Table des matières
- Définition : qu’est-ce qu’une pétéchie ?
- Causes : microhémorragie, insuffisance veineuse, grossesse…
- Symptômes sur les jambes, le visage, la langue…
- Diagnostic
- Traitement
- Aide aux jeunes diadétiques
- Amicale des diabétiques du Cher
- Amicale des diabétiques du Loir et Cher
- Association Dole diabète nutrition éducation
- Association Haut-Marnaise des diabétiques
- Association Régionale des diabétiques du Centre
- Association Yonne diabète
- Association audoise des diabétiques
- Association catalane des diabétiques
- Association croix bleue
- Association de la région belfortaine pour l’amélioration de la qualité de vie des diabétiques
- Association des alcooliques anonymes
- Association des diabétiques Landais
- Association des diabétiques Rhône-Alpes
- Association des diabétiques creusois
- Association des diabétiques d’Angers et sa région
- Association des diabétiques d’Aurillac
- Association des diabétiques d’Eure et Loire
- Association des diabétiques d’Ille-et-Vilaine
- Association des diabétiques de Cambresis
- Association des diabétiques de Cornouaille
- Association des diabétiques de Côte d’Or
- Association des diabétiques de Douai
- Association des diabétiques de Flandres Maritime
- Association des diabétiques de Forbach et environs
- Association des diabétiques de Guadeloupe
- Association des diabétiques de Guyane
- Association des diabétiques de Haute-Loire
- Association des diabétiques de Haute-Normandie
- Association des diabétiques de Lorient
- Association des diabétiques de Nantes et Région
- Association des diabétiques de Nice
- Association des diabétiques de Nord Lorraine
- Association des diabétiques de Seine et Marne
- Association des diabétiques de Vannes
- Association des diabétiques de l’Ain
- Association des diabétiques de l’Aisne vivre et informer
- Association des diabétiques de l’Aveyron
- Association des diabétiques de l’Hérault
- Association des diabétiques de l’Indre
- Association des diabétiques de l’Oise
- Association des diabétiques de la Bigorre
- Association des diabétiques de la Côte d’Opale
- Association des diabétiques de la Mayenne
- Association des diabétiques de la région lensoise
- Association des diabétiques des Alpes de Haute-Provence
- Association des diabétiques des Ardennes
- Association des diabétiques des Hautes-Alpes
- Association des diabétiques des Pyrénées Atlantiques
- Association des diabétiques des Yvelines
- L’eczéma chez le chien : causes, symptômes et prévention
- L’eczéma chez le chien : qu’est-ce que c’est ? Quelles en sont les causes ?
- Les symptômes de l’eczéma chez le chien
- Comment traiter l’eczéma chez le chien ?
- Comment prévenir l’eczéma chez le chien ?
- Irritation, démangeaison, intertrigo, mycose sous le ventre et et sous la poitrine : Comment arrêter la souffrance
- Les causes de l’intertrigo
- Les deux grandes formes d’intertrigo
- L’adaptation des traitements suite au diagnostic
- Conseils : Comment soigner une irritation cutanée ?
- Symptômes
- Quand consulter son médecin ?
- Comment se soigner ?
- Comment les prévenir
- Hygiène de vie
Définition : qu’est-ce qu’une pétéchie ?
Les pétéchies sont des petites taches en forme de points, habituellement de couleur rouge violacé, qui sont visibles sur la peau et qui ne blanchissant pas sous la pression. Elles sont consécutives à une microhémorragie liée à la rupture d’un capillaire sanguin (petit vaisseau sous-cutané). Les pétéchies apparaissent le plus souvent sur la peau (surtout sur les membres : jambes, bras) ou plus rarement sur les muqueuses buccales (langue). « Habituellement, ce sont des micro-hématomes qui apparaissent là où le sang pèse le plus », résume le Dr Jean-Luc Rigon, dermatologue.
Causes : microhémorragie, insuffisance veineuse, grossesse…
Les pétéchies sont évocatrices d’un purpura, terme générique qui regroupe ces lésions dermatologiques. Souvent d’origine bénigne, elles peuvent être dues à un petit traumatisme physique local. Toux, vomissements et sanglots importants peuvent aussi être à l’origine de pétéchies inoffensives sur le visage, notamment autour des yeux. « De petits vaisseaux éclatent autour des yeux, c’est en général sans gravité, mais il faut être vigilant se méfier d’une association à une microhémorragie de la rétine » précise le Dr Rigon. Si les symptômes persistent, il faut consulter.
« A l’approche des règles, les femmes peuvent aussi avoir quelques pétéchies sur la peau », ajoute le Dr Rigon. Les personnes atteintes d’insuffisance veineuse sont aussi plus à risque d’avoir des pétéchies, induites par une mauvaise circulation sanguine. La grossesse est également une période à risque.
Les pétéchies peuvent être le signe de thrombopénie (taux anormalement bas de thrombocytes (plaquettes) dans le sang) : de petites hémorragies sous forme de pétéchies ou purpura peuvent apparaître sur la peau. Là encore, les pétéchies sont indolores et disparaissent souvent naturellement. Si elles ne s’estompent pas, mieux vaut consulter un médecin.
Enfin, les personnes âgées sont plus enclines à avoir des pétéchies, notamment sur les avant-bras et les mains. « Quand on vieillit, la couche de graisse située sous la peau réduit, le moelleux disparaît, les vaisseaux sont davantage sujets aux ruptures lors de traumatismes minimes », explique le Dr Jean-Luc Rigon.
Symptômes sur les jambes, le visage, la langue…
Les pétéchies n’entraînant aucune douleur ni démangeaison, elles ne se manifestent que par leur aspect visuel particulier. Elles sont principalement localisées sur les jambes, mais elles peuvent apparaître sur toutes les régions du corps comme le visage ou les muqueuses (langue, voile du palais…) . Elles sont de couleur rouge vif, tirant sur le violet, et mesurent généralement entre 1 et 4 mm de diamètre. Au fil des jours, elles évoluent comme des bleus, en devenant jaunes, avant de s’effacer.
Si elles surviennent chez un enfant ayant de la fièvre et qu’elles se propagent rapidement, une consultation en urgence est indispensable, car cela peut être le signe d’un purpura fulminans, infection grave qui touche plus fréquemment les enfants et les adolescents, notamment lors de certaines ménigites.
Diagnostic
Le diagnostic de pétéchies est souvent clair dès l’examen clinique, Surtout, l’une des caractéristiques des pétéchies est de ne pas disparaître à la manœuvre appelée vitropression, c’est-à-dire lorsqu’une pression est exercée sur la peau. Contrairement à d’autres lésions cutanées, les pétéchies ne disparaissent pas, ce qui indique que les globules rouges sont sortis hors des vaisseaux sanguins.
Traitement
- Il n’est pas nécessaire de traiter les pétéchies, celles-ci disparaissent la plupart du temps par elle-même en quelques jours.
- En cas de suspicion de pétéchies en rapport avec un purpura fulminans, une prise en charge en urgence doit être réalisée. Des antibiotiques seront administrés sans attendre, et un transfert à l’hôpital sous surveillance médicale est indispensable. Lorsque cette cause n’est pas retenue après les différents examens, une autre cause d’apparition de ces pétéchies sera recherchée et traitée spécifiquement.
Merci au Dr Jean-Luc Rigon, dermatologue vénérologue à Nancy (Meurthe-et-Moselle), pour ses précisions.
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Association des diabétiques des Yvelines
L’eczéma chez le chien : causes, symptômes et prévention
L’eczéma se manifeste chez le chien par des démangeaisons et des rougeurs. Il peut être dû à de nombreux facteurs et provoquer un véritable mal-être chez l’animal. Il est conseillé d’agir vite dès l’apparition des premiers symptômes afin de soulager votre chien et d’éviter que la pathologie ne s’étende. Découvrons les causes, les symptômes, les traitements et les modes de prévention de l’eczéma chez le chien.
L’eczéma chez le chien : qu’est-ce que c’est ? Quelles en sont les causes ?
L’eczéma n’est pas une maladie, mais le symptôme d’une maladie qui provoque cette inflammation de la peau. On en distingue trois types : l’eczéma allergique (parasitaire ou alimentaire), l’eczéma chronique et l’eczéma atopique. Un eczéma peut être déclenché par plusieurs facteurs. Un eczéma peut avoir plusieurs causes.
Les causes parasitaires : puces et tiques
La salive des puces étant particulièrement irritante, leur présence dans le poil du chien peut déclencher un eczéma. Certains animaux y sont insensibles, mais d’autres sont susceptibles de développer d’importantes allergies. La moindre piqûre peut alors provoquer une dermite et des démangeaisons fortes.
Le chien touché développe un prurit sur l’abdomen, à la base de la queue, dans le bas du dos et dans le cou. Le soin du chien s’accompagne d’un traitement antiparasitaire afin d’éliminer les puces de l’animal et de son environnement.
Une morsure de tique peut également créer une dermite et un prurit. Dès que vous constatez la présence de ce parasite, retirez-le aussitôt de la peau de votre chien à l’aide d’un tire-tique ou crochet à tique. Désinfectez correctement le lieu de la piqûre. Un antiparasitaire sera également un bon moyen d’éviter que les tiques n’envahissent le poil de votre chien et permettra d’éliminer celles qui seraient déjà en place.
Un acarien peut provoquer la gale sarcoptique. Ce parasite se transmet entre animaux de manière directe, par le contact, ou indirecte, par la niche ou les gamelles. Lorsque le chien est touché, vous observez une chute de poils au niveau de la tête, du ventre ou des pattes et un prurit. L’animal touché doit être isolé pour ne pas contaminer ses congénères, puis les parasites devront être éliminés par un antiparasitaire.
D’autres parasites et champignons peuvent provoquer des eczémas chez le chien. Votre vétérinaire vous prescrira un antiparasitaire adapté.
Les allergies alimentaires
Comme l’homme, le chien est plus ou moins sensible à l’alimentation. Un changement de croquettes peut entraîner une réaction dermique et de l’eczéma. Le même problème est possible en cas d’alimentation de mauvaise qualité, pauvre en vitamines ou trop riche en graisses.
L’eczéma chronique
L’eczéma chronique est une forme d’eczéma installé chez le chien et qui se déclenche par périodes. Il touche principalement les chiens âgés, en surpoids et manquant d’exercice. La crise se manifeste par des rougeurs et de fortes démangeaisons localisées.
L’eczéma atopique
Cette forme d’eczéma est particulière et souvent l’effet d’un héritage génétique. Certaines races de chiens, comme les bouledogues, les boxers ou les sharpeis y sont prédisposés. Il se manifeste par des rougeurs et des démangeaisons importantes.
Les symptômes de l’eczéma chez le chien
Comme chez l’homme, l’eczéma se manifeste chez le chien par des rougeurs et des démangeaisons. Le chien se gratte fréquemment et fortement, il se lèche et se mord pour se soulager. La plupart des eczémas sont saisonniers et plus forts lors des périodes de chaleur et d’humidité et ils se développement autour de la tête, du cou et des organes génitaux.
Plusieurs symptômes sont visibles :
- rougeurs sur la peau,
- démangeaisons obligeant le chien à se lécher, à se gratter ou à se mordiller,
- pertes localisées de poils,
- pellicules,
- peau plus épaisse et sèche,
- pustules et plaies suintantes,
- douleurs.
Pour identifier la cause de l’eczéma, le vétérinaire procédera à un grattage avec une lame de scalpel. Cet examen indolore permet de récupérer quelques pellicules de la peau de votre chien afin de les analyser.
Comment traiter l’eczéma chez le chien ?
Le traitement sera donné par votre vétérinaire, selon les résultats des analyses. Chaque cause de l’eczéma a sa solution, raison pour laquelle il est important de l’identifier. Votre vétérinaire vous questionnera sur les éventuels changements survenus dans la vie de votre chien, dans son alimentation ou au sein du foyer.
La plupart des cas d’eczéma se soulagent avec une crème antibiotique, une lotion et un shampooing soin qui aidera à soulager l’épiderme irrité.
Toutefois, il est essentiel de trouver la cause de l’eczéma afin d’éviter qu’il ne se développe. Un eczéma dû à un parasite, à une allergie alimentaire ou d’autres formes peut être soigné avec un traitement adapté. En revanche, lorsque l’eczéma est dû à un facteur génétique, il pourra être soulagé, mais non guéri.
Quoi qu’il en soit, si votre chien a fait une crise d’eczéma, il peut en développer d’autres un jour. Pour en réduire le risque, il est conseillé de lui donner une alimentation de qualité et adaptée, une bonne hygiène de vie et de réduire toutes les sources de stress.
En parallèle au traitement, votre vétérinaire peut prescrire des produits naturels afin de soulager votre animal des effets secondaires des médicaments, parfois lourds pour les organes filtrants que sont le foie et les reins.
Comment prévenir l’eczéma chez le chien ?
Il est possible de prévenir l’eczéma chez le chien. En voici les grands principes :
- une bonne hygiène : l’hygiène de votre chien est primordiale. Vérifiez régulièrement son poil à la recherche de parasites comme les puces et les tiques ou de rougeurs témoignant d’une irritation. Agissez rapidement s’il est concerné. Par ailleurs, donnez-lui des bains réguliers, surtout s’il s’est sali après une promenade, afin de ne pas irriter sa peau. Le shampooing doit toujours être administré avec un produit adapté pour les chiens, car le pH de leur peau est différent du nôtre.
- une alimentation de qualité : une alimentation équilibrée et de qualité est la base d’une bonne santé, pour le chien comme pour l’homme. Adaptez sa nourriture à toutes les étapes de sa vie afin de lui permettre de vieillir mieux.
- une activité physique régulière : votre animal a besoin de se dépenser régulièrement. Même s’il vieillit, sortez-le chaque jour et offrez-lui des promenades régulières. Réduisez la durée des sorties s’il se fatigue vite, mais ne le laissez pas se sédentariser.
Ces gestes simples vous aideront à préserver votre animal du stress et du risque d’eczéma.
À titre informatif, sachez que la plupart des formes d’eczéma ne sont pas transmissibles à l’homme. En revanche, si votre chien est touché par l’eczéma en raison de la présence de tiques, de puces, de champignons ou d’autres parasites, ceux-ci peuvent vous contaminer aussi et provoquer des irritations et des démangeaisons. Éliminer les parasites est donc important pour vous comme pour votre animal. Si vous êtes piqué par une tique, consultez votre médecin.
Irritation, démangeaison, intertrigo, mycose sous le ventre et et sous la poitrine : Comment arrêter la souffrance
7 – Penser aux médecines douces et à l’homéopathie
Il n’y a pas que la lavande qui peut aider.
Tea tree, camomille, menthe poivrée … à ne pas mettre sur la peau directement.
La bonne association, l’huile d’amande douce.
Attention, les médecines douces peuvent aider et soulager en attendant de voir un médecin, mais cela ne remplacera jamais un vrai traitement, n’attendez pas de voir une infection se développer ou une plaie s’ouvrir avant de voir un médecin.
Il semble aussi que l’homéopathie puisse aider, une piste de plus à suivre.
8 – Consulter votre médecin pour avoir le traitement adapté
Je sais, personne n’a envie de voir un médecin pour qu’il nous donne le fameux sermon sur les régimes et notre poids.
Oui, mais voilà, un médecin pourra prescrire une crème antifongique adaptée et qui nous débarrassera de la mycose, en plus si vous demandez une ordonnance cette crème sera remboursée par la sécurité sociale.
Votre médecin pourra aussi prescrire une poudre traitante à mettre sur les parties irritées pour apaiser, ou aussi des poudres pour le bain pour soulager.
Selon le cas, que vous ayez une bactérie ou un champignon, voir même un psoriasis, un eczéma … seul votre médecin pourra déterminer ce que vous avez exactement, la cause et le bon traitement, parfois avec l’aide d’un prélèvement ou une biopsie cutanée.
Il est aussi possible que votre médecin décide de vous donner d’autres options comme des antibiotiques ou un traitement oral antifongique.
En général, l’intertrigo ne part pas tout seul, et s’aggrave avec le temps.
Donc pour éviter une surinfection, encore plus de douleurs ou bien une fissuration, il faut agir au plus vite et voir un dermatologue ou votre généraliste.
Dans tous les cas, vous n’avez pas à supporter cette gêne, donc soignez-vous et libérez-vous !
Courage 🙂
L’intertrigo est une forme de mycose de la peau qui touche les plis cutanés. C’est une maladie courante qui se caractérise par l’apparition de rougeurs, de fissures et d’un dépôt jaunâtre au niveau des plis de la peau.
Les causes de l’intertrigo
Comme la plupart des infections cutanées, l’intertrigo est une maladie dont les causes sont généralement infectieuses. L’intertrigo peut avoir plusieurs causes :
1. L’infection mycosique
Le développement et la prolifération de champignons microscopiques est favorisé par la chaleur, l’humidité et la macération de la transpiration. Le plus souvent, l’intertrigo est expliqué par des champignons dermatophytes ou candidosiques.
- Les dermatophytes libèrent de nombreux spores, cellules reproductrices de la plupart des champignons, bactéries, voire de quelques parasites. Ils absorbent une protéine qui compose la peau (la kératine) et entraînent ainsi sa dégradation.
- Les candidoses sont des levures dont le genre candida albican est le plus fréquent et le plus symptomatique. Elles ont la capacité de fermenter les matières organiques (fabriquées par les êtres vivants) en provoquant progressivement leur décomposition.
2. L’infection microbienne (ou bactérienne)
Elle peut être pathogène ou saprophyte.
- Les microbes pathogènes sont directement pourvoyeurs de maladies. Ils se développent en provoquant des déséquilibres bien spécifiques au sein de l’organisme. Ils sont transmis par l’Homme, les animaux ou les végétaux.
- Les microbes saprophytes vivent naturellement dans l’organisme. Ils peuvent y être présent dans l’indifférence c’est-à-dire sans avoir de réelle utilité et conséquence (directe) pour l’hôte qu’ils occupent. Les staphylocoques en sont la parfaite illustration. Les microbes peuvent aussi occuper une place importante de collaborateur dans le fonctionnement du corps. Les bactéries intestinales participent par exemple à la digestion.
Les infections microbiennes à l’origine d’intertrigo sont généralement opportunistes. Elles sont expliquées par des microbes saprophytes qui profitent d’un affaiblissement des défenses immunitaires pour se développer. L’intertrigo est souvent dû à deux microbes qui s’associent à d’autres agents infectieux pour former une sorte d’association de malfaiteurs.
- Le streptocoque : il vit au fond de la gorge et se développe lorsque les défenses baissent, notamment à la suite de maladies ORL (rhumes, angines, etc.), ce qui en fait son originalité. Les streptocoques sont souvent à l’origine d’érysipèles de jambe (inflammation de la peau au niveau des jambes) qui s’accompagnent d’intertrigo.
- Le staphylocoque : il profite d’une maladie engendrée par un microbe, un champignon ou encore un virus pour proliférer. Il se développe dans une plaie déjà formée et provoque une infection supplémentaire. Le staphylocoque doré est le plus connu mais il n’est pas responsable d’intertrigo. En revanche, le staphylocoque epidermidis est naturellement présent dans l’épiderme (couche de la peau) et profite d’autres infections pour se déployer.
Si le caractère infectieux de l’intertrigo est connu et reconnu, il existe aussi d’autres facteurs pouvant expliquer la maladie. L’intertrigo est alors non infectieux et favorisé par des comportements et un environnement propice à son apparition.
- Les frottements : l’inflammation cutanée se développe lorsque deux surfaces de peau sont trop souvent en contact. Elle est favorisée par la chaleur et la transpiration qui provoquent des phénomènes de macération au niveau des plis.
- Le surpoids, le manque d’hygiène, le mauvais séchage au sortir de la douche ou le port de vêtement trop chaud ou trop serrés sont autant de facteurs de risques.
- Les maladies de la peau : l’intertrigo peut être lié à des maladies spécifiques de la peau telles que le psoriasis ou l’eczéma. La maladie est alors secondaire, dans la mesure où elle résulte d’une pathologie prédominante entraînant une inflammation symptomatique.
- Les médicaments : les corticoïdes ou les antibiotiques peuvent avoir des effets indésirables en provoquant la prolifération de bactéries affectant la peau.
Les deux grandes formes d’intertrigo
L’intertrigo est une inflammation des plis cutanés pouvant toucher différentes zones du corps. On distingue ainsi deux grandes formes d’intertrigo.
- L’intertrigo des grands plis est le plus fréquent. Il concerne les plis des aisselles, des seins, des fesses, du cou, du ventre et des articulations (intérieur des coudes, arrière des genoux, etc.).
- L’intertrigo des petits plis est moins fréquent mais demeure tout de même courant. Il touche les plis des orteils et des doigts, notamment chez les hommes. Cette forme d’intertrigo est souvent associée et renommée comme étant la maladie du pied d’athlète. Elle débute par une légère lésion (souvent sans symptôme) au niveau du quatrième espace inter-orteil, avant de laisser apparaître des vésicules irritantes.
Quelle que soit la forme d’intertrigo, les signes de la maladie sont communs et facilement reconnaissables. La maladie se traduit par des plaques rouges et humides au niveau de plis, suintantes ou non, accompagnées de fissures et de démangeaisons.
L’adaptation des traitements suite au diagnostic
L’intertrigo est une pathologie souvent bénigne, qui peut être traitée de manière rapide et efficace. Mais pour choisir le bon traitement, il ne suffit pas de constater l’intertrigo. En effet, il faut en connaitre la cause afin de pouvoir traiter l’agent infectieux (et pas uniquement les symptômes). La consultation médicale est donc importante, même si la maladie peut sembler banale.
Généralement, le médecin débutera par poser un diagnostic d’intertrigo sur simple observation. La présence d’une collerette blanche autour des plaques rouges est révélatrice d’une infection par champignon. En cas de doutes ou si aucune collerette blanche n’est présente, il peut avoir recours à deux examens.
- La technique lumineuse : elle consiste à rechercher des agents infectieux à l’aide d’une lampe à ultraviolets. L’examen est réalisé dans le noir absolu. Les parasites ou bactéries sont mis en lumière et permettent au dermatologue (médecin de la peau) de préciser l’espèce du champignon ou de la bactérie ainsi que son mode de contamination.
- Le prélèvement : il est effectué à l’aide du pince à épiler (ou dispositif similaire) et vient compléter le premier examen. L’échantillon est analysé au microscope avant d’être mis en culture.
Ces examens permettront de prescrire les soins les plus adaptés en fonction de l’origine infectieuse. Parfois, ils ne seront même pas nécessaires. Le médecin peut en effet déceler chez le patient des facteurs à risques à l’origine d’un intertrigo non infectieux. Le traitement médical sera alors celui de la prévention. L’obésité, le diabète, les comportements favorisent la macération dans les plis. Il sera donc recommandé de perdre du poids, d’équilibrer le diabète et de veiller à la bonne hygiène générale.
Pour le traitement de l’intertrigo infectieux, il existe différentes possibilités de soins.
- Infection mycosique : le traitement consiste en l’application de traitements antifongiques (contre les champignons) au niveau de la zone infectée. Les médicaments sont administrés sous forme de crème, de spray, de lait ou de poudre à appliquer pendant deux semaines minimum. Des antimycosiques en comprimés peuvent parfois être recommandés en cas de résistance.
- Infection bactérienne : le traitement consiste essentiellement en l’application d’un antiseptique et d’un antibiotique sous forme de crème, de gel ou de pommade. Le traitement dure généralement 8 jours.
Le traitement de l’intertrigo est efficace. Néanmoins, il ne garantit pas contre le risque de récidive. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place des mesures préventives simples.
- Limiter le port de vêtements trop serrés, trop chauds, trop fermés.
- Se préserver des endroits chauds, humides et fréquentés tels que les piscines
- Veiller à prendre toutes les précautions d’hygiène nécessaires : lavage et séchage corporel, lavage des linges de toilettes, etc. (lavez régulièrement tapis de bains, peignoirs et gants de toilette),
- Appliquer des produits antifongiques (poudre) sur tous les espaces à risques, notamment si vous êtes sportif.
Conseils : Comment soigner une irritation cutanée ?
Les irritations cutanées sont fréquentes et ne manifestent diverses manières : quand elle est aiguë, la peau va apparaitre rouge et légèrement gonflée ; lorsqu’elle est plus chronique, la peau sera davantage sèche et fissurée pouvant démanger parfois. Sur le corps la peau peut même se craqueler et peler.
L’irritation de la peau peut être causée par différents éléments. D’une part les frottements (avec des vêtements rêches ou peau contre peau lors de pratiques sportives), un excès de transpiration ou après le rasage. D’autre part, une irritation cutanée peut être provoquée par des agents irritants : maquillage mal adapté, nettoyants ménagers, crèmes …
Symptômes
– Peau rouge (irritation aiguë)
– Peau rêche
– Peau sèche (parfois pèle)
– Fissures
Quand consulter son médecin ?
– Peau brûlée et/ou douloureuse (agents caustiques)
– Irritation étendue
– Enfants et nourrissons après échec des traitements entrepris
Comment se soigner ?
En premier lieu, évitez tout contact avec l’agent irritant s’il est bien identifié. Dans le cas contraire, cessez tout maquillage ou application de crème (à fortiori une nouvelle crème récemment mise) surtout si l’irritation concerne le visage et les paupières.
Privilégiez des soins doux pour la toilette du visage, des cheveux et du corps.
Irritation sur le visage
Pour la toilette, utilisez un savon doux sous forme de pain en gel
Dexeryl Essentiel Crème Lavante 8,88€ |
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Avène Tolérance Extrême Lait Nettoyant 200 ml 15,28€ |
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Avène Antirougeurs Clean Lait Nettoyant Fraîcheur 400 ml 15,73€ |
Pulvérisez de l’eau thermale sur le visage matin et soir. Les eaux thermales ont des propriétés apaisantes, anti-irritantes, anti-inflammatoires et hydratantes. La pulvérisation de Sérozinc sera particulièrement indiquée en cas de feu du rasoir après le rasage.
5,99€
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Appliquez une crème anti-irritantes neutres matin et soir sur l’ensemble du visage.
14,89€
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Sur les paupières, appliquez une crème spécialement formulée. Au niveau palpébral, la peau est très fine et les laboratoires dermatologiques proposent des produits adaptés.
11,68€
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Irritation au niveau du corps
De la même manière que pour le visage, privilégiez des soins doux pour la toilette. Eviter les fleurs de douches qui sont susceptibles d’irriter la peau davantage et pour le séchage avec la serviette, évitez les frictions et tamponnez la peau. Veillez à ne pas utiliser de l’eau trop chaude qui assèche la peau et baissez la température à 37°.
15,18€
9,24€
4,49€
Comment les prévenir
Les recommandations citées dans le traitement des irritations cutanées peuvent s’appliquer au quotidien ce qui concerne la toilette et l’hydrations des différents parties du corps.
Si votre peau a tendance à vite être irritée, privilégiez l’application de soins doux et apaisants.
Veillez à porter des gants pour protéger vos mains lors de la manipulation et utilisation de produits d’entretien ménagers.
Protégez les mains, pieds et visage du vent et du froid en hiver. Appliquez une crème protectrice telle qu’une cold crème particulièrement sur le visage des enfants exposés à des températures basses et/ou au vent.
7,08€
7,44€
Lors de la pratique sportive telle que la course à pied, le vélo ou la marche, les frictions et frottements occasionnés de la peau contre la peau ou des vêtements contre la peau peuvent être à l’origine d’irritations intenses au niveau des zones concernées (cuisses, entre-jambes…).
Pour les prévenir, l’application d’une crème barrière est conseillée au niveau des zones exposées.
7,96€
Hygiène de vie
– Une bonne santé de la peau passe aussi par une bonne hydratation du corps : veillez à boire régulièrement et tout au long de la journée.
– Si votre peau présente régulièrement des irritations cutanées, vous avez probablement une peau fragile. Il convient alors d’appliquer des produits d’hygiène et de soins formulés en conséquence.
– Limitez le nombre de produits utilisés
– Limitez voire arrêter le maquillage lors d’épisode d’irritation cutanée.