L’apprentissage de la propreté
Préambule :
La malpropreté est souvent le premier problème rencontré par les nouvellement maitres d’un chiot.
Tout d’abord parce que beaucoup de gens s’imaginent qu’a 2 ou 3 mois, un chiot doit etre propre.
Et ensuite parce que beaucoup ne savent tout bonnement pas faire comprendre a leur chien qu’il ne doit pas se soulager a l’intérieur mais attendre d’etre sorti pour le faire, tout simplement parce qu’ils utilisent de mauvaises méthodes souvent véhiculées par des idées moyennageuses en matière d’éducation.
Balayage des idées reçues :
Alors NON, un chiot n’est pas propre a 2 ou 3 mois.
Tout simplement parce qu’il n’est pas capable de se retenir au point de vue physiologique.
Demander a un chiot de 3 mois de se retenir toute une nuit, c’est utopiste.
Ca revient a peu de choses près de demander a un enfant de 9 mois de ne pas faire dans sa couche.
Impossible, n’est ce pas ?
Et bien il en va de même pour le chiot, qui ne peut tout simplement pas se retenir plus de 2 ou 3 heures en général.
Un chien peut etre propre a partir de l’age de 6-7 mois en moyenne, même s’il existe des exceptions, qui sont rares.
Globalement, on considère qu’un chien n’a pas de problème de malpropreté jusqu’a l’age de 12-14 mois pour les races mioyennes a grandes, type Berger Alemand, Labrador, ayant donc un développement physique lent.
Il est dont évident que les petites races seront propres en général plus tot, puisque leur croissance est plus rapide.
Et NON, mille fois NON, mettre le nez d’un chien dans ses excréments ne lui apprend rien : il ne comprend ps ce geste, qui ne signifie rien pour lui.
Si renifler les défécations d’un autre chien est pour lui un acte normal car source de beaucoup d’informations sur leur « propriétaire », avoir le nez plein de sa propre crotte n’a rien de normal ou de plaisant.
C’est quelque chose d’humiliant et de stressant parce que le chien ne comprend pas la signification de cette humiliation.
En définitive, on se rend compte qu’un chien qui a subit de « traitemet » apprend la propreté uniquement par les récompenses qu’il reçoit lorsqu’il est dehors.
La propreté primaire :
la propreté primaire est la propreté que la mère enseigne au chiot dès sa sortie du « nid ».
jusqu’a l’age de 3semaines – 1mois, la mère fait faire leurs besoins a ses petits en les lechant et en absorbant la totalité de ce qu’ils rejettent pour garder le nid propre.
Mais a partir de 3semaines – 1mois, age a partir duquel le chiot commence a sortir du nid, elle ne le fait plus, et leur apprend a garder le nid propre, en continuant toutefois a éliminer leurs « petits oublis ».
C’est ce que j’appelle la propreté primaire, qui fait qu’un chiot ne fait jamais ses besoins sur ses lieux de vie principaux, a savoir la ou il dort, la ou il mange, et la ou il joue ou réside en général.
Et vous pouvez vous servir de cet apprentissage basique pour apprendre la propreté a votre chien.
L’apprentissage de la propreté :
L’apprentissage que je vous propose est basé sur 3 points fondamentaux :
- L’utilisation des réactions instinctives de l’animal et de la propreté primaire.
- la récompense
- la réprimande
Avant toute chose, un chiot, si on ne veut pas avoir d’accident, ca se sort toutes les 2 ou 3 heures, parce que, encore une fois, il ne peut pas se retenir davantage, son sphincter et sa vessie ne le lui permettent pas.
Mais le sortir toutes les 2 heures, si vous le faites n’importe quand et n’importe comment, n’empechera en rien les accidents, et n’apprend rien au chien.
Un chiot, ca se soulage a 3 moments clefs, qui résulent a peu de choses près son emploi du temps et sa journée.
- Au réveil
- après manger
- après avoir joué.
A partir de la, il vous appartient d’observer votre chiot pour le sortir a ces moments clefs pour éviter qu’il ne s’oublie dans la maison.
Pour les moments « critiques », comme le matin au réveil, ou vous devez vous habiller avant de le sortir, isolez le dans une petite pièce (les toilettes par exemple, un endroit exigu) ou il ne se soulagera pas car cela reviendrait a transgresser la propreté primaire que lui a apprise sa mère, et donc a se souiller.
Cependant, cet isolement ne doit pas durer plus de 10minutes.
Inutile de l’enfermer si vous comptez prendre votre petit déjeuner, vous habiller, vous maquiller et vous coiffer, cela pourrait avoir des répercussions bien plus graves qu’un petit pipi dans le salon, et qui vous demanderont bien plus de travail qu’un petit coup de serpillère (voir : Les troubles du comportement)
Si vous sortez votre chien a ces 3 moments clef de sa journée, il devrait apprendre très rapidement, et même sans que vous n’ayiez a agir sur lui de facon négative en le réprimandant.
Sortez le TOUJOURS en laisse, d’un metre maximum, et ce même si vous avez un jardin.
Pour une raison très simple : lorsqu’il se soulage, il le fait a coté de vous, vous l’avez donc « sous la main » immédiatement pour le récompenser.
Si vous ne le tenez pas en laisse, il pourra aller faire ses besoins a 15m de vous, ce qui vous forcera a le rappeler pour le féliciter.
Ce qui signifie que votre chien, ayant répondu a votre appel, prendra cette récompense pour son retiour vers vous, et non pour le fait de s’etre soulagé dehors.
Ca travaille le rappel, ce qui est parfait, mais cela ne fait en rien avance son apprentissage de la propreté.
Cela est d’autant plus vrai si le chien met du temps a revenir vers vous, et donc a totalement oublié qu’il vient de faire pissou dans l’herbe.
Le tenir en laisse vous permettra également de lui apprendre a faire a un endroit précis : dans un coin du jardin, dans le caniveau, ou uniquement dans l’herbe, c’est comme bon vous semble.
Ainsi, lorsque vous sortez votre chien, tachez de le l’emmener se soulager toujours dans le même périmètre, dans un coin reculé de votre jardin, et non pas un coup a coté du portail un coup a coté de l’étendoir a linge.
Ceci pour renforcer sa propreté primaire, et l’apprentisage que lui a inculqué sa mère : on remarque souvent, chez des chiens adultes qui ont appris la propreté sans contrainte, qu’ils font souvent au même endroit, dans un endroit ou ils ne vont quasiment jamais en temps habituel, comme s’ils se faisaient un « coin toilettes ».
Autant bénéficier de cet instinct et le renforcer, si ca peut vous éviter d’avoir a quadriller tout votre jardin pour ramasser les dejections de votre compagnon.
Que faire lorsqu’il fait dans la maison ?
- Si vous le prenez sur le fait :
vous dites « NON » d’un ton autoritaire, vous le prenez en laisse, et vous le sortez. Restez dehors jusqu’a ce qu’il se soulage, et félicitez le.
Peu importe qu’il mette 10 minutes ou une heure, vous attendez qu’il fasse ses besoins, même si c’est juste un toute petit pipi, et vous le félicitez. (voir « récompense et réprimande »)
- Si vous ne le prenez pas sur le fait
Vous ne dites RIEN. Vous ne savez pas quand il a fait, lui même ne s’en souvient pas, il serait incapable de faire la relation entre sa « betise » et la répimande, qu’il ne comprendra pas.
Certes, cela vous soulagera et vous calmera peut-etre les nerfs, mais cela n’aura aucun effet sinon de rendre votre chien peureux et de le stresser, puisqu’il ne comprend pas la raison de votre colère.
Dans tous les cas : Ne nettoyez JAMAIS les cochonneries de votre chien sous ses yeux.
En effet, le fait de vous occuper de ses dejections (il sait parfaitement a l’odeu que ce sont les siennes) est une marque d’attention détournée que vous lui apprtez. De plus, la position accroupie que vous adoptez lorsque vous vous nettoyez est une position d’appel au jeu pour le chien (l’équivalent, chez lui, de la position « tête en bas » et fesses en l’air, pattes avant écartées).
Donc, en nettoyant les dejections de votre chien devant lui est une marque d’attention et un appel au jeu, ce qui risque de l’inciter a faire a l’intérieur, puisqu’en « jouant » avec lui, vous le récompensez, et qu’e, prime vous vous interessez a ce qu’il fait.
Donc, lorsque vous devez nettoyer, isolez votre chien dans une piece a laquelle il a accès librement (cuisine, salon…), et nettoyez avec du vinaigre blanc, qui est un désinfectant un désodorisant et un répulsif naturel…
Le journal :
Certaines méthodes d’éducation préconisent l’apprentissage de la propreté via un journal, une serpillère, une caisse a chat, ou autre, permettant au chien et surtout au chiot de se soulager a un endroit précis quand il en a besoin.
Je déconseille formellement cette méthode.
Pour la simple et bonne raison que quel que soit l’endroit ou le support choisi, cette technique revient a une seule et même chose : apprendre a votre chien a faire a l’intérieur de la maison.
Et lorsque sera venu le moment de retirer cette habitude, il sera terriblement difficile de faire comprendre au chien qu’a partir de ce moment, il ne doit plus faire a l’intérieur.
C’est un concept qu’il ne comprend pas : pourquoi avant il avait l’autorisation de faire a l’intérieur, et pourquoi maintenant il ne peut plus ? C’est incohérent pour lui, et donc incompréhensible.
Les punitions qui vont intervenir dans cette éducation risquent de rendre le chiebn anxieux, stressé, il risque développer des problèmes comportementaux comme la coprophagie pour éviter de se faire disputer, ou de devenir destructeur pour évacuer son stress.
Autant lui donner de bonnes habitudes dès le départ, et inscrire son éducation a la propreté dans une logique qui sera toujours la même : a l’intérieur c’est iinterdit, a l’extérieur, c’est récompensé.
La cage (ou environnement réduit) :
Certaines personnes préconisent l’utilisation d’une cage type « Vary kennel » (cage de transport), ou d’une petite pièce pour apprendre la propreté au chien.
Cette méthode est effectivement efficace, mais dans certaines conditions, et ne doit etre utilisée que dans des cas précis de chien qui ne veut pas se retenir, ou qui defeque par stress etc (voir « la malpropreté chez le chien »)
Si cette technique est utilisée alors que le chien est dans l’incapacité physique de se retenir (c’est a dire jusqu’a 8 – 10 mois) il fera a l’intérieur.
Et se defequer dessus va a l’encontre de tout ce que lui a appris sa mère.
Etant donné que vous ne pourrez pas le prendre sur le fait (puisque la cage est généralement utilisée la nuit), vous ne pourrez pas renforcer l’apprentissage maternel en grondant le chien qui se souille.
Il va donc finir, avec le temps, par croire que faire sous lui est autorisé, et va totalement perdre la propreté primaire.
La perte de la propreté primaire ca veut dire quoi ?
Ca veut dire que le chien n’aura plus aucune retenue, qu’il va se soulager sur les lieux de vie commun, son panier, a coté de sa gamelle, les fauteuils, les canapés, les lits, sans s’arrêter, puisque c’est ce qui lui a été appris jusque la par la cage, ou tout autre procédé du même genre.
La perte de la propreté primaire ne se récupère jamais.
Elle fait partie des inhibitions du chien, qui, si elles sont perdues, sont irrécupérables.
On pourra y pallier, très difficilement, en apprenant au chien ou il peut faire et ou il ne peut pas faire.
Mais cela demande énormément de temps, d’energie, et parfois pour peu de résultats.
Table des matières
- Propreté chiot : apprendre la propreté à un chiot
- À quel âge un chiot est-il propre ?
- Comment apprendre la propreté à un chiot ? Conseil, apprentissage, éducation
- Apprentissage : les sorties du chiot dans la journée
- Que faire lorsqu’il y a eu un accident ?
- Quelques fausses croyances sur la propreté du chiot
- Propreté du chiot : ce dont vous aurez besoin
- Propreté du chiot : tout est dans le timing
- Adaptez cette méthode à vos besoinset à ceux de votre chiot
- Les différentes raisons de la malpropreté chez le chien
- L’apprentissage de la propreté chez le chiot
- 1. Débutez l’apprentissage dès son arrivée chez vous
- 2. Nourrissez-le à heures fixes
- 3. Supprimez l’eau la nuit
- 4. Limitez son espace couchage
- 5. Félicitez-le abondamment
- 6. Ne ramassez jamais devant lui
- 7. Ne nettoyez pas avec de l’eau de javel
- 8. Grondez-le uniquement lorsque vous le surprenez
- 9. Donnez-lui une nourriture de qualité
- 10. Sortez-le toujours au même endroit
Propreté chiot : apprendre la propreté à un chiot
Vous venez d’adopter un chiot et l’une des étapes importantes de sa vie à vos côtés va être l’apprentissage de la propreté du chien. Le chiot commence à apprendre très vite, en essayant de reproduire les gestes de sa mère ou d’un adulte qui vit auprès de lui. La propreté du chiot commence à s’acquérir de cette manière, en reproduisant ce qu’il voit.
Un chiot élevé avec sa mère et qui peut entrer et sortir facilement de la maison sera propre plus facilement et plus rapidement qu’un chiot séparé tôt et vivant en cage… Il est donc important de choisir l’endroit de son adoption avant de céder à la tentation d’un petit chien. L’âge est très important aussi, plus le chiot est jeune, plus il mettra de temps à être propre ; rappelons que l’âge légal de vente ou cession d’un chiot est de 8 semaines, mais que d’un point de vue comportemental – si le chiot vit dans de bonnes conditions d’élevage – il est préférable d’attendre l’âge de 10-12 semaines.
À quel âge un chiot est-il propre ?
Tout va dépendre de l’âge d’adoption, de ces conditions de vie à l’élevage, de ces conditions de vie chez vous, et surtout de la patience et du temps que vous allez lui accorder !
Un chiot doit être propre à l’âge de 4 mois, mais attention, il peut tout de même y avoir quelques petits accidents (surtout la nuit). Parfois, certains chiots sont un peu plus lents à devenir propre, mais ils doivent l’être au maximum à l’âge de 6 mois.
Les chiots de petite race sont parfois plus tardifs que les gros chiens pour apprendre la propreté, mais ce n’est pas une fatalité. La raison de cette différence est simple, on a tendance à les surprotéger, parfois même à les infantiliser beaucoup trop » pauvre petit chien, ce n’est pas grave… « , nécessairement à ce rythme-là, on ne va pas y arriver. Tous les chiens peuvent apprendre la propreté et cela à la même rapidité, donc pas de passe-droit pour les petites boules de poils.
Comment apprendre la propreté à un chiot ? Conseil, apprentissage, éducation
Comment rendre un chiot propre ? Vaste programme que celui d’apprendre à un chiot la propreté. Mais essayons d’être concis afin d’augmenter nos chances de réussite dans cette entreprise !
L’environnement du chiot
Lorsque le chiot arrive à la maison, il faut clairement définir plusieurs aires : celle de couchage, celle du repas, et celle de l’élimination. Ces trois zones doivent être bien distinctes les unes des autres pour éviter la mauvaise compréhension des choses.
Pour les personnes résidant en maison, l’aire d’élimination doit être immédiatement associée à l’extérieur, pour ceux habitant en appartement, ce n’est pas aussi simple de rentrer et sortir tout le temps, on peut donc s’aider de petits accessoires comme le tapis absorbant pour chien sur lequel on peut vaporiser des substances pour attirer le chiot sur cette aire d’élimination. Le tapis éducateur chiot Doggie Pad possède une capacité hyper absorbante et reste indispensable pour de nombreuses situations (chien vivant en appartement, chien incontinent, éducation du chiot…). Attention, cela fait double travail : il faut apprendre au chiot à aller sur le tapis, mais aussi dehors, et dans un second temps il faudra lui apprendre à ne faire que dehors.
Apprentissage : les sorties du chiot dans la journée
Une chose est sûre c’est que vous allez en faire des aller-retours ! pour apprendre la propreté, pour un bon apprentissage, le chiot va avoir besoin d’être sorti très souvent les premières semaines.
Dans l’idéal, notre conseil :
- Dès le réveil : pas le temps de prendre un café, tout juste celui de s’habiller et hop ni une ni deux, bébé chien dans les bras et hop dehors. Après une si longue attente, la moindre minute est une torture pour cette petite vessie, alors si vous n’allez pas assez vite….
- Après chaque repas : un chiot mange trois fois par jour, après chaque repas, il fait ses besoins, c’est automatique. Lorsqu’il était tout petit, après la tétée, la mère lui léchait le ventre pour stimuler l’évacuation des selles. L’élimination après le repas reste présente pendant plusieurs semaines.
- Après chaque phase de jeu : là non plus ça ne loupe pas, dès que l’on arrête de jouer, hop pipi !Voilà pour les grands moments de la journée, entre ces périodes il faut le sortir le plus souvent possible, dans l’idéal toutes les 2 heures.
Apprendre la propreté à un chiot la nuit
La journée, c’est presque bon, reste la nuit. Pour éviter les accidents nocturnes, il est conseillé :
- De sortir le chiot le plus tard possible avant le coucher : 23h00 par exemple. Une fois la dernière sortie faite, essayez de ne pas solliciter trop le chiot – pas de jeu.
- De limiter l’apport en eau le soir : le chiot n’a pas besoin de boire pendant la nuit. Si le repas à lieu vers 20h00, alors on retire l’eau vers 21h00.
- De limiter l’espace : plus l’espace et grand et plus le chiot risque de s’aventurer en dehors du panier et l’accident arrive. On peut proposer de mettre le chien dans une boite de transport (adaptée à sa taille bien sûr) pour la nuit, avec une alèse ou serviette sous lui.
Que faire lorsqu’il y a eu un accident ?
Malgré toutes les précautions prises et toute la bonne volonté du monde, il risque d’y avoir de temps en temps un petit accident. Mais après tout, c’est normal, on exige tellement de chose de ce si petit être : être propre, ne pas pleurer, apprendre à marcher en laisse, ne pas réclamer à table et tout ça chez des gens qu’on n’a jamais vu, sans sa maman et ses frères et sœurs ! y a de quoi être décontenancé !
Il y a deux cas de figure :
- Le chiot se met en position et vous le voyez faire : interrompez-le tout de suite, un NON franc et sonore, un claquement de main. Bref il faut qu’il s’arrête. Un fois l’action interrompue, saisissez votre chiot et hop tout le monde dehors, dès qu’il refait (même trois gouttes) dehors, on le félicite !
- Le chiot a fait ses besoins en dehors de votre champ visuel et vous vous en rendez compte plus tard. Même si cela fait 3 secondes, c’est TROP TARD, ne le disputez pas, il ne comprendra pas pourquoi ; le chiot n’est pas capable d’associer deux événements distincts dans le temps. Mettez-le dans une autre pièce et nettoyez les bêtises.
Ne surtout pas nettoyer en sa présence, la position basse (accroupie ou à genoux) serait interprétée comme un appel au jeu par le chiot – et on est d’accord, ce n’est pas le but !
Quelques fausses croyances sur la propreté du chiot
» Il est sorti pendant 20 minutes et n’a rien trouvé de mieux que de faire pipi en rentrant à la maison, il a fait exprès ! «
Mais non il n’a pas fait exprès, il n’a juste pas compris ce que vous attendiez de lui, ni à quoi sert cet environnement extérieur. Avec de la patience, et en appliquant les quelques règles simples de l’apprentissage de la propreté, il va y arriver et vous aussi. N’oubliez pas de le sortir après chaque repas, chaque phase de jeu et aussi à chaque réveil. Et oui, patience !
» Il sait qu’il a fait une bêtise, il baisse les oreilles «
Vous rentrez à la maison après votre journée de travail et là votre petit protégé baisse les oreilles et fuit jusqu’à son panier. Deux raisons sont possibles : » ou-là là elle/il rentre, ça va être ma fête ! » le chiot anticipe la colère parce qu’il a compris qu’à chaque retour à la maison vous aller crier… Ou alors » ou-là la, v’là la tête pas commode, ça fait peur « , en rentrant avec un visage grave et peut être un ton de voix particulier, le chiot va s’inquiéter. Soyez vigilent à ne pas induire de la peur à votre chiot !
» J’ai beau lui mettre le nez dedans, il ne comprend pas ! «
C’est normal, ce n’est pas comme cela que l’on va faire comprendre la propreté à un chiot. Sentir des urines ou des selles pour un chien c’est normal, c’est même super cool ! c’est une mine d’information pour le chien, donc ça ne va pas le traumatiser loin de là !
Comme nous avons pu le dire, apprendre la propreté comme apprendre à rester seul… sont des entreprises qui peuvent prendre du temps et parfois même beaucoup de temps en fonction des chiots. La patience reste le maître mot en éducation canine.
La propreté du chiot est un problème pour de nombreux maîtres, j’ai donc décidé de vous donner ma méthode à suivre pas à pas pour l’apprentissage de la propreté.
La propreté du chiot n’est pas difficile à apprendre, en revanche, c’est un sujet complet car chaque détail compte et il suffit d’une erreur pour ralentir ou empêcher votre chiot de devenir propre.
C’est assez difficile de traiter le sujet de façon complète en un article donc je préfère vous donner une méthode à suivre pour rendre votre chiot propre le plus rapidement possible (vous verrez que l’article est déjà assez long comme ça mais c’est difficile de faire plus court).
Propreté du chiot : ce dont vous aurez besoin
Une caisse pour apprendre la propreté à son chiot
Pour la propreté du chiot, vous aurez besoin de différentes choses.
La première est une caisse. La caisse fait partie des accessoires indispensables pour votre chiot.
Vous en aurez besoin pour le transporter en sécurité mais son utilité ne s’arrête pas là. Pour beaucoup de maîtres, la caisse est un objet de torture. Mais c’est totalement faux.
C’est une idée reçue qui a la dent dure (un peu comme le fait de mettre le museau de son chien dans ses excréments en pensant qu’il va apprendre la propreté).
Dans sa caisse, un chiot se sent totalement en sécurité. Il peut s’y reposer, mâchouiller ses jouets tranquillement, faire une sieste et y dormir pendant la nuit. Elle répond à ses besoins instinctifs de protection. Pour beaucoup de maîtres, une caisse est une prison alors que pour leur chien, c’est une maison.
Utiliser correctement la caisse peut rapidement devenir le meilleur ami de votre chien (après vous bien sûr ;-). Un dernier point très important, la caisse est un allié précieux pour l’apprentissage de la propreté. Je ne m’étends pas plus sur les avantages d’une caisse, je vous en reparlerai dans un prochain article.
Si vraiment vous n’aimez pas l’idée de la caisse, sachez que vous pouvez utiliser un enclos imperméable comme celui-ci.
Un mot clef pour la propreté du chiot
Avant même de démarrer l’apprentissage de la propreté, je choisis 2 mots clefs, un pour le pipi et un pour le caca. Libre à vous de choisir ce que vous voulez : pipi, caca, fait, va faire, fonce, …
Le but de ces mots est d’apprendre à votre chiot à faire sur commande.
Si un jour, vous êtes un peu plus pressé, si le temps est vraiment mauvais, il vous suffira de sortir et de prononcez le mot clef pour que votre chien fasses ses besoins.
Je ne vais pas vous mentir, ça ne marche pas avec tous les chiots. Certains d’entre eux assimilent très bien les deux mots, d’autres un sur deux et d’autres n’en assimilent aucun.
Mais ça vaut le coup d’essayer, peut-être que votre chiot fera partie de ceux qui comprennent.
N’oubliez pas de donner les mots clefs à tous ceux qui sont impliqués dans l’apprentissage de la propreté de votre chiot. D’ailleurs, n’oubliez pas de leur donner toutes les infos présentes dans cet article.
Des friandises pour l’apprentissage de la propreté
Vous aurez besoin de friandises pour l’apprentissage de la propreté de votre chiot. Le meilleur moyen d’apprendre quelque chose à votre chiot, c’est de l’encourager quand il le fait.
Un chiot apprend mieux et plus vite par la récompense que par la punition.
Donc à chaque fois que votre chiot fera ses besoins au bon endroit, vous devrez le récompenser largement.
Beaucoup de chiots sont dirigés par la nourriture donc, pendant l’apprentissage de la propreté, choisissez des friandises dont votre chiot raffole, vous devez marquer le coup.
N’oubliez pas également d’exprimer votre joie verbalement et par les caresses.
Enfin, n’oubliez pas également de jouer avec votre chiot une fois qu’il a fait ses besoins, ça fait partie des récompenses pour un chiot propre.
Propreté du chiot : tout est dans le timing
Maintenant que vous savez ce dont vous avez besoin, passons à la méthode en elle-même.
La propreté du chiot demande de la constance et beaucoup de régularité.
Vous allez voir que mon emploi du temps, et surtout celui de mon chiot, est très répétitif. C’est le meilleur moyen d’apprendre à votre chiot la propreté car c’est par la répétition qu’il apprendra le mieux et le plus rapidement (et par les encouragements).
Voici donc ma journée type, et celle de mon chiot, en période d’apprentissage de la propreté que je vous conseille de répéter, répéter, répéter, répéter,… (vous m’avez compris ;-).
La journée type d’un chiot propre
6H30 : La première chose que je fais le matin, c’est de sortir mon chiot de sa caisse, je lui mets son collier et sa laisse, et c’est parti pour une balade.
J’attends qu’il fasse pipi, et dès qu’il commence, j’utilise mon mot clef et quelques encouragements. Dès qu’il a fini, je l’encourage à nouveau et lui donne 3 friandises d’un seul coup.
Ensuite, j’attend qu’il fasse la grosse commission. Dès qu’il démarre, j’utilise le mot clef et quelques encouragements.
Quand il a fini, je le félicite comme s’il venait de sortir une pépite d’or et je lui donne à nouveau 3 friandises. Pour finir, je joue avec lui quelques minutes et je fini la promenade.
6H45 : Je rentre, je petit-déjeune tout en surveillant mon chiot que je laisse jouer tranquillement.
7H15 : Je prépare le repas de mon chiot et j’en profite pour lui faire travailler l’ordre assis, couché et pas bougé. Je lui donne sa gamelle et le laisse petit-déjeuner à son tour pendant 15 minutes.
7H30 : Nouvelle balade avec mon chiot. Je reproduis point par point exactement la même procédure qu’à 6H30.
7H45 : Je laisse mon chiot jouer sous surveillance et j’attends qu’il commence à fatiguer (en général au bout de 15-20 minutes).
8H00 : Si j’ai le temps de le surveiller, je garde mon chien près de moi sous surveillance rapprochée. Si je ne peux pas le surveiller, je l’emmène dans sa caisse et je le laisse avec un jouet à mâchouiller.
10H00 : Je laisse mon chiot boire de l’eau et je repars en balade avec lui. Je répète exactement la même procédure point par point. En rentrant, je continue de jouer avec lui à l’intérieur pendant une trentaine de minutes. Ensuite, soit je le garde proche de moi sous surveillance ou je le remets dans sa caisse.
12H00 : Nouvelle balade pour moi et mon chiot. Je répète exactement la même procédure point par point. En rentrant, je le garde près de moi et lui prépare son repas. J’en profite pour travailler l’ordre assis, couché et pas bougé. Ensuite, je laisse mon chiot manger pendant 15 minutes.
12H30 : Après le repas, je ressorts mon chiot. Je répète exactement la même procédure point par point. En rentrant, je le laisse jouer à l’intérieur sous surveillance pendant 30 minutes. Ensuite, soit je le garde près de moi si je peux le surveiller, sinon je l’emmène dans sa caisse avec un jouet à mâchouiller.
14H00 : Je laisse mon chiot boire puis je l’emmène de nouveau en balade. Je répète exactement la même procédure point par point. En rentrant, je le laisse jouer à l’intérieur sous surveillance pendant 30 minutes. Ensuite, soit je le garde près de moi si je peux le surveiller, sinon je l’emmène dans sa caisse avec un jouet à mâchouiller.
16H00 : Je laisse mon chiot boire puis je l’emmène de nouveau en balade. Je répète exactement la même procédure point par point. En rentrant je le laisse jouer à l’intérieur sous surveillance pendant 30 minutes. Ensuite, soit je le garde près de moi si je peux le surveiller, sinon je l’emmène dans sa caisse avec un jouet à mâchouiller.
18H00 : Je laisse mon chiot boire puis je l’emmène de nouveau en balade. Je répète exactement la même procédure point par point.
18H15 : En rentrant, je garde mon chiot près de moi sous surveillance. Je lui prépare son repas et j’en profite pour travailler les ordres assis, couché et pas bougé. Je lui donne son repas dans sa caisse (en général, je lui donne un repas par jour dans sa caisse). Cette technique permet d’apprendre à votre chiot l’ordre caisse très rapidement et permet également de renforcer le coté positif de la caisse.
18H45 : Nouvelle balade pour moi et mon chiot. Comme toujours, je suis la procédure à la lettre point par point. En rentrant, je le garde près de moi sous haute surveillance. Je peux jouer avec lui, lui apprendre de nouvelles choses ou simplement rester tranquille avec lui.
20H45 : Nouvelle balade pour moi et mon chiot, je suis la procédure à la lettre point par point. En rentrant, je le garde près de moi sous haute surveillance.
23H00 : Dernière balade pour moi et mon chiot. Répétez une dernière fois la procédure point par point. En rentrant, j’emmène mon chien dans sa caisse pour la nuit. Suivant l’âge du chiot et sa capacité à se retenir, je ressors la nuit (1 à 2 fois entre 6 et 8 semaines et 1 fois entre 8 et 12 semaines).
Adaptez cette méthode à vos besoins
et à ceux de votre chiot
Cette méthode est une base que vous pouvez adapter à vos besoins et surtout à ceux de votre chiot.
Si vous avez moins de temps à consacrer à votre chiot, si vous ne souhaitez pas utiliser une caisse, si vous préférez qu’il fasse ses besoins à l’intérieur sur un tapis de propreté, si vous avez un chien âgé…
Tout est adaptable, en revanche, chaque changement aura des conséquences et vous aurez sûrement besoin d’adapter d’autres parties de la méthode.
Comme je vous l’ai dit, il y a des milliers de possibilités différentes et je ne peux pas toutes les couvrir dans cet article.
Sachez que j’ai créé la méthode SOS propreté pour justement proposer une solution à tous les maîtres et tous les chiots ou chiens pour apprendre la propreté en douceur et le plus rapidement possible.
J’utilise cette méthode depuis bientôt 10 ans et je n’ai jusqu’à présent jamais eu d’échecs ! Si vous avez des difficultés à rendre votre chiot propre, je vous la recommande chaudement…
Il est pour cela conseillé de le sortir avant ses 3 mois. Le risque infectieux est minime par rapport à celui de vous retrouver avec un chiot qui ne saura pas aborder sans crainte les sorties en milieu urbain surtout, parce qu’il n’y aura pas été familiarisé assez tôt.
Risque encore majoré s’il vient d’un élevage isolé en campagne où il n’a pas été en contact du tout avec les bruits de rue.
Sans pour autant le conduire tout de suite faire ses besoins sur les trottoirs les plus fréquentés ! (parce que justement souvent les plus sales) il y a urgence à le confronter progressivement à toute situation qu’il sera amené à vivre plus tard.
Il deviendra ainsi un chien équilibré en toute occasion et environnement, capable de faire ses besoins en laisse où que vous alliez.
Et même si le chiot dispose d’un jardin, cela ne dispense surtout pas de le sortir dans la rue pour les raisons précédemment exposées.
Comment procéder
Une fois repéré » le bon endroit » propre et tranquille, promenez-y le chiot en le laissant flairer, sans marquer votre impatience qu’il percevrait finement et qui ne ferait que le stresser et certainement pas se soulager rapidement.
Pour éliminer, il peut préférer un sol absorbant, sableux ou avec petits cailloux ou bien de l’herbe (pas toujours facile dans les grandes villes !) habitude qu’il a peut-être déjà pris chez ses éleveurs.
Ramenez-le toujours à cet endroit là, et vous y obtiendrez plus facilement ses éliminations.
Dès que le chiot s’est exécuté, vous pouvez exprimer votre satisfaction avec un petit mot au ton doux (cela dit, sans que ce soit vraiment indispensable, car la réelle satisfaction/gratification du chiot a justement été celle de parvenir à se « soulager » et c’est cela le véritable renforcement de cet apprentissage). Vous pouvez alors poursuivre un peu la promenade toujours en laisse et très progressivement agrandir le périmètre d’exploration.
A proximité de lieu d’habitation, en ville, à l’intérieur de résidences, etc. prévoyez toujours vos petits sacs pour ramasser ses déjections. Vous participez ainsi à + de propreté et à faire aimer les chiens de ceux qui ne les voient que comme une nuisance !
Petit à petit vous rendez l’extérieur familier et positif et surtout sans rentrer tout de suite dès les besoins faits, au risque que votre chiot n’associe rapidement » pipi/caca » = fin de la balade !
Si le chiot se soulage à la maison : ne JAMAIS punir (un comportement naturel!)
A supposer que l’on soit assez disponible, il est bien sûr laborieux de sortir le très jeune chiot de 6 à 8 fois dans la journée (et 1 ou 2 fois la nuit !) si l’on n’a pas une maison avec jardin. Il y aura donc bien quelques » accidents » de parcours devant lesquels il est capital de réagir avec justesse, pour optimiser l’apprentissage
Que vous surpreniez ou non votre chiot sur le fait en train de se soulager, ne le grondez surtout pas. N’allez pas le frapper ou lui infliger la trop fâcheuse et trop pratiquée punition de lui mettre la truffe dedans ! Cela ne lui apprend rien sinon à vous craindre sans comprendre. S’il s’est soulagé il y a quelques instants il n’y associera pas votre soudaine colère, et s’il était en train de s’exécuter, il associera que c’est près de vous qu’il ne faudra plus éliminer (et non pas à cet endroit-là!)
La mine penaude qu’il adoptera à chacun de vos accès de fureur quand vous surprendrez un pipi dans la maison, ne sera (en langage chien) que l’attitude dite « de soumission » d’un chiot qui craint votre colère et souhaite votre apaisement. L’idée sotte et tenace qu’il « se sait coupable » et demande pardon ne doit pas vous effleurer, cette interprétation n’est qu’anthropomorphisme !!
Par contre si vous le voyez flairer, tourner et vouloir se poser n’importe où, prenez-le gentiment, emmenez-le dehors ou à l’endroit de l’appartement que vous avez prévu pour cela.
Le but est qu’il finisse par associer qu’il est bon pour lui qu’il se soulage à cet endroit là et pas ailleurs. Mais aussi et surtout qu’il ne craigne pas votre présence quand il a une envie qu’il ne peut retenir. Car alors il pourrait ne plus éliminer facilement en laisse dehors (craignant votre proximité), ou bien aussi chercher à dissimuler ses déjections de la nuit par exemple en les absorbant ! (Une des causes de coprophagie chez le chiot)
Quand vous ne l’avez pas surpris, contentez-vous de ramasser ou éponger hors de sa présence pour qu’il ne prenne pas votre position accroupie pour un appel au jeu !
Un nettoyage ensuite à l’eau vinaigrée est préférable à l’eau de javel dont l’odeur serait plutôt incitatrice à recommencer à cet endroit là !
Si l’on a pu offrir des conditions d’apprentissage optimales, le chiot parvient à différer ses éliminations entre l’âge de 5 à 6 mois, mais parfois un peu plus tard quand justement on le laisse seul de nombreuses heures (et qu’il peut continuer de se soulager sur son « carré d’aisance »)..
Alors soyez indulgent avec votre chiot, ne punissez jamais pour cet apprentissage comme pour aucun autre, ceci n’est en rien éducatif !
On obtient bien davantage et plus vite, en récompensant un comportement souhaité, plutôt qu’en voulant punir le comportement non désiré.
Vous ne savez plus quoi faire et vous ne comprenez pas pourquoi cet apprentissage est si compliqué ?
Alors vous êtes au bon endroit. Ici nous allons vous expliquer comment apprendre à votre chiot à faire ses besoins où vous le souhaitez et surtout comprendre pourquoi jusqu’à maintenant, tout ce que vous avez essayé de faire pour éviter qu’il fasse pipi partout, n’a pas fonctionné.
Les différentes raisons de la malpropreté chez le chien
Tout d’abord, voyons ensemble les différentes raisons qui peuvent amener un chien à être malpropre. En effet, pour régler n’importe quel problème il faut d’abord en déterminer la cause. Pour ce qui est de la malpropreté, il existe 5 causes principales :
- 1ère cause : la malpropreté liée à un mauvais apprentissage, ce qui est le cas de nombreux chiots jusqu’à leur 6 mois. Pour repérer cette cause, c’est simple : votre chiot fera toujours ses besoins au même endroit chez vous. En effet, faute d’apprentissage, votre chiot aura déterminé un endroit dans la maison qu’il assimilera comme ses » toilettes « . En lisant cet article, vous aurez toutes les clés en main pour apprendre de manière cohérente et juste la propreté à votre toutou.
- 2ème cause : la malpropreté liée à un déséquilibre dans la relation maitre/chien, ce qui est le cas pour tous les chiots qui n’ont pas encore compris qui était leur maitre et qui n’ont donc aucun repère, aucun référent. Si votre chiot fait en plein milieu des pièces, en hauteur, sur votre lit ou sur le canapé, cela est alors lié à un déséquilibre dans la relation maitre/chien. En effet, votre chien n’arrive pas à gérer sa frustration lorsque vous partez. Il n’arrive pas à gérer une situation qui lui est imposée. Pour remédier à ce problème, il est important d’instaurer des règles de vie à la maison avec votre chien. Par exemple, ne le laissez pas décider de quand il doit jouer ou quand il doit se faire caresser : c’est à vous d’être toujours à l’initiative. Ne le laissez pas monter sur le lit ou le canapé, proposez lui un panier où il saura aller sur ordre de votre part. Ne le laissez pas vous suivre partout dans la maison. Instaurer une pièce interdite où il n’aura en aucun cas le droit d’entrer (la chambre par exemple). En réalisant ces quelques changements, vous verrez le comportement de votre chien changer au bout de quelques semaines. Mais attention, ne lâchez rien ! Si votre chien perçoit une faille, il reprendra ses bonnes vieilles habitudes.
- 3ème cause : la malpropreté liée à une anxiété. Si les selles de votre chiot sont très molles ou qu’il enchaine diarrhée sur diarrhée, alors cela est lié à une anxiété. Il faut donc travailler sur ce point pour que votre chiot gère de mieux en mieux vos absences. Souvent, ce sont nos attitudes qui créaient une angoisse chez le chien. Et oui, les êtres humains sont des êtres très ritualisés de manière générale. Avant de partir de la maison, nous faisons une multitude de rituels que notre chien aura très vite assimilé à notre départ : on commence par mettre nos chaussures, notre manteau, prendre notre sac, nos clés et enfin on dit » au revoir » à notre toutou avant de partir, on lui dit » je reviens vite, ne fais pas de bêtises !! « . Et bien voilà, on vient, en quelques gestes, quelques mots, de créer une énorme angoisse chez notre chiot. Pourquoi ? Parce que le petit chiot a bien compris que tous nos petits gestes voulaient dire : mon maitre part, je vais me retrouver seul. Et en le caressant et en lui disant » au revoir » on a validé le chiot dans cet état de stress. Pensez toujours que la caresse ou la voix douce sont des actes validant pour le chien. En quelque sorte, en procédant ainsi, vous dites à votre chien que son état de stress est positif, que ce comportement de stress mérite une récompense, une caresse. Et on ne veut pas cela, n’est-ce pas ? Alors nous vous proposons quelques conseils pour éviter ce comportement : ignorez votre chien 15 minutes avant de partir et 15 minutes en rentrant à la maison. Parfois, pour aucune raison, et sans partir de chez vous, bougez vos clés de place, prenez votre manteau, votre sac, mettez et enlevez vos chaussures. En somme, reproduisez régulièrement, sans partir nécessairement, tous les gestes que votre chiot associe à votre départ. Vous pouvez également réduire l’espace de votre chiot lors de vos absences. N’hésitez pas à effectuer des petits départs au début, de quelques minutes, en restant dans une autre pièce de la maison puis en sortant et ensuite augmenter la durée de l’absence petit à petit.
- 4ème cause : la malpropreté liée à une absence trop longue. N’oubliez pas que votre chiot a une capacité à se retenir très restreinte jusqu’à ses 6-8 mois. Avant et après chacun de vos départs, proposez des sorties que l’on appelle » sorties hygiéniques » à votre chiot.
- 5ème cause : la malpropreté liée à des problèmes de santé. N’hésitez pas à consulter un vétérinaire pour vous assurer que votre chiot ne souffre pas d’un problème de santé comme des calculs urinaires, de l’incontinence ou autre…
L’apprentissage de la propreté chez le chiot
Passons maintenant à l’apprentissage de la propreté de votre chiot dès son arrivée à la maison. Cela ne s’apprend pas en un jour et vous devrez donc être patient et surtout cohérent et juste lors de cet apprentissage. Vouloir aller trop vite c’est vous mettre vous, ainsi que votre chiot, en situation d’échec inutilement.
Instaurer une pièce interdite
Tout d’abord, lors de l’arrivée de votre chiot à la maison, nous vous recommandons d’instaurer une pièce interdite pour que votre chiot s’habitue dès petit à votre absence, même lorsque vous êtes encore dans la maison. De plus, le fait d’interdire l’accès à une pièce permet au chiot de ne pas s’approprier tout l’espace.
Étudier le fonctionnement de votre chiot
Ensuite, il est très important de connaitre le fonctionnement du chiot pour éviter tout accident bêtement. Le saviez-vous ? Un chiot aura envie de faire ses besoins principalement : à son réveil, après chaque repas et après chaque séance de jeux. Si vous proposez à votre chiot des sorties à ces moments stratégiques, alors, vous anticiperez d’éventuels incidents.
Vous me direz : » Je ne vais pas me lever la nuit à heures fixes pour permettre à mon chiot d’aller faire ses besoins dehors « . Non, effectivement, il n’est pas nécessaire et d’ailleurs, non recommandé de procéder ainsi. En agissant ainsi vous allez juste apprendre à votre chiot qu’il est inutile de se retenir.
Alors, pas de panique, jusqu’à ses 6 mois, il est normal que votre chiot ait des difficultés à se retenir la nuit, qui est une très longue période pour lui.
Récompenser les bonnes actions
Si au réveil vous découvrez des bêtises réalisées pendant la nuit : ne grondez surtout pas votre chien. Il n’assimilera pas la punition à sa bêtise. Effectivement, le chien est un être qui vit l’instant présent, le punir après coup n’aura donc aucun effet positif sur l’apprentissage de la propreté.
En revanche, si vous prenez votre chien sur le fait, là vous pouvez lui faire comprendre que ce comportement n’est pas souhaité en lui disant fermement » non » et en le portant jusqu’à l’endroit que vous aurez choisi (souvent, le jardin). Attention, ne mettez jamais le museau de votre chiot dans ses excréments ! Cela pourrait l’inciter à les manger pour effacer toutes traces ! Et n’oubliez pas de bien récompenser votre chiot lorsqu’il fait ses besoins au bon endroit.
Et oui, nous avons souvent l’air un peu ridicule lorsque nous félicitons notre chien d’avoir fait ses besoins, mais en procédant ainsi, votre chiot comprendra bien plus rapidement. Aller, le ridicule ne tue pas. Retenez bien qu’il sera toujours beaucoup plus efficace de féliciter un chiot d’avoir uriné ou déféqué au bon endroit plutôt que de le sanctionner de ne pas l’avoir fait.
C’est peut-être la période la plus compliquée pour les heureux propriétaires de chiens. L’apprentissage de la propreté est un passage obligé pour tous les chiots. Mais souvent, ça n’est pas aussi rapide que ce que l’on espérait. Voici 10 conseils qui vont vous faciliter la vie.
Un chiot dispose d’une toute petite vessie et a besoin d’être sorti toutes les 2 heures. Contraignant, n’est-ce pas ? Pas de panique, lorsqu’on adopte un chien, des incidents de propreté sont forcément à prévoir !
Sommaire
1. Débutez l’apprentissage dès son arrivée chez vous
Un chiot est capable d’apprendre à être propre dès ses 2 mois. Vous pouvez donc commencer à l’initier à la propreté dès son arrivée à la maison.
Il ne pourra pas se retenir tout de suite, c’est certain. Observez l’endroit de la maison où il préfère faire ses besoins et tapissez alors la pièce de papier journal. Mais attention, ne le récompensez surtout pas lorsque vous le voyez uriner sur les journaux. Le seul moment où vous devez le féliciter est lorsqu’il se soulage à l’extérieur.
2. Nourrissez-le à heures fixes
Le meilleur moyen pour prévoir à quel moment votre chiot aura envie de faire ses besoins est de lui donner ses repas (trois fois par jour au début) aux mêmes heures chaque jour. En effet, un chiot qui mange tout au long de la journée aura plus de mal à devenir propre.
Tout de suite après chaque repas (ou dans les 20 minutes qui suivent), sortez votre chiot. Un chiot évacue presque immédiatement ce qu’il mange. Avec des repas à heures fixes, vous n’aurez pas de mal à prévenir les accidents. De même, sortez-le après chaque sieste et chaque séance de jeu.
3. Supprimez l’eau la nuit
Cela peut paraître un peu radical, mais ça marche. Si le chiot ne boit pas durant la nuit, sa vessie sera moins remplie et il aura ainsi moins de mal à se retenir.
Attention tout de même à ne pas abuser ! Enlevez-lui sa gamelle d’eau à une heure raisonnable (vers 20 heures) et redonnez-la-lui immédiatement au réveil. En revanche, évitez d’appliquer ce conseil lors de périodes de fortes chaleurs.
Crédits : iStock
4. Limitez son espace couchage
Un chiot aura plus de mal à faire ses besoins à l’endroit où il dort. Installez-le donc pour la nuit dans une pièce de petite taille afin de limiter les lieux où il pourra se soulager. Cette technique permet de lui apprendre à se retenir.
Vous pouvez également opter pour une cage type caisse de transport. Non seulement il sera obligé de se retenir lorsqu’il sera dedans pour ne pas salir son lieu de couchage, mais en plus cela peut contribuer à le sécuriser dans les premiers temps.
5. Félicitez-le abondamment
Lorsque l’on adopte un chiot, il ne faut surtout pas avoir peur du regard des gens. En effet, dès que le chiot adopte un comportement positif, il est important de le récompenser intensément que ce soit par les caresses, par le ton de la voix ou par des friandises.
Les chiots sont comme des éponges et sont très sensibles au ton que l’on emploie pour s’adresser à eux. N’hésitez donc pas à en rajouter des caisses lorsqu’il fait ses besoins à l’extérieur pour bien lui montrer que c’est ce que vous attendez de lui.
6. Ne ramassez jamais devant lui
Lorsque votre chiot fait ses besoins à l’intérieur de la maison, ne nettoyez jamais, au grand jamais, s’il peut vous voir. En effet, la position accroupie est un appel au jeu pour votre chiot. Il pourra alors croire que vous allez jouer avec ses crottes et donc recommencer plus volontiers la prochaine fois.
7. Ne nettoyez pas avec de l’eau de javel
Les produits nettoyants à base d’ammoniaque ou de vinaigre ne sont pas conseillés pour nettoyer les petits incidents de votre chien. En effet, de l’ammoniaque est aussi présente dans les urines du chiot, ce qui l’incitera à revenir faire ses besoins au même endroit.
Privilégiez des produits à base de vinaigre blanc. Vous pouvez par exemple mélanger du vinaigre blanc avec de l’eau ou avec du bicarbonate de soude.
Crédits : iStock
8. Grondez-le uniquement lorsque vous le surprenez
La punition doit être immédiate. Si vous ne prenez pas votre chiot sur le fait, ne faites rien même si c’est dur. Il ne comprendrait pas pourquoi il se fait gronder.
En revanche, si vous le voyez se mettre en position pour uriner ou déféquer, dirigez-vous vers lui, adoptez une attitude négative et dites d’une voix grave : NON ! Emmenez-le ensuite à l’extérieur à l’endroit où il est censé faire ses besoins. Pour rappel, la violence ne sert à rien…
9. Donnez-lui une nourriture de qualité
Un élément important pour favoriser l’apprentissage de la propreté chez le chiot est de lui donner une nourriture de qualité adaptée à son âge et à son système digestif. Pour savoir quelle alimentation pourrait être la plus apte à lui convenir, vous pouvez demander conseil à votre vétérinaire. Attention également à bien respecter les doses quotidiennes !
Il est important de ne pas changer brutalement les croquettes de votre chiot. Cela pourrait lui causer des troubles digestifs et il lui serait alors difficile de se retenir. Allez-y doucement en mélangeant à chaque repas et de façon progressive l’ancienne marque de croquettes et la nouvelle sur une dizaine de jours.
10. Sortez-le toujours au même endroit
Plus vous emmènerez votre chiot au même endroit pour faire ses besoins, plus il comprendra vite que c’est le lieu dédié à la » toilette » qu’il doit utiliser. L’apprentissage de la propreté se fera d’autant plus rapidement.