Photo chien moche

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Fini, le doberman ou le berger allemand. La mode canine est désormais aux bouledogues français, aux carlins et aux pékinois, des chiens de plus en plus petits avec de grosses têtes et une gueule rabotée comme si l’on avait comprimé le crâne de l’avant. Selon des chercheurs de l’université de Sydney, qui ont étudié 180 races répertoriées par l’organisation qui gère le recensement des chiens de pure race, en Australie sur les 28 dernières années, la demande pour les chiens à grosse tête et au museau aplati dit brachycéphales a beaucoup augmenté comparée à des races plus grandes avec une tête plus fine et plus pointue. Entre 1986 et 2013, le nombre d’animaux de races petites et moyennes a augmenté respectivement de 4,2 % et de 5,3 % par rapport à de plus gros pedigrees.

Et ce n’est pas qu’en Australie. Selon le Kennel Club britannique (l’organisation qui recense les chiens « pure race »), la population de carlins est passée entre 2004 et 2013 de 1 675 à 8 071, et celle des bouledogues français de 350 à 6 990. Aux États Unis, le nombre de bouledogues et de bouledogues français a crû de 69 % et de 476 % sur les dix dernières années. Parallèlement, par le biais de croisements, la morphologie des chiens ces dernières années a totalement changé, donnant des races avec une gueule de plus en plus plate, ronde, quasiment sans museau, censées être plus mignonnes.

Des croisements qui rendent les chiens fragiles

Pourquoi les mini-chiens sont-ils aussi populaires ? Les gens vivent souvent dans des appartements plus petits sans jardin et ont tendance à adapter la taille du chien à l’espace, comme pour le canapé. Certains propriétaires choisissent aussi ces races parce qu’ils pensent que, compte tenu de leurs problèmes respiratoires, elles ont moins besoin d’exercice. Il y a enfin le fait que la fonction du chien a changé. Il est de moins en moins utilisé pour la chasse ou la garde et davantage comme un compagnon.

Mais les croisements génétiques au fil des années ont eu un effet négatif sur la santé des chiens, devenue très fragile. Ces races sont connues pour souffrir de multiples maux. À cause de leurs yeux proéminents, elles ont des problèmes ophtalmologiques. Leur crâne plus petit et plus plat provoque des excès de peau qui entraînent la croissance de bactéries. Et, surtout, elles ont des difficultés respiratoires. C’est pour cela que ces chiens souvent sifflent, ronflent et supportent mal la chaleur. Pire : dans 70 % des naissances, les vétérinaires sont obligés d’avoir recours à des césariennes, car la tête du chiot est trop grosse pour sortir de manière naturelle. Quant à leur espérance de vie, elle est inférieure en moyenne de quatre ans à celle des races non brachycéphales.

Edito : Oui à l’adoption des chiens « moches » !

Il n’y a pas de chiens  » moches « . N’est  » moche  » que le regard de l’humain qui se dit  » qu’est-ce qu’il est affreux, ce chien ! « 

Je suis persuadée que si les gens n’étaient pas focalisés sur le physique d’un chien, il y aurait moins d’abandons et plus d’adoptions.

On veut des Husky, des Spitz, des Shiba Inu, des Jack Russell, des Malinois, des Bergers australiens. Pourquoi ? Parce que ce sont de belles races et qu’elles sont à la mode. Leur caractère ? C’est secondaire, accessoire. Hier encore, une amie me disait qu’elle voulait un Shiba  » parce que c’est trop mignon « . Elle avouait même que  » l’apparence, c’est ce qu’il y a de plus important « .

Un Shiba Inu – ©

La beauté d’un chien est intérieure

Or, c’est le caractère d’un chien qui devrait être le premier critère à prendre en compte lorsqu’on veut en acquérir un. Et pourtant, ce n’est pas ce qui prédomine dans les standards des races ! Il n’y a quasiment que l’apparence physique qui compte. En témoigne cette définition de la  » nature des caractères relevant du standard :  » Le standard d’une race rend compte principalement de caractères descriptifs ou qualitatifs : morphologie, couleur de la robe, allure, tempérament (vif, calme) etc. Il peut s’agir aussi de certains caractères quantitatifs mesurables extemporanément, sur un ring d’évaluation, comme la taille qui est mesurée généralement au garrot avec la toise. « 

Résultat, on découvre trop tard que les Husky sont fugueurs. Que les Spitz sont aboyeurs. Que les Shiba sont têtus. Que les Jack Russell, Bergers australiens et Malinois ont un besoin fou de se dépenser. On se rend compte, après s’être pavané avec son beau toutou, qu’avoir un chien n’est pas si facile que ça. Qu’il faut répondre à ses besoins et que ces besoins ne sont pas les mêmes pour tous les chiens. Alors, allez hop, quand on a fini de faire mumuse avec sa jolie peluche, on s’en débarrasse.

Marion, blogueuse et déjà propriétaire d’une Berger blanc suisse, a récemment agrandi sa famille avec l’arrivée de Bodza, une chienne Mudi, une race aussi belle que rare. Elle témoigne :  » Quand je pense au nombre de personnes qui m’ont demandé à l’arrivée de Bodza « oh c’est mignon comme race, je ne connaissais pas, tu l’as eue où ? » La première question avant de se renseigner sur les élevages, c’est quand même d’en savoir un peu plus sur la race qui est certes mignonne, mais avec un caractère très particulier, loin de convenir à beaucoup de monde… Les gens ne connaissent pas les priorités, ils voient le physique avant le caractère. Alors que ça devrait être l’inverse… J’ai eu aussi des messages du type « j’ai adopté un Berger blanc suisse, il est arrivé hier, tu peux m’en dire plus sur la race et ses caractères ? » « 

Un Berger blanc suisse et un Mudi – © Le Jardin de Snow

Au moment d’adopter dans une association, c’est le même problème. On veut un jeune et beau chien. Pas un vieux bâtard au physique excentrique.

Le chien de nos rêves n’est pas forcément celui que nous imaginions

Je connais une chienne de 9 ans, cardiaque, sourde, qui n’a plus de dents, tire la langue en permanence, a des yeux globuleux qui pleurent. Elle sent mauvais, ronfle plus fort que mon père, et bave tellement que son poil est tout le temps mouillé. Qui voudrait d’un chien comme ça ? On a dit d’elle qu’elle était « inadoptable ».

La beauté est subjective ! – ©

Cette chienne est cependant une merveille. Le genre de chien de famille que tout le monde rêverait d’avoir. Elle déborde de douceur, de gentillesse, de sagesse et d’affection. Elle s’adapte à toutes les situations, ne fait pas la moindre bêtise, aime tout le monde et ne demande qu’à être aimée en retour (et à avoir des croquettes). C’est une perle à côté de laquelle tout le monde passerait. Et pourtant… un jour, quelqu’un a vu à quel point elle était belle à l’intérieur. Elle a été adoptée.

Il en est de même pour notre petite Malinka qui vient chaque jour avec Anaïs au bureau, chez Wamiz. Anaïs rêvait d’un gros chien, d’un Dogue allemand. Le destin l’a mise sur la route d’une petite croisée Labrador.  » Ce n’est absolument pas le genre de chien que j’aurais choisi « , m’a-t-elle confié. Mais parfois, c’est la vie qui choisit pour nous.

Malinka – © Malinkadog

Cela étonne beaucoup de monde. Souvent, j’ai été confrontée aux regards interloqués de mes proches qui me disaient  » mais… tu serais prête à adopter cette horreur ?!  » Oui, évidemment, je serais la première à adopter le chien le plus cabossé du monde pour peu qu’il y ait entre nous quelque chose de spécial. Seul son caractère m’intéresse.

Des milliers de chiens « moches », vieux, malades ou handicapés n’attirent jamais le moindre regard. Mais ils méritent leur chance. Eux se moquent éperdument de notre physique. Ils savent que l’amour n’est pas visible, et sur ce point-là, on peut dire qu’ils sont bien plus intelligents que nous.

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A lire aussi : Et le chien le plus moche du monde est…

Hernie Ombilicale Chez Le Chien

Sommaire

L’ hernie ombilicale chez le chien est une pathologie qui peut occasionner des séquelles graves et une application de mesures préventives s’imposent.

Hernie ombilicale chez le chien : définition

C’est la sortie d’un organe, d’un tissu ou une partie d’un organe contenu dans l’abdomen par l’ombilic (nombril).

On peut rencontrer chez le chien quatre zones différentes où une hernie peut exister :

  • Hernie inguinale : situé au niveau de l’aine
  • Hernie ombilicale : situé au niveau de l’ombilic ( nombril)
  • Hernie périnéale : situé près de l’anus et du rectum
  • Hernie diaphragmatique : situé au niveau du diaphragme qui est une paroi musculaire qui sépare la cavité thoracique de l’abdomen.

On rencontre deux types d’hernies :

1) Congénitales : elles sont présentes à la naissance et peut être d’origine héréditaire. Souvent dues à un défaut de fermeture.

2) Acquises : ce sont des hernies qui se développent après la naissance (exemple : un traumatisme ( accident,chute) responsable d’une hernie diaphragmatique)

Quelles sont les causes de l’hernie ombilicale chez le chien ?

Toute la lumière sur la ou les cause(s)provoquant une hernie ombilicale n’est pas encore faite, mais on peut évoquer les deux circonstances suivantes :

1) faiblesse congénitale au niveau de l’anneau ombilical

Une fois le chiot mis au monde, normalement l’ombilic(le nombril) se referme au bout de quelques jours.

Mais chez certains chiens, une malformation congénitale au niveau de l’anneau ombilical et de la ligne blanche empêche cette fermeture. La ligne blanche est une structure fibreuse (collagène) qui se situe sur la ligne médiane de l’abdomen.

C’est une anomalie durant l’embryogenèse (in utero) qui est responsable de cette malformation.

Certaines races sont prédisposées à cette anomalie :

Le pékinois, le basenji, l’airedale, le braque de Weimar, le pointer et le beagle.

C’est dans cette circonstance que l’on évoque une cause héréditaire à l’origine de cette hernie.

2) manœuvres maladroites au moment de la mise bas

Lors de la mise-bas, il peut arriver que le cordon ombilical soit coupé trop près de la paroi abdominale tout en subissant une traction vers l’avant.

La chienne peut en être la responsable en s’occupant du chiot tout de suite après sa naissance.

Mais cela peut être aussi  » l’assistant  » (propriétaire,éleveur,ASV ou vétérinaire) qui,en voulant aider la chienne, coupe le cordon trop près de l’abdomen tout en pratiquant une traction vers l’avant.

Ces manœuvres peuvent être la cause de la non-cicatrisation de l’ombilic et être responsables de l’hernie ombilicale.

Dans ce cas, on a l’exemple typique d’une hernie acquise car elle est la conséquence d’un traumatisme (manœuvres inappropriées)

Hernie ombilicale chez le chien : quels sont les signes ?

La hernie ombilicale apparaît comme une boule (masse) ressortissant de l’abdomen au niveau de l’ombilic(le nombril) .

Bien souvent cette masse sera molle et fluctuante, mais il peut arriver que cette masse soit dure au toucher (due à la présence d’adhérences).

Pour déterminer la présence de ces adhérences, il suffit de palper la masse et de définir si les tissus contenus dans le sac herniaire peuvent être refoulés facilement dans l’abdomen.

L’hernie ombilicale est plus fréquente chez le chien par rapport au chat et se décèle chez le chiot à partir de deux semaines.

Les hernies de faible diamètre (moins de 1 cm) ne poseront en règle générale aucun problème, le chien n’en sera pas affecté.

Par contre, pour une hernie d’un diamètre plus large ( plus de 2 à 3 cm), la masse peut être importante en fonction de la position de l’animal. Le contenu peut inclure l’épiploon, des anses intestinales, une partie de la rate ou du foie,… Et évoluer vers une urgence en médecine vétérinaire : l’hernie étranglée !

Lorsque l’ouverture est trop grande, une anse intestinale peut être emprisonnée au niveau de l’anneau herniaire et être victime d’une  » strangulation  » (l’intestin sera privé de l’irrigation sanguine-à nécrose des tissus).

Les symptômes seront alors caractéristiques d’un  » syndrome abdominal aigu  » à savoir :

  1. État de choc, fièvre
  2. Douleur au toucher de l’hernie, dos voussé
  3. Vomissement – problème de transit de matières fécales
  4. Abattement, anorexie, ballonnements.
  5. Halètement suite à la douleur, gémissement

Une péritonite (inflammation du péritoine) peut s’installer rapidement ainsi qu’une nécrose intestinale par manque d’irrigation sanguine.

Vous l’avez compris, c’est la complication la plus redoutée en cas d’hernie ombilicale et doit être traitée en extrême urgence.

Chaque minute joue un rôle important dans le pronostic de cette hernie étranglée.

Comment diagnostiquer l’importance d’une hernie ombilicale chez le chien ?

Si vous constatez une masse au niveau de l’ombilic ( nombril ) de votre chien, je vous conseille d’aller consulter votre vétérinaire pour qu’il puisse en évaluer l’importance.

Palpation

Votre vétérinaire fera une palpation afin de déterminer la taille et la consistance de cette masse.

Si le tissu compris dans le sac herniaire peut être repoussé facilement à travers l’anneau ( » le trou « ), alors on parle d’hernie ombilicale réductible.

Par contre si le tissu ne peut pas être repoussé dans sa position anatomique normale, on parle alors d’hernie ombilicale irréductible.

Cette distinction est importante dans le cadre de l’intervention chirurgicale qui sera alors différente, car en cas d’hernie ombilicale irréductible des adhérences à certains organes peuvent compliquer les conditions opératoires

Radiographie

En fonction de l’importance de l’hernie ombilicale, votre vétérinaire peut être amené à faire une radiographie avec ou sans produit de contraste (baryum) afin de déterminer la nature des organes présents dans le sac herniaire. Cela lui permettra de confirmer ou pas une décision opératoire urgente.

Échographie

Une échographie faite par un vétérinaire expérimenté permet également de déterminer la taille et la nature du contenu du sac herniaire.

Après ces examens, votre vétérinaire sera en mesure de vous conseiller sur une décision opératoire imminente ou pas. S’il vous suggère de faire cette intervention rapidement, c’est qu’il a des critères suffisants pour éviter des complications pouvant être fatales pour votre compagnon.

Quels sont les traitements de l’hernie ombilicale chez le chien ?

Le traitement de l’ hernie ombilicale chez le chien dépend de son ampleur, et voici l’attitude conseillée :

Pour les petites hernies ombilicales (diamètre inférieur à 1 cm)

En règle générale, ces hernies ne sont pas un danger immédiat pour le chien, d’autant plus qu’il faut savoir que ces petites hernies chez les CHIOTS peuvent se refermer spontanément jusqu’à l’âge de six mois.

Après six mois, on considère que l’ouverture au niveau de l’anneau ombilical est complètement cicatrisée et les bords de cet anneau ne peuvent plus se souder.

Si après six mois, l’hernie ombilicale est toujours présente : votre vétérinaire pourra la réduire par une chirurgie pratiquée lors d’une anesthésie (stérilisation, suture lors d’un traumatisme,…. ).

C’est une intervention chirurgicale bénigne qui peut être pratiquée rapidement et ne devrait pas occasionner des coûts supplémentaires énormes.

Pour ma part, je conseille systématiquement de pratiquer cette petite intervention lors d’une anesthésie afin d’éviter la formation d’adhérences tissulaires pouvant être responsable d’un phénomène inflammatoire.

On n’est pas à l’abri d’une aggravation du diamètre suite, par exemple, à un traumatisme et être confronté à l’urgence caractéristique : l’hernie étranglée.

Maintenant un chien peut très bien vivre toute sa vie avec cette petite hernie,sans aucun problème, mais c’est un choix que le propriétaire doit prendre après conseils avisés de la part de son vétérinaire.

Pour les hernies plus importantes (supérieurs à 2 cm de diamètre)

Il n’y a que la chirurgie possible et elle doit être entreprise le plus rapidement possible pour éviter les complications.

C’est une chirurgie pas très compliquée dans les conditions normales.

Alors je vais vous donner le terme médical approprié pour ce type d’intervention, ainsi vous pourrez épater votre entourage 😉 (je plaisante ) … : cela s’appelle une kélotomie .

Une kélotomie est une technique chirurgicale utilisée lors d’hernie et qui consiste à former des adhérences solides au niveau de l’ouverture du sac herniaire. Ceci dans le but d’éviter toute récidive !

Le chirurgien doit raviver les bords de l’anneau herniaire, retrouver un tissu sain (faire saigner un peu) et ainsi provoquer une cicatrisation de très bonne qualité.

C’est un paramètre important dans cet acte chirurgical pour éviter la récidive d’une hernie ombilicale chez le chien.

Quels sont les mesures préventives en cas d’ hernie ombilicale chez le chien ?

Une suspicion d’anomalie congénitale d’origine héréditaire est évoquée comme responsable de ce type d’hernie, aussi il est conseillé d’éviter de faire de la reproduction avec un chien présentant une hernie ombilicale. Un éleveur se doit d’être responsable dans le cadre de son programme d’élevage et savoir prendre cette décision.

Si vous assistez à une mise bas et que vous êtes amenés à aider la chienne, ayez bien soin d’éviter de couper trop court le cordon ombilical (2 à 3 cm minimum) et n’effectuez pas une traction vers l’avant lors de cette manipulation.

Si malgré ces conseils de prévention, vous décidez de faire reproduire une chienne présentant une hernie ombilicale, je vous conseille vivement d’opérer ( kélotomie) cette hernie (même petite) plusieurs mois avant cette gestation, car il n’est pas rare de constater l’ aggravation de cette hernie durant cette période.

Hernie ombilicale chez le chien : législation

L’ hernie ombilicale chez le chien n’est pas une maladie héréditaire ou un vice rédhibitoire rentrant dans le cadre d’une annulation d’une vente d’un chiot.

Pour rappel voici la liste des maladies présentées comme vices rédhibitoires :

  • La dysplasie coxo fémorale (dysplasie de la hanche)
  • L’ectopie testiculaire
  • L’atrophie rétinienne
  • La maladie de Carré.
  • L’hépatite contagieuse ou hépatite de Rubarth.
  • La parvovirose canine

Cette question est souvent posée par les propriétaires de chiens présentant une hernie ombilicale : le vendeur n’est pas tenu de rembourser la vente, cependant beaucoup d’éleveurs prennent l’initiative de participer à l’intervention, voire même de prendre la totalité des frais en charge. C’est tout en leur honneur !

Par contre si cette hernie ombilicale est présente lors de la vente, elle doit être signalée sur le certificat de vente. En cas contraire, on peut parler de vice caché avec toute son implication juridique.

De plus la présence d’une hernie ombilicale n’est, en aucun, cas un critère de non confirmation bien que cela se produit quelquefois.

Conclusion sur l’hernie ombilicale chez le chien

Si vous êtes confrontés à ce type d’hernie avec votre chien ou chiot, je vous conseille d’en discuter avec votre vétérinaire qui en déterminera son ampleur.

En règle générale, votre vétérinaire vous proposera une intervention chirurgicale qui peut être immédiate ou différée en fonction de l’importance de cette hernie ombilicale.

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    • La hernie ombilicale chez le chiot correspond à un défaut de fermeture de la paroi abdominale au niveau du passage du cordon ombilical qui reliait le fœtus à la mère pendant la gestation. Le contenu intra abdominal peut alors passer à travers la hernie. Cette protrusion forme  » une boule  » qui est généralement remarquée par les propriétaires après la naissance du chiot. Technidog vous propose de faire le point sur cette affection fréquente chez nos jeunes compagnons.

    Hernie ombilicale de petite taille

    Les hernies de petites tailles et dont le contenu fluctuant peut être repoussé à l’intérieur de la cavité abdominale ne génère en générale pas de douleur ou de signe clinique chez le chiot. Cependant la hernie reste une zone de fragilité de la paroi abdominale et peut s’agrandir à l’occasion d’une tension importante (par exemple lors d’une gestation) ou d’un traumatisme. Lorsque la taille de la hernie est plus importante le risque majeur et le passage d’une anse intestinale à travers la hernie qui peut se resserrer autour de celle-ci et l’étrangler. Les signes associés sont une perte d’appétit, douleur abdominale, vomissement, abattement. La prise en charge en urgence par votre vétérinaire est alors nécessaire.

    Hernie ombilicale de grande taille

    Les hernies dont le contenu ne peut pas être repoussé dans la cavité abdominale sont des hernies étranglées. Selon le contenu, graisse ou anse intestinale, les conséquences ne seront pas de la même ampleur, cependant dans tous les cas le contenu est sujet à des phénomènes de fibrose et de nécrose. C’est pourquoi il est généralement recommandé par votre vétérinaire de la réduire chirurgicalement.

    Etant donné les risques de complications suite aux hernies ombilicales, il est toujours recommandé de faire vérifier la hernie de votre chiot par votre vétérinaire.

    Les petites hernies peuvent parfois disparaître avant l’âge de 6 mois. Au-delà il est donc préconisé de réduire la hernie par chirurgie afin d’éviter toute complication. Ce peut être fait à l’occasion de la stérilisation.

    Il existe des prédispositions génétiques aux hernies ombilicales ainsi on recommande de ne pas mettre à la reproduction des chiens ayant présenté une hernie ombilicale.

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      • Les chiens ont-ils des boutons sur le ventre ?

      Les chiens ont-ils des boutons au ventre ? Si les chiens ont des nombrils, où sont-ils situés et comment pouvez-vous trouver le nombril de votre chien ? Le nombril d’un chien est-il un sujet de préoccupation ? Les êtres humains, les êtres qui nous regardent au nombril et qui sont obsédés par nous-mêmes, ne sont rien si ce n’est implacablement et sans excuse anthropocentriques.

      On a tendance à supposer que notre expérience du monde est la seule qui compte, et que tout ce qui est différent de nous est étrange. On pose donc des questions telles que les chiens ont-ils un nombril ?

      Les chiens ont-ils des nombrils au même endroit que les humains ?

      Les chiens sont physiologiquement différents des humains à bien des égards. La différence la plus pertinente par rapport à la question  » Les chiens ont-ils un nombril ?  » réside dans le positionnement des mamelons et du nombril du chien.

      Voici une vidéo montrant la naissance de bébés chiens :

      Chez l’homme, les mamelons sont situés vers le haut du torse et le nombril vers le bas. Chez les chiens mâles et femelles, le nombril est flanqué de mamelons de chaque côté. Il ne fait aucun doute que les chiens ont des cordons ombilicaux. Où vous trouvez un cordon ombilical, vous trouverez un nombril.

      Comment trouver le nombril du chien ?

      La question suivante qui vous vient à l’esprit après  » Les chiens ont-ils un nombril ? « , est comment pouvez-vous les trouver ? Contrairement aux humains, le nombril d’un chien n’est visible et perceptible que peu de temps après sa naissance.

      Pour de nombreux chiens à poil court ou moye, le meilleur endroit pour rechercher des preuves de l’ancien point de jonction du cordon ombilical est directement autour de la petite touffe de poils où le pelage de votre chien se croise autour de la base des côtes.

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