Table des matières
- Le priapisme : définition et symptômes
- Quelles sont les causes du priapisme ?
- Comment se soigne le priapisme du chien ?
- La balano-posthite chez les chiens
- Symptômes
- Traitement
- Quand consulter un vétérinaire ?
- Messieurs, il faut bien se laver partout
- Mal nettoyer votre pénis
- Ne pas se laver correctement le pénis
Le priapisme : définition et symptômes
Devant son nom au dieu de la fertilité dans la mythologie grecque, le priapisme est un trouble de la reproduction qui peut affecter les chiens mâles. Il se caractérise par des érections fréquentes et anormalement longues même en l’absence de stimulation sexuelle.
Bien que cette maladie puisse prêter à sourire, elle est à prendre très au sérieux car elle génère de fortes douleurs chez le chien qui le poussent à se lécher compulsivement le pénis. Elle peut s’accompagner d’une dysurie, c’est-à-dire d’une difficulté du chien à évacuer normalement ses urines et d’un gonflement de la vessie lié à cette difficulté. Elle peut enfin se compliquer par une inflammation du pénis et de la muqueuse du prépuce, souvent due aux léchages répétés du chien, voire d’une nécrose totale ou partielle de l’organe.
Le priapisme est à distinguer d’un paraphimosis, qui est une impossibilité pour le chien de rétracter complètement son pénis dans son fourreau après une érection. Le plus fréquemment, ce trouble est dû à la présence de longs poils sur le fourreau qui s’accolent au pénis et qui l’empêchent physiquement de se rétracter.
Quelles sont les causes du priapisme ?
Les causes à l’origine d’un priapisme chez le chien sont nombreuses et variées. Ainsi, le trouble peut trouver sa cause dans :
- un problème d’ordre comportemental,
- une gêne au retour veineux,
- une cystite,
- une stimulation excessive du système nerveux autonome,
- un traumatisme,
- l’administration de médicaments.
Il arrive également qu’aucune cause ne soit identifiée par le vétérinaire et qu’on parle alors de priapisme idiopathique.
Comment se soigne le priapisme du chien ?
Le traitement du priapisme peut être chirurgical ou médical, c’est-à-dire consistant en l’administration d’un traitement médicamenteux.
Le traitement chirurgical peut consister à :
- castrer l’animal. Cependant, la castration chirurgicale du chien ne permet pas à coup sûr de régler le problème,
- inciser voire amputer complètement le pénis de l’animal. L’amputation s’accompagner alors d’une urétérostomie urétrale, une opération qui consiste à aboucher l’urètre pelvien à la peau pour permettre à l’animal d’évacuer ses urines. L’amputation est nécessaire en cas de complication nécrotique du priapisme.
La balano-posthite chez les chiens
La balano-posthite est une inflammation du pénis (notamment du prépuce) qui se produit chez la plupart des chiens mâles ayant atteint la maturité sexuelle. La maladie est particulièrement courante chez les jeunes mâles tout juste pubères. Les écoulements à l’extrémité du prépuce peuvent être davantage abondants si les chiennes du voisinage sont en chaleur.
Symptômes
La balano-posthite se montre à travers des écoulements ou sécrétions jaunâtres à l’extrémité du prépuce. En tant que propriétaire, vous pouvez souvent identifier une balano-prosthite par le fait que le chien se lèche exceptionnellement beaucoup. Vous pouvez également observer des petites gouttes jaunâtres sur le sol où le chien a été couché.
Traitement
Il n’existe malheureusement pas de traitement contre la balano-posthite, et la maladie est souvent récurrente. Afin de diminuer les écoulements et l’égouttage qui en suit, vous pouvez toutefois rincer le prépuce avec une solution saline.
Quand consulter un vétérinaire ?
La balano-posthite n’est habituellement pas très grave, mais il est quand même conseillé d’emmener votre chien chez le vétérinaire. Si les écoulements commencent à sentir mauvais ou à être sanglants, il est toujours recommandé de consulter un vétérinaire. Contactez également un vétérinaire si la lésion se répand ou augmente en gravité ou si le chien souffre trop de ses symptômes.
Messieurs, il faut bien se laver partout
Dernière mise à jour: juillet 2016 | 23428 visites
news L’hygiène du gland et du prépuce est importante, afin d’éviter la formation de sécrétions blanchâtres, le smegma. Des résidus d’urine peuvent également coloniser l’arrière du prépuce. Tout cela peut provoquer des démangeaisons, des rougeurs, des irritations, une inflammation ou une infection.
• Le gland et le prépuce doivent être lavés chaque jour.
• Faire glisser le prépuce le plus loin possible vers l’arrière afin de bien dégager le gland. Cette manoeuvre doit pouvoir être réalisée au plus tard à l’âge de 5 ans. S’il n’en va pas ainsi, un avis médical devra intervenir.
• Savonner le prépuce et le gland avec un gel douche ou un savon au pH neutre pour éviter les irritations. Ne pas utiliser trop de produit et rincer abondamment à l’eau claire et tiède. Evitez les présentations parfumées et les deux en un (gel douche et shampooing), potentiellement très irritants.
• Sécher soigneusement et faire coulisser le prépuce dans un mouvement d’aller-retour, afin d’éliminer d’éventuels résidus de savon.
Il est nécessaire que les parents enseignent tôt ces gestes à leur petit garçon, comme partie intégrante de la toilette quotidienne.
publié le : 03/07/2016 , mis à jour le 12/07/2016
Mal nettoyer votre pénis
Pourquoi c’est dangereux : Ne pas assez nettoyer votre pénis peut entraîner de mauvaises odeurs mais aussi la prolifération des bactéries. A l’inverse, trop le nettoyer est également néfaste. En effet, des rougeurs peuvent apparaître sur le prépuce, faisant croire à une mycose. « Mais les mycoses chez les hommes sont très rares sauf pour les diabétiques. L’excès de lavage et l’utilisation de crèmes antimycosiques ne fait alors qu’augmenter les rougeurs », précise le médecin. L’andrologue en profite aussi pour mettre en garde les parents de petits-garçons sur le décalottage trop précoce et brutal. « La peau du pénis est très fine et possède des adhérences physiologiques. Le décalottage va casser ces adhérences qui vont par la suite se reconstituer trop fortement. Il en découle des douleurs pour l’enfant qui peuvent engendrer une phobie du décalottage », poursuit-elle.
Le conseil du Dr Cuzin : « Le décalottage ne doit pas commencer avant l’âge de 5 ans chez les petits-garçons, et se pratiquer uniquement lorsqu’ils sont capables de faire leur toilette seul. On leur apprend alors à se décalotter en se lavant avec un gel sans savon, puis à appliquer un peu de pommade type cicalfate. Les conseils de soins sont identiques pour les hommes adultes ! ».
Ne pas se laver correctement le pénis
Le pénis -et les organes génitaux en général- nécessite un entretien quotidien. Or, aussi étonnant que cela puisse paraître, le Dr Patrick Constancis, urologue-andrologue, nous explique que « pour beaucoup d’hommes, il y a un gros problème d’hygiène locale ». Concrètement « certains ne sont pas lavés depuis plusieurs jours, le prépuce crée alors un cloaque sous le gland ».
Les dangers : Le cloaque qui se forme est pourvoyeur d’infections sexuellement transmissibles type HPV ou chlamydia. Ces infections ne sont pas à prendre à la légère. Le papillomavirus humain est la première cause du cancer du col de l’utérus chez la femme. Le second entraîne une chlamydiose. Des bactéries se multiplient dans l’appareil génital, provoquent une inflammation des organes génitaux et peuvent déclencher une salpingite (inflammation des trompes utérines, les trompes de Fallope). La chlamydiose est souvent asymptomatique ; près de 50% des femmes et plus de 70% des hommes ne savent pas qu’ils sont porteurs. Chez la femme, elle peut entraîner notamment une maladie inflammatoire pelvienne et une stérilité.