Table des matières
- En quoi consiste la lactation chez la chatte ?
- Elaboration et sécrétion du lait chez la chatte
- Les deux phases d’allaitement des chatons
- La montée de lait chez la chatte allaitante
- Atlas d’anatomie du chien, du chat et des NACLes fondamentaux
- Les pénis des animaux peuvent être très surprenants, mais les vagins aussi
En quoi consiste la lactation chez la chatte ?
Fonction physiologique qui se produit chez toutes les femelles des mammifères, la lactation permet à une mère d’allaiter ses petits. Voyons comment cela fonctionne plus précisément chez la chatte, dès la mise-bas jusqu’au sevrage des chatons. Faisons également le point sur cette pathologie liée à la lactation que l’on appelle l’agalactie.
Elaboration et sécrétion du lait chez la chatte
Le terme lactation désigne à la fois l’élaboration du lait maternel et son excrétion par les glandes mammaires. L’élaboration a lieu au cours de la dernière période de gestation alors que la sécrétion intervient suite à la parturition, c’est-à-dire la mise-bas.
Au cours de la gestation, les glandes mammaires passent de 10 % à 90 % du volume des mamelles. Les cellules alvéolaires qui produisent le lait se multiplient lors de la deuxième moitié de la période de gestation, sous l’effet de la progestérone. L’effet de cette hormone est potentialisé par l’augmentation du taux d’œstrogènes. En parallèle, la production d’une hormone lactogène augmente considérablement : il s’agit de la prolactine, secrétée par une glande endocrine nommée hypophyse.
Lors de la mise-bas se produit un effondrement du taux de progestérone et du taux d’œstrogènes alors que la prolactine est subitement libérée massivement. C’est ce phénomène physiologique qui favorise la fabrication de lait dans les glandes sécrétrices appelées les acini ou acinus mammaires. La chatte est prête à allaiter ses petits.
Les deux phases d’allaitement des chatons
L’allaitement des chatons comporte deux phases :
- Au cours des tout premiers jours qui suivent la naissance, la chatte nourrit sa portée avec du colostrum. Il s’agit d’un liquide très riche en anticorps et que les glandes mammaires accumulent en fin de période gestation. Le colostrum contient aussi des minéraux et des protéines indispensables aux chatons qui viennent de naître. Il est fondamental que les petits boivent le colostrum le plus vite possible afin d’être protégés.
- Dès le 4ème jour qui suit la mise-bas et jusqu’au sevrage des chatons, le lait maternel remplace le colostrum. Chez la chatte, le lait est beaucoup plus riche en immunoglobulines que chez la plupart des autres mammifères.
Pour qu’ils soient le mieux protégés possible contre les problèmes néonataux, il est très important que dans les quelques heures qui suivent leur naissance les chatons puissent téter. S’ils ne se dirigent pas spontanément vers les tétines, leur mère les aide en les poussant de la tête par exemple.
La montée de lait chez la chatte allaitante
En plus des modifications hormonales qui ont une action directe sur la production de lait, la montée de lait est favorisée par les chatons eux-mêmes lorsqu’ils tètent les mamelles de leur mère. En effet, ils pétrissent (pâtonnent) les mamelles, ce qui a pour effet de stimuler la montée de lait.
Mais lorsque ses petits ont plus ou moins atteint l’âge de 2 mois, la chatte cesse d’adopter la position d’allaitement qui favorise l’accès à ses tétines, afin d’empêcher ses chatons de téter. L’heure du sevrage a sonné. Le pétrissage des mamelles n’a plus lieu, les montées de lait sont de plus en plus espacées. Lorsque les chatons cessent de téter leur mère, les montées de lait s’arrêtent.
Absence totale de lait : les causes
Lorsqu’aucune mamelle ne produit de lait, on parle d’agalactie. Il s’agit d’une pathologie liée à la lactation qui peut toucher une chatte post-partum (après la mise-bas). Les principales causes de l’agalactie sont :
- Un problème endocrinien,
- Une infection généralisée,
- La mammite, c’est-à-dire une inflammation mammaire,
- Le stress,
- Une césarienne.
Si le maître des chats n’y prend garde, les chatons sont voués à une mort certaine. Il faut de toute façon emmener sa chatte chez le vétérinaire au plus vite afin que la cause exacte de l’absence totale de lait soit identifiée et qu’un traitement adapté puisse être prescrit.
Outre ce problème d’agalactie, certaines chattes n’ont pas suffisamment de lait pour nourrir convenablement toute leur progéniture car leur portée est conséquente. S’il y a trop de petits, il est normal que la mère ne puisse fournir la quantité de lait nécessaire. Les chatons ne prennent donc pas suffisamment de poids. Il faut les aider à bien se nourrir. Pour ce faire, il est possible de leur donner un complément de lait à condition qu’il s’agisse d’un lait adapté. Mais attention : on ne donne jamais de lait de vache à des chatons ! Pour nourrir les jeunes chats au biberon et ne commettre aucune erreur, il est important de demander conseil au vétérinaire.
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Il y a quelques mois, on vous a parlé de l’appareil génital masculin, communément appelé » zizi » ou » pénis » .… Ce mois-ci, on va explorer ensemble l’appareil génital féminin (et oui, parité oblige !). Contrairement au garçon, chez la fille, la plupart des organes génitaux sont internes, c’est-à-dire qu’ils se trouvent à l’intérieur du corps. C’est ce qui les rend moins évidents à connaître et à situer.
Les organes sexuels externes
Commençons par ceux qui se voient !
Les organes externes, chez la fille, sont : le clitoris, la vulve, les lèvres. Ce qu’on appelle le pubis (ou Mont de Vénus, joli non ?), c’est la partie triangulaire recouverte de poils, que les filles ont tendance à s’épiler.
Le clitoris est un organe qui suscite beaucoup de curiosité. On le compare parfois au pénis car il a la capacité de se mettre en érection et participe pour une grande part au plaisir féminin. Sa partie visible se situe au sommet des petites lèvres, il forme une petite proéminence de moins d’1cm.
Les lèvres (petites et grandes) sont les muqueuses qui font partie de la vulve. Les petites lèvres sont situées à l’intérieur des grandes lèvres, elles encadrent l’entrée du vagin.
La vulve est l’ensemble des organes génitaux externes et apparents de l’appareil génital féminin.
Nous allions oublier le méat urinaire, qui est l’orifice par lequel sort l’urine (le pipi). Il se trouve juste entre le clitoris et le vagin.
Les organes sexuels internes
Et ceux qui ne se voient pas ?…
Ce sont ces organes internes, qui bien souvent, sont mystérieux. On a beau les étudier en classe, ça reste très abstrait dans la mesure où on ne peut pas tous les toucher, ni les voir. On ne peut que les imaginer à partir des informations et des illustrations qu’on nous donne.
Dans l’ordre, juste après la vulve, il y a le vagin. Il s’agit d’une cavité (à distinguer d’un orifice ou d’un trou qui eux, n’ont pas de » fond « ) qui termine en cul-de-sac. Il mesure entre 8 et 12cm. Il est tapissé de muscles, il se détend et se dilate lors des rapports sexuels ou d’un accouchement.
Le vagin est partiellement fermé par l’hymen (fine membrane) chez les jeunes filles qui n’ont jamais eu de pénétration vaginale.
Au fond du vagin, il y a le col de l’utérus. C’est ce sur quoi le pénis bute lors de rapports sexuels » profonds « . Le col de l’utérus ferme l’entrée de l’utérus, il se dilate cependant un peu lors des règles (pour laisser s’écouler le sang menstruel), lors des rapports sexuels (pour laisser » remonter » les spermatozoïdes) et beaucoup lors d’un accouchement (pour laisser passer le bébé). Il doit être régulièrement surveillé par des frottis lorsque la vie sexuelle a démarré, afin de dépister d’éventuelles infections (HPV notamment).
Vient ensuite l’utérus. C’est la » poche « , le nid douillet où se développera un bébé le jour où il y aura une grossesse. L’utérus est tapissé de muqueuses (endomètre) qui se régénèrent environ tous les 28 jours. Elles sont destinées à accueillir un embryon. Lorsqu’il n’y a pas d’embryon, ces muqueuses sont éliminées afin d’en fabriquer de nouvelles. C’est au moment des règles que cette élimination se produit.
Enfin, les ovaires, reliés à l’utérus par les trompes de Fallope, fabriquent les ovules qui pourront être fécondés s’ils rencontrent un spermatozoïde …
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L’anatomie du chat est un aspect central de la santé de votre animal de compagnie félin. En connaître le fonctionnement peut vous aider à mieux comprendre votre chat et mieux détecter ses éventuels problèmes de santé ou maladies.
L’anatomie du chat femelle ou mâle n’aura plus de secrets pour vous
L’anatomie d’un chat mâle ou femelle est relativement similaire, hors appareil reproductif. Grâce à nos guides et nos conseils, découvrez comment fonctionne le corps de votre chat. Vous saurez tout sur le squelette ou la dentition de votre animal de compagnie pour en prendre soin au mieux.
Que vous soyez curieux ou soucieux de comprendre au mieux votre chat, vous trouverez ici toutes les informations pour apprendre à connaître les bases de l’anatomie du chat : appareil digestif, appareil respiratoire, appareil urinaire ou encore composition du corps et placement des membres.
Le corps du chat : un outil de communication
Mouvements des oreilles, de la queue ou des moustaches : le corps du chat est également son moyen de communication le plus important. En apprenant à comprendre l’anatomie de ces différents membres, vous apprenez à communiquer avec votre chat. Vous saurez également quand et comment les nettoyer ou bien les soigner.
Nos guides vous permettent aussi de vous mettre à la place de votre chat dans son environnement grâce à nos articles sur la vision ou l’odorat du chat. Ses sens et sa perception étant très différents de ceux des humains, il vous sera plus facile d’adapter votre foyer à votre animal de compagnie en ayant connaissance de son anatomie.
Atlas d’anatomie du chien, du chat et des NACLes fondamentaux
Ce manuel simple d’anatomie apporte les informations de base sur l’anatomie des animaux de compagnie (chien, chat et NAC).
Son extrême précision et la qualité artistique des planches en font un outil d’apprentissage et d’aide unique en son genre. Il décrit de manière uniforme l’anatomie de tous les systèmes organiques du chien, du chat, du lapin, du rat et du cochon d’Inde.
Caractéristiques d’apprentissage
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- Pour chaque espèce, un mâle et une femelle sont représentés sur une même double page pour faciliter l’anatomie comparée.
- L’introduction apporte au lecteur des notions de base sur la nomenclature et l’orientation anatomique permettant à un néophyte en anatomie d’optimiser l’enseignement de cet atlas.
Cet atlas décrit les rapports topographiques entre les principaux organes sous une forme simple, mais techniquement exacte, permettant au lecteur de se concentrer sur les aspects essentiels de l’anatomie.
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Les pénis des animaux peuvent être très surprenants, mais les vagins aussi
Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Science Mag
Les articles sur les étranges pénis des bestioles sont légion. En août dernier, le hashtag #JunkOff avait envahi Twitter, à la suite d’un défi de scientifiques à poster les photos les plus bizarres de sexes mâles du règne animal. On pouvait y voir les tire-bouchons de veuves-noires, les monstrueux membres de crocodiles, les organes à double-tête de pythons, ou même à quatre têtes des échidnés. Nous avons nous-mêmes à Slate écrit des articles sur les drôles de pénis des canards.
Mais depuis quelques années, après les avoir négligés, des scientifiques commencent à s’intéresser aux organes génitaux femelles, dont la forme a évolué au cours des siècles, notamment pour échapper à des accouplements violents, rapporte le magazine Science.
— Rob O’ Sullivan (@Rob0Sullivan) 26 Août 2015
Les canards mâles et femelles, par exemple, sont entrés dans une sorte de course à l’évolution, les femelles développant des vagins aux formes alambiquées et les canards en retour développant des pénis en forme de spirale.
Plus complexes à disséquer
Des chercheurs de San Diego ont montré quant à eux que le vagin des baleines et dauphins était plein de plis, de culs-de-sac, de virages. Certains avaient des allures de labyrinthes, comme chez les marsouins communs et la baleine boréale, qui auraient développé ces organes afin de mieux choisir le sperme désiré. Les couleuvres rayées peuvent bloquer le pénis de leur partenaire, ce à quoi les mâles ont répondu en produisant des sortes de harpons placés au bout du sexe, pour pouvoir s’accrocher à leur proie.
Les organes femelles sont plus difficiles à étudier, estiment certains chercheurs, parce qu’ils sont moins visibles en action et plus complexes à disséquer. Mais Brian Langerhans, de l’université de Caroline du Nord, est optimiste: dans cinq ans, pense-t-il, « nous ne parlerons plus d’un déficit de recherches sur les organes génitaux femelles » des animaux.