Table des matières
- Bébé ne veut pas sortir du bain, que faire ?
- 1 – Sauter la routine de l’heure du coucher
- 2 – Ignorer les signaux de sommeil de bébé
- 3 – Créer des aides de sommeil pour votre enfant
- 4 -Passer trop tôt d’un lit d’enfant à un grand lit d’enfant
- 5 – Endormir bébé où que vous soyez
- 6 – Ne pas s’en tenir à un horaire de sommeil pour votre enfant
- 7 – Laisser vos enfants se coucher tard, en espérant qu’ils vont dormir
- 8 – Prendre des décisions en matière de sommeil au milieu de la nuit
- 9 – Maman et papa ne sont pas sur la même longueur d’onde
- 10 – Abandonner trop tôt
Bébé ne veut pas sortir du bain, que faire ?
La majorité des bébés adore le bain. C’est un moment privilégié de détente, de tendresse et de jeu. Mais il arrive souvent qu’en grandissant bébé ne veuille plus sortir du bain. C’est alors tous les soirs le même scénario : le bain se passe très bien mais il hurle dès qu’on le sort de l’eau. Que faire ?
L’idée de base est de comprendre pourquoi il ne veut pas sortir du bain.
Si c’est parce qu’il joue et qu’il ne veut pas abandonner ses jouets dans l’eau, on peut l’autoriser à prendre un jeu de bain avec lui sur la table à langer le temps de le sécher et de l’habiller. Ce compromis est alors acceptable pour chacun et » le drame » de la sortie de bain évité.
Par contre si c’est le fait de vouloir rester dans l’eau, il faut alors lui expliquer la raison pour laquelle le bain est terminé. Ce peut être la température de l’eau qui devient trop basse, le dîner qui est prêt, la nécessité de s’occuper de ses frères et sœurs…
Cette explication, même si elle ne suffit souvent pas à le convaincre de sortir calmement du bain, est pour autant absolument nécessaire. C’est une justification de la nécessité de mettre fin au bain dont il faut d’ailleurs être soi-même convaincu si on veut la faire entendre à bébé.
Pour que ce moment soit mieux vécu par l’enfant, on peut commencer par l’avertir de la fin imminente du bain en comptant avec lui jusqu’à trois et en lui expliquant qu’arrivés à trois on sortira du bain. Si cela ne fonctionne pas, on peut ajouter une petite mise en scène de sortie de bain. Par exemple lui dire qu’arrivés à trois l’avion va décoller. On imite alors, avec gestes et bruitages, un mini vol en avion pour bébé qui irait de la baignoire à la table à langer.
Enfin, dernière astuce, on peut discrètement ouvrir la bonde et faire évacuer l’eau du bain. Bébé ne trouvera certainement alors plus beaucoup d’intérêt à rester dans la baignoire si elle n’est plus remplie d’eau ;o)
Et puis sachez relativiser en profitant de cette affection toute particulière de votre enfant pour l’eau parce que dans quelques années ce sera beaucoup plus compliqué de le convaincre d’aller dans le bain que d’en sortir !
L’image du bébé in utero protégé contre tous les aléas de la vie au creux de son nid douillet est maintenant remise en question. Les recherches démontrent de plus en plus que les hormones maternelles traversent le placenta et influencent l’humeur du bébé in utero. En deux mots, la mère communique ses états d’âme à son enfant : ses plus belles joies, mais… d’autres moins agréables aussi. Au lieu d’accueillir cette nouvelle avec culpabilité, pourquoi ne pas la voir d’une façon constructive ? Voyons voir ce que l’enfant prénatal en pensent lui…
Un fœtus plus du tout pressé…
Louise est enceinte. Son ventre est magnifique… et énorme. C’est normal puisqu’elle en est à plus de quarante-et-une semaines. En fait, elle vient me rencontrer parce qu’elle a dépassé sa DPA (date prévue d’accouchement ). Bien que tête première, son bébé est encore placé bien haut et aucune contraction ne se manifeste. Elle qui a dû passer plus des deux tiers de sa grossesse allongée à cause de contractions utérines intenses ne comprend pas pourquoi son bébé, qui a maintenant enfin la permission de naître, ne le fait pas. » Ce n’est pas logique « , me dit-elle, » si, depuis si longtemps, il était pressé de sortir, pourquoi ne le fait-il pas maintenant alors que c’est le bon moment ? » Oui, c’est bien vrai, notre logique ne suit pas toujours le même raisonnement que celui d’un tout-petit bébé même pas encore né. Si l’on pouvait adopter le point de vue de cet enfant in utero, on en comprendrait mieux la raison.
Introjecter une émotion…
C’est justement ce que nous avons fait : nous avons donné la parole à la Sagesse de ce bébé au moyen de la P.A.B.. Ces trois lettres signifient tout simplement la » Parole Au Bébé « , approche que j’ai mise au point depuis le début des années 2000. Dès le début de la rencontre, le bébé de Louise nous a dit se sentir très triste. Louise s’est montrée assez surprise d’entendre qu’un bébé pouvait être triste avant sa naissance. Elle était convaincue que le fœtus vit la plus belle période de sa vie, blotti sans souci au creux de son nid utérin. Son enfant nous a aussi expliqué qu’il avait » introjecté » cette émotion de sa mère qui était elle-même déprimée.
» Introjecté » signifie qu’il avait fait sienne cette tristesse maternelle; il avait littéralement adopté le sentiment de sa mère d’autant plus facilement que, lui personnellement, était particulièrement sensible à cette » couleur » de ressenti. Comme le disent si bien Anne Givaudan et Daniel Meurois dans leur célèbre livre Les neuf marches : » J’ai mal là où jadis j’ai été blessé. » En d’autres mots, la petite graine de tristesse » donnée » par sa mère avait facilement germé dans une terre particulièrement accueillante. Il n’y a donc, évidemment, aucune faute chez la maman.
Louise m’a dit ne pas se sentir » si triste que ça « , et c’est en interrogeant le subconscient de Louise que nous en avons appris la raison : elle avait réprimé son émotion. Ainsi, peut-être ne la sentait-elle plus et réussissait-elle à vivre son quotidien, mais elle rendait du même coup sa guérison plus difficile. En effet, comment soigner une plaie que l’on garde cachée à tous et même à soi ? Ce déni facilitait peut-être le quotidien de Louise lui permettant de survivre comme si de rien n’était, mais en refoulant son émotion, elle la renvoyait littéralement à son enfant. Il ne faut pas oublier que l’on ne peut mentir à un fœtus qui ressent tout. Le placenta est un bon filtre, mais il laisse passer les hormones maternelles, celle du bonheur… et celles aussi du stress et de la tristesse.
La dépression prénatale…
De nos jours, on reconnait la possibilité pour une nouvelle maman qui vient d’accoucher de souffrir de dépression postnatale, mais on oublie les statistiques qui rapportent que 10 % des femmes enceintes souffrent de dépression. Dans notre société actuelle, il est plus difficile d’accepter qu’une femme enceinte ne soit pas parfaitement heureuse et comblée. Et, pour elle, il est plus difficile aussi de l’avouer. La peur de ne pas être une bonne mère n’est pas loin, et celle d’être jugée non plus ! Pendant ce temps, un enfant ressent tout cela.
Si la mère-en-devenir peut sourire et cacher sa tristesse à ses proches, elle ne peut réussir à le faire pour son enfant en elle. Tout au long de sa gestation, le bébé de Louise a essayé de signifier à sa mère de prendre soin de sa souffrance. Les contractions que Louise avait senties dès le début du cinquième mois de sa grossesse reflétaient le besoin de son enfant in utero de ne plus nager dans tant de tristesse déniée, et qu’on l’aide lui aussi. Son anxiété libérait des hormones du stress causant les contractions.
Pour un adulte, vivre aux côtés d’un proche qui ne va pas bien, qui est déprimé ou triste est bien difficile, mais imaginez vivre EN cette personne, chaque seconde, jour et nuit, pendant neuf mois ! Pour Louise, comme pour nous tous, il est souvent difficile de rassembler assez de courage pour affronter et accueillir une souffrance intérieure, mais pendant la grossesse, savoir que notre enfant la ressent lui aussi et qu’il en est affecté peut alimenter le courage d’oser se rapprocher consciemment des racines du mal-être et d’agir. Nier la douleur revient à enseigner au bébé : » On ne peut rien faire quand on souffre. «
Dans ces cas-là, les symptômes du bébé prénatal n’accusent ni ne blâme sa mère. Jamais ! Au contraire, il est toute empathie et souhaite travailler en équipe avec elle pour un mieux-être commun. Et mieux encore : plusieurs bébés in utero ont témoigné dans mon bureau avoir su utiliser cet épisode de tristesse prénatale comme un véritable tremplin pour grandir personnellement de multiples façons.
Les appels d’un enfant prénatal…
Une tristesse qui dure longtemps ou une dépression prénatale ont une cause et, avec un peu d’aide, on peut la mettre en mots. Nommer cette souffrance de façon juste et précise la désamorce bien souvent en grande partie et même souvent totalement. Chaque cellule de notre être est au courant de ce que vivent le corps, le cœur et l’esprit. La Parole Au Bébé peut faciliter le dialoguer avec toutes ces zones en soi qui livrent alors un message constructif.
Chez une femme enceinte, particulièrement, ce courage porte fruit ! Le bébé pour qui l’on a osé dépasser les barrières de l’inconscience, de la peur ou de la honte devient alors un motivateur et un coéquipier extraordinaire qui permet à sa mère de grandir et de faire les pas de géant qu’elle n’aurait peut-être pas faits sans le malaise et le symptôme initial. Parfois aussi à toute la famille ! Dans le cas de Louise, cette tristesse qu’elle n’a jamais autant ressentie que maintenant lui permettra de nettoyer ce qui appelait en elle depuis très longtemps. La grossesse est une période particulièrement propice pour faire du ménage, et tout le monde en bénéficiera. Le jeu des hormones sert de révélateur. Les hormones n’inventent pas un inconfort : elles mettent en évidence ce qui a besoin d’être mis en lumière.
Le retour de l’espoir…
Après notre rencontre, le bébé de Louise n’a pas eu besoin que sa mère ait complètement réglé son problème pour poursuivre sa route sereinement. Le seul fait de s’être exprimé clairement et d’avoir pu partager l’objet de son inconfort avec elle lui a permis de se concentrer sur son projet personnel qui consistait à se mettre au monde en déclenchant sa naissance. Pour ce bébé, sentir que sa mère avait pris en main le » dossier » de sa tristesse et l’avoir vu s’en occuper concrètement l’a libéré de sa préoccupation et a installé en son cœur et en son âme ce que l’on appelle tout simplement… l’espoir.
J’espère que l’histoire de Louise et de son bébé in utero donnera espoir et courage aux mères-en-devenir, en particulier celles qui sont tristes ou déprimées. De l’aide et des solutions efficaces existent. Je vous souhaite la force d’accepter la main que leur tend peut-être votre enfant par un symptôme ou un autre. Je vous invite à donner la parole à votre bébé qui jamais ne vous juge ni ne vous critique.
Vous avez du mal à faire faire la sieste à votre tout-petit ou à ce qu’il dorme toute la nuit ? Jetez un coup d’œil aux erreurs de sommeil les plus courantes et à la façon de les éviter.
1 – Sauter la routine de l’heure du coucher
La plupart des gens ont besoin de temps pour se détendre avant de se coucher, et les bébés ne sont pas différents. Une routine à l’heure du coucher aidera non seulement votre tout-petit à se détendre avant d’être placé dans son lit d’enfant, mais elle peut aussi servir de merveilleuse expérience d’attachement pour vous deux.
Une routine au coucher est une stratégie facile qui fait toute une différence dans la rapidité avec laquelle votre bébé s’endormira et le soutien dont il aura besoin pour s’endormir. Aussi long ou rigide qu’il puisse paraître, il vous fait gagner du temps et de l’énergie à long terme. Une heure avant que vous vouliez que votre bébé dorme (de 18 h à 19 h est l’heure du coucher pour votre bébé ou votre tout-petit), commencez votre routine :
- Fermez les rideaux,
- assombrissez la pièce,
- et préparez son biberon et une histoire.
- Un bain chaud peut l’aider à se calmer, et quand c’est fini, emmenez-le directement dans sa chambre et habillez-le dans la chambre sombre avec un CD de berceuses.
- Lisez une histoire et nourrissez-le dans vos bras. Une fois qu’il a terminé, installez-le dans un état de sommeil, puis mettez-le au lit éveillé, mais somnolent.
2 – Ignorer les signaux de sommeil de bébé
Les bébés et les tout-petits envoient des signaux indiquant qu’ils sont fatigués et qu’ils ont besoin de dormir.
Certains de ces indices comprennent :
- le frottement des yeux,
- le bâillement,
- le ralentissement de l’activité,
- les pleurnicheries et les agitations,
- et la perte d’intérêt pour les gens et le jeu.
Si vous manquez la » fenêtre de sommeil » de votre enfant, ce moment naturel pour dormir, son corps n’emmagasinera pas de mélatonine calmante. Au lieu de cela, ses glandes surrénales enverront une poussée de cortisol, une hormone liée au stress qui sur stimulera votre bébé et créera un second souffle.
Gardez un œil sur votre tout-petit tout au long de la journée, et il y a de fortes chances que vous voyez un de ses signaux apparaître lorsqu’il a besoin de faire la sieste et d’aller au lit chaque soir. Si vous ne pouvez pas voir ces signaux, rendez-vous dans une pièce calme et faiblement éclairée quand vous pensez que le temps du sommeil approche – vous verrez peut-être les signes commencer à apparaître.
Si vous êtes dans une situation avec un petit trop fatigué et trop stimulé, emmenez-le dans un espace tranquille et investissez un peu plus de temps que vous ne le feriez habituellement pour l’installer dans un état de somnolence.
3 – Créer des aides de sommeil pour votre enfant
Quand il est 3 heures du matin et que vous êtes complètement épuisé, vous ferez à peu près n’importe quoi pour endormir votre nouveau-né :
- le bercer,
- l’allaiter,
- marcher avec lui dans les bras,
- le balancer dans son berceau,
- lui chanter une berceuse,
- lui frotter le dos, etc.
Au bout de trois ou quatre mois, ces simples habitudes se transforment en aides du sommeil. » Ce ne sont pas des comportements négatifs ou mauvais, mais ils deviennent un problème quand ils sont si étroitement liés dans l’esprit de l’enfant avec le sommeil qu’il ne peut pas s’endormir sans eux.
Cela signifie que chaque fois que votre bébé se réveille – et nous nous réveillons tous plusieurs fois au cours de la nuit – il aura besoin de vous pour le bercer, l’allaiter, le bercer, le balancer ou lui chanter de nouveau une berceuse pour l’endormir. Ainsi, bien que vous puissiez participer à ces activités, vous ne devriez pas laisser votre enfant s’endormir complètement. La clé est de mettre votre enfant au lit somnolent, mais éveillé (de préférence entre six à huit semaines pour les bébés en bonne santé et à terme) afin qu’il apprenne à s’apaiser et à se rendormir à chaque fois qu’il se réveille.
4 -Passer trop tôt d’un lit d’enfant à un grand lit d’enfant
C’est une erreur classique des parents. Ne bougez pas votre bébé jusqu’à ce qu’il puisse sortir du berceau tout seul. Dans ce cas, il représente un danger pour lui-même et doit être placé dans un lit. Sinon, laissez-le dormir dans son berceau jusqu’à ce qu’il ait environ deux ans, alors que la plupart des tout-petits sont prêts pour un lit. Les côtés d’un lit d’enfant constituent une barrière très utile à un moment où votre bébé ne peut pas comprendre ou obéir aux limites verbales (comme » Restez dans votre lit « ).
Si vous êtes prêt à faire la transition de votre tout-petit à un lit d’enfant, il y a deux approches :
- Enlever le lit d’enfant et le remplacer par le nouveau lit. Assurez-vous simplement d’avoir des garde-corps des deux côtés (ou si le lit est contre le mur, placez le rail du côté ouvert).
- L’approche graduelle : Commencez par laisser la barrière du lit d’enfant en bas, avec un tabouret sur le côté pour qu’elle puisse sortir toute seule, et des oreillers près du lit au cas où elle tomberait. Si vous pouvez mettre le nouveau lit et le berceau dans la même pièce, vous pouvez commencer par lire des livres sur le lit ou faire sa sieste dans le lit. Une fois qu’il dort dans son lit pour les siestes et les nuits, vous pouvez enlever le lit d’enfant.
Quelle que soit la méthode que vous choisissez, expliquez à votre enfant qu’il ne devrait pas sortir du lit sans vous. Mais au cas où, assurez-vous que la pièce est à l’épreuve des enfants et songez à installer une barrière à la porte de la chambre à coucher pour que vous n’ayez pas à vous inquiéter du fait que votre enfant se lève pour explorer au milieu de la nuit. Vous pouvez rendre la transition amusante en laissant votre enfant choisir son propre édredon et ses draps pour le nouveau lit, mais résistez à l’envie de vous allonger avec elle la nuit. Vous pourriez vous retrouver coincé là pendant des mois et même des années !
5 – Endormir bébé où que vous soyez
Personne ne veut être l’esclave de l’horaire de sommeil de son enfant, mais la simple vérité est que les siestes dans la poussette, dans le siège d’auto ou dans la chaise haute ne fournissent pas à votre bébé le sommeil dont il a besoin. Le sommeil par mouvement maintient le cerveau dans un sommeil léger, de sorte que l’enfant ne tombe pas dans un sommeil profond et reposant.
Pour développer de bonnes habitudes de sommeil, votre bébé devrait avoir une zone de sommeil familière, un espace où il dort pour faire la sieste et se coucher à la même heure chaque jour. Vous pouvez contourner cette règle dans le cas d’événements et de rendez-vous importants, mais la plupart du temps, vous devez rester cohérent. Essayez de faire des courses entre les siestes. Et si vous sortez la nuit, demandez à une nounou ou à un membre de la famille (c’est à cela que servent les mamies !) d’aider votre bébé pour qu’il ne s’endorme pas trop fatigué dans un environnement qui ne lui est pas familier.
6 – Ne pas s’en tenir à un horaire de sommeil pour votre enfant
La cohérence est la clé avec les enfants, surtout lorsqu’il s’agit de dormir. Ils ont besoin de siestes régulières et d’heures de coucher raisonnablement régulières pour réguler les cycles hormonaux diurnes et nocturnes, et leurs petits cœurs et esprits ont besoin de prévisibilité pour se sentir en sécurité.
Les horaires de sommeil sont très importants pour le réglage de nos horloges internes. Un horaire de sommeil uniforme aidera l’enfant à s’endormir et à s’endormir à la même heure tous les jours. Si l’horaire change constamment, c’est comme si on volait d’un fuseau horaire à l’autre tous les soirs ; le corps ne sait pas quand s’endormir. Les difficultés à l’heure du coucher résultent souvent d’un horaire incohérent, car les parents peuvent essayer de coucher leurs enfants trop tôt (lorsque l’enfant n’est pas fatigué) ou trop tard (lorsque l’enfant est trop fatigué).
Bien sûr, il y a de la place pour une certaine flexibilité. Certains jours, votre enfant fera plus de sieste et d’autres moins. » En apprenant à lire ses signaux de sommeil et à reconnaître ses fenêtres de sommeil, vous serez en mesure d’ajuster l’horaire plus facilement » , dit West. Si votre tout-petit est content, vous avez probablement un bon horaire de sommeil. Si elle est difficile et exigeante, elle peut avoir besoin de siestes plus longues, d’un coucher plus tôt, d’un réveil plus tard ou de tout ce qui précède.
7 – Laisser vos enfants se coucher tard, en espérant qu’ils vont dormir
Cela semble être une bonne idée – après tout, quand les adolescents se couchent tard, ne veulent-ils pas dormir jusqu’à midi le lendemain ? Malheureusement, cela ne fonctionne pas pour les petits.Encore une fois, l’horloge interne est une force puissante qui réveille les jeunes enfants à la même heure tous les matins, quelle que soit l’heure à laquelle ils s’endorment le soir. Les parents qui laissent leur enfant se coucher tard veulent un enfant fatigué le lendemain. Gardez plutôt une heure de coucher fixe pour vous assurer que votre enfant obtient les 10 à 11 heures de sommeil dont il a besoin chaque nuit.
Et si votre petit se lève beaucoup trop tôt (avant 6 heures du matin), c’est probablement un signe que votre enfant va se coucher trop tard, alors essayez de le mettre au lit 30 minutes ou même une heure plus tôt.
8 – Prendre des décisions en matière de sommeil au milieu de la nuit
Il est difficile de prendre de sages décisions à 2 heures du matin. Et ces réveils du milieu de la nuit sont habituellement lorsque les parents font leurs plus grosses erreurs de sommeil. L’un des plus importants est le co-dodo réactif. C’est le moment où une famille co-dort parce que c’est la seule façon de faire dormir son enfant, et non pas parce qu’elle a pris la décision de co-dormir en famille.
C’est aussi le moment où l’on se ratache aux aides du sommeil. » Les parents créent par inadvertance plus de pleurs en abandonnant et en recourant à leurs aides de sommeil d’origine après un certain temps » . Ainsi, le bébé apprend que s’il pleure, vous finirez par lui donner ce qu’il veut et vous devrez le faire encore et encore une fois lorsqu’il se réveillera toute la nuit.
Lorsque vous en arrivez à un point où vous avez l’impression de ne pas prendre de bonnes décisions en matière de sommeil pour votre enfant, demandez à votre conjoint d’intervenir. Se lever à tour de rôle au milieu de la nuit donnera à chacun d’entre vous l’occasion de dormir un peu, en s’assurant que vous faites les meilleurs choix au moment de vous réveiller !
9 – Maman et papa ne sont pas sur la même longueur d’onde
Les parents doivent être unis lorsqu’il s’agit d’améliorer le sommeil de leur enfant. Vous devez vous mettre d’accord sur la tactique que vous allez utiliser pour aider votre enfant à apprendre à s’apaiser et à avoir une bonne nuit de repos. C’est normal que tes routines soient légèrement différentes – papa aimerait peut-être lire quelques livres à l’heure du coucher et maman n’en lit qu’un seul – mais les grandes décisions doivent être prises à l’avance.
Ces décisions incluent le temps dont Bébé a besoin pour dormir. Cela signifie qu’un parent ne peut pas décider de bercer le bébé pour dormir si l’autre parent ne veut pas le faire à l’heure du coucher et pendant toute la nuit. Asseyez-vous ensemble et trouvez ce qui fonctionne pour vous deux. Si l’un d’entre vous se lève plus que l’autre dans la nuit alors ce parent devrait avoir la priorité. Rappelez-vous qu’il est impératif d’être présent toutes les nuits pour le processus du sommeil.
10 – Abandonner trop tôt
Il n’est jamais trop tard pour changer de mauvaises habitudes de sommeil, mais les parents doivent faire preuve de patience. S’attendre à des résultats rapides lorsque vous essayez de changer une habitude que vous avez créée avec votre enfant pendant des mois et souvent des années n’est pas réaliste. Les parents doivent consacrer deux à trois semaines au coaching du sommeil pour voir des changements significatifs dans le sommeil nocturne et les siestes.
Certains parents tombent dans le piège de croire que les habitudes de sommeil de leur enfant changeront d’elles-mêmes et qu’ils n’auront qu’à endurer la privation de sommeil entre-temps. Avec le temps et les efforts de votre part, votre bébé – et le reste de la maison – dormira bientôt paisiblement toute la nuit.
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