation, aux endroits affectionnés par votre animal…
- Si l’animal passe beaucoup de temps à l’extérieur, la présence de ces plantes fera office de répulsif naturel. C’est déjà ça !