Les propriétaires d’animaux donnent fréquemment de la pâtée à leurs chats pour leur faire plaisir. Pendant longtemps, l’alimentation humide a été controversée et les croquettes représentaient le repas idéal. De nos jours, la bi-nutrition, c’est-à-dire le fait de donner des croquettes et de la pâtée, est conseillée par les vétérinaires. En effet, l’alimentation humide associée aux croquettes présente de nombreux bénéfices que nous vous proposons de découvrir.
Table des matières
- Pourquoi la bi-nutrition a-t-elle été longtemps controversée ?
- Quels sont les bénéfices de la bi-nutrition ?
- Alimentation idéale pour le chat
- Viande
- Œuf
- Poisson
- Volaille
- Fromages
- Lait
- Légumes
- Céréales
- Nourriture en boîte et croquettes
- Les solutions toutes prêtes
- 1. Les pâtes et le riz
- 2. La viande
- 3. Les légumes
- 4. Les fruits
- 5. Le pain
- 6. Le fromage non fermenté
- 7. Les huiles végétales
- 8. Le beurre d’arachide
- 9. Les oeufs
- 10. Les flocons d’avoine
- Du riz, oui, mais bien cuit
- Comment donner du riz à son chat ?
Pourquoi la bi-nutrition a-t-elle été longtemps controversée ?
La bi-nutrition a longtemps été controversée pour les raisons suivantes :
- les croquettes sont plus sûres au niveau hygiénique et d’une qualité nutritionnelle souvent supérieure à celle des pâtées.
- les pâtées sont plus difficiles à digérer que les croquettes : elles contiennent 75 à 80 % d’eau donc il faut donner plus de pâtée pour obtenir une valeur nutritionnelle identique aux croquettes.
- les croquettes retardent l’apparition du tartre contrairement aux pâtées qui favorisent son développement. Les croquettes exercent lors de la mastication un frottement qui correspond à une action de brossage et permet ainsi un nettoyage naturel des dents.
- il est plus difficile de calculer une ration équilibrée avec la bi-nutrition : il faut donc faire attention à ne pas donner trop à manger à son chat pour ne pas dépasser ses besoins énergétiques journaliers et le faire grossir.
- les pâtées sont également plus appétentes que les croquettes : un chat peut ainsi devenir difficile et refuser de manger ses croquettes.
Quels sont les bénéfices de la bi-nutrition ?
La bi-nutrition apporte aux chats aussi bien les bénéfices des croquettes que ceux de l’alimentation humide. Pour que la bi-nutrition soit positive, il faut que la ration soit bien équilibrée et adaptée au chat selon son âge, son stade physiologique, son niveau d’embonpoint et son niveau d’activité. En effet, la santé des chats passe par la qualité de leur alimentation. Une association de deux aliments (croquettes et pâtée) de qualité Premium assurera une bonne santé à votre chat.
Les bénéfices santé de la bi-nutrition ont été prouvés par des études scientifiques. La bi-nutrition est conseillée pour les chats souffrant d’affections urinaires (calculs urinaires), pour soutenir la fonction rénale des chats souffrant d’insuffisance rénale, pour le bien-être des chats et pour limiter leur prise de poids. Ils sont essentiellement dus à la richesse des pâtées en eau (les pâtées contiennent 75% à 80% d’eau).
La bi-nutrition est recommandée dès l’âge de 2 mois. Elle est favorable toute la vie du chat, et plus particulièrement après la stérilisation et chez les chats âgés.
Dès l’adoption d’un chat, la bi-nutrition est intéressante. En effet, elle favorise le développement du comportement alimentaire du chat qui est attiré par des goûts et des textures variés. Un chat habitué à manger des pâtées et des croquettes dès son jeune âge aura moins de mal à accepter de manger de nouveaux aliments : cela permet d’éviter la néophobie (la peur du nouveau). Cela peut être particulièrement intéressant pour les chats qui devront changer d’alimentation à l’âge adulte pour une alimentation spécifique par exemple.
Lors de l’introduction des pâtées, il est conseillé de procéder progressivement, en augmentant les quantités pendant dix jours pour ne pas perturber la flore du chaton. Il est possible de faire varier les saveurs en restant sur des aliments pour chatons, pour ne pas entraîner des troubles digestifs (restez sur une même marque de sachets fraicheurs par exemple).
Après la stérilisation, la bi-nutrition est recommandée pour limiter les affections de l’appareil urinaire et la prise de poids. En effet, les chats stérilisés sont une population sujette aux calculs urinaires. Etant donné que les pâtées sont riches en eau, les urines sont diluées ce qui diminue le risque d’affections au niveau de l’appareil urinaire. La consommation d’eau peut aussi être stimulée par des fontaines à eau car les chats sont généralement attirés par l’eau en mouvement.
Les chats stérilisés sont également sujets à l’embonpoint. En effet, ils ont un appétit plus grand alors que leurs besoins énergétiques diminuent. Ils sont d’autant plus exposés à l’obésité que beaucoup de chats sont sédentaires. La bi-nutrition permet d’améliorer le sentiment de satiété et limiter la prise de poids. En effet, les pâtées sont plus riches en eau et occupent un volume plus important dans l’estomac : associées aux croquettes qui sont distribuées à un autre moment de la journée, elles diminuent la sensation de faim.
Il est possible de donner 3 à 4 repas de pâtées par jour et de donner les croquettes à un autre moment de la journée. Il est notamment recommandé de donner les croquettes dans un jouet distributeur comme le pipolino, qui occupe les chats et respecte leurs besoins. En effet, les chats mangent 15 à 20 repas par jour lorsqu’ils vivent dans la nature à l’état sauvage. Grâce aux jouets distributeurs, ils ont des croquettes à disposition pendant une bonne partie de la journée. Leur activité physique est également stimulée car ils doivent récupérer les croquettes avec leurs pattes. Pour un chat de 4 kg, on considère qu’il faut environ 15 grammes de croquettes pour chats stérilisés et 150 grammes de pâtées par jour (ou 30 grammes de croquettes et 100 grammes de pâtée par jour).
De plus, il a été montré que les chats nourris avec des croquettes et de la pâtée ont une activité physique plus importante que les chats nourris exclusivement avec des croquettes, ce qui est favorable pour la santé et le poids des chats.
Enfin, chez les chats âgés, la bi-nutrition est conseillée pour limiter les maladies rénales. En effet, les chats âgés sont fragiles au niveau des reins et souffrent fréquemment d’insuffisance rénale.
Les pâtées sont également appétentes ce qui facilite l’observance des traitements (plus grande facilité à donner des comprimés grâce à la pâtée) et la convalescence des chats malades.
Alimentation idéale pour le chat
Voici un récapitulatif des aliments appréciés par le chat et la manière de les lui servir.
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Viande
Sous quelle forme : N’importe quel type est apprécié (de bœuf, de cheval, de porc)
Comment lui servir : cuite et coupée en petits morceaux.
Quantité : 100 g
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Œuf
Sous quelle forme : jaune
Comment lui servir : cuit
Quantité : une fois par semaine
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Poisson
Sous quelle forme : n’importe quel type est apprécié
Comment lui servir : cuit et sans arêtes
Quantité : 100 g
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Volaille
Sous quelle forme : appétissante et facile à digérer, préférer les parties grasses
Comment lui servir : cuite (à noter : éliminer les parties rendues pointues par les os)
Quantité : 100 g
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Fromages
Sous quelle forme : Aliment bien accepté. Éviter les fromages trop gras type roquefort, gruyère, etc.
Comment lui servir : en même temps qu’un autre plat plus léger
Quantité : max. 20 g
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Lait
Aliment apprécié et riche en calcium
Comment lui servir : de temps en temps et seulement aux chats qui l’aiment ; en cas de diarrhée, arrêter d’en donner
Quantité : à volonté
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Légumes
Sous quelle forme : ils facilitent la digestion ; les asperges et les courgettes sont appréciées
Comment lui servir : cuits et hachés mélangés à la viande
Quantité : très peu.
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Céréales
Sous quelle forme : pâtes et flocons d’avoine ; le riz, donné trop souvent, provoque la diarrhée
Comment lui servir : peu et mélangés à la viande (à noter : ne pas donner aux chats à tendance obèse)
Quantité : très peu
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Nourriture en boîte et croquettes
Sous quelle forme : toutes les variétés de bonne marque sont indiquées
Comment lui servir : sans réserves car elles contiennent toutes les substances dont le métabolisme du chat a besoin.
Les solutions toutes prêtes
Les chats sont gourmands et gourmets, on ne vous apprend rien ! Il faut donc trouver le moyen de leur fournir une alimentation à leur goût, capable de combler tous leurs besoins nutritionnels. La nourriture de qualité est généralement chère, mais comme rien n’est trop beau pour votre félin, vous pouvez profiter des réductions et de l’achat en gros sur Internet pour faire baisser les prix et ainsi acquérir des aliments de grandes marques sans vous ruiner. Nous vous proposons notre sélection de pâtée, sachets fraîcheur, émincés et autres filets en sauce dont les chats raffolent, à commander sur les sites de vente en ligne.
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Cet article est-il utile, répond-il à votre problème ?
Vous le savez, la nourriture que nous mangeons au quotidien n’est pas adaptée aux chiens. Elle peut même être dangereuse pour eux. Cependant, il existe quelques aliments qui échappent à cette règle et qui peuvent même s’avérer bénéfiques pour nos amis canins. Voici lesquels !
Sommaire
1. Les pâtes et le riz
Il est tout à fait possible de donner à votre chien des pâtes ou du riz, du moment que cela ne représente pas plus de 5% à 10% de son alimentation. En effet, le chien est un animal carnivore qui a essentiellement besoin de viande pour survivre ! Par ailleurs, les pâtes et le riz devront obligatoirement être bien cuits. Et attention, évitez les pâtes et le riz complets, beaucoup moins digestes pour votre toutou !
Crédits : Steven Depolo/Flickr
2. La viande
Les protéines animales doivent être à la base de l’alimentation de votre chien. Ainsi, vous pouvez tout à fait lui donner de la viande, du moment qu’elle n’est pas grasse et bien cuite. En effet, il est interdit de donner de la viande crue à son animal, car le risque d’intoxication et d’infection parasitaire est grand.
Par ailleurs, vous l’aurez compris, la charcuterie est à bannir, beaucoup trop riche pour votre chien. De même, les os à mâcher ne sont pas recommandés, qu’ils soient petits ou gros, car le risque d’étouffement est trop grand.
Crédits : iStock
3. Les légumes
Les légumes verts sont une source de vitamines, de minéraux et surtout de fibres pour votre chien. Ainsi, n’hésitez pas à lui en donner un peu chaque jour, qu’il s’agisse d’haricots verts, de carottes, de potirons ou encore de courgettes. Toutefois, pensez toujours à bien les faire cuire à la vapeur avant de les donner à votre fidèle compagnon.
Attention, l’avocat est à proscrire, car il peut être très dangereux pour votre chien ! C’est également le cas des tomates, des oignons et de l’ail.
Crédits : iStock
4. Les fruits
Même s’ils doivent être donnés avec parcimonie (en tant que friandises occasionnelles par exemple), certains fruits peuvent être donnés à votre chien. C’est notamment le cas des oranges, des bananes, des poires ou encore des melons. Toutefois attention à toujours bien les laver, à les couper en petits morceaux et à leur enlever la peau, les pépins et les noyaux.
Attention, les cerises et les raisins sont à bannir totalement de l’alimentation de votre chien !
Crédits : Amanda Mills/Pixnio
5. Le pain
Vous pouvez donner un peu de pain de temps en temps à votre chien, à condition qu’il soit plutôt sec et dur et qu’il s’agisse de pain complet ou aux céréales. En revanche, bannissez les pains aux raisins, aux noix ou aux pépites de chocolat ! Et surtout, ne lui donnez jamais de la pâte à pain crue, cela pourrait être mortel pour lui !
Attention, le pain n’a aucun intérêt nutritionnel pour le chien, il ne doit donc pas en manger chaque jour. Une à deux fois par mois suffit.
Crédits : iStock
6. Le fromage non fermenté
En tant que friandise ou pour faire avaler en douce un comprimé à votre chien, le fromage, de préférence non fermenté, peut être une solution. Toutefois, cela doit rester très occasionnel puisque les produits laitiers en général sont particulièrement difficiles à digérer pour nos amis canins.
Crédits : Guy Waterval/Wikipédia
7. Les huiles végétales
Rajouter chaque jour dans la gamelle de son chien un filet d’huile d’olive, d’huile de colza ou d’huile de chanvre permet de lui assurer un apport suffisant en omégas 3 et omégas 6.
Crédits : congerdesign/
8. Le beurre d’arachide
Source de protéines et de graisses saines, le beurre d’arachide cru et non salé peut être une bonne petite friandise pour votre chien. Vous pouvez par exemple en tartiner son jouet favori, comme le Kong, afin de l’occuper quelque temps. Toutefois, attention à ne pas choisir un beurre d’arachide sans sucre ou light, car il pourrait contenir du xylitol, très toxique pour les chiens.
Crédits : Max Pixel
9. Les oeufs
À condition qu’ils soient cuits, les oeufs peuvent constituer un bon apport en protéines pour votre chien. Mais, encore une fois, cela doit rester occasionnel car les oeufs sont également riches en matières grasses.
Crédits : iStock
10. Les flocons d’avoine
Les objectifs de cet article, sont non seulement de présenter un résumé de la physiologie alimentaire du chat mais aussi d’aborder quelques pathologies courantes liées à celle-ci. Il est bien évident qu’il s’agit d’un résumé et qu’il est évidemment impossible de tout expliquer en quelques lignes.
Tout d’abord vous constaterez qu’au niveau alimentaire, le chat est très différent du chien. En effet, contrairement à ce dernier qui peut se contenter de trois repas par jour lorsqu’il est jeune et de deux par la suite, notre ami félidé a lui besoin de manger 10 à 20 repas sur une durée de 24 h, il passera donc fréquemment par sa gamelle. Il est aussi très sensible à l’odeur et au goût de sa ration et il peut donc devenir très vite difficile pour manger, de plus, l’environnement est primordial, il faut qu’il soit au calme lorsqu’il consomme ses aliments. En général, il déteste ce qui est amer et adore ce qui contient beaucoup de graisses ce qui n’est évidemment pas bon pour son équilibre. Pour le sucre, l’intérêt qu’il suscite est variable d’un chat à l’autre même si souvent ils ne sont pas très attirés par celui-ci. Finalement, il faut proscrire absolument les oignons qui peuvent donner de l’anémie.
Au niveau hydrique, si un chien va réguler fortement sa prise d’eau en fonction de ce qu’il mange (augmentation importante avec des aliments secs), le chat, lui va rester assez constant dans sa consommation et il risque donc des constipations ou un syndrome urologique félin (SUF) mais j’y reviendrai plus loin. De plus, tout comme pour la nourriture, le goût aura une influence, c’est ainsi qu’il n’est pas rare de voir en consultation des propriétaires qui pensent que leur chat ne boit pas car il n’a pas vidé le bol d’eau minérale qu’il a reçu, alors qu’en fait il s’est goulûment abreuvé d’eau de pluie lors d’une escapade dans le jardin. En ce qui concerne le lait, la question qui revient souvent est faut-il en donner ou pas ? A ce sujet, la réponse est claire, un chat peut très bien vivre en buvant uniquement de l’eau. Maintenant, si vous souhaitez en donner, il faut savoir qu’il vaut mieux utiliser les berlingots de lait spéciaux pour les chats vendus dans le commerce ou en pharmacie dans certains pays car de nombreux chats ont un problème de lactase qui est l’enzyme qui permet de digérer le lactose très présent dans le lait de vache ce qui va conduire à des troubles digestifs (diarrhée, etc…), voir à ce sujet la page suivante : Peut-on donner du lait à un chat ? De manière générale, il peut recevoir principalement trois types d’alimentation (l’idéal est d’en choisir une et de ne pas faire de mélanges) : – l’aliment humide : très appétant, équilibré si c’est une marque connue et il a une teneur en eau élevée mais il est coûteux et sa conservation est courte une fois mis en contact avec l’air. De plus, il y a un risque de diarrhée s’il est de mauvaise qualité.
– l’aliment sec : bonne conservation, action abrasive sur les dents, équilibré si croquettes de qualité, pas très cher mais risque de constipation et de SUF. Appétance variable.
– la ration ménagère : très appétante et proche de la nourriture naturelle. Mais assez chère, triage possible par le chat et difficile à préparer car il faut bien doser chacun de composants. Pour la viande, on peut donner du poulet, de l’agneau, du dindonneau, du lapin, etc…. Pour les féculents, le mieux c’est le riz et les pâtes (mais attention pas en excès car le chat est adapté à des régimes à très faible teneur en hydrates de carbone) et comme légumes, des légumes verts (par exemple des haricots) et des carottes. Il faut aussi y ajouter de l’huile végétale (maïs, tournesol ou olive) et un peu de carbonate de calcium. Eviter l’huile de foie de morue à cause de l’hypervitaminose D possible. Je ne donne pas les doses précises de chacun de composants car il faut les calculer pour chaque chat en tenant en plus compte de son activité !
Si un chat mange de l’herbe, c’est par instinct et ça permet de faciliter le transit intestinal et d’éliminer les boules formées par les poils ingurgités lors de sa toilette. Par contre, contrairement à une idée reçue, elle ne permet pas d’éliminer les vers et ne remplace donc pas le vermifuge. Le mieux est de le laisser faire, à condition qu’elle ne soit pas trop sèche (irritation possible), ni traitée (insecticide, engrais, etc…) et bien évidemment que ce soit de l’herbe et pas une autre plante. De plus, d’après des études récentes, il semble que le fait d’en manger a la fonction suivante : le chat la mâchouille pour y puiser une substance chimique, l’acide folique, qui joue un rôle important dans sa production d’hémoglobine. Les boules de poils peuvent provoquer des irritations de l’estomac et des constipations qui peuvent devenir graves. En appartement le meilleur moyen est d’utiliser des « pâtes pour lutter contre les boules de poils » en vente dans les commerces et qui en plus contiennent des vitamines. On peut aussi utiliser de « l’herbe à chat » à ne pas confondre avec la cataire (herbe aux chats) qui a des vertus agréables chez certains félins (probablement liées à l’hérédité) mais c’est une autre histoire. Il me semble aussi nécessaire d’aborder le rôle des acides aminés, des minéraux, des oligo-éléments et des vitamines : Pour commencer, il est essentiel que le chat reçoive une nourriture pour chat et pas pour chien. Pourquoi ? A cause de la taurine (nécessaire à la formation des sels biliaires, au fonctionnement du coeur, de la vue et du système reproducteur) qui est synthétisée par le chat mais la plupart du temps en quantité insuffisante. Il doit donc la trouver dans la viande et dans les aliments pour chats (humide ou sec) qui en contiennent beaucoup plus que l’alimentation pour chiens car eux ils la fabriquent en quantité suffisante.
Un manque provoque :
– Une dégénérescence centrale de la rétine pouvant mener à la cécité.
– Une cardiomyopathie dilatée.
– Des troubles de la reproduction chez la femelle : avortements, croissances ralenties, troubles nerveux, etc…
– Une baisse de l’immunité.
Ensuite, d’autres éléments sont très importants :
– l’arginine : un seul repas qui n’en contient pas peut empêcher la transformation du NH3 en urée avec salivation, ataxie, troubles digestifs, etc…
– les acides aminés souffrés (méthionine et cystéine) : pour synthétiser les poils, pour la croissance du chaton et pour fabriquer la félinine (marquage urinaire).
– le calcium : un excès provoque une alcalinisation des urines (SUF). Une carence chez le chaton conduit à des troubles du développement du squelette.
– le magnésium (Mg) : s’il y en a trop dans la ration, il y a risque de formation de calculs de struvite (le coeur de boeuf provoque un doublement du Mg dans les urines).
– le potassium (K) : 50% des chats qui souffrent de problèmes rénaux (surtout chats âgés) en manqueraient ce qui peut se manifester par une faiblesse musculaire généralisée d’où l’importance de bien donner une alimentation adaptée à l’âge !
– le manganèse (Mn) : s’il y en a trop, le pelage s’assombrit.
– la vitamine A : même s’il a besoin d’un apport élevé de cette vitamine sous forme active car il ne sait pas utiliser les carotènes végétaux, il ne faut pas oublier qu’il la stocke abondamment au niveau du rein et qu’un excès (par exemple chez un chat nourri principalement avec du foie) conduit à de la spondylose ankylosante et à de la gingivite chez l’adulte et à des exostoses chez le chaton en croissance.
– la vitamine B1 : attention à la consommation excessive de têtes et de viscères de poissons crus riches en thiaminases ce qui induit une carence en B1 avec flexion de la tête et du cou (maladie de Chastek). Le syndrôme urologique félin (SUF) : Il regroupe un ensemble de troubles urinaires : cystite, calculs, hématurie (présence de sang dans les urines), etc…
Les mâles sont plus susceptibles d’avoir des calculs avec obstruction que les femelles car l’urètre est plus long et plus étroit. Chez ces dernières on constate plus une cystite avec hématurie et pollakiurie. Un chat mâle qui mange des croquettes a plus de chance d’en avoir qu’avec des boîtes car les aliments secs augmentent le PH et surtout le chat reçoit 20% de MS en plus ce qui augmente l’apport de magnésium qui sert à la composition des struvites (calculs phosphates ammoniaco-magnésiens). Les phosphates et l’ammonium proviennent eux d’un régime riche en protéines. S’il est castré, il est souvent plus sédentaire et plus « gros » et il urine moins souvent ce qui favorise la précipitation des calculs. Le tout étant compliqué par le fait que le chat reçoit moins d’eau par sa nourriture ce qui diminue le volume de l’urine. Heureusement, il existe en vente chez les vétérinaires des aliments équilibrés qui permettent d’éviter ce phénomène.
En conclusion, nourrir un chat demande une attention toute particulière car son équilibre est fortement influencé par son alimentation et sa consommation d’eau…
Texte mis à jour en juin 2008.
Certes, le chat est un animal purement carnivore qui a donc essentiellement besoin de viande. Mais des aliments comme le riz ne peuvent-ils pas être bénéfiques pour lui ? Notamment en cas de diarrhée ? Réponses.
Du riz, oui, mais bien cuit
Certains pensent que le riz peut faire gonfler l’estomac des chats jusqu’à le faire exploser, comme pour les oiseaux. Rassurez-vous, c’est un mythe. Seules les pâtes levantes (type pâte à pain) peuvent avoir cet effet sur nos amis félins et leur causer de terribles douleurs.
Ainsi, le riz, s’il est bien cuit, peut en fait s’avérer être aliment qui présente plusieurs avantages pour le chat. En effet, c’est un apport de calories et de fibres qui s’avère particulièrement facile à digérer, notamment en cas de maux de ventre. De plus, les glucides qu’il apporte permettent au chat d’avoir toute l’énergie dont il a besoin pour la journée.
Cependant attention à ne surtout pas donnez de riz cru à un chat, cela pourrait lui causer des troubles digestifs. Voire même une intoxication alimentaire. De même, la viande doit toujours rester le composant principal de l’alimentation du chat (70%). Le riz doit donc toujours être donné avec modération.
Crédits : iStock
Vous l’aurez compris, les chats peuvent manger du riz, mais seulement de façon occasionnelle, pour aider à soulager les maux d’estomac par exemple. En effet, la consommation de riz chez le chat, en plus de ne pas apporter grand chose en matière de nutriments, les empêche de métaboliser correctement la taurine. Or, la taurine est un acide aminé que l’on trouve uniquement dans les protéines animales et qui est absolument essentiel pour le chat.
Comment donner du riz à son chat ?
Si votre chat est nourri avec une alimentation maison, veillez à ne pas dépasser les 25% de riz blanc ou complet dans sa ration quotidienne. Pour le préparer, faites-le simplement bouillir dans de l’eau avec un bouillon de poulet afin de le rendre plus appétissant !
Mais surtout ne l’assaisonnez pas avec du sel, des épices, de l’ail ou encore de l’oignon, ces ingrédients sont toxiques pour votre chat. Et attention, avant d’ajouter le riz à la gamelle de votre chat, laissez-le refroidir suffisamment afin que votre boule de poils ne se brûle pas.