Table des matières
- Pourquoi mon poisson reste-t-il au fond de l’aquarium ?
- Il dort
- Une mauvaise qualité de l’eau en cause
- Il est stressé
- Mon poisson rouge reste au fond
- Les troubles de la vessie natatoire chez le poisson rouge
- Un poisson est avant tout un animal de compagnie
- Que faire du corps de son poisson ?
- Comment éliminer un poisson mort ?
- Pourquoi détenir un poisson rouge dans un bocal est inhumain
- Détenir un poisson rouge dans un bocal rond est un acte de maltraitance
- Que faire de mon poisson rouge maintenant ?
- 1. Il dort
- 2. La qualité de l’eau est mauvaise
- 3. Il est stressé
- Poisson malade : que faire ?
Pourquoi mon poisson reste-t-il au fond de l’aquarium ?
Même si un poisson reste figé au fond de l’aquarium, cela ne veut pas forcément dire qu’il faut vous inquiéter. En effet, cela peut aussi montrer un déséquilibre dans l’éco-système de l’aquarium. Voici 3 explications qui expliquent pourquoi un poisson stagne au fond de l’aquarium.
Il dort
Le poisson a besoin de dormir comme les êtres humains. Même s’il ne peut pas fermer les yeux car il ne dispose pas de paupières, il éprouve le besoin de se reposer lorsque la luminosité est moins claire. Il arrêter alors de bouger. Dans ce cas, il peut s’assouvir dans l’aquarium, et spécifiquement au fond de l’eau.
Une mauvaise qualité de l’eau en cause
Lorsque le poisson reste un certain moment au fond du bac de l’aquarium et qu’il présente des ouïes prenant une couleur rougeâtre / violacée ou ses nageoires deviennent striées de rouge, vous pouvez penser que l’eau possède une teneur trop élevée en nitrites ou en amoniaque.
Comme nous l’avons vu sur » Comment nettoyer et entretenir son aquarium « , testez régulièrement l’eau pour vous assurer qu’elle n’est pas polluée par de l’ammoniaque ou des nitrites, qui peuvent se révéler très dangereux pour les poissons. L’ammoniaque est une substance toxique excrétée dans l’eau par les poissons dangereuse en aquariophilie.
L’utilisation d’un filtre permet de dégrader l’ammoniaque pour la convertir en substances moins dangereuses.
Dans le cas d’une eau de mauvaise qualité, vérifiez le pH de l’eau. S’il est supérieur à 7, remplacez la moitié de l’eau de votre aquarium.
De même la même manière, si l’eau est trop froide ou n’a pas assez d’oxygène, un poisson peut rester au fond de l’eau.
Il est stressé
Plusieurs situations peuvent être source de stresse pour un poisson :
- Une mauvaise alimentation,
- Des bruits forts,
- Une mauvaise qualité de l’eau,
- Une surpopulation des espèces,
- L’agressivité de certaines espèces.
Le stress est propice au développement de la maladie de la vessie natatoire chez certaines espèces de poissons.
Cette maladie prive le poisson de sa stabilité. Il aura alors l’instinct de remonter à la surface le ventre à l’air et repartira avec facilité vers le fond de l’aquarium.
Mon poisson rouge reste au fond
Mon poisson reste au fond
Le poisson rouge, dans sa journée, alterne les périodes d’activités et les périodes de repos. Quand il se repose, il se pose sur le fond. Ces périodes doivent être d’égale durée. Mais si un poisson passe trop de temps au fond, il faut s’en inquiéter et chercher à savoir ce qui lui arrive. Un poisson qui se repose, ne se cache pas, il se couche côte à côte avec ses congénères et s’active dés que vous vous approchez de l’aquarium. Un poisson qui reste au fond constamment, s’isole et montre des signes de malaise. Les causes de son apathie peuvent être diverses :
1- Vérifiez vos paramètres. Un poisson très affaibli suite à un pic d’ammoniac et de nitrites, reste au fond. Il ne mange plus, il ne nage plus. Ses nageoires sont repliées, son malaise est visible, il ouvre grand la bouche pour respirer. A la moindre alerte, il faut faire des tests, changer 50% de l’eau ou plus selon le résultat du test, mettre du sel de guerande à 1g/l et aérer le plus possible l’aquarium. Petit à petit le poisson recommencera à nager. Il faut absolument changer 50% de l’eau pour éliminer les nitrites tous les jours jusqu’à ce que le taux revienne à 0.
Un taux élevé de nitrates sur le long terme intoxique les poissons, les poissons se posent au fond et cessent de s’alimenter. Vérifier le taux de nitrates et changer de l’eau si celui ci depasse les 25m/L. Voir l’article sur les nitrates : http://voiledechine.forumactif.org/t2465-nitrates-attention-danger#
2- Il se peut que le poisson ait un souci de vessie natatoire et ne puisse plus nager dans l’aquarium jusqu’à la surface. Le poisson coule et reste au fond. Il peut vivre ainsi longtemps, il suffit d’adapter la nourriture en ne lui donnant que des aliments qui coulent systématiquement et surveiller qu’il ne s’irrite pas le ventre sur le sable.
3- Le poisson est malade : parasitose, maladie bactérienne. Le poisson s’isole, mange peu ou plus, il montre des signes de malaise, nageoires collées au corps, hyperventilation, soubresauts. Il faut le sortir et lui apporter les soins nécessaires dans un bac hôpital.
4- Le poisson est trop gros et vit dans un aquarium trop petit. Il ne s’active plus, juste pour manger et retourne se poser. Face a cette situation, il faut lui installer un aquarium correspond à ses besoins. Sinon le stress de vivre dans un bac inadapté lui déclenchera maladie sur maladie.
5- Le poisson a peur.
Chimele pour Voiledechine 2014
Votre poisson rouge à tendance à remonter à la surface, ventre à l’air, mais peut sans trop de difficultés repartir vers le fond de l’aquarium? Il s’agit d’un trouble de la vessie natatoire. La maladie de la vessie natatoire chez les poissons rouges est l’un des problèmes les plus courants rencontrez principalement chez les poissons rouges au corps ramassé.
Bien que souvent appelé une maladie, ce n’est en fait qu’un symptôme d’un trouble affectant la vessie natatoire des poissons rouges. Il peut y avoir un certain nombre de causes différentes. Ce n’est donc pas une maladie spécifique, mais une cause à un problème sur la vessie natatoire des poissons rouges!
Comme ce n’est pas réellement une maladie, les problèmes de vessie natatoire ne sont pas contagieux. Si un poisson a ce problème, vos autres poissons ne pourront pas être « contaminés », bien qu’ils puissent toujours développer un problème similaire de leur côté.
Heureusement, les problèmes de vessie natatoire peuvent être guéris assez facilement la plupart du temps. Notre article vous aidera à en savoir plus sur ce problème et comment traiter un trouble de la vessie natatoire…
La vessie natatoire, c’est quoi ?
Les poissons rouges ont un organe interne appelée vessie natatoire. Le rôle de la vessie natatoire est d’aider le poisson rouge rester stable dans l’eau et à contrôler la façon dont il flotte. Cet organe se remplit d’eau ou d’air suivant les besoins du poisson pour se déplacer dans l’eau. C’est le même principe qui équipe les sous-marins (ballast).
Si le poisson rouge veut nager vers le haut, alors il faudra plus d’air dans sa vessie natatoire et moins d’eau. Cela rend le poisson rouge plus léger et il s’élève vers la surface.
Maintenant si le poisson rouge veut nager vers le bas, il va libérer de l’air de la vessie natatoire et remplir avec de l’eau. Vous pouvez voir cet air sortant de la bouche du poisson sous la forme de bulles quand il nage rapidement vers un point bas dans l’aquarium.
Le trouble de la vessie natatoire intervient donc quand un poisson rouge perd sa capacité à réguler l’air correctement dans sa vessie natatoire.
Quels sont les symptômes du trouble de la vessie natatoire ?
Quand le poisson rouge perd sa capacité à réguler l’air entrant et sortant de sa vessie natatoire, cela peut conduire à un trop plein d’air dans cet organe.
C’est cet excès d’air, et l’incapacité du poisson à réguler l’apport air/eau, qui cause la flottaison plus au moins contrôlée du poisson rouge près de la surface. Il peut alors remonter ventre en premier vers la surface, et reste à l’envers ou penché d’un côté. Le poisson rouge peut alors sembler comme mort, mais il n’en ai rien. Il respire normalement, et il est capable de bouger et souvent de repartir vers le fond de l’aquarium rapidement.
Ci-dessous une radiographie d’un poisson rouge atteint de trouble de la vessie natatoire.
Quelles sont les causes d’un trouble de la vessie natatoire ?
Les poissons rouges asiatiques à forme ovoïde (Oranda, Fantail, Ranchu, Ryukin, etc…) souffrent très souvent d’un problème de vessie natatoire. Ceci est du à la forme ramassée de leur corps, leurs organes internes étant plus serrés les uns contre les autres.
Il peut aussi y avoir d’autres causes :
- Constipation
- Avale trop d’air à la surface en mangeant
- Fermentation des aliments dans l’intestin
- Changement brusque de température
- Infection bactérienne
- Infection parasitaire
Comment soigner un trouble de la vessie natatoire ?
Comme vous pouvez le lire dans la liste ci-dessus, les habitudes alimentaires des poissons rouges sont la cause la plus courante d’un trouble de la vessie natatoire. La constipation provoque un excès de nourriture dans l’intestin, qui gonfle et appui contre la vessie natatoire. Avaler trop d’air en mangeant, ou manger un mauvais type de nourriture qui fermente dans l’intestin. Voici de loin les causes les plus communes d’un problème de vessie natatoire chez le poisson rouge.
Vous devez donc prendre les mesures suivantes pour traiter le problème de vessie natatoire de votre poisson :
- Testez la qualité de l’eau et surveillez la température de l’aquarium (la température est-elle stable? Le cycle de l’azote est-il bien lancé? Faites-vous des changements d’eau réguliers?)
- Ne pas nourrir le poisson pendant au moins 48 heures (ne vous inquiétez pas, les poissons rouges peuvent rester sans manger pendant plus d’une semaine sans soucis)
- Après 48 heures, commencez à nourrir les poissons en petites quantités (deux fois moins que d’ordinaire) avec des petits pois pochés (sans la peau), ou toute sorte de nourriture « verte » (salade, concombre, etc…)
Si l’amélioration peine à venir vous pouvez également faire prendre des bains spéciaux à votre poisson rouge. Dans un bac hôpital, ou tout autre récipient temporaire d’une dizaine de litres, ajoutez un peu de sel pour aquarium (pas de sel de table), une cuillère à café rase pour 5 litres d’eau. Laissez votre poisson se « détendre » dans ce bain pendant 30min. Cela à pour effet de faire baisser la pression osmotique de l’eau et donc le relâchement des organes interne du poisson rouge.
Vous pouvez essayer également un traitement médicamenteux (médicament type désinfectant général pour poisson d’aquarium), si vous pensez que vous donné déjà une alimentation équilibré à votre poisson rouge et en quantités raisonnable, une infection peut être la cause de ce problème soudain de vessie natatoire.
Les médicaments que je vous recommande :
- Aquascience Temerol
- API Fish Bacter Stop
Suivez les étapes ci-dessus et votre poisson rouge devrait vite montrer des signes d’amélioration et nager de manière plus stable. Sachez que même si le poisson continue à avoir ce trouble, il n’est pas en danger, ce problème ne l’empêchera pas de ce nourrir, ni de vivre vieux.
Varier le régime alimentaire de votre poisson rouge
Une fois votre poisson rétablit de son trouble de la vessie natatoire, vous devrez commencer à le nourrir différemment, afin que le problème ne revienne pas.
- Nourrir moins régulièrement, faire un jour de jeûne par semaine. Un poisson rouge n’a pas besoin de beaucoup de nourriture, ils sont souvent sur-nourri dans nos aquariums et c’est mauvais pour leur santé. Mais comme ils sont très gourmand, ils mangent tout ce qui tombe dans l’aquarium, il ne faut donc pas trop les nourrir, car il ne vous diront jamais stop!
- Évitez les aliments en flocons et les granulés qui ne coulent pas.
- Nourrissez vos poissons rouges avec des petits pois pochés et décortiquées, des légumes bouillis (salade, concombre, etc…), vers de vase congelés, artémias vivantes… variez la nourriture au maximum!
Les troubles de la vessie natatoire chez le poisson rouge
Trouble de la vessie natatoire chez le poisson rouge
La vessie natatoire qu’est que c’est ?
Appelée aussi vessie gazeuse,c’est une poche membraneuse emplie de gaz: dioxigène, dioxyde de carbone, diazote. Ces gaz sont transportés par des petits vaisseaux sanguins (les capillaires) à la vessie mais aussi par le tractus intestinal avec lequel elle est reliée. Elle sert à l’équilibre et constitue un réservoir d’oxygène et un appareil auditif.
La fonction de la vessie natatoire est de maintenir le poisson en équilibre dans l’eau, ainsi il peut monter en surface et descendre au fond de manière aisée en vidant sa vessie ou au contraire en la remplissant. Mais la vessie natatoire agit comme un conducteur de son et de vibration, ainsi on a pu mettre en évidence qu’un bruit fort soudain ou continu est une des nombreuses raisons qui fait qu’un poisson perd le contrôle et sa capacité à évoluer naturellement dans l’eau.
Comment reconnaitre les troubles de la vessie natatoire ?
Les troubles de la vessie natatoire se caractérisent par l’incapacité du poisson à se maintenir entre deux eaux. On peut noter les troubles suivants:
- Flottabilité en surface ou en pleine eau
- Poisson qui se balance de gauche à droite et semble danser
- Nage incontrôlée
- Natation à angle de 45°
- Natation verticale
- Natation à l’envers
- Poisson qui coule au fond comme une pierre
Tous les poissons rouges peuvent développer un jour ou l’autre une sensibilité de la vessie natatoire. Pourquoi ? cela reste un mystère. Une hauteur d’eau inadaptée, une infection bactérienne pourraient être responsable de l’affaiblissement de la vessie. Le bruit fort également, ou un coup donné sur l’aquarium, de mauvais paramètres. On peut faire l’hypothèse que la première cause reste une mauvaise habitude de nourrissage. Beaucoup d’aquariophiles font l’erreur de nourrir qu’une seule fois par jour en donnant une dose conséquente, en réalité il vaut mieux donner plusieurs fois dans la journée de petites rations car le poisson rouge est un animal qui grignote toute la journée.
Les causes :
1) Alimentaires
Toute nourriture sèche donnée telle quelle aux poissons finit par provoquer des troubles de la vessie. Les aliments gonflent dans l’intestin et influent sur le bon fonctionnement de la vessie.Les intestins sont des organes fins, sous l’action du gonflement des aliments secs, ils s’élargissent et compriment la vessie. Pour éviter cela, faire tremper toute nourriture sèche dans un peu d’eau et ne donner qu’une fois bien imbibée.
Si les symptômes décrits plus haut apparaissent uniquement après un repas mais semblent récurrents, que le poisson paraît rétabli après la nuit, il peut alors s’agir d’un problème lié à l’aspiration par le poisson de grandes quantités d’air à la surface lors la distribution de nourriture. Un conseil, privilégier les granulés qui coulent plutôt que ceux qui flottent ainsi que les flocons qui sont peu nutritifs. On peut presser les aliments (sticks, granulés) qui flottent entre les doigts pour faire échapper l’air emprisonné et leur permettre de couler, sinon l’air s’évacue dans l’intestin et perturbe l’échange de gaz avec la vessie.
Le tractus intestinal est relié à la vessie natatoire par un petit tube où le gaz est échangé. La nourriture ingérée dans le tractus intestinal créé du dioxyde de carbone (gaz carbonique). Ce gaz est échangé continuellement en avant et arrière du tractus à la vessie pour donner au poisson la capacité de descendre ou de monter dans l’eau.
Il faut impérativement varier la nourriture avec beaucoup de végétaux tels que les petits pois et les algues. Ne jamais donner de flocons ou de granulés qui flottent car ils avalent de l’air en même temps et cet air peut perturber l’échange de gaz dans le tractus intestinal et la vessie natatoire. Les poissons rouges ne sont pas conçus pour respirer l’air en surface mais l’oxygène présent dans l’eau à l’aide de leurs branchies qui est ensuite absorbé dans la circulation sanguine. Attention si vous avez une pompe à air dans l’aquarium, certains poissons peuvent avaler des bulles volontairement ou involontairement et perturber l’échange gazeux dans le tractus, si c’est le cas, préférez un système venturi ou une pompe à eau en surface.
Varier la nourriture : légumes pochés, nourriture carnée, nourriture en gelée etc…
Dans tous les cas et face à un désordre de vessie lié à la nourriture, imposer au poisson une période de diète de 24h à 48H, bien souvent le problème se règle ainsi.
Sachez aussi que :
Une alimentation trop grasse peut provoquer une adipose du foie avec l’augmentation de son volume et ainsi comprimer la vessie. De même que des kystes rénaux peuvent engendrer le même problème.
2) L’occlusion intestinale provoque chez le poisson rouge des troubles de la vessie natatoire. Bien qu’occasionnelle, il ne faut pas la prendre à la légère.Les poissons se présentent avec un abdomen gonflé, généralement plus accentué d’un côté que de l’autre, ne s’alimentent pas mais sont toutefois intéressés par la nourriture, n’éliminent pas d’excréments; de plus leur comportement est modifié : ils deviennent fuyants et nerveux, s’affaiblissent et enfin après quelques jours, meurent. Des légumes donnés de façon régulière améliore le transit des poissons et des traitements appropriés finissent par résoudre le problème, tels que :
L’huile de ricin : http://voiledechine.forumactif.org/t2-lutter-contre-la-constipation-l-huile-de-ricin#
Le sel de magnésium : http://voiledechine.forumactif.org/t38-lutter-contre-la-constipation-le-sel-de-magnesium#
L’ail :http://voiledechine.forumactif.org/t95-vermifuger-ses-poissons-avec-du-jus-d-ail#
Les poissons qui sont trop nourris en une seule prise peuvent se gaver et être constipés. L’appareil peut ralentir et même se détériorer, le gaz piégé dans la vessie conduit le poisson a flotter sans cesse. Si la constipation persiste longtemps, le tube vide cessera de produire du gaz et fera perdre la capacité au poisson a monter et descendre dans l’eau.
Un poisson rouge avec un trouble de l’amortissement n’a pas la capacité de se nourrir convenablement car il ne peut adopter la position de 45° en se soulevant ce qui permet à un poisson de manger la nourriture tombée au fond du bac. Si la vessie est en bon état elle peut se régénérer et recommencer de fonctionner de nouveau si le poisson est nourri de petits repas réguliers dans la journée pour permettre la production constante de gaz. Une bonne santé digestive est primordiale dans l’élimination des troubles de natation, nourrissez moins mais plus souvent, en alternant granulés et légumes (sans trop de variation tant que le poisson n’est pas complètement rétabli).
3) Bactériennes et parasitaires
Une infection virale ou bactérienne de la vessie natatoire peut provoquer un épaississement de la paroi de la vessie, ce qui compromet le transfert de gaz en réduisant l’élasticité du sac. La capacité de modifier le volume de la vessie est donc réduite. Si le problème semble constant et que les mesures ci-dessus demeurent inefficaces, un traitement antibactérien est à envisager, bien qu’une origine bactérienne ou encore virale (pas de traitement connu) soit très difficile à différencier : antibactérien du commerce ou prescription antibiotique du vétérinaire.
Il semblerait que les maladies parasitaires occasionnent également des désordres de la vessie, certains parasites externes se développent aussi à l’interieur du poisson le plus souvent dans l’intestin (Trichodina notamment).
4) Génétiques
S’il s’agit d’une cause génétique (malformation par exemple), il n’existe malheureusement pas de remède. Les poissons rouges modifiés avec le corps très rond ont une vessie natatoire très comprimée qui n’arrive plus à jouer son rôle de ballast et handicape le poisson à vie. Une alimentation très riche en fibre peut améliorer le problème mais sans réelle guérison.
Certains des poissons rouges de fantaisie peuvent développer des soucis chroniques de digestion plus facilement que d’autres, pour d’autres encore la flottabilité constante est d’ordre génétique. Si les 2 sont vérifiés après avoir traiter une éventuelle constipation, alors il faudra abaisser la hauteur d’eau pour permettre au poisson une vie plus confortable. Ces poissons peuvent vivre une longue vie et en bonne santé en étant nourri régulièrement pour permettre la production de gaz. Un poisson rouge sans problème utilise tout le gaz carbonique qu’il produit alors qu’un poisson qui présente des problème libèrent des bulles par la bouche ou les branchies.
5) Le stress
Une situation de stress intense peut provoquer des désordres de la vie natatoire, le poisson panique, est en hyperventilation et virevolte dans tout l’aquarium. Éteindre les lumières et attendre, le poisson va réussir à se calmer et se stabiliser. Attention aux mouvements et aux interventions de maintenance trop brutales dans l’aquarium.
L’intimidation par d’autres poissons peuvent être source de désordre passager de la vessie natatoire.
6) Environnementales
Un aquarium trop petit pour des poissons rouges et le risque de nanification est là avec pour conséquence la compression des organes. En effet le poisson stoppe sa croissance mais les organes internes continuent de grandir. Bien respecter le volume minimal pour un poisson rouge : 50L pour une variété sélectionnée et 100L pour un PR commun.
Plus l’aquarium est profond et plus la pression créée par le volume d’eau est importante. La pression peut affecter des poissons plus fragiles par le développement de symptômes de nage incontrôlée, flottant ou à l’envers. Selon la pression et le temps pendant lequel le poisson y aura été confronté, ou tout simplement la faiblesse de la vessie, peut mettre la vie du poisson en danger. L’abaissement de la hauteur d’eau réduit la pression de l’eau, pour les sujets qui ont des problèmes d’origine génétique, cette simple action peut résoudre les problèmes.
Attention de ne jamais forcer manuellement un poisson qui flotte a rester au fond de l’eau sous peine de graves dommages de la vessie natatoire tels que la rupture de l’organe, ce serait alors irréversible.
L’environnement naturel des poissons rouges est un étang peu profond avec une grande surface d’eau. Nos aquariums et bassins ont plutôt tendance à être plus profond que large, ce qui peut créer des problèmes à long terme sur les poissons rouges de fantaisie, variété plus sensible dont le corps n’est pas conçu pour les contenants profonds et étroits. Pour maintenir convenablement des poissons rouges dans des aquariums, il faudra faire des compromis. Les poissons rouges sont des poissons de fond par nature, ils y trouvent leur nourriture et s’y reposent. Il n’y a rien de plus triste qu’un poisson rouge qui ne peut pas rester sur le fond. Il vit dans la peur permanente qu’il sera mangé par un prédateur qu’il soit en bassin ou en aquarium. Il faut prescrire complètement les aquariums tout en hauteur et carré, mais plutôt les bacs rectangulaire avec une hauteur d’eau classique.
7) Les paramètres
On a récemment mis en évidence que l’accumulation de nitrates dans l’eau pourrait entraîner des désordres de la vessie natatoire chez le poisson. Ceci plaide en faveur d’un entretien régulier de nos bacs et d’une population de poissons adaptée au volume d’eau disponible.
Des taux anormaux de nitrites et d’ammoniac peuvent entrainer une dilatation des capillaires qui sont reliées à la vessie et interrompre l’apport de gaz transporté par le sang. Ne pas oublier de vérifier les paramètres de l’eau.
Si après avoir tenté tous les traitements possibles et qu’aucune amélioration n’est constatée, il est possible de ponctionner la vessie natatoire comme a opéré Oli dans cet article : http://voiledechine.forumactif.org/t2559-ponction-de-la-vessie-natatoire#
C’est une pratique communément admise : lorsque l’un de nos poissons d’aquarium meurt, on le jette dans la cuvette des toilettes et on tire la chasse d’eau. Et pouf, plus de poisson ! Pourtant, c’est strictement interdit par la loi. On vous explique pourquoi !
Un poisson est avant tout un animal de compagnie
Qu’il s’agisse d’un poisson exotique ou d’un simple poisson rouge, c’est avant tout un être vivant capable de ressentir de la douleur et des émotions (eh oui !). Lorsque l’on adopte un poisson, quel qu’il soit, il est de notre devoir d’en prendre soin tout au long de sa vie… mais aussi de sa mort.
Surtout que certains poissons peuvent vivre plusieurs dizaines d’années, ils parcourent alors un bon bout de chemin avec leur propriétaire. Si c’était possible, jetteriez-vous le corps de votre chat décédé dans la cuvette des toilettes ?
Ainsi, en vertu de l’article L. 226-3 du Code rural, il est interdit de se débarrasser du corps de son animal de compagnie dans les toilettes, dans une rivière, dans les égouts ou même dans la poubelle. Et ce même s’il s’agit d’un poisson. Question de respect. Mais alors, qu’en faire ? Quelles possibilités s’offrent à nous ?
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Que faire du corps de son poisson ?
Si vous êtes l’heureux propriétaire d’un jardin, il est tout à fait possible d’inhumer votre poisson sur votre terrain. Pour cela, vous devez tout de même respecter plusieurs règles :
- Enterrer votre animal dans un trou d’au moins 1 mètre de profondeur. Ce trou devra également être éloigné d’au moins 35 mètres des habitations et des points d’eau.
- Placer le corps, si vous le désirez, dans un linge ou dans une boîte en bois ou en carton, mais surtout pas en plastique ! Évitons la pollution…
- Recouvrir le corps de chaux.
Attention, si vous n’avez pas de terrain qui vous appartient, vous ne pouvez pas enterrer votre poisson dans la forêt ou dans un champ. C’est strictement interdit !
Si vous ou vos proches n’avez pas de jardin, il vous reste une solution : emmener votre poisson chez un vétérinaire, qui s’occupera de le faire inhumer ou incinérer. Si vous décidez de le faire incinérer, vous aurez ensuite le choix : vous pourrez, ou non, récupérer ses cendres quelques semaines plus tard.
Comment éliminer un poisson mort ?
La loi vous interdit formellement de vous débarrasser du corps de votre animal dans les toilettes (article L. 226-3 du Code rural). Pas question non plus de le mettre à la poubelle, ni de le jeter dans les égouts ou de l’abandonner dans une mare ou dans une rivière.
Si vous avez un jardin, vous pouvez inhumer votre poisson à condition de respecter des règles strictes (article 98 du règlement sanitaire départemental type) :
- Creuser un trou de 1 mètre de profondeur et à un minimum de 35 mètres des premières habitations et autres points d’eau (puits, sources, ouvrages de captage ou d’adduction des eaux d’alimentation) ;
- Ne pas placer le corps dans un sac plastique. Il est permis, en revanche, de l’envelopper dans un linge ou de l’installer dans une boîte (en bois ou en carton).
- Recouvrir le corps de chaux.
Si vous ne disposez pas de jardin ou êtes dans l’incapacité de respecter les conditions ci-dessus, vous pouvez emmener la dépouille de votre poisson chez votre vétérinaire habituel pour équarrissage, incinération ou éventuellement inhumation dans un cimetière animalier.
Pourquoi détenir un poisson rouge dans un bocal est inhumain
Poisson d’eau douce très répandu dans le monde de l’aquariophilie et mis en valeur dans les animaleries de par son faible prix, le poisson rouge, ou cyprin doré Carassius auratus, souffre pourtant d’une grande méconnaissance de la part du public. Particulièrement résistant et robuste, il donne l’image qu’un peu d’eau dans un bocal et que quelques pincées de nourriture par jour lui suffisent, mais c’est vraiment ne pas tenir compte de ses exigences que de s’arrêter là !
Le site Code Animal nous rappelle que » le poisson rouge est souvent le premier animal qu’un enfant est amené à côtoyer et hélas aussi celui par lequel il découvre la mort, parce que l’adulte référent (parent, professeur etc.) n’a pas correctement pris soin du poisson par désintérêt ou ignorance, parfois les deux « .
Détenir un poisson rouge dans un bocal rond est un acte de maltraitance
Qui n’a jamais vu un poisson rouge tournant sans répit autour d’une plante en plastique dans un petit bocal rond ? En effet, la majorité des propriétaires de poissons rouges les détiennent enfermés dans un bocal, ce qui n’est rien de moins qu’un acte de maltraitance envers un animal sensible.
© schankz
Le poisson rouge est classé parmi les animaux domestiques au même titre que le chat ou le chien (et a donc les mêmes droits).
Un aquarium d’une centaine de litres, cadre de vie idéal
Le bocal est un cadre de vie inadapté pour un poisson rouge, qu’il ait une contenance de 5 ou 10 litres d’eau.
Il faudrait donc garder ce genre d’animal de compagnie dans un aquarium ou un bassin extérieur dont la capacité serait idéalement de quelques centaines de litres (2 minimum). Seulement dans ces conditions, l’animal pourrait atteindre une taille normale et une longévité digne de ce nom.
En effet, dans un espace trop petit se produit un phénomène de nanification avec une taille inférieure à la normale et des malformations physiques (les organes internes continuant leur croissance) ce qui implique des problèmes de comportement, une plus grande fragilité et une durée de vie plus courte ! Pour rappel, le poisson rouge qui détient le record de longévité est mort à 43 ans, dans le nord de l’Angleterre.
Un poisson rouge peut vivre jusqu’à 10-15 ans et mesurer de 20 à 35 cm (selon la variété) à l’âge adulte, qu’il atteint vers 2-3 ans environ.
Les bocaux ronds à bannir absolument
Ils sont déjà interdits en Allemagne, en Suisse, en Italie ou encore aux Pays-Bas, et la raison est simple : ce sont des instruments de torture pour les poissons !
Par rapport à un aquarium rectangulaire de la même contenance, l’espace de nage est réduit dans un bocal, et la surface de l’eau en contact avec l’air est moindre, ce qui provoque de mauvais échanges gazeux et une mauvaise qualité de l’eau… D’autant plus qu’il est difficile (voire impossible) d’y installer un filtre performant.
© Konstantin Tronin
Sans filtre, le poisson va vite s’asphyxier dans sa propre pollution, créée par ses déjections, sa nourriture stagnante. Il faut donc changer l’eau très fréquemment, ce qui n’est pas bon pour l’animal non plus !
Le poisson qui a une mauvaise vue, pour s’orienter, suit une ligne latérale, parallèle à son abdomen pour s’orienter. Alors à nager tout le temps en rond, il ne trouve pas de repères. De plus, sa vision est déformée par l’effet loupe, et il est visible de tous les côtés, ce qui est un facteur supplémentaire de stress permanent !
Un comportement inacceptable des vendeurs en animalerie
En novembre 2017, Annie, une utilisatrice Twitter, connue sous le nom de LeRasbo, condamnait la détention de poissons rouges en bocal, et insistait sur le comportement inacceptable des vendeurs en animalerie qui n’hésitent pas à donner de mauvais conseils pour vendre.
Que faire de mon poisson rouge maintenant ?
Il n’est pas question de culpabiliser les propriétaires de poissons rouges évoluant dans un bocal, mais de les informer.
Si après lecture de cet article vous souhaitez rendre une vie meilleure à votre poisson rouge, profitez du printemps, pour trouver un bassin avec d’autres poissons qui serait prêt à l’accueillir. ATTENTION : ne relâchez surtout pas votre poisson dans la nature, soit il se fera manger rapidement, soit il deviendra invasif dans l’écosystème où il se retrouvera !
© Michael C. Gray
L’autre solution si vous ne voulez pas vous en séparer est d’adapter en urgence son habitat chez vous avant de prévoir une solution permanente : acheter un aquarium (on en trouve d’occasion) d’au moins 120 litres, ajoutez-y un système de filtration et entretenez-le bien : cela permettra à votre protégé de se refaire une santé en attendant de faire mieux !
Si vous tenez à avoir un ou des poissons rouges, gardez en tête qu’il faut :
- un grand volume d’eau (minimum 200 litres)
- un système de filtration puissant
- une alimentation variée et équilibrée
- des compagnons de son espèce
- un décor (sable grossier, quelques plantes véritables, des roches et racines)
- du temps pour l’entretien car c’est un poisson très pollueur
Un poisson rouge n’est pas un bon lot à faire gagner © Creative Lab
Et la prochaine fois que vous en voyez comme lot dans les kermesses, décoration sur les tables de fêtes, dans des petits contenants en animaleries ou en cadeau pour des enfants par exemple, tâchez de sensibiliser les personnes autour de vous avec un discours positif et bienveillant, sans craindre les moqueries !
Il existe une Association Française du Poisson Rouge, qui a dressé une liste des 10 erreurs de débutant avec le poisson rouge.
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Bien qu’un poisson immobile au fond de son aquarium puisse ne pas être une source d’inquiétude, cela peut également indiquer un déséquilibre dans son environnement. Voici les raisons qui peuvent le pousser à adopter un tel comportement !
Sommaire
1. Il dort
Votre poisson aussi a besoin de dormir. Alors certes, il ne peut pas fermer les yeux puisqu’il n’a pas de paupières. Mais dès qu’il ressent le besoin de se reposer et que la luminosité est faible, il cesse alors de bouger. Dans ce cas, il peut s’endormir n’importe où dans l’aquarium, et notamment au fond.
2. La qualité de l’eau est mauvaise
Si votre poisson, en plus de rester longtemps au fond de l’aquarium, a ses ouïes qui prennent une couleur rougeâtre ou violacée ou si ses nageoires semblent striées de rouge, cela peut indiquer que l’eau possède une teneur élevée en nitrites ou en ammoniac. Dans ce cas, vérifiez immédiatement le pH de l’eau. Si ce dernier est supérieur à 7, remplacez la moitié de l’eau de votre aquarium.
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De même, si l’eau devient trop froide ou ne contient pas suffisamment d’oxygène, cela peut pousser votre poisson à rester au fond.
3. Il est stressé
De nombreux situations peuvent être des sources de stress pour votre poisson : mauvaise alimentation, bruits forts, mauvaise qualité de l’eau, surpeuplement, poissons agressifs…
De plus, le stress peut favoriser le développement de la maladie de la vessie natatoire chez votre poisson. Or, cette affection empêche l’animal de rester stable dans l’eau. Le poisson a alors tendance à remonter à la surface ventre à l’air mais à repartir sans difficulté vers le fond de l’aquarium.
Pour mieux comprendre le poisson rouge jetez un oeil à son anatomie externe et interne. Deux schémas dans cet article vous permettent d’identifier facilement les différentes parties du corps des poissons rouges. Une description simple vous indique la fonction de chaque organe.
Anatomie externe
Les narines sont surmontées de tubercules nasaux qui servent à mieux « capter » les odeurs. Leur narines ne servent qu’à sentir et n’ont aucun rôle dans la respiration. L’odorat est un des sens le plus développé du poisson.
Les yeux sont grands et dépourvus de paupières, les poissons ont une bonne vision (sans être extraordinaire) mais sont plus réactifs aux mouvements.
La bouche sert évidement à manger mais aussi à absorber l’eau afin qu’elle passe dans les branchies (sous les ouïes).
Les ouïes cachent les branchies qui filtrent l’eau afin de garder l’oxygène qu’elle contient.
La ligne latérale est très importante car elle permet aux poissons de ressentir les vibrations diffusées dans l’eau. C’est là le sens le plus développé des poissons. La ligne latérale longe plus ou moins la colonne vertébrale, cette ligne est généralement visible sur les poissons rouges surtout chez le poisson rouge commun.
La nageoire caudale, la queue, sert de moyen principale de propulsion au poisson. Les autres nageoires permettent l’orientation et le maintient dans l’eau.
Les poissons rouges à queue simple comme le poisson rouge commun possèdent une seule nageoire anale, mais les poissons rouges à queue double comme les queue de voile ou queue frangée possèdent une paire de nageoire anale.
Le corps porte des écailles cycloïdes, alors que la tête du poisson en est toujours dépourvue. Ils gardent les mêmes écailles toute leur vie, si une écaille est perdue par accident celle-ci repoussera lentement.
Anatomie interne
Les branchies, une de chaque côté du poisson, est l’organe respiratoire des poissons. L’eau passe à travers leur membrane qui en récolte l’oxygène dissoute dans l’eau.
La vessie natatoire du poisson rouge, agit comme un ballast de sous-marin. Elle se remplit ou se vide selon que le poisson souhaite monter ou descendre dans l’eau.
Le poisson rouge ne possède pas d’estomac, comme la plupart des Cyprins, mais un très long intestin. Il ne peut donc pas faire de réserves, c’est pourquoi il est toujours à la recherche de nourriture. Toutefois ce n’est pas une raison pour le nourrir trop souvent. Les poissons rouges au corps ramassé, soit la plupart des poissons rouges asiatiques, ont parfois des troubles digestifs dus à la « compression » de leur organisme. Pour éviter ces troubles il est très important de bien varier la nourriture avec des apports en fibres.
La gonade est un organe lié à la reproduction. Chez le mâle il s’agira des testicules, chez la femelle des ovaires.
Le rein possède à la fonction principale d’éliminer les toxines. La rate est un organe important puisqu’elle intervient dans le système immunitaire du poisson, elle gère notamment les infections bactériennes. La vésicule biliaire est un organe lié au système digestif, elle stocke la bile utilisé pour la digestion.
Les poissons sont des poecilothermes, c’est-à-dire que leur température interne varie selon la température de leur environnement. Si l’eau est froide le poisson est moins actif, en revanche si elle est chaude son métabolisme s’accélère, il devient plus vif.
Poisson malade : que faire ?
Un seul et même bac pourra servir de bac hôpital pour les poissons malades et de bac de quarantaine pour les nouveaux arrivants. Les règles de mise en route et d’entretien sont les mêmes.
Si elle présente des avantages évidents en cas de maladie contagieuse, la mise en place de ce bac a un coût. En effet, il nécessite un matériel spécifique, qui lui est exclusivement destiné (plantes artificielles, thermomètre, épuisette…). Celui-ci ne pourra pas être employé pour un autre usage comme la reproduction ou l’entretien d’autres poissons. En effet, tout objet inerte peut servir de vecteur pour les maladies. La décoration du bac doit donc être très sommaire, et tout doit pouvoir être nettoyé très facilement (par exemple, ne disposez pas de substrat, de sable ou de gravier dans le fond du bac). En revanche quelques » cachettes » seront appréciées, comme quelques plantes en plastique ou des pots retournés par exemple. Il faut proscrire les vraies plantes, qui de toute façon ne survivraient pas aux traitements éventuels et à l’obscurité.
En résumé, ce bac ne doit contenir que le strict minimum, il faut éviter d’y placer tout élément superflu sur lequel des agents pathogènes pourraient trouver refuge. A l’issu de la période d’isolement, l’aquarium et l’intégralité du matériel devront être nettoyés à l’aide d’un désinfectant, type eau de javel.
Le respect des règles d’hygiène est fondamental. Pensez à bien vous laver les mains avant et après l’entretien de vos aquariums.
Le bac d’isolement doit être suffisamment spacieux et muni d’un couvercle. La taille devra bien sûr être adaptée à l’espèce concernée. Toute source de stress susceptible de retarder la guérison doit être évitée. L’idéal est de le placer dans un endroit calme et peu éclairé. Pour le poisson malade ce doit être un endroit confortable et reposant.
Afin de permettre la maturation biologique de l’eau, une possibilité est d’utiliser une cartouche de filtre préalablement employé dans l’aquarium communautaire, et d’entretenir le bac de quarantaine en permanence, même en l’absence de poisson. Pour le bac hôpital, l’eau peut-être prélevée dans le l’aquarium communautaire. Dans tous les cas les paramètres chimiques de l’eau (ammoniac, nitrites, pH et température) devront être adaptés à l’espèce. Il est préférable de les contrôler avec des kits de test disponibles dans le commerce, quotidiennement ou, a minima, à chaque changement d’eau.
S’il s’agit d’une quarantaine pour un poisson que vous venez d’acquérir, il convient de maintenir la température dans les valeurs hautes tolérées par l’espèce. Ainsi, si votre nouveau poisson » couve » une maladie, celle-ci se développera plus vite et vous la détecterez plus précocement. A l’inverse, les maladies mettront plus de temps à se déclarer dans une eau plus froide et il faudra donc rallonger la durée de la quarantaine.
S’il s’agit d’un poisson déjà malade, il est préférable de garder la même température que dans l’aquarium d’origine, excepté pour la maladie des points blancs qui peut nécessiter une légère élévation transitoire de la température.
Pour les poissons tropicaux, l’utilisation d’un chauffage est préconisée; une température de 22 à 25 degrés est convenable. Pour les poissons d’eau froide, 12 à 15 degrés suffisent en général. Vous pouvez également y placer une pierre poreuse afin de garantir un taux d’oxygène suffisant.
La filtration prend ici une importance capitale : l’eau doit être de la meilleure qualité possible. Seul un filtre mécanique, à mousse, sera installé. Le charbon est à proscrire car il peut nuire à l’action des traitements éventuels. Quant aux filtres biologiques, leur fonctionnement risque d’être impacté par les médicaments.
D’une façon générale les changements d’eau pourront avoir lieu deux fois par semaine, en renouvellement à chaque fois 25 à 50% du volume d’eau. En revanche ils devront être quotidiens si votre poisson souffre de la maladie des points blancs.
Distribuez la nourriture en petite quantité.
Pour les poissons de plans d’eau :
Si vous entretenez des poissons dans une pièce d’eau en extérieur, le même matériel que précédemment peut être utilisé, à condition qu’ils soient de petite taille. Pour les plus gros poissons, il vous faudra utiliser un récipient plus grand tel qu’une piscine pour enfant, recouverte d’un filet pour protéger votre poisson des prédateurs. Evitez l’exposition directe au soleil, et placez le récipient de quarantaine à distance de la pièce d’eau.
Mettre un poisson en quarantaine n’est pas chose facile : que ce soit pour acclimater un nouvel arrivant, ou pour soigner un poisson malade, le stress lié au changement d’environnement peut être fatal. Plus que jamais, une toute particulière doit être portée à la qualité de l’eau. Néanmoins, une quarantaine bien conduite reste le meilleur moyen de protéger vos poissons.
Pauline Denoeux