Dans les cas où l’aliment n’est pas en cause, il s’agit généralement d’une gestion au long cours (maladie chronique) plus que d’un traitement.
La cortisone, par exemple, peut être utilisée sur une courte période (quelques jours) pour contrôler des démangeaisons trop importantes (poussées).
Les bases de cette affection étant génétiques, les chiens atopiques nécessitent des traitements à vie. Une prise en charge précoce et un traitement de fond suivi et continu permettent d’obtenir un bon contrôle de la maladie.
Table des matières
- La désensibilisation est-elle efficace ?
- Mon animal sera-t-il malade toute sa vie ?
- Peut-on traiter une dermatite atopique chez le chien avec uniquement des soins locaux ?
- L’usage de shampooings médicamenteux est-il indispensable ?
- Quels sont les effets indésirables des glucocorticoïdes ?
- L’utilisation des antihistaminiques est –t-elle indiquée dans la dermatite atopique chez le chien ?
- Les crises peuvent-elles être déclenchées pour des raisons spécifiques ?
- Que faire quand une crise débute ?
- Comment prévenir la survenue des crises ?
- La dermatite atopique chez le chien est-elle contagieuse ?
- Faut-il prendre des précautions particulières pour les enfants ?
- Un chien atopique est-il prédisposé aux allergies vaccinales ou médicamenteuses ?
- Mon chien peut-il être allergique à moi-même ou à mon chat ?
- Faut-il laver les éléments de confort (panier, couverture,…) plus fréquemment ?
- Comment mon chien peut-il être allergique aux acariens de la poussière alors que je suis un(e) maniaque du ménage ?
- On a déjà trouvé que mon chien est allergique aux acariens. Pourquoi faire un régime maintenant ?
- Mon chien est allergique aux acariens de stockage. Puis-je quand même lui donner un aliment industriel ?
- Causes de la dermatite
- Qui est touché par la dermatite? Quels sont les facteurs de risque?
- Contagion
- Les principaux symptômes de la dermatite
- Diagnostic de la dermatite
- Possibles risques de complications
- Traitement de la dermatite
- Prévention de la dermatite
- Traitement de la dermatite atopique
- Dermatite atopique : s’informer pour comprendre
- Education thérapeutique et observance face à la dermatite atopique
- Les écoles de l’atopie
- Les traitements du futur de la dermatite atopique
- La dermatite chez le chien
- Qu’est-ce que la dermatite ?
- Les causes de la dermatite
- Les symptômes chez le chien atteint de dermatite
- Les traitements contre la dermatite
- Quelques conseils…
- Dermatite de léchage chez le chien
- Définition de la dermatite de léchage chez le chien
- Symptômes de la dermatite de léchage chez le chien
- Traitement du granulome de léchage chez le chien
- Sujets en lien avec le granulome de léchage chez le chien
- La dermatite suintante aigüe (hot-spot) chez le chien
- Très douloureux pour le chien
- Ne pas se gratter
- Si votre chien est atteint de hot-spots :
La désensibilisation est-elle efficace ?
Oui, la désensibilisation est efficace. On ne juge pas de son efficacité avant 6 à 12 mois de traitement et cette efficacité n’est pas toujours une guérison, mais le plus souvent une nette diminution de la gravité de la maladie.
Mon animal sera-t-il malade toute sa vie ?
L’origine de la maladie est génétique. Un chien atopique est donc atopique toute sa vie. Toutefois, des traitements de fond permettent à la fois de réduire la gravité des crises et de les espacer, voire dans de nombreux cas de les faire disparaître. La grande majorité des chiens atopiques n’a pas besoin de traitement par voie générale tout au long de leur vie. Des soins hygiéniques réguliers permettent de contrôler la maladie.
Peut-on traiter une dermatite atopique chez le chien avec uniquement des soins locaux ?
Oui et non !!! Il y a toujours des poussées brutales qui obligent à donner un traitement oral, mais on peut contrôler les démangeaisons au quotidien en n’utilisant que des soins externes, qu’il s’agisse de spray, de pipette ou de shampooing ayant des activités émollientes, anti-inflammatoires ou antiseptiques.
L’usage de shampooings médicamenteux est-il indispensable ?
Le principe de la plupart de ces produits est de renforcer la barrière cutanée, d’être antiseptique et éventuellement de diminuer la réponse inflammatoire. Leur intérêt est limité par deux facteurs : la praticabilité chez les animaux de grande taille ou à pelage long
et la nécessité d’effectuer fréquemment des soins (2 fois par semaine ou plus) qui aggrave les problèmes de faisabilité et peut nuire au traitement antipuces.
Un traitement réussi est rarement fondé sur l’emploi de shampooings médicamenteux utilisés seuls. Plus fréquemment, ils servent de traitement de soutien pour obtenir des résultats meilleurs, plus rapides ou pour prévenir les récidives, et sont associés à un traitement par voie générale.
Quels sont les effets indésirables des glucocorticoïdes ?
A court terme, on observe chez certains chiens une augmentation de la prise de boisson (et donc de la fréquence des mictions) et un appétit augmenté. Ces anomalies sont rapidement réversibles si le traitement ne dure que quelques jours.
A long terme, les glucocorticoïdes peuvent provoquer une modification du pelage, une chute de poils, des infections, des anomalies hépatiques, une atrophie des muscles, des troubles digestifs et dans les cas plus graves du diabète sucré.
L’utilisation des antihistaminiques est –t-elle indiquée dans la dermatite atopique chez le chien ?
Oui. Ils sont efficaces dans 25 à 40% des cas et ils ne présentent pas d’effet secondaire, sauf parfois une somnolence. Ils ne sont pas efficaces sur les poussées mais plutôt pour permettre l’espacement des poussées.
Les crises peuvent-elles être déclenchées pour des raisons spécifiques ?
Oui :
- Le plus souvent suite à l’exposition à des aerollergènes (acariens) ou des piqûres de puces (crises lors de changement d’environnement ou en vacances par exemple),
- Beaucoup plus rarement à des allergènes polliniques (crises importantes à partir de la fin mai par exemple lors d’allergie aux graminées).
- L’utilisation de topiques asséchants ou irritants (shampooings secs, lotions inadaptées) peut aussi déclencher une crise.
- On rapporte aussi des poussées liées à des situations de stress particulières.
Que faire quand une crise débute ?
Il est indispensable de consulter son vétérinaire et ne pas tenter une automédication. En effet, les infections par des bactéries ou des champignons sont fréquemment présentes et elles ne sont pas identifiables sans des examens particuliers (examens cytologiques). Or, de la présence ou non de ces infections dépend en grande partie le type de traitement d’une poussée.
Comment prévenir la survenue des crises ?
On peut prévenir les rechutes ou diminuer leur importance en suivant des mesures hygiéniques rigoureuses mais assez simples :
- traitement antipuces mensuel,
- alimentation hypoallergénique
- nettoyages auriculaires non-irritants
- shampooings, sprays, mousses ou pipettes émollients (hydratants) bihebdomadaires ou hebdomadaires
- brossage doux quotidien
- topiques anti-inflammatoires et émollients sur les zones les plus souvent atteintes en prévention.
La dermatite atopique chez le chien est-elle contagieuse ?
Non, un chien atopique n’est pas contagieux, même lorsque sa peau est infectée.
Faut-il prendre des précautions particulières pour les enfants ?
Même si la peau des chiens atopiques peut être infectée, les contacts avec l’animal sont sans danger. En revanche, un animal en crise, notamment lorsqu’existe une otite, peut être irritable. Il faut donc éviter de manipuler les oreilles violemment.
Un chien atopique est-il prédisposé aux allergies vaccinales ou médicamenteuses ?
Non, les chiens atopiques sont prédisposés aux allergies alimentaires et aux allergies aux acariens, mais pas aux allergies vaccinales ou médicamenteuses. Par conséquent, ces animaux suivent des traitements comme tous les autres, sans précautions particulières.
Mon chien peut-il être allergique à moi-même ou à mon chat ?
On observe parfois des tests allergologiques positifs aux squames humaines ou de chat. Toutefois aucun cas de vraie allergie clinique à l’homme ou au chat n’a été démontré chez le chien.
Faut-il laver les éléments de confort (panier, couverture,…) plus fréquemment ?
Non, cela n’est pas nécessaire, mais il faut le faire régulièrement, cela permettant d’éliminer les débris cutanés favorables au développement des acariens de la poussière et des œufs ou des larves de puces.
Comment mon chien peut-il être allergique aux acariens de la poussière alors que je suis un(e) maniaque du ménage ?
Lorsque l’on est allergique aux acariens de la poussière de maison, même après un ménage rigoureux il existe toujours des allergènes d’acariens présents dans l’environnement. Ces acariens sont impossibles à éliminer totalement ; de plus, leurs cadavres et leurs déjections peuvent être allergisants. Par conséquent, ce n’est pas la qualité du ménage qui est en cause, mais l’héritage génétique du chien.
On a déjà trouvé que mon chien est allergique aux acariens. Pourquoi faire un régime maintenant ?
Votre chien est atopique, donc prédisposé à développer de nombreuses allergies. Le fait d’être allergique aux acariens de la poussière de maison ne veut pas dire que votre animal ne présente pas en plus une allergie alimentaire, dont les symptômes sont les mêmes. Environ 30 % des chiens atteints de dermatite atopique peuvent être très significativement améliorés par un régime hypoallergénique. Par conséquent, avant de mettre en place un traitement aussi long qu’une désensibilisation, on essaie de savoir si celle-ci peut être évitée grâce à un régime hypoallergénique.
Mon chien est allergique aux acariens de stockage. Puis-je quand même lui donner un aliment industriel ?
La sensibilisation aux acariens dits de stockage est très fréquente chez les chiens atopiques, quel que soit le type d’alimentation. Les aliments industriels sont exempts d’acariens de stockage, mais leur stockage peut s’accompagner d’une contamination. Par conséquent, il est inutile de passer des croquettes à un aliment humide, d’autant que ces acariens se développent particulièrement bien sur les bords des gamelles ou lorsqu’il y a des débris alimentaires collés autour du site d’alimentation du chien, quel que soit le type d’aliment.
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La dermatite de léchage des extrémités est causée par un léchage excessif d’une extrémité distale d’un membre. Les causes du léchage sont difficiles à déterminer chez un individu, mais trois principales causes peuvent être envisagées :
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le léchage peut être dû à du prurit, qui se manifeste soit focalement à l’endroit de la lésion, soit de façon plus étendue à la suite d’une affection cutanée prurigineuse diffuse. Parmi les causes possibles, on distingue une folliculite ou une furonculose staphylococcique, une démodécie, un corps étranger, une infection fongique, une dermatite atopique, une hypersensibilité alimentaire ou une tumeur.
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le léchage peut aussi être provoqué par une douleur ou un inconfort, bien souvent dû à une douleur neuro musculaire ou osseuse. Les causes possibles incluent une atteinte articulaire, un dysfonctionnement des nerfs, une tumeur touchant le plexus brachial ou les nerfs pelviens, ou encore la présence d’un implant chirurgical.
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le léchage peut avoir une composante psychologique ou comportementale, qui sera généralement associée à l’une des catégories précédentes. Les facteurs pouvant favoriser son apparition sont l’anxiété, l’ennui, la séparation ou une maladie compulsive obsessionnelle.
Signes cliniques
La dermatite de léchage des extrémités se présente comme une plaque bien délimitée, alopécique et ulcérative sur la partie distale d’un membre. Elle touche souvent la face dorsale du carpe, mais on peut aussi la retrouver sur le tarse. Typiquement, le chien se lèche et se mordille incessamment au même endroit. Une autre zone peut être touchée, même si généralement le prurit est moins sévère.`
Le vétérinaire examinera attentivement les lésions, les palpera et exercera une pression pour essayer de détecter une éventuelle infection profonde ou un corps étranger. L’examen cytologique d’un calque et d’un raclage cutané profond permettront de détecter rapidement une démodécie (ou gale folliculaire) ou une infection. Il est essentiel d’obtenir une anamnèse complète et de réaliser un examen clinique minutieux afin de rechercher des éléments pouvant révéler une affection sous-jacente.
Si l’anamnèse ou l’examen clinique mettent en évidence des signes de prurit dans une autre région, il est possible que le problème soit plus étendu. Le vétérinaire examinera consciencieusement le membre atteint afin de détecter tout signe de douleur ou de parésie, et on palpera les régions inguinales et axillaires à la recherche d’éventuelles masses. On pensera à signaler si l’animal a eu une intervention chirurgicale au niveau de la lésion. Le praticien pourra aussi se renseigner sur le style de vie du chien et son activité, afin de déterminer si pour sa race, il est suffisamment actif et stimulé. Lorsque la lésion semble assez proliférative ou augmente de taille, une biopsie pourra être réalisée afin d’écarter l’hypothèse d’une tumeur.
Quel traitement ?
Il n’existe pas de traitement systématiquement efficace pour traiter cette affection, et les vétérinaires devront parfois essayer plusieurs approches thérapeutiques avant d’en trouver une efficace. Et même lorsqu’un traitement adapté est suivi,les lésions peuvent mettre de deux à trois mois avant de disparaître totalement. Si le clinicien a détecté une autre affection, il faudra la traiter en même temps que la lésion. Il arrive, en particulier lorsqu’aucune origine n’est établie, qu’aucun traitement ne soit complètement efficace.
Si on relève des éléments cliniques et/ou cytologiques d’infection staphylococcique, on mettra en place un traitement systémique avec des antibiotiques. La céfalexine est l’antibiotique de choix et devra parfois être administrée jusqu’à huit semaines. On nettoiera quotidiennement la lésion avec un shampooing contenant du peroxyde de benzoyle, sauf s’il se révèle être irritant.
Il est aussi indispensable d’empêcher le chien d’aggraver la lésion, en lui mettant une collerette, un bandage ou une chaussette. Si le vétérinaire pense que l’infection n’est pas primaire, ou si la lésion ne régresse pas après un traitement antibiotique, un traitement topique avec des corticoïdes est indiqué. On pourra les appliquer sous forme de crème, de gel ou de spray. Ils aideront à réduire l’épaississement de la peau tout en diminuant le prurit.
Il est possible de choisir de la bétaméthasone ou de l’hydrocortisone acéponate. On appliquera les corticoïdes deux fois par jour au départ, puis on réduira à une fois par jour lorsque la lésion commencera à guérir. On poursuivra le traitement jusqu’à ce que la lésion ait totalement disparu et que les poils aient repoussé.
Si le vétérinaire suspecte une composante psychologique au problème, il faudra envisager une modification comportementale. Il peut être conseillé par exemple d’emmener le chien en promenade plus régulièrement, de lui laisser plus de liberté, d’augmenter la compagnie des humains et des autres chiens, de lui fournir plus de jouets, plus d’objets à mâchonner et de retirer toute source évidente de stress.
Si aucun traitement médical n’est efficace, il existe des alternatives dont l’efficacité est variable, comme l’acupuncture, la radiothérapie, le laser, la cryo-chirurgie ou la résection chirurgicale. Cependant, la cryo-chirurgie et l’exérèse chirurgicale sont difficiles à réaliser car l’ouverture spontanée de la plaie est fréquente.
La dermatite est une maladie de la peau qui devient de plus en plus courante depuis une trentaine d’années, particulièrement dans les pays fortement industrialisés. Elle touche prioritairement les jeunes enfants, mais persiste parfois chez les adultes.
On l’appelle parfois eczéma atopique ou neurodermatite. La dermatite est une maladie inflammatoire chronique de la peau. Souvent héréditaire, elle se manifeste par une extrême sensibilité de l’épiderme menant à des plaques et boutons rouges et des démangeaisons inconfortables.
Causes de la dermatite
L’origine de la dermatite est encore mystérieuse et on ne sait pas encore ce qui la cause. Les médecins s’entendent pour dire qu’elle est souvent le résultat de plusieurs facteurs :
- L’hérédité
- Des allergies (nourriture, poils d’animaux, pollution, etc.)
- Les conditions météorologiques (climats humides)
- Le stress
- Un mauvais système immunitaire
Qui est touché par la dermatite? Quels sont les facteurs de risque?
- On estime que 10 à 20 % des nourrissons sont touchés par la dermatite, en général autour de 3-4 mois, mais parfois plus tard
- Dans la majorité des cas, les symptômes disparaissent avant l’âge de 5 ans
- La dermatite reste présente chez certains adolescents
- Elle se retrouve aussi chez 1 à 3 % des adultes
La maladie est très souvent accentuée en présence de certains facteurs :
- Allergies
- Crises d’asthme
- Rhinites
- Transpiration excessive par grande chaleur
- Peau très sèche
Contagion
La dermatite n’est pas contagieuse.
Les principaux symptômes de la dermatite
La dermatite apparaît par » poussées » : les symptômes peuvent donc disparaître pendant plusieurs mois, puis revenir sans qu’on s’y attende à n’importe quel moment, ils ressemblent beaucoup à ceux de l’eczéma :
- Rougeurs
- Peau qui pèle
- Formations de croûtes (sur les joues, le cuir chevelu, le front, les bras, les jambes)
- Formation de plaques comme les plaques d’eczéma
- Rarement, la peau autour des yeux devient plus sombre
- Démangeaisons
Lorsque les lésions sont très dérangeantes et que la personne atteinte se gratte beaucoup, cela peut causer une infection dont les symptômes sont :
- Enflure
- Rougeurs et douleurs intenses
- Formation de pus
Diagnostic de la dermatite
La dermatite atopique est facile à diagnostiquer au moyen d’un examen physique et de questions spécifiques sur l’historique du patient ainsi que la présence d’éléments déclencheurs. En cas de première poussée chez un nourrisson, il est important de consulter un pédiatre rapidement afin d’éviter toute complication et savoir comment traiter la maladie.
Possibles risques de complications
Même si la dermatite est inconfortable, c’est une maladie habituellement bénigne. Il existe toutefois quelques complications indésirables :
- Une surinfection : lorsque les plaques de dermatite sont purulentes, il peut arriver qu’elles soient colonisées par le staphylocoque doré, une bactérie. Il devient alors nécessaire de prendre des antibiotiques pour se débarrasser de l’infection.
- Il arrive aussi parfois que le virus de l’herpès contamine les plaques. Un traitement antiviral est alors préconisé.
- En cas de dermatite très sévère, on observe un retard de croissance chez les enfants touchés.
- Quelques problèmes oculaires (cataracte) ont été observés.
- Des troubles du sommeil chroniques accompagnent parfois la dermatite.
Traitement de la dermatite
Il existe plusieurs manières de traiter la dermatite, selon la gravité des symptômes :
- Application de crèmes et pommades hydratantes pour éviter le dessèchement de la peau
- Application de crème à la cortisone pour faire disparaître les lésions
- Prise d’immunosuppresseurs
- Prise d’antihistaminiques
- Corticoïdes par voie orale
- Photothérapie
- Désensibilisation
Prévention de la dermatite
Puisqu’on ne sait pas toujours ce qui cause la dermatite, il est impossible de l’éviter totalement. Il est cependant possible de mettre en place des mesures simples qui permettent d’espacer les crises et ou de limiter leurs inconforts :
- Ne pas se gratter
- Éviter les éléments déclencheurs, lorsqu’on les connaît (aliment, animal, etc.)
- Boire beaucoup d’eau
- Hydrater régulièrement la peau
- Préférer les vêtements en fibres naturelles
- Ne pas surchauffer la maison (19 degrés semblent être une température idéale) et éviter les environnements trop chauds et/ou humides.
- Ne pas trop couvrir les enfants.
Note
Les informations contenues dans cette fiche vous sont fournies à titre informatif seulement et vous permettront de poser des questions éclairées à votre médecin. En aucun cas, elles ne peuvent remplacer l’avis d’un professionnel de la santé. Notre équipe de rédacteurs et d’experts met tout en oeuvre pour vous fournir de l’information de qualité. Toutefois, Canal Vie ne saurait être tenu responsable si le contenu d’une fiche s’avérait incomplet ou désuet. Nous vous rappelons qu’il est fortement recommandé de consulter un médecin si vous croyez souffrir d’un problème de santé.
Traitement de la dermatite atopique
Maladie chronique, la dermatite atopique nécessite un traitement prolongé dont l’objectif n’est pas de faire disparaître la maladie mais d’améliorer les symptômes, de prévenir les complications et de préserver la qualité de vie. Qu’il s’agisse d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un adulte, il est important d’établir avec son médecin un « contrat thérapeutique », l’adhésion du patient étant une des clés de la réussite de sa prise en charge.
Dermatite atopique : s’informer pour comprendre
Une fois le diagnostic posé, votre médecin vous donnera les consignes générales à suivre pour soulager les irritations, traiter et/ou prévenir les poussées et maintenir la peau dans un état d’hydratation qui préserve son rôle de barrière cutanée contre les agressions extérieures.
Face à un traitement qui peut paraître complexe, n’hésitez pas à lui poser toutes les questions sur les objectifs de la prise en charge, les moyens pour bien respecter le traitement… Cette démarche constitue un véritable « contrat thérapeutique », essentiel à une bonne observance. Le respect de la prise en charge vous permettra d’optimiser les résultats.
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Education thérapeutique et observance face à la dermatite atopique
Comme beaucoup de maladies chroniques, la dermatite atopique peut handicaper la vie quotidienne : altération du sommeil, démangeaisons importantes, peur des crises, préoccupations suscitées par l’état d’un nourrisson ou enfant atteint… Ces perturbations peuvent être d’autant plus contrariantes que de nombreux conseils contradictoires entourent la dermatite atopique (et en particulier concernant l’utilisation des dermocorticoïdes). Face à ces idées fausses, l’éducation thérapeutique du patient est capitale.
Votre médecin devra ainsi vous expliquer l’essentiel sur la maladie et pourra, le cas échéant, vous donner des documents d’information concernant la dermatite atopique et sa prise en charge. Il est également important de comprendre les enjeux de la prise en charge, pour bien soigner et prévenir les irritations, les poussées et les complications (notamment les risques d’infection de la peau ou de lichénification – épaississement par plaques rosâtres dû en partie aux démangeaisons).
L’éducation thérapeutique permet de bien gérer le traitement et d’améliorer à la fois l’observance et la qualité de vie du patient et de son entourage.
Les écoles de l’atopie
Si votre médecin le recommande, l’éducation thérapeutique peut s’appuyer sur des « écoles de l’atopie ». Ces lieux d’échange, d’information et d’éducation s’adressent aux parents et aux enfants. Ils sont le plus souvent situés dans l’enceinte de l’hôpital. Au-delà de l’information et de l’éducation prodiguées, ces écoles vous permettent de poser toutes les questions sur la dermatite atopique et vous aideront à mieux la vivre au quotidien.
Votre médecin pourra vous indiquer l’école de l’atopie la plus proche de votre domicile. Par ailleurs, la Fondation dermatite atopique propose, sur son site Internet, des adresses d’écoles de l’atopie en France.
La prise en charge peut reposer sur des traitements locaux et des traitements administrés par voie générale. Leur but est de calmer l’inflammation et de reconstruire la barrière cutanée.
Traitements locaux, la base de la prise en charge
Les dermocorticoïdes sont le traitement de référence de la dermatite atopique. Ils sont efficaces et sans danger, contrairement aux idées reçues, à condition de les utiliser judicieusement, en suivant les indications de votre médecin. Ces médicaments agissent comme des puissants anti-inflammatoires appliqués par voie locale sous forme de pommade (pour les peaux très sèches) ou de crème (peaux sèches). Les dermocorticoïdes s’appliquent en général le soir, avant de se coucher ou après le bain, sur les zones présentant des lésions. Il convient ici d’insister sur le respect des doses et la fréquence des applications prescrites pour éviter des effets indésirables (par excès d’applications) ou une efficacité insuffisante (en cas de sous-utilisation, généralement par crainte du médicament).
Une alternative est représentée par les immunomodulateurs. En France, le tacrolimus est disponible sous forme de pommade ( Protopic®). Ce médicament agit sur le système immunitaire et doit aussi être appliqué en suivant soigneusement les indications du médecin. S’agissant d’un médicament d’exception, sa prescription est réservée aux dermatologues et aux pédiatres. Comme tout médicament récent, les effets au long cours des immunomodulateurs restent à évaluer (notamment le risque d’apparition de cancers). Pour cette raison, la revue indépendante Prescrire déconseille son utilisation, contrairement à la Société française de dermatologie.
L’application de l’un de ces deux médicaments sur les lésions inflammatoires ne dispense pas des soins locaux pour hydrater la peau sèche et préserver la barrière cutanée : utilisation de barres ou gels hypoallergéniques, surgras et sans savon pour le bain ou la douche, application d’émollients sur les zones non atteintes par des lésions.
D’autres médicaments sont parfois prescrits, notamment chez les adultes présentant une dermatite atopique localisée au niveau de la tête et du cou ( nitro-5-imidazolés en application locale, habituellement indiqués dans les infections cutanées dues à des champignons).
Traitements par voie générale
- Les antihistaminiques par voie orale n’ont pas d’effet démontré dans la dermatite atopique. Leur utilisation est justifiée en cas de rhinite allergique associée, sur prescription médicale.
- Les corticoïdes par voie générale ne sont pas, non plus, efficaces dans le traitement de cette maladie. Leur utilisation est en revanche justifiée en cas d’exacerbation d’un asthme allergique associé, toujours sur indication médicale et en respectant les doses prescrites.
- La photothérapie UVB ou combinée UVAB à doses faibles est parfois prescrite à certains patients mais leur accessibilité (durée des séances et du traitement pendant plusieurs semaines) limite son utilisation en pratique. Une photothérapie plus puissante est parfois utile chez des adultes ayant des formes graves de dermatite atopique.
- Les médicaments immunossuppresseurs comme l’ azathioprine ou le méthotrexate sont parfois utilisés dans les formes graves de l’adulte.
- Les antibiotiques par voie générale sont réservés aux surinfections des lésions par des bactéries, notamment par le staphylocoque doré, toujours sur prescription médicale.
N’essayez pas des remèdes non recommandés par votre médecin. Si malgré un traitement bien suivi, vous ou votre enfant présentez des poussés plus marquées ou une aggravation des lésions, il ne faut pas hésiter à consulter.
Les traitements du futur de la dermatite atopique
Parmi les voies de recherche, l’identification de sous-groupes de patients qui présentent des anomalies de la barrière cutanée génétiquement prédéterminée (déficience de l’immunité innée ou adaptative, autoréactivité…) apparaît prometteuse. Le but est de pouvoir demain utiliser des traitements immunologiques spécifiquement adaptés à chaque patient et donc plus efficaces.
Ecrit par:
Dr Jesus Cardenas
Directeur médical de Doctissimo
Mis à jour le 26 septembre 2017
Sources :
– A. Taïeb. Dermatite atopique. In » Dermatologie et infections sexuellement transmissibles « . Saurat, Grosshans, Laugier, Lachapelle, 5ème édition, Masson 2008.
– Société Française de Dermatologie. Conférence de consensus : Prise en charge de la dermatite atopique de l’enfant. Décembre 2004.
– Jean-Marie Bonnetblanc. Modules transdisciplinaires. Item 114 – Allergies cutanéo-muqueuses chez l’enfant et l’adulte : dermatite (ou eczéma) atopique. Science Direct, Elsevier Masson. DOI 10.1016/j.annder.2008.07.001.
– Sébastien Barbarot, Véronique Gagey-Caron. Xérose cutanée. La revue du praticien, Médecine générale, 29 janvier 2008 ; tome 22, No 794 : 66-69.
– Thomas Bieber, Natalija Novak. Pathogenesis of atopic dermatitis : new developments. Current Allergy Asthma Reports 2009 ; 9(4) : 291-4.
En première intention, le traitement repose sur l’application d’une crème à base de corticoïdes, dont le médecin choisira la puissance. Elle s’applique sur un laps de temps court pour éviter les effets secondaires.
Ce traitement, bien utilisé est sans danger et très efficace. Il doit être prescrit et appliqué à chaque poussée sans crainte.
En cas d’échec (très rare lorsque le traitement est bien conduit), le médecin pourra prescrire une crème anti-inflammatoire sans corticoïdes dans les cas d’eczémas plus résistants.
Il est recommandé d’éviter le contact avec les personnes ayant une infection virale (comme l’herpès).
A force de se gratter, le patient peut être victime d’une surinfection bactérienne. Elle disparaît généralement spontanément quand, grâce à la cortisone, la peau se restaure, mais dans certains cas peut nécessiter un traitement antibiotique.
Dans la majorité des cas, la dermatite atopique disparaît vers l’âge de trois ans. Dans certains cas, elle persiste à l’âge adulte. Elle peut aussi laisser place à une rhinite allergique ou de l’asthme.
Approche alternative
Dans les formes sévères d’eczéma atopique, une cure thermale est parfois prescrite et a pour principal avantage de favoriser « l’éducation thérapeutique » des parents.
La dermatite chez le chien
Qu’est-ce que la dermatite ?
La dermatite (ou dermatite atopique) est une maladie inflammatoire de la peau qui entraîne des démangeaisons importantes ou prurit ainsi que des rougeurs chez les chiens. Elle fait penser à une sorte d’eczéma. Les zones touchées sont principalement : les oreilles, les yeux, les pattes et le ventre. Bien qu’il s’agisse d’une maladie canine répandue, elle n’est pas grave en soi mais il est parfois nécessaire que le chien prenne un traitement vétérinaire durant toute sa vie. La pathologie survient tôt, entre 6 mois et 3 ans. Il s’agit d’une maladie chronique, ce qui signifie que si elle affecte votre chien une fois, il est très probable que cela se reproduise.
Les causes de la dermatite
La cause principale de la dermatite atopique est génétique et certaines races de chiens y sont prédisposées. C’est le cas notamment du Bouledogue anglais et français, du Labrador, du Boxer, du Beauceron(etc.). Lorsque la cause est génétique, la pathologie fragilise la constitution de la barrière protectrice située à la surface de la peau. Elle n’assure plus son rôle. En conséquence, la peau devient hautement sensible aux allergènes se trouvant dans l’environnement ou la nourriture.
Il faut distinguer deux types de dermatites chez le chien. La première est appelée dermatite modérée et se caractérise par des crises survenant peu fréquemment et nécessite un traitement ponctuel, à chaque crise. La seconde est qualifiée de dermatite sévère car la crise qu’elle provoque est brutale. Les causes sont par exemple une infection de la peau et elle nécessite contrairement à la première, un traitement permanent.
Un dérèglement du système immunitaire du chien est parfois à l’origine d’une dermatite atopique dite » intrinsèque » car dans ce cas, la cause de la maladie est un facteur interne. Elle est soit génétique, soit causée par une ingestion de médicament ou une intoxication.
Les symptômes chez le chien atteint de dermatite
Symptômes typiques
Un chien qui souffre de dermatite risque de réagir aux allergènes tels que les acariens, les piqûres de puces, certains aliments et certaines plantes. Cela signifie qu’en présence de ces allergènes la peau de l’animal développe des réactions importantes caractérisées par des démangeaisons et lésions cutanées.
Symptômes atypiques
Nous avons parlé des symptômes principaux, mais un chien qui présente une atopie peut aussi souffrir de boutons, papules et saignements. Si en plus des symptômes évoqués votre chien présente un gonflement au niveau des lèvres, des paupières ou de la peau des membres c’est sûrement dû à la dermatite. Votre chien peut aussi se mordre pour soulager ses démangeaisons laissant sur son corps des traces d’auto mutilation. Le grattage entraîne très souvent des lésions secondaires comme les croûtes ou la chute des poils. Plus rarement, le chien peut présenter une otite ou se lécher souvent les pattes.
Les traitements contre la dermatite
La maladie évolue avec les années, souvent les crises sont peu fréquentes au début et les symptômes sont localisés puis ils s’étendent et les démangeaisons deviennent permanentes. L’origine génétique de la pathologie induit qu’elle ne peut pas être soignée. En revanche des traitements existent et sont utiles pour soulager les symptômes et diminuer la fréquence des crises.
Désagréable pour le chien il faut la déceler au plus vite afin de soulager ses démangeaisons. Un vétérinaire vous aidera à être sûr qu’il s’agit bien d’un problème de dermatite.
Traitement de la cause
Les traitements contre la dermatite s’attaquent à ce qui cause l’inflammation de la peau et soignent les infections bactériennes et champignons qui en découlent.
L’immunothérapie ou désensibilisation à l’allergène a fait ses preuves. Si l’allergène est alimentaire, le chien aura droit à un régime alimentaire spécifique et adapté (hypoallergénique) à vie. Cela peut suffire à calmer sa dermatite. S’il s’agit d’un allergène environnemental, il est nécessaire de faire passer un bilan allergologique (test sur la peau et tests sanguins) au chien pour identifier l’allergène responsable. Ensuite, il aura un traitement sous formes d’injections de ce même allergène afin que son corps s’y habitue et soit désensibilisé. Ce traitement agit entre 6 et 10 mois après les premières prises et se prend également à vie. Le taux d’amélioration est assez élevé et 50 à 80% des chiens présentent des crises d’allergies moins nombreuses mais aussi moins intenses.
Dans le cas où les solutions précédentes ne fonctionneraient pas, le vétérinaire peut prescrire des médicaments pour empêcher le système immunitaire de réagir et ainsi stopper les inflammations de la peau.
Traitement des symptômes
Pendant les phases de crises le vétérinaire prescrit généralement :
- des corticoïdes pour leur effet calmant sur les démangeaisons (mais pour une courte durée à cause de leurs effets secondaires).
- des antihistaminiques
- des traitements pour les lésions locales sous formes de pommades ou sprays calmants
Des solutions complémentaires
Il est possible d’associer à ces soins vétérinaires :
- un traitement homéopathique et d’aromathérapie (utilisation d’huiles essentielles)
- des compléments alimentaires pour renforcer la barrière cutanée (comme les oméga 3 et 6)
- des produits hydratants pour améliorer l’hydratation de la peau (découvrez notre lait apaiser les démangeaisons)
- des shampoings pour traiter les infections et pour apaiser la peau du chien
- des antibiotiques pour traiter les infections bactériennes qui peuvent survenir
- un traitement contre les parasites, car une infestation aggrave les symptômes
- un traitement qui calme l’anxiété et le stress car ces-derniers sont aussi des facteurs aggravants.
Quoiqu’il en soit, le chien devra être traité tout au long de sa vie et le suivi d’un vétérinaire permettra de trouver le bon traitement, d’en assurer la progression. L’objectif étant que votre toutou subisse le moins de symptômes possibles.
Quelques conseils…
La dermatite atopique se manifeste différemment en fonction du chien, chacun d’eux aura donc un traitement spécifique à la cause et aux symptômes. Voici quelques conseils si vous savez que votre chien souffre de cette maladie :
- Utiliser un shampooing apaisant régulièrement évite les surinfections de la peau dues au développement des bactéries
- Brosser souvent votre chien ou raser ses poils lorsqu’ils sont longs est bénéfique car cela permet à sa peau d’être aérée et facilite l’action des produits hydratants
- Eviter les sources de stress inutiles est important si la cause de la dermatite atopique est l’anxiété. Par exemple lui crier dessus lorsqu’il se gratte ne fera qu’aggraver ses symptômes.
Dermatite de léchage chez le chien
Les thèmes abordés
- Définition de la dermatite de léchage chez le chien
- Symptômes de la dermatite de léchage chez le chien
- Traitement du granulome de léchage chez le chien
- Sujets en lien avec le granulome de léchage chez le chien
Mon chien se lèche souvent la patte ! Mon chien se lèche entre les coussinets ! Votre chien se lèche et se mordille la patte au risque de causer une dermatite de léchage…
Découvrez les conseils illustrés d’un vétérinaire comportementaliste et des réponses aux questions que vous vous posez sur ce trouble du comportement chez le chien…
Définition de la dermatite de léchage chez le chien
La dermatite de léchage, également appelée dermite de léchage ou encore granulome de léchage, peut avoir une origine comportementale chez le chien.
Un examen clinique rigoureux et l’élimination d’autres hypothèses diagnostiques (une cause parasitaire par exemple) permet d’établir l’origine émotionnelle du trouble.
En effet, la dermatite de léchage est fréquemment rencontrée dans les états anxieux chez le chien.
On la rencontre souvent chez un chien de grande race, très actif, laissé seul toute la journée, ayant peu d’activité avec ses propriétaires, et dont le territoire est restreint (chien à l’attache, chien dans un chenil exigu…).
Symptômes de la dermatite de léchage chez le chien
La lésion peut se situer sur un seul membre (très souvent antérieur gauche) mais également à d’autres endroits.
Le léchage permanent entraîne d’abord une chute de poils puis progressivement un ulcère et un nodule caractéristique.
Le vétérinaire aboutira au diagnostic après avoir éliminé d’autres affections cutanées.
Traitement du granulome de léchage chez le chien
Le traitement d’une dermatite de léchage est avant tout d’ordre psychologique. La cause doit être recherchée. Elle passe par :
La recherche d’un état anxieux chez le chien
Un élément peut être le déclencheur, comme la solitude, le confinement, l’introduction d’un nouvel animal (un chien ou un chat) ou la naissance d’un enfant, la présence d’une chienne en chaleur chez un voisin, etc…
Un trouble du comportement chez le chiot
Des troubles plus complexes peuvent aussi être à l’origine d’un état anxieux, dus à un trouble du développement chez le chien. Ces troubles ont pris racine dans la petite enfance du chien et peuvent s’aggraver et s’amplifier chez le chien adulte. On les repère en dépistant certains symptômes d’appel comme par exemple :
• Une dépression de détachement.
• Une anxiété de séparation.
• Un hyperattachement secondaire.
• Une phobie sociale…
En savoir plus : sur tous les troubles du comportement chez le chiot.
Un trouble de la communication chez le chien
Un trouble de la communication peut également évoluer en anxiété chez le chien. Il apparaît lorsque le chien se trouve dans l’incapacité d’émettre, de recevoir ou d’interpréter les signaux de communication de son maître. Les causes d’une communication défaillante entre le chien et son maître peuvent être :
• Le maître produit trop de langage verbal incompréhensible par le chien.
• Le maître peut émettre à son insu des signaux involontaires à son chien.
• Un langage postural qui trahit le langage verbal du maître…
En savoir plus : sur tous les troubles de la communication chez le chien.
Une consultation comportementale auprès d’un vétérinaire comportementaliste
L’aide d’un vétérinaire comportementaliste peut se révéler indispensable.
Après identification de l’affection causale, le vétérinaire comportementaliste proposera un traitement adapté. Le traitement sera à la fois :
• Un traitement médicamenteux afin de favoriser la levée de l’état anxieux chez le chien.
• Un traitement comportemental en proposant des mesures permettant de rétablir l’équilibre émotionnel du chien.
Il ne s’agira pas de droguer votre chien en induisant une camisole chimique mais de s’aider d’une “béquille” (complément alimentaire ou médicament) permettant de faciliter la mise en place d’une thérapie comportementale. Beaucoup de chiens très anxieux ont pu être sauvés par l’administration de molécules car celles-ci possèdent des propriétés permettant de diminuer un état de stress et d’améliorer les capacités d’apprentissage. Sans cela, ces chiens n’auraient jamais retrouvé un mieux-être et une qualité de vie.
Ainsi, après diagnostic du problème dont souffre votre chien, le vétérinaire comportementaliste mettra en place avec votre participation les éléments de thérapie nécessaires à l’amélioration du problème ou à sa guérison.
Sujets en lien avec le granulome de léchage chez le chien
- Affections cutanées • Maladies de peau en été chez le chien
- Comportements anormaux chez le chiot
- Equilibre émotionnel du chien
- Mon chien est anxieux
- Trouble de la communication chez le chien
Vous vous posez une question sur la dermatite ou le granulome de léchage chez le chien ? N’hésitez pas à vous tourner vers votre vétérinaire ou un vétérinaire comportementaliste, les professionnels de la santé de votre chien 🐶
Docteur Laurence Dillière Lesseur, Vétérinaire Comportementaliste
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La dermatite suintante aigüe (hot-spot) chez le chien
En quelques heures seulement, un chien en bonne santé peut tout d’un coup souffrir de violentes démangeaisons sur une région délimitée de la peau. Les régions affectées se situent généralement sur les joues, sur la gorge, dans la nuque ou sur la tête, mais peuvent en principe apparaître n’importe où sur le corps du chien.
Lors d’une telle inflammation, les poils du chien sont emmêlés en une petite boule au-dessus d’une lésion rougeâtre d’un diamètre de 1.5 centimètres environ. La lésion se répand ensuite successivement et peut atteindre une taille correspondant à la paume d’une main. La lésion est exsudative (dégage un liquide), ce qui provoque les boules de poils emmêlés.
Très douloureux pour le chien
Un chien atteint de hot-spot se gratte, se lèche ou se mordille la peau. Certains chiens réagissent très fortement lors de contacts avec la région affectée. En coupant les poils du chien au-dessus de la région douloureuse, nous pouvons habituellement observer une lésion érythémateuse et très irritée. Si le chien continue à se gratter, la rougeur se développe en une plaie. La peau devient ensuite parcheminée avant de » mourir » et faire tomber le résidu.
Pour traiter la dermatite suintante aiguë, il faut commencer par couper les poils du chien au-dessus et tout autour de la région affectée. Lavez la lésion avec de l’eau et du savon et contactez ensuite un vétérinaire pour vous renseigner sur la suite du traitement approprié. Un soin local de la plaie peut suffire, mais il est parfois également nécessaire de traiter l’inflammation par le biais de comprimés. Même traitée, il existe un risque de rechute de l’inflammation.
Certaines races sont plus enclines que d’autres à développer des hot-spots, par exemple les Golden Retrievers, Bergers Allemands et Rottweilers.
Ne pas se gratter
Vu qu’il est préférable que le chien ne se gratte pas (pour éviter le cercle vicieux du grattage qui entretient la lésion), le chien doit être équipé d’une collerette. Si l’utilisation de la collerette ne convient pas à votre chien, vous pouvez également lui mettre un pansement et faire un bandage épais sur la patte avec laquelle il se gratte.
Les dermatites suintantes sont plus fréquentes durant l’été. Il est cependant difficile à dire pourquoi les chiens sont atteints par cette inflammation. La cause sous-jacente peut être liée à des piqûres d’insectes ou allergies qui entraînent le développement de la lésion.
Si votre chien adore se baigner, assurez-vous de bien lui rincer le pelage avec de l’eau propre et le sécher après chaque baignade. Alternativement, si vous savez que votre chien est enclin à développer des hot-spots, envisagez de ne pas le laisser se baigner aussi souvent. Si vous avez un chien à poil long, vous pouvez également le raser pendant les mois d’été, afin de faciliter le contrôle de la chaleur pour le chien et vous faciliter la tâche rinçage et séchage.
Si votre chien est atteint de hot-spots :
- Inspectez la peau du chien
- Coupez les poils du chien au-dessus et autour de la région affectée, en gardant à l’esprit que certains chiens ont de grandes douleurs à ces endroits
- Lavez la région affectée avec de l’eau et du savon
- Empêchez le chien de se gratter, lécher et mordiller, par exemple par le biais d’une collerette
- Consultez un vétérinaire