Table des matières
- La mue des lapins : attention danger !
- Le phénomène de la mue du lapin : en savoir un peu plus…
- Les dangers digestifs de la mue du lapin
- Comment détecter un arrêt du transit
- Que faire pour diminuer les risques d’arrêt du transit du lapin ?
- Pourquoi mon chien perd ses poils ?
- Il est normal que votre chien perde ses poils toute l’année.
- La santé
- Choupettelapin’s Blog
- La perte de poils, maladie du chinchilla
- Chinchilla malade : quelles causes ?
- Mon NAC perd ses poils !
La mue des lapins : attention danger !
Le phénomène de la mue du lapin : en savoir un peu plus…
La fourrure de nos lapins est constituée de deux sortes de poils.
- Le poil de couverture qui est le plus long.
- Le sous poils ou duvet qui lui a un rôle d’isolateur thermique, ce sont les poils les plus courts et les plus fins. Ils sont 30 à 50 fois plus nombreux que les poils de couverture.
La texture pileuse varie d’une race à une autre. La densité de la fourrure s’observe en soufflant à l’intérieur.
La mue est un phénomène naturel. La mue du lapin se produit en général deux fois par an. Chez les jeunes lapins vers l’âge de 5 à 6 semaine puis la seconde vers 4 ou 5 mois. Ensuite lorsque que le lapin est adulte, la mue du lapin se produit essentiellement lors des changements de saison au printemps et à l’automne. Vous remarquerez que la fourrure est plus courte l’été que l’hiver. Il faut toujours se rappeler que nos lapins domestiques descendent tous des lapins sauvages. Bien qu’ils n’aient plus vraiment à se soucier des changements de température, ils ont génétiquement gardé ce phénomène en mémoire. Alors si pour certains la mue du lapin se fait très discrète chez d’autres c’est absolument surprenant ! La mue du lapin peut aussi entraîner un changement de couleur ainsi qu’une perte importante de poils entrainant des trous dans le pelage au vu de la différence de longueur entre l’ancien et le nouveau poil. La mue du lapin démarre du nez en général puis se termine par la queue.
Les dangers digestifs de la mue du lapin
Comme nous l’avons tous remarqué, le lapin est un animal qui fait fréquemment sa toilette et en période de mue du lapin, il ingère une plus grande quantité de poils qui peut se colmater dans l’estomac ou les intestins créant ainsi une boule très dure appelée trichobézoard. Il faut avoir conscience que le lapin ne pouvant pas vomir, ne pourra pas expulser cette boule de poils. Hélas l’acidité de l’estomac ne suffira pas à désintégrer le trichobézoard, et les risques à court terme sont l’arrêt du transit.
Comment détecter un arrêt du transit
L’observation des crottes est très importante :
- Si elles sont reliées entre elles en formant une sorte de chapelet il faut être vigilant.
- Si la taille des crottes diminue progressivement il faut être vigilant.
- Si votre lapin ne veut plus manger ATTENTION !!!
- Si votre lapin fait la boule dans un coin ATTENTION !
Quoi qu’il arrive courrez chez votre vétérinaire, tout est une question de temps et avec le lapin il faut aller très vite.
Que faire pour diminuer les risques d’arrêt du transit du lapin ?
Déjà donner une alimentation votre lapin riche en fibres, en verdure afin qu’il soit bien hydraté.
Le brosser le plus régulièrement possible surtout en période de mue du lapin. Un brossage quotidien déjà diminuera bien les risques.
Par expérience, je vous conseille la brosse Foolee. Elvis et Iris m’ont fait de grosses frayeurs et depuis que j’utilise cette brosse (je croise les doigts, ils n’ont pas fait d’arrêts du transit). En effet cette brosse enlève à peu près 90% des poils morts donc ce n’est pas rien.
Il faut un brossage du lapin tout en douceur, cette brosse fonctionne aussi bien sur les poils courts type rex que sur les lapins angoras.
Et n’oublions pas l’ananas et la papaye qui sont des alliés en prévention ou lors des crises.
Donc en conclusion, il est possible de prévenir un maximum cette maladie par un régime alimentaire varié, basé sur le foin et la verdure ainsi qu’en brossant régulièrement votre lapin.
Pourquoi mon chien perd ses poils ?
Il est normal que votre chien perde ses poils toute l’année.
Pourquoi mon chien perd ses poils ?
Les poils du chien ont un cycle tout comme les cheveux des humains qui poussent puis tombent, il est donc normal que votre chien perde ses poils toute l’année. Le brossage et l’entretien des poils dépendent donc de la race de votre chien.
De plus, le pelage du chien s’adapte aux saisons, on observe donc une perte de poils plus importante à l’automne et au printemps. Il est pratique de brosser votre chien plus fréquemment pendant ces périodes afin d’éliminer plus rapidement les poils morts. Pour les races à poils longs, il est alors idéal de brosser son chien 1 fois par semaine.
Avec une alimentation de qualité et équilibrée, cette mue sera moins importante. Il existe aussi des compléments alimentaires ou des shampoings pour aider votre animal à garder un beau poil.
Une perte de poils localisée doit être surveillée.
Cependant, si vous observez une perte de poils au niveau d’une zone précise de façon à ce que la peau soit visible c’est peut-être un symptôme d’une maladie. Dans ce cas consultez un vétérinaire.
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La santé
Que faire?
Votre vétérinaire va vous apprendre a couper sans danger les incisives et à limer l’éxcès de molaires à l’aide d’une rape dentaire.
La constipation
La constipation véritable est très rare chez le lapin.En général,l’absence de selles est causée par une perte d’appétit,peut-être due à la présence d’une boule de poils dans l’estomac ou à un problème dentaire.Les stases gastro-intestinales associeés à une nutrition mal équilibrée toutefois très courantes.Une nourriture pauvre en fibres,une provision d’eau insuffisantes,l’obésitéou l’inactivité peuvent progressivement altérer la motricité gastrique;l’accumulation de nourriture déshydratée aboutit à la formation de boules de poils dans l’estomac; l’intestin peut se trouver affecté lui aussi,parfois simultanément.La véritable obstruction gastro-intestinals due à l’occlusion du pylore,ou à celle de la jonction entre l’intestin grêle et le gros intestin,au niveau du caecum par une boule de poils ou un objet étranger tel qu’un morceau de plastique ou de caoutchou,est beaucoup moins fréquente.
Que faire?
Votre lapin ne produit plus de selles pendant plus de vingt-quatre heures ou la quantité d’éxcréments diminue progressivement,parralèlement à une perte d’appétit et à des douleurs abdominales: ne perdez pas de temps a lui administrer des laxatifs;emmenez-le sans tarder chez votre vétérinaire.
La diarrhée et l’entérite
De nombreux facteurs peuvent provoquer une entérite (inflamation des intestins) ou une diarrhée : l’alimentation,le stress,une infection bactérienne ou parasitaire,l’utilisation d’antibiotiques ou même une maladie externe à l’apareil digestif.
Causes alimentaires
La prolifération d’une flore bactérienne anormale dans les intestins,découlant de désordres alimentaires,provoque des toxines,des gaz et peut fréquemment se révéler fatale.Des selles molles chroniques,parfois d’une odeur nauséabonde et contenant de nombreuses mucosités,résultant souvent d’une alimentation pauvre en fibres ou trop riche en amidon-quand il ne s’agit pas des deux à la fois.L’obésité et le manque d’exercice constituant aussi des facteurs aggravants.
Que faire?
Pendent deux ou trois semaines,le lapin atteint de diarrhée doit suivre un régime exclusivement constitué de foin naturel,dans lequel on réintroduit lentement,sur une durée d’un mois des légumes et des fruits.Outre qu’il est conseillé de ne plus jamais nourrir cet animal à l’aide à l’aide d’aliments artificiels ni de céréales,il faut le stimiuler et lui faire prendre de l’exercice.
L’entérotoxémie
La forme la plus grave d’entérite,l’entérotoxémie,est causée par une bachtérie à multiplication très rapide,le Clostidium spiroforme.Ce microbe opère ses ravages en produisant un poison puissant ou entéroxine.L’animal alors très apphatique et victime d’une diarrhé abondante,parfois sanglante,meut au bout d’un jour ou deux.Cette maladie,qui frappe le plus souvent les jeunes individus dans la période qui suit le sevrage,peut également être provoquée par la prise de certains anthibiotiques, chez les animaux adultes;son traitement, délicat se révèle souvent peu efficace.
Autres bachtéries et virus
D’autres infections bachtériennes ou virales peuvent provoquer une entérite chez le lapin.
Coriza ou rhume du lapin
On baptiste couramment « rhume » une maladie courante du lapin,qui s’apparente en effet à un rhume banal : respiration encombrée et ronflante accompagnée,dans la forme aguë de l’affection,d’un écoulement nasal mousseux,blanc ou jaunâtre ,et de fièvre.Si l’infection se transmet aux poumons et déclenche une pneumonie,elle peut rapidement être fatale.Les formes les plus bénignes ne provoquent le plus souvent que des éternuements et de larmoiement,dus en général à une bactérie la Pasteurella multocida,qui réside courament sans nocivité dans le nez et la gorge de lapin;l’infection se réveille lorsque la résistance de l’animal est diminuée,notamment en cas de stress.
Que faire?
Le vétérinaire prescrit des antibiotiques de la famille de tétracylines ou de celle de quinolones.Si les yeux sont inféctés,il a recours à un collyre à base d’antibiotiques ou de corticostéroides,ou encore à une association des deux.Dans tous les cas,il es nécessaire de consulter un particien,afin d’éviter que l’affection ne dégénère en pneumonie ou en sinusite crhonique
Les affections cutanés
Un lapin au pelage abîmé,à la peau irrité,présentant des dartres,des croûtes,des ulcères ou des plaies suintantes,doit être emmené chez le vétérinaire afin qu’un diagnostic précis puisse être établi et suivi du traitement adéquat.Des prélèvements totalement indolores sont effectués en frottant ou en grattant les zones atteintes.Il peut s’agir de champignons (teigne) ou d’acariens (gale) qui s’installent sous la peau,de bactéries ou encore de la syphilis du lapin,non contagieuse à l’homme.
Que faire?
Il est difficile de soigner une teigne chez le lapin.Il existe des comprimés que l’on écrase,des pommades et des lotions à visée locale.
Tumeurs et bosses
Si vous constatez la présence d’une ou plusieurs grsseurs sous la peau de votre lapin,ne paniquez pas en imaginant aussitôt qu’il est atteint de la myxomatose.D’autre causes peuvent entraîner la formation d’une tumeur.Des gonflements apparaissent sur la joue ou sur d’autres parties de la tête ou du corps;ils ne semblent pas particulièrement douloureux au toucher et ne s’ccompagnent d’aucune perte d’appetit.Il s’agit le plus souvent d’abcès sous-cutanés dus à des bactéries diverses s’attrapent par blessure ou par morsure.Une petite minorité d’entre eux évoluent en tumeurs,qui se révèlent la plupart du temps opérables si elles décèlées suffisamment tôt.
Que fare?
Toutes les grosseurs doivent être examinés par le vétérinaire.Après incision les abcès ou excision des tumeurs,sous anesthéie locale ou générale,ce dernier prescrit un traitement antibiotique.
La gale
Les acariens qui sont à l’origine de la gale se forment à l’intérieur de l’oreille du lapin peuvent également provoquer des lésions cutanées à d’autres endroit du corps,en particulier sous la queue et sur le fanon,entraînant alors une chute de poils,des squames et des croûtes dures.
Que faire?
Les préparations acaricides modernes sont très efficaces.Lorsque l’on constate des lésions de la peau,il es indispensable d’isoler l’animal de ses compagnons,puis nettoyer et désinfecter soigneusement le clapier,ainsi que l’enclos de promenade.
Les puces
Il arrive que les lapins,en particulier ceux qui vivent à l’extérieur,à la saison chaude notamment,attrapentdes puces de plusieurs espèces parfois des puces de chiens et chats.Ces parasites causent des irritations de la peau et des démangeaisons.On décèle,le plus souvent,leur présence grâce a leurs déjéctions qui prennent la forme d’une fine poussière noire sur la peau et que l’on aperçoit en écartant les poils.Les puces peuvent transmettrent la myxomatose il est donc indispensable de veiller à éliminer,ainsi que les moustiques,en particulier si vous vivez à la campagne et si la myxomatose est présente dans le voisinage.
Que faire?
Vaporisez ou saupoudrez des produits insecticide pour chats.Votre vétérinaire ou votre pharmacien vous les fourniront.
Les poux
La présence de poux dans le pelage provoque également une irritation et des démangeaisons de la peau. Au contraire des oeufs de puce, les lentes de ces parasites, de couleur blanche, s’agrippent aux poils grâce à un ahésif naturel. Ils sont nettement plus visibles sur une fourrure colorée.
Que faire?
Les poudres insectisides disponibles chez le vétérinaire ou les pharmacien, très efficaces, débarrasseront rapidement votre animal de ses parasites.
Les tiques
Si vous vivez à la campagne, en particulier, votre enimal peut attrapper des tiques qui se gorgent de sang, la tête plantée dans la peau.
Que faire?
Ne tirez jamais sur la tique pour l’arracher. Endormez-la en appliquant dessus un coton imbibé d’éther, ou bien enduisez-la de vaseline ou de beurre, pour l’empêcher de respirer : au bout de quelques instants, vous puouvez la retirer. Il existe également des crochets à tiques, très pratiques, disponibles chez le vétérinaire. En cas de problèmes récurrent, demandez à ce dernier un spray ou une poudre insecticide.
La syphilis du lapin
Cette maladie, qui n’est transmissible ni à l’homme ni aux autres animaux, est courante chez les lapins domestiques. Elle se manifeste par l’apparition d’une plaie suintante autour de la zone génitale, ainsi que sur les paupières, le nez et les lèvres. Dans le cas d’une importante ulcération, il peut y avoir obstruction des voies urinaire et anale. Lorsque le germe se propage jusqu’aux organes internes, la mort peut survenir.
Que faire?
La bactérie responsable de la syphilis du lapin, similaire à celle qui provoque la syphilis chez l’homme, réagit aux injections de pénicilline ou aux médicaments antisyphilitiques. Cependant, à cause du risque d’entérotoxémie par injection de pénicilline, il est préférable de traiter cette maladie à l’aide d’autres antibiotiques.
La gale des oreilles
Presque toujours bénigne, cette infection, facile à soigner, est plus facile encore à éviter. Les acariens ne sucent pas le sang de l’animal; ils percent et mâchent la peau bordant l’orreille externe, provoquant une infflamation, puis une croûte ou des squames parfois blanchâtres, parfois brunâtres composés de cellules mortes, d’acariens morts et d’excrements des parasites, agglutinés et rendus compact grâce à un serumsuintant de l’oreille.
Que faire?
Votre vétérinaire nettoie avec précaution les oreilles malades et prescrit des gouttes ou une crème acaricide. Les oreilles de votre lapin peuvent rester en parfaite condition si vous en nettoyer l’intérieur une fois par mois avec du coton imbibé s’huile d’oive tiède.
Maladie de l’oreille interne
En l’absence de tout autre symptôme, lorsqu’un lapinpenche la tête d’un côté et a tendance à se déplacer en traçant des cercles, il s’agit d’une maladie de l’oreille interne, infection de la chambre située juste derrière le tympan. Ce problème est en général associé à un coryza récent, même s’il n’a parfois occasionné qu’un écoulement nasal et un larmoiement.
Que faire?
La Pasteurella, bactérie qui est le plus souvent à l’origine de cette maladie, réagit à un traitement prolongé d’antibiotiques. Le cas chronique, en particulier lorsque l’oreille interne est atteinte, sont beaucoup plus difficiles à traite; il se peut qu’un dreinage se révèle parfois nécessaire.
Les affections occulaires
L’affection la plus courante se manifeste par un l’armoiement execessif de l’oeil, parfois par un écoulement plus épais, blanc ou jaunâtre, et souvent par des yeux injectés de sang. Il peut s’agir d’une legère blessure, d’une affection provoquée par un insecte ou d’un coryza.
Que faire?
Rincez l’oeil soigneusement avec du sérum physiologique, disponible chez le pharmacien, en éliminant éventuellement toutes les croutes de paupières. Si L’affection persiste au-delà de 48 heures, ou si elle semble s’aggraver, consultez un vétérinaire.
Maladie du système nerveux : La paralysie
La paralysie d’un lapin, ou perte de fonctio de son arrière-train, peut être provoquée par des mouvements violents de l’animal lorsqu’il se débat au cours d’une manipulation ou part une autre lésion. Ce problème, très grave, nécessite l’avis immédiat du vétérinaire, qui a recours à des radiographies pour effectuer son diagnostic. Dans de rares cas, on obtient une guérison; cependant, si aucune amélioration n’apparaît dans les trois semaines suivant la paralysie le diagnostic est très sombre. L’animal paralysé, agité de tremblements, tend à garder la tête incliné (voir plus haut la maladie de l’oreille interne) et souffre d’une raideur à la nuque, d’une incontinence urinaire et de convulsions, entrainent entrainent la mort au bout de quelques semaines. Il n’existe pas à l’heure actuelle de traitemant efficace contre cette maladie, dont une prise de sang permet d’établr le diagnostic, et qui se transmet par l’urine du lapin infecté.
Les maladies de l’appareil uro-génital
Les maladies rénales, la cystite, la boue ou les calculs dans la vessie constituent l’essentiel des affection urinaires. Chez le lapin, l’assimilation de calcium ne s’effectue pas comme la plupart des autres animauxdomestiques. Le chien, le chat ou même la perruche possèdent des mécanismes pour n’absorber que la quantité de calcium dont il a besoin; l’excédent n’est pas assimilé, ou il est rapidement éliminé par la bile dans les excréments. Les lapins, au contraire, absorbent tout le calcium contenu dans leurs aliments et en éliminent l’excès par l’urine. Plus l’excès est important, plus la quantité évacuée l’est aussi. Il arrive alors qu’une précipitation se produise dans la vessie ou dans l’urètre formant de la boue ou des calculs qui peuvent causer un blocage. Ce problème survient chez les lapins nourris avec une grande proportion de granulés concentrés, de céréales ou de pain, souvent obèses, ou chez eux qi ne disposent pas d’une reserve d’eau suffisante.
Que faire?
Votre vétérinaire peut determiner avec précision de quelle maladie urinaire souffre votre lapin en ayant recours à des annalyses d’urine et de sang, ainsi qu’à des radiographies. Des antibiotiques, une cathétérisation pour évacuer la boue ou les calculs de la vessie, ou une cystotomie ( opération de la vessie) seront peut-être nécessaire. Ces cas illustrent, une fois de plus, l’importance de l’alimentation saine du lapin : du foin, de la verdure, des fruits et des légumes sans amidon, accompagnés d’une provision d’eau toujours disponible.
Affections de l’utérus
Il existe chez la lapine deux maladies principales de l’utérus : le pyomètre et le cancer. Les deux affections présentes aux débuts des symptômes un peut flous : une maladie général, avec distension ou non de l’abdomen, et un éventuel écoulement blanchâtre, jaunâtre, rosâtre ou brun-rouge, d’une odeure parfois nauséabonde, au niveau de la vulve.
Que faire?
Le vétérinaire a recours à des médicaments ou à la chirurgie ( il pratique une ablation de l’utérus ou hystéréctomie). Toutefois, comme toujours, la prévention est préférable à la cure. Une solution consiste à faire pratiquer une ablation des ovaires, ou ovarectomie, à 6 mois- 4 mois chez les lapine de race naine- afin d’éviter ce problème.
La mammite
L’inflamation des glandes mammaires de la lapine se produit très souvent lorsque les petits d’une portée sont sevrés brutalement ou trop tôt (avant huit semaines). Les mammelles restent emflammées, état qui peut s’aggraver jusqu’a en être fatal.
Que faire?
Tamponner les mammelles à l’aide d’un morceau de coton trempé dans de l’eau froide, puis les masser avec de l’huile d’olives tiède, à plusieurs reprises dans la journée. Le vétérinaire, prescrit, en général des antibiotiques à large spectre, pendant une durée de huit à dix jours.
Autres maladies spécifiques du lapin
La maladie de Tyzzer
Cette infection, causée par le Clostridium piliforme, bactérie qui attaque de nombreuses espèce animales,se transmettent par l’ingestion de spores bactériennes présentent dans les selles d’un autre animal. Chez les lapins domestiques, elle peut être lattente jusqu’au moment où un stress- surpopulation de l’habitat, changements d’environnement ou de nourriture, déplacement, sevrage ou présence d’une autre maladie provoque son développement. La prise d’antibiotiques ou l’âge avancé entre également en compte dans le diagnostic. Le germe attaque principalement le fois et les intestins. Une perte de l’appétit associé à des selles molles peut se transformer dans les cas aigus en une annorexie liée à une aphatie profonde et à une diarrhée très liquide, le pus souvent hémoragique.
Que faire?
Emmenez le lapin immédiatement chez le vétérinaire, qui a recours à une perfusion et à des médicamentrs antibiotiques et anti-inflammatoires ; notons cependant que l’éradication de la bactérie et rarement atteinte.
La myxomatose
Cette maladie est véhiculée par les puces et les moustiques, ainsi que par contact direct ou indirect avec des animaux infectés. Elle se répand extrèmement rapidement au prinptemps, en pleine saison de reproduction.
Comment identifier la myxomatose?
Après la période d’incubation, qui peut durer de deux à huit jours, l’animal présente un ou plusieurs signes de la maladie. Cette dernière entraine obligatoirement la mort au bout d’une période comprise entre 11 à 18 jours.
Que faire?
Les antibiotiques n’ont que peut d’effet. La meilleure arme contre la myxomatose est la prévention, grâce à la vaccination et à la lutte contre les insctes qui véhiculent la maladie.
La maladie hémmoragique virale (VHD)
Lorsqu’elle ne se manifeste pas part une mort brutale, cette maladie provoque des symptômes éprouvants : perte d’appétit, fièvre suivie d’hypothermie, difficultées respiratoires, prostration, spasmes, écoulements oculaires et nasal injectés de sang et grognements. Bien que les animaux faiblement atteints puissent guérir et s’immuniser ainsi contre le virus- ils restents contagieux une semaine au moins après la guérison. Certains d’entres eux meurent après un mieux apparent. Dans les cas aigus, les petits malades périssent deux ou trois jours après infection.
Que faire?
S’il n’existe aucun traitement contre cette maladie un vaccin est disponible chez le vétérinaire.
Choupettelapin’s Blog
La meilleure façon de garantir une bonne santé à nos lapins fragiles et délicats est de leur assurer un niveau d’hygiène et une qualité de soins irréprochables. Voici quelques recommandations en la matière, même si, là encore, les avis divergent souvent.
Précaution d’usage : dans votre intérêt comme dans celui de votre lapin, je vous conseille de vous laver les mains avant et après chaque manipulation.
I/ Le nettoyage de la cage et des ustensiles
Ce point étant assurément un des plus importants, je me suis beaucoup renseigné sur le sujet et ai posé de nombreuses questions sur différents forums pour connaître les habitudes des propriétaires de lapins (le sujet de fond étant de savoir si le recours aux produits désinfectants est toxique ou non pour les lapins).Pour simplifier, il existe en gros 2 » écoles » :
- ceux qui nettoient la cage à l’eau chaude et au vinaigre blanc,
- ceux qui, en plus ou à la place, désinfectent la cage avec un gel à base de javel.
L’intérêt du vinaigre blanc (encore appelé » cristal « ) est double : il s’agit d’un désinfectant naturel (non toxique pour les lapins après rinçage) en plus d’un excellent désincrustant des dépôts calcaires laissés par l’urine des lapins. Pour autant, les partisans de la 2e école considèrent qu’un » bain de vinaigre » ne suffit pas à détruire tous les germes et les bactéries dans le temps ; ceux-là préfèrent donc utiliser de la javel, que les partisans de la 1ere école considèrent comme toxique pour les lapins même après rinçage. Pas simple ! Certes, on peut trouver en animalerie des produits désinfectants » spécial lapin « , mais ils sont souvent hors de prix… et peut-être pas si inoffensifs ou si efficaces que ce que prétendent leurs étiquettes.
Personnellement, j’ai opté pour un mélange des 2 méthodes évoquées ci-dessus.
Voici donc comment je procède pour le moment (pour rappel, le fond de cage est composé de litière végétale dans le coin » toilettes » + de la paille partout ailleurs ; Choupette dispose également d’un bac à litière dans son parc) :
- Toutes les semaines :
- à l’aide d’une petite pelle, je retire la paille et la litière présentes dans la cuve,
- je passe un coup d’aspirateur pour retirer les poussières de paille et de litière collées au fond (afin d’éviter de boucher le siphon de ma baignoire lors de l’étape suivante),
- dans la baignoire, je commence par rincer la cuve à grande eau chaude,
- ensuite, je verse dans la cuve du vinaigre blanc pur, que je laisse agir pendant 5 minutes env. (ça peut mousser légèrement), puis je rajoute de l’eau très chaude, je remue la cuve pour que les rebords soient baignés et je laisse encore agir 5 minutes env.
- enfin, je rince abondamment le tout à l’eau chaude avant de sécher avec une serviette éponge et de renouveler paille et litière,
- je procède de la même façon avec le bac à litière,
- je rince biberons et écuelle sous l’eau chaude avec un peu de vinaigre.
- Tous les mois :
- je procède de la même façon que précédemment pour la cuve et le bac à litière, sauf que je remplace le vinaigre blanc par un gel ménager à base de javel (important : comme on me l’a fait remarquer sur un forum, ne pas mélanger la javel à l’eau chaude, cela rendrait son action inefficace ; en revanche, terminer par un grand rinçage à l’eau chaude pour éliminer tout résidu),
- je nettoie les barreaux de la cage et de l’enclos avec un chiffon imbibé de vinaigre blanc puis je rince le tout à grande eau chaude dans la baignoire et je fais sécher,
- je brosse maison et balles en plastiques à l’eau chaude, puis je rince et je fais sécher,
- je nettoie les biberons avec un écouvillon.
La fréquence de nettoyage de la cage dépend, bien sûr, du nombre de lapins qui y vivent et du temps passé à l’intérieur.
Ne jamais mélanger vinaigre blanc et javel, afin d’éviter tout dégagement gazeux irritant.
Des idées (glanées sur Internet) pour ceux qui, comme moi, aimeraient trouver un autre désinfectant que la javel (moins toxique ?) : le Virkon, le Saniterpen ou le Sanytol. Je n’ai pas encore eu l’occasion d’essayer ces produits, donc n’hésitez pas à donner votre avis en commentaires si vous les avez déjà utilisés.
Afin de ne pas laisser votre lapin sans surveillance pendant le nettoyage de sa cage, vous pouvez vous servir de la partie supérieure de la cage (celle comportant les barreaux) comme d’un enclos pendant que vous nettoyez la cuve.
Ne jetez pas la litière (végétale) usagée : elle peut servir d’engrais pour vos plantes !
II/ Les soins
II.1. Le pelage
Peu de gens le savent avant d’en adopter un, mais un lapin, ça mue ! Ça perd ses poils comme un chat, par petites touffes… et parfois par plaques entières (pelades). Il est donc recommandé de brosser régulièrement son lapin pour éviter d’en retrouver partout chez soi. Choupette adore ces séances de brossage, qui lui donnent le plus souvent l’occasion de me rendre la pareille… ou presque : elle me lèche les vêtements (non, elle ne me brosse pas !).
En période de mue, le brossage est d’autant plus indispensable qu’il permet de limiter la quantité de poils longs ingurgités lors de la toilette : des » boules de poils » (en réalité, des poils mêlés au bol alimentaire) peuvent en effet se former dans le cas spécifique des lapins angoras ou chez les lapins ayant une alimentation trop pauvre en fibres. La House Rabbit Society précise qu’il s’agit là d’une cause fréquente de décès chez les lapins, étant donné qu’ils ne peuvent pas vomir à la différence des chats. Un signe qui doit vous alerter est la présence de poils reliant les crottes de votre lapin : augmentez la fréquence des brossages ainsi que la ration de foin et de verdure, et tout devrait rentrer dans l’ordre. Certains lapins angoras, aux poils trop longs et trop fins, doivent en outre être régulièrement tondus. Demander au vétérinaire de montrer la technique pour la première fois.
Plus d’infos dans la rubrique FAQ » Mon lapin ne mange pas » et » Mon lapin ne fait plus de crottes « .
» Boules de poils » et jus d’ananasAttention aux » recettes » trouvées sur Internet, invitant à donner sans discernement à son lapin de l’huile de paraffine ou de jus d’ananas frais afin de faciliter l’évacuation des poils ingérés : diverses études (article du Dr Susan Brown, article du Dr Dana Krampels, article du Dr Marta Avanzi) ont montré que c’est le ralentissement de la mobilité de l’estomac et de l’intestin qui est à l’origine de l’occlusion, pas la présence de poils qui est normale (à l’exception des lapins angoras, chez qui la surabondance de poils longs dans l’estomac peut être un facteur aggravant). En d’autres termes, la formation de » boules de poils » est une conséquence de l’occlusion, pas la cause ! D’où l’importance d’une alimentation riche en fibres brutes, seule à même de stimuler le transit intestinal des lapins et donc de favoriser l’évacuation des poils naturellement présents dans leur estomac. L’intérêt principal du jus d’ananas (au même titre que la plupart des jus de fruits) est que les lapins en raffolent, ce qui favorise leur bonne hydratation : voilà pourquoi certains vétérinaires le prescrivent en cas de constipation. En aucun cas le jus d’ananas n’aurait le pouvoir de dissoudre les poils de lapins ! En revanche, il est vrai que certaines protéines (la bromélaïne contenue dans l’ananas frais et le jus d’ananas fraîchement pressé, ainsi que la papaïne contenue dans la papaye et l’ésérine contenue dans le médicament Féligastryl) possèdent la propriété de désagréger le mucus maintenant les poils et les aliments en boule compacte. D’où l’efficacité de l’ananas frais constatée par certains propriétaires de lapins angoras (malgré un apport en sucres malvenu en cas de trouble intestinal !). Quant à l’huile de paraffine, elle peut avoir une utilité dans certains cas de stase gastrique due à un bouchon, encore faut-il que celui-ci ne soit ni trop dur ni trop gros (sinon risques de complications). Comme toujours, mieux vaut consulter l’avis de son vétérinaire. Quoi qu’il en soit, gardez bien à l’esprit que la plupart de ces » recettes « , souvent agressives pour le système digestif du lapin, ne s’attaquent pas à l’origine du trouble mais à ses symptômes : l’occlusion se reproduira tôt ou tard si aucune modification du régime alimentaire n’est apportée.
La fréquence et la durée des mues sont variables selon les lapins. Généralement, ce phénomène se produit une première fois vers 5 à 6 semaines (vous n’y assisterez donc pas, a priori) puis vers 4-5 mois. Ensuite, la mue se reproduit avec plus ou moins de régularité et d’ampleur aux changements de saison (tous les 3 mois, selon la House Rabbit Society). Dans les cas les plus impressionnants, elle s’accompagne de pelades par plaques.
Avec le temps et les mues successives, le pelage de votre lapin risque de changer de nuance de couleur (les poils de Choupette s’éclaircissent en vieillissant).
La présence de pelade (zone sans poils), de rougeurs et/ou de croûtes (au niveau des oreilles ou sur le reste du corps) peut également avoir une origine parasitaire (gale, puce, tique, pou ou autres acariens ; teignes et autres champignons). Consulter le vétérinaire en cas de doute.
En cas de mue importante, veillez à ce que votre lapin consomme beaucoup de foin et d’eau et fasse suffisamment d’exercice quotidien, afin de faciliter son transit et, accessoirement, l’évacuation des poils naturellement présents dans son estomac.
Dans le cas où votre lapin aurait le derrière souillé (suite à un début de diarrhée ou à des caecotrophes prises dans ses poils), vous pouvez couper le plus gros des poils sales (en veillant à ne pas toucher la peau) et nettoyer le reste avec un gant humide ou avec un soin aux huiles essentielles (voir la rubrique FAQ » Faut-il laver un lapin ? « ). Bien sécher pour éviter que le lapin n’attrape froid.
Il est déconseillé de laver son lapin (voir la rubrique FAQ » Faut-il laver un lapin ? « ).
Personnellement, j’ai opté pour une brosse douce Zolux achetée 4,9 € chez Botanic à Suresnes en janvier 2008. Une brosse spéciale poils longs ou un peigne à débourrer seraient plus appropriés pour un angora.
Brosse
II.2. Les griffes
Dans la nature, les lapins usent leurs griffes en grattant et en creusant leur terrier. En appartement, on peut leur proposer des palliatifs, comme un tapis en jonc de mer, un arbre à chat, une planchette de bois voire un récipient suffisamment haut rempli de sable (voir rubrique FAQ » Mon lapin gratte et ronge tout « ) Mais cela ne suffit jamais vraiment et il faut donc régulièrement leur couper les ongles pour leur éviter de se blesser.
L’opération n’est pas compliquée en soi, mais est facilitée si l’on est 2 : l’un tient le lapin, légèrement renversé sur le dos, par le thorax ; l’autre, armé d’un coupe-ongles spécial animal de petite taille (éventuellement d’une pince coupante neuve de bricolage ; éviter les coupe-ongles pour humains, souvent inappropriés), peut alors intervenir. Attention : la griffe du lapin est parcourue par des vaisseaux sanguins dans sa partie vivante (côté peau), tout l’enjeu réside dans le fait de couper au-dessus afin de ne pas sectionner ces vaisseaux (saignement abondant mais pas grave, à stopper avec une compresse, un désinfectant type bétadine ou eau oxygénée et un pansement en spray le cas échéant).
Quant aux éventuelles griffes cassées ou arrachées, pas d’inquiétude : cela repousse rapidement (mais si la plaie est à vif, il est préférable de voir le vétérinaire pour faire une injection d’antibiotiques et d’anti-inflammatoire).
Le lapin possède 5 griffes aux pattes avant et 4 aux pattes arrière.
Quelques repères pour savoir quand lui couper les griffes : quand elles dépassent nettement la longueur des poils de la patte, quand vous entendez votre lapin se déplacer (bruit des griffes sur le sol)… ou quand vous en avez assez de vous faire égratigner les mains et les pieds !
Afin d’éviter de sectionner la partie vascularisée des griffes, je préconise d’en couper peu mais plus souvent : personnellement, tous les mois, je retire juste les pointes, alors que certains se risquent à couper davantage tous les 3 mois. De toute façon, si vous ne vous sentez pas à l’aise, vous pouvez toujours demander à votre vétérinaire de vous montrer la technique la première fois (compter tout de même 8€ pour une coupe de griffes sur Paris, sauf si votre vétérinaire l’effectue à titre gracieux lors du rappel des vaccins…). Certaines animaleries proposent également un service de coupe de griffes.
Si votre lapin se débat trop, vous pouvez lui cacher la vue en lui mettant une main devant les yeux : il paraît que ça les apaise…
Info prix
Personnellement, j’ai opté pour le coupe ongles Elégance (petit modèle) Muscat acheté 5,7 € chez Jardishop aux Alluets-le-Roi (78) en janvier 2008.
Coupe ongles
II.3. Les dents
L’important, concernant les dents, est de s’assurer qu’elles sont correctement positionnées (bien alignées, les incisives supérieures recouvrant légèrement les inférieures) et qu’elles s’usent régulièrement et uniformément. En effet, les dents du lapin poussent de façon continue (les incisives, les molaires et parfois aussi les racines, voir la rubrique Le saviez-vous ?) ; en devenant trop longues ou en formant des pointes irrégulières, elles risquent de l’empêcher de mastiquer correctement, de provoquer une salivation excessive, voire de causer lésions, abcès et autres inflammations de la bouche, de la langue, de la mâchoire ou encore des sinus. On parle alors de malocclusion dentaire. Une fois déclaré, ce problème est permanent et nécessite au mieux de raccourcir régulièrement les dents (par coupage ou limage, indolore car les dents des lapins, contrairement aux nôtres, ne sont pas innervées), au pire de les arracher. D’où l’importance d’une alimentation équilibrée, basée sur une consommation régulière de foin et de branchages (voir la rubrique Quelle alimentation ?), seul moyen efficace d’assurer une bonne usure des dents. Sachez, cependant, que la malocclusion peut également avoir des origines génétique (malformation de la mâchoire) ou infectieuse.
» Ma lapine est épileptique à la suite d’une malocclusion dentaire : les dents du bas poussent celles du haut dans son cerveau, ce qui lui provoque régulièrement des crises. Elle est sous traitement… «
Toute la difficulté réside, là encore, dans la manipulation du lapin pour effectuer le check-up dentaire. Mon vétérinaire a eu beau me montrer comment procéder, en enroulant Choupette dans une serviette afin de l’immobiliser et en retroussant ses lèvres de la main, j’avoue ne m’y être jamais risqué (trop peur de me faire mordre !). Bref, le plus sûr, en cas de doutes, reste de consulter le vétérinaire, notamment si le lapin a du mal à manger ou bave.
Suite à des questions répétées, je rappelle qu’il est inutile de laver les dents d’un lapin. La seule chose à faire (si vous y parvenez…), en plus des recommandations déjà mentionnées, est de vérifier que votre lapin n’a rien de coincé entre les dents (un fil, s’il a l’habitude de grignoter les tapis ou les coussins, ou un éclat de bois), qu’il ne présente pas d’abcès dentaire et qu’il ne s’est pas cassé de dents (à force de ronger les barreaux de sa cage ou d’envoyer valdinguer sa gamelle !).
II.4. Les pattes
On n’y pense pas toujours, mais il est utile de contrôler régulièrement le dessous des pattes de votre lapin afin de prévenir tout risque de pododermatite. Il s’agit d’une inflammation de la peau (type eczéma) qui peut dégénérer en ulcérations. Mieux vaut consulter le vétérinaire dès l’apparition de toute rougeur, boule ou zone sans poils suspectes. Les causes de pododermatite sont variées : surpoids et manque d’activité, mauvaise hygiène (irritation due à l’urine dans la litière), revêtement inadapté, allergies, prédisposition génétique, stress, carence en vitamines, etc. Un traitement local (crème antiseptique, bétadine, etc.) sur plusieurs semaines ou mois suffit le plus souvent à en venir à bout.
Pododermatite de Pistache
Merci à la pauvre Pistache (rétablie depuis) et à sa maîtresse pour la photo
(à suivre)
La perte de poils, maladie du chinchilla
Chinchilla malade : quelles causes ?
Bien souvent, le stress et de mauvaises conditions de vie sont à la cause des maladies du chinchilla, de la fragilité et de la perte de poils chez ce rongeur. La première chose à faire est de vérifier l’état du sable de bain de votre chinchilla. Son sable de bain ne lui permet pas seulement de prendre soin de son pelage, mais également de se débarrasser du stress et des agressions extérieures dont il peut être victime. Il est important qu’il puisse toujours y avoir accès à sa baignoire et qu’il s’y sente en intimité. Le sable pour oiseaux contenant des grains abrasifs n’est pas adapté aux chinchillas, et pourrait abimer leur pelage après un bain de quelques instants. Changer le type de sable de votre chinchilla peut aussi s’avérer efficace, si vous remarquez que le pelage de votre chinchilla a mauvaise mine.
Au sein de groupes composés de nombreux animaux, les petits chinchillas se sentent parfois opprimés par les animaux de taille plus imposante. Ces complexes peuvent mener à des maladies du chinchilla, à des problèmes de pelage et à une perte de poils. Mais il arrive parfois que les animaux n’ayant pas de compagnon s’arrachent leurs propres poils, par ennui. Pour ces animaux nocturnes dynamiques et intelligents que sont les chinchillas, plusieurs heures de promenade hors de leur cage ainsi qu’un environnement épanouissant, riche en activités servent à bien plus qu’à prendre soin de leur pelage. En effet, ces conditions sont vitales pour les chinchillas.
Mon NAC perd ses poils !
Les causes de l’alopécie (perte de poils) peuvent être multiples. Chez les rongeurs en bonne santé, une chute de poils au printemps et en hiver (déclenchée par les changements de température et de luminosité) n’est pas anormale, il s’agit d’une mue saisonnière. Mais certaines alopécies révèlent un problème de santé.
- Elles peuvent être liées à des parasites ou des champignons. Elles sont alors accompagnées de croûtes ou pellicules. La teigne, par exemple, commence par toucher des zones précises, comme le nez, le contour des yeux et les pattes.
- Chez les cobayes, des zones dépilées sur les flancs des femelles sont le plus souvent le signe de kystes ovariens.
- On peut aussi citer les carences alimentaires, comme la carence en vitamine C chez le cobaye, ou la carence en protéines chez le hamster.
- Chez le chinchilla, le » fur-slipping » est une pathologie spécifique liée à de mauvaises conditions de vie : stressé, le rongeur s’arrache les poils et les mange.
- Et chez la lapine, la présence d’une importante quantité de poils dans un nid révèle une mise bas imminente ou une pseudo-gestation (grossesse nerveuse).
Quoiqu’il en soit, si vous constatez que votre rongeur ou lagomorphe perd ses poils de façon anormale, une visite chez le vétérinaire s’impose.
Par Marie-Sophie Germain,
pour le Magazine 30 Millions d’Amis
Catégories :SANTÉ