Table des matières
- Contraception d’une chienne
- Contraception d’une chienne : pourquoi ?
- Différentes méthodes de contraception d’une chienne
- Risques et conséquences de la contraception canine
- Prix de contraception d’une chienne
- Quels avantages offre la stérilisation ?
- Y a-t-il des risques ?
- Quand choisir la contraception médicale ?
- Le coût de la stérilisation ?
- Avortement d’un chat
- Avortement chatte : gestation non voulue
- Interruption de gestation d’une chatte
- Les avortements spontanés
- Traitement
- La reproduction chez le chat : les infos et conseils
- Quand vos chats sont-ils prêts à la reproduction ?
- La préparation du chat et du maître à la reproduction
- Les préliminaires chez le chat
- L’accouplement entre chats
- La gestation chez le chat
- Alimentation spécifique de la chatte enceinte
- La mise-bas chez le chat
- Complications dans la grossesse du chat
Contraception d’une chienne
De nombreux maîtres préfèrent stériliser leur chienne pour des raisons pratiques. La stérilisation permet en effet d’éviter les portées indésirées, mais aussi de limiter la gêne due aux chaleurs de la chienne.
Pour éviter une stérilisation définitive, il existe également des techniques de contraception de la chienne. Mais avant d’opter pour une méthode de contraception canine, il est important de se renseigner sur les différentes solutions de contraception de la chienne, et sur leurs conséquences. Faisons le point ensemble.
Contraception d’une chienne : pourquoi ?
Avec l’avancée de la médecine vétérinaire, il existe de nombreuses méthodes de contraception pour la chienne. Pour la plupart, ces méthodes comportent très peu de risques. En revanche, elles ont de nombreux avantages.
Différentes raisons peuvent vous pousser à stériliser une chienne ou à lui donner des contraceptifs :
- La stérilisation évite toute portée involontaire, ce qui est indispensable si votre chienne côtoie des mâles.
- La plupart des méthodes de contraception permettent d’éviter les chaleurs de la chienne, et leurs effets indésirables (fugue, trouble du comportement, etc.).
- La stérilisation permet d’éviter certaines tumeurs mammaires, fréquentes chez la chienne non stérilisée.
Pour ces différentes raisons, il est fréquent qu’un vétérinaire recommande la contraception ou la stérilisation d’une chienne non destinée à la reproduction.
Bon à savoir : la contraception hormonale d’une chienne entraîne bien plus d’effets indésirables que sa stérilisation. Il est donc préférable de faire stériliser votre chienne si elle n’est pas destinée à la reproduction.
Différentes méthodes de contraception d’une chienne
Il existe différentes solutions de contraception pour une chienne. Le choix d’une méthode dépend avant tout du profil de votre chienne, et de vos préférences.
Méthodes de contraception temporaires : injection d’hormones et pilule
Opter pour un contraceptif médical offre la possibilité d’une contraception temporaire. C’est un choix à faire si vous souhaitez que la chienne se reproduise un jour, mais pas à court terme.
Il existe différentes solutions de contraception médicale pour les chiennes :
- L’injection d’hormones : consiste en une injection par seringue, qui permet la contraception. La première injection a lieu après les chaleurs, et une seconde injection est administrée 4 mois plus tard. Cette méthode offre une contraception de plusieurs mois, mais il est nécessaire de pratiquer une nouvelle injection tous les 5 mois environ.
- La pilule contraceptive pour chienne : la pilule contraceptive permet de stériliser une chienne sur de courtes périodes. Elle ne nécessite pas forcément de visite vétérinaire régulière, mais peut avoir de graves effets indésirables si elle est utilisée trop fréquemment. On lui préfère donc l’injection pour une solution de contraception plus longue.
Si vous souhaitez administrer un contraceptif à votre chienne, il est important d’en parler en premier lieu avec votre vétérinaire, pour être certain de faire le bon choix. Un examen vétérinaire de l’animal et une bonne connaissance de son cycle sont indispensables avant d’opter pour une méthode de contraception.
Notez que les hormones peuvent avoir des effets indésirables sur la chienne, et augmenter notamment le risque de tumeurs mammaires. Il est donc important d’opter pour une méthode de contraception hormonale dans le seul cas où la stérilisation doit être temporaire.
Bon à savoir : une chienne reproductrice qui a reçu une contraception médicale peut avoir plus de mal à faire des portées par la suite. Voilà pourquoi les éleveurs canins optent rarement pour la contraception des chiennes destinées à la reproduction.
Opérations de stérilisation de la chienne
Si votre chienne n’est pas destinée à la reproduction, l’idéal est de la faire stériliser de manière chirurgicale. Cette méthode est définitive, mais offre moins de risques qu’une contraception hormonale.
Une fois encore, il existe différentes solutions pour stériliser une chienne :
- L’ovariectomie : c’est la méthode de stérilisation la plus répandue. Elle consiste à retirer les ovaires de la chienne, pour la rendre stérile.
- L’ovariohystérectomie : elle consiste à retirer les ovaires et l’utérus de la chienne. C’est une solution avant tout choisie si l’utérus de la chienne est endommagé ou présente des imperfections.
- La ligature des trompes : c’est une méthode de stérilisation peu usitée. La chienne est stérile, mais continue d’avoir ses chaleurs, car elle produit toujours des hormones. Cela offre donc assez peu d’avantages, mis à part la stérilisation. Il y a peu de chance qu’un vétérinaire conseille cette méthode.
Lors de votre première visite chez le vétérinaire, n’hésitez pas à lui parler de la stérilisation si cette opération vous intéresse. Il pourra répondre à vos questions et planifier la future opération de la chienne.
Bon à savoir : l’idéal est de stériliser une chienne avant ses premières chaleurs, de manière à limiter considérablement tout risque de tumeurs mammaires.
Risques et conséquences de la contraception canine
Avant tout traitement ou opération vétérinaire, il est important de se renseigner sur les risques encourus. Si la stérilisation reste une opération relativement sûre, il ne faut pas négliger les éventuelles complications ou conséquences qui y sont liées.
La contraception de la chienne est quant à elle une méthode fortement critiquée, car elle n’est pas sans risques pour la santé de l’animal.
Risques liés à la contraception de la chienne
L’utilisation d’une contraception hormonale, comme tout traitement médicamenteux, comporte certains risques :
- Une prise hormonale trop régulière peut augmenter le risque de tumeurs mammaires ou de lésions utérines.
- Une contraception hormonale prolongée peut entraîner des problèmes de reproduction.
- Tout comme la stérilisation, la contraception peut entraîner une prise de poids.
- De nombreuses contre-indications, notamment le diabète du chien, peuvent empêcher l’utilisation de contraception.
Pour ces raisons, la contraception d’une chienne doit rester temporaire et exceptionnelle.
Bon à savoir : contrairement à la stérilisation, il est préférable de commencer la contraception d’une chienne après ses premières chaleurs. Cela peut faciliter la détection de certains troubles de santé qui rendent la contraception contre-indiquée.
Risques liés à la stérilisation de la chienne
Il est important de noter que la stérilisation de la chienne n’est pas non plus sans risques ni conséquences :
- Toute opération vétérinaire comporte des risques chirurgicaux, même s’ils sont mineurs dans le cas de la stérilisation.
- L’absence d’hormones due à la stérilisation peut entraîner certains effets indésirables, comme une prise de poids, de l’eczéma ou encore des fuites urinaires.
Pour limiter l’obésité d’une chienne stérilisée, il est important de changer son régime alimentaire. L’alimentation d’une chienne stérilisée doit en effet s’adapter à son nouveau métabolisme.
Prix de contraception d’une chienne
Vous pourriez être intéressé par le coût de la contraception d’une chienne. Notez que les tarifs dépendent de votre région et du vétérinaire que vous choisissez :
- Le prix d’une pilule contraceptive pour la chienne se situe entre 20 et 50 € par mois, hors frais de consultation.
- Le coût d’une injection hormonale pour chienne se situe entre 40 et 70 € par injection (tous les 5 mois), hors frais de consultation vétérinaire.
- La stérilisation d’une chienne peut coûter entre 300 et 350 €. Le coût est plus élevé que pour le mâle, car l’opération est plus complexe chez la femelle.
À noter : à long terme, la stérilisation est moins coûteuse, sans compter que la prise hormonale régulière entraîne un risque important de tumeurs et de soucis de santé chez la chienne.
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La contraception de la chienne
La contraception de la chienne se réalise généralement par des injections d’hormones pratiquées par votre vétérinaire.
Il existe également des » pilules « , mais leur usage délicat présente beaucoup de risques.
Quels sont les risques liés à la contraception chimique de la chienne ?
En intervenant sur les hormones d’une chienne, on crée des perturbations qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur sa santé, en particulier si on le fait souvent ou au mauvais moment : on peut voir apparaître :
des maladies de l’utérus (métrites)
des maladies des mamelles (tumeurs, mastose)
des dérèglements hormonaux (diabète)
Il peut également se produire malgré tout des gestations (des » grossesses « ) indésirables, si l’on n’est pas intervenu au bon moment, éventuellement assorties de dystocie (difficultés à mettre-bas).
Ces risques sont accrus si l’on emploie la contraception orale, d’une part parce qu’on distribue des hormones en permanence, et d’autre part quand on n’est pas très régulier dans l’administration des comprimés (ou bien quand la chienne les » recrache « ).
Dans quelle situation employer cette contraception ?
Compte tenu des risques évoqués ci-dessus, il faut réserver la contraception chimique à des situations exceptionnelles, par exemple :
s’il existe une impossibilité à pratiquer une stérilisation chirurgicale,
si la chienne doit aller au chenil ou en pension pour les vacances,
si la chienne cohabite avec un mâle, et l’on souhaite lui faire avoir des petits plus tard.
Dans cette dernière situation, il faut prendre en compte le fait qu’après une contraception chimique, les chaleurs tardent quelquefois à réapparaître ; il peut même arriver exceptionnellement qu’elles disparaissent définitivement.
Faire appel à une solution alternative est donc préférable dans ce cas.
A quel moment réaliser les injections ?
L’injection d’hormones à visée contraceptive chez la chienne doit impérativement se faire en dehors de la période des chaleurs de cette dernière.
Vous devez donc bien noter les dates du précédent épisode, et en fonction de celles-ci votre vétérinaire vous proposera un protocole très précis à suivre attentivement pour éviter au maximum les inconvénients.
Généralement on réalise la première injection un mois avant la date présumée des chaleurs suivantes.
Et la » pilule du lendemain » ?
En cas de saillie non désirée pendant la période favorable des chaleurs, il est possible de réaliser une interruption de gestation de convenance, au moyen, là encore, d’injections pratiquées par votre vétérinaire.
Pour être efficaces et présenter le moins de risques possibles, ces injections (2 ou 3 selon les cas) devront être pratiquées précocement (en général dans la semaine qui suit la saillie). Il faut savoir néanmoins que cela n’est pas un geste bénin et que le coût est important, surtout chez les animaux de grande taille.
En conclusion, la contraception chimique est un moyen efficace s’il est réalisé dans de bonnes conditions, mais il n’est pas inoffensif.
Vous devez donc peser le pour et le contre avec votre vétérinaire avant d’adopter cette solution.
Aujourd’hui, les vétérinaires préconisent plutôt la stérilisation (contraception chirurgicale) au détriment de la contraception médicale (injections ou comprimés). Cela pour plusieurs raisons.
Quels avantages offre la stérilisation ?
La stérilisation est clairement un choix de santé pour l’animal : elle supprime les chaleurs et permet de prévenir l’apparition de tumeurs mammaires et de maladies utérines.
Elle doit être pratiquée avant les premières chaleurs, entre 5 et 6 mois. Si l’on récupère une chienne plus âgée, sans contraception et/ou qui a eu des portées, on sait qu’en moyenne une sur deux risque d’avoir des infections utérines, ou de développer des tumeurs mammaires. La stérilisation n’élimine alors pas complètement le risque d’apparition de tumeurs mammaires, mais elle le diminue nettement.
Y a-t-il des risques ?
La stérilisation est fiable, mais présente parfois des inconvénients, comme une incontinence d’origine hormonale chez les chiennes opérées avant la puberté. Cela se corrige avec des comprimés d’hormones. Le pourcentage est minime (inférieur à 0.5 %), et concerne souvent des races prédisposées, comme le boxer.
Chez les chiennes pubères, après qu’elles ont eu des chaleurs, l’opération induit une ménopause avec une prise de poids dans près de 5 % des cas. Cela se traite avec des hormones et un régime.
Quand choisir la contraception médicale ?
La contraception médicale (comprimée ou injection) ne répond qu’à une seule indication : la nécessité de repousser le moment des chaleurs (en vacances, lors d’un concours canon, en période de chasse…).
Mais elle ne doit pas être considérée, sauf avis médical, comme un moyen de contraception à long terme. Elle n’empêche pas l’apparition de tumeurs mammaires ou de problèmes ovariens ou utériens. Des complications de diabète ou de dépression peuvent aussi survenir.
Les injections présentent des risques a posteriori : retour des chaleurs parfois tardif, stérilité, grossesses avortées.
» Nous n’avons aucune garantie que la chienne puisse à nouveau avoir des portées après arrêt du traitement, c’est pourquoi nous faisons signer une décharge au client qui accepte ainsi les risques encourus pour son animal « , note le Dr Massal.
Le coût de la stérilisation ?
La stérilisation revient à environ 300 €. Elle est rentable au bout de 3 ans par rapport à la contraception par injection, au bout de 4 ans par rapport aux comprimés.
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Avortement d’un chat
L’interruption de gestation chez la chatte est parfois nécessaire dans certaines situations, mais ce n’est pas un acte anodin et il peut présenter des risques pour sa santé.
Faisons le point sur la question.
Avortement chatte : gestation non voulue
Une chatte peut se retrouver gestante sans que son propriétaire le veuille dans plusieurs cas de figure :
- Un accident de contraception : la chatte est sous pilule contraceptive mais elle a réussi à recracher le comprimé ou il y a eu irrégularité dans la prise du traitement.
- La chatte a eu une première portée voulue, mais les propriétaires n’ont pas pensé à reprendre un traitement contraceptif ou à la faire stériliser assez rapidement après la mise bas et elle a donc été de nouveau fécondée.
- Les chats errants, souvent livrés à eux-mêmes, peuvent se reproduire sans que soit fait un contrôle de la population par les humains.
Interruption de gestation d’une chatte
Si le propriétaire d’une chatte se rend compte qu’elle est pleine alors que ce n’était pas prévu, ou si quelqu’un décide de prendre en charge une chatte errante et qu’il s’avère qu’elle est gestante, il peut alors prendre la décision de mettre fin à la gestation. Ces actes ne doivent être réalisés que par un vétérinaire.
Injection abortive pour provoquer l’avortement
Le vétérinaire peut provoquer l’avortement en injectant un produit qui va empêcher l’ovule fécondé de nidifier dans l’utérus de la chatte. Selon la molécule utilisée, le protocole d’injection peut être différent. Par exemple :
- 2 injections faites à 24 heures d’intervalle, dans les 45 premiers jours de gestation ;
- 3 injections espacées de 48 heures chacune, la première injection devant être réalisée au dixième jour suivant l’accouplement.
Dans ce cas, la chatte ne sera pas stérilisée et pourra de nouveau être fécondée. De plus, il faut que le propriétaire de la chatte ait surveillé de près son cycle de reproduction et qu’il connaisse la date d’accouplement, car les produits doivent être injectés à des dates précises, en début de gestation.
Avortement par chirurgie
Si l’avortement n’est pas provoqué par l’injection de molécules abortives, le vétérinaire va pratiquer une intervention chirurgicale qui s’appelle l’ovariohystérectomie. Dans ce cas :
- la chatte sera stérilisée de façon définitive ;
- elle subit une anesthésie générale ;
- le vétérinaire va retirer les ovaires, l’utérus ainsi que les fœtus de chatons présents dans l’utérus ;
- la chatte reste hospitalisée en général une journée entière.
Dans un cas comme dans l’autre, ces actes ne sont pas à prendre à la légère car ils peuvent entraîner des risques pour la santé de la chatte.
Il est fortement conseillé de faire stériliser vos chats (mâles et femelles) si vous n’avez pas l’intention de faire de la reproduction et de l’élevage. On parle alors de stérilisation de convenance.
Si vous souhaitez aider à réguler les populations de chats errants, vous pouvez entrer en lien avec les cliniques vétérinaires et les associations qui attrapent les chats errants, les stérilisent et les replacent sur leurs territoires.
Les avortements spontanés
L’avortement, surtout lorsqu’il est précoce, est souvent dû à une cause ovulaire
- Aberration chromosomique provoquant une malformation de l’oeuf ;
- Infection ovulaire (listériose, toxoplasmose, virus etc…) ;
- Dans ce cas une nouvelle grossesse pourra tout à fait être menée à son terme.
Les fausses couches à répétition sont dues en général à une cause maternelle . Dans ce cas il faut rechercher la cause et la traiter, pour éviter la récidive :
- Anomalie morphologique de l’utérus dépistée par hystérographie après la gestation (fibrome, malformation, synéchie, hypoplasie, béance du col) ;
- Anomalie de l’endomètre (endométrite) ;
- Insuffisance hormonale ;
- Exposition in utero au diéthystilbestrol (médicament pris par la mère de la patiente lors de sa grossesse) ;
- Anémie ou de grandes carences nutritionnelles ;
- Infections vaginales (mycoplasmes, chlamydiae) ;
- Maladie maternelle : diabète, syphilis, maladie infectieuse.
Traitement
En cas de menace d’avortement, le médecin impose à la patiente :
- Le repos au lit ;
- Des antispasmodiques ;
- Des antalgiques ;
- De la progestérone en fonction des résultats hormonaux ;
- Des bêta 2 mimétiques d’action courte mais ils ont depuis 2013 des restrictions d’utilisation en raison de risques de complications cardiaques.
Le médecin apprécie la vitalité de l’oeuf par échographie. Si la grossesse est arrêtée, il peut attendre l’expulsion spontanée ou pratiquer l’évacuation utérine par aspiration ou curetage.
La béance du col (béance cervico-isthmique) est une anomalie très fréquente qui peut être dépistée tôt et traitée efficacement.
C’est une déchirure du col propagée à l’isthme.
Elle peut être congénitale et se manifeste alors dès la première grossesse ou bien acquise (après un accouchement, ou une dilatation forcée du col lors d’un avortement provoqué).
Elle entraîne souvent un avortement tardif ou un accouchement prématuré.
Le traitement de la béance du col est simple et repose sur le cerclage du col dans les trois premiers mois de grossesse. On place à l’aide d’une aiguille un fil non résorbable de gros calibre dans les couches superficielles du col. Les deux extrémités du fil sont nouées afin de rétrécir l’ouverture du col. Le fil du cerclage est enlevé soit au début du 9 ème mois soit au début du travail si l’accouchement est prématuré.
Ecrit par:
Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso
Médecin généraliste
Ecrit par:
Dr Lyonel Rossant
Pédiatre
Ecrit par:
Révision médicale effectuée par le Dr Jesus Cardenas
Révision médicale : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Mis à jour le 18 mai 2016
La reproduction chez le chat : les infos et conseils
Attention, faire reproduire son chat ou sa chatte n’est pas un acte sans conséquence. Vous devrez donner à chaque chaton un foyer digne de ce nom, c’est votre responsabilité.
Vous entendrez souvent dire qu’une chatte qui a eu une portée avant d’être stérilisée sera plus heureuse et plus affectueuse, c’est faux.
Quand vos chats sont-ils prêts à la reproduction ?
La femelle atteint sa maturité sexuelle entre huit mois et un an. Une chatte en chaleur est facile à reconnaître, elle se roule sur le sol, émet des cris, se frotte les flancs et la tête aux meubles, présente sa queue relevée (période appelée pré œstrus).
Les chaleurs, sous nos latitudes, se présentent le plus souvent deux fois par an, à la fin de l’hiver et à l’automne. Ces périodes durent une dizaine de jours, mais la femelle n’acceptera l’accouplement que durant trois à quatre jours.
A savoir : Les chaleurs sont liées à la longueur des journées, une chatte vivant en appartement avec de la lumière artificielle peut être en chaleur plus souvent.
Chez le mâle les hormones se manifestent dès le quatrième mois, il est rare qu’il parvienne à s’accoupler avant un an.
Le mâle en chaleur laissera dans divers coins de son territoire (jardin, maison,…) quelques gouttes d’urine, ceux qui sont en liberté partiront de plus en plus loin à la recherche de chattes en chaleur.
Les bagarres entre chats pour asseoir sa supériorité ne sont pas rares à cette période, surveillez votre chat s’il n’est pas castré.
La préparation du chat et du maître à la reproduction
Pour les maîtres d’une chatte, il faut trouver le mâle approprié, en vérifiant soigneusement son pedigree (pour les chats de race), son carnet de santé et l’absence du virus de la leucose féline. Les chats se doivent d’être en parfaite santé.
L’accouplement se déroule chez le mâle. Emmenez la femelle dès le premier jour des chaleurs.
Un accouplement durant deux à trois jours, le propriétaire de la femelle devra la laisser. Assurez-vous que le lieu de l’accouplement est chaud, aéré, et offre assez d’espace pour les deux animaux.
Alors qu’ils ne font pas encore cage commune, présentez la femelle au mâle afin qu’il puisse faire connaissance de façon visuelle et olfactive. Lorsque la chatte recommencera son cérémonial (roulade et miaulement) vous pourrez les mettre en contact.
Les préliminaires chez le chat
La chatte va par principe rejeter les premières avances du mâle, puis après quelques approches de ce-dernier (qui peuvent durer plusieurs jours si la chatte a peur), le plus souvent par l’arrière tout en évitant de la fixer dans les yeux, elle indiquera son consentement en lui présentant son arrière train légèrement relevé.
L’accouplement entre chats
Le mâle chevauche la femelle en la maintenant par une morsure au niveau de la nuque.
La pénétration ne dure que quelques secondes, une fois terminée la chatte pousse un cri violent.
Le chat se retire, souvent sous les coups de griffes et les feulements de sa compagne (mauvaise humeur provoquée par le frottement désagréable des petites écailles situées sur le pénis). Il procède à la toilette de ses organes génitaux, tandis que la femelle se roule par terre.
Les accouplements vont s’enchaîner pendant deux à trois jours. Si les chaleurs réapparaissent durant les deux à trois semaines suivant l’acte, c’est qu’il n’y a pas eu fécondation.
Dans le cas d’un accouplement réussi, vous devrez garder votre femelle enfermée après la saillie, car si elle est encore dans la phase de l’œstrus, elle pourra s’accoupler à nouveau et avoir une portée de deux pères différents.
La gestation chez le chat
La gestation dure entre soixante et soixante-dix jours, il est très compliqué de savoir s’il y a gestation avant la troisième semaine.
Au environ de la quatrième semaine qui suit l’accouplement, il est conseillé de faire une visite chez le vétérinaire afin qu’il tâte le fœtus et qu’il suive le bon déroulement de la gestation.
Il pourra ainsi vous conseiller pour son alimentation (voir alimentation spécifique plus bas), et les traitements préventifs (vermifuges). Vers la cinquième semaine l’abdomen de la chatte va gonfler.
Il est naturel qu’elle continue à jouer, sauter et grimper. Lorsque vous la manipulez, faites-le avec douceur en évitant de serrer l’abdomen.
Au soixante-cinquième jour, il faut consulter votre vétérinaire si votre chatte n’a pas mis bas. Il peut s’agir de la faiblesse des contractions appelées inertie primaire.
Alimentation spécifique de la chatte enceinte
Vous n’aurez pas à modifier l’alimentation de votre chatte jusqu’à la sixième semaine, moment à partir duquel vous devrez augmenter ses rations (environ 25%). Donnez-lui la possibilité de se nourrir en plusieurs fois.
Il ne faut surtout pas négliger cette période, vous prendrez soin de lui apporter une alimentation équilibrée, et dans le cas ou vous la nourrissez d’aliments frais (nourriture maison) il est préférable de passer à une nourriture industrielle durant la grossesse et l’allaitement.
La mise-bas chez le chat
Votre chatte sait d’instinct ce qu’il faut faire. Un jour ou deux avant la mise-bas, elle s’agite, se fabrique son nid généralement dans un coin obscur (attention il doit faire au moins 22°C si ce n’est pas le cas ajoutez un chauffage d’appoint), et réduit ses quantités de nourriture.
Elle se positionne à l’écart dans un coin sombre. Elle mettra environ un quart d’heure pour le premier chaton, avec un intervalle de cinq minutes à une demi-heure entre chaque naissance (jusqu’à trois quatre heures pour des chattes âgées, ou nerveuses).
La mère, dès la sortie du chaton (qui pèsera entre 80 et 145 grammes), le léchera vigoureusement afin d’éliminer le sac placentaire, et stimuler la respiration. Elle déchire le cordon ombilical et mange le placenta ce qui provoque la lactation.
S’en suit un écoulement vaginal brun rouge ou vert qui se réduit progressivement.
Attention chez certaines chattes nerveuses ou stressées la moindre perturbation peut faire cesser le travail, évitez les visiteurs, et réduisez vos mouvements autour de l’animal. Lire chaton semaine après semaine.
Complications dans la grossesse du chat
- L’avortement spontané : traces de sang ou de sécrétions noirâtres.
- La résorption du fœtus : des œufs fécondés ne sont pas parvenus à se développer et à atteindre le stade final.
- L’inertie primaire ( voir plus haut )
- L’inertie secondaire : lorsque la portée est nombreuse, ou que les contractions ont été longues et difficiles, la chatte cesse ses efforts avant la fin de la mise-bas, il faut contacter un vétérinaire d’urgence pour procéder le plus souvent à une césarienne.
- Défaut de positionnement ou obstruction : les chatons qui se présentent de travers ou par le siège empêchent la sortie d’autre chaton, entraînant des insuffisances respiratoires. Même problème lorsque le bassin de la femelle est trop étroit ou que les chatons sont trop gros. Ces situations entraînent la plupart du temps une césarienne.