Table des matières
- Un affût photo est-il obligatoire pour photographier les lapins de garenne ?
- Les avantages
- Les contraintes
- Alors, l’affut photo, obligatoire ou pas ?
- De nouvelles obligations
- Quel matériel de camouflage pour remplacer un affut ?
- Photo Lapins de garenne
- Le lapin de garenne, Oryctolagus cuniculus
- Description du lapin de garenne
- Distribution et habitat
- Mode de vie du lapin
- Protection et prédation
- Les photos de lapins
- Vidéos sur le lapin de garenne
- Le lapin de garenne, redoutable au jardin
- Le lapin de garenne : carte d’identité
- La reproduction du lapin de garenne
- L’habitat du lapin de garenne
- La nourriture du lapin de garenne
- Le lapin de garenne, la hantise du jardinier
- Des lapins envahissent votre jardin? Voici quelques astuces pour les éloigner.
- Terrier de lapin
- Qu’est-ce-qu’un terrier de lapin ?
- Comment vivent les lapins en terrier ?
Un affût photo est-il obligatoire pour photographier les lapins de garenne ?
Pour ceux qui découvrent le blog et donc mon super défi, voici un petit rappel. Je me suis lancé un défi : suivre pendant 52 semaines les aventures d’un clan de lapins de garenne. Si vous voulez en savoir plus, cliquez ici.
Les images de lapin de garenne que je pense avoir le mieux réussies à ce jour ont été faites sans affût photo. Et pour échanger sur le sujet avec d’autres photographes blogueurs, les bonnes photos de lapins que l’on voit actuellement sur leurs blogs ont aussi été prises en dehors d’une cache. La question mérite donc vraiment d’être posée. Je vous propose de lister les avantages mais également les contraintes quand on n’utilise pas d’affut photo, et surtout de découvrir ce que j’utilise à la place !
Un lapin de garenne de profil
PENTAX K100D + Sigma 70-300 à 300 mm – f/5,6 – 1/125 – 400 ISO – Bean Bag
Les avantages
- la possibilité de changer d’angle de prise de vue à chaque sortie. Et donc de varier les fonds, la composition et même les sujets photographiés
- être complètement indépendant du sens du vent. S’il souffle d’est en ouest, pas de problèmes, vous vous adaptez et s’il souffle dans le sens contraire le lendemain, vous changez de poste
- vous rompez la monotonie. A changer souvent de poste, on est plus a même de rencontrer d’autres espèces, pas toujours prévues : ce petit coté imprévisible me plait
- vous libérez votre créativité. Rien que ça ! Vous avez en tête une photo particulière ? Vous vous la construisez très vite, sans avoir à placer un affut qui vous demandera des efforts et du temps supplémentaire
- vous gagnez du temps de pratique : je préfère, pour l’instant et pour mon défi, passer du temps à observer et à photographier plutôt qu’a construire un affut. Attention, je dis cela car les lapins de garenne supportent bien l’absence d’affut, alors que d’autres espèces, non. Et je suis conscient également que pour de nombreux photographes, la construction d’un affut fait partie intégrante d’une démarche globale naturaliste.
Les contraintes
- un manque de confort évident. Cela pourra écourter vos séances photos de ne pas pouvoir vous dégourdir les articulations quand les crampes surviennent
- les lapins s’habituent à la présence d’un affût, cette intrusion dans leur environnement les gêne quelques temps puis ils s’en accommodent. En revanche, un photographe même bien camouflé provoque un changement qui les rendra plus méfiants, au moins au début
- la sortie de séance est parfois problématique. Dans un affut, on sort par l’arrière ( s’il est bien conçu ! ) et tout va bien. En approche, il faut redoubler de discrétion pour ne pas faire fuir toute la famille, car même si c’est la fin de la sortie, les animaux associeront votre silhouette à un danger potentiel.
Alors, l’affut photo, obligatoire ou pas ?
Je ne ferai pas de réponse de normand ! Je pense sincèrement qu’un affût n’est pas indispensable pour photographier les lapins de garenne. Il l’est pour d’autres mammifères bien plus méfiants, ou mieux équipés pour détecter la présence de l’homme : les cerfs, les biches, les chats sauvages par exemple. Evidemment il y a un contre-exemple à ce que je dis en la personne de Fabrice Cahez, un maître en billebaude qui n’a pas besoin d’affût, il nous le démontre dans le DVD les secrets de photographes animaliers.
Alors vous l’aurez donc compris, dans l’immédiat, je ne vais pas construire un nouvel affût. Et si je dois en installer un, me rendant compte que je me trompe, je le ferai couché, car je pense que cela donne de meilleurs résultats.
Un lapin de garenne à la recherche de nourriture
PENTAX K100D + Sigma 70-300 à 300 mm – f/5,6 – 1/125 – 400 ISO – Bean Bag
De nouvelles obligations
En me mettant dans une cache déjà en place depuis plusieurs mois, même si j’y vais une fois par semaine, ça n’est pas gênant, étant donné que l’environnement des lapins n’est pas modifié. Alors si je souhaite avoir des attitudes aussi naturelles qu’avec une cache, je dois maintenant chercher à me faire “ accepter “. Non je ne me déguiserai pas en lapin 🙂 mais je ferai des sorties plus fréquentes.
L’idée est de leur dire : bon vous allez souvent voir un espèce de truc marron à différents endroits de la garenne, mais ce truc ne bouge pas beaucoup, il fait de temps en temps un clac clac bizarre et surtout il ne vous veut pas de mal. Le temps passé sur le terrain auprès de l’animal est primordial et devra mettre les lapins en confiance.
Quel matériel de camouflage pour remplacer un affut ?
Ne pas utiliser d’affut ne signifie pas non plus arriver sur place en jean baskets et l’appareil autour du cou. Non, il faut être irréprochable sur la tenue adoptée et l’équipement de camouflage. Voici ce que j’utilise :
- des habits marrons – vert ( les habits de randonnée vont en général très bien ) que je laisse dans une caisse dédiée, dehors pour ne pas qu’elles soient trop imprégnées d’odeurs humaines
- un grand tissu marron épais en coton ( ne fait pas de bruit ) percé de deux trous ( pour la tête et pour l’objectif )
- un bean bag ( littéralement sac de haricot ) détourné, je m’explique : j’ai emprunté à madame le coussin tour de cou de voyage en voiture ! Il est parfait : gris marron, rempli de sable et surtout est très stable 🙂
- un tapis de sol marron ( les tapis de camping ) pour gagner un peu en confort
Voilà, c’est tout. Pour le moment, cet équipement suffit. Je pense tout de même utiliser une cagoule avec une toile de camouflage devant les yeux car je pense que mes deux grosses billes me trahissent trop.
Le lapin de garenne ou lapin commun (Oryctolagus cuniculus)2,3 est la seule espèce du genre Oryctolagus ; c’est un mammifère lagomorphe de la famille desléporidés. Les populations sauvages sont communes en Europe, mais en déclin4, et l’espèce a été introduite en Australie en 1859 où elle est devenue invasive. Jusqu’au Moyen Âge, ce lapin était souvent élevé en semi-liberté, dans de vastes espaces clos appelés des garennes, ce qui lui vaut son nom vernaculaire. Sous sa forme domestiquée l’espèce est commune un peu partout dans le monde, élevée dans des clapiers. Le lapin de garenne est l’espèce souche de tous les lapins domestiques, avec de nombreuses races et variétés obtenues par sélection, y compris des lapins nains. Autres noms vernaculaires : Lapin des bois3, Lapin ordinaire3, Lapin sauvage2, Lapin vulgaire3 ou encore Lapin européen5.
Le lapin commun présente une silhouette comparable à celle du lièvre mais s’en différencie par plusieurs caractéristiques :
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des oreilles plus courtes que la tête (chez l’individu sauvage) ;
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un iris brun sombre ;
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l’ongle des orteils non fendu ;
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une gestation de 31 jours ;
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des petits qui naissent aveugles et nus ;
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une vie en société hiérarchisée ;
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On distingue les mâles grâce à leur tête, plus large et moins fine que celle des femelles, et à l’écart entre l’anus et les organes génitaux externes.
Le lapin de garenne mesure de 34 à 50 cm (longueur tête et corps) pour des oreilles de 4 à 8 cm. Son poids varie de 1,2 kg à 2,5 kg. Il possède une fourrure douce de couleur brun roux, parfois couleur fauve qui constitue un camouflage de choix contre ses prédateurs.
Les dents d’un lapin, notamment ses incisives, poussent sans arrêt. Le lapin doit constamment » user » ses dents afin d’éviter qu’elles ne deviennent trop longues (ce qui pourrait par ailleurs le blesser).
On considère généralement que chacun des deux yeux du lapin a un champ de vision de 192°, voire plus pour certains auteurs qui estiment que ce champ peut atteindre 240°. Au total, le champ de vision du lapin est de 360°, et la zone de vision binoculaire est de 24° devant lui et 30 ° au-dessus de la tête13. En cas d’alerte, le lapin peut accroître cette vision binoculaire à 30° vers l’avant et 8 à 10° vers l’arrière en modifiant la position de ses yeux dans leurs orbites. C’est en effet uniquement dans la zone de vision binoculaire que l’animal peut évaluer la distance à laquelle se trouvent les éléments. Les oreilles seules peuvent obstruer la vision des lapins, notamment chez les lapins béliers. Par ailleurs, il existe un angle mort une dizaine de cm devant le nez. Dans cette zone ce sont les vibrisses de l’animal qui permettent de percevoir les éléments placés devant lui. Les cellules de la rétine sensibles à la lumière sont peu denses chez le lapin, qui perçoit de ce fait une image floue. Il est donc plus sensible au mouvement des choses qu’à leur forme.La rétine de l’œil est, chez tous les mammifères, tapissée de cellules sensibles à la lumière. On distingue notamment des cellules en bâtonnet et des cellules en forme de cône. Les premières sont particulièrement représentées chez le lapin, ce qui lui permet de percevoir les choses avec une très faible quantité de lumière. Le lapin peut donc voir dans l’obscurité. Les cellules coniques du lapin contiennent deux types de molécules d’opsine, qui ont une absorption maximale de la lumière pour des longueurs d’onde correspondant au bleu pour l’une et au vert pour l’autre. Le lapin perçoit donc particulièrement bien ces couleurs, tandis que les autres couleurs comme notamment le rouge et l’orange sont très mal distinguées. La langue du lapin est tapissée d’environ 17 000 cellules gustatives, qui lui permettent de distinguer les quatre saveurs de base : salé, sucré, acide et amer. Le lapin préfère sensiblement les aliments un peu sucrés et un peu amers. Lorsque l’animal n’est pas soumis à un choix, il faut noter que sa consommation alimentaire est indépendante de l’appétence de l’aliment dont il dispose. Le lapin a une bonne sensibilité auditive. Il perçoit les sons entre 360 et 42 000 à 50 000 Hz, alors que l’Homme n’entend qu’entre 20 et 20 000 Hz. Cela signifie que les lapins n’entendent pas les sons très graves, mais qu’ils sont sensibles à une très large gamme d’ultrasons. Le lapin a par contre du mal à localiser avec précision l’origine d’un son : il ne les localise qu’à 20-30° près contre 0,5 à 1° près pour l’homme. Une fois alerté, le lapin peut se dresser sur ses pattes arrières pour mieux voir et entendre un éventuel danger. L’odorat du lapin est assez développé. Il dispose de 500 à 1000 millions de récepteurs sur sa muqueuse olfactive (contre 10 millions pour l’homme et 2 à 3 milliards pour le chien à titre de comparaison). La surface importante de ses cornets nasaux explique ces nombreux récepteurs, mais il faut noter que les maladies comme le coryza ou la rhinite altèrent très fortement les capacités olfactives de l’animal. L’odorat est un sens qui est développé dès la naissance du lapereau, et il permet à celui-ci de repérer les tétines par le biais des phéromones que celles-ci dégagent.
Le lapin commun est un animal nocturne et crépusculaire. La communication entre eux passe principalement par les odeurs, qui permettent d’identifier le sexe et l’âge, mais aussi le statut social.
À l’état sauvage, c’est-à-dire le lapin de garenne, les individus vivent en couple si la densité est faible et en groupe quand elle est plus importante. Un groupe compte jusqu’à 20 sujets adultes ; il est composé généralement de 1 à 6 mâles et de 1 à 6 femelles. Il comporte des mâles et femelles dominants : les premiers monopolisent les accouplements tandis que les secondes disposent des meilleurs emplacements pour creuser les rabouillères (terriers d’accouchement). L’ordre hiérarchique est remis en cause à chaque printemps par des comportements d’intimidation et des combats. Une fois la hiérarchie en place, les interactions agressives décroissent significativement. Les individus dominés ne se défendent pas contre les attaques des dominants. Tous les membres du groupe défendent la partie centrale de leur zone d’influence contre les prédateurs, les sujets dominés vivant en périphérie.
Quand le lapin de garenne sent un danger, il prévient ses congénères en tapant de la patte arrière, ce qui provoque un bruit sec, net et bien audible à grande distance. Lorsqu’il attaque, le lapin couche ses oreilles en arrière et pointe son nez vers l’ennemi, comme s’il cherchait à lui donner des coups de museau. Cette attitude agressive est rare chez le lapin en captivité.
Le lapin commun est presque muet ; on dit que le lapin clapit. Ce petit cri ressemble à un gémissement aigu. Dans de très rares situations d’extrême peur ou d’excitation, il peut émettre un son, une sorte de vibration lorsque la femelle est en chaleur ; le mâle couine également lors du bref coït avant de s’écrouler sur le côté pour se reposer. Le lapin pousse également un cri aigu lorsqu’il comprend qu’il va mourir (généralement une ou deux secondes avant de succomber).
Le lapin commun est très prolifique. On a calculé que la descendance théorique d’un seul couple pourrait atteindre le chiffre de 1 848 individus à la première génération si tout facteur de mortalité précoce était écarté (W. G. Foster, 1972)11.
Les lapins communs sont célèbres pour leurs capacités reproductives. En effet, les accouplements peuvent avoir lieu toute l’année, même si la plupart des mises bas ont lieu de février à août. L’ovulation est provoquée par l’œstrus ; l’œstrus post-partum est possible. La seule période d’anœstrus se situe à l’automne. Les femelles atteignent la maturité sexuelle dès 3,5 mois, contre 4 mois pour les mâles. La gestation dure 28 à 33 jours. Une lapine a en moyenne 3 à 5 portées par an, chacune comptant de 3 à 12 lapereaux ; l’intervalle minimal entre deux portées est de 30 jours.
Les lapereaux naissent nus et les oreilles et yeux fermés ; ils n’ouvrent pas les yeux avant 10 ou 12 jours. La mère les allaite une fois par jour pendant trois à quatre semaines. Durant cette période, les jeunes prennent rapidement du poids : ils passent de 35 à 45 g à la naissance à 80 % du poids adulte à 3 mois. Durant ce temps, ils restent dans la rabouillère creusée par leur mère pour mettre bas. Cette dernière ne reste pas auprès d’eux pour les réchauffer et leur témoigne peu de soins. En revanche, elle défend agressivement son territoire contre des jeunes étrangers, alors que les mâles protègent tous les lapereaux, quel que soit leur lien de parenté avec eux.
75 % des lapereaux meurent durant la période d’allaitement. Quand ils atteignent la maturité sexuelle, les jeunes mâles sont souvent chassés par le groupe familial. Soit ils rejoignent une autre garenne, soit ils mènent temporairement une vie solitaire. Les lapins vivent 9 ans au maximum ; en moyenne, leur longévité ne dépasse guère les deux ans. Ils sont en effet confrontés à grand nombre de prédateurs : renards, fouines, belettes, chats forestiers, chiens, rapaces (hiboux, chouettes, aigles), etc. Le trafic routier et la chasse sont également des causes de mortalité importantes.
Originairement le lapin de garenne peuplait la péninsule Ibérique depuis le pléistocène moyen17. On en trouve aussi quelques traces anciennes en France ou dans le nord-ouest de l’Afrique. Aujourd’hui il existe à l’état sauvage sur tous les continents excepté l’Asie et l’Antarctique grâce à ses facultés d’adaptation. Les formes domestiquées sont élevées partout dans le monde. À l’origine dans des garennes, puis dans des clapiers et plus tard aussi dans des élevages en batterie. À l’état sauvage, ces lapins creusent desterriers et préfèrent les régions plutôt sèches et au sol meuble et profond18. On les rencontre dans les formations végétales de type lande ou garrigue mais aussi en forêt ou même parfois dans les parcs urbains19. Il est présent jusqu’à 1 000 mètres d’altitude environ. Le terrier est creusé de préférence sur un talus, en terrain sec ; son ouverture varie de 10 à 50 cm. Suivant la densité de la population locale, il est relié ou non aux autres terriers par des galeries. Un réseau de terriers est appelé une garenne. Le lapin s’en éloigne généralement de quelques centaines de mètres pour chercher sa nourriture.
Le domaine vital d’un lapin de garenne varie de 0,4 à 4 hectares ; le territoire d’une famille ou d’un groupe représente quant à lui 9 à 10 hectares. Il est délimité par l’urine, les crottes des mâles dominants et la sécrétion des glandes mentonnières. Pour un humain, la présence de lapins se reconnaît principalement à la présence de groupes de crottes, au grattage de la terre aux limites du territoire et à la maigre végétation. Les empreintes du lapin sont comparables à celles du lièvre, mais plus petites.
Le lapin est herbivore et caecotrophe, c’est-à-dire qu’il mange ses propres crottes molles dès leur sortie de l’anus. À l’état sauvage, son régime alimentaire est variable, suivant l’environnement local. Il se nourrit de plantes herbacées, principalement des Poacées, au printemps et en été ; en hiver, son régime est composé de tiges et écorces d’arbrisseaux. Il peut creuser légèrement la terre pour trouver racines, graines et bulbes ; il est également capable de grimper dans des arbrisseaux et des buissons pour manger les jeunes pousses. Le lapin mange également des plantes cultivées (céréales, carottes ou choux). Un adulte consomme de 200 à 500 grammes de plantes par jour. Quand les lapins sont présents en densité importante, leur impact sur le milieu est important : ils entravent la reproduction de certaines espèces de plantes mais aussi, en conséquence, d’animaux.
Comme les autres lagomorphes, le lapin a longtemps été considéré comme un ruminant. Ainsi, le Lévitique interdit de manger » le lièvre, car il rumine, mais il n’a pas l’ongle fendu20 » Ce classement se fonde sur une observation du comportement du lapin, qui passe de longues heures à remuer les mâchoires de droite à gauche. En réalité, ces mouvements ne s’expliquent pas par la rumination mais par une alimentation en deux temps. D’abord, le lapin digère l’herbe qu’il a consommée : la cellulose est transformée par les bactéries anaérobies du cæcum en acides gras volatils qui servent de nutriments. Il en résulte des cæcotrophes, sorte de crottes d’un vert olive, molles et brillantes que le lapin réingurgite dès leur sortie de l’anus pour les sucer longuement, d’où le mouvement des mâchoires décrit précédemment. Les crottes finales du lapin de garenne sont d’un brun foncé, plus grosses (7 à 12 mm de diamètre), sèches et ternes. Le lapin commun est sujet à deux maladies importantes, qui ont un impact sur les populations sauvages et posent des difficultés aux éleveurs : la myxomatose et la maladie virale hémorragique (VHD), contre lesquelles il existe un vaccin ; ainsi que des problèmes intestinaux dus aux Escherichia coli entéropathogènes (EPEC) contre lesquels le vaccin est à l’étude
Photo Lapins de garenne
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Format A4 (210 x 297mm) sans marge
Format B+ (330 x 487mm) sans marge
Format A2+ (500 x 700mm) sans marge
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à partir de 86.25 € l’unité
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Format A2+ (500 x 700mm) sans marge
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Jusqu’à 2 | 103.50 € |
à partir de 103.50 € l’unité
Le lapin de garenne, Oryctolagus cuniculus
C’est sûrement un des mammifères les plus observés dans la nature. On le croise fréquemment sur le bord des routes ou dans des champs. Assez craintif, il fuit la présence de l’homme. Il est bon de préciser que le lapin de garenne est la souche du lapin domestique que l’on retrouve dans les clapiers. Avec le croisement de plusieurs espèces dont le lapin de garenne, des scientifiques ont créé le lapin nain. Le lapin fait partie de la famille des rongeurs alors qu’il ne leur ressemble pas vraiment car la mâchoire inférieure des rongeurs se déplace d’avant en arrière et non latéralement. Celle des lapins fait des mouvements circulaires.
Dans le milieu naturel, le lapin de garenne est appelé par différents noms comme » le lapin sauvage « , » le lapin européen » ou encore » le lapin des bois « .
Nous allons vous présenter en détail cette espèce dans différentes parties :
La description du lapin de garenne – Sa distribution et son habitat – Le mode de vie des lapins – La protection deOryctolagus cuniculus – Les photos de lapins – Les vidéos sur le lapin de garenne
Profil du lapin de garenne
Classification
Classe : Mammalia (Mammifère)
Ordre : Lagomorpha (Lagomorphe)
Famille : Leporidae (Léporidé)
Genre : Oryctolagus (Lapin)
Espèce : Oryctolagus cuniculus
Nom commun : Lapin de garenne
Description du lapin de garenne
C’est un mammifère de taille moyenne de 30 à 50 cm de longueur pour un poids oscillant entre 1 et 2,5 kg et qui ne présente pas de dimorphisme sexuel extériorisé. Il est donc petit, assez trapus et a des oreilles aussi longues que la tête et légèrement noires au niveau des pointes sur la partie supérieure. La couleur de sa douce fourrure varie du gris au brun avec la partie ventrale du corps grise ou blanche. Généralement ils ont une tache légèrement rousse au niveau de la nuque. On note la présence d’une petite queue touffue n’excédant pas 6 à 7 cm de long.
Il possède 28 dents dont 16 sur la mâchoire supérieure et 12 sur la mâchoire inférieure. Il est important de savoir que les dents poussent continuellement et le lapin doit ronger pour les user.
Empreintes du lièvre
Le lapin de garenne possède 5 doigts munis de courtes griffes sur la patte antérieure (le 5 ème doigt est très court) et 4 doigts munis de griffes sur les pattes postérieures. L’empreinte laissée sur le sol est de forme pointue et mesure environ 4 cm de long pour 2,5 cm de large pour la patte postérieure, alors que la patte antérieure est plus petite avec 3 cm de long pour 2 à 2,5 cm de large.
Le lapin se déplace par bonds plus ou moins longs. Il s’aide de ses pattes arrières pour sauter puis pose d’abord une première patte avant, la seconde plus loin et enfin il repose les deux arrières en même temps.
Distribution et habitat
Il est présent en Europe, au nord de l’Afrique et a été introduit en Australie dans les années 1850 et aujourd’hui on le retrouve en très grande quantité sur le continent Australien. Les traces les plus anciennes du lapin de garenne que l’on a retrouvées, prouvent qu’il est originaire de la péninsule ibérique.
Cet animal apprécie tout type de biotope comme les forêts épaisses, les immenses prairies, les dunes de sable sur la plage, les garrigues, les clairières, les bosquets, la Camargue, les landes… On retrouve même sa présence jusqu’à 1500 m d’altitude.
Il creuse son terrier de préférence sur un talus à l’abri de l’humidité et son ouverture mesure entre 15 et 40 cm. Il peut être relié à plusieurs autres terriers et le réseau de galeries qui se forme s’appelle une garenne d’où son nom » Lapin de garenne « . Le lapin s’adapte très bien au monde moderne et il n’est pas rare de voir des terriers dans les parcs botaniques au cœur des villes.
Mode de vie du lapin
Photo d’un jeune lapin dans une culture
Contrairement à son cousin le lièvre, le lapin de garenne a tendance à vivre en colonies ou seulement en couple. Au sein des communautés on remarque une forte hiérarchie avec la présence d’une femelle et d’un mâle dominant. Plutôt nocturne, on peut éventuellement le rencontrer à l’aube ou au crépuscule mais son habileté fait qu’il fuit tel un sprinter quand il se sent repéré.
Il passe la majorité de son temps à s’alimenter et à dormir. Son régime alimentaire est composé d’herbes, d’écorces, de racines, de bourgeons, de ronces, de fleurs, de bulbes, de céréales, de carottes, de salades… mais aussi de ses excréments. En effet le lapin digère ses aliments en deux fois, c’est ce que l’on appelle la caecotrophie.
Les lapins se reproduisent 4 à 8 fois par an. Les lapines font des portées allant de 3 à 6 lapereaux après une période de gestation de 30 jours. A leur naissance les petits lapins sont nus, aveugles, sourds et incapables de se déplacer. La femelle aménage un nid à l’intérieur du terrier composé d’herbes et de poils. Le taux de survie chaque année est en moyenne de 50 % pour les adultes et seulement de 20 % pour les lapereaux.
L’espérance de vie d’un lapin est de 9 ans en milieu naturel et la maturité sexuelle est atteinte entre 5 et 8 mois.
On note que c’est un animal très territorial. Son domaine vital s’étend entre 500 m² et 5 hectares.
Protection et prédation
Le virus de la myxomatose a été introduit volontairement en France dès 1952 par le Professeur Armand-Delille afin d’éradiquer la colonie de lapin qui pullule dans son domaine. 59 ans après, la myxomatose est toujours présente !
Même si l’on constate une baisse des populations au cours de ces dernières années, le lapin est malgré tout considéré comme nuisible dans certaines régions. L’homme est son principal prédateur avec un prélèvement annuel de 3 500 000 lapins. Enfin le renard roux, le loup gris, le putois, la fouine, la martre ou encore le blaireau et des oiseaux comme les hérons et les rapaces font partie des nombreux prédateurs du lapin de garenne.
Les photos de lapins
Voici une collection de photos de ce petit rongeur grégaire mais très territorial que nous connaissons bien. Le lapin de garenne est un animal toujours si mignon quand on à l’occasion de l’observer en milieu naturel.
Profil du lapin
Photo d’un lapereau sur l’herbe
Photo d’un lapin en lisière de champ
Photo de la fuite d’un lapin
Photo d’un lapin se reposant sur l’herbe
Photo d’un lapin debout sur ses pattes
Photo d’un lapin mangeant de l’herbe
Photo d’un groupe de lapins dans une prairie
Vidéos sur le lapin de garenne
Voici une petite série de vidéos illustrant bien l’un des mammifères sauvages d’Europe les plus connus. Dans de nombreuses régions il est considéré comme un fléau par les agriculteurs car il abîme fortement les cultures.
Vidéo de lapins en milieu naturel
Comportement des lapins en vidéo
Le lapin de garenne en vidéo
Le lapin de garenne, redoutable au jardin
Le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) ou lapin commun fait partie des lagomorphes comme le lièvre. Ce mammifère de la famille des Léporidés tire son nom des garennes, nom donné autrefois aux espaces herbeux ou boisés truffés de réseaux de terriers où ces lapins étaient nombreux. Le lapin commun est également domestiqué pour l’élevage, ainsi que pour l’agrément avec notamment les lapins nains.
Le lapin de garenne : carte d’identité
Le lapin de garenne se distingue du lièvre par sa taille plus petite : entre 35 et 50 cm environ sans la queue et ses oreilles également plus courtes ne dépassant pas 9 cm. Selon les gabarits, son poids varie entre 1 kg et 2,5 kg. Il a une fourrure gris-brun à gris-beige tirant sur le blanchâtre au niveau du ventre et une petite tache rousse sur la nuque.
Le dimorphisme sexuel se remarque à la forme de la tête : plus fine et davantage allongée chez les femelles, alors que les mâles sont plus joufflus.
Le lapin a la particularité d’avoir une dentition importante (28 dents) qui ne s’arrête jamais de pousser. Il a également une très bonne vue qui porte à 360°C, avec ses yeux dont l’iris est brun-noir, à la différence du lièvre. Dès lors que la luminosité baisse, le lapin continue à très bien voir. Cependant, juste devant lui, ce sont ses vibrisses qui lui permettront de sentir la présence d’obstacles. Son ouïe n’est pas un sens particulièrement précis chez lui alors que l’acuité de son odorat ne fait aucun doute. Un autre sens est curieusement bien développé chez le lapin, c’est le goût puisqu’il est capable de discerner le salé, le sucré, l’acide et l’amer.
Lorsqu’il est en détresse ou en coït, le lapin clapit en poussant un petit cri aigu. Mais s’il veut prévenir d’un danger à proximité, il tape du pied ce qui provoque un bruit sec qui résonne à distance.
Le lapin vit en couple ou en groupe d’une vingtaine d’adultes au sein duquel une hiérarchie existe avec des dominants et des dominés : les premiers auront priorité sur l’accouplement avec le meilleur espace pour mettre bas, tandis que les deuxièmes sont en retrait.
Comme il voit la nuit, le lapin vit surtout à partir du crépuscule. Son espérance de vie peut aller jusqu’à 9 ans mais c’est sans compter sur les prédateurs et autres obstacles à sa survie.
La reproduction du lapin de garenne
Le lapin a la réputation d’être très actif sexuellement, et le « chaud lapin » n’est pas vraiment une expression usurpée puisqu’il copule toute l’année en changeant de partenaire au gré de ses envies, ce qui lui fait une descendance pléthorique.
Les femelles peuvent être en chaleur toute l’année sauf en automne. La durée de la gestation est d’un mois, et les femelles en gestation se rencontrent principalement entre février et août.
Elles mettent bas dans une rabouillère (terrier d’accouchement) d’une portée comptant entre 3 et 12 petits lapereaux glabres avec les yeux fermés. Ils vont chercher l’une des 6 mamelles de la femelle grâce à l’odorat déjà présent : compte tenu de l’écart entre le nombre de tétines et le nombre de petits, une forte mortalité de lapereaux est fréquente. A 4 semaines, les petits sont sevrés et autonomes, ils atteindront leur maturité sexuelle à 3 mois et demi et 4 mois, respectivement pour les femelles et pour les mâles. Seulement un mois après avoir mis bas, la femelle est à nouveau fécondable : de ce fait, elle peut avoir jusqu’à 6 portées par an !
L’habitat du lapin de garenne
Le lapin de garenne vit à moins de 1400 mètres d’altitude, dans des zones herbeuses, de toutes sortes dès lors qu’il existe quand même quelques buissons ou haies pour se cacher : cela va des landes aux bois, en passant par les clairières, les dunes, les bocages, les prairies, les champs cultivés, sans oublier non plus les parcs publics des villes, les ronds-points végétalisés, les aires d’autoroute et de zones industrielles, les pelouses et les jardins.
Pour faciliter le creusement des terriers, le lapin de garenne préfère les sols sableux, meubles, bien drainés et profonds. Les terriers, s’ils ne sont pas isolés, sont reliés entre eux par des galeries.
L’espace vital du lapin peut aller jusqu’à 4 ha et doubler s’il vit en communauté, mais cela dépend de l’abondance ou non de nourriture à proximité du terrier. Il marque son territoire, y compris l’entrée du terrier, avec l’urine, les crottes et la sécrétion de glandes mentonnières.
La nourriture du lapin de garenne
Le lapin de garenne est bien évidemment un herbivore puisqu’on le voit toujours associé aux carottes dans les films d’animation et les BD ! Moins délicat, il mange également ses propres crottes encore molles tout juste déféquées (on dit qu’il est cæcotrophe) qu’il va mâchouiller comme s’il ruminait. Il s’agit d’une sorte de digestion en deux étapes..
En fonction de la nature environnante et des saisons, les plantes herbacées qu’il va consommer vont varier : cela va des graminées (Poacées) aux beaux jours jusqu’aux racines, bulbes, graines, tiges, jeunes pousses et écorces d’arbustes quand le froid arrive. S’il y a des cultures dans son domaine vital, il ira se servir qu’il s’agisse d’un champ de céréales ou d’un jardin potager dans lequel carottes et choux, notamment, poussent.
Le lapin de garenne, la hantise du jardinier
Le lapin de garenne peut faire beaucoup de dégâts dans les cultures agricoles, les forêts et les jardins s’il vit en population dense sur une zone. Cependant, sa répartition n’est pas du tout équilibrée sur le territoire : certaines régions en sont envahies, et dans d’autres, il a presque disparu. De ce fait, depuis 2007, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) surveille ses populations afin de l’inclure dans les espèces menacées le cas échéant. Simultanément, il est inscrit sur la liste des animaux susceptibles d’être classés nuisibles.
L’une des principales menaces des lapins de garenne sont les chasseurs, bien sûr. Mais les pathologies représentent une cause de mortalité importante : myxomatose et autres virus notamment hémorragiques.
Le réseau routier constitue un piège pour les lapins qui se font fréquemment écraser par des automobilistes, sans qu’on puisse parler d’une hécatombe routière.
Enfin, les prédateurs naturels du lapin de garenne ont une responsabilité sur leurs populations : renard, hermine, fouine, putois, belette, chat sauvage, chien, hibou, chouette, aigle…. Or, sans lapins de garenne pour se nourrir, certains de ces prédateurs seraient menacées. Il est donc important de maintenir les populations de lapins de garenne, à un niveau équilibré, ce qui se fait localement par des opérations de réintroduction.
Des lapins envahissent votre jardin? Voici quelques astuces pour les éloigner.
MONROE, Connecticut, 15 mai 2018 /CNW/ – Vous ne les verrez peut-être jamais. Ils se faufilent en silence une fois le soleil couché. Ils ravagent votre délicat jardin et paysage magnifique. S’il vous arrive d’en attraper un aperçu, ils vont vite s’abriter en toute sécurité et attendre d’être seul afin qu’ils puissent dévorer votre jardin.
Non, ce n’est pas une intrigue dans un film à sensations. C’est un événement quotidien pour les propriétaires de maisons avec des espaces jardins. Les lapins peuvent rapidement causer de grands dégâts dans votre jardin peu importe sa grandeur. Ils peuvent facilement grimper dans les lits surélevés et grignoter à volonté vos créations soigneusement plantées.
Les lapins sauvages ont un grand appétit et votre jardin est un bar à salade très tentant. Et là où il y a un lapin, il y en a beaucoup plus. La période de gestation pour un lapin est en moyenne seulement 30 jours. Il y a donc de la vérité derrière ce vieux dicton – » se multiplier comme des lapins « !
Vous pouvez apprécier les lapins dans les livres de contes ou même en tant qu’animaux domestiques, mais les lapins sauvages peuvent être un problème dévastateur pour votre jardin. Ces fourrageurs à quatre pattes peuvent manger vos fabuleuses fleurs et vos précieux produits végétaux du jour au lendemain.
Afin de protéger votre jardin des lapins, vous devez d’abord identifier leur présence. Parce qu’ils sortent souvent à l’aube et au coucher du soleil, vous pouvez rarement les voir. Selon les experts en répulsif d’animaux chez Bobbex , voici les signes que vous avez des lapins:
- dommages végétaux bas au sol, souvent à quelques centimètres du sol
- une coupe angulaire de 45 degrés sur l’extrémité des tiges et des feuilles
- les plantes ligneuses sont dépouillées de leur écorce jusqu’à 30 centimètres du sol
- piles d’excréments de lapin (granules foncés, la grosseur d’un pois)
- Empreintes: les lapins sauvages ont cinq orteils sur leurs pieds avant et quatre orteils, beaucoup plus longues, sur leurs pieds arrière.
Vérifiez bien! Si vous apercevez l’intrus à fourrure, vous pouvez identifier les espèces de lapins sauvages les plus courantes. Le lapin à queue blanche est le plus commun en Amérique du Nord, il est identifié par sa courte queue qui ressemble à tampon de coton hydrophile. Le lièvre d’Amérique est commun dans les régions boisées. Il possède des pattes postérieures très longues et sa fourrure est planche en hiver et brune l’été. Enfin, le lièvre de Californie se trouve dans l’ouest des États-Unis et est connu pour ses oreilles incroyablement longues et ses pattes postérieures puissantes.
Une fois que vous savez que vous avez des lapins qui ravageant votre jardin, il est temps de passer à l’action. Il y a quelques façons de les repousser en toute sécurité avant que le dommage soit fait.
Étape 1: Construire et Enterrer les Clôtures
Une clôture peut être un moyen efficace de garder les lapins à distance. La clôture doit seulement être de 3 pieds de haut car ils peuvent sauter jusqu’à cette hauteur. Cependant, vous devrez aussi enterrer la clôture un pied sous terre puisque les lapins sont des experts à creuser pour accéder à une source de nourriture savoureuse.
Étape 2: Repousser et Supprimer la Tentation
Le Répulsif Bobbex Cerfs et Lapins est complètement naturel, écologique et averé efficace pour la protection des plantes ornementales contre les lapins. Utilisable en tout temps, il ne brûle pas les plantes ou ne se délave pas. Utilisez-le comme bain pour vos bulbes pour éviter les dommages souterrains ou le pulvériser à l’embouchure des terriers pour empêcher les animaux de rentrer. Il n’est pas nocif pour les humains, les animaux, les oiseaux et la vie aquatique. Ce produit est également efficace pour repousser les cerfs.
Étape 3: Enlevez leurs Conforts
Souvent les gens sont surpris de trouver que des lapins ont fait un nid sous les escaliers ou dans une remise. Si vous ne voulez pas que les lapins nichent et élèvent leur famille dans votre jardin, enlevez la brosse et autres débris qui pourraient leur fournir l’abri facile. Appliquez un répulsif dans ces endroits pour les maintenir sans lapin.
Ces trois étapes simples vous aideront à repousser les lapins en toute sécurité afin que vous puissiez profiter pleinement de la beauté de votre espace extérieur.
Pour en savoir plus, visitez www.bobbex.ca , où vous trouverez des informations complémentaires sur les produits et une page d’achat de produits.
Terrier de lapin
Les lapins sauvages ne vivent pas dans une cage ou un clapier, mais dans un terrier qu’ils creusent et entretiennent.
Qu’est-ce-qu’un terrier de lapin ?
Dans la nature, les lapins sauvages ou lapins de garenne creusent des terriers souterrains très profonds pour en faire leur habitat. Ils effectuent régulièrement des réparations pour maintenir en bon état leur terrier en creusant de nouvelles galeries.
Malheureusement, de fortes inondations sont souvent responsables de la destruction des terriers.
Terrier de lapin : où sont-ils creusés ?
Si vous cherchez des terriers de lapin, sachez qu’ils sont généralement construits à la lisière des petits bois qui bordent les champs. Cela leur permet de trouver plus facilement de la nourriture. Le lapin sauvage préfère une terre sèche et meuble, plus facile à creuser. Elle favorise et aide ainsi à la création de terrier. Le lapin privilégie aussi des terrains en pente ou des talus.
L’entrée principale est la plus importante et se distingue sous la forme d’un large couloir, tandis que les autres entrées sont beaucoup plus rétrécies.
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Le lapin sauvage passe les 2/3 de son temps sous terre et l’autre partie du temps à creuser et à gratter. Ce sont les femelles qui sont les plus courageuses car elles creusent plus que les mâles.
Composition du terrier
Très intelligent et ingénieux, notre lagomorphe apprécie le confort. Pour ce faire, son habitat sauvage est composé de plusieurs chambres distribuées par de nombreuses entrées. C’est l’endroit qu’il préfère pour se reposer en toute sécurité.
C’est à l’aube ou au crépuscule qu’il recherche sa nourriture, quand il y a beaucoup moins d’activités.
Utilité du terrier
Habitat du lapin, le terrier est aussi un refuge contre ses différents prédateurs. Le terrier répond aussi à certaines exigences de nos lagomorphes. Il les protège notamment contre les intempéries et les fortes chaleurs estivales.
Certains éleveurs souhaitent conserver et reproduire des espaces naturelles quand ils élèvent des lapins. De ce fait, ils organisent des garennes ou semi-parcours dotés de terriers artificiels.
Comment vivent les lapins en terrier ?
Les lapins sont des animaux grégaires, ils vivent donc en groupe avec une hiérarchie au sein de la colonie. Généralement, une femelle dominante accompagnée par son mâle dirigent les autres lapins du groupe.
Une première colonie de lapins instaure son propre territoire, qu’elle délimite par des buissons, des haies et des bosquets. Tout cela est fait pour ne pas mélanger les différentes colonies les unes aux autres. Chacun doit respecter l’espace de vie de l’autre groupe.
Les femelles gestantes ou allaitantes
Quant aux femelles gestantes, elles creusent leur nid pour accueillir les futurs petits à l’extérieur du terrier, pour les protéger des autres lapins mais aussi des prédateurs. Son nid est préparé avec des herbes sèches, de la mousse et des feuilles. Avant la mise-bas, elle complète son nid avec des poils de sa poitrine, du ventre et des flancs, qu’elle a pris soin d’arracher avec ses dents.
Son petit terrier est peu profond, il possède qu’une seule entrée et se termine en cul-de-sac. Il s’agit de la rabouillère. Il est très difficile de repérer une rabouillère car la femelle recouvre l’entrée avec de la terre et des végétaux quand elle s’absente pour protéger ses petits.
Quand les petits sont sevrés, la femelle peut réunir sa nurserie au reste du terrier. Cependant, ce sont souvent les lapereaux qui quittent d’eux-mêmes le terrier pour partir à l’aventure, tout en restant proche et sous les yeux bienveillants de leur mère. Puis, ils apprennent à s’intégrer (ou pas) à la colonie et à fabriquer leur propre terrier.