La mise bas est toujours un événement particulier dans la vie d’un animal et de son propriétaire. Afin de gérer le plus sereinement possible cet événement, plusieurs informations sont nécessaires.
Tout d’abord, une radiographie dans les 15 derniers jours avant la mise bas (la gestation dure en moyenne 60 à 65 jours) peut permettre d’avoir une idée du nombre de petits et de leur taille.
Ensuite, il faut essayer de savoir si la chienne est bien à terme. La date précise de l’ovulation étant rarement connue, il convient de rechercher d’autres critères :
– la montée de lait a lieu environ une semaine avant le part chez les pluripares (qui ont déjà au moins une portée), mais chez les primipares cela peut être très tardif, voire apparaître après la mise-bas.
– la fonte du bouchon muqueux matérialisée par l’apparition d’une glaire filante aux lèvres de la vulve a lieu en moyenne 24 heures avant le début du travail : elle signe l’ouverture du col.
– enfin, des pertes vulvaires abondantes teintées en vert sombre sont observées dès que la chienne a perdu les eaux. Cela signifie que le décollement placentaire a eu lieu et que l’expulsion des chiots est imminente.
Déroulement normal de la mise-bas :
Idéalement, il convient de prévoir une caisse de mise bas et d’y habituer la mère dès la dernière semaine de la gestation. Elle doit être située dans un endroit propre qui peut être chauffé facilement et surveillé efficacement. Dans la mesure du possible, il est préférable que la mise bas se fasse dans un environnement familier pour l’animal et non en hospitalisation.
Stade 1 : la phase préparatoire :
Cette phase se manifeste essentiellement par des modifications comportementales. La chienne est agitée, inquiète, gratte le sol ou remue sa couche. Cette phase dure en moyenne 6 à 12 heures, mais elle peut se prolonger jusqu’à 36 heures chez les primipares.
Stade 2 : la mise bas:
La chienne se tient en général couchée sur le côté. Sous l’effet des contractions utérines, le chiot progresse dans les voies génitales et apparaît aux lèvres de la vulve entouré de l’amnios.
L’amnios peut se rompre spontanément, mais il est le plus souvent déchiré par la mère dans un délai de 30 secondes à deux minutes. Au delà de ce délai, il convient d’intervenir pour délivrer le chiot de ces enveloppes et éviter sa noyade.
A partir du moment ou la chienne a perdu “les eaux”, il ne doit pas s’écouler plus de deux heures, délai au-delà duquel l’expulsion d’un chiot vivant devient très improbable.
Stade 3 : la délivrance:
La délivrance du placenta survient habituellement après l’expulsion du chiot dans un délai de 0 à 15 minutes. Le placenta est le plus souvent ingéré par la mère.
La durée de la mise bas
La durée de l’expulsion d’un chiot est très variable : de quelques minutes à une heure et demie. Elle est plus longue pour le premier chiot ou pour un chiot en présentation postérieure.
Entre la naissance de deux chiots, les contractions se calment pendant environ 30 minutes. Ce repos ne doit pas excéder 3 ou 4 heures.
La durée totale de la mise bas varie de 4 à 8 heures en moyenne, mais elle peut atteindre 24 à 36 heures pour une primipare.
Dans quels cas s’inquiéter :
– lorsque les délais normaux d’une des phases de la mise bas sont dépassés
– lorsque la mise bas dans son ensemble est anormalement longue(risque d’épuisement de la chienne)
– lorsqu’une chienne présente des contractions infructueuses et douloureuses(risque d’obstruction).
Comment s’occuper des petits :
Il est très important de dégager les voies respiratoires des chiots si la mère ne s’en occupe pas. Il faut donc retirer l’enveloppe qui les entoure et essuyer la truffe. On peut aussi stimuler la respiration en tirant doucement sur la langue du chiot et en le frictionnant doucement.
La plupart du temps, il vaut mieux ensuite le laisser avec sa mère qui finira sa toilette et il pourra même commencer à têter avant que ses frères et soeurs soient sortis.
N’hésitez pas à venir nous montrer toute la petite famille dans les jours qui suivent la mise bas pour vérifier que tout va bien.
Votre clinique Vetovie
Table des matières
- La mise bas chez la chienne
- Préparer la mise bas chez la chienne
- Symptomes d’une mise bas qui approche
- 9h50 le matin – Nord Pas-de-Calais
- Pour la chatte : Déroulement de la mise bas et attitudes à adopter
- Et la chienne ?
- La mise bas approche
- Problèmes lors de la mise bas de la chienne
- Les dystocies par obstruction
- Les problèmes d’expulsion
- La présentation et position des fœtus à l’expulsion
- L’assistance de la chienne pendant la mise-bas
- L’assistance après la naissance des chiots
- Naissance des chiots
- Préparatifs de la mise bas
- Déroulement de la mise bas
- Problèmes lors de la mise bas
- Les signes précurseurs de la mise bas chez la chienne
La mise bas chez la chienne
Le 2013-05-22 PAR Anva – 4☆ (242 votes)
Votre chienne est gestante depuis au moins deux mois et sa mise bas approche. Comment reconnaître les symptomes qui annonce le jour J? Comment faut-il s’y prendre pour aider la chienne à mettre bas dans de bonne conditions. Que faire en cas de complication?
Préparer la mise bas chez la chienne
Pendant la gestation de votre chienne, et donc avant le jour de sa mise bas, il est préférable de prendre les mesures nécessaires pour préparer à votre chienne un coin qui lui permettra de réaliser une mise bas sereine. En cas de doute sur sa gestation, consulter les symptomes et la durée de la gestation chez la chienne.
Pour la mise bas de votre chienne, vous aurez donc besoin :
- D’une caisse lavable à la taille de votre chienne : Lavable pour faciliter le nettoyage après la mise bas et l’hygiène du futur couchage de la mère et ses chiots. Pour se faire, il est possible de prendre une caisse spécial pour les eleveurs, ou encore une caisse de transport à la taille du chien que l’on aura ouvert en deux. Il faudra préalablement habitué la chienne à se rendre dans cette caisse avant la mise bas.
- Un lieu calme: Aménager la caisse dans un lieu calme, sombre et à l’abrit des courants d’air. Il est impératif d’éloigner les enfants, ainsi que les autres animaux et tout autre source de bruit/stress afin de garder la chienne dans un coin le plus sécurisant/tranquille possible.
- Des alèses, du papier journal: Pour tapisser le fond de la caisse afin de pouvoir absorber tout le liquide qui s’écoulera lors de la mise bas de la chienne. Il est possible d’y mettre des vieux draps qui seront jetés après la mise bas.
- Une lampe de chauffe: Elle servira à maintenir les chiots dans une bonne temperature. A allumer dès le début du travail pour que la température soit optimal au moment de la sortir du premier chiot.
- Un thermomètre: A mettre au fond de la caisse pour connaître la température au niveau des chiots.
- Bétadine: Pour désinfecter en cas de besoin, notamment si le cordon continue de saigner une fois que la mère la sectionné.
- Fils de couture préalablement trempé dans de la bétadine: Dans 99% des cas, cela n’est pas nécessaire, mais en cas de besoin, si le cordon saigne beaucoup trop après la mise bas du chiot, le fil peut s’averer nécessaire pour ligaturer le cordon.
- Une paire de ciseau: Pour couper le cordon si besoin. Tremper la paire de ciseau dans récipient rempli de l’alcool modifié avant tout utilisation.
- Du gel désinfectant: Pour vos mains. A utiliser pendant tout le processus de la mise bas de la chienne.
- Des serviettes éponges:: Pour essuyer les chiots suite à la mise bas de la mère.
- Une balance alimentaire: Pour peser les chiots à leur naissance, ainsi que les jours qui suivent. Cela permettra de s’assurer d’une bonne évolution du chiot après sa naissance.
- Une gamelle d’eau: A remplir à volonté pendant tout le processus de la mise bas de la chienne.
- Un peu de steak: Si la mise bas dure trop longtemps, un peu de viande ne lui fera pas de mal.
- Le numéro de téléphone du vétérinaire: Y compris celui à prendre pour contacter votre vétérinaire hors des périodes d’ouverture, car les mises bas se font souvent à la tombée du jour voir pendant la nuit.
- Un sac poubelle: Pour jeter les alèses au fur et à mesure de la mise bas.
- Un appareil photo: pour immortilser la mise bas de votre chienne ainsi que la naissance de vos chiots. Un moment magic et inoubliable.
- Un bouquin et du café: Pour s’occuper en attendant que la mise bas touche à sa fin.
Symptomes d’une mise bas qui approche
- Chute de la température corporelle: Lors de la dernière semaine de gestation, veillez à prendre la température de votre chienne trois fois par jours. A l’approche de la mise bas la température passera de 38.5°C environ à 37°C environ. Ce phénomène se produit entre 12 à 24 h avant la mise bas de la chienne.
- Perte d’apétit: Les dernières 24h, la chienne refuse de se nourrir. Bien qu’il existe des chiennes voraces au points que même une mise bas ne les arrête pas, en grande majorité la chienne cesse toute alimentation quelques heures avant sa mise bas.
- Vomissement: Il est possible de constater des vomissements chez les chiennes en fin de gestation. Cela implique généralement une mise bas assez proche.
- Haletement et tremblement: Quelques heures avant la mise bas, la chienne peut se mettre à haleter très fort et aussi se mettre à trembler. C’est le moment de se préparer pour accueillir les chiots.
- Perte du bouchon muqueux: Quelques temps avant la mise bas, la chienne peut perdre son bouchon muqueux. Comme chez la femme enceinte, ce bouchon ressemble fort à des glaires épaisse gluante et transparente.
- Perte des eaux: Les chiennes peuvent également perdre leur eaux juste avant la mise bas. L’écoulevement vaginal peut être transparent au début, puis vert pâle et enfin vert foncé. Le vert foncé signifie que le placenta s’est détaché. Les chiots ne vont pas tarder à sortir, si ce n’est pas le cas 1h après, consulter impérativement votre vétérinaire..
- Allées et venues frénetiques: A l’arrivée de la mise bas, la chienne tourne en rond, va et vient, se déplace frénétiquement. Elle peut sembler appeuré, inquiète. C’est le moment de lui montrer le panier, de l’encourager et de rester à ses côtés pour l’aier à canaliser ses craintes.
- Contractions: Il est possible de constater chez la chienne quiv a mettre bas des contractions. La chienne se cripse puis se relache. Elle peut sembler inquiète, regarde ses flancs ou renifle son ventre. Le travail peut être proche mais peut aussi attendre encore.
- Changement de comportement: Pendant la gestation la chienne va changer de comportement. Elle peut devenir plus nerveuse, plus agressive, plus collante. Peu de temps avant la mise bas, la chienne peut devenir encore beaucoup plus proche de sa maîtresse, surtout si elle l’est déjà naturellement. Elle aura besoin d’affection, de compréhension.
- Ventre bas: Lorsque les chiots se préparent à naître, ils descendent très bas dans l’uterus. La grosseur physique du ventre se descend très bas au niveau de l’uterus. On dit que le ventre est bas et que la mise bas approche.
- Vulve dilatée: A l’approche de la mise bas la vulve se dilate de plus en plus.
- Ecoulement de lait: Les mamelles de la chienne sont gonflées et du lait peut s’en écoulé. Il n’est pas obligatoire que la mise de bas se fasse sous peu, néanmoins cela reste un signe d’une mise bas qui approche dans les heures/jours qui suivent. Parfois la lactation démarre après la mise bas. Notons qu’au départ le lait n’est pas du lait mais du collostrum qui se transformera dans les jours qui suivent en lait au fur et à mesure de l’allaitement de la chienne.
Votre chienne arrive à son terme. La mise bas approche? Consulter ntore fiche sur le déroulement d’une mise bas.
9h50 le matin – Nord Pas-de-Calais
Pour la chatte :
Déroulement de la mise bas et attitudes à adopter
Au terme de près de deux mois de grossesse votre chatte va bientôt accoucher…
Signes annonciateurs de la mise bas
Les » bons indicateurs » sont des signes très peu précis. Les surveiller assidûment conduit souvent à une perturbation de la future maman et à la création d’une inquiétude non fondée pour les propriétaires. Les voici néanmoins…
- La température
Bien que la chute de la température rectale pourrait être un signe intéressant à considérer pour prévoir le moment de l’accouchement (chute de la température, d’un degré Celsius environ ; par rapport à la moyenne établie lors des relevés antérieurs ; durant les 24 heures qui précèdent la mise bas), cette variation thermique est transitoire et pour l’enregistrer il serait nécessaire d’effectuer des relevés matin et soir de la température. Mais attention, ces relevés réguliers seraient des actes perturbants pour la future maman qui nécessite beaucoup de tranquillité pour préparer ce jour important. En conséquence nous vous déconseillons de pratiquer un relevé de température pour prévoir le moment de l’accouchement.
- Le début de la lactation
Le début de la lactation est un signe très peu précis. Les mamelles n’augmentent de volume qu’à partir de la seconde moitié de la gestation pour n’atteindre un développement complet qu’au cours de la semaine avant la parturition. Même si, chez les femelles connaissant leur première grossesse la lactation s’établit, généralement, 24 heures avant la mise bas, ces données sont trop variables pour constituer un bon élément de prévision. Il est donc inutile de s’inquiéter si l’accouchement ne débute pas dans les jours qui suive l’écoulement de lait aux mamelles de la future maman.
- Les modifications de la vulve
La tuméfaction de la vulve (et le relâchement des voies génitales) s’observe durant les jours précédant l’accouchement. Cependant, pour les femelles connaissant leur première grossesse, ces signes sont parfois discrets et ne surviennent que très tard. L’apparition de la glaire cervicale à la commissure vulvaire est le signe le plus tardif. Cet écoulement est incolore ; il précède immédiatement le début du travail. L’observation régulière de la vulve durant la fin de grossesse est une source de stress pour votre animal et il ne faut en aucun cas tenter de visualiser les voies génitales (ni avant le début du travail et encore moins durant celui-ci) : cela pourrait conduire à un arrêt de la mise bas ou à des infections de l’utérus.
Les bonnes attitudes à avoir lorsque le jour de la mise bas approche
• Être patient est ne pas perturber la future maman par des contrôles inopinés ;
• Se sont uniquement les comportements de la phase préparatoire (voir ci-dessous) qui vous indiqueront que l’accouchement va bientôt * commencer.
Déroulement de la mise bas
Durant une phase préparatoire, dont la durée varie de 2 à 10 heures voire 36 heures pour les chattes dont s’est la première portée, la femelle est inquiète, agitée, recherche un endroit calme pour » faire son nid « . Lors de cette période, toute perturbation de l’environnement de l’animal, tout » stress » peut retarder ou entraver la mise bas. La future maman ne mange plus, respire vite et parfois vomit. Puis les premières contractions apparaissent. Elles sont entrecoupées d’arrêts plus ou moins longs et, apparemment, ne s’accompagnent pas d’efforts volontaires.
- Puis intervient la » perte des eaux » qui est suivie de l’expulsion des petits dans les 2 heures suivantes.
- La durée de l’accouchement est très variable : en moyenne 4 à 42 heures, exceptionnellement 2-3 jours.
- Chez les chats, 45 à 50 % des petits se présentent par l’arrière, ce qui ne pose généralement aucun problème.
- La sortie d’un chaton prend entre 1 et 30 minutes.
- Le placenta est expulsé dans le quart d’heure suivant.
- La succession entre 2 petits est de 20 à 30 minutes en moyenne ; toujours inférieure à 3 heures. Cependant la chatte peut parfois s’interrompre (comportement naturel) et reprendre le travail 12 à 48 heures plus tard
- La maman, même si c’est sa première portée, s’occupe très vite et très bien de ses petits : elle enlève la poche qui entoure le nouveau né si celle-ci ne s’est pas rompu pendant l’accouchement, lèche s’est petits pour les sécher et les réchauffer, coupe le cordon ombilicale et très souvent mange le placenta (qui représente une source d’énergie utile pour l’aider durant ce dur travail).
- Les petits cherchent rapidement les mamelles pour téter ce qui est très important pour qu’il puisse prendre le » colostrum » : fraction du lait qui aide le nouveau né à se protéger contre de nombreuse maladie et qui n’est assimilable par le petit que durant les premières 24 à 36 heures de sa vie.
Les bonnes attitudes à avoir pendant l’accouchement
- Préparer en fin de gestation un » nid » (grand carton avec serviettes) dans un endroit calme et un environnement ni trop chaud ni trop froid à proximité du lieu de nourriture de la chatte. Si la future maman décide d’accoucher à un autre endroit : respecter son choix et ne pas la déplacer.
- Eviter toute perturbation de la chatte durant l’accouchement : paroles, cris, caresses, observation excessive…
- Observer discrètement si la chatte adopte un comportement maternel normal : soins des nouveaux nés, attention pour ne pas les écraser…
- Observer discrètement que les petits arrivent à téter régulièrement après leur naissance…
Prévenir son vétérinaire si :
- Cela fait à peu près 12 heures que les petits sont nés et ils n’ont toujours pas téter…
- La chatte perd des écoulements verdâtres (avant, pendant, ou après l’accouchement)…
- En cas de doute sur le bon déroulement de l’accouchement et avant de prendre une décision qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses…
- Présenter en consultation peu après les naissances, les petits et la mère pour vérifier leur état de santé
© MaxPPP
Et la chienne ?
Signes annonciateurs de la mise bas
- La température
Bien que la chute de la température rectale pourrait être un signe intéressant à considérer pour prévoir le moment de l’accouchement (chute de la température, d’un degré Celsius environ ; par rapport à la moyenne établie lors des relevés antérieurs ; durant les 24 heures qui précèdent la mise bas), cette variation thermique est transitoire et pour l’enregistrer il serait nécessaire d’effectuer des relevés matin et soir de la température rectale. Ces relevés réguliers seraient des actes perturbants pour la future maman qui nécessite beaucoup de tranquillité pour préparer ce jour important. En conséquence nous vous déconseillons de pratiquer un relevé de température pour prévoir le moment de l’accouchement.
- Le début de la lactation
Le début de la lactation est un signe très peu précis. Les mamelles n’augmentent de volume qu’à partir de la seconde moitié de la gestation pour n’atteindre un développement complet qu’au cours de la semaine avant la parturition. Même si chez les femelles connaissant leur première grossesse la lactation s’établit, généralement, 24 heures avant la mise bas, ces données sont trop variables pour constituer un bon élément de prévision. Il est donc inutile de s’inquiéter si l’accouchement ne débute pas dans les jours qui suivent l’écoulement de lait aux mamelles de la future maman.
- Les modifications de la vulve
La tuméfaction de la vulve (et le relâchement des voies génitales) s’observe durant les jours précédant l’accouchement. Cependant, pour les femelles connaissant leur première grossesse, ces signes sont parfois discrets et ne surviennent que très tard. L’apparition de la glaire cervicale à la commissure vulvaire est le signe le plus tardif. Cet écoulement est incolore ; il précède immédiatement le début du travail.
La mise bas approche
Être patient et ne pas perturber la future maman par des contrôles inopinés
Ce sont uniquement les comportements de la phase préparatoire (voir ci-dessous) qui vous indiqueront que l’accouchement va bientôt commencer.
Déroulement de la mise bas
- Durant une phase préparatoire, dont la durée varie de 2 à 10 heures voire 36 heures pour les chiennes dont s’est la première portée, la femelle est inquiète, agitée, recherche un endroit calme pour » faire son nid « . Lors de cette période, toute perturbation de l’environnement de l’animal, tout » stress » peut retarder ou entraver la mise bas.
- La future maman ne mange plus, respire vite et parfois vomit.
- Puis les premières contractions apparaissent. Elles sont entrecoupées d’arrêts plus ou moins longs et, apparemment, ne s’accompagnent pas d’efforts volontaires.
- Puis intervient la » perte des eaux » qui est suivie de l’expulsion des petits dans les 2 heures suivantes.
- La durée de l’accouchement est très variable : généralement inférieure à 6-8 heures mais elle peut atteindre 24 heures pour les femelles dont c’est la première portée.
- La succession entre 2 petits est de 10 à 60 minutes en moyenne ; quelques minutes après la naissance d’un petit, son placenta est expulsé, puis une phase de repos utérin s’installe, caractérisée par un espacement des contractions.
- Des écoulement verdâtres sont normaux lors de l’accouchement d’une chienne.
- La maman, même si c’est sa première portée, s’occupe très vite et très bien de ses petits : elle enlève la poche qui entoure le nouveau né si celle-ci ne s’est pas rompu pendant l’accouchement, lèche s’est petits pour les sécher et les réchauffer, coupe le cordon ombilicale et très souvent mange le placenta (qui représente une source d’énergie utile pour l’aider durant ce dur travail).
- Les petits cherchent rapidement les mamelles pour téter ce qui est très important pour qu’il puisse prendre le » colostrum » : fraction du lait qui aide le nouveau né à se protéger contre de nombreuses maladies et qui n’est assimilable par le petit que durant les premières 24 à 36 heures de sa vie.
Pendant l’accouchement
- Préparer en fin de gestation un » nid » (grand panier avec serviettes) dans un endroit calme et un environnement ni trop chaud ni trop froid à proximité du lieu de nourriture de la chienne. Si la future maman décide d’accoucher à un autre endroit : respecter son choix et ne pas la déplacer.
- Éviter toute perturbation de la chienne durant l’accouchement : paroles, cris, caresses, observation excessive…
- Observer discrètement si la chienne adopte un comportement maternel normal : soins des nouveaux nés, attentions pour ne pas les écraser…
- Observer discrètement que les petits arrivent à téter régulièrement après leur naissance…
Prévenir son vétérinaire si :
- Cela fait à peu près 12 heures que les petits sont nés et ils n’ont toujours pas tété…
- En cas de doute sur le bon déroulement de l’accouchement et avant de prendre une décision qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses…
- Présenter en consultation peu après les naissances, les petits et la mère pour vérifier leur état de santé
Problèmes lors de la mise bas de la chienne
La mise bas est toujours plus délicate chez les primipares (lorsque les femelles subissent leur premier accouchement). Lorsqu’on manque d’expérience, il est dangereux de tirer sur les petits s’ils ne sortent pas bien. De même, les piqûres d’ocytocine pour provoquer des contractions doivent être faites avec prudence pour éviter une déchirure de l’utérus.
Les mises bas problématiques sont appelées » dystocies « . Elles peuvent être dues à un fœtus trop gros, à un non-relâchement des tissus ou à des contractions insuffisantes. Si la mise bas n’est vraiment pas possible, le vétérinaire préconisera une césarienne.
Les dystocies par obstruction
Le bassin doit permettre le passage des chiots ; il faut pour cela qu’il soit suffisamment grand et que les tissus se dilatent correctement. Les petits doivent également avoir une taille, une conformation et une position normale.
Les petits : Les chiots trop gros par rapport au bassin de la chienne résultent d’une différence trop importante de gabarit entre le mâle et la femelle. Chez certaines races, il peut exister de très grands mâles et des femelles petites, aussi est-il recommandé de faire très attention quant au choix des reproducteurs, surtout chez les petites races.
Certaines ont par ailleurs des têtes très grosses qui passent mal : le Scottish-terrier, le Chihuahua… Les petits doivent se présenter par la tête, les pattes antérieures allongées le long de la tête. Toute autre position entraîne une difficulté de mise bas.
Le bassin trop étroit : Ce problème se rencontre fréquemment chez les chiennes trop jeunes. Il est recommandé de ne pas faire reproduire une femelle dès les premières chaleurs. De même, les vieilles chiennes présentent des troubles de la calcification qui rendent le bassin moins large.
Les fractures du bassin se réparent bien mais un cal osseux se forme qui peut diminuer l’ouverture du bassin. En dernier lieu, certaines races sont réputées pour avoir un bassin étroit génétiquement. C’est le cas du Boston-Terrier, par exemple.
La dilatation des tissus : Les chiennes trop jeunes ou trop âgées ont des difficultés à mettre bas par un manque de souplesse des tissus.
Les problèmes d’expulsion
Si le bassin est parfait et si les petits ont une taille et une position normale, il faut encore que la femelle expulse correctement les fœtus, et pour cela que l’utérus fonctionne parfaitement. L’utérus peut ne plus être tonique du fait des gestations successives ou d’un âge trop avancé de la femelle. Certaines races ont, par ailleurs, des déficiences musculaires, notamment le Bouledogue.
La césarienne
Si elle est nécessaire, elle se déroulera chez le vétérinaire. L’abdomen est incisé au niveau de la ligne blanche. La chienne n’est que légèrement anesthésiée pour éviter que les petits ne reçoivent trop de produit anesthésique.
L’utérus est ensuite incisé au niveau du col et les petits sont sortis par cette unique ouverture. Le vétérinaire les fait glisser de chaque corne. Cela évite de faire une incision sur chaque corne. Ils sont aussitôt lavés et frictionnés.
On notera que la visite chez le vétérinaire s’impose dans les cas suivants :
– La chienne n’a pas mis bas au bout de 65 jours et ne présente aucune contraction
– La chienne a perdu les eaux mais aucun petit n’apparaît
– La chienne perd beaucoup de sang et paraît très chaude
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L’accouchement de la chienne plus généralement appelé mise bas d’une chienne intervient après 59-65 jours de gestation. Cette gestation peut toutefois être plus longue dans certains cas mais nécessite une visite de contrôle d’urgence chez le vétérinaire.
Que ce soit pour les professionnels ou les particuliers, la mise-bas chez la chienne doit être préparée à l’avance pour anticiper les éventuels problèmes.
La présentation et position des fœtus à l’expulsion
Si on introduit un doigt dans le vagin de la chienne, on doit sentir deux petites pattes en présentation postérieure (40% des cas), en présentation antérieure (60% des cas) on doit, en plus, palper le museau d’un chiot. Si l’une de ces sensations manque on est en présence d’une malposition qui risque d’empêcher l’expulsion du chiot.
La présentation antérieure et postérieure du chiot sont toutes deux considérées comme normales. Toutefois en présentation postérieure la tête du chiot peut rester coincée et peut être à l’origine d’une dystocie si une manœuvre obstétricale ne vient aider la chienne.
L’assistance de la chienne pendant la mise-bas
L’assistance manuelle est recommandée si le chiot est visible à la vulve ou palpable en région périnéale (région située entre l’anus et les organes génitaux externes) . Le chiot enclavé doit être bien engagé afin de pouvoir saisir correctement la tête ou la moitié postérieure du corps, la chienne doit être en bon état général et encore présenter des contractions.
Lorsque le chiot est visible à la vulve de la chienne, palpable en région périnéale ou par toucher vaginal et que la chienne est en bon état général et qu’elle présente encore des contractions :
- Lubrifiez les voies génitales avec du lubrifiant
- Rompez les enveloppes fœtales
- Repoussez les lèvres de la vulve
Pour respecter l’axe anatomique de la chienne, maintenez la debout. Effectuez une rotation délicate de 45°du fœtus du chiot. Repoussez le chiot vers l’utérus pour facilitez les manipulations du fœtus. Les tractions sont exercées en synchronisme avec les contractions de la chienne, vers le bas.
- En présentation antérieure, la personne qui aide saisit la tête du chiot en passant un doigt replié derrière chaque oreille, le pouce soutenant la mâchoire inférieure. Il exercera des tractions douces vers le bas en synchronisme avec les contractions utérines afin de dégager les épaules du chiot. Placer un doigt dans bouche du chiot aide à corriger les déviations de la tête.
- En position postérieure, on saisit les membres du chiot au niveau des jarrets (une compresse permet d’obtenir une meilleure prise) puis dés que possible sur le bassin. Si la tête du chiot gène l’expulsion, des mouvements de rotation associés à une lubrification du vagin suffisent souvent à délivrer le chiot ou le chaton.
Quand le fœtus du chiot n’est pas atteignable, on peut donner de légers coups sur la paroi vaginale en réalisant une pression dans le vagin contre le sacrum (jonction entre les dernières vertèbres lombaires et le bassin). Sinon on peut étirer les parois avec les doigts repliés, stimulant ainsi la chienne à pousser le chiot (réflexe de Fergusson : sécrétion d’ocytocine, cette hormone augmente la force et la fréquence des contractions pour l’expulsion).
Cliquer sur la photo pour + d’infos
L’épisiotomie peut faciliter la manœuvre obstétricale chez les chiennes ayant une malformation vulvaire. L’épisiotomie est une opération qui doit être réalisée par un vétérinaire. En cas d’épisiotomie, vous pourrez désinfecter votre chienne avec le Vagizan qui permet une application externe et interne.
Les manipulations seront stoppées après 10 minutes si elles n’ont pas eu de succès. Un bilan clinique et par imagerie, à réaliser auprès du vétérinaire, permettra d’évaluer les morts fœtales éventuelles ou une souffrance fœtale.
L’assistance après la naissance des chiots
Dans un premier temps, pensez à vous nettoyer et à vous désinfecter les mains avec un gel hydro-alcoolique.
Les premiers gestes après la mise-bas des chiots
L’assistant doit déchirer la poche si la chienne ne le fait pas elle-même dans les 1 à 3 minutes suivant l’expulsion des chiots.
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Lorsque le cordon n’a pas été déchiré par la chienne, clamper le cordon ombilical à 5 cm de
l’ombilic à l’aide d’une pince à clamper et laisser la pince en place 10 minutes, puis le ligaturer et imbiber le cordon d’antiseptique à l’aide d’une compresse.
Procédez ensuite au retrait des membranes fœtales sur le chiot, particulièrement au niveau des voies respiratoires, en frictionnant vigoureusement le chiot avec des serviettes préchauffées.
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Les frictions permettent également de stimuler la respiration du chiot. On peut également utiliser une poire ou une seringue non montée pour retirer les fluides. Vous pouvez retrouver la procédure en détail sur notre article sur le dégagement des mucus des chiots.
Si le chiot ne semble pas pouvoir respirer après sa naissance
Le chiot est balancé, la tête en bas, dans le creux de la main dans un mouvement de haut en bas, ou suspendu par les pattes arrières pendant quelques minutes. Attention à procéder avec une extrême douceur, afin d’éviter les risques d’hémorragie cérébrale, ou le » syndrome du bébé secoué « .
Si le chiot ne semble pas avoir de battements cardiaques après la mise-bas
Afin de stimuler l’oxygénation du muscle cardiaque, procédez à un massage cardiaque externe en comprimant légèrement la cavité thoracique de chaque côté. Si vous ne voyez aucune réaction cardiaque au bout de 20 minutes, inutile de continuer la procédure.
En cas de problème entre la chienne et le chiot après la naissance
Lors de rejet d’un chiot par la chienne, frotter un placenta sur ce dernier aide la chienne à le reconnaître comme sien. Si la chienne est agressive avec ses chiots nouveaux nés, on peut la museler ou la tranquilliser pour une courte période. Pour les tranquillisants, n’hésitez pas à vous renseigner auparavant auprès d’un vétérinaire pour les doses.
Surveillez bien les premières tétées des chiots : elles sont capitales pour la suite de leur développement ! Les premières tétées permettent au chiot d’ingérer du colostrum, un lait très important pour son développement et son système immunitaire.
Un chiot présentant directement un réflexe de succion et une recherche des mamelles de la chienne a de bonnes chances d’être en bonne santé. Au contraire, un chiot qui ne cherche pas à se nourrir de lui-même doit être surveillé de près.
Les 5 symptômes à surveiller chez le chiot après la mise-bas
- La température. Pour en savoir plus, retrouver toute les informations nécessaires sur notre article relatif à l’hypothermie chez le chiot.
- Les muqueuses doivent être roses. Si elles sont pâles ou bleuâtres, c’est peut-être le signe d’une déshydratation. A vérifier en mettant un doigt dans la gueule du chiot : si les muqueuses collent au doigt, c’est mauvais signe.
- Le rythme respiratoire, devant être supérieur à 16 mouvements par minute.
- La fréquence cardiaque, il doit tourner autour de 220 battements par minutes. S’il descend en dessous de 180, il y a urgence.
- Le réflexe de pincement, le chiot doit vivement retirer sa patte si l’on pince son extrémité.
L’assistance de la chienne après la mise-bas
La chienne sera nettoyée et séchée. Les placentas peuvent ne pas être aperçus car la chienne les ingère fréquemment. Toutefois on tentera de vérifier que tous les placentas et les fœtus ont été expulsés. Si la chienne a quelques déchirures au niveau de la vulve ou a subi une épisiotomie, vous pourrez désinfecter votre chienne avec le vagizan qui permet une désinfection externe et interne.
La température rectale de la chienne est surveillée une à deux fois par jour dans les 10 à 15 jours qui suivent, sachant qu’elle monte normalement jusqu’à 39.5° C le lendemain de la mise-bas. Une légère hyperthermie de la chienne peut être le signal d’alarme d’un début de mammite ou de métrite.
On recherchera la présence d’écoulements purulents vaginaux ou mammaires (il est normal d’observer un léger écoulement verdâtre puis marron à la vulve pendant les 3 à 4 premiers jours), de fièvre, de dysorexie, ou de négligences vis à vis de la portée de chiots. Un examen quotidien des mamelles permet de rechercher signes de mammite: gonflements, rougeur, chaleur, douleur des mamelles, modification de la consistance du lait.
Retrouvez tous nos accessoires pour les chiots et la mise -bas sur Petelevage.com !
Témoignage 23/03/2018
Le dossier Repro a aidé Ph. S. tout au long de la gestation de sa chienne Briard. Elle vient de donner naissance à 10 chiots.
« Je tenais à vous remercier pour laide que peut apporter votre dossier reproduction. Je suis l heureux propriétaire dune femelle briard et votre site me permet de pouvoir suivre avec sérénité toute la gestation de ma chienne.
Bravo aussi pour vos conseils sur laide homéopathique en amont et lors de la mise bas. »
Témoignage 12/12/2017
A.Z. voulait un traitement naturel pour traiter la pseudo-gestation de sa chienne Berger Allemand. Elle nous a demandé conseil le 24/11/2017, et elle ne le regrette pas :
« Je tiens à vous remercier. La montée de lait a été coupée en 8 jours.
À ce jour ma chienne n’a strictement plus rien et sans aucun produit chimique, même ma vétérinaire était très surprise et contente.
Un grand merci encore
A.Z. »
Témoignage 02/01/2016
Mme A… Eleveuse d’une petite chienne Chihuahua nous contacte le 11/12/2015.
Une 1ère gestation s’étant mal terminée, Mme A…. suspectant une insuffisance lutéale, a décidé de faire un suivi de la progestéronémie de sa chienne. Elle nous a contactés et nous avons essayé de la conseiller au mieux.
Après de nombreuses péripéties, la petite Chihuahua donnera naissance à 6 beaux chiots après 59 jours de gestation.
Témoignage 12/11/2015
Ma chienne Chihuahua a mis au monde 3 petites merveilles.
Encore mille merci pour tous vos conseils ! C’est grâce à vous ! Si j’avais écouté ma véto qui disait qu’à 12ng/ml c’était trop tard, ben je ne serais pas allée la représenter au mâle et jamais ma fille n’aurait eu ces 3 petits amours. (C.F.)
Témoignage 27/06/2015
K.L. nous a demandé début juin conseil pour un protocole homéopathique pour une induction de chaleurs chez l’une de ses chiennes.
Quelques semaines plus tard, elle nous répond:
« Juste un petit mot pour vous informer que le traitement homéopathique a visiblement fonctionné sur notre chienne (qui avait 2 mois de retard) !!
Merci beaucoup ! »
Témoignage 30/04/2015
Rose a fait une grossesse nerveuse fin mars 2015. Son éleveuse, KL, nous a demandé conseil pour l’homéopathie, et elle ne le regrette pas :
« Bonjour,
Rose va bien, ce traitement homéo a vraiment été efficace ! Au final, en 2 semaines tout est rentré dans l’ordre, mon véto m’a même demandé ce que je donnais !
Encore merci pour vos précieux conseils et votre gentillesse.
Amicalement
(K.L) »
Témoignage 20/02/2015
Je tenais à vous remercier pour vos conseils, grâce à eux la mise bas s’est très bien passée (tout a été bouclé en deux heures)! Ma chienne n’avait que très peu de lait et grâce à l’homéopathie elle en a suffisamment aujourd’hui.
Encore merci pour vos conseils (C.D)
Témoignage 28/10/2013
Je tiens à vous remercier pour votre site et vos conseils. La naissance de mes 7 bébés staffie s’est très bien passée, premier bébé hier à 12H25 et le dernier à 14h30 avec 3 sièges, j’ai suivi tous vos conseils et cela m’a bien aidé. De plus j’ai donné à ma chienne de l’homéopathie comme conseillé et elle a été super Zen pendant la mise bas.
Merci (AB)
Témoignage (29/09/2013)
Je vous adresse mes remerciements sincères pour votre dossier. 15 ans de galère en repro …. J’ai étudié avec minutie votre dossier et…. Enfin, j’ai pu avoir mes premières portées. Vous avez fait un travail formidable. Et grâce à vous maintenant tout baigne pour moi. (CQ)
Témoignage (06/04/2013)
Jeune éleveuse de schnauzers moyens et nains, je tenais simplement à vous remercier pour ce superbe dossier qui m’aide lors de chaque portée. Dès que j’ai le moindre doute ou recherche une information, je viens consulter et je trouve une réponse à tous les coups!
Alors juste un grand merci à vous! et bonne continuation! (A L)
Témoignage (31/03/2013)
Comme promis je vous tiens informé de la mise-bas de ma chienne Golden Retriever qui a eu lieu aujourd’hui.
Premier chiot né à 11h et les dix autres ont suivi quasiment comme une lettre à la poste puisque la mise-bas était terminée à 17h.
Je pense sincèrement que l’homéopathie a bien aidé, elle a beaucoup mieux géré que lors de sa précédente portée.
Je vous remercie donc encore pour vos conseils avisés.
(M L)
Témoignage (09/05/2012)
Bonjour, je voulais vraiment vous remercier, sans le savoir vous m’avez énormément aidée !
Ma chienne a mis bas ce week end, et j’avoue que sans votre site j’aurais été perdue !
Nous avons tout fait comme vous avez indiqué, ainsi que la préparation de la chienne et le matériel à avoir. .
Tout s’est bien passé et elle a eu 9 chiots, des Montagne des Pyrénées. Ils vont tous bien.
Alors merci merci encore pour tous vos conseils précieux .
Leelouw
Témoignage (14/01/2012)
Bonjour c’est avec une grande joie que je vous fais part de la naissance de 3 beaux chiots spitz (2 mâles et 1 femelle) la mise bas a été super, 3 poussées et les chiots sont nés, grosse différence avec la mise bas d’avant, je n’ai pas dormi de la nuit car chienne agitée je la prenais souvent dans mes bras pour la rassurer.
Je sais que maintenant je traiterai mes chiennes avec homéopathie.
(Ch L)
Témoignage (28/01/2010):
J’ai fait la sallie avec mon Berger des pyrénées et que du bonheur de suivre la gestation de ma choupa sur votre site
merci !!!
Témoignage (04/01/2010):
Je voulais vous féliciter pour la qualité de votre dossier reproduction que je consulte très souvent ces dernières semaines.
Je ne suis pas propriétaire d’une chienne colley mais d’une Montagne des pyrénées qui devrait avoir ses premiers chiots dans 15 jours.
Je trouve dans votre dossier des tas d’informations interressantes et utiles qui s’appliquent evidement a toutes les gestations….
Merci encore
Témoignage (10/03/2009):
Ma chienne Samoyède vient de mettre bas et sur votre site j’ai trouvé les meilleurs conseils fin de grossesse, attente et surtout vos conseils m’ont permis de prévenir le véto à temps, car il restait un chiot .La chienne à 41° faisait une septicémie. L’histoire se termine bien avec 5 beaux bébés.
Ce dossier fait l’objet d’une publication dans la revue du Club du Lévrier Afghan et du Saluki, le FALAPA (18-11-2007)
Publication dans la revue du CFPLI: Le Club Français du Petit Lévrier Italien (Alain BRIGEL Président du CFPLI – 16/09/2010)
Publication dans la revue du Club du Cane Corso (26/01/2013)
L’OCYTOCINE N’AGIT QUE SI LA CHIENNE EST A TERME
Le seul facteur important pour que l’ocytocine agisse réellement est que la chienne soit bien à terme. En effet, l’ocytocine agit sur l’utérus par l’intermédiaire de zones particulières servant de régions de couplage entre cette hormone et le muscle utérin et que l’on nomme des récepteurs. S’il n’y a pas de récepteurs, on peut injecter des doses massives d’ocytocine à une chienne, son utérus ne se contractera pratiquement pas.
Or, au cours de la gestation, une autre hormone, la progestérone, est sécrétée dans l’organisme. Celle-ci est absolument indispensable à la survie des chiots et au maintien de la grossesse jusqu’à son terme. Si la sécrétion de progestérone s’interrompt pour une raison ou pour une autre, un avortement survient.
Une des actions de la progestérone est d’empêcher l’apparition de récepteurs à l’ocytocine au niveau de l’utérus. En d’autres termes, tant que de la progestérone est libérée dans l’organisme, l’ocytocine est inefficace pour déclencher des contractions de l’utérus.
L’OCYTOCINE N’AGIT PAS SUR L’OUVERTURE DU COL DE L’UTÉRUS
L’accouchement, pour se réaliser dans de bonnes conditions, nécessite la conjonction de deux facteurs : des contractions utérines doivent se produire pour expulser les jeunes – et l’ocytocine y contribue pleinement – mais également le col de l’utérus, sorte de sas qui sépare ce dernier du vagin, doit être ouvert pour permettre l’engagement des chiots. C’est le phénomène de ‘ maturation cervicale ‘. Or l’ocytocine ne joue absolument aucun rôle sur ce processus.
Que se passe-t-il si l’on tente de déclencher un accouchement à l’ocytocine alors que le col n’est pas complètement ouvert, bien que la chienne soit pratiquement à terme ‘ L’utérus va se contracter, les placentas des chiots, qui leur apportent de l’oxygène nécessaire à la respiration, vont commencer à se décoller mais, le col n’étant pas suffisamment dilaté, aucune naissance ne sera possible. On risque fort, surtout si on renouvelle les injections d’ocytocine, de provoquer une asphyxie des f’tus et ainsi, d’obtenir, quand le col sera enfin mûr et ouvert, une expulsion de chiots… mort-nés ! Il n’est donc pas envisageable de déclencher un accouchement chez la chienne avec de l’ocytocine si l’on n’a pas pris la précaution de vérifier au préalable l’état d’ouverture du col. Or, hormis le cas de chiennes plutôt de petit format chez lesquelles l’examen gynécologique permet parfois d’examiner le col de l’utérus et d’apprécier son ouverture, il n’est le plus souvent pas possible de juger de l’état de dilatation du col, le vagin étant trop profond chez la chienne. Ainsi, il est conseillé de ne jamais administrer de l’ocytocine à une chienne tant qu’un premier chiot n’est pas déjà né ou est au moins engagé dans le bassin – on le voit alors dépasser à la vulve – ce qui est une preuve que le col est bien ouvert.
DANGERS : DES EXEMPLES CONCRETS
Cette précaution étant prise en compte, l’utilisation d’ocytocine est-elle sans danger ‘ Certes, non ; et c’est pourquoi les vétérinaires ne réservent cette hormone qu’à des indications bien particulières.
Premier cas, premier danger. On observe chez la chienne qui accouche une durée anormalement longue entre l’expulsion de deux chiots successifs, alors que des contractions abdominales sont visibles ou ont été visibles. La sortie des nouveau-nés se reproduit en moyenne toutes les 20 à 30 minutes et on doit s’inquiéter si un chiot n’est pas né 2 à 3 heures après la sortie du précédent. Si la naissance ne se produit pas parce que le chiot à naître est bloqué, du fait d’une mauvaise position par exemple, utiliser de l’ocytocine pour accélérer la procédure est non seulement inefficace, mais réellement contre-indiqué. Dans un tel cas, l’ocytocine va déclencher des contractions de l’utérus, donc décoller les placentas, et risquer d’asphyxier et de tuer tous les chiots qui sont en arrière du chiot bloqué. Lorsque l’intervalle entre deux naissances est trop long, on ne doit pas injecter à l’aveugle de l’ocytocine mais on doit avoir comme premier réflexe de consulter un vétérinaire qui vérifiera, grâce à différents examens, radiographie notamment, qu’il n’y a pas de blocage empêchant l’accouchement (on parle alors de ‘ dystocie’).
Deuxième cas de figure, la chienne qui accouche présente de faibles contractions utérines au cours de l’accouchement, qui visiblement ne suffisent pas à permettre l’expulsion des nouveau-nés. On appelle ce phénomène en langage médical une ‘ inertie utérine ‘. On peut être dans un tel cas tenté d’utiliser de l’ocytocine pour renforcer les contractions de l’utérus. Le problème tient alors à l’origine de cette inertie utérine. Si celle-ci est primitive, c’est-à-dire qu’aucun chiot n’est né et que visiblement l’utérus n’arrive pas à expulser des chiots de taille normale à travers des voies génitales normalement dilatées et que l’on est bien certain, par l’observation de la perte des eaux ou d’écoulements vulvaires verdâtres par exemple, qui sont tout à fait normaux à la naissance et signent le début du décollement des placentas, que la chienne est à terme, on peut tenter des injections d’ocytocine. On pourra alors administrer 2 à 5 unités par chienne, quelle que soit sa taille, toutes les 20 à 30 minutes, en ne dépassant pas 3, maximum 4 injections. Passé ce stade, si aucune expulsion de chiot ne s’est produite, il faut sans délai consulter le vétérinaire.
Dans tous les cas de figure, si on obtient la naissance d’un chiot après 1 ou 2 injections d’ocytocine, il est conseillé d’attendre au moins une heure avant de refaire l’injection suivante.
Plus fréquemment, l’inertie utérine est secondaire, et survient au cours d’un accouchement alors que la chienne a déjà produit quelques chiots sans problème et que tout semble s’arrêter. Cette inertie peut faire suite – et c’est souvent le cas chez des grandes chiennes accouchant de portées très nombreuses – à une fatigue utérine. Il faut laisser à l’utérus le temps de récupérer. Si l’on injecte de l’ocytocine à répétition, et surtout de trop fortes doses sur un utérus fatigué, on ne va pas améliorer les choses mais au contraire les faire empirer en saturant les quelques récepteurs à l’ocytocine encore présents et en désensibilisant l’utérus à l’action de cette hormone. Ainsi, lorsque ce dernier aura ‘ récupéré ‘, il ne sera plus capable de se contracter suffisamment, même avec l’aide de l’ocytocine, on sera obligé de faire pratiquer une césarienne. Dans ce cas, il vaut donc mieux s’abstenir d’utiliser de l’ocytocine et consulter un vétérinaire au moins par téléphone pour avoir un avis sur la marche à suivre.
Souvent, en élevage, particulièrement lorsque les chiennes accouchent lentement mais dans d’excellentes conditions, les éleveurs utilisent des injections d’ocytocine, croyant ainsi accélérer la procédure. Ceci est une mauvaise démarche. Il est inutile, voire dangereux, d’utiliser de l’ocytocine sur une chienne qui accouche normalement. Dans le meilleur des cas, on n’aura aucun effet supplémentaire. Dans le pire des cas, ces injections risquent de désensibiliser l’utérus et de provoquer une inertie secondaire qui risque d’obliger à pratiquer une césarienne. L’éleveur aura ainsi aggravé le cas d’une chienne qui aurait très bien pu mettre bas toute seule.
NE PAS AUGMENTER LES DOSES
Terminons cette mise en garde par un mot sur les doses d’ocytocine à utiliser. On trouve parfois des personnes utilisant jusqu’à 20 unités à chaque injection. De telles doses nous semblent excessives. Elles risquent réellement de désensibiliser l’utérus (cf. cas précédent) et, si un chiot est bloqué, on peut – rarement heureusement – observer des ruptures de l’utérus à la suite de l’administration de doses excessives. Retenons que l’ocytocine est très active quand une chienne est à terme et qu’augmenter les doses ne change rien à son efficacité, au contraire.
– OBSTRUCTION
C’est le troisième type de dystocie. Il se complique d’ailleurs souvent d’inertie utérine secondaire. Trois types de causes sont à l’origine d’une obstruction. Soit le chiot est proportionnellement trop gros (tête trop globuleuse de certaines races à ‘ face plate ‘ – présence d’une portée peu nombreuse avec un ou deux chiots anormalement gros accompagnant une grossesse anormalement longue ayant permis un développement corporel exagéré du ou des nouveau-nés), soit la chienne n’est pas assez dilatée ou présente une malformation du bassin (séquelle de fracture, rétrécissement…), soit enfin le chiot engagé est mal positionné et bloque le passage.
Il convient de diagnostiquer rapidement une obstruction. Cela est simple lorsqu’on voit de fortes contractions improductives sur un chiot engagé ou non dans le bassin. Au bout de 3 quarts d’heure – une heure de contractions, alors que souvent la chienne se met à se plaindre ou à s’agiter, il faut filer chez le vétérinaire et ne surtout pas attendre. En effet, les contractions utérines réitérées ont pour effet de ‘ décoller ‘ les placentas de tous les chiots restant à l’intérieur du ventre. Ceux-ci sont donc moins bien oxygénés et commencent à s’affaiblir. Si on tarde trop à intervenir, ils risquent de naître trop faibles pour pouvoir survivre ou alors leur développement sera compromis – on peut ainsi observer des décès de chiots jusqu’à l’âge de 15 jours qui sont la conséquence d’un accouchement difficile ; les chiots qui ont souffert ne ‘ profitent ‘ pas comme les autres et finissent par dépérir malgré les soins intensifs que peut leur procurer l’éleveur.
OCYTOCINE ET CALCIUM
Comment l’ocytocine provoque-t-elle des contractions de l’utérus ‘ Cette hormone favorise en fait la mobilisation et l’utilisation du calcium par le muscle utérin, le calcium étant absolument indispensable à toute contraction musculaire dans l’organisme.
Lorsque l’ocytocine n’agit pas bien au moment de l’accouchement, les vétérinaires pratiquent fréquemment des injections de calcium pour tenter de favoriser l’action de cette hormone. Le calcium est souvent administré en perfusion ou directement dans la veine.
Certaines personnes préfèrent injecter également l’ocytocine dans une perfusion intraveineuse, prétendant que cette substance est ainsi distribuée plus régulièrement dans l’organisme et est plus efficace. Ce n’est pas toujours facile d’agir ainsi, d’autant que brancher et maintenir en place une perfusion sur une chienne qui accouche et est souvent très agitée est quasi-impossible.
L’EFFET ‘ MOULE UTÉRIN ‘
Lorsqu’une chienne est saillie involontairement ou accidentellement par un mâle beaucoup plus grand ou plus gros qu’elle, une chienne cocker par un mâle Berger Allemand par exemple, les propriétaires s’inquiètent souvent car ils sont persuadés que les chiots seront trop gros et ne pourront pas naître spontanément.
Or il existe en biologie un principe désigné sous le terme d’effet ‘ moule utérin ‘. Lorsqu’une femelle est accouplée avec un mâle beaucoup plus gros qu’elle – à condition que l’accouplement s’effectue naturellement – la taille des petits à la naissance sera en général calquée sur la taille de l’utérus de la mère. Même si une fois adultes, les chiots deviennent très grands, ils ne seront pas anormalement gros à la naissance. Il n’est donc pas vrai qu’il faille absolument faire avorter une petite chienne saillie par un gros chien.
Dans le doute, prenez avis auprès de votre vétérinaire.
Naissance des chiots
La naissance des chiots est forcément un grand événement. Il convient de tout préparer à l’avance pour que la mise-base se déroule le mieux possible et être prêt à intervenir si besoin.
Les chiots vont bientôt arriver ! Il est temps de penser aux préparatifs de la mise-bas. Le déroulement peut être plus ou moins long et il faut savoir être patient. Vous devez être prêt à intervenir en cas de problème.
Préparatifs de la mise bas
La mise-bas de votre chienne approche. Une observation attentive vous permet de constater des changements comportementaux et morphologiques. N’oubliez pas de vermifuger la chienne deux semaines avant la date prévue pour les naissances.
La préparation matérielle
Il faut penser à la préparation matérielle au moins quinze jours avant la date prévue pour la naissance. Mettez à la disposition de votre chienne une caisse de mise-bas. Elle doit être placée dans une pièce propre, calme, facile à nettoyer, chauffée et aérée. La caisse de mise-bas doit avoir une diagonale d’au moins 1,5 à 2 fois la longueur de la mère. Elle doit pouvoir en sortir facilement. Tapissez le fond de la caisse de journaux, serviettes éponge et vieux draps pour que la chienne puisse « faire son nid ». Prévoyez une lampe à infrarouge ou des bouillottes pour réchauffer les chiots. Pensez à laisser un grand seau d’eau pour humidifier la pièce. Il faut prévoir des ciseaux propres pour éventuellement couper les cordons ombilicaux (mais en général c’est la mère qui s’en charge), du fil de coton, de l’antiseptique à base d’iode, un mouche-bébé, un thermomètre, une balance de précision, un biberon et du lait maternisé au cas où.
Les signes avant-coureurs de la mise-bas
Les signes avant-coureurs de la mise-base sont plus ou moins apparents selon la chienne. Entre huit et 24 heures avant la mise-bas la température de la chienne va chuter d’environ 1 °C. Elle va se mettre à moins manger, être agitée et un écoulement vaginal clair puis tournant au vert foncé va apparaître. Les premières contractions ne sont pas forcément visibles.
Déroulement de la mise bas
Le déroulement de la mise-bas peut durer de deux à douze heures voire beaucoup plus pour une chienne primipare.
Le début du travail
Pendant le début du travail, l’utérus se prépare, le col s’ouvre, la chienne est inquiète et agitée. Les premières contractions utérines sont rarement visibles, le col se dilate.
L’expulsion des chiots
Les contractions utérines sont de plus en plus fréquentes et les contractions abdominales sont visibles. L’expulsion des chiots est imminente. Le premier est souvent le plus long à naître. La mère s’allonge sur le côté et sa respiration est rapide puis lente jusqu’à la première naissance. Elle tire parfois le sac amniotique contenant le chiot et le déchire avant de lécher son petit. Le plus souvent, c’est également la mère qui coupe le cordon ombilical. Si la poche ne se perce pas, c’est à vous d’intervenir rapidement et de couper le cordon. Généralement, le placenta est expulsé dans les cinq à dix minutes suivant la sortie du chiot. Il est souvent mangé par la mère. Laissez faire sauf s’il y a beaucoup de chiots. Dans 60 % des cas, les chiots naissent la tête la première, les pattes en avant. Dans 40 % des cas, ils se présentent par l’arrière, toujours avec les pattes en premier. La durée moyenne entre chaque chiot est de vingt à trente minutes, mais ces données sont très variables.
Problèmes lors de la mise bas
L’obstruction
Lorsqu’il y a obstruction on parle de dystocie. L’obstruction peut être due à un chiot trop gros ou mal positionné. Une malformation du bassin de la mère peut également entraîner une obstruction ; certaines races y sont prédisposées comme les Bouledogue français. La chienne ne doit pas rester plus d’une heure avec des contractions non suivies d’une naissance.
L’inertie de l’utérus
L’inertie de l’utérus entraîne une absence de contractions. L’utérus peut ne plus être assez tonique lorsque la chienne est âgée ou que les gestations ont été nombreuses. Les contractions peuvent être insuffisantes. Il ne faut pas attendre plus de deux heures sans contraction alors qu’il reste des chiots. Il faut consulter un vétérinaire qui réalisera probablement une échographie. S’il y a des signes de souffrance fœtale, une césarienne doit être envisagée.
Que faire si un chiot ne respire pas ?
Mettez délicatement le chiot à l’envers pour que les mucosités s’écoulent de ses voies respiratoires. Frottez-le tête en bas avec un linge sec et tiède. Puis aspirez les sécrétions restantes avec un mouche-bébé. Il est important ensuite de bien le sécher entièrement et de le mettre au chaud, puis rapidement de lui proposer une mamelle.
Dr Elisabeth Tané, vétérinaire.
Ecrit par:
La rédaction de Doctissimo
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Créé le 05 septembre 2015
Les signes précurseurs de la mise bas chez la chienne
La semaine qui précède la mise-bas s’accompagne généralement d’une modification du comportement de la chienne.Celle-ci s’approprie différents objets pour faire son nid ,se met en quête d’un endroit tranquille ou au contraire recherche la compagnie de son maître.
La diminution de l’appétit, la constipation ou les développements mammaire sont les signes inconstants surtout chez les primipares chez qui la montée de lait ne s’effectue parfois que le jour de l’accouchement,voire même dans les jours suivants la naissance.
Dans les 3 jours précédant la mise-bas,la vulve gonflée se relâche sous l’effet de l’imprégnation oestrogénique,ce qui provoque parfois chez la chienne des manifestations de fausses chaleurs.
La température rectale chute de 1 degré dans les 24 heures pré partum: il est possible d’utiliser cet indicateur à condition de prendre la température de la parturiente matin et soir dans les 4 jours précédant la date présumée de l’accouchement.Une chute de 1 degré par rapport à la moyenne des quatre jours précédents signale alors l’imminence de la mise bas.
En concomitance de la chute de température,il y a une chute de la progestéronémie.
Enfin,l’écoulement du bouchon muqueux qui provient du col de l’utérus prévient de l’imminence de la mise bas:il précède de quelques heures les premières contractions .
La surveillance de la période périnatale commence par la visite vétérinaire prénatale qui est indispensable pour les primipares ou dans le cas d’une femelle à risque.Elle devra être effectué dans la 8e semaine de gestation.
Un examen gynécologique de la chienne permet de déceler d’éventuels obstacles à la mise à bas.
La présence de brides vaginales chez les primipares peut en effet perturbé l’expulsion des chiots.
Une ou plusieurs radiographie abdominale permettent pendant cette période de dénombrer les foetus avec plus de précision que par échographie.Cet examen permet en outre de déceler d’éventuels des anomalies qui sont souvent à l’origine de dystocie.
-une première anomalie peut être par exemple l’étroitesse du bassin ou encore des momification des foetus ou encore les disproportions foeto-maternelles.
Notons cependant que les positions du foetus décelés par radiographie ne sont pas un bon signe précurseur de dystocie car elles peuvent parfois changer au dernier moment (rotation de 180 degrés).Une échographie utérine et d’apprécier la vitalité des chiots par la visualisation de leurs battements cardiaques.